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Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
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Ce rapport est disponible en anglais et en espagnol.
Imprimé par Van Ruys
Graphisme:
Table des matières
Introduction
Partie A - Atteindre les buts principaux de l’IE
But 1 - Education de qualité pour tous
But 2: Améliorer le bien-être et le statut
du personnel d’éducation
But 3: Lutter contre les discriminations
dans le domaine de l’éducation
But 4: Promouvoir la démocratie,
le développement durable et la solidarité
But 5: Renforcer l'IE et encourager
la participation de ses membres
Partie B - Résumé des activités de l'IE
Annexes
Rapports financiers
Liste des organisations membres
Acronymes
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Introduction
L'année dernière, l'introduction du Rapport annuel
2002 se concluait par cette phrase: “les pressions externes
exercées sur notre profession et notre mouvement ne se relâcheront pas et resteront un défi tout au long de l’année à
venir.” Ces mots ont malheureusement pris tout leur
sens en 2003.
Alors que la mondialisation se faisait de plus en plus
tangible dans la vie de chacun, le système de paix et de
sécurité internationales instauré après la seconde
guerre mondiale fut fortement ébranlé. Tout d'abord
divisées puis mises sur la touche lors de l’intervention
en Irak, les Nations Unies ont ensuite été déstabilisées
par l'attentat meurtrier contre leur mission à Bagdad.
Le processus de paix au Moyen Orient a été ébranlé
sous la pression d'extrémistes réfractaires et d'explosions de violence. L'échec d'une plate-forme internationale pour les pourparlers commerciaux à Cancun au
Mexique, a laissé place à une série d’accords bilatéraux.
L’insécurité mondiale est encore montée d'un cran.
Une nouvelle maladie, le SRAS, a entraîné de sérieuses
répercussions économiques alors que l’épidémie
mondiale du VIH/SIDA n'a cessé de se propager.
Tout au long de l’année, nous avons poursuivi notre travail afin de réaliser les principaux objectifs de l’IE. Nous
avons poursuivi la campagne pour une Education de
Qualité Pour Tous, notamment par le biais de la plus
grande leçon du monde sur le thème de l’éducation des
filles. L'IE a œuvré assidûment afin d’améliorer le bienêtre et le statut des enseignantes et enseignants et du
personnel d’éducation. A la fin de l’année, nous avons
enregistré des progrès en Ethiopie grâce à la reconnaissance juridique de notre affilié, l’ETA. Cependant, les
enseignants sont toujours la cible d’assassinats en
Colombie. Nous avons poursuivi notre travail visant à
lutter contre les discriminations dans le domaine de
l’éducation en développant davantage de programmes
nationaux et de mises en réseaux efficaces. Un nombre
record d’organisations membres, tant de pays industrialisés que de pays en développement, a collaboré à l’élaboration de programmes de solidarité. D’importants
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progrès ont été réalisés dans le domaine de l’éducation
contre le VIH/SIDA en Afrique.
Tous ces points figuraient en tête de nos objectifs
principaux. De cette manière, l’IE et ses syndicats affiliés ont contribué à renforcer leurs communautés
dans le monde entier. Cependant, le contexte politique
et économique indique clairement que l’attention des
gouvernements et des médias est orientée ailleurs. Si
les gouvernements ont approuvé nos objectifs en
matière d’Education Pour Tous, si le G8 et l’OCDE ont
adopté les objectifs de développement de l’ONU pour
le millénaire, en pratique, pas grand chose ne bouge:
les gouvernements prennent leur temps. Beaucoup de
points restent en suspens. Si nous voulons atteindre les
objectifs d'Education Pour Tous en 2015, des décisions
politiques concrètes doivent être prises en matière de
financement pour la mi- 2005. En 2004, année de
notre congrés mondial, nous devons insister sur
l’urgence si nous voulons mobiliser le soutien
politique nécessaire pour atteindre nos objectifs.
Le milieu économique clame, lui, haut et fort la
nécessité d’investir dans le domaine de l’éducation.
Mais quelles sont les véritables motivations de cet intérêt croissant des entreprises pour l’éducation? Où
nous mènera la récente implication des sociétés de
technologies de pointe?
En 2003, de nouvelles pressions se sont exercées en
faveur de la commercialisation de l’éducation. L’IE
était présente pour défendre l’éducation publique là
où cela comptait le plus, et notamment lors de
réunions de représentants gouvernementaux en faveur
de l’Accord général sur le commerce des services
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(AGCS), portant principalement sur l’enseignement
supérieur. Cette activité de représentation s'est avérée
d’une importance cruciale lors de la réunion avec la
Banque mondiale qui partage l'objectif d’Education
pour Tous, mais a une fâcheuse tendance, pour y
parvenir, à privilégier des solutions de facilité qui
sapent la qualité de l'éducation et dévalorisent le
travail de nos membres. Certaines parties du dernier
rapport de la Banque mondiale sur le développement
étaient inacceptables et nous l’avons clairement fait
savoir au président de la Banque mondiale. Nous espérons que le nouveau mécanisme de consultation mis
en place avec lui produira des résultats concrets au
niveau des pays dans l’année à venir.
2003 fut également une année axée sur le renforcement de notre organisation. Nous avons consacré
beaucoup de temps et d'efforts à développer une
nouvelle structure européenne qui s’étend de la
Méditerranée à l’Oural, au moment même où l’Union
européenne, elle même en expansion, est plus active
que jamais dans le domaine de l’éducation. A l’échelle
mondiale, nous avons faitr un pas de plus sur le chemin de l’unité des enseignants et des personnels
d’éducation afin de renforcer notre capacité de représentation. Nous avons participé activement à d’importantes discussions sur l’avenir des syndicats mondiaux
(Global Unions). Lorsque les principaux acteurs de la
scène économique mondiale se sont rencontrés à
Washington, à Paris ou à Davos, l’IE était présente et
nos propositions sur l’éducation ont été présentées.
Mais c’est précisément à ce niveau que le bât blesse.
De chaque côté de l’Atlantique, les conseillers écono-
miques des Présidents sont d’accord avec nous sur
l’importance de l’éducation. Des responsables clés de
l’industrie partagent ce même avis, à l'instar des dirigeants des principales agences internationales, y compris les financières. Cependant, toutes ces bonnes
intentions n’aboutissent à rien en raison de certains
facteurs, tels que la volatilité des taux de change, les
réductions d’impôts pour les plus riches, le chômage
persistant et le manque de confiance des consommateurs, voire des accords commerciaux qui protègent
les droits des détenteurs de brevets mais négligent les
droits des employés à revendiquer des conditions de
travail décentes.
Tel est le contexte dans lequel nous nous sommes efforcés de mettre en œuvre notre cinquième objectif: renforcer l’IE et encourager la participation de ses
membres. Nous avons progressé en 2003: la restructuration que nous avons menée au niveau européen en est
un exemple, la nouvelle stratégie d’information de l’IE
en est un autre. Mais nous avons encore du chemin à
parcourir. Nous devons davantage impliquer les jeunes.
Nous devons renforcer nos liens avec les organisations
de la société civile auxquelles beaucoup de nos
membres participent activement sur le plan local. Nous
devons nous concentrer davantage sur la recherche au
niveau mondial et sur les services qui répondent aux
besoins concrets des organisations membres de l’IE.
Nous savons tous aujourd’hui que les tendances et événements internationaux ont un impact sur les communautés locales. L’IE et ses syndicats affiliés doivent travailler assidûment afin de renforcer le lien qui existe
entre les dimensions internationale et locale de notre
travail. Tout comme nos collègues des autres secteurs,
nous devons rester vigilants face aux facteurs externes,
tels que la volatilité des taux de change, en refusant de
permettre l’affaiblissement de nos fédérations internationales, y compris l’IE, au moment même où nous en
avons le plus besoin.
Le cinquième objectif consiste à développer notre
capacité à influencer les éléments extérieurs auxquels
nous sommes confrontés. Cet objectif peut être atteint
en combinant mobilisation et représentation en s’appuyant sur des capacités de recherches et d’information renforcées. Cet objectif concerne également la
démocratie des structures et la participation des
membres. Ces points constituant bien les forces essentielles de notre organisation.
Le Congrès mondial de l’IE en juillet 2004 sera l’occasion de s’interroger sur nos réalisations et de déterminer notre action pour les trois prochaines années.
Avec nos partenaires de la société civile, nous avons
fait en sorte que la communauté internationale, les
gouvernements et le monde des affaires acceptent des
objectifs importants tels qu'une Education de Qualité
Pour Tous en 2015. En 2005, il sera essentiel de
prendre d’importantes décisions politiques. Nous
devons poursuivre les tâches que nous nous sommes
fixées avec un nouveau sens de l’urgence. Et nous
devons rester forts.
Fred van Leeuwen
Secrétaire général
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Partie A
Atteindre les buts principaux de l’IE
But 1 - Education de qualité pour tous
RÉALISER
LE DROIT FONDAMENTAL À UNE ÉDUCATION DE QUALITÉ POUR
TOUTES LES PERSONNES, SANS DISCRIMINATION, PAR LE BIAIS DE LA MISE
EN PLACE, DE LA PROTECTION ET DE LA PROMOTION DE SYSTÈMES
D'ÉDUCATION SUBVENTIONNÉS ET RÉGLEMENTÉS PAR DES AUTORITÉS
PUBLIQUES, SYSTÈMES QUI ASSURERAIENT L'ÉGALITÉ DES CHANCES DANS
LE DOMAINE ÉDUCATIF.
Objectifs stratégiques:
a. Contribuer à la réalisation d'une éducation de base pour tous
d'ici 2015, comme spécifié dans le cadre d’action du Forum
mondial sur l'Education qui s'est tenu à Dakar en avril 2000, et
1.1 ➜
Jouer un rôle actif et majeur dans la Campagne mondiale pour
l'éducation en réalisant la mise en œuvre du cadre d’action du
Forum mondial sur l'éducation de Dakar et dans la Campagne
internationale contre le travail des enfants à travers la Task
Force de la CISL et la Marche mondiale contre le travail des
enfants.
à la mobilisation de ressources nécessaires, revues à la hausse,
pour l'éducation, en allouant au moins 6% du Produit National
Brut aux budgets de l'éducation nationale, en annulant la dette
des pays à faibles revenus, en intensifiant les efforts nationaux
et l'aide publique au développement des pays de l'OCDE en
faveur d’une éducation de base et en allouant des crédits par le
biais de banques de développement régionales et mondiales.
b. Œuvrer en vue de l'élimination du travail des enfants en appliquant pleinement les Conventions de l'OIT n°138 et 182, et en
intégrant des questions liées au travail des enfants dans les politiques éducatives.
L'IE est l'une des organisations qui participent à la Campagne
mondiale pour l'éducation (CME) lancée en octobre 1999, soit
quelques mois avant le Forum mondial sur l'éducation qui s'est
tenu à Dakar en avril 2000, et l'IE est représentée au sein de son
Comité directeur. Le siège du secrétariat de la CME est provisoirement établi au siège de l'IE à Bruxelles, dans l'attente de
son transfert vers un pays en développement probablement
africain.
La CME représente une synergie unique entre les organisations
d'enseignants et les ONG qui œuvrent dans le domaine de
l'éducation. La légitimité et la crédibilité de ce groupement
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Internationale de l’Education
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sont unanimement reconnues par les agences intergouvernementales telles que l'UNESCO, la Banque mondiale et
l'UNICEF.
En dépit des difficultés qu'elles rencontrent dans leur travail
avec les ONG aux échelons national et communautaire, les
organisations affiliées de l'IE ont identifié des domaines
spécifiques de partenariat avec les ONG. Néanmoins, bien que
tout le monde s'entende sur les objectifs de l’Education Pour
Tous (EPT), les avis divergent quant à la manière de les réaliser,
ce qui entraîne des difficultés lors du travail effectué en collaboration avec certaines ONG. Les syndicats souhaitent l’amélioration des salaires et des conditions de travail des enseignants, le droit à la négociation collective et le droit d’organisation des enseignants. Par conséquent, ils ne peuvent considérer que l’embauche d’enseignants non qualifiés, volontaires ou
contractuels, soit une stratégie acceptable de réduction du coût
de l’éducation.
Les ONG ne sont pas toujours conscientes de l'importance de
ces questions. Des désaccords sont apparus au sujet de la procédure de financement accélérée de la Banque mondiale (Fast
Track Initiative - FTI) visant à financer l'EPT. Certains aspects
de ce plan sont contraires à l'amélioration du statut des enseignants et comportent des critères tels que la réduction des
rémunérations des enseignants (limitées à maximum 3,5 fois le
PNB par habitant), l'augmentation du nombre d'élèves par classe et l'attribution de 50% des financements à l'éducation fondamentale. Pour ce qui concerne la fixation des salaires des
enseignants, l'IE estime que cette décision doit être prise par le
biais de négociations collectives entre partenaires sociaux à
l'échelon national. Pour ce qui concerne l'attribution de 50%
des financements à l'éducation fondamentale, l'IE est favorable
à l'augmentation du budget en faveur de l'éducation fondamentale, mais attire l'attention sur le fait que, faute de nouvelles ressources, cette augmentation provoquera immanquablement une réduction du financement actuel des autres sec-
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teurs que sont l'enseignement secondaire et supérieur.
Des réunions ont été demandées avec la Banque mondiale
(voir ci-dessous), ainsi qu'avec d'autres partenaires de la CME
pour résoudre les désaccords émergents. Des réunions ont été
organisées avec Oxfam International et ActionAid.
L'IE et la CME étaient représentées lors d'une réunion organisée par Volunteer Services Overseas (VSO) (17 février, Londres,
Grande-Bretagne). VSO a présenté un rapport de recherche
sur la motivation des enseignants dans les pays en développement intitulé “What Makes Teachers Tick?” (Comment les
enseignants fonctionnent-ils ?), recherche réalisée dans le
cadre de leur projet en cours “Valuing Teachers”.
IE/AOB/FNV PROJET EDUCATION POUR TOUS
L'EPT se fait peu à peu prioritaire dans les programmes de
coopération au développement mis en œuvre par les organismes donateurs de l'IE. L'EPT est soit intégrée à des activités
existantes soit lancée comme un projet distinct. Des contacts
ont été établis avec des organismes donateurs tels que l'AEU
(Australie), la FCE (Canada), l'Utdanningsforbundet
(Norvège) et le Lararforbundet (Suède) afin d'obtenir leur
participation. Le programme organisé depuis novembre 2002,
conjointement par l'IE, le FNV (la centrale syndicale nationale
néerlandaise) et l'AOb (syndicat d'enseignants néerlandais),
constitue également une activité importante. Des syndicats
d'enseignants kenyans, tanzaniens, ougandais, éthiopiens,
maliens, burkinabés, nigériens, indiens, péruviens, équatoriens
et boliviens ont participé à ce programme qui se prolongera
jusqu'en novembre 2005. Essentiellement axé sur le renforcement des capacités des syndicats dans le domaine de l'EPT, ce
programme comporte quatre aspects: recherche, formation des
membres, développement de politiques et communication.
Chaque syndicat a ensuite développé son propre plan d’action
sur la base de ces quatre éléments, et en fonction de leurs
besoins spécifiques et de leurs capacités. Ceci montre que les
conditions spécifiques de chaque pays doivent être prises en
considération lors de la réalisation des objectifs de l’EPT. En
Inde, les syndicats d'enseignants se sont concentrés sur le taux
élevé d’abandons scolaires. En Afrique francophone, trois syndicats d’enseignants se sont intéressés à la qualité de la formation des enseignants. En Afrique de l’Est, les syndicats se sont
consacrés au développement d’une politique plus complète.
L'enquête de l'IE a révélé que la participation des syndicats
d'enseignants au processus de l'EPT était insuffisante. Tout
d'abord, les syndicats d'enseignants ne sont généralement pas
consultés par le gouvernement de leur pays sur les politiques de
l'EPT malgré que ceux-ci s'y soient engagés lors du Forum
mondial sur l'éducation tenu à Dakar. Ensuite, aucun syndicat
participant ne possède une vision claire des défis posés par
l'EPT dans le secteur de l'éducation.
Pour surmonter ces difficultés, l'IE s'est engagée à renforcer ses
programmes d'EPT en coopérant étroitement avec ses bureaux
régionaux et ses affiliés. Des séminaires ont été organisés sur
l’EPT pour sensibiliser l’opinion à l’importance de la participation de l’IE dans le domaine de l’EPT, notamment en Inde
(décembre 2002 et suivi en juin 2003, Hyderabad), en Ethiopie
(février), au Burkina Faso (mars), en Equateur (13-17 août), en
Bolivie (18-20 août) et au Guatemala (2-3 septembre). Lors
d'une conférence internationale sur l'EPT tenue en Ethiopie les
29 et 30 juillet, la présidente de l’IE a rencontré la vice-ministre
éthiopienne de l'Education et les ambassadeurs du RoyaumeUni et des Pays-Bas. Le Bureau régional de l'IE en Afrique a également entrepris une visite d'évaluation intermédiaire au Kenya,
en Ouganda et en Tanzanie. (Voir programmes régionaux 1.7).
La ministre néerlandaise de la Coopération au développement,
qui finance le programme via la FNV, s'est dite vivement intéressée par des informations sur le projet. En mai, l'IE a été invitée à s'exprimer devant les membres du personnel de l'ambassade néerlandaise en charge des politiques et des programmes
en matière d'éducation dans 18 pays.
1.2 ➜ Organiser une Semaine mondiale d'action pour l'éducation,
impliquant toutes les organisations membres de l'IE, avec
l'intention de faire pression sur les gouvernements nationaux
et les agences internationales afin de garantir une éducation
publique de qualité pour tous ainsi que l'élimination du travail des enfants.
Le moment fort de l'édition 2003 de la Semaine mondiale d'action
pour l'éducation (6-13 avril) a été le record mondial du plus
grand cours jamais donné ! Plus de 1.500.000 élèves, enseignants
et fonctionnaires provenant de plus de 150 pays ont participé à la
Grande leçon sur l'éducation des filles. La Grande leçon concernait les promesses en faveur de l'égalité des sexes dans l’éducation,
formulées par les gouvernements du monde entier dans le cadre
d’accords internationaux. Cette tentative (réussie !) de battre le
record mondial Guinness, lancée par l’IE et la Campagne mondiale pour l’éducation, avait pour objectif de sensibiliser les
citoyens et les dirigeants internationaux à la nécessité de concrétiser ces promesses. Le soutien apporté par les affiliés a été considérable: deux tiers des organisations participantes étaient des
membres de l'IE! Le Bangladesh, l’Inde et le Brésil ont enregistré
le plus grand nombre de participant-e-s pour cet événement.
L'IE a participé à la réalisation du matériel visuel et des publications officielles destinés aux donateurs internationaux, à la
presse et à nos affiliés. L'IE a également coordonné l'organisation d'un événement visant à sensibiliser les institutions européennes en leur envoyant cette documentation. La Semaine
mondiale d'action de cette année est de loin celle qui a remporté le plus vif succès en termes de nombre de participants.
Les certificats de participation à la plus Grande leçon jamais
donnée ont été envoyés à toutes les écoles participantes. Une
vidéo et une brochure de documentation sur les événements de
la SMA 2003 sont également disponibles.
Pour ce qui concerne le travail de promotion de l'éducation des
jeunes filles, l'IE a participé à plusieurs réunions avec les partenaires de la CME pour défendre un accès accru à l'instruction
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pour les jeunes filles dans le cadre de la procédure de financement accélérée de la Banque mondiale. L'IE a également rencontré les autorités du G8 en charge des matières éducatives
lors du sommet du G8 de juin 2003 à Evian (France) (Voir 1.3).
La Grande leçon sur l'égalité des sexes dans l’éducation.
En Afrique du Sud, le syndicat SADTU a convaincu le Prix Nobel
de littérature, Nadine Gordimer, de dispenser la Grande leçon à
plus de 300 écoles et institutions. 160 condisciples hollandais ont
également suivi la leçon par vidéoconférence. La Campagne
mondiale pour l’éducation - Afrique du Sud (GCE-SA) a également organisé une conférence au cours de laquelle des filles ont
eu la possibilité de s’exprimer sur les défis auxquels elles ont dû
faire face. La Semaine d’action a également attiré l’attention sur
l'impact des frais de scolarité.
En Allemagne, on a dénombré pas moins de 28.000 enfants participant à la Grande leçon. Cet événement a bénéficié d’une couverture médiatique en direct sur les ondes radio allemandes.
Le syndicat argentin des enseignants CTERA a mobilisé plus de
20.000 étudiants et 5.000 enseignants à l’occasion de la Grande
leçon et des milliers de pétitions ont été présentées à l’Assemblée
nationale. Des programmes télé et radio ainsi que des événements
publics ont été organisés pour sensibiliser la population au sujet
de l’accès limité des filles à l'école ainsi qu’aux liens existants entre
la pauvreté, les barrières à l’éducation et le travail des enfants. Des
séances de suivi ont été prévues avec les enseignants afin de développer les questions traitées durant la semaine.
Statistiquement, c’est au Bangladesh que l’on comptait le plus
grand nombre de participant(e)s avec au moins 450.000 enfants
et adultes présents. Le secrétaire d’Etat à l’éducation avait écrit à
85.000 écoles du pays pour leur demander de se joindre à cette
tentative de record du monde. Les vice-présidents de toutes les
universités ont apposé leur signature au formulaire de la Semaine
mondiale d’action. 500 volontaires ont distribué des autocollants
(en bengali) dans les bus, les gares et autres endroits publics. Des
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Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
rassemblements, discussions et spectacles ont également été organisés dans les régions les plus isolées du pays.
Au Brésil, les événements les plus marquants de la Semana de
Ação Global se sont déroulés à São Paulo, où la Grande leçon s’est
tenue en plein air pour les jeunes de la communauté hip hop locale. A Brasilia, une célébration a eu lieu à la Câmara Federal
(Chambre fédérale des représentants) alors qu’à Pernambuco, la
communauté des Indiens Xukuru se mobilisait pour battre le
record mondial. A São Paolo, la leçon s’est conclue par un superbe spectacle de l’auteur-compositeur et chanteuse de rap,
Sharylane, une militante engagée en faveur des droits de la
femme. La Campanha Nacional pelo Direito à Educação
(Campagne nationale pour les droits à l’éducation) a permis de
rappeler aux Brésiliens que 15 millions de personnes dans leur
pays, enfants et adultes, sont analphabètes et que 33 millions
d'autres ont été à l'école pendant moins de quatre ans.
Au Canada et aux Etats Unis, des milliers d’élèves ont participé à
la Grande leçon sur l'égalité des sexes. Le 17 avril, l’AFT révélait
qu’environ 3.623 élèves de la Floride au Maine avaient pris part à
la Grande leçon. Dans le district de Washington, la joueuse de
football internationale Mia Hamm a donné, avec ses coéquipières,
le coup d’envoi de la plus Grande leçon dans l’école élémentaire
Benjamin Murch. Mia Hamm et son équipe avaient remporté la
Women's World Cup en 1999.
Au Danemark, la Grande leçon a bénéficié d’une couverture
médiatique télévisée dans les programmes pour enfants et plus de
27.000 élèves, provenant notamment de deux écoles du
Groenland, se sont joints à cette tentative de record mondial.
