le rugby a 7

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le rugby a 7
LE RUGBY A 7
Historique :
Il semblerait que l’origine du rugby à 7 soit le tournoi de Melrose en 1883 organisé par deux
bouchers écossais pour faire venir plus de spectateurs au stade et faire rentrer de l’argent dans leur
club
Compléments sur Wikipédia
Essence du jeu :
Il s’agit de profiter au mieux du temps et de l’espace, laissé par les joueurs peu nombreux, sur le
même terrain que les autres formes de rugby (XV et XIII) pour aller marquer un essai.
Dès lors il ne s’agit plus d’un sport collectif de combat (rugby à XV), mais d’un sport collectif de
contact. En raison des espaces très larges, l’évitement est le plus souvent recherché, par rapport aux
phases d’affrontement. Cependant, au plus haut niveau masculin aujourd’hui, on assiste à une
agression des défenses du même type que des comportements de rugby à XV, à savoir la
multiplication des rucks, lors d’une rencontre. Chez les féminines, la qualité de circulation de balle et
la qualité des replacements dans les espaces libres est encore de mise.
Principes de jeu :
Opposer le fort au faible (densité de joueurs dans un espace) est le principe fondamental.
En attaque, il faut préserver la continuité du jeu, en faisant preuve de patience pour conclure une
action, car la moindre contre-attaque s’avère le plus souvent payante. C’est une logique de handball, sans les sanctions pour refus de jeu.
En défense, il faut « casser » la circulation de balle pour ralentir les opposants, voire récupérer le
ballon après le contact.
Dans tous les cas, c’est la qualité du soutien au porteur de balle ou au plaqueur, qui procure
l’avantage à l’une des deux équipes.
Règes du jeu :
Elles sont identiques à celles du rugby à XV avec quelques exceptions :
Le temps de jeu est de 2 X 7mns ou 2 X 10mns pour une finale.
Les mêlées sont disputées à 3 contre 3 sur une même ligne d’épaules
Le coup d’envoi après un essai est donné par l’équipe qui a marqué
Tous les coups de pieds bottés au but et pour engager se font en drop
Un coup de pied franc est accordé à l’adversaire lorsqu’un coup d’envoi ou de renvoi ne respecte pas
les règles du jeu
Activités par Poste :
Si la polyvalence des rôles est encore plus forte à 7 qu’à XV (puissance/vitesse/tactique/technique),
le jeu au poste existe aussi à 7.
N°1 Pilier gauche (profil de 3ème ligne aile sauteur à XV)
Il est à gauche en mêlée, avec moins de pression que le pilier droit et le talonneur (épaule libre).
Il saute ou soulève le sauteur en touche.
Il saute au ballon sur les coups d’envoi et de renvoi.
N°2 Talonneur (profil de 3ème ligne aile gratteur à XV)
Il est au centre de la mêlée et tente de talonner le ballon.
Il lance ou soulève en touche.
Il défend sur la gauche après une mêlée.
N°3 Pilier droit (profil de talonneur ou n°8 à XV)
Il supporte la pression de la mêlée et tente de la désaxer vers la gauche pour aider le N°4.
Il saute ou soulève en touche.
Il supporte un partenaire chargé de récupérer les ballons hauts sur C Envoi et C Renvoi.
N°4 Demi de mêlée (N°9 ou N°10 à XV)
Il introduit le ballon dans la mêlée et peut lancer en touche.
Il peut jouer le rôle de libéro (arrière) en défense.
Il fait jouer son équipe (choix tactiques et stratégiques).
N°5 Demi d’ouverture (N°9 N°10 ou centre à XV)
Il lance le jeu après les phases statiques.
Il peut jouer le rôle de libéro (arrière) en défense.
Il fait jouer son équipe (choix tactiques et stratégiques).
N°6 Centre (N°10 centre ou ailier à XV)
Il tente de créer des surnombres par des prises d’intervalle et des cadrages débordements.
Il peut être un finisseur.
Il contrôle la défense de ligne (rush/contrôle/danger).
N°7 Ailier (centre, ailier ou arrière à XV)
C’est un finisseur.
Il parcourt de grandes distances avec ou sans ballon.
Tous les joueurs doivent avoir des capacités de déplacement importantes, des qualités de
combattants hors norme, des qualités d’intelligence malgré la fatigue, une maîtrise technique, dans
tous les gestes à réaliser, quasi parfaite, soutenues par un mental sans faille.
Caractéristiques du jeu :
En attaque, il faut être en recherche permanente de surnombre ou créer le surnombre (cadrage
débordement/redoublée).
Si un côté n’est pas favorable, une bascule du jeu (changement de côté) doit s’opérer.
Lorsque les défenseurs sont mélangés aux attaquants, une fixation rapide (ruck ou maul) permet de
recréer des lignes de hors-jeu et obligent les défenseurs à reculer.
En défense, le but est de ralentir les attaquants, ou mieux les bloquer, ou, encore mieux, de
récupérer le ballon.
il faut choisir entre trois types d‘actions défensives:
Rush défense : agression des adversaires en avançant très vite vers eux
Défense en contrôle : conserver une ligne de défense sans créer d’intervalle
Danger : accepter de perdre du terrain pour que des soutiens intérieurs refassent leur retard défensif
Conclusion :
Le rugby à 7 est un sport à forte dépense énergétique, qui se développe actuellement au niveau
mondial, sous l’effet de son intégration aux jeux olympiques de Rio en 2016. Ainsi, des pays
émergents, sans culture de rugby à XV ou à XIII, se donnent les moyens de constituer une structure
professionnelle de 15 à 20 athlètes en garçons et en filles. Kenya en garçons et Pays-Bas en filles sont
des exemples significatifs.
Le contexte des tournois internationaux, qui font le show, apporte une image nouvelle au monde du
rugby. Cet aspect festif et commercial correspond bien aux valeurs du sport professionnel actuel,
c’est-à-dire proposer un produit attractif pour les spectateurs, avec des retombées commerciales
intéressantes pour les partenaires financiers.
On peut imaginer que dans un futur proche (10 à 20 ans), ce rugby va réunir toujours plus de
pratiquants et proposera des plateaux sportifs de très haut-niveau (décathlonien et décathloniennes)
avec le risque de dopages massifs, en raison des charges d’efforts demandées aux athlètes.
L’hégémonie des quelques pays en rugby à XV ou à XIII sera sans doute bien entamée, après deux ou
trois olympiades.