Programme de salle

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Programme de salle
Vers le
romantisme
Quatuor Zaïde
© Neda Navaee
Musique de chambre
Vendredi 20 novembre 2015 à 20h
Salle de l’Esplanade
Durée : 1h30 + entracte
Vers le romantisme
CHARLOTTE
JUILLARD :
Violon
LESLIE BOULINRAULET :
Violon
SARAH CHENAF :
Alto
JULIETTE
SALMONA :
Violoncelle
JOSEPH HAYDN
Quatuor op.50 n°4
(19 minutes)
1.
2.
3.
4.
Allegro spirituoso
Andante
Menuetto (poco allegretto)
Allegro moderato
FÉLIX MENDELSSOHN
BARTHOLDY :
Quatuor n°1 en mi bémol
majeur, op.12
(19 minutes)
1. Adagio - Allegro
2. Canzonetta allegretto
3. Andante espressivo
4. Molto allegro e vivace
— Entracte —
2
LUDWIG VAN
BEETHOVEN :
Quatuor à cordes op.130 avec
la Grande Fugue op. 133
(37 + 17 minutes)
1. Adagio ma non troppo — Allegro
2. Presto
3. Andante con moto, ma non troppo.
Poco scherzando
4. Alla danza tedesca. Allegro assai
5. Cavatina. Adagio molto espressivo
6. Grande Fugue
Joseph Haydn :
Quatuor op.50 n°4
En abordant la musique religieuse, l’opéra,
la sonate pour clavier et même la symphonie,
Haydn trouva des modèles à sa disposition.
Tel ne fut pas le cas en ce qui concerne le
quatuor à cordes. Il fut vraiment le créateur du
genre, ou, plutôt ce sont deux compositeurs qui
accomplirent cet exploit : lui-même et
Boccherini, à peu près au même moment (vers
1760), mais indépendamment l’un de l’autre.
Le quatuor à cordes tel qu’il se développe à
partir de 1760 environ est, dans l’idéal, un
ouvrage à quatre parties (voix) réelles, sans
basse continue, pour quatre instruments à
cordes solistes de la même famille (deux
violons, un alto et un violoncelle), traitant ces
instruments avec une dignité égale, écrit dans
un style de chambre et adoptant les principes
de ce qu’au XIXe siècle on devait appeler le
travail thématique et la forme sonate. Dans le
troisième quart du XVIIIe siècle, il naquit
comme un genre tout à fait nouveau, aux
origines très diverses mais relativement
récentes. Aucun genre ancien pris isolément
n’alla jusqu’à se muer en quatuor à cordes,
aucun ne joua pour le quatuor à cordes le même
rôle que l’ouverture d’opéra pour la
symphonie.
JOSEPH HAYDN
(1732-1809)
Né à Rohrau (Basse-Autriche), le 31 mars (ou
le 1er avril) 1732 ; mort à Vienne, le 31 mai 1809.
Il fut d’extraction modeste (son père était
charron) et de famille nombreuse (douze
enfants, - dont son cadet, Michael, lui-même
plus tard compositeur en renom). Il entra dans
la carrière musicale grâce à sa voix, en devenant
3
petit chanteur à la cathédrale de Vienne. Mais
le premier événement important de sa vie fut la
rencontre de l’illustre Porpora, qui lui enseigna
sa méthode de chant ainsi que la composition.
Vers 1757, Haydn produit ses premiers
quatuors à cordes (op. 1 et 2) : ils établissent sa
réputation parmi l’aristocratie viennoise.
Vers 1758, il est engagé par le comte Morzin.
Troisième événement capital : en 1761, Haydn
entre au service des princes Eszterhazy à
Eisenstadt, puis à Eszterhaza – un « petit
Versailles » pourvu de deux théâtres ; il y
restera jusqu’en 1790, composant pour
Eszterhaza presque tous ses opéras et nombre
de ses œuvres symphoniques et de chambre.