En Gambie, le réseau en faveur de la Campagne pour l’EPT, a
organisé la Grande leçon à Banjul et dans deux régions rurales. La
FAWE, partenaire de la CME, a également participé à l’organisation de la Grande leçon au sein de nombreuses classes à travers
tout le pays. Dans la région de Banjul, la Grande leçon a été dispensée par une fillette de 11 ans, qui a ému parlementaires, politiques, parents et donateurs, en évoquant les raisons pour les-
quelles il est important que les filles aient accès à l’éducation. La
fillette, issue d’un milieu défavorisé, a expliqué qu’elle vendait des
cacahuètes après l’école pour compléter les revenus de sa famille.
L’événement a été retransmis dans tout le pays.
Au Ghana, la Grande leçon a débuté par des témoignages de plusieurs jeunes femmes d'âges et de milieux similaires, la seule différence étant que certaines d’entre elles avaient eu la chance de
terminer leurs études alors que d’autres avaient été contraintes de
les arrêter. Leurs histoires très touchantes illustraient parfaitement la phrase de Nelson Mandela: “L’éducation est l’arme la plus
puissante pour changer le monde.”
En Hongrie, les enseignants ont été mobilisés par leurs syndicats
pour adresser des lettres au Premier ministre concernant la situation précaire de l’éducation publique dans le pays.
En Inde, la Grande leçon s'insérait dans un programme de conférences, débats, animations théâtrales et musicales organisés par les
membres de l'IE AIACHE, AIFTO et AIPTF dans de nombreux
villes et villages du pays pour réunir plus de 100.000 enfants. Dans
un petit village d’Andhra Pradesh, après la Grande leçon, des
enfants de l’école publique ont rendu visite à des camarades
contraints d’interrompre leur scolarité. Ils ont discuté avec les
parents de ce qu’ils venaient d’apprendre sur l’importance de
l’éducation. Des jeunes filles et femmes ont également organisé
des marches vers les parlements ou les autorités gouvernementales locales. Elles y ont présenté des pétitions ainsi que des déclarations adressées aux représentants de l’Etat et aux dirigeants
nationaux leur demandant la mise en place d’actions spécifiques
visant à atteindre l’objectif de 2005 sur l'égalité des sexes dans le
domaine de l’éducation. Des groupes de femmes et d’étudiantes
ont été mobilisées pour réaliser un audit sur l’éducation des
jeunes filles et l'alphabétisation des femmes en Inde.
des manifestations, des journées “portes ouvertes” dans les écoles
pour enfants des rues, des activités de dessin, de conte et des
concours oratoires. Sur la seule île de Lombok, près de 45.000 personnes ont participé à la Grande leçon. Les ONG actives dans le
domaine de l'éducation ont également pu instaurer leur premier
dialogue avec le comité national pour l’EPT.
Au Kenya, l’accent a été mis sur la mobilisation à l’échelle locale.
La Grande leçon, des forums publics et des processions ont eu lieu
à travers le pays, tandis que se formaient des rassemblements spontanés à Nairobi. Des articles de presse et des dossiers spéciaux
parus dans les principaux journaux du pays ont contribué à donner un impact national à cet événement.
Au Liberia, des affiches ont été distribuées dans les écoles, les
hôpitaux, etc. La semaine s’est conclue par un atelier auquel ont
participé des représentants officiels du gouvernement et par un
forum national dont les débats étaient présidés par des jeunes
filles et femmes.
Au Malawi, à l’occasion de la Grande leçon, la FAWE avait organisé des cours d’alphabétisation pour les femmes et les adolescentes
où des jeunes filles tenaient le rôle d’enseignantes. Des débats sur
l’éducation des filles ont eu lieu sur toutes les stations radio et en
direct dans de nombreux villages ruraux. Les Ministres des questions féminines (à Lilongwe) et de l’éducation (dans l’un des districts ruraux) ont dispensé la Grande leçon. La Semaine d’action
a été lancée sur la chaîne de télévision nationale par une conférence de presse en direct en présence du Ministre de l’éducation
et par une conférence de presse pour les enfants.
En Irlande, des dizaines d’écoles des quatre coins du pays ont participé à la Grande leçon.
Au Nicaragua, des militants contre le travail des enfants, des
enfants et des membres de la communauté ont présenté des
plaintes officielles émanant d’enfants n’ayant pas reçu d'instruction aux conseils municipaux locaux. Ils ont également distribué
du matériel demandant la gratuité de l’éducation et ont organisé
des rassemblements de masse avec des parents.
A Djakarta et dans d’autres villes d’Indonésie, les activités organisées pour l’occasion comprenaient des discours par des fillettes,
Au Niger, la Grande leçon a débuté au stade Seyni Kountché à
Niamey par une chanson du groupe de rap nigérien Kay dan
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Internationale de l’Education
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Gaskiya spécialement composée pour l'occasion. “Depuis 8h du
matin, plus de 20 autocars ont amené des jeunes au stade. A neuf
heures, la présidente du parlement des jeunes, Halima Hima
Moussa, a entamé, devant 2500 personnes, la Grande leçon qui s’est
conclue par un tonnerre d'applaudissements”, a rapporté le SNEN.
Dans l’Etat d’Enugu au Nigeria, les enfants n’ont pas uniquement
débattu des raisons de l’exclusion des filles de l’éducation, ils ont
convenu des actions à entreprendre pour permettre à plus de
filles d’aller à l’école. Les diverses présentations, les représentations théâtrales, chants, poèmes, débats, manifestations et discussions ont démontré un grand soutien en faveur de l’éducation des
filles. Parmi les motifs que les enfants ont identifiés comme freinant l’éducation des filles, l’on compte les tâches ménagères, les
mariages et grossesses précoces, la préférence pour les garçons, la
taille des familles et le trafic des enfants.
Aux Pays-Bas, un millier environ d’écoles et 30.000 enfants ont
participé à l’événement. Grâce à la collaboration de l'AOb et du
SADTU (Afrique du Sud) des élèves de La Haye et de
Johannesbourg ont pu dialoguer par vidéoconférence.
En Roumanie, près de 10.000 enfants ont participé à la Grande
leçon. Des réunions rassemblant enseignants et responsables locaux
ont été organisées pour attirer l’attention sur l’importance de l’éducation primaire pour le développement de l’enfant ainsi que sur la
nécessité pour tout responsable politique de s'impliquer dans la prévention du travail des enfants et leur exploitation sexuelle.
Plus de 60.000 enfants du Royaume-Uni se sont inscrits à la
Grande leçon. Au Wembley Hall, plus de 2500 enfants se sont
réunis pour suivre la leçon et assister à des concerts “Girl Power”.
Le rapport sur l’éducation des filles publié par la CME, “A Fair
Chance” à l’occasion de la semaine d'action fut présenté au
Parlement (House of Commons).
Au Salvador, 20.000 étudiants de trois académies et deux universités ainsi que des élèves de nombreuses écoles ont participé à la
Grande leçon. Le vice-ministre de l’Education a participé à une
leçon dispensée à 28 élèves de San Salvador.
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Au Sénégal, la Grande leçon a été dispensée à tous les enfants des
classes supérieures du primaire. Un événement spécial s’est tenu
en présence du Premier ministre, du Ministre de l’éducation et de
plusieurs personnalités féminines sénégalaises. De plus, 250
enfants travailleurs de 30 pays africains -cireurs de chaussures,
domestiques, apprentis et autres- qui participaient à un rassemblement des jeunes indépendants à Dakar, ont interrompu leur
conférence pour se joindre à la Grande leçon.
En Sierra Leone, la Grande leçon a été dispensée au National
Stadium par le Président Kabbah. “Les participants ont ensuite
entrepris une marche dans les rues de Freetown”, a déclaré le coordinateur de la CME Emanuel Fatoma. 124 parlementaires ont été
informés des objectifs de la Campagne mondiale pour l’éducation
et de l’Education Pour Tous. La Semaine d’action a bénéficié d’une
couverture médiatique quotidienne à la radio et à la télévision.
Deux services religieux nationaux (l’un musulman, l’autre chrétien) ont été organisés sur la thématique de l'éducation des filles.
Au Timor oriental, une conférence nationale sur l’éducation a été
organisée à l'occasion de la Semaine mondiale d’action. Enseignants, élèves, activistes, organismes d'aide, et institutions gouvernementales, religieuses et culturelles ont entamé un dialogue sur
la politique à mener et des ébauches de programmes en matière de
système éducatif, de formation des enseignants, d’alphabétisation
des adultes, d’éducation populaire et d’éducation formelle de base
dans leur pays. Les questions évoquées concernaient le financement de l’éducation, l’éducation des jeunes filles, la réforme politique, les groupes marginalisés, l’accès et la qualité de l’éducation.
Au Vietnam, 45.000 élèves ont participé à la Grande leçon. Un groupe composé d’enfants travailleurs et d'enfants des rues, tous suivant
des programmes d’éducation informelle, a préparé des activités
pour la Semaine d’action: ateliers organisés pour d’autres enfants
travailleurs et enfants des rues, tee-shirts imaginés par les enfants. Les
enfants des centres d’éducation informelle de Hanoï ont été invités
à préparer des dessins et des écrits sur l’éducation des filles. Toutes
les contributions ont été présentées lors d'un forum public le 9 avril.
Le planning de la Semaine mondiale d’action 2004 (19-25 avril
2004) a commencé en septembre. Des circulaires d’explications et
des formulaires d’inscription ont été envoyés à tous les affiliés et
bureaux de l’IE. Le thème de la SMA 2004 est le suivant : « Les
enfants oubliés » et la principale activité organisée sera un grand
lobby en faveur des enfants privés d’éducation. Des activités de
classes ont été préparées et transmises à tous les affiliés de l’IE.
EFA EUROPE
Cette campagne éclair s'est déroulée en collaboration avec la
Commission “Développement” du Parlement européen pour
insister sur l'adoption d'une résolution, initiée par le parlementaire européen, Max van den Berg. Cette résolution préconise le
doublement des budgets de la coopération au développement
en matière d'éducation accordés par l'Union européenne et les
Etats membres. Une audience publique a été organisée au
Parlement européen (18 mars, Bruxelles). Au cours de cette
audience le président de la CME, Kailash Satyarthi, ainsi que le
coordinateur de la CME, Emanuel Fatoma ont souligné la nécessité d'accroître l'appui financier en faveur de l'Education Pour
Tous. Un rassemblement auquel ont participé plus de 100
élèves, l'ambassadrice de l'UNICEF Khadja Nin, les représentants de l'IE et le président du Parlement européen a été organisé le 16 mai. La résolution a été adoptée à une très nette majorité; sa mise en œuvre est en cours car les fonds nécessaires ont
été attribués par la Commission européenne. Des activités de
suivi ont été planifiées pour cette campagne afin de contrôler la
mise en oeuvre de la Résolution visant à doubler le soutien
accordé par l’UE à l’éducation.
En novembre, la CME a publié un rapport de classement
des pays donateurs en fonction de leur coopération aux
dépenses de l’éducation. Avant la publication de ce rapport,
les informations rassemblées ont été utilisées pour soutenir
les pressions exercées par l’Europe au niveau de l’EPT.
1.3 ➜ Organiser à l'occasion des Sommets du G8 et des réunions
biennales Banque mondiale/FMI des événements publics
impliquant les organisations membres et les ONG afin de
garantir une réduction de la dette.
Pour préparer le travail de représentation en prévision du
sommet du G8 (juin, Evian, France) et exercer une pression
sur le G8 en faveur de l'augmentation de l'aide consacrée à
la procédure de financement accélérée en matière
d'Education Pour Tous, l'IE a rencontré le 23 avril, le
conseiller de l'Education du président de la Banque mondiale, Jean-Pierre Patat. Il a expliqué que la France augmenterait l'aide à l'éducation fondamentale via des mécanismes d'allégement de la dette et de bourses d'études pour
l'éducation des femmes et la formation des enseignants et
qu'elle fournirait une aide supplémentaire aux pays francophones éligibles à la procédure de financement accéléré
(Fast Track) (Guinée, Burkina Faso, Niger, et Mauritanie)
(voir également 4.3).
1.4 ➜ Plaider auprès de l'UNESCO, la Banque mondiale, l'UNICEF et le
PNUD en faveur de plans d'action nationaux et des donateurs,
à développer d'ici 2002, comme stipulé dans la Déclaration du
Forum mondial sur l'éducation de Dakar, (a) à développer et
mettre en œuvre en consultation avec les organisations
membres et les ONG, (b) à assurer un minimum de critères pour
une éducation de qualité ainsi que pour la formation et le recrutement d'enseignants qualifiés.
Les activités de lobbying de l'IE en 2003 ont visé, en partie,
à obtenir un soutien des partenaires de la CME pour la
défense des enseignants. Les discussions qui ont porté sur les
pratiques éducatives et leur importance dans le domaine de
l'éducation de qualité ont montré que certaines ONG ne
partagent pas les vues de l'IE.
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
15
Trop d'enseignants et de membres du personnel de l'éducation ne disposent pas d'informations suffisantes sur les objectifs de l'Education Pour Tous et sur leurs implications pour
l'éducation et la profession enseignante. L'absence de participation des enseignants et des syndicats d'enseignants dans
la préparation et la mise en œuvre des plans nationaux en
matière d'EPT est une source de préoccupations constantes.
Dans le cadre de la campagne intensive de l'IE en faveur de
l'EPT, des séminaires et des ateliers ont été organisés dans
plusieurs pays (voir régions).
L'IE déplore également que de nombreux pays ne tiennent
aucun compte de la recommandation de l'OIT/UNESCO sur le statut des enseignants. Une des principales préoccupations, qui
sont au nombre de quatre, concerne l'augmentation du
retard dans le paiement des salaires des enseignants et le refus
de certaines autorités de l'éducation de mettre en œuvre les
conditions de service qui ont été négociées. Les enseignants
d’Indonésie, du Cambodge, de la République centrafricaine,
du Liberia, du Togo et de Guinée-Bissau n'ont pas été payés
depuis plusieurs mois. Un autre problème important qui préoccupe l'IE concerne le recrutement d'enseignants contractuels et temporaires dans de nombreux pays, en particulier les
pays éligibles à la procédure de financement accéléré de la
Banque mondiale. Ce problème entraîne une diminution des
barèmes salariaux. L’IE a également exprimé ses préoccupations face à la brusque diminution de la durée de la formation
des enseignants dans bon nombre de pays. Cette formation
est parfois réduite de moitié. En principe, les gouvernements
soulignent qu’il s’agit de mesures provisoires, mais ils ne donnent aucune indication sur la durée de ces mesures.
CONSULTATION COLLECTIVE DES ONG SUR L'EDUCATION
POUR TOUS (CCNGO)
La consultation collective des ONG sur l'Education Pour
Tous (CCNGO/EPT) est un mécanisme de partenariat thé-
16
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
matique créé par l'UNESCO pour faciliter les consultations
entre l'UNESCO et les ONG et qui implique plus de 500
organisations dans le monde, dont l'IE. L'IE a participé à
l'assemblée de CCNGO/EPT (19-23 janvier 2003, Porto
Alegre, Brésil). Ont participé au panel de cette réunion: la
présidente de l'IE, Mary Futrell, des coordinateurs de l'IE et
des représentants des comité de coordination et de liaison
avec les ONG de l'UNESCO. Les représentant-e-s des organisations membres de l'IE du Brésil, de la France, de la
Guinée et du Niger ont également participé à titre de délégués. Quelque 150 participant-e-s issus de différentes ONG
(régionales, nationales et internationales) ont pris part à
cette assemblée qui a exposé quatre thèmes majeurs: la participation de la société civile à l'EPT; Qualité et discours
alternatif dans le domaine de l'éducation; Information,
consultation et discussion sur des activités récentes et planifiées en matière d'EPT; Partenariat en matière d'EPT entre
l'UNESCO et la société civile.
Les discussions portant sur la participation à l'EPT de la
société civile ont montré que de nombreux problèmes subsistent au niveau des consultations et de la participation à
l'échelon national. Cette situation peut être améliorée par
des programmes de renforcement des capacités. L'IE estime
qu'il faut impliquer les syndicats d'enseignants dans toutes
les consultations sur l'EPT.
UNESCO
L’IE a participé à la réunion du groupe de haut niveau sur
l’EPT qui sert de levier à l’engagement politique. La présidente de l’IE, Mary Hatwood Futrell, a représenté l’IE lors
de la réunion de 2003 (10-11 novembre, New Delhi, Inde).
Très peu d’organisations de la société civile peuvent faire
partie de ce groupe et la représentation de l’IE est une
reconnaissance de l’implication des mouvements syndicaux
d’enseignants dans le processus de l’EPT.
L'IE a également participé au Groupe de travail EPT de
l'UNESCO (22-23 juillet, UNESCO Paris) qui étudie chaque
année les initiatives internationales dans le domaine de
l'EPT sur base d’études de cas. Les débats ont essentiellement porté sur quatre initiatives et notamment la procédure
de financement accélérée pour laquelle la Banque mondiale est chef de file. La CME a réalisé une présentation sur le
thème “Tracking progress of the Fast Track Initiative: a review
of the FTI and indicative framework for education reform”
(Suivi des avancées accomplies dans le cadre de la procédure accélérée).
secrétaire général de l’IE a revendiqué le respect des lois
internationales du travail - auxquelles l’UNESCO s’est engagé lors de la Recommandation de l’UNESCO-OIT de 1966
relative à la condition du personnel enseignant - lors du
recrutement de plusieurs millions d’enseignants nécessaires
pour atteindre les objectifs de l’EPT. En ce qui concerne les
enjeux et les défis de la mondialisation sur l’éducation, il a
rappelé aux participants que l’IE «insiste sur le fait que l’éducation, ainsi que d’autres services publics essentiels dans nos sociétés, tels que les soins de santé, doit être exclue de tout accord AGCS.»
L’IE était également représentée au comité éditorial du
Rapport de suivi 2003-2004 de l’UNESCO sur l’Education Pour
Tous. Le rapport de l’UNESCO évalue les progrès réalisés
chaque année au niveau des programmes internationaux et
des stratégies nationales afin d’atteindre les objectifs de
l’EPT. En 2003, le principal objectif du rapport était la parité des sexes dans le domaine de l’éducation, en vue du délai
d’achèvement de l’EPT en 2005. Le rapport de suivi indique
clairement que l’objectif de la parité ne sera pas atteint dans
plus de 70 pays. La représentante de l’IE au comité a contribué à l’amélioration du rapport, tant en ce qui concerne son
contenu qu’en ce qui concerne sa présentation. L’IE a également proposé de s’intéresser ultérieurement aux enseignants, idéalement à partir de 2006, afin de célébrer l’adoption en 1966 de la recommandation relative à la condition
du personnel enseignant.
BANQUE MONDIALE
L'IE a rencontré à plusieurs reprises des représentants de la
Banque mondiale pour exprimer les craintes des organisations affiliées à l'IE au sujet de la procédure de financement
accélérée. Le Bureau exécutif de l’IE a mandaté le secrétariat d’organiser ces réunions en raison de l’écart croissant
qui se créait entre les déclarations de la direction de la
Banque et la réalité mise en oeuvre sur le terrain par le personnel opérationnel de la Banque. En effet, la politique de
la Banque vise à encourager le recrutement d’enseignants
volontaires non qualifiés et la réduction du salaire des enseignants à un plafond de 3,5 fois le PNB par habitant. Pour la
plupart des affiliés, la Banque favorise les contributions privées grâce au prélèvement des droits d’inscription, la redistribution des ressources de l’enseignement supérieur à l’enseignement primaire et les écoles primaires soutenues par
les ONG. Le personnel de la Banque est souvent considéré
comme étant hostile aux syndicats. Des consultations sur les
politiques et programmes éducatifs ont eu lieu à huit clos
entre la Banque et les gouvernements sans consulter les syndicats d’enseignants.
L’IE a participé à la 32e Session de la Conférence générale de
l’UNESCO (29 septembre – 17 octobre, Paris, France), qui a
marqué le retour des Etats-Unis en tant que membre. La
Conférence a permis l’adoption de cinq déclarations, dont la
Déclaration internationale sur les données génétiques
humaines, ainsi que l’organisation de deux tables rondes
ministérielles – la première sur « La Qualité de l’Education » et
la suivante sur « La Société du Savoir ». Lors de son discours, le
Le 17 février, l'IE a rencontré le coordinateur pour l'EPT de
la Banque mondiale, Bob Prouty qui a tenu un discours proenseignants et a répété que l'EPT ne réussira pas sans eux.
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
17
Néanmoins, il a décrit l'initiative de financement accéléré
comme une solution au ratio maître/élève pour expliquer le
préjudice que représente le niveau de salaire des enseignants.
Le 18 mars, l'IE a rencontré la directrice de la Banque mondiale pour l'éducation, Ruth Kagia qui a admis que les enseignants sont un des acteurs clés de la réalisation des objectifs
de l'EPT et que tout désaccord devrait être résolu. La
Banque mondiale a également pris bonne note des préoccupations exprimées par les syndicats d'enseignants et a promis
d'y répondre rapidement.
Le 26 mars, l'IE a pris part à la session de débriefing concernant la procédure de financement accélérée accueillie par le
ministère des Affaires étrangères à Paris. L'intervention de la
responsable du secrétariat de l'initiative Fast Track, Barbara
Bruns a provoqué un vif intérêt. Elle a indiqué que les donateurs de l'initiative Fast Track réinventent la roue à mesure
qu'ils progressent mais a promis aux organisations de la
société civile davantage de transparence et d'informations
régulières sur les avancées de la Fast Track.
En septembre, l'IE a publié avec l'ISP et le Conseil international des infirmières une déclaration conjointe critiquant la
teneur du rapport 2004 sur le développement mondial de la
Banque mondiale “Making Services Work for the Poor” (Rendre
les services accessibles aux pauvres). L'IE regrette que l'accent ait été placé sur les aspects négatifs plutôt que sur la
manière d'impliquer les travailleurs dans cette tâche essentielle et sur la manière dont on pourrait tirer profit de la
motivation des personnes à exercer un emploi souvent mal
rémunéré et assorti de conditions de travail déplorables.
L'IE constate que le rapport de la Banque mondiale nuit aux
campagnes actuelles visant à réaliser l'Education Pour Tous
et à défendre des services publics de qualité pour tous.
Le 14 octobre, une équipe composée de vice-présidents et de
membres de l’équipe dirigeante de l’IE a rencontré le vice-
18
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
président des ressources humaines de la Banque mondiale
afin de résoudre un certain nombre de malentendus qui
étaient apparus suite à certaines politiques appliquées par la
Banque. Les syndicats membres des pays à faibles revenus
étaient particulièrement préoccupés par les visions de la
Banque concernant l’éducation, le corps professoral et les
syndicats d’enseignants. Ces préoccupations émanaient du
Rapport de la Banque mondiale sur le Développement pour
2004, qui est très critique à l’égard des organisations représentatrices du corps enseignant.
Une réunion a ensuite été organisée en date du 16
décembre entre les responsables de l’IE et le président de la
Banque, James Wolfensohn. La réunion s’est avérée très
constructive. L’IE et la Banque mondiale ont décidé d’établir un mécanisme de consultation visant à faciliter la communication entre les deux organisations sur les questions
liées à la politique éducative et les programmes éducatifs
financés par la Banque. M. Wolfensohn a déclaré que la
Banque défendait le principe d’une éducation publique de
qualité fournie par des enseignants qualifiés. Selon M.
