d`informations sur l`évaluation de conduite automobile.
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d`informations sur l`évaluation de conduite automobile.
L’évaluation de la conduite automobile en ergothérapie Dans notre société nord-américaine, la voiture est associée à l’autonomie, la liberté et l’estime de soi. Le fait de cesser de conduire est souvent interprété comme une détérioration de l’état de santé, bien que divers facteurs puissent en être la cause. Malgré une amélioration notable des signaux routiers (caractères plus larges sur les panneaux, arrêts à des intersections-clés) et des voitures (direction assistée, fonctions électriques, etc.), la sécurité durant la conduite repose sur le conducteur et ses habiletés. Exigences de la conduite Au Québec, la Société de l’Assurance Automobile du Québec (SAAQ) ou un professionnel de la santé peuvent demander à un(e) conducteur(trice) de se soumettre à une évaluation de conduite automobile par un(e) ergothérapeute membre de l’Ordre des Ergothérapeutes du Québec. La conduite automobile requiert plusieurs habiletés : de la force dans les bras et les jambes pour opérer les différentes commandes, une attention et une concentration adéquates, une bonne acuité et p erception visuelles a insi qu’un jugement pertinent; une diminution de l’une ou p lusieurs de ces aptitudes peut donc affecter notre capacité de conduire un véhicule. Par exemple, une personne qui a subi l’amputation d’une jambe a besoin d’adapter son véhicule pour pouvoir actionner les pédales. Un conducteur aux prises avec un déficit d’attention peut avoir de la difficulté à gérer différentes situations de conduite. Un autre, atteint de troubles de la mémoire, peut se perdre à l’occasion en revenant à son domicile. C’est pourquoi toutes ces aptitudes, nécessaires pour conduire un véhicule de façon sécuritaire, sont évaluées par l’ergothérapeute. les Effets de l’âge sur la conduite Les habiletés mentionnées ci-dessus se détériorent avec l’âge. Bien que, selon les statistiques, les personnes âgées causent moins d’accidents que les conducteurs plus jeunes, les personnes de 65 ans et plus détiennent le plus haut taux d’accidents si l’on tient compte des kilomètres parcourus, et le pourcentage de blessés est aussi plus élevé. Ces accidents surviennent en majorité aux intersections ou après le non-respect d’un panneau routier (« cédez le passage », arrêt, feu rouge, ou même lors d’un arrêt à un feu vert !). êtes-vous un Conducteur sécuritaire sur la route ? - - - - - - - - - - Vous perdez-vous en conduisant ? Des membres de votre famille sont-ils inquiets en ce qui concerne votre conduite ? Les autres conducteurs vous klaxonnent-ils ? Oubliez-vous d’attacher votre ceinture en voiture ? Est-ce que les intersections vous semblent difficiles à gérer ? Omettez-vous de mettre votre clignotant avant de changer de voie ? Avez-vous de la difficulté à vous intégrer dans le trafic ? Vous sentez-vous plus lent(e) dans vos réactions lors de différentes situations de conduite ? Avez-vous eu des accrochages récemment ? Avez-vous de la difficulté à tourner le volant ou à appuyer sur les pédales ? Si vous avez répondu « oui » à une ou plusieurs de ces questions, votre sécurité et celle d’autrui peuvent être compromises lorsque vous conduisez. Discutez avec v otre médecin, un ergothérapeute ou un professionnel de la santé des m oyens d’améliorer votre sécurité. Pour une conduite sécuritaire Voici quelques conseils pour conduire de façon sécuritaire le plus longtemps possible : - - - - - - Prendre soin de sa santé en ayant une bonne alimentation et en restant en forme physiquement. Suivre le calendrier des rendez-vous prescrits par le médecin pour contrôler ses problèmes de santé. Se référer au pharmacien en cas de doute ou de problème concernant les médicaments prescrits. Consulter un(e) physiothérapeute ou un(e) ergothérapeute pour améliorer ses capacités physiques et mentales (attention, concentration, etc.). Prendre rendez-vous avec un ophtalmologiste ou un optométriste pour corriger sa vue. Certaines écoles de conduite offrent également des « cours de rafraîchissement » pour préserver les capacités de conduite. Cessation de la conduite Malheureusement, il arrive un jour où il devient nécessaire de cesser de conduire, dans le cas de problèmes médicaux sévères et sans amélioration possible. À ce stade, le(la) conducteur(trice) peut avoir échoué à un test à la SAAQ, à un examen fonctionnel avec un(e) ergothérapeute, ou bien le médecin peut juger que les conditions médicales du conducteur sont incompatibles avec la conduite. Dans ces cas, la personne doit cesser de conduire et trouver d’autres moyens pour se déplacer dans la communauté.