Pendant l’hiver de 1781-1782, rencontre de
Mozart à Vienne : une amitié faite d’admiration
réciproque liera les deux hommes. En 1791,
(année de la mort de Mozart), Haydn, libéré
de ses engagements à Eszterhaza, arrive à
Londres, qui lui réserve un accueil triomphal :
il y compose une série de six symphonies
« londoniennes ». Second séjour à Londres en
1794-1795 ; -avec six nouvelles symphonies (n°99
à 104, les dernières) : même triomphe. En 1795,
retour définitif à Vienne : Haydn composera
encore six messes, des quatuors à cordes, et,
surtout, deux grands oratorios, la Création et
les Saisons. Il fait, en 1808, son ultime
apparition en public pour une exécution de la
Création : c’est l’apothéose. Il mourra l’année
suivante.
Longue et fructueuse carrière que celle
de ce musicien d’une grande noblesse d’âme et
tout pétri d’humour, -dont l’œuvre abondante
aura embrassé à peu près tous les genres. C’est
peut-être dans le domaine de la musique de
chambre que Haydn expérimenta et affirma le
mieux ses conquêtes formelles et expressives, au point d’abolir l’ancienne tradition viennoise
et d’en créer une toute nouvelle dont les
héritiers directs seraient Mozart et Beethoven,
et – plus lointainement, doit-on s’en étonner ?un Arnold Schoenberg. Les Quatuors à cordes,
en particulier, tiennent dans l’œuvre du
musicien, comme dans l’évolution du genre,
une place privilégiée : Haydn prit le quatuor
à cordes à ses débuts pour le transformer
totalement, et l’amener au seuil « sensible » du
Romantisme.
—
Félix Mendelssohn Bartholdy :
Quatuor n°1 en mi bémol
majeur, op.12
Dès son enfance, Mendelssohn considère la
musique de chambre comme essentielle ; en
1825, il écrit dans une lettre à l’éditeur Nägeli
que « son instrument » (le piano) ne l’attire pas,
et que « les Sonates pour violon, alto, les
quatuors, etc, l’intéressent davantage ».
Le Quatuor en mi bémol majeur fut sans
doute commencé à Berlin au printemps de
1829, peu après la seconde naissance de la
Passion selon Saint-Matthieu (11 mars 1829).
En avril, Mendelssohn partit pour l’Angleterre,
y remporta de grands succès, passa ses
vacances en Ecosse, et acheva son Quatuor à
Londres le 14 septembre 1829.
FÉLIX MENDELSSOHN
BARTHOLDY
(1809-1847)
Né à Hambourg, le 3 février 1809 ; mort à
Leipzig, le 4 novembre 1847. Issu d’une famille
de patriciens berlinois, Félix Mendelssohn
Bartholdy reçoit une éducation raffinée ; sa
culture est encyclopédique, ses manières
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exquises, et la fortune familiale (le père est
banquier) toujours mise au service d’un idéal
harmonieux du corps et de l’âme. Enfant
prodige, il travaille la composition avec Zelter,
compose à onze ans, et écrit quelques-uns de
ses chefs-d’œuvre à quinze ans : l’Octuor,
l’Ouverture du « Songe d’une nuit d’été » (1826).
Mais les réalités de l’existence sont difficiles à
affronter pour un adolescent si brillant,
sensible, juif de surcroît, malgré la
reconversion familiale au christianisme et la
protection sociale amicale de Goethe. En 1827,
son opéra Les Noces de Gamache échoue à
Berlin. Deux ans plus tard, il devient célèbre
dans toute l’Allemagne en ressuscitant, à la
Singakademie de Berlin, la Passion selon SaintMatthieu de Bach, oubliée depuis cent ans.
Mais quand il postule pour diriger cette
institution, on lui préfère le médiocre
Rungenhagen, plus chrétien… Il épouse en 1837
la fille d’un pasteur de Francfort, la ravissante
Cécile Jeanrenaud ; on lui doit les chefsd’œuvre de l’oratorio romantique (Paulus, 1836,
Elias, 1846). Wagner ne l’accablera pas moins
dans son pamphlet le Judaïsme dans la Musique
(1850). Un grand voyage en Italie, en France, en
Angleterre (1829-1832) affine sa culture, et lui
laisse des souvenirs pittoresques dont il emplit
ses cartons (il dessine et peint à merveille), et
qui jalonneront son œuvre : la Symphonie
Ecossaise (1829-1842), la Symphonie Italienne
(1833), l’Ouverture des « Grottes de Fingal »
reflètent son goût pour la nature sauvage.