Wolfensohn, la Banque ne souhaite pas être considérée
comme une organisation favorisant l’engagement d’enseignants non qualifiés, le prélèvement des droits d’inscription
ou la redistribution des ressources de l’enseignement supérieur à l’enseignement primaire. Il a souligné que le personnel de la Banque doit suivre ces politiques. Dans le cas
contraire, il souhaite en être informé afin de pouvoir apporter les changements nécessaires. Wolfensohn a souligné l’importance que la Banque attache aux partenariats conclus
avec les syndicats d’enseignants, tant au niveau national
qu’au niveau international.
La présidente de l’IE, Mary Futrell, a déclaré que
l’Internationale de l’Education considérait la Banque
comme son alliée et non comme un adversaire lorsqu’il est
question de la réalisation des objectifs de l’Education Pour
Tous et de la création de meilleures conditions pour les
enseignants dans le monde entier.
Un certain nombre de préoccupations émises par l’IE feront
l’objet d’une analyse et d’une discussion avec les représentants de la Banque au cours des prochains mois. Une autre
réunion sera organisée en présence de M. Wolfensohn avant
le mois de juillet 2004.
Au niveau des régions, les bureaux régionaux et les organisations membres entretiennent des contacts avec les représentations locales des organisations intergouvernementales
(UNESCO, OIT, UNICEF et Banque mondiale). Toutefois,
certaines agences rechignent encore à informer les syndicats
des enseignants sur leurs activités.
1.5 ➜ Plaider
auprès de l'OIT en faveur de l’expansion de la
Campagne IPEC afin de garantir le développement par les
gouvernements de politiques spécifiques axées sur l'accès à
l'éducation pour les enfants travailleurs, élément qui fait partie de la stratégie de l'Education Pour Tous.
Encouragé par le succès du programme visant à lutter contre
le travail des enfants, le projet OIT-ACTRAV a été renouvelé
en Inde. Les activités OIT-IPEC se poursuivent au Népal et
aux Philippines. Au Bangladesh, le projet relatif au travail des
enfants est actuellement inscrit dans des projets nationaux.
Le projet a été renouvelé pour 2004 entre les organisations
membres de l’IE au Bangladesh, le bureau régional de l’IE
et le bureau OIT-IPEC de Dhaka. La responsable de l’unité
Education IPEC, Mme Urmila Sarka, a promis, lors d’une
réunion qui s’est déroulée en octobre, que l’IPEC organisera au printemps 2004 une réunion sur l’éradication du travail des enfants avec les syndicats et les principales ONG.
En ce qui concerne la participation des enseignants à la
question du travail des enfants en Inde, plusieurs réunions
ont été organisées en présence des représentants locaux de
l’OIT/IPEC, de la MV Foundation (dont la responsable a
reçu le prix de l’Education de l’IE en 1998), du comité Inde
des Pays-Bas et des affiliés locaux de l’IE.
Le 12 juin, l'IE a participé à la conférence de presse de la
Marche mondiale contre le travail des enfants à l'occasion
de la Journée internationale contre le travail des enfants.
Des projets de collaboration ont été établis avec les organisations européennes de la Marche mondiale au sujet du
Congrès sur les enfants travailleurs de 2004 qui se tiendra à
Milan. La rédaction de documents de politique et d'initiatives se poursuit.
L’IE a participé à une réunion des acteurs de l’éducation
organisée par l’Unité Education de la DG Développement
de la Commission européenne. Pour l’UE, l’objectif de
cette réunion était d’obtenir un meilleur aperçu de la position des différents acteurs au niveau du travail des enfants.
Le point de vue de l’IE visant à réintégrer la main-d’œuvre
enfantine dans un système éducatif formel a été fortement
apprécié.
1.6 ➜ Entreprendre des études dans une sélection de pays sur l'impact des programmes d'ajustement structurel sur les services
de l’éducation; ainsi que développer, en coopération avec
Oxfam International, un instrument de mesure de la performance éducative des nations.
En Afrique, les organisations membres ont été invitées à
fournir des recherches ou des chercheurs potentiels sur le
thème de l'impact des programmes d'ajustement structurel
(PAS) sur l'éducation. Avec l'aide des organisations
membres du Burkina Faso et d'Ouganda, entre autres, des
accords ont été conclus avec des chercheurs dans ces deux
pays.
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
19
L'IE a également participé à un projet de recherche
d'Utdanningsforbundet (Norvège) sur l'ajustement structurel et l'éducation au Nicaragua, dirigé par un chercheur de
l'Université de Managua.
Le premier rapport international sur l'éducation intitulé
“Education Pour Tous: les engagements sont-ils suffisants ?” a été
publié en mai. Ce rapport couvre toutes les questions relatives au processus de l'EPT, y compris l'impact de l'ajustement structurel.
Lors de sa réunion de mai, le Comité régional africain de
l'IE a déclaré que les gouvernements africains devaient
impliquer les enseignants et les autres acteurs du secteur de
l'éducation à toutes les étapes du développement, de la mise
en œuvre, du suivi et de l'évaluation des programmes de
l'EPT. Le Comité a également encouragé les organisations
membres africaines à œuvrer en faveur de l'unité de vues et
à coopérer avec les ONG et les autres organisations de la
société civile pour favoriser leur mise en réseau, la portée
de leur action et leur efficacité.
Un ensemble de documents de recherche appelé documents de travail de l'IE (EI Working Papers) contient les travaux de recherche, soit rédigés par le personnel de l'IE
pour des conférences, des tables rondes, des séminaires et
d'autres activités de l'IE, soit spécialement commandés pour
certains projets de recherche. Cet ensemble de documents
a également été publié sur le site Web de l'IE.
Les organisations membres de l'IE en Afrique ont participé
à un atelier de la CME sur le renforcement des capacités des
ONG et des syndicats d'enseignants. Cet atelier visait à élaborer
des plates-formes communes de représentation au sein des
groupements de la société civile et à étendre la collaboration aux autres acteurs tels que les mouvements de jeunesse, les groupes de femmes, etc.
Programmes régionaux
1.7 ➜
Aider les organisations membres en établissant et en contribuant aux coalitions nationales travaillant pour la Campagne
mondiale comme établi par les Comités régionaux.
AFRIQUE
Le bureau régional africain a pris des mesures spécifiques
pour renforcer la coopération avec les organisations de la
société civile et les réseaux régionaux. Les organisations
d'enseignants sont encouragées à former ou rejoindre des
coalitions nationales de la CME. Des consultations ont eu
lieu avec le réseau africain de la Campagne pour l'Education
Pour Tous (ANCEFA) sur les domaines possibles de coopération dans les campagnes de représentation qui s'intensifient.
20
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
Les membres du personnel régional ont participé à la
conférence préparatoire du Sommet des chefs d'Etat africains (27 juin – 2 juillet, Maputo, Mozambique) organisée
par les groupements de la société civile africaine dans 25
pays. Les discussions ont essentiellement porté sur l'Union
africaine et le NEPAD. Même si l'éligibilité de l'IE en tant
que réseau régional a été d'emblée mise en question, la
contribution des participants IE/OPAPE a été très appréciée. Leur contribution à la déclaration de Maputo des
organisations de la société civile africaine a été prise en
compte notamment pour ce qui concerne les questions
d'éducation.
ASIE-PACIFIQUE
En raison de l'épidémie de SARS, plusieurs activités EPT programmées au premier semestre ont été postposées. Toutefois,
un séminaire de planification sur l'Education Pour Tous (voir
1.1.) a été tenu en Inde dans les Etats d'Andhra Pradesh et de
Karnataka (7-9 juin, Hyderabad), les affiliés AIPTF et AIFTO y
ont participé. Une réunion sur les avancées politiques en matière d'EPT a eu lieu à Tashkent les 7-8 novembre.
Une série de séminaires de sensibilisation de base ont été organisés par les affiliés de AIPTF et AIFTO. A Andhra Pradesh, le
PRTU (Progressive Recognized Teachers'Union) a organisé des
campagnes de sensibilisation à deux endroits en distribuant des
dépliants, en organisant des ballades en pousse-pousse, en composant des chansons et en créant des cassettes et des CD afin
d’encourager les parents à envoyer leurs enfants à l’école. Du
matériel avait été distribué aux enseignants et aux responsables
de la communauté. Le PRTU a formulé des recommandations
au gouvernement d’Etat visant à réexaminer le programme, les
manuels scolaires et les manuels de formation des enseignants
afin de faciliter l’Education Pour Tous. Ces recommandations
sont en cours de négociations.
Deux séminaires régionaux sur l'EPT ont également été organisés (13-17 août, Quito, Bolivie) pour CTEUB/Bolivie,
UNE/Equateur et SUTEP/Pérou. Ils ont été financés par le projet EPT IE/FNV. Du 21 au 25 avril, le bureau régional a participé à une réunion avec Utdanningsforbundet/Norvège concernant un projet visant à analyser les conséquences de la politique
de la Banque mondiale au Nicaragua; d'autres analyses seront
réalisées avec le soutien de Utdanningsforbundet/Norvège sur
l’impact des politiques de la Banque mondiale en matière d'EPT
au Honduras et en Bolivie.
1.8 ➜ Promouvoir et/ou parrainer, en consultation avec les Comités
régionaux, des ateliers nationaux et sous-régionaux pour les
organisations membres en Afrique, Asie et Amérique Latine
avec l'intention de réduire le taux d'abandon et augmenter le
nombre d’inscription dans les services de la petite enfance et
EUROPE
Le réseau UNICEF-ONG d’Europe occidentale procède à des
adaptations régulières et des échanges d’informations sur les
droits des enfants.
AMÉRIQUE LATINE
Le bureau régional d'Amérique latine réalise des activités de suivi
sur les plans nationaux en matière d'EPT via un projet financé
par NEA/Etats-Unis. En Colombie, République dominicaine, El
Salvador, Honduras, Nicaragua, Pérou et Venezuela, les syndicats
d'enseignants ont organisé des réunions pour répondre aux exigences du Cadre d'action de Dakar concernant l'EPT.
Le 1er septembre, le bureau régional de l’IE a organisé une
réunion avec les membres du comité exécutif du syndicat d’enseignants de El Salvador, Andes 21, afin de discuter de la stratégie
à adopter avec le gouvernement concernant l’EPT. Les 2-3 septembre, les membres du comité exécutif du syndicat d’enseignants du Guatemala, STEG ont organisé des réunions similaires.
dans les écoles.
En Afrique, le syndicat des enseignants du Ghana, GNAT, en
collaboration avec BUPL Danemark et l'IE, a obtenu du gouvernement qu'il inscrive dans le plan national de l'EPT,
l'éducation de la petite enfance. Un manuel de formation a
été publié pour préparer les enseignants à l'éducation de la
petite enfance. La formation initiale des représentants/organisateurs a eu lieu en mars.
En Asie, un atelier a été organisé pour les membres de l’IE
dans la région de SAARC (8-9 septembre, Colombo, Sri
Lanka) afin d’examiner les efforts nationaux fournis au profit de l’EPT depuis 2001, lorsque la première réunion de ce
genre a été organisée. Plus tôt dans l’année, une table
ronde sous-régionale SAARC (5-7 septembre) s’est penchée
sur les répercussions et les conséquences du trafic et du harcèlement sexuel des filles et des femmes, sur l’éducation des
filles, le retrait et l’abandon scolaire.
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
21
Une table ronde sur les progrès de l’EPT, les obstacles et les
actions ultérieures a été organisée lors de la Conférence
IEAP (10-12 décembre, Taiwan). Du 20 au 28 août 2002,
une conférence a été organisée à Nadi, Fidji, sur « Les enseignants, le chemin vers la Qualité de l’Education et la Qualité de la
vie pour tous dans le Pacifique ». Lors de la conférence ont
également eu lieu des ateliers sur « L’évaluation du progrès de
la Qualité de l’Education Pour Tous en 2015 dans tous les secteurs
de l’Education ».
Objectifs stratégiques:
En Inde, l’AIPTF a organisé des marches pour l’Education
Pour Tous dans tout le pays à l’issue des séminaires de l’IE.
L’AIFTO a mené une campagne avec les parlementaires
afin d’adopter une loi sur l’Education Pour Tous. AIACHE
a publié et distribué du matériel d’information sur
l’Education Pour Tous au début de l’année. Des conférences de presse, des rassemblements de masse, des campagnes de porte à porte et des formations d’enseignants
font désormais partie des activités de l’Education Pour Tous
et visent à augmenter le nombre d’inscriptions. Des troupes
culturelles, des associations de mères, des communautés,
des groupes religieux et des groupes d’intérêts sur
l’Education Pour Tous sont créés. En Inde, l’EPT, le travail
des enfants et les problèmes du SIDA sont désormais compris dans toutes les activités de coopération au développement. En Inde, les activités contre le travail des enfants
visent désormais à augmenter le nombre d’inscriptions et à
diminuer le nombre d’abandons scolaires dans les régions
du nord, de l’est et du sud du pays.
e. Plaider en faveur de l'exclusion des services sociaux de base,
22
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
c. Œuvrer pour que les autorités publiques admettent leur responsabilité permanente à assurer une éducation de qualité à tous
les niveaux, en particulier lorsque l'enseignement privé et la
commercialisation menacent le caractère non-discriminatoire et
démocratique de l'éducation;
d. Insister auprès des autorités publiques pour qu'elles garantissent
un nombre suffisant d'enseignant-e-s qualifiés et de personnel
de soutien;
dont l'éducation, des accords que les gouvernements nationaux
pourraient conclure dans le cadre de l'Accord général sur le commerce des services (AGCS).
1.9 ➜ Plaider
auprès des institutions financières internationales,
l'OCDE et d'autres agences intergouvernementales importantes, en faveur de la responsabilité des gouvernements
nationaux de percevoir les taxes qui produiront des fonds
publics nécessaires pour développer et maintenir des systèmes scolaires publics de grande qualité; pour développer et
établir, en consultation avec les syndicats du secteur de l’éducation, des normes nationales pour une éducation de qualité
et pour les qualifications des enseignants; pour permettre aux
réformes scolaires de répondre aux nouvelles demandes résultant d'un changement technologique, économique et social.
Les activités de représentation de l'IE auprès de l'OCDE ont
été entreprises via une coopération étroite avec la
Commission syndicale consultative auprès de l'OCDE
(CSC/TUAC). En avril, l'IE a participé avec la délégation de
la CSC/TUAC à la réunion annuelle du Conseil ministériel,
qui est l'organe directeur de l'OCDE, et s'est adressée au
Conseil au sujet de la responsabilité des autorités publiques
en matière d'éducation, de la mise en œuvre de la Charte de
Cologne sur l'apprentissage tout au long de la vie, et de l'engagement du G8 en matière d'Education Pour Tous. Ces
observations ont reçu le soutien explicite de la présidence de
la réunion de 2003, le Premier ministre néo-zélandais, Helen
Clarke et du secrétaire général de l'OCDE, Donald Johnston.
L'IE a également participé activement à l'élaboration de la
déclaration de la CSC/TUAC pour le Conseil ministériel de
l'OCDE et le Sommet du G8 tenu à Evian, France, qui incluait
des références claires à cet objectif stratégique de l'IE.
Lors de la réunion du Groupe de travail du TUAC sur la
politique économique au mois de novembre, l’IE et
d’autres représentants syndicaux ont tenu une discussion
avec un conseiller du président français Jacques Chirac sur
des propositions prises en considération par les pays du G8
afin de rassembler les fonds internationaux nécessaires au
développement mondial, y compris l’éducation. La France
et le Canada ont soutenu une étude sur le concept taxe
Tobin (taxe sur les transactions financières internationales), tandis que le ministre des Finances britannique soutient le concept des obligations de développement mondial.
Lors de cette même réunion, l’IE a participé à une discussion avec le conseiller adjoint économique du président des
Etats-Unis Bush, qui préside également le Comité de politique économique de l’OCDE ainsi qu’avec l’économiste en
chef de l’OCDE. Le représentant américain a maintenu que
les réductions d’impôts stimulaient l’économie américaine.
Cependant, tout en reconnaissant l’importance des investissements dans le domaine de l’éducation, il a refusé de procéder de nouveau à une augmentation du niveau des impôts
afin de financer cet investissement.
Le travail de plaidoyer de l’IE en vue d’obtenir un financement approprié pour l’éducation a également été mené lors
de la conférence de l’OCDE sur la mondialisation de l’enseignement supérieur qui s’est déroulée à Trondheim au
mois de novembre (voir 1.11).
Pour ce qui est de l'action entreprise auprès de la Banque
mondiale,(voir 1.4), l'IE a gardé des contacts avec le bureau
de Washington des Fédérations syndicales mondiales et avec
le département économique de la CISL concernant la
représentation auprès de la Banque et du Fonds monétaire
international (FMI) où la CISL apporte un soutien constant
à la politique de l'IE concernant la responsabilité des gouvernements nationaux en matière d'éducation.
L'IE a participé à la 15e Conférence des ministres de
l'Education du Commonwealth (27-30 octobre, Edimbourg,
Grande Bretagne). L'IE et ses partenaires de la Campagne
mondiale pour l'éducation ont invité les ministres du
Commonwealth à abolir les frais et coûts déguisés qui freinent la scolarisation des filles et à œuvrer davantage en
faveur de la participation des filles dans l'éducation.
1.10 ➜
Plaider auprès de l'UNESCO et de l'OIT en faveur de la responsabilité des gouvernements nationaux d’assurer une
réserve suffisante d'enseignants qualifiés et de personnel
de soutien, ainsi que d'assurer des programmes pour la formation d'enseignants non qualifiés.
L'IE a été invitée à faire part de ses commentaires et de ses
suggestions sur l'application de la recommandation de
l'OIT/UNESCO relative au statut des enseignants et de la
recommandation concernant la condition du personnel
enseignant dans l'enseignement supérieur lors de la
réunion du comité d’experts du CEART à l'UNESCO à
Paris, les 15 et 16 septembre. Dans un rapport présenté en
réunion, ainsi que dans une intervention lors de la réunion
informelle qui a suivi, l'IE a exprimé ses préoccupations
concernant les questions suivantes: la pénurie d'enseignants, le salaire des enseignants, l'engagement d'enseignants non qualifiés, l'absence de consultation avec les
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
23
organisations d'enseignants et les questions relatives à la
liberté académique et à la titularisation des enseignants.
Depuis plusieurs années, l'IE participe au Groupe consultatif
interagences sur l'éducation secondaire mis sur pied par
l'UNESCO et dans lequel l'IE est chef de file d'un projet sur
le “Rôle des enseignants, des directeurs d'écoles et du personnel
de soutien scolaire au niveau secondaire”.
L'IE a participé à la conférence de l’UNESCO/gouvernement norvégien sur la “Mondialisation et l’enseignement supérieur: Implications pour le dialogue Nord-Sud” (mai, Oslo,
Norvège). Les discussions ont porté sur le plan d'action proposé par le Forum mondial sur l'assurance internationale
de la qualité, l'accréditation et la reconnaissance des qualifications (octobre 2002, Paris). Au cours des débats, l'IE a
souligné les conséquences des accords commerciaux sur différents systèmes d'enseignement supérieur et sur le personnel académique et répété son engagement résolu en faveur
des orientations politiques concernant l'enseignement
supérieur transnational conformément à la résolution de
l'IE de Jomtien.
1.11 ➜ Plaider auprès de l'Organisation mondiale du commerce en vue
d’empêcher les états membres d’approuver une commercialisation des services éducatifs dans le cadre de l'Accord général sur
le commerce des services (AGCS).
L'un des objectifs de l'IE est de faire en sorte que les services publics, tels que l'éducation et la santé, ne fassent pas
partie de l'Accord général sur le commerce des services
(AGCS). Pour réaliser cet objectif, l'IE œuvre sur plusieurs
fronts en coalition avec les Global Unions (Syndicats mondiaux) et les groupements de la société civile. Par exemple,
la Task Force sur le commerce et les normes de travail des
Global Unions a été créée après la première conférence
24
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
ministérielle de l'OMC (1996, Singapour). L'IE a envoyé
une délégation à la 5e conférence ministérielle (septembre,
Cancun, Mexique) composée des représentant-e-s de la
FCE/Canada, SNES/France, CAUT/Canada, CSQ/Canada,
AFT/USA et CISL Scuola/Italie.
En plus de mener des activités de lobbying à Cancun, l'IE a
participé à une réunion des Global Unions (Syndicats mondiaux) le 9 septembre en présence du directeur général de
l'OMC, Supachai Panitchpakdi, du commissaire européen
au commerce, Pascal Lamy, de l'adjointe du représentant
des Etats-Unis pour le commerce, Josette Shiner et du viceprésident de la Banque mondiale, Ian Goldin.
Avant cette conférence, l'IE a consulté l'Internationale des
services publics (ISP), qui partage les préoccupations de
l'IE à propos des conséquences de l'AGCS pour les autres
services publics, en particulier les soins de santé. La collaboration entre l'ISP et l'IE s'est poursuivie par le partage
d'analyses et de recherches, par le lancement d'une publication conjointe et par l'échange d'informations détaillées
sur les avancées accomplies dans les négociations préalables
à la conférence de Cancun. Une des questions prise en
compte concerne les nouvelles propositions de l'Union
européenne et des Etats-Unis pour un nouvel accord d'investissement de l'OMC. L'IE a participé en mars à Genève à
un séminaire sur ce thème organisé par l'ISP, Oxfam
International, le réseau Tiers-monde, le Worldwide Fund
for Nature et plusieurs instituts de recherche. Les représentants de l'Union européenne et des Etats-Unis ont présenté
leurs arguments et les ONG, les chercheurs et plusieurs
représentant-e-s à l'échelon gouvernemental leur ont
répondu. Bien qu'il n'ait pas été possible de poursuivre les
travaux sur ces propositions à Cancun en raison de la rupture des négociations au sujet des subventions agricoles, l'IE
et l'ISP ont noté que ces propositions étaient fondées sur
une philosophie identique à celle qui sous-tend l'AGCS, à
savoir, privilégier les intérêts privés dans les pays industrialisés par la suppression des réglementations et des restrictions nationales dans les pays en voie d'industrialisation.
1.12 ➜
La politique menée par l’IE relative à l’AGCS a été défendue lors de la seconde série des conférences internationales
organisées par l’OCDE. Ce forum était accueilli par le gouvernement norvégien à Trondheim, les 3-4 novembre, et
avait pour thème “Gérer l’internationalisation de l’éducation
post-secondaire”. Un certain nombre d’affiliés de l’IE étaient
représentés. En tant qu’invité, le secrétaire général de l’IE
a souligné que l’agenda de l’AGCS traitait uniquement des
fournisseurs et ne tenait pas compte des besoins éducatifs
des étudiants, tout en présentant les risques des normes de
qualité, le service public, les droits professionnels et les
conditions de travail du personnel. Il a également souligné
que l’IE soutenait l’internationalisation de l’enseignement
supérieur conformément aux objectifs et aux valeurs éducatives et non commerciales. Un troisième forum sera organisé à Sydney, en Australie, en octobre 2004.
Au cours des cinq dernières années, la Task Force de
l'OCDE/INES sur l'enseignement et l'apprentissage a élaboré une série d'indicateurs sur les résultats de l'apprentissage, sur l'environnement de l'apprentissage et l'organisation des écoles de manière à développer une stratégie fondée sur des données à long terme pour accroître les informations disponibles sur les enseignants, l'enseignement et
l'impact que les enseignants ont sur l'apprentissage. L'IE a
participé à l'un des groupes de travail de l'OCDE sur les
indicateurs (16-17 mai 2003, Copenhague, Danemark) et
proposé de réaliser une recherche auprès des enseignants
dans le cadre du programme international pour le suivi des
acquis des élèves de l'OCDE (PISA).
Participer activement au développement des indicateurs de
réussite des étudiants réalisés par l'OCDE, l'UE et l'AIE.
1.13 ➜
Promouvoir et coordonner l'échange de données sur les questions relatives aux réformes éducatives entre les organisations
En février, l’IE a adressé une lettre de protestation au
Premier ministre de Nouvelle Zélande, dans laquelle elle
exprimait ses préoccupations face à l’initiative du gouvernement qui, dans le cadre le l’Accord général sur le commerce des services (AGCS), demandait à 24 pays d’ouvrir
leurs services d’éducation. L’IE a demandé au Premier
ministre de veiller à accorder beaucoup d’importance aux
points de vue des collègues de l’IE dans le secteur de l’éducation en Nouvelle Zélande lors des consultations qui se
dérouleront lors des offres de la Nouvelle Zélande, conformément à l’AGCS.
Le site Web de l'IE contient également une section consacrée à la discussion sur l'AGCS.
membres par le biais de listes d'échanges.
L’IE s’efforce de poursuivre les travaux dans ce domaine.
Actuellement, des informations sont rassemblées toutes les
semaines sur divers événements, réformes et initiatives. Ces
informations sont ensuite diffusées via les bulletins d’information et le site Web de l’IE. D’autres activités sont en cours
afin de maximiser ces ressources et d’assurer leur disponibilité dans la future base de données de l’IE, IRIS. Les organisations membres de l'IE ont également été invitées à fournir des documents de travail sur leur expérience des
réformes récentes de l’éducation.
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
25
1.14 ➜
Entreprendre une étude sur les types de privatisation et leurs
1.16 ➜
Organiser, en consultation avec les Comités Régionaux, des
effets sur l'accessibilité au système scolaire, sur le milieu du
ateliers sous-régionaux sur l'Organisation mondiale du com-
travail des enseignants et sur la réussite des étudiants.
merce et sur l'Accord général sur le commerce des services
(AGCS) et développer des stratégies concernant les points 1c
Au Chili, l'organisation affiliée CPC a aidé l'IE à contacter
un chercheur pour entreprendre une étude nationale sur
les types de privatisation au Chili et sur leurs conséquences
pour l'éducation.
Programmes régionaux
1.15 ➜
Rassembler et diffuser des informations de base sur la situation de l'éducation dans les pays des organisations membres
dans chaque région, y compris des activités d'entreprises com-
et 1d.
Les représentant-e-s du bureau régional de la région AsiePacifique et d'autres Fédérations syndicales internationales ont participé à un séminaire organisé par la fondation Friedrich-Ebert (FES) sur l'accession de la Chine à
l'Organisation mondiale du commerce (7-8 avril,
Singapour). Un séminaire IE/ISP a également été organisé sur l’AGCS pour les organisations affiliées de Nouvelle
Zélande et d’Australie (9-10 décembre, Sydney,
Australie).
merciales travaillant dans l'éducation.
Objectifs stratégiques:
Le site Web de l'IE rend compte des avancées accomplies dans
le secteur de l'éducation dans le monde.
Le bureau régional d'Amérique latine évalue l'impact des
accords de libre-échange sur le secteur de l'éducation dans la
région et travaille, en collaboration avec les organisations affiliées, sur les politiques néo-libérales qui compromettent l'éducation publique.
Le thème de la conférence régionale de l’IE en Asie Pacifique
(voir partie B) était “Les défis de l’éducation et des organisations
enseignantes dans une société mondialisée”. Les tables rondes
étaient axées sur les conséquences de l’OMC/AGCS sur l’éducation ainsi que sur le rôle des organisations enseignantes dans
une société mondialisée. Une étude a été menée sur ces questions pour les organisations membres des pays en développement de la région.
26
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
f. Promouvoir l'égalité des chances dans l'éducation, par le biais
d’un accès à l'éducation de la petite enfance, la formation professionnelle et l'enseignement supérieur, et par le biais de l'accès au recyclage et à une éducation tout au long de la vie.
g. Soutenir l'utilisation efficace des nouvelles technologies dans
l'éducation et un accès équitable à celles-ci.
1.17 ➜ Suivre de prêt le travail de l'OIT, l'UNESCO, l'UNICEF, l'OCDE, la
Banque mondiale et d'autres organisations importantes dans
le domaine de l'éducation de la petite enfance, la formation et
l’enseignement professionnels et l'enseignement supérieur.
La Banque mondiale prépare une procédure de financement accélérée spécifiquement destinée au développement
de la petite enfance. Des informations ont été échangées
avec le bureau régional de l’IE en Afrique sur la possibilité
de soumettre une proposition d’évaluation du niveau de syn-
dicalisation des professionnels de l’éducation dans le secteur
de la petite enfance en Afrique. Cette proposition devrait
également permettre de comparer les systèmes privé et
public.
1.18 ➜
Entreprendre une étude sur l'utilité des nouvelles technologies dans l'éducation dans certains pays avec une attention particulière sur le financement et la formation des
enseignant-e-s.
Le rapport d'informations de la table ronde IE-Europe sur
les “Nouvelles technologies dans l'éducation: tendances, risques et
opportunités” (14-15 novembre 2002, Amsterdam, Pays-Bas) a
été placé sur le site Web de l'IE à titre de document de travail. Le rapport national fourni par EIS (Grande
Bretagne/Ecosse) dans le cadre de la conférence “E-apprentissage pour les enseignants: l'Educational Institute of Scotland et
l'Université de Paisley” est également disponible sur le site
Web de l'IE. Les organisations membres ont été invitées à
fournir de la documentation sur l'utilisation des NTIC dans
les écoles, ainsi que sur les problèmes et les défis rencontrés
dans ce domaine. Un questionnaire a également été envoyé
à la sous-région de l’ANSEA afin d’étudier l’utilité des nouvelles technologies dans le secteur de l’éducation.
Le bureau régional de l’IE a également organisé une table
ronde sur les «NTIC et l’éducation – Rôle des enseignants et de
leurs organisations » pour la sous-région ANSEA (12-14
novembre, Kuala LUMPUR, Malaisie).
L'IE a participé aux activités préparatoires du Sommet mondial sur la société de l'Information (Genève, 8-12 décembre).
L'IE a présenté un projet de collecte d'informations sur l'utilisation des NTIC et sur leurs liens avec le processus de l'EPT
dans certains pays en développement.
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
27
But 2 - Améliorer le bien-être et le statut
du personnel d’éducation
AMÉLIORER LA PROTECTION SOCIALE ET LA SITUATION DES ENSEIGNANTS ET
DES SALARIÉS DE L'ÉDUCATION, AINSI QUE LA PLEINE APPLICATION DE
LEURS DROITS HUMAINS, LEURS DROITS SYNDICAUX ET LEURS LIBERTÉS
PROFESSIONNELLES.
L'IE est extrêmement préoccupée par les nombreuses tendances mondiales influant sur les droits humains et syndicaux,
notamment:
- les politiques néo-libérales qui menacent l'éducation publique;
- les violations graves des droits humains et des droits syndicaux
dans toutes les régions;
- les épidémies (la pandémie du SIDA et de la malaria) et les
conflits armés qui détruisent l'éducation et la qualité de vie de
tous;
- l'absence d'accès aux services de base, tels que la distribution
d'eau potable, les services de santé publique, l'éducation
publique de qualité, ainsi que leur détérioration et leur privatisation.
Objectifs stratégiques:
a. Veiller à la ratification et à la mise en œuvre des Conventions de l'OIT n°
87 (liberté syndicale et protection du droit syndical), 98 (droit d'organisation et de négociation collective), 100 (égalité de rémunération), 111
(discrimination ( emploi et profession)), 140 (congé-éducation payé), 169
(peuples indigènes et tribaux), 183 (protection de la maternité); et les
recommandations de l'OIT/UNESCO concernant la condition du personnel enseignant (1966) et le statut du personnel enseignant dans l'enseignement supérieur (1997); et veiller au développement de nouveaux instruments pour le secteur de l’éducation.
2.1 ➜ Introduire des plaintes contre les violations des conventions
internationales auprès des instances appropriées (Comité de
la liberté syndicale de l'OIT, Commission de l’application des
normes; UNESCO/OIT CEART, le Bureau exécutif de l'UNESCO,
la Commission des Nations Unies sur les droits de l'homme,
etc.), consulter ces instances et leur secrétariat et diffuser
leurs conclusions.
En sa qualité de membre du Groupe des travailleurs, l'IE a
participé à la 91e Session de la Conférence internationale du
travail (3-19 juin, OIT, Genève) et a suivi avec attention la
28
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
nats (189 syndicalistes tués en 2002), des actes
de violence contre des syndicalistes, l'absence
de poursuite des responsables de ces délits,
ainsi que des violations spécifiques des droits
des organisations syndicales colombiennes
visant à empêcher les enseignants d'exercer. Le
Groupe des travailleurs a réitéré, sans succès,
sa demande visant à créer une commission
d'enquête afin de mettre un terme au climat
de violence exercée contre les travailleurs et
les syndicats. Le Groupe des travailleurs a également exprimé son profond regret vis-à-vis du
fait que les conclusions adoptées n'ont pas été
reprises dans un paragraphe spécial, ce qui
aurait représenté un acte d'encouragement et
de solidarité.
manière dont le Comité sur l'application des normes a examiné les plaintes. Le Groupe des travailleurs a réservé un
accueil favorable aux résultats de la campagne de ratification
des conventions fondamentales de l'OIT (notamment la
Convention n°182 sur les pires formes de travail des
enfants). Toutefois, le Groupe des travailleurs a souligné
qu'il convient de distinguer la ratification des conventions et
leur application effective par les gouvernements.
L'IE a également participé à la discussion interne du Groupe
des travailleurs relative aux cas de la Colombie et de l'Éthiopie. Les décisions prises par le Comité de la liberté syndicale l'OIT sont les suivantes:
Éthiopie:
Colombie:
Le Comité de la liberté syndicale a instamment
prié le gouvernement éthiopien de modifier
sans délai la législation du travail afin de l'aligner sur les dispositions des conventions de
l'OIT. Le Comité a insisté pour que le gouvernement adopte des dispositions particulières pour
garantir aux enseignants et aux fonctionnaires la
liberté syndicale et la protection du droit syndical. Le Comité a également insisté pour que le
gouvernement garantisse à ces travailleurs le
droit d'exercer leurs droits syndicaux en toute
sécurité. Le Comité a adressé une demande
pressante au gouvernement pour qu'il fournisse
dans le rapport de cette année des informations
détaillées sur les mesures concrètes adoptées
pour aligner la législation nationale aux conventions. Enfin, il prie le gouvernement de prendre
toutes les mesures nécessaires pour permettre le
retour des dirigeants syndicaux en exil.
Le Comité de la liberté syndicale a examiné les
plaintes concernant de très nombreux assassi-
En mars, l'IE a présenté 2 cas au Comité de la liberté syndicale de l'OIT:
Cambodge: L'organisation affiliée à l'IE, l'Association cambodgienne des enseignants indépendants
(CITA), a demandé au Comité de l'OIT, par
l'intermédiaire de l'IE, que le gouvernement
cambodgien respecte la Convention de l'OIT
sur la liberté syndicale;
Canada:
Au nom de son organisation affiliée, la
Fédération canadienne des enseignants (FCE),
l'IE a introduit une plainte contre le gouvernement de la Colombie-Britannique pour violations de la liberté syndicale. En mars 2003, la
décision du Comité de l'OIT a confirmé que
les dispositions de la loi n° 18 faisant de l'éducation un service essentiel violent les pactes
internationaux et qu'elles doivent être abro-
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
29
gées. Le gouvernement de Colombie-Britannique a été invité à informer le Comité sur les
progrès accomplis dans ce domaine.
2.2 ➜
Plaider auprès des donateurs nationaux et internationaux
pour que leurs programmes d'assistance garantissent la pleine
application des droits des syndicats du secteur de l’éducation
et de leurs membres.
Cette question a été posée à la Banque mondiale qui a récemment publié des positions contradictoires. D'une part, la
Banque a publié un compte rendu positif sur la contribution
des syndicats et d'autre part, le Rapport mondial de 2004 sur
le développement contient des observations négatives et inacceptables sur le rôle de l'éducation et des syndicats du service public (voir 1.4). Les programmes de coopération au développement contiennent des informations destinées aux organisations membres concernant la Recommandation de
l'OIT/Unesco concernant la condition du personnel enseignant, et sur la manière dont elle peut être utilisée pour
défendre les droits des syndicats d'enseignants à l'échelon
national. Cette question pourrait être examinée de manière
plus approfondie lors de la prochaine réunion consultative
de novembre sur la coopération au développement avec les
organisations affiliées à l'IE (voir 4.11).
2.3 ➜
tralisation et la privatisation. L'IE a participé à une consultation tenue par le comité lors de la première journée de la
réunion. Le CEART présentera un rapport à l’organe directeur de l’OIT et au Comité exécutif de l’UNESCO. Il y a
toutes les raisons de croire que les experts seront aussi
directs qu'ils l'ont été dans les rapports précédents et qu'ils
présenteront les preuves du déclin du statut et des conditions de travail des enseignants dans le monde. Le rapport
n’a pas été publié en 2003, mais l’IE veillera à le distribuer
aux organisations affiliées dès qu’il sera disponible.
2.4 ➜
Contribuer à la propagation et à la mise en œuvre de la
Recommandation de l'UNESCO de 1997 sur le statut du personnel enseignant dans l’enseignement supérieur et à son
suivi en produisant un rapport sur la liberté académique en
référence à l'article 75.
Une étude sur la liberté académique en Asie a été entreprise
par NTEU Australie pour préparer la réunion du CEART de
septembre. La Conférence de l'IE sur l’enseignement supérieur qui s’est tenue à Dakar à la fin du mois d’octobre, a adopté un ensemble de recommandations de l'IE et de l'UNESCO
afin de promouvoir le respect de la liberté académique.
Dans le cadre des activités de communication entreprises
pour la Journée mondiale des enseignants, il est encore fait
référence aux recommandations de 1966 et de 1997.
Contribuer au travail de la prochaine réunion du CEART (2003)
et aux groupes de travail établis lors de la réunion précédente.
2.5 ➜
L'IE a présenté un rapport à la réunion 2003 du CEART
(15-19 septembre, UNESCO Paris). Le rapport de l'IE était
axé sur cinq questions:la pénurie d'enseignants, le salaire
des enseignants, la consultation des organisations d'enseignants, la liberté académique et la titularisation, la décen-
30
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
Suivre de près le travail au sein de l'OIT en vue de d'élaborer
une nouvelle recommandation sur l'enseignement et la formation professionnels en 2003.
À l'occasion de la Conférence de l'OIT de juin 2003, l'IE a
participé au sein du Groupe des travailleurs à une discus-
re un accord avec le Ministère de l’Education, sur
l’ajustement des salaires des enseignants. Les négociations ont repris avec le Ministère de l’Education
et le 7 janvier, l’IE a remercié le Premier ministre
du Canton d’avoir relancé le dialogue avec le syndicat des enseignants.
sion concernant la révision de la recommandation sur le
développement des ressources humaines. La Conférence
générale a adopté les conclusions générales et a décidé que
la question du développement des ressources humaines et
de la formation sera incluse à l'ordre du jour de la conférence 2004 pour discussion et cela afin de la traduire ultérieurement en recommandation.
Cambodge
2.6 ➜
Produire une étude triennale sur la situation des droits
humains et syndicaux, du droit à l'éducation et la situation du
travail des enfants dans les pays des organisations membres.
On a commencé les travaux préparatoires de la troisième
édition du Baromètre et rassemblé les informations de base
sur chaque pays.
2.7 ➜
Mobiliser la solidarité parmi les organisations membres pour
défendre les droits des enseignants et autres travailleurs de l'éducation par le biais du Réseau d'Appels d’action urgente qui facilitera une action rapide pour les cas urgents de violations des
droits humains; intervenir directement auprès des autorités
nationales.
Tous les appels d’action urgente et toutes les lettres de protestation peuvent être téléchargées sur le site Web de l’IE. Des
copies des lettres envoyées par les organisations membres de
l’IE sont également disponibles en ligne sur le site Web de l’IE.
Bosnie
L’IE a adressé une lettre au gouvernement du canHerzégovine ton de Sarajevo en date du 18 décembre afin de
témoigner sa solidarité à l’ITUSS (Independent
Trade Union of Secondary School Education) du
canton de Sarajevo, qui était en grève depuis le 10
décembre parce qu’il n’était pas parvenu à conclu-
Le 6 janvier, l’IE a écrit au Premier ministre
du Cambodge pour protester contre les tentatives d’intimidation et le harcèlement exercés sur les membres de l’organisation affiliée
de l’IE, CITA, depuis sa création en 2000. Ce
sont tout particulièrement les syndicalistes
qui souhaitaient établir la filiale de CITA
dans la province de Kampong Chhnang qui
ont été intimidés. Des enseignants ont également été empêchés d'exercer leur profession
par les autorités après la manifestation du 16
décembre, qui réclamait une hausse du salaire minimum des enseignants. L'IE a instamment prié le Premier ministre de respecter
les Conventions n° 87, 98, 100 et 111 de
l'OIT, de restituer leur emploi aux enseignants et d'entamer des négociations salariales avec les dirigeants des enseignants.
Le 31 juillet, l'IE a envoyé une nouvelle lettre
de protestation au Premier ministre du
Cambodge pour soutenir CITA et demander
qu'une action soit prise contre les personnes
qui continuent à menacer et à intimider les
membres des syndicats d'enseignants. Ces
délits sont l'œuvre non seulement de responsables officiels locaux et des membres des
forces de sécurité, mais également des chefs
de villages et de communautés.
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
31
Le 29 décembre, l’IE a appris que les enseignants n’avaient pas reçu leurs salaires
depuis 3 à 12 mois. Le seul recours du syndicat est d’entamer des mouvements de grève.
L’IE suivra cette affaire de près.
Chypre
Le 13 février, l'IE a écrit au leader de la communauté chypriote turque, l'invitant instamment à garantir
que les buts de la plate-forme “This country is ours”
(Ce pays est à nous) promeuvent le respect des
normes en matière de paix et de droits humains fondamentaux.
Colombie
Le 17 janvier, l'IE a envoyé une lettre de protestation au nouveau président de la Colombie et
au Ministre de l'Intérieur et de la Justice au sujet
des assassinats d’enseignants, et plus particulièrement l’assassinat survenu le 13 janvier d'un
éducateur qui est également président du syndicat des enseignants de Colombie COLDIT. Les
organisations affiliées de l'IE ont été invitées à
adresser des lettres de protestation au gouvernement colombien pour exiger une enquête
approfondie et pour que les mesures nécessaires
soient prises afin de garantir la sécurité de tous
les travailleurs du secteur de l'éducation colombien.
Le 21 février, après avoir été informée de trois
autres assassinats et de la disparition d'enseignants colombiens, l'IE a adressé à ses membres
un Appel d'action urgente pour qu'ils écrivent
au gouvernement colombien afin de dénoncer
ces atrocités, d'exiger que les coupables soient
arrêtés et condamnés et de demander que des
32
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
mesures appropriées soient prises pour garantir
la sécurité des enseignants.
Le 7 mai, cet appel a été répété après que
d'autres enseignants aient été abattus. Le soutien apporté par les organisations affiliées a été
considérable, nombre d'entre elles ont écrit au
gouvernement colombien pour condamner les
tueries. Il est très fréquent que des travailleurs
colombiens soient assassinés ou torturés pour la
simple raison qu'ils sont membres d'une organisation syndicale. Les personnes qui sont le plus
en danger sont les membres des syndicats de
l'éducation; le principal syndicat d'enseignants,
FECODE a perdu 70 membres en 2002.
L’IE est déçue d’apprendre que le Comité de la
liberté syndicale de l’OIT qu’elle a rencontré en
juin 2003, a rejeté la demande du Groupe des
travailleurs visant à mener une enquête indépendante sur la Colombie par la Commission
d’Enquête de l’OIT.
Le Bureau exécutif de l’IE a adopté une résolution sur la Colombie lors de la réunion du 21-23
octobre, qui a donné lieu à une circulaire distribuée à tous les affiliés, leur demandant de faire
preuve de solidarité envers les enseignants
colombiens le 10 décembre, lors de la Journée
internationale des droits de l’homme. L’IE a
participé à une session spéciale à l’OIT en présence de la CISL, de l’ISP et d’Amnesty
International. En collaboration avec ces organisations, l’IE a consulté la Mission permanente
de la Colombie auprès des Nations Unies à
Genève et poursuivra ses efforts conjoints afin
de persuader le gouvernement colombien d’ac-
cepter une mission de l’OIT. L’IE a également
participé à des activités en Colombie le 10
décembre. Une mission était simultanément
organisée en Colombie par l’IE. Le Bureau
régional d’Amérique latine, les responsables du
Comité régional de l’IE en Amérique latine,
l’équipe de l’Unité de Coopération au développement de l’IE de Bruxelles, ainsi que l’AFT, le
SEC (Costa Rica), la CNTE (Brésil) et le SUTEP
(Pérou) ont rencontré des responsables du gouvernement colombien, tous les chefs de FECODE (membre de l’IE en Colombie), les confédérations syndicales et le Bureau sous-régional de
l’ISP. Le gouvernement a promis à l’IE qu’il
réexaminera la politique appliquée envers les
enseignants déplacés afin de travailler de manière plus efficace. Il apportera également son soutien aux enquêtes sur les assassinats, les disparitions et les menaces proférées à l’encontre des
chefs des syndicats.
Corée du Sud L'IE est très préoccupée par les violations
des droits humains et syndicaux en Corée du
Sud. En février, le Bureau exécutif de l'IE a
publié une résolution visant à condamner la
persécution des syndicalistes par le gouvernement sud-coréen. Citons à titre d'exemple
le cas du président de l'organisation affiliée
de la CISL, KCTU, Dan Byung Ho, qui a été
libéré le 1er avril après 20 mois passés en prison. En août 2003, l'IE a invité ses affiliés à
envoyer des messages de solidarité pour soutenir les membres de KTU (Chunkyojo) dans
leur action de grève collective du 20 juin et à
protester contre la création d'une banque de
données en ligne contenant des informa-
tions à caractère privé. Chunkyojo a prétendu que ce système constitue une violation de
la vie privée et des droits humains des étudiants. En conséquence, six leaders de
Chunkyojo ont été poursuivis et son président, Young-Man Won a été emprisonné du
24 juillet au 21 août. Il a été libéré après le
paiement d'une caution de 25.000 dollars US.