L’Angleterre lui fait l’accueil le plus flatteur,
le considère comme l’héritier de Haendel,
de Haydn et de Weber. Mais il échoue à
Düsseldorf où il est directeur musical (18331835). C’est en Saxe, à Leipzig (la ville de Bach !),
qu’il passe les meilleures années de sa vie, à la
tête des Concerts du Gewandhaus (1835-1847).
Excellent pianiste, altiste, organiste et chef
d’orchestre, il défend Bach, dont il est
« le prophète » selon Berlioz, Beethoven et
Mozart. Fort généreux et dévoué, il y reçoit
Berlioz (1843), crée les deux premières
Symphonies de Schumann, et ouvre un
Conservatoire pour encourager les jeunes
talents moins favorisés que lui par la fortune.
Surmené par ses activités multiples, il se
partage entre Londres, Leipzig et Berlin où,
depuis 1840, le roi de Prusse FrédéricGuillaume IV l’a attiré ; il donne à Potsdam ses
musiques de scène pour Antigone (1841) et le
Songe d’une nuit d’été (1843). En mai 1847 la
disparition brutale de Fanny, sa sœur bienaimée et son double musical, le foudroie. Il
laisse un opéra (Loreley) et un oratorio
(Christus) inachevés.
— Entracte —
Ludwig Van Beethoven :
Quatuor à cordes op.130
avec la Grande Fugue
op.133
Les seize Quatuors à cordes (complétés par la
péremptoire Grande Fugue) constituent dans
l’œuvre entière de Beethoven, un « corpus »
singulier dont le compositeur lui-même
reconnut qu’il revêtait une signification quasi
« historique » : non seulement pour sa propre
évolution créatrice, mais du point de vue du
genre et de son avenir présumé. Car c’est bien
en affrontant ce genre et en le façonnant par
approches, par recherche et par solutions
successives, que Beethoven a livré sa bataille
la plus ouverte et la plus décisive contre
les conventions. Il assuma non seulement
l’héritage important d’un Haydn et d’un Mozart
en ce domaine, mais sut réaliser un inventaire
des moyens acquis en vue de leur dépassement
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permanent ; au point de « révolutionner »
complètement l’écriture pour quatre
instruments et de la projeter jusqu’aux confins
du XXe siècle. Car on ne peut douter que les
derniers Quatuors portent témoignage d’un art
musical spécifique qui ne put ensuite – sauf
grandioses exceptions (nous songeons à
Bartók) – que survivre à lui-même. Telle est
l’incomparable grandeur des Quatuors à cordes
de Beethoven.
Quatuor n°13 en si bémol
majeur
Il fût composé en deux mois à peine à Baden et
terminé avant le 15 octobre de la même année, date à laquelle le musicien regagna Vienne.
La création en eut lieu à Vienne le 21 mars 1926,
avec le concours du Quatuor Schuppanzigh.
Le succès fût mitigé, - bien que le deuxième et
quatrième mouvement fussent bissés ; mais la
résistance du public au finale de l’œuvre, jugée
trop austère et difficile incita l’éditeur Artaria
à obtenir de Beethoven qu’il détache ce
mouvement de la partition. Telle quelle,
l’œuvre comporte six mouvements très
contrastés (le Quatorzième Quatuor et le
Seizième en comprendront sept chacun), comme si Beethoven avait tenté d’y associer
toutes les formes de l’expression.
La Grande Fugue
(« 17e quatuor »), en si
bémol majeur (op. 133)
Elle fut assignée en 1824 et terminée en octobre
1825, pour servir de couronnement gigantesque
du Treizième Quatuor ; c’est d’ailleurs comme
finale de celui-ci qu’elle fut exécutée le 21 mars
1826, à Vienne, avant d’en être dissociée en
avril, suivant la demande expresse de l’éditeur
Artaria (qui la publia isolée en 1830). Elle fut
dédiée par Beethoven à l’archiduc Rodolphe
d’Autriche. Son thème générateur en fut trouvé
par le musicien en même temps que celui du
Quinzième Quatuor op. 132 ; les deux thèmes, en
effet, possèdent un profil presque identique.