Pour ce qui est de l'ancien président (M. Lee)
et 5 autres leaders, ils ont été renvoyés de leur
école le 1er juillet et ont été condamnés à une
peine de prison d'un an. Ils ont interjeté
appel auprès de la Haute Cour. L'IE a
condamné les violations des droits des enseignants coréens et a encouragé ses organisations affiliées à écrire une lettre de protestation au président et au ministre de l'Éducation de la Corée du Sud. Plus de 30 organisations affiliées ont répondu à cet appel.
Costa Rica
Le Bureau régional de l’IE a adressé une lettre
au président du Costa Rica en date du 2 juin
afin de réclamer le paiement des salaires des
enseignants, une des requêtes introduites au
gouvernement par ANDE et SEC et restées sans
réponse. Ces deux organisations membres de
l’IE ont commencé un mouvement de grève.
L’IE est également sérieusement préoccupée
par une loi qui pourrait décentraliser la responsabilité des services d’éducation aux communes.
Croatie
Le 10 février, l’IE a envoyé une lettre au
Premier ministre de la Croatie afin de protester
contre un projet de loi soumis au parlement
croate, sans consulter la confédération syndica-
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
33
la Journée mondiale des enseignants, le gouvernement éthiopien a empêché la célébration de
cet événement en faisant usage de la force. L’IE
a écrit une lettre au gouvernement éthiopien le
24 octobre pour protester contre la violation
des droits syndicaux des enseignants éthiopiens. Grâce au soutien de l’IE et de ses affiliés,
l’ETA (Ethiopian Teachers’ Association) a finalement obtenu la reconnaissance légale de ses
statuts après dix ans de procédures en justice.
Le verdict délivré par la Cour supérieure fédérale en date du 28 novembre annulait la légalité de l’ETA fantoche soutenue par le gouvernement. La Cour n’a pas uniquement reconnu
l’existence légale de l’ETA (affilié de l’IE). Elle
a également demandé la libération des fonds de
l’association ainsi que l’ouverture de ses
bureaux. L’organisation membre de l’IE est en
droit d’introduire une réclamation pour tous
les dommages qui lui ont été causés en raison
de la longueur de la procédure depuis 1993.
L’ETA a de nouveau rencontré des problèmes
lors de l’application de la décision de la cour.
le du pays et proposant des amendements à la
législation du travail. Ce projet de loi augmenterait, dans une large mesure, l’insécurité des
travailleurs, y compris des enseignants. L'IE
insiste pour que le gouvernement tienne compte des normes internationales du travail et qu'il
suspende la loi proposée.
Equateur
Éthiopie
34
L’IE a écrit à trois reprises (29 mai, 29
novembre et 12 décembre) au président de la
République pour protester contre l’échec du
gouvernement lors de la mise en place de
l’Accord national pour l’éducation approuvé
par le Congrès national. Cet accord concerne
un transfert d’un budget de 165 millions de dollars en faveur de l’éducation ainsi qu’une augmentation du salaire des enseignants. Cet
accord a été conclu en raison de la grève organisée par le syndicat équatorien UNE. Le 10
décembre, des centaines d’enseignants, d’étudiants et de parents provenant des 20 provinces
du pays sont descendus dans la capitale, Quito,
afin de revendiquer leurs droits. Ils ont été arrêtés avant même d’entrer dans la ville ; plusieurs
personnes ont été blessées et d’autres furent
retenues. En outre, des mandats d’arrêts ont été
délivrés contre Ernesto Castillo et Teresa
Bolaños, respectivement président national et
vice-présidente de l’UNE. L’IE a prié le gouvernement de respecter la liberté et les droits des
responsables des syndicats en Equateur et de
prendre des mesures immédiates afin de
résoudre le conflit.
Le 21e Bureau exécutif de l’IE (21-23 octobre)
a adopté une résolution sur l’Ethiopie. Lors de
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
Guatemala
Le 29 janvier, l’IE a écrit une lettre au président
du Guatemala en demandant au Ministère de
l’Education de négocier avec STEG. Lorsque le
conflit s’est aggravé, l’IE lui a de nouveau écrit
en lui demandant de trouver une solution. Les
13 et 19 février, des lettres de protestation supplémentaires lui ont été adressées en guise de
soutien de la grève lancée par les affiliés nationaux de l’IE. STEG et CMG ont présenté
quelque 34 demandes au gouvernement, y compris une augmentation du budget de l'éducation et du salaire des enseignants. L'IE a rappe-
à augmenter les salaires et à réintégrer les enseignants licenciés lors de la grève de 1999. Le 19
décembre, l’IE a de nouveau écrit une lettre au
président Aristide condamnant les agressions
menées contre les enseignants. Le secrétaire
général de la CNEH, Jean-Frederick Lavaud, a
reçu plusieurs menaces de mort, l’obligeant lui
et sa famille à quitter provisoirement le pays.
lé au président que les enseignants bénéficient
du droit de négociation collective sans risquer
de subir des menaces et que ce conflit pourra
uniquement être résolu par voie de négociations avec les représentants syndicaux des enseignants.
Guinée
Lors d’une grève générale qui s’est déroulée du
10 au 15 novembre, sept responsables syndicaux
de l’Union intersyndicale FSPE-SLECG, ainsi
que les secrétaires généraux de chaque syndicat, ont été arrêtés et interrogés. Plusieurs de
ces personnes ont passé la nuit en détention.
Les enseignants ayant participé à la grève ont
reçu des menaces de licenciement. Deux
d’entre eux ont été suspendus de leur fonction.
Le 18 décembre, l’IE a rappelé aux autorités
guinéennes que le droit de grève des enseignants était légitime. Elle les a priées de relancer les négociations avec les syndicats enseignants et de réintégrer les enseignants qui
avaient été suspendus de leur fonction.
GuinéeBissau
Le 14 mai, L’IE a écrit une lettre aux autorités
pour exprimer ses préoccupations au sujet des
huit mois d’arriérés de salaires. L'IE a condamné l'attitude du gouvernement vis-à-vis des
enseignants et a exigé que cette situation soit
résolue rapidement.
Haiti
Le 29 janvier, l’IE a envoyé une lettre au président haïtien afin qu’il reprenne les négociations avec l’affilié CNEH. Le CNEH a organisé
une grève de deux jours les 16-17 janvier afin de
demander le remboursement de 64 mois d’arriérés de salaire. L’IE a invité le gouvernement
Hongrie
Le 20 mai, l’IE a écrit une lettre au Premier
ministre et au Ministre de l’Education à propos
des propositions de modification de la législation en matière d’éducation en Hongrie. Selon
l’organisation PDSZ, le gouvernement envisage
d’étendre les heures de cours sans tenir compte
des heures de travail actuelles des enseignants.
Inde
Le 14 juillet, l'IE a lancé un Appel d’action urgente tandis que le gouvernement de Tamil Nadu
prenait des « mesures disciplinaires de masse »
dans le cadre d'une grève à durée indéterminée
de tous les employés du secteur public de cet État
de l'Inde. Plus de 2.500 enseignants et 800
membres du personnel de soutien de 160 collèges d’Etat ont été renvoyés. La grève a été suivie
par plus d'un million d'employés de l'État, y compris les enseignants, après la rupture des négociations le 27 juin avec le ministre en chef, qui avait
décidé sans aucune consultation préalable une
réduction du régime des pensions. Le 14 juillet,
l’IE a écrit une lettre de protestation au ministre
en chef et a exigé la libération de 2.400 personnes
détenues, y compris S. Anbalagan, secrétaire
général de l’Elementary School Teachers’
Federation de Tamil Nadu (TESTF).
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
35
Indonésie
Irak
36
Le 3 octobre, l’IE a écrit une lettre au président
indonésien et s’est montrée, tout comme la communauté internationale, extrêmement préoccupée par les conséquences sur les civils des nouvelles hostilités se déroulant dans la province
d’Aceh. L’IE est particulièrement préoccupée par
la violence et l’insécurité qui touchent les enseignants et les enfants dans les écoles. D’après des
sources sûres, le système éducatif a été dévasté
dans la province d’Aceh suite au conflit armé et
aux incendies des écoles. L’IE possède des informations concrètes sur les enseignants assassinés
ou handicapés à vie, ceux qui souffrent de traumatismes et ceux qui ont perdu leur habitation
suite à des incendies criminels. Un appel d’action
urgente a été lancé à cette même date à tous les
affiliés et partenaires en leur demandant de protester contre les crimes commis à l’encontre des
enseignants et des enfants de la province d’Aceh.
Du 21 au 23 octobre, la réunion du Bureau exécutif de l’IE a adopté une résolution donnant
mandat au Secrétariat de l’IE de continuer à surveiller la situation en Iraq. L’IE est consternée
d’apprendre que six mois après la fin des principales opérations militaires en Irak, pas un jour ne
se soit écoulé sans que de nouvelles personnes ne
soient tuées ou blessées. Les 17/18 décembre, la
CISL a organisé une réunion en collaboration
avec les syndicats irakiens à Amman, Jordanie. La
réunion avait pour but d’obtenir un aperçu des
développements en cours en Irak, et plus particulièrement en ce qui concerne la situation des travailleurs et de leurs organisations. L’IE a assisté à
la réunion et a rencontré un représentant du syndicat enseignant associé à la Fédération irakienne
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
des syndicats. Il a été conclu que des contacts
seraient établis.
Kosovo
Le 15 septembre, l’IE a écrit une lettre au
Représentant spécial de la Mission d’administration intérimaire des Nations Unies au
Kosovo(MINUK) en le priant d’examiner les
demandes introduites par l’organisation affiliée SBASHK. Le 1er septembre, les enseignants des écoles primaires et secondaires ont
lancé un mouvement de grève afin de réclamer l’application du droit fondamental à la
négociation collective conformément à la Loi
sur l’éducation, ainsi que l’application rétroactive à partir du 1er janvier 2003 de l’augmentation mensuelle des salaires conclue avec le
gouvernement.
Népal
L'organisation affiliée NNTA a lancé un programme de protestation de deux mois qui s'est
prolongé du 22 juillet à la deuxième semaine de
septembre. Ces activités comprenaient l'interaction avec différents acteurs du pays, le boycott
des activités organisées par le gouvernement,
l'organisation de réunions d'enseignants au
niveau du district, le port d'un ruban noir en
classe et une réunion de protestation dans la
capitale. NNTA et une autre organisation affiliée de l'IE, NTA, ont présenté au ministre de
l'Éducation un ultimatum en 7 points qui comprend notamment les demandes suivantes: augmentation du nombre de contrats permanents
pour les enseignants; fourniture d'une éducation publique gratuite; arrêt de l'envoi des
enseignants dans les régions où ils vivent sous la
menace constante; arrêt du transfert de l’édu-
cation aux communautés sans préparation suffisante; octroi de la sécurité professionnelle aux
enseignants des écoles privées. Le 12 septembre, pourtant, 300 enseignants qui avaient
marché sur la capitale pour protester contre le
meurtre et l'enlèvement d'enseignants et pour
réclamer le placement permanent et le traitement décent des enseignants sous contrat à
court terme ont été arrêtés et accusés d'avoir
bravé l'interdiction de rassemblement de
masses. L'IE et ses organisations affiliées népalaises, NTA et NNTA, ont demandé la libération
immédiate et inconditionnelle des enseignants.
Le secrétaire général de NTA, Mohan Oyanwall,
le président de NNTA, Madhav Adikari et le
secrétaire général, Babu Adhikari étaient au
nombre des personnes arrêtées.
Nicaragua
Le 13 octobre 2003, l’IE a écrit une lettre au
ministre des Finances afin de réclamer l’application de l’augmentation des salaires prévue
dans les accords conclus entre les organisations
affiliées CGTEN-ANDEN et le ministère de
l’Education le 27 juin et le 3 juillet.
Nouvelle
Zélande
Le 18 février, l’IE a adressé une lettre de protestation au Premier ministre, dans laquelle elle
exprimait ses préoccupations face à l’initiative du
gouvernement qui, dans le cadre le l’Accord
général sur le commerce des services (AGCS),
demandait à 24 pays d’ouvrir leurs services
d’éducation. La Nouvelle Zélande n’a pas seulement demandé aux pays qui se sont engagés à
suivre les programmes de l’AGCS de libéraliser le
commerce des services d’éducation. Elle cherche
également à atteindre de nouveaux engagements
avec des partenaires commerciaux qui ne sont
pas engagés dans les programmes de l’AGCS. On
ne sait pas très bien pourquoi la Nouvelle
Zélande introduit auprès d’autres pays des
demandes qu’elle même n’est pas prête à accepter. L’IE a demandé au Premier ministre de
veiller à accorder beaucoup d’importance aux
points de vue des nos collègues du secteur de
l’éducation en Nouvelle Zélande, lors des consultations qui se dérouleront à propos des offres
faites par la Nouvelle Zélande, dans le cadre de
l’AGCS.
Pérou
Le 26 mai, un Appel d'action urgente a été
transmis à tous les membres leur demandant
d'adresser des lettres de protestation au gouvernement péruvien pour soutenir une grève
nationale d'une durée indéterminée, entamée
le 12 mai par les collègues péruviens. Les enseignants ont exigé le respect de la profession
enseignante et le rétablissement des droits syndicaux. Les heurts qui ont opposé les enseignants et les autorités ont pris une ampleur
telle que le gouvernement a déclaré l'état d'urgence pour mettre un terme à la violence. La
grève a été suspendue le 13 juin lorsque le gouvernement a finalement entamé des négociations avec l'organisation affiliée de l'IE, SUTEP.
République
tchèque
Le 21 février, l'IE a écrit au Premier ministre de la
République tchèque pour protester contre les propositions de modification de la législation actuelle
en matière d'éducation risquant de transformer le
financement de l'éducation et de créer des disparités au niveau des normes de l’éducation dans les
différentes régions. L'IE a insisté pour que son
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
37
organisation affiliée, CMOS PS soit consultée. Le
17 septembre, en plus de la grève à laquelle 68%
des 72.000 enseignants et personnels de l’éducation ont participé, l’IE a écrit une lettre au Premier
ministre tchèque afin d’entamer des négociations
avec CMOS PS. Par conséquent, le Premier
ministre a accepté de postposer le vote relatif à la
législation afin de permettre des discussions sur les
propositions des syndicats d’enseignants.
Russie
Slovaquie
38
Le 21 février, l'IE a invité le président de la
Fédération russe à prendre toutes les mesures
nécessaires pour que de véritables négociations
puissent avoir lieu entre le gouvernement et les
représentants syndicaux, y compris le Syndicat
des employés de l'éducation et de la science de
Russie (ESEUR). Des actions de masse ont été
organisées du 26 au 28 février pour exiger une
réforme du système salarial dans le secteur des
services publics, une augmentation salariale et
une augmentation du montant minimum des
bourses d'études. Le gouvernement a postposé
la réforme du système salarial et a accepté de
consulter les syndicats à ce sujet.
Le 23 janvier, l'IE a écrit au ministre du Travail,
des Affaires sociales et de la Famille de
Slovaquie pour protester contre les 180 amendements proposés au Code du travail, qui sont
inacceptables selon l'organisation affiliée de
l'IE, OZPSAV. Ces amendements réduiraient
fortement les droits des travailleurs parce qu'ils
ne tiennent aucun compte des normes de travail universellement acceptées et garanties par
les Conventions de l'OIT.
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
Turquie
Le 24 juillet, l'IE a publié un communiqué de
presse pour soutenir l’organisation affiliée
turque, Egitim-Sen, dans sa lutte contre la privatisation. En mai, le gouvernement a élaboré
une nouvelle proposition pour consacrer aux
écoles privées une somme de 13 millions d'euros prélevée sur les fonds publics. Le gouvernement a, en outre, tenté de transférer 10.000 étudiants des écoles publiques vers les écoles privées. Cette décision violemment contestée par
Egitim-Sen et l'IE a été présentée à la Cour
Suprême qui a jugé que la décision du gouvernement était inconstitutionnelle. En dépit de ce
verdict, le gouvernement a élaboré un code sur
la privatisation de l'éducation en Turquie. Le 29
juillet, l'IE a adressé une lettre de protestation
au gouvernement turc et a demandé à ses
membres d’en faire de même.
2.8 ➜ Entreprendre des missions de solidarité et d'investigation et/ou
de conciliation selon les actions mentionnées ci-dessus.
AFRIQUE
Le bureau régional africain a intensifié ses efforts pour garantir le
traitement équitable des enseignants et du personnel de soutien
dans le secteur de l'éducation. Des missions spéciales de solidarité
ont été envoyées au Zimbabwe, au Kenya, en Côte d’Ivoire, en
Afrique centrale et en Éthiopie. Une mission a été organisée en
vue de rencontrer les ministres de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche, de l’Enseignement technique et du Travail du
Cameroun afin d’harmoniser la législation nationale sur les principes et les droits fondamentaux du travail des fonctionnaires et des
enseignants.
ASIE-PACIFIQUE
Le Bureau régional Asie-Pacifique a entrepris plusieurs missions de solidarité dans la région Asie-Pacifique. En mai 2003,
en collaboration avec les bureaux d'Asie-Pacifique des autres
Syndicats mondiaux, le Bureau régional a participé à une
mission en Afghanistan organisée par l'association Friedrich
Ebert Stiftung (FES). Le bureau a également alerté le siège de
l’IE au sujet des plaintes introduites par les organisations
membres, par exemple CITA au Cambodge et KTU en Corée
du Sud.
CARAÏBES ET AMÉRIQUE DU NORD
La décision du gouvernement dominicain de réduire les
salaires des enseignants et de certains autres fonctionnaires,
motivée par les mesures imposées par le Fonds monétaire
international (FMI), a fait l'objet de discussions entre le
bureau régional des Caraïbes de l'IE et les autorités dominicaines dans le courant du mois de mars. Par la suite, l'IE et
l'organisation affiliée dominicaine, DAT, ont accordé des
interviews radio et télévisées pour protester contre l'action du
gouvernement.
EUROPE
Le 8 septembre, l'IE a participé à la mission de la CISL à
Sarajevo en Bosnie, pour discuter des critères d'affiliation à la
CISL avec deux syndicats candidats, SSSBIH et SSRS. L'IE a
rencontré ses deux organisations affiliées le 9 septembre pour
discuter de leurs activités et préoccupations actuelles. Du 9 au
11 mai, l'IE a réalisé une mission de courte durée au Kosovo
pour animer un séminaire de formation sur les compétences
de négociation, organisé conjointement avec l'organisation
affiliée néerlandaise, AOb (Algemene Onderwijsbond). Les
représentants de l'IE ont étalement rencontré les leaders des
deux organisations locales affiliées SOK (Sindikat Obrazavanja
Kosovo) et SBASHK (Sindikata e Bashkuar e Arsimit, e Shkencës
dhe e Kulturës e Kosoves).
AMÉRIQUE LATINE
En 2003, des contacts ont été établis avec l’Unión Nacional de
Educadores d’Equateur (UNE), la Confederación de
Trabajadores de la Educación Urbana de Bolivie, (CTEUB), la
Federación Nacional de Profesores de Educación Secundaria
d’Uruguay (FENAPES), la Federación Uruguaya del
Magisterio (FUM) et la Federación de Trabajadores del
Magisterio du Venezuela (FETRAMAGISTERIO). Des contacts
ont également été établis avec la Confederación Nacional de
Maestros de Educación Rural de Bolivie (CONMERB) En
outre, l’IE et l’AEN/Etats-Unis ont lancé un important programme de solidarité avec FECODE/Colombie.
2.9 ➜
Promouvoir et/ou parrainer, en consultation avec les Comités
Régionaux, des programmes de formation nationaux, des ateliers etc. basés sur la mise en œuvre de la Déclaration relative
aux Principes et Droits Fondamentaux au Travail, les Normes
Internationales du Travail et d'autres instruments internationaux se rapportant aux droits des enseignants dans les pays
des organisations membres.
ASIE-PACIFIQUE
À la demande d'enseignants afghans, le Bureau régional d'AsiePacifique a participé à l'élaboration des statuts de l'Association
afghane des enseignants (ATA) au moment de sa création. L'IE a
animé un séminaire pour l’ATA et a envisagé les différentes possibilités de participation de l’ATA aux programmes de formation des
enseignants en collaboration avec Oxfam Pays-Bas, NOVib.
En coopération avec l’ISP, l'IE a organisé un certain nombre d'activités du Réseau des droits syndicaux dans le Sud-Est asiatique. En raison de son succès, ce projet a été prolongé d'un an par des campagnes organisées par 28 organisations membres de l'IE et de l'ISP
en Thaïlande, en Malaisie, aux Philippines et en Indonésie. Deux
réunions conjointes ont été organisées (12-16 novembre, Jakarta,
Indonésie et 2-4 décembre, Manille, Philippines).
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
39
AMÉRIQUE LATINE
Le Bureau régional de l’IE et le Bureau des activités pour les travailleurs de l’OIT (ACTRAV) ont organisé un atelier régional (24-26
novembre, Buenos Aires, Argentine) afin de promouvoir une
meilleure compréhension de la Déclaration de l’OIT sur les principes et les droits fondamentaux au travail, qui constitue l’engagement des gouvernement, des organisations d’employés et de travailleurs à respecter les valeurs humaines fondamentales. Les organisations suivantes ont participé à l’atelier : CTERA/Argentine,
CPC/Chili, CTEUB et CONMERB/Bolivie, UNE/Equateur,
SUTEP/Pérou et FECODE/Colombie. Les ministres du Travail et
de l’Education de ces pays étaient également invités par l’OIT.
Objectifs stratégiques:
b. Promouvoir la participation des syndicats du secteur de l’éducation au développement des politiques éducatives nationales et
l'élaboration, la reconnaissance et la protection des normes
éducatives et des qualifications professionnelles;
c. Veiller à la mise en place, par les autorités publiques, de programmes de formation de qualité pour les enseignants et de
programmes de formation en cours de service en insistant tout
particulièrement sur le développement de compétences nécessaires pour utiliser efficacement les nouvelles technologies;
d. Soutenir les efforts des organisations membres pour atteindre
des niveaux de rémunération et des conditions d'emploi corrects, au moins équivalent à ceux du secteur privé pour un
niveau similaire d'éducation et de formation.
2.10 ➜
Etudier les prêts pour l'éducation avancés par la Banque mondiale et par d’autres institutions financières ou organisations
nationales d'aide, en particulier (a) si les prêts sont avancés
pour des programmes mis en œuvre en consultation avec les
syndicats du secteur de l’éducation; (b) si les prêts ont un
impact positif ou négatif sur les salaires et sur les conditions de
service des enseignants et autres travailleurs de l'éducation.
Depuis janvier, un e-mail est envoyé chaque mois aux
bureaux régionaux et aux affiliés qui souhaitent être informés et échanger des informations sur les prêts accordés par
la Banque mondiale et d'autres institutions financières qui
ont un impact direct sur les conditions des enseignants et
l'Éducation Pour Tous. Les bourses au titre de la procédure
de financement accéléré (Fast Track Initiative) font l'objet
d'une attention particulière. Cependant, cette procédure
était en perte de vitesse en 2003 car les dépenses affectées à
l’éducation ont été déviées en raison de l’Irak.
Les organisations membres de l’IE ont été priées de transmettre à l’IE un feed-back sur les projets en cours dans leur
pays. La future base de données IRIS devrait permettre une
utilisation plus efficace des informations rassemblées et
transmises. Les discussions qui ont eu lieu lors de la réunion
du Consortium des donateurs à Oslo ont montré que les
affiliés souhaitent que l’IE mobilise davantage de ressources
afin d’informer et de développer des capacités avec les affiliés des pays concernés par la procédure de financement
accélérée.
Le Bureau régional de l’IE en Amérique latine a organisé
une réunion (2-3 décembre, Nicaragua), sponsorisée par
l’Utdanningsforbundet/Norvège, afin d’évaluer les conséquences des politiques menées par la Banque mondiale en
matière de systèmes éducatifs. L’objectif de cette réunion
était d’élaborer une proposition pour les pays de la région
concernés par la procédure de financement accélérée afin
40
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
de pouvoir préparer une évaluation détaillée des politiques
menées par la Banque mondiale.
2.13 ➜
Publier la déclaration d'éthique professionnelle de l'IE dans
un maximum de langues et la distribuer aux organisations
membres et sur l’Internet.
2.11 ➜
Entreprendre des études sur la constitution des salaires, le
salaire basé sur le mérite et le salaire individualisé dans des
pays choisis de l'OCDE, et sur les termes et la condition d'emploi du personnel de l’enseignement.
Des études comparatives internationales peuvent permettre
de créer d’importantes bases de données pour les organisations membres et les aider à améliorer les termes et conditions d’emploi de leurs membres. Un certain nombre d’organisations membres de l’IE a souligné la nécessité pour
l’IE d’obtenir des fonds pour le développement des activités
de l’IE dans ce domaine.
Programmes régionaux
2.12 ➜
Promouvoir et/ou parrainer, en consultation avec les
Comités Régionaux, des programmes de formation des
dirigeants ayant comme but la promotion de la participation des organisations membres dans le développement
de politiques éducatives.
Ce type de programmes est compris dans les projets de
coopération au développement - voir 4.7.
Objectifs stratégiques:
e. Contribuer à la mise en œuvre et au respect de la déclaration
d'éthique professionnelle de l'IE;
f. Améliorer l’image du métier d’enseignant dans le monde et
obtenir une reconnaissance plus importante des défis rencontrés
par la profession grâce à la promotion de la Journée mondiale
des enseignants.
Le feuillet de la Déclaration sur l'éthique professionnelle (DPE)
de l’IE est un document qui doit être disponible pour tous
les enseignants. A cet effet, il devrait être traduit dans
chaque langue.
Ce feuillet a été produit en trois nouvelles versions linguistiques : arabe, chinois et portugais. Cette publication, désormais disponible dans 8 langues – français, anglais, espagnol,
allemand et russe et les trois nouvelles langues – peut être
téléchargée à partir du site Web de l’IE. La version russe a
été particulièrement appréciée par les organisations affiliées de l'ex-Union soviétique.
2.14 ➜
Garantir que les activités publiques, y compris les événements
médiatiques, soient organisées dans le plus de pays possible
lors de la Journée mondiale des enseignants (5 octobre) de
manière à attirer l'attention sur la situation de la profession
enseignante.
Journée mondiale des enseignants (JME)
La préparation de cet événement majeur a commencé largement dans les temps: les organisations membres ont reçu
du matériel de préparation (thème, matériel à mettre à disposition, formulaires de participation, etc.) au début du
mois de mai. En juin, des posters et des feuillets ont été
envoyés par la poste. En juin et juillet, un rappel a été
envoyé à plus de 50 organisations membres au sujet de la
JME pour les sensibiliser à cet événement. De cette manière, l'IE a maintenu les contacts avec ses membres concernant les activités qu'ils avaient prévues pour la JME 2003.
Une section spéciale du site Web de l'IE a également été
consacrée à la JME pour fournir aux membres et au public
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
41
des informations et des ressources sur la JME : fichiers
d'images, documentation, plans nationaux, matériel téléchargeable et cartes postales électroniques : www.eiie.org/wtd/
L'IE a été contactée par plusieurs organismes (Ministères,
ONG, associations, etc.) qui souhaitaient contribuer à la
promotion de la JME. Suite à ces activités de communication, le thème de l'IE (Enseigner ouvre les portes vers un monde
meilleur) a été adopté pour servir de thème commun de la
JME à l'échelon mondial.
Programmes régionaux
2.15 ➜
Promouvoir et /ou parrainer, en consultation avec les Comités
Régionaux, des ateliers sous-régionaux sur le Code International de déontologie/Ethique.
AFRIQUE
L’IE continue à sensibiliser ses affiliés sur la Déclaration sur
l’éthique professionnelle. Les membres de l’IE en Afrique
sont encouragés à adopter le contenu de ce document.
AMÉRIQUE LATINE
Un séminaire sur la Déclaration sur l’éthique professionnelle de l’IE a été organisé au Nicaragua du 22-24 septembre en présence des affiliés du Costa Rica, Curaçao, El
Salvador, Guatemala, Honduras, Mexique et Nicaragua.
L’objectif de ce séminaire était de discuter des principes et
des droits définis dans la Déclaration et de les mettre en
application dans les pays précités.
42
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
But 3 - Lutter contre les discriminations
dans le domaine de l'éducation
L'ÉLIMINATION DE TOUTE FORME DE DISCRIMINATION DANS L'ÉDUCATION FONDÉE SUR
LE SEXE, LA RACE, LA SITUATION CONJUGALE, LE HANDICAP, L'ORIENTATION SEXUELLE, L'ÂGE, LA RELIGION, L'APPARTENANCE OU L'OPINION POLITIQUE, LE STATUT SOCIAL
OU ÉCONOMIQUE, L'ORIGINE ETHNIQUE OU NATIONALE, AINSI QUE LE DÉVELOPPEMENT DE LA COMPRÉHENSION, DE LA TOLÉRANCE ET DU RESPECT DE LA DIVERSITÉ
DANS LES COMMUNAUTÉS.
3.1 ➜ Être
Objectifs stratégiques:
a. Œuvrer en faveur d’un accès égal des femmes et des jeunes filles à tous les
niveaux d'éducation;
présent aux réunions annuelles de la Commission des
Nations Unies sur le Statut des Femmes et participer, si jugé
utile, aux Comités sur les femmes des agences spécialisées
des Nations Unies; au Comité des femmes de la CISL ainsi
qu'à la Conférence biennale.
b. Mobiliser le soutien en faveur de la ratification et la mise en œuvre de la
Convention sur l'élimination de toutes les Formes de discrimination à
l’égard des femmes, de la Plate-Forme d’Action de Beijing, des conventions n° 100, 111 et 183 de l'OIT qui prônent l'égalité pour les femmes et
la suppression du “plafond de verre” qui entrave l'accès des femmes aux
postes de direction.
47E SESSION DE LA COMMISSION DES NATIONS UNIES SUR LE
STATUT DES FEMMES
Comme chaque année, l’IE a participé à la 47e session de la
Commission des Nations Unies sur le statut des femmes (3-14
mars, New York) afin de promouvoir la mise en œuvre de la
Plate-forme d’action de Beijing. Cette année, l’IE était représentée par une déléguée de son affiliée CTERA. La session a été
axée sur deux thèmes principaux: l'accès et la participation des
femmes aux médias et la violence dont elles sont victimes. L'IE
a insisté pour souligner l'importance de l'éducation en tant que
moyen de résoudre le problème de la discrimination à l'égard
des femmes en ce qui concerne l'accès aux technologies de l'in-
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
43
formation et celui de la violence dont elles sont victimes. Le
texte original du document sur la violence à l'égard des femmes
ne mentionnait pas la violence sur le lieu de travail. L'IE et la
CISL ont œuvré en faveur de l'inclusion d’un paragraphe qui
exige que toutes les mesures soient prises pour prévenir et éliminer toutes les formes de violence contre les femmes sur le
lieu de travail, y compris la violence physique, sexuelle et psychologique, ainsi que le harcèlement sexuel, et pour lever tous
les obstacles, et empêcher les attitudes et les comportements
stéréotypés afin de garantir aux femmes tous les droits sur le
lieu de travail. En conclusion de cette réunion, la Commission
a accepté que pour renforcer les capacités des femmes il faut
favoriser leur participation aux technologies de l'information et
de la communication. Elle a également affirmé le rôle essentiel
de l'éducation à cet égard (voir paragraphes G, H, I et J du
document). L'IE a également communiqué une déclaration à la
Commission des Nations Unies au nom des Syndicats mondiaux.
l'ISP (voir 4.5), l'IE a également participé au Comité des
femmes de l'ISP. L'IE et l'ISP mènent deux campagnes communes sur l'égalité des sexes: Équité salariale et Protection de la
maternité (ratification de la Convention n° 183 de l'OIT). Pour
ce qui est de la Campagne sur l'équité salariale IE/ISP, il a été
convenu d’organiser une table ronde lors de la conférence de
l'OIT au mois de juin qui sera sponsorisée conjointement par la
CISL. L'IE et l'ISP soumettront une résolution sur l'équité salariale lors de la conférence de l'OIT de juin 2004 et œuvreront
en faveur de son adoption. Le document sur l'équité salariale a
été publié en septembre. Pour ce qui est de la Campagne
CISL/IE/ISP relative à la ratification de la Convention n°183
sur la protection de la maternité, la Convention est entrée en
vigueur suite à la ratification par la Slovaquie et par l'Italie. Il est
entendu qu'un certain nombre de pays européens envisagent
de la ratifier mais seulement après amendement de leur législation nationale. L'IE poursuit ses travaux sur la campagne de
ratification avec l'ISP, la CISL et le Réseau international des
groupes d'action pour l'alimentation infantile (IBFAN).
87E RÉUNION DU COMITÉ DES FEMMES DE LA CISL
L'IE a participé aux réunions du Comité des femmes de la CISL
pour mettre au point des campagnes conjointes de lobbying en
vue de la ratification de la Convention n° 183 de l'OIT sur la
protection de la maternité.
3.2 ➜
Une réunion a été organisée au Centre international de formation de l’OIT à Turin (26-27 septembre). Cette réunion était
précédée par un séminaire sur le suivi du Rapport mondial de
l’Egalité des sexes au travail présenté par le directeur général de
l’OIT. L’équité salariale fera partie des thèmes proposés lors du
Congrès de la CISL de 2004 et un projet de résolution sur
l’équité salariale sera présenté lors de la prochaine Conférence
internationale du travail de l’OIT (juin 2004).
COMITÉ DES FEMMES DE L'ISP
Dans le cadre de l’accord de coopération conclu entre l'IE et
44
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
Conduire une enquête triennale pour évaluer la participation
des femmes à la direction des syndicats et des structures de
l'éducation; compiler et disséminer les études, brochures et
manuels relatifs aux thèmes identifiés par le Comité sur le
Statut des Femmes.
Le questionnaire a été envoyé à toutes les organisations membres en
août. Un rappel a été envoyé en raison du faible nombre de réponses.
Programmes régionaux
3.3 ➜
Suivre et/ou participer aux programmes pour les femmes
entrepris
par
les
instances
intergouvernementales
régionales.
AFRIQUE
Les organisations membres de l'IE d’Afrique ont organisé en
avril, au cours de la Semaine mondiale d'action, plusieurs activités sur l'éducation des filles. Le Centre panafricain des enseignants a réalisé deux études sur le taux d'abandon des filles aux
niveaux primaire et secondaire au Ghana et au Cameroun. Le
syndicat national des enseignants du Ghana, le GNAT, a organisé le suivi des activités au sein d’une communauté locale du
Ghana.
participé à la réunion: les membres du comité de coordination
et les représentants des organisations coopérantes (Lararforbundet/Suède, FCE/Canada et Utdanningsforbundet/Norvège). Le Comité de coordination et les partenaires de la coopération au développement se sont réunis et ont approuvé le budget 2003 et 2004 du réseau PFE.
Dans le cadre des travaux préparatoires du Forum régional des
femmes de janvier 2004, le bureau régional africain a reçu de
nombreuses données sur le travail accompli par les femmes au
sein de différents syndicats dans le domaine de la protection de
la maternité, de l'Education Pour Tous, du VIH/SIDA, de la
promotion du leadership féminin et du travail des enfants. Les
réponses proviennent des organisations affiliées d'Algérie,
Burkina Faso, Bénin, Côte d’Ivoire, Sierra Léone, Ghana,
Ouganda, Zimbabwe, Sénégal, Niger, Gabon et Rwanda.
CARAÏBES ET AMÉRIQUE DU NORD
L'IE a participé à une Conférence régionale des femmes (27-30
mai, Guyane) organisée par l'Institut national démocratique sur
le thème des “50/50 - Increasing Women’s Political Participation
in the Caribbean” (Accroître la participation politique des
femmes dans les Caraïbes.)
En Afrique australe, les organisations membres œuvrent dans le
domaine du renforcement des capacités des femmes et cherchent à garantir la visibilité des femmes dans leurs propres
rangs. Par exemple, l'Organisation des enseignants d'Afrique
australe (SATO) encourage la représentation équitable et adéquate de la femme dans toutes ses activités.
3.4 ➜
ASIE-PACIFIQUE
Dans la région Asie-Pacifique, les organisations d’enseignants sont
souvent dirigées par des hommes, bien que 80% des personnes affiliées soient des femmes. Les activités organisées au sein de l’ANSEA
et SAARC sont destinées à habiliter les femmes par la sensibilisation
et la confiance en soi, le développement de leurs compétences syndicales et la valorisation de leurs compétences professionnelles. Une
table ronde sous régionale EI/SAARC sur «Le trafic des femmes et
des enfants et le harcèlement sur le lieu de travail » a été organisée
(5-7 septembre, Colombo, Sri Lanka) pour discuter de l’impact
exercé par le trafic et le harcèlement sexuel sur les objectifs de l’EPT
dans la sous région et pour prévoir des plans d’action permettant
d’aborder le problème.
Promouvoir et/ou parrainer des réseaux sous-régionaux sur
la femme et des programmes de formation sur les sujets
identifiés par les Comités régionaux.
Avec l'aide des organisations affiliées, les bureaux régionaux de
l'IE ont coordonné des activités de sensibilisation et de renforcement des capacités, destinées aux femmes. En 2003, la participation des femmes aux activités régulières des organisations
régionales et nationales a augmenté.
AFRIQUE
On a procédé à un réexamen du projet de promotion des
femmes dans l'éducation (PFE) en Afrique occidentale. Ont
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
45
Deux ateliers pour les femmes ont été organisés au niveau du gouvernement en Inde (16-19 février et 24-27 mai). De plus, un atelier
de développement des compétences syndicales et de leadership destiné aux femmes a été organisé du 18 au 21 mai et une réunion du
Comité de projet-planification s’est tenue du 24 au 26 juin à New
Delhi. Le Comité du réseau des femmes enseignantes du Sri Lanka
s'est réuni en février et en mars. Un séminaire de renforcement des
capacités des femmes a été organisé en Indonésie du 3 au 5 janvier.
En Thaïlande, la NTTU a organisé un atelier de base sur le développement des compétences de leadership et des compétences syndicales à Chiangmai du 5 au 7 janvier. Ces activités ont été organisées avec l'aide de FNV/Pays-Bas, Utdanningsforbundet/Norvège et
AEU/Australie. En Malaisie, le NUTP en coopération avec la
FCE/Canada, a animé un séminaire pour les éducatrices (3-5 mai,
Perak, Malaisie) sous les auspices du réseau ASEAN Women.
CARAÏBES ET AMÉRIQUE DU NORD
L'IE collabore avec le Comité pour le statut des femmes du
Caribbean Union of Teachers(CUT) à la mise en œuvre d'un
programme de formation des réseaux de femmes dans les
Caraïbes. Les femmes dirigeantes des syndicats d'enseignants de
la région ont suivi une formation avancée (19-25 février, SainteLucie), financée par la FCE et la FEEO Canada. Les participante-s provenaient de la Jamaïque, de la Guyane, Trinité & Tobago,
Grenade, Saint-Vincent & Grenadines, Sainte-Lucie, Barbade,
Dominique, Antigua & Barbuda.
Une conférence du Comité pour le statut des femmes du CUT
a été tenue lors de la conférence biennale du CUT (4 août,
Saint-Vincent et Grenadines). 75 délégué-e-s provenant de 15
syndicats d’enseignants ont assisté à la conférence intitulée
«Conditions de service des enseignants; Importance de l’éducation
de qualité ». Les questions abordées concernaient entre autres
les piètres performances des garçons dans le secteur de l’éducation ainsi que la formation des enseignants sur l’égalité des
sexes. Un atelier était axé sur la manière de motiver les femmes
46
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
à participer aux réunions syndicales. Les options suivantes ont
été identifiées: études d’évaluation, opportunités d’interaction
sociale, services de garde d’enfants, attribution du rôle des
membres préalablement aux réunions et reconnaissance de
l’implication des participant-e-s.
Après le programme de formation des femmes organisé à
Sainte-Lucie en février, l'IE a rencontré le comité des femmes et
discuté de la possibilité de fournir cette formation aux femmes
enseignantes de SVGTU. En 2003, l'IE a également participé à
plusieurs ateliers organisés par les comités de femmes des syndicats de la région: en République dominicaine le 15 mars, en
Guyane le 22 avril et au Surinam du 25 au 28 juillet.
EUROPE
La réunion du Comité européen de l’IE pour l’égalité des chances
(22 septembre, Bruxelles) concernait la situation des femmes sur le
lieu de travail en Europe centrale et orientale. Les oratrices étaient:
Jasna Petrovic, du Réseau des femmes CISL/CEE et Evelyne
Pichenot du Comité social et économique européen. Dans la majorité des pays, très peu de femmes occupent des postes de direction.
Même les femmes hautement instruites ne bénéficient pas des
mêmes opportunités que leurs homologues masculins. La participation active des femmes en tant que main-d’oeuvre au sein de l’ancien régime n’a pas entraîné la transformation des modèles familiaux. Les femmes continuent essentiellement à devoir supporter les
tâches ménagères et les devoirs familiaux, indépendamment du fait
qu’elles exercent un emploi rémunéré. Après le changement de
régime, le poids de la transition repose davantage sur les femmes
que sur les hommes, et le taux de chômage des femmes augmente
plus rapidement que celui des hommes.
Le Comité européen de l’IE pour l’égalité des chances a vivement
recommandé à l’IE d’introduire le développement d’un réseau des
femmes en Europe centrale et orientale dans son prochain programme. L’élargissement de l’Union européenne a également été
inscrit à l’ordre du jour de la réunion. Les participant-e-s ont déplo-
ré le manque d’attention des décideurs politiques ainsi que du
public sur l’égalité des sexes. Le Comité a recommandé au comité
régional de l’IE-Europe de faire pression afin d’intégrer les droits de
la femme et les questions relatives à l’égalité entre les hommes et les
femmes dans le nouveau Traité constitutionnel européen.
AMÉRIQUE LATINE
Un atelier conjoint IE/ISP sur la discrimination salariale a été
organisé (31 juillet, San José, Costa Rica).
Objectif stratégique:
c. Soutenir les organisations membres pour qu’elles défendent et
construisent leur capacité à représenter l’ensemble de leurs membres et
en particulier ceux qui sont les plus exposés à la discrimination, à savoir
les femmes, les membres des minorités raciales, ethniques ou religieuses, les homosexuels et les lesbiennes, les enseignants autochtones
et les personnes n’ayant pas les mêmes capacités;
(21-22 mai, New York, Etats-Unis), la délégation de l'IE comprenant une représentante de la FCE Canada a publié une
déclaration sur l'autodétermination et sur la participation des
peuples autochtones à l'EPT et le rôle des enseignants autochtones dans l'éducation de qualité. Ces deux questions sont
essentielles à la proposition de mise en réseau de l'éducation
autochtone - une préoccupation mentionnée lors de la
Conférence mondiale des peuples autochtones sur l'éducation
(4-10 août, Calgary, Canada) par la délégation de l'IE
(FCE/Canada et NZEI/Nouvelle Zélande). Le site Web de mise
en réseau de l'IE: Voix autochtone mondiale sur l'éducation
(GIVE) a été amélioré. Le site www.give-edu.net contient des
informations sur le travail accompli dans le domaine de l'éducation autochtone et vise à renforcer la participation des enseignants autochtones aux échelons régional et mondial.
3.6 ➜
Conduire une enquête triennale sur la situation des enseignants autochtones dans les syndicats d’enseignants et dans
l'éducation et sur la situation des enseignant(e)s homo-
3.5 ➜ Travailler avec le Groupe de Travail des Nations Unies sur les
Populations Indigènes, avec l'UNESCO et les autres agences
des Nations Unies spécialisées dans l'éducation des autochtones, prôner l'adoption d'un projet de Déclaration de l'ONU
sur les Peuples Indigènes et organiser des consultations avec
les membres provenant de communautés autochtones sur la
Déclaration de Coollangata.
L’éducation est le principal outil permettant de réaliser les droits
des peuples indigènes tels que reconnus par les Nations Unies.
Dans les pays d’immigration, tels que le Canada et la Nouvelle
Zélande, la profession enseignante joue un rôle actif dans la
lutte contre la discrimination et dans le développement de programmes éducatifs destinés aux populations autochtones.
L'IE participe aux sessions annuelles du Forum permanent des
Nations unies sur les peuples indigènes. Lors de la session 2003
sexuel(le)s.
ENSEIGNANTS AUTOCHTONES
Un questionnaire sur les droits et l'éducation des peuples
autochtones a été envoyé en avril, à toutes les organisations
affiliées. Les résultats seront publiés dans le rapport triennal
qui doit être présenté au Congrès mondial en 2004.
L’occasion est unique car 2004 marque la fin de la Décennie
internationale des peuples autochtones (1995-2004) proclamée
par les Nations Unies.
ENSEIGNANTS HOMOSEXUELS
L’IE s’assure que la lutte contre la discrimination sur le lieu de
travail se poursuit partout. Elle continuera à œuvrer en faveur
de la modification des législations nationales en vue d’interdire
toute forme de discrimination à l’encontre des enseignants
homosexuels.
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
47
Le travail avec les institutions représentant les homosexuels et
les transsexuels a montré qu'il faut d'une part, élaborer un protocole ou un ensemble d'orientations sur l'échange d'informations et d'autre part, améliorer la coordination et la manière
d’affronter plus efficacement la discrimination fondée sur
l'orientation sexuelle dans le secteur de l'éducation. Les discussions futures et les travaux préparatoires tiendront compte des
différences régionales et nationales.
En 2003, l'IE est intervenue en faveur d'enseignants homosexuels, dans les cas suivants:
le 16 mai, la guérilla colombienne a menacé un enseignant en
raison de son orientation sexuelle. Cet enseignant a dû quitter
son poste, sa ville et a même souhaité quitter le pays. FECODE
a réagi en l'aidant au travers du fond SOS Vida et le gouvernement l’a également assuré de sa protection.
Le 11 avril, la parlementaire slovaque, leader du mouvement chrétien démocrate, Anna Zaborska a déclaré qu'il n'est pas certain
que les homosexuels puissent accéder à tous les emplois tels que
la profession d'enseignant. Cette déclaration a été faite durant un
débat portant sur une loi anti-discrimination. L'organisation affiliée de l'IE, le Forum des enseignants slovaques (TFS/UFS) a
immédiatement dénoncé publiquement cette déclaration.