LUDWIG VAN BEETHOVEN
(1770-1827)
Né à Bonn, le 16 (ou 17) décembre 1770 ; mort à
Vienne, le 26 mars 1827. Son père Johann, ténor
à la Chapelle de l’électeur de Cologne, le voulait
« enfant prodige » comme Mozart et, après des
études générales fort sommaires, le contraignit
à une formation musicale d’un rythme effréné ;
à neuf ans, il était confié à Christian Neefe,
organiste de la Cour, - son premier maître
sérieux ; à quatorze ans, Beethoven était
deuxième organiste de la chapelle électorale.
Envoyé à Vienne pour y travailler avec Mozart
(mais leur rencontre fut infructueuse), il en
revient pour s’inscrire en 1789 à l’université,
et y étudier la littérature et la philosophie
allemandes. Il quitta définitivement Bonn pour
Vienne en 1792, - y travaillant avec Haydn, puis
avec Albrechtsberger et Salieri. A l’époque,
Beethoven est un mondain et se fait apprécier
comme pianiste et improvisateur. Mais sa
personnalité est forgée et, hormis une série
de voyages à Nuremberg, Prague, Dresde et
Berlin, il ne quittera pratiquement plus Vienne
à partir de 1796. Les premières années y sont
heureuses ; toutefois, en 1802, le drame éclate –
une surdité naissante - que traduit un
document poignant, le « testament
d’Heiligenstadt ». L’idée de suicide hante
le musicien, - qu’il surmontera par la pleine
6
conviction de sa mission artistique. Mais,
irrémédiablement, le mal s’accentuera et, en
dépit d’une célébrité devenue universelle visites de Rossini, de Schubert, de Weber, du
tout jeune Liszt -, le compositeur, muré de
silence, sombrera dans la misanthropie.
En 1824, la Missa Solemnis et la Neuvième
Symphonie connaissent un triomphe qui le
laisse indifférent. À partir de 1825, Beethoven
ne cesse d’être malade, mais, conscient de
l’œuvre accomplie, semble trouver un
apaisement ; il mourra deux ans plus tard
victime d’une double pneumonie, pendant
un violent – et symbolique – orage. À ses
obsèques, un cortège de vingt mille personnes,
parmi lesquelles Schubert. Ses restes seront
exhumés et transportés au Cimetière central
de Vienne, aux côtés de Mozart…
Il nous paraît tout à fait présomptueux de
définir en quelques lignes l’essence du génie
Beethovénien, qui « a donné l’exemple de tous
les dépassements et a si bien agrandi les formes
traditionnelles qu’elles paraîtront éternelles et
capables de contenir toute invention musicale
à venir » (Roland de Candé). Relevons
simplement que, placée à la charnière des
XVIIIe et XIXe siècles, l’œuvre transcende le
classicisme et porte en elle tout le romantisme :
cependant elle dépasse également cette
alternative, dans laquelle on est trop tenté de
l’enfermer. Ce qui se vérifie particulièrement
avec la production de chambre. L’éclatement
du cadre formel et tonal de la forme sonate –
que l’on observe de même dans les œuvres pour
piano – précipite une évolution qui bouleverse
les schémas établis et les idées reçues pour telle
ou telle époque, telle ou telle sensibilité.