POLITIQUES DE NON-DISCRIMINATION
Au cours du mois de novembre, l’IE a assisté à l’audience
publique sur la “Discrimination au travail fondée sur l’orientation sexuelle”, organisée par l’Intergroupe du Parlement européen pour l’égalité des droits des gays et lesbiennes. La directive-cadre européenne sur l’emploi (2000/78/CE) aurait dû être
mise en oeuvre par les Etats membres de l’UE en décembre
2003 pour les Etats membres actuels, tandis que les futurs Etats
membres bénéficient d’un délai fixé à leur date d’adhésion, à
savoir mai 2004. Cependant, parmi les 15 Etats membres actuels
de l’UE, seuls trois répondent aux normes minimales de mise
en œuvre : la Belgique, le Danemark et la Suède.
48
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
La séance a également permis le partage d’informations et la
mise en réseau du Forum international IE/ISP pour les homosexuels, les lesbiennes, les bisexuels et les transsexuels (GLBT)
qui se réunira pour sa séance inaugurale en février 2004.
Programmes régionaux
3.7 ➜
Promouvoir et/ou parrainer, en consultation avec les Comités
régionaux, des ateliers sous-régionaux sur les stratégies à
développer par les syndicats nationaux pour promouvoir les
droits des groupes minoritaires.
ASIE-PACIFIQUE
Une «Conférence de la Table Ronde sur l’éducation des populations
autochtones» a été organisée par COPE/Pacifique pour le Bureau
régional de l’IE en Asie-Pacifique du 4-7 décembre à Suva, Fiji.
Outre les participant-e-s issus des ministères, des ONG et des institutions de la région, plus de 80 représentant-e-s provenant de 12
organisations affiliées de l’IE en Asie-Pacifique ont également pris
part à cet événement. Un plan d’action a été élaboré à l’issue de la
conférence. Ce plan prévoit entre autres d’identifier le champ d’activité des syndicats d’enseignants permettant d’intégrer les connaissances et la culture autochtones dans les systèmes éducatifs actuels
ainsi que de faire pression pour défendre le droit à l’autodétermination des populations autochtones. Une deuxième conférence de
ce type sera organisée en 2005 afin de comparer les résultats obtenus dans chaque pays.
Objectif stratégique:
d. Contribuer à une compréhension mutuelle entre les groupes dans les
communautés, et à une résolution pacifique des conflits, par le biais
de l'éducation et du rôle des syndicats du secteur de l’éducation
dans leur société;
3.8 ➜
Organiser une conférence internationale sur le rôle des syndicats du secteur de l’éducation dans la résolution des conflits.
Le rapport final de la Conférence de l’IE «Vivre et apprendre
ensemble: le rôle et les responsabilités des enseignants et de leurs syndicats» qui a eu lieu à Malte en 2002, a été largement distribué. Une rubrique du site Web de l’IE traitant de l’Education
pour une culture de la Paix a été conçue. L’IE a entamé le
développement d’un réseau de personnes intéressées par
l’éducation aux droits humains.
Programmes régionaux
3.9 ➜
Promouvoir et/ou parrainer, en consultation avec les
Comités régionaux, des programmes nationaux dans des
lieux où des tensions ethniques ont causé des bouleversements dans la vie des enseignants et dans le système scolaire. Continuer le travail avec les organisations membres
de l'IE dans les Balkans, en Sierra Leone et au Timor
Oriental en promouvant les droits humains, la démocratie
et la tolérance; commencer à travailler avec la région des
Grands Lacs en Afrique sur l'éducation pour une culture de
la paix.
MONTÉNÉGRO, SERBIE, TIMOR ORIENTAL
Les activités visant à promouvoir la paix et la démocratie ont été
suspendues à la fin 2002 lorsque la situation dans ces pays s'est
progressivement stabilisée. Les activités concernent désormais
principalement le renforcement des capacités des syndicats
(voir 4.7).
AFGHANISTAN
L'IE a aidé le syndicat afghan, l'association afghane des enseignants (ATA) nouvellement établie à rédiger un projet de sta-
tuts. L'établissement d'ATA a été une des premières démarches
entreprises en faveur de la paix et de la démocratie dans ce pays
dévasté par la guerre et où l'eau potable et l'éducation de base
doivent être rétablies d'urgence.
CROATIE
Une activité de promotion de la paix a été programmée avec
l'organisation affiliée croate, ETUC, Elle a été organisée
conjointement par AOb/Pays-Bas et GEW/Allemagne. Elle a
été lancée en novembre.
ÉTHIOPIE
L'IE a œuvré en faveur de la libération du président de l'ETA,
M. Taye Woldesmiate. De plus, l'IE a continué à travailler avec
ETA , ainsi que via l'OIT pour assurer le suivi des cas de violations des droits humains par le gouvernement et pour promouvoir la culture de la paix au travers de l'éducation. L'IE est également venue en aide à ETA dans le domaine de la mise en
œuvre de l'Education Pour Tous.
IRAK
Le 14 avril, un appel mondial a été lancé pour solliciter la
contribution au fonds de solidarité de l'IE en faveur des enfants
irakiens. Une mission organisée conjointement avec la CISL
visant à évaluer les besoins dans le secteur de l'éducation et à
identifier les partenaires potentiels au niveau local a dû être
retardée jusqu'à nouvel ordre suite au bombardement de la mission des Nations Unies à Bagdad.
KOSOVO
L'IE a réalisé une mission de courte durée au Kosovo du 9 au 11
mai pour animer un séminaire de formation sur les compétences de négociation (organisé conjointement avec Aob/PaysBas) et a rencontré les leaders des deux organisations affiliées
locales SOK (Sindikat Obrazavanja Kosovo) et SBASHK
(Sindikata e Bashkuar e Arsimit, e Shkencës dhe e Kulturës e
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
49
Kosoves). La mission visait à évaluer le développement de la paix
et de l'environnement éducatif au Kosovo.
LIBÉRIA
Le Comité de l'IE pour la région d'Afrique, IERAF a publié le 1 août
un communiqué de presse sur la situation au Liberia. Dans sa déclaration, l'IE a précisé qu'elle soutient ses organisations affiliées au
Liberia, NTAL et LINEWU, que le pays a besoin de paix et a ajouté
qu'il faut agir parce que les femmes et les enfants du Liberia ont le
droit de vivre. Tous les membres de l'IE en Afrique ont été invités à
solliciter leur gouvernement pour qu'il soutienne les activités de
maintien de la paix au Liberia.
Objectifs stratégiques:
e. Chercher à obtenir une mise en œuvre intégrale de la Convention sur
les droits de l'enfant et de ses dispositions en matière de non-discrimination, en particulier le respect de l'accès à l’éducation et aux services de santé et l'élimination du travail des enfants;
f. Faire en sorte que les autorités publiques prennent les dispositions
adéquates pour l'éducation des enfants des migrants et des réfugiés,
et accordent une attention particulière aux droits éducatifs et culturels des peuples autochtones;
g. Défendre et aider à mettre en œuvre les programmes destinés à
combattre la violence et les comportements antisociaux à l'école.
3.10 ➜
Plaider auprès de l'UNICEF et de la Session Extraordinaire
humains permettant l’intégration des droits de l’enfant dans la
politique européenne. L’IE a contribué à l’inclusion de références au droit et à la qualité de l’éducation ainsi qu’au statut
des enseignants inclus dans les directives.
3.11 ➜
Plaider avec l'UNESCO et l'OCDE en faveur de politiques et
mesures pour protéger les élèves et les enseignant-e-s de la
violence.
L’IE a participé à une réunion de l’OIT visant à développer un
Code de bonnes pratiques sur la violence et le stress dans les services publics (8-15 octobre, Genève, Suisse). Le membre du
Bureau exécutif, Eswaran, a assisté à la réunion à titre d’expert en
la matière. La réunion a couvert tous les secteurs des services, y
compris l’éducation et la santé. Une liaison a été établie avec
l’Unité ACTRAV de l’OIT. Les représentants des travailleurs,
dont deux issus de l’IE, ont considéré que cette réunion tripartite n’avait été que partiellement couronnée de succès, étant
donné que les représentants de l’employeur ont refusé d’inclure
le concept de stress dans le code proposé. Ce point fera l’objet
d’un débat ultérieur mené par l’organe directeur de l’OIT en
2004.
En outre, une brochure a été développée conjointement par le
Bureau des activités pour les Travailleurs de l’OIT sur le rôle de
l’éducation dans la lutte contre les différentes formes de discrimination.
de l'Assemblée Générale des Nations Unies sur les Droits de
l'Enfant en faveur de l'amélioration de la mise en œuvre de
la Convention.
Internationale de l’Education
Compiler et diffuser des études et des brochures basées sur
du matériel produit par les organisations membres sur les
L’IE a été représentée lors d’un événement sponsorisé par la
Commission européenne/UNICEF concernant les Enfants dans
les conflits armés (10-11 décembre, Rome, Italie). L’objectif de
cet événement était de développer un instrument des droits
50
3.12 ➜
Rapport annuel 2003
politiques contre la violence et les comportements antisociaux à l'école.
Depuis octobre 2002, les organisations affiliées ont été invitées à fournir des rapports à l'IE et à rendre compte des faits
de violence dans les écoles. Les réponses envoyées jusqu'à présent ont permis d'identifier et d'évaluer les facteurs concernés, cela a permis de rédiger un document de politique sur la
violence dans les écoles. Ce document a servi de base à la table
ronde européenne de l’IE sur la violence dans les écoles.
3.13 ➜
Organiser une conférence avec les organisations membres
des pays de l'OCDE sur la violence à l'école.
Une table ronde sur la violence dans les écoles a été organisée
les 9-10 octobre. Quelque 50 représentant-e-s membres de
l’IE-Europe y ont participé. Une synthèse du suivi des conclusions de la table ronde a été envoyée aux participant-e-s. L’IE
rassemblera des informations ultérieures relatives aux
méthodes des bonnes pratiques.
Programmes régionaux
3.14 ➜
Promouvoir et/ou parrainer, en consultation avec les
Comités régionaux, des programmes de formation sousrégionaux sur la mise en place des droits des enfants à
l'école.
AFRIQUE
Un atelier conjoint sur les droits de l’enfant et le rôle des
organisations d’enseignants au Ghana et au Nigeria a été
organisé au mois de décembre à Ibadan, Nigeria.
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
51
But 4 - Promouvoir la démocratie,
le développement durable et la solidarité
LA PROMOTION DE LA DÉMOCRATIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DU COMMERCE
ÉQUITABLE, DES SERVICES SOCIAUX FONDAMENTAUX, DE LA SANTÉ ET DE LA SÉCURI-
Objectifs stratégiques:
a. Contribuer à l’instauration d’une égalité et d’une justice plus grandes
ainsi que d’un développement durable sur le plan environnemental dans
une société mondiale, avec et par le biais de la Confédération internationale des syndicats libres (CISL) et d'autres syndicats internationaux1; en
soutenant plus particulièrement la lutte pour l'intégration de normes de
travail fondamentales dans les accords commerciaux conclus à
l'Organisation mondiale du commerce, de même qu’un système financier
TÉ, AU TRAVERS DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA COOPÉRATION ENTRE LES ORGANISATIONS
MEMBRES, LE MOUVEMENT SYNDICAL INTERNATIONAL ET LA SOCIÉTÉ CIVILE.
4.1 ➜ Participer
au travail de plaidoyer de la CISL auprès de
l'Organisation internationale du travail, des institutions financières internationales et de l'Organisation mondiale du commerce, et fournir un soutien financier au bureau de liaison de la
CISL à Washington DC.
et commercial international équitable qui protège les droits et le bienêtre des travailleurs et de leur famille;
b. Défendre avec l'Internationale des services publics (ISP) des services
publics de qualité, et avec la Fédération internationale des journalistes
(FIJ), la liberté d'expression et la liberté de l’enseignement;
c. Mobiliser un soutien au sein de la communauté au sens large pour
atteindre les principaux objectifs de l'IE, plus spécialement l'éducation
publique de qualité pour tous, la non-discrimination et la justice sociale,
au travers de partenariats avec des organisations de la société civile.
1. L’alliance syndicale mondiale (Global Unions) comprend la Confédération internationale
des sundicats libres (CISL), la Commission syndicale consultative auprès de l’OCDE
(TUAC) et les Fédérations syndicales internationales (FSI-auparavant connues sous le nim
de Secrétariats professionnels internationaux)
52
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
Le partenariat qui se poursuit avec le Bureau de la CISL à
Genève et avec le Groupe des travailleurs de l'organe directeur
de l'OIT a facilité la participation de l'IE au travail sectoriel de
l'OIT, les programmes de l'IE sur l'égalité des femmes, et le travail concernant la convention sur la protection de la maternité.
La CISL et le Groupe des travailleurs ont apporté un soutien
résolu aux plaintes introduites par l'IE et par le Comité de la
liberté d'association de l'OIT sur la situation en Ethiopie,
Colombie, Cambodge et Canada. (Voir 2.1)
L'IE apporte une contribution financière au Bureau de liaison des
syndicats mondiaux à Washington (représentant la CISL et les
Fédérations syndicales internationales) qui maintient des contacts
réguliers avec la Banque mondiale et le FMI et fournit en outre
des rapports sur le développement et des rapports thématiques.
Le Bureau de liaison des syndicats mondiaux a joué un rôle essentiel dans l’organisation de la réunion de travail du 16 décembre
avec le président de la Banque mondiale, James Wolfensohn.
L’IE participe également au travail de l’unité spéciale TILS sur le
commerce et les normes de travail internationales (Trade and
International Labour Standards – TILS), mise sur pied pour
veiller à ce que toutes les conventions commerciales internationales comprennent des clauses relatives au respect des normes de
travail fondamentales, notamment : la liberté d’association, le
droit à la négociation, l’exclusion du travail des enfants et du travail forcé, et le rejet de toute forme de discrimination. La réunion
de la TILS tenue le 23 juin à Bruxelles était essentiellement axée
sur le plan d'action de la CISL et de ses partenaires à la 5e
Conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce (10-14 septembre, à Cancun au Mexique). L’IE a profité de
la réunion pour sensibiliser d’autres syndicats mondiaux quant
aux implications négatives de l’Initiative de financement accéléré
de la Banque mondiale sur le droit à la négociation collective des
enseignants. La réunion de la TILS a également débouché sur
une coordination accrue des programmes de prévention du SIDA
et l’accès à des soins abordables, ainsi que sur une demande de
clarification quant aux fonctions et aux rôles des ONG et des syndicats afin d’améliorer leur collaboration potentielle.
4.2 ➜
Renforcer la coopération parmi les Fédérations syndicales
internationales et rechercher un soutien pour les intérêts du
secteur public.
SYNDICATS MONDIAUX
En 2003, l'IE a renforcé sa coopération avec les autres
Fédérations syndicales internationales, notamment avec
Union Network International (UNI), l'Internationale des
services publics (ISP), la Fédération internationale des journalistes (FIJ) et la Confédération internationale des syndi-
cats libres (CISL). L'objectif est d'organiser des campagnes
conjointes et d'améliorer la coordination des activités de
représentation.
L'IE soutient activement deux campagnes mondiales des
Syndicats mondiaux.
La première était la campagne du 1er Mai des syndicats mondiaux. L’IE a distribué, à toutes ses organisations membres,
une affiche du 1er Mai créée tout spécialement pour le secteur de l’éducation en les invitant à participer à des initiatives relatives au 1er Mai menées par leur centrale syndicale
nationale. L'IE a également publié un communiqué de
presse sur le thème de la campagne et reflété son importance et ses implications dans son magazine Mondes de
l'Education. De plus, les principaux volets de la campagne
ont été présentés sur le site Web de l'IE.
L'IE a joué un rôle essentiel dans le cadre de la deuxième
campagne des Global Unions (Syndicats mondiaux), sur la
prévention du VIH/SIDA. En sa qualité de membre du
groupe de travail des Syndicats mondiaux sur la campagne
qui s'est réuni le 15 octobre, l'IE a proposé le plan d'action
suivant:
• lobby à l'échelon international auprès des agences ONUSIDA, OMC, OIT et groupes pharmaceutiques;
• développer des bonnes pratiques dans le cadre des programmes syndicaux régionaux et nationaux de prévention
du VIH/SIDA;
• réaliser un partenariat avec les employeurs et les organisations patronales pour développer des programmes d'action sur le lieu de travail et intégrer le VIH/SIDA dans le
travail des comités de sécurité et d'hygiène (à inclure dans
les négociations collectives et accords cadres); et
• multiplier les activités de communication et accroître la
visibilité de la campagne.
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
53
La réunion a permis l’émergence d’un effort concerté de
toutes les fédérations syndicales internationales pour donner un retentissement à la Journée mondiale du SIDA le 1er
décembre.
Des efforts conjoints sont également fournis dans le domaine de la coopération au développement. Une réunion de
tous les responsables des Fédérations syndicales internationales chargés de la coopération au développement et du
Groupe des syndicats nordiques-néerlandais (27-28 février,
Helsinki en Finlande) a été organisée pour examiner les
nouvelles orientations en matière de financement des projets
de coopération au développement. Parmi les suggestions
émises lors de la réunion, citons la formation des membres
des fédérations syndicales internationales dans chaque
région sur les nouvelles directives. Cette formation faciliterait la rédaction des rapports explicatifs et financiers exigés
par les organisations donatrices au sein du Groupe nordique-néerlandais.
Les Syndicats mondiaux ont également publié des déclarations communes sur la guerre en Irak et sur la 5e Conférence
ministérielle de l'OMC. L'IE s'est exprimée à différentes
reprises au nom des Syndicats mondiaux et cela notamment
lors de la Commission des Nations Unies sur le statut des
femmes.
L'IE a participé à la Conférence générale des Global Unions
(13-14 janvier, Londres, Grande Bretagne). Cette conférence annuelle permet aux Syndicats mondiaux de débattre de
stratégies conjointes, ainsi que des relations avec les
agences internationales. Cette année, les discussions ont
porté notamment sur les activités sectorielles de l'OIT et sur
la création d'une Université mondiale ouvrière. Le secrétaire général d'UNI, Philip Jennings a été élu à la présidence
et le secrétaire général de l'IE, Fred van Leeuwen a été élu
à la vice-présidence.
54
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
La réunion annuelle des Syndicats mondiaux s'est tenue à
Genève durant la Conférence de l'OIT au mois de juin. Le
personnel de l'OIT a présenté une nouvelle approche du
programme sectoriel qui comprend une nouvelle activité
dans le domaine de l'éducation fondée sur la coopération
accrue au niveau des régions entre l'OIT et l'IE. Un débat
important a été tenu au sujet des relations avec le Forum
économique mondial (FEM) et avec le Forum social mondial (FSM) (Voir ci-dessous). Le secrétaire général de la
CISL a participé aux discussions sur le Moyen Orient,
Birmanie, Bosnie et Venezuela. On a également procédé à
des mises à jour au sujet de l'OMC, du Sommet mondial sur
la société de l'information (SMSI) et de la coordination
avec l'OMS sur les campagnes en matière de VIH/SIDA.
Une réunion stratégique des fédérations syndicales internationales le 7 octobre, à Bruxelles, a permis aux syndicats
mondiaux de discuter en profondeur du concept et des
principes de campagnes communes et des aspects pratiques
de la coordination. Les participants y ont également pris
connaissance d’un rapport émanant du secrétaire général à
la CISL sur l’état d’avancement des discussions avec la
Confédération mondiale du travail (CMT) visant la création d’un mouvement syndical international unifié. Il fut
convenu que l’UNI et l’IE dirigeraient une réunion avec le
président et le coordinateur de l’action syndicale de la
CMT, représentant les organisations sectorielles de la CMT.
La réunion a eu lieu le 10 octobre par vidéo-conférence et
devait amener à un échange d’information entre les
Fédérations syndicales internationales et les groupes sectoriels de la CMT.
Les secrétaires généraux des Fédérations syndicales internationales - CISL, FIJ, FITTHC, ISP et UNI et la
Commission syndicale consultative auprès de l'OCDE
étaient présents à la cérémonie du 10e anniversaire de
l'IE.
FORUMS MONDIAUX
L’IE assiste chaque année à trois forums mondiaux qui lui
donnent l’occasion de nouer des contacts et de trouver des
soutiens aux valeurs et positions que nous défendons.
L'IE a participé pour la deuxième année consécutive au
Forum économique mondial (FEM) (23-28 janvier, Davos en
Suisse). Depuis 2002, les secrétaires généraux des Syndicats
mondiaux sont invités à participer au Forum qui vise à
réunir les chefs d'entreprises, les représentants de la société civile et les chefs de gouvernements. Cette année, à
Davos, les secrétaires généraux des Syndicats mondiaux ont
rencontré les représentants de la finance internationale, le
directeur général de l'OIT et le président brésilien récemment élu, Lula da Silva. L'IE a profité de cette occasion
pour réaffirmer sa position en matière d'Education Pour
Tous qui implique l'embauche d'enseignant(e)s compétents
et qualifiés et par le paiement de salaires décents assortis de
conditions de travail décentes.
L'IE a également participé au Forum mondial sur l'éducation
(19-22 janvier) et au Forum social mondial (23-26 janvier)
tenus à Porto Alegre au Brésil. Les organisations affiliées de
l'IE de 17 pays ont participé à la délégation de l'IE. En dépit
des difficultés rencontrées lors de la présentation des positions de l'IE à tous les participants et compte tenu du grand
nombre d'ONG participantes et des problèmes logistiques
qui en ont découlé, ces deux forums ont représenté des
occasions importantes où toutes les forces sociales souhaitant apporter un changement ont pu participer à un débat
d'idées.
Durant la Conférence de l'OIT de juin et dans le cadre des
activités de suivi de Davos, les Syndicats mondiaux ont rencontré le président du FEM, Klaus Schwab et les principaux
responsables du FEM. Les responsables syndicaux ont souligné le mécontentement croissant des travailleurs au sujet
du système économique actuel, des écarts grandissants au
niveau des revenus, de l'insécurité de l'emploi, des restructurations et de la corruption qui règne dans les entreprises.
Ils ont plaidé en faveur d'une amélioration du dialogue
patronat-syndicat pour résoudre ces problèmes. Le président du FEM a reconnu l'importance de l'éducation et proposé d'explorer les possibilités de coopération avec l'IE.
Après ce contact, l’IE fut invitée à participer à une réunion
du FEM en Jordanie sur une nouvelle initiative en matière
d’éducation soutenue par les principales sociétés d’informatique. L’IE y était représentée par un collègue de la
GEW, Allemagne, spécialiste de l’apprentissage par le biais
des technologies de l’information.
L’IE fait partie du Groupe de contact syndical qui maintient
la liaison avec le FEM, ce qui permet d’accroître l’intervention syndicale lors de l’Assemblée annuelle à Davos et lors
d’événements régionaux du FEM. Il y a eu une réunion de
ce groupe au siège du FEM à Genève le 13 octobre et elle a
permis d’assurer une participation accrue des représentants
syndicaux dans le programme de Davos de manière à faire
entendre la voix des syndicats mondiaux au nom de leurs
organisations membres dans le monde. On a demandé à
l’IE de fournir un orateur lors d’un atelier sur l’éducation
et la mondialisation.