Quatuor Zaïde
© Neda Navaee
En 2012, le Quatuor Zaïde, formé en 2009,
remporte le 1er prix du Concours International
Joseph Haydn à Vienne ainsi que trois prix
spéciaux dont celui de la meilleure
interprétation des œuvres de Haydn. En
septembre 2011, les quatre musiciennes avaient
reçu le 1er prix au Concours International de
Musique de Pékin. En 2010, un an seulement
après sa constitution, le Quatuor Zaïde avait
remporté une impressionnante série de prix :
le prix de la presse internationale décerné à
l’unanimité au concours international de
quatuor à cordes de Bordeaux, le 3e prix du
concours international de quatuor à cordes de
Banff (Canada) et le 1er prix du concours
international Charles Hennen à Heerlen
(Hollande). Le quatuor est déjà l’invité de salles
prestigieuses comme la Philharmonie de
Berlin, le Wigmore Hall de Londres, le
Musikverein de Vienne, le Concertgebouw
d’Amsterdam, le Théâtre des Champs-Élysées,
la Cité de la Musique à Paris, l’auditorium de
la Cité Interdite de Pékin, le Beijing Concert
Hall, le Jordan Hall de Boston et a assuré des
tournées de concerts en Allemagne, aux PaysBas, en Italie, en Autriche, en Grèce…
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Lors de la saison 2015-2016, le quatuor
aura l’immense privilège de jouer dans
plusieurs des plus grandes salles européennes ;
il a été en effet sélectionné par les directeurs
artistiques de ces salles comme ECHO Rising
Stars, une prestigieuse distinction
reconnaissant le quatuor Zaïde comme le
meilleur de sa catégorie et de sa génération.
Le Quatuor Zaïde a eu l’occasion de se produire
aux côtés de partenaires tels que les
violoncellistes Julian Steckel et Jerôme
Pernoo, les pianistes Alexandre Tharaud,
Bertrand Chamayou, David Kadouch ou Jonas
Vitaud. Le répertoire du quatuor englobe tous
les styles, portant notamment un intérêt
certain à la musique contemporaine, avec à son
actif des œuvres de Iannis Xenakis, Wolfgang
Rihm, ou Jonathan Harvey avec qui il a
travaillé. Au printemps 2014, le quatuor
présente un disque Janáček-Martinů pour le
nouveau label digital NoMad Music, disque qui
suscite des éloges de toutes parts.
Depuis sa constitution, le quatuor est très
régulièrement suivi et conseillé par Hatto
Beyerle, altiste fondateur du Quatuor Alban
Berg, avec qui il travaille notamment dans le
cadre de l’ECMA-European Chamber Music
Academy. Le Quatuor Zaïde est soutenu par
le Mécénat Musical Société Générale. Il est
lauréat 2010 du programme « Génération
Spedidam », ensemble lauréat HSBC 2010 du
Festival d’Aix en Provence et 1er prix 2011 du
concours de la FNAPEC. Depuis janvier 2011,
Charlotte Juillard joue un violon de Joseph
Gagliano de 1796 prêté par Mécénat Musical
Société Générale. Depuis février 2014, Juliette
Salmona joue un violoncelle de ClaudeAugustin Miremont prêté par l’association des
amis du violoncelle.
Bientôt à l’Arsenal
Dimanche 22 nov. 2015
à 16h
Cantantibus organis
Scola Metensis
Musique ancienne
Mardi 24 nov. 2015 à 20h
Résonnez trompettes !
Ensemble Pygmalion
Musique de chambre
Mercredi 25 nov. 2015 à 20h
Le clavier intempéré
Imri Talgam (Piano)
Musique de chambre
Vendredi 27 nov. 2015 à 20h
L’aube du rébétiko
En Chordais
Musiques du monde
(Méditerranée)
Samedi 28 nov. 2015 à 20h
Sharon Shannon Band
+ Exposition
Musiques du monde
(Irlande)
Jusqu’au 31 jan. 2016
éclipse partielle
Photographies et livres
Nathalie Wolff &
Matthias Bumiller
Mardi 8 déc. 2015 à 20h
Lumières de Noël dans
les Caraïbes
Ars Longa
Baroque
Jeudi 10 déc. 2015 à 20h
Quatuor Jerusalem
Musique de chambre
Jeudi 17 déc. 2015 à 20h
BACH / PASSION / JOHANNES
Laurent Chétouane
Solistenensemble
Kaleidoskop
Baroque / Danse
Toute la saison sur www.arsenal-metz.fr
Arsenal
Metz en Scènes
Direction Générale :
Jean-François Ramon
Déléguée Artistique :
Michèle Paradon
3 avenue Ney
F-57000 Metz
Bill. : +33 (0)3 87 74 16 16
Adm. : +33 (0)3 87 39 92 00
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