4.3 ➜
Participer au travail de plaidoyer de la Commission Syndicale
Consultative auprès de l’OCDE (TUAC), particulièrement
dans son groupe de travail sur "l’Education, la Formation et
l'Emploi"
L'IE participe aux réunions plénières semestrielles de la
CSC/TUAC, pour planifier les interventions auprès de
l'OCDE. Le travail auprès de la CSC/TUAC renforce les
interventions des mouvements syndicaux auprès des structures financières internationales et de l'OMC.
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
55
La réunion d’avril portait sur la réunion des leaders syndicaux des pays du G8 en présence du Président français,
Jacques Chirac, prévue avant le sommet du G8 à Evian, du 1
au 3 juin et suivie par un Conseil des ministres de l’OCDE.
L’IE a également assisté à une table ronde sur ‘L’avenir du
multilatéralisme’ dont l’invité d’honneur était Gareth
Evans, ancien ministre des Affaires étrangères d’Australie et
Président actuel du Groupe de Crise International établi à
Bruxelles. La session plénière de décembre de la
CSC/TUAC s’est penchée sur la réunion des ministres du
Travail de l’OCDE en septembre et sur la réunion des
ministres du Travail du G8 prévue la semaine suivante à
Stuttgart, en Allemagne. Les interventions du CSC/TUAC
lors des deux réunions ont fortement mis l’accent sur l’importance de l’éducation tout au long de la vie et d’une éducation publique de qualité.
Les membres du CSC/TUAC fournissent un travail considérable pour pousser les gouvernements membres de l’OCDE
à introduire des nouvelles politiques visant à créer les conditions macro-économiques nécessaires à la croissance et à
l’emploi. L’IE a participé à une réunion du groupe de politique économique du CSC/TUAC les 12 et 13 novembre, et
à une réunion consultative avec l’économiste responsable de
l’OCDE et le président de la Commission des conseillers économiques du président des Etats-Unis, qui présidait également le comité de politique économique de l’OCDE. Cette
consultation a mis l’accent sur l’éducation.
Le CSC/TUAC s’est montré très actif sur les questions de
gestion des entreprises, de mondialisation et des droits fondamentaux du travail, de développement durable et de
changements climatiques. En décembre, l’IE a participé à
une délégation du CSC/TUAC qui a rencontré les hauts responsables de l’OCDE et les ambassadeurs des pays membres
après l’échec de la conférence de l’OMC à Cancun. Il y eut
également d’importants échanges avec le secrétaire général
56
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
de l’OCDE sur les objectifs stratégiques et les priorités de
l’organisation pour 2004/2005. L’OCDE partage plusieurs
intérêts de l’OIT, notamment l’éducation professionnelle et
le respect de la liberté d’association et le CSC/TUAC a participé à une réunion entre les deux organisations qui s’est
tenue à Genève le 24 novembre.
L’IE préside le groupe de travail du CSC/TUAC sur les politiques en matière d’éducation, de formation et d’emploi qui se
réunit deux fois par an. Ce groupe représente la
CSC/TUAC auprès de la Direction générale de l'éducation et
de celle de l'emploi, du travail et des affaires sociales (ELSA),
ainsi qu'auprès de leurs comités respectifs qui sont composés de représentant(e)s gouvernementaux. La réunion de
mai a permis de souligner l'importance accordée à l'éducation au sein du Conseil ministériel de l'OCDE et du Sommet
du G8 mais également la nécessité pour les gouvernements
de passer de la théorie à la pratique. Le groupe a discuté
des priorités stratégiques de l'OCDE en matière d'éducation. Une intervention a porté sur l'éducation des handicapés. On a établi des liens très utiles avec le travail effectué
sur les recommandations de l’OIT à propos des ressources
humaines. La réunion avec le directeur d'ELSA a permis de
préparer la participation de la CSC/TUAC à la réunion au
niveau des ministres du travail de l'OCDE de septembre et
le groupe a également préparé une réunion conjointe avec
le BIAC. On a vivement encouragé les associations membres
à rejoindre les délégations nationales qui assistaient à une
conférence de l’OCDE sur le Commerce des Services de
l’éducation, en Norvège en novembre (voir point 1.11).
L’IE a été représentée à plusieurs réunions de la Direction
pour l’éducation, récemment mise sur pied dans le but d’influencer le programme d’éducation de l’OCDE. Charlie
Lennon, le vice-président de l’IE, a également invité à une
rencontre informelle avec les hauts fonctionnaires des
ministères de l’Education des pays de l’OCDE (février,
Dublin en Irlande), alors qu’une réunion similaire avait lieu
au siège de l’OCDE à Paris entre la nouvelle Direction, le
président du Comité de l’éducation de l’OCDE et le
CSC/TUAC et les organisations membres de l’IE (19
février). On a assisté à des échanges tous azimuts sur les
directives stratégiques de l’OCDE, sur la qualité et la justice
en éducation, sur les résultats de l’étude PISA (Programme
international pour le suivi des acquis des élèves), sur les
risques liés au commerce dans les services d’éducation, sur
les ressources mises à la disposition de l’éducation, et sur
l’éducation et la formation pour adultes. L’OCDE a remercié les organisations membres de l’IE pour le niveau et la
qualité de leur participation.
Les questions d’Education et de formation ont été soulignées à la réunion des ministres du Travail de l’OCDE Vers des
emplois plus nombreux et de meilleure qualité. (29 septembre –
1er octobre, Paris, France. L’IE a conduit la délégation de
l’OCDE au cours des consultations tenues par le ministre
français du travail auxquelles ont participé tous les gouvernements de l’OCDE ainsi que le TUAC représentant les
employeurs. La déclaration conjointe CSC/TUAC sur l’éducation tout au long de la vie a suscité beaucoup d’intérêt.
Les ministres ont reconnu la responsabilité majeure des
gouvernements vis-à-vis de l’éducation de base et continue
pour dépasser les inégalités et les désavantages socio-économiques et le fait que le développement de l’éducation tout
au long de la vie est la responsabilité des partenaires
sociaux, c'est-à-dire à la fois des employeurs et des syndicats.
L'IE a participé au Forum de l'OCDE “L'école de demain” (1214 février, Poitiers, France). Les discussions ont porté sur les
scénarios développés pour faciliter les débats à l'échelon
national sur l'avenir de l'éducation et de l'école.
L'Angleterre, les Pays-Bas et le Canada ont expliqué comment ils ont employé les scénarios de l'OCDE pour stimuler
les discussions à l'échelon national.
4.4 ➜
Intensifier la coopération bilatérale avec Oxfam International,
Action Aid, la Marche mondiale contre le travail des enfants,
Amnesty International et Human Rights Watch, et contribuer
au renforcement de la coopération multilatérale parmi les
organisations non gouvernementales au sein des Nations
Unies et des agences intergouvernementales.
En 2003, l'IE a intensifié sa coopération avec les ONG sur
un certain nombre de questions importantes.
L’IE fait partie de la coalition Campagne mondiale pour
l’éducation (Global Campaign for Education – GCE) (voir
points 1.1. et 1.3.) avec entre autres Oxfam International,
Action Aid et la Marche mondiale contre le travail des
enfants.
Amnesty International a apporté un soutien résolu au travail
de l'IE sur les cas de violation des droits humains, en particulier la campagne de protection des enseignant(e)s en
Colombie (Voir 2.1 et 3.6).
L'IE est représentée au sein du comité directeur de la
Marche mondiale contre le travail des enfants et son travail au
sein du groupe intervient à deux niveaux. A l'échelon multilatéral, l'IE et la Marche mondiale sont deux organisations
internationales importantes qui font partie de la force motrice de la Campagne mondiale pour l'éducation (Voir 1.1 cidessus). A l'échelon bilatéral, l'IE est représentée au sein du
comité directeur de la Marche mondiale qui a tenu sa dernière réunion en juin à New Delhi en Inde. L'IE participera
également à l'organisation du prochain Congrès mondial
sur le travail des enfants en mai 2004 à Florence en Italie.
La coopération avec les ONG a également été développée
pour préparer la Journée mondiale des enseignants. L’IE a
organisé, le 29 août à Bruxelles en Belgique, une journée de
travail avec Education Action International (anciennement
World University Service), sur les programmes de formation
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
57
et la promotion conjointe de la Journée mondiale des enseignants. Enseignants sans frontières est également une ONG
partenaire qui collabore à la Journée mondiale des enseignants.
Le partenariat avec Transparency International (TI) a été
poursuivi et l'IE a contribué à diffuser le rapport mondial
de TI sur la corruption. L’IE, en collaboration avec une
ONG religieuse, Du Pain pour Tous (Bread for All – BFA),
a coordonné un atelier sur ‘Le renforcement des valeurs et de la
moralité dans la lutte contre la corruption : le rôle de l’éducation et
de la foi religieuse’ lors de la 11ème Conférence Internationale
contre la Corruption (CICC) organisée par TI du 25 au 28
mai à Séoul, en Corée du Sud. L'IE a mentionné qu'il faut
inclure la lutte contre la corruption dans les programmes et
les formations des enseignant(e)s et que les syndicats d'enseignant(e)s doivent s'attaquer à la question de l'éthique
professionnelle.
Dans le cadre de la campagne de prévention du VIH/SIDA,
l'IE a participé au symposium d'Action Aid sur l'éducation au
VIH/SIDA dans les écoles (14 mars, Londres, Grande
Bretagne).
L'IE a organisé plusieurs réunions avec Voluntary Services
Overseas (VSO) sur des activités conjointes de représentation. VSO a produit un rapport sur la motivation des enseignant(e)s dans les pays en développement intitulé “What
makes teachers tick? A policy research report on teachers' motivation
in developing countries” (Comment fonctionnent les enseignant-e-s? Une étude politique sur la motivation dans les
pays en développement) qui a été citée par l'IE à plusieurs
reprises.
58
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
4.5 ➜
Intensifier la coopération avec l'Internationale des Services
Publics et la Fédération Internationale des Journalistes en
vue de mobiliser un soutien pour la création d'une culture
démocratique basée sur le respect universel de la connaissance, un sens de la collectivité et la libre circulation de l'information; organiser une conférence avec l'ISP, la FIJ et les
organisations membres de l'IE sur la défense des services
publics de qualité.
Les équipes dirigeantes de l'IE et de l'ISP se réunissent régulièrement. Des réunions ont eu lieu cette année au siège de
l’IE à Bruxelles en mars et en novembre et dans les bureaux
de l’ISP à Ferney-Voltaire, en juin. Il a été convenu de poursuivre le travail conjoint avec les bureaux régionaux sur les
stratégies qui se soutiennent mutuellement pour fidéliser et
recruter les organisations affiliées et constituer un groupe
de travail conjoint sur les droits des homosexuels. L’IE et
l’ISP ont également développé des activités communes dans
plusieurs agences intergouvernementales. Dans le cadre de
l’OIT, l’IE et l’ISP ont mené des actions conjointes lors de
la réunion d’experts qui s’est tenue récemment sur la violence et le stress dans la fonction publique, sur la Journée
d’action pour la Colombie le 10 décembre et à propos de la
nouvelle approche de l’OIT sur les activités sectorielles. Les
deux internationales ont travaillé de manière particulièrement étroite à l’OMC, principalement sur la question de
l’AGCS. L’IE et l’ISP ont en outre collaboré à la rédaction
de commentaires sur les projets du Rapport de la Banque
mondiale sur le développement 2004 ‘Rendre les services
efficaces pour les pauvres’. (voir point 1.5).
Les deux organisations s’apportent un soutien mutuel dans
leurs campagnes respectives: la Campagne quinquennale de
l'ISP pour des services publics de qualité (Voir 4.2) et la
campagne permanente de l'IE en faveur de l'Education
Pour Tous (Voir objectif 1). De plus, le personnel de ces
deux organisations se réunit régulièrement au sujet de
questions communes telles que la coopération au développement, l'égalité des sexes, la mondialisation et l'AGCS, les
publications et les politiques de la Banque mondiale, etc.
L'IE coopère également avec l'ISP à la Campagne sur les
droits syndicaux dans le Sud-Est asiatique (Philippines,
Indonésie, Malaisie et Thaïlande).
Objectifs stratégiques:
d. Coordonner et contribuer au développement de programmes visant au
développement des capacités des organisations membres, au renforcement de la démocratie interne, au recrutement et à la participation des
membres ainsi qu’au perfectionnement professionnel et à la formation de
dirigeants;
e. Apporter une aide aux organisations membres en situations d'urgence,
L'IE et la FIJ ont collaboré au Sommet mondial sur la société
de l'Information via une consultation en ligne en janvier
visant à élaborer des propositions et amendement à la déclaration du Sommet.
L'IE a participé au Forum des journalistes et des webmasters
d'UNI (9-11 avril, Nyon, Suisse). Le Forum a permis à tous
les webmasters des Fédérations syndicales internationales
de se réunir et de discuter du site web des Syndicats mondiaux (www.global-unions.org). L'IE a introduit dans ses
communications électroniques et sur le web plusieurs stratégies et méthodologies présentées lors de cet atelier.
Programmes régionaux
4.6 ➜
Participer au travail de plaidoyer des organisations régionales de la CISL et des ISP en Afrique, en Asie-Pacifique et en
Amérique.
ASIE-PACIFIQUE
L’IE a participé à une réunion consultative du FES/FSI (1314 novembre, à Singapour) qui avait pour objectif de coordonner les activités dans la région. Les sujets à l’ordre du
jour portaient sur la Birmanie, la Chine, l’Afghanistan, les
effets de la réunion de l’OMC à Cancun sur les syndicats de
la région et le prochain Forum mondial social prévu en janvier 2004 à Mumbai.
dues à une catastrophe naturelle, un conflit violent ou une répression.
4.7 ➜
Rechercher un soutien pour divers programmes (éducation
syndicale destinée aux membres de la base et aux dirigeants
syndicaux, formation professionnelle, appui institutionnel,
activités de formation destinées spécialement aux femmes,
etc.) dans le but de répondre aux besoins des organisations
membres des pays à bas revenus et qui reflètent les politiques
et principes d'action déterminés par le Congrès Mondial.
Un réseau croissant de personnes du secrétariat, des
bureaux régionaux de l'IE et des organisations membres de
l'IE coopèrent aux programmes de développement. Le sentiment général est que les syndicats d'enseignants ont gagné
en stature et en autonomie: ils fonctionnent de manière
plus indépendante tant en ce concerne leur structure que
leur situation financière. Ils ont cependant exprimé le
besoin d’évaluer les progrès réalisés et d’arriver à une
meilleure coordination.
L'IE a lancé en novembre 2002 un nouveau programme
centré sur l'Education Pour Tous financé par la centrale
syndicale hollandaise FNV. Le programme implique les affiliés de l'IE dans 11 pays - Mali, Burkina Faso, Niger, Ethiopie,
Kenya, Tanzanie, Ouganda, Pérou, Bolivie, Equateur et Inde.
Le programme vise à renforcer les compétences des syndicats pour influencer les politiques d'éducation nationale.
Le programme est très complet et permet aux syndicats
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
59
d'enseignants de développer un plan d'action comprenant
la formation des militant-e-s, l'information, la recherche et
le développement de politiques et de stratégies. Malgré le
fait que le Cadre d'action de Dakar souligne la nécessité de
consulter tous les acteurs de l'éducation, la plupart des syndicats ne sont pas consultés par leur gouvernement sur les
mécanismes de négociation.
D’autre part, plusieurs réunions consultatives portant sur
les programmes de développement ont eu lieu avec des
organisations coopératrices non seulement afin d’évaluer
les progrès réalisés mais également pour trouver des
moyens d’aider les membres de l’IE dans les pays à faibles
revenus à devenir plus autonomes. En 2003, de telles
réunions ont été organisées avec:
•
•
•
•
•
•
•
Utdanningsforbundet (25 février, Oslo, Norvège)
OAJ (26 février, Finlande)
DLF et LO/FTF (15 mars, Kenya)
AOb, FNV et NOVIB (19 juin)
Lärarförbundet (3 avril, Swaziland)
FCE (11-13 & 14 novembre)
NEA (29 septembre)
4.8 ➜ Inviter
4.9 ➜
Réserver des fonds de façon annuelle équivalant à au moins
0,7% du revenu des cotisations des membres pour des programmes de solidarité en faveur d'organisations membres
de pays à faibles revenus et pour une aide humanitaire
d'urgence. Depuis 1999, l'IE affecte des fonds du budget
ordinaire aux activités de coopération au développement et
à l’assistance humanitaire.
Cette année, la contribution de l’IE au Fonds de solidarité a
atteint: 132.163,45 €.
Le Fonds avait été constitué pour répondre aux cas suivants :
assister les enseignants victimes de la guerre civile (Côte
d’Ivoire); soutenir le programme syndical (Kosovo); aider les
enseignants victimes des inondations de Santa Fé (Argentine);
acheter un véhicule pour l’ETA (Ethiopie); aider les enseignants
réfugiés (Libéria) ; aider les enseignants victimes d’inondations
(Mozambique) ; et aider à organiser le congrès fondateur du
syndicat des enseignants en Afghanistan. Le reste du Fonds de
solidarité a servi à soutenir des projets défendant l’égalité des
sexes en Europe centrale et orientale et à financer des activités
menées conjointement avec la Marche mondiale contre le travail des enfants.
les organisations membres à contribuer au Fonds de
Solidarité de l'IE sur une base annuelle ou en réponse à des
requêtes spécifiques.
4.10 ➜
Publier un bulletin trimestriel rendant compte de tous les
programmes multilatéraux et bilatéraux, maintenir une
base de données sur les programmes en cours ou planifiés.
Le Fonds de Solidarité de l’IE sert à apporter une assistance en
réponse à des demandes collectives ou individuelles. En 2003,
deux demandes de contribution ont été adressées à toutes les
organisations membres : elles concernent les besoins d'éducation des enfants en Irak (14 avril) et l'aide à apporter suite au
tremblement de terre en Algérie (27 mai). Les contributions des
organisations membres au fonds de solidarité de l'IE ont atteint
100.002 € cette année.
60
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
En plus des deux bulletins sur la coopération au développement publiés en juin et en novembre, des informations sur les
programmes de coopération au développement sont disponibles sur le site de l'IE.
4.11 ➜
Organiser régulièrement des réunions consultatives avec les
organisations qui coopèrent et qui sont bénéficiaires au
niveau régional et mondial pour planifier et évaluer les programmes (à être) mis sur pied sur base d'un accord entre
l'Internationale de l'Education, les organisations qui coopèrent et les organisations bénéficiaires.
Le siège de l’IE et les coordinateurs en chef de tous les bureaux
régionaux ont assisté à la réunion de l’IE sur la coopération au
développement (12-13 novembre à Bruxelles), avec 35 autres participant-e-s émanant de 15 organisations membres d’Allemagne,
d’Australie, du Canada, du Danemark, d’Espagne, des Etats-Unis,
de Finlande, de France, du Japon, de Norvège, des Pays-Bas et de
Suède. Les discussions étaient très ouvertes et constructives. Les
participant-e-s ont approuvé une méthode de consultation qui
implique des partenaires donateurs, des syndicats bénéficiaires,
des bureaux régionaux et du siège de l’IE de définir les objectifs
et stratégies, de définir les besoins et de déterminer les rôles de
chaque partenaire. Les organisations coopératrices sont également convenues de maintenir une communication permanente
afin d’éviter les doubles emplois et accroître la transparence.
Enfin, on a estimé qu’il fallait des missions préparatoires pour
aider à identifier les besoins des syndicats bénéficiaires.
• Ouganda (28 janvier-1 février): un projet de recrutement et
de formation des dirigeant-e-s syndicaux a été lancé avec
l'UNATU pour une période de deux ans. Le projet est soutenu par DLF/Danemark et Lärarförbundet/Suède.
UNATU espère recruter 107.000 adhérent-e-s d'ici fin 2004.
• Kenya (15-21 mars): un séminaire de coopération au développement a été organisé au Kenya avec des participant-e-s
du KNUT/Kenya, UNATU/Ouganda, TTU/Tanzanie,
ZATU/Zanzibar. Le séminaire était financé par DLF et
LO/FTF Danemark.
• Swaziland (3-8 avril): réunion de coopération au développement entre le SNAT/Swaziland et Lärarförbundet/Suède.
• Zimbabwe (9-13 avril): réunion de coopération au développement entre ZIMTA/Zimbabwe et Lärarförbundet/Suède.
• Ethiopie (avril-mai): une activité de développement des
capacités syndicales a été organisée pour l'ETA/Ethiopie,
financée par Lärarförbundet/Suède.
• Congo Brazzaville (avril) mission IE/NEA/UNSA-Education organisée afin d’évaluer les besoins de FETRASSEIC et d’élaborer un programme de coopération.
• Namibie (août): un séminaire de coopération au développement a été organisé pour NANTU/Namibie, soutenu
par Utdanningsforbundet/Norvège, FCE/Canada et
OAJ/Finlande.
Programmes régionaux
4.12 ➜
Aider au planning et à la mise en œuvre de programmes
syndicaux nationaux et sous-régionaux d'éducation et de
formation professionnelle, ainsi que des séminaires tel que
mentionné ci-dessus; s'assurer qu'une analyse de l’égalité
des chances sera faite pour tous les projets.
AFRIQUE
Des missions de coopération au développement ont été
organisées de:
ASIE-PACIFIQUE
De nombreuses activités visant à renforcer la capacité, les
structures et la formation des dirigeant-e-s ont été menées
en Afghanistan, Cambodge, Inde, Indonésie, Mongolie, Népal,
Sri Lanka, Thaïlande, Timor oriental et Vanuatu en coopération avec les organisations membres donatrices:
AEU/Australie, le British-Irish Group of Teacher Unions
(BIGTU), FCE/Canada, IEU/Australie, JTU/Japon, Lärarförbundet/Suède, NEA/Etats-Unis, Utdanningsforbundet/Norvège, et la centrale syndicale hollandaise FNV et la
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
61
fondation Friedrich Ebert (FES).
• Afghanistan (mai): IE et Lärarförbundet/Suède ont financé la tenue du congrès fondateur du syndicat des enseignants Afghanistan Teacher Association (ATA).
• Cambodge (19-20 juin): Le comité de projet s'est réuni et
deux formations syndicales initiales ont été organisées pour
la CITA Cambodge, financé par Lärarförbundet/Suède.
• Timor oriental (avril): activités de développement des aptitudes syndicales organisées pour l'ETTU, financée par
BIGTU/Grande-Bretagne-Irlande, FENPROF/Portugal,
IEU/Australie et Lärarförbundet/Suède.
• Inde (8-17 mars): La coopération entre AIPTF/Inde et
Lärarförbundet/Suède se prolonge depuis 19 ans. Un
accord a été finalisé sur les activités pour 2003-2004 et un
mémorandum a été conclu pour la période 2004-2006,
avec une extension du programme à deux autres Etats
indiens. Suite à la réunion de planification, un séminaire
a été organisé pour le syndicat Assam State Primary
Teachers’ Association, mettant particulièrement l’accent sur
l'autonomie et l'indépendance.
• Indonésie (janvier-juin): Huit séminaires locaux ont été
organisés pour les délégué-e-s de PGRI/Indonésie en
coopération avec Utdanningsforbundet/Norvège, Lärarförbundet/Suède, AEU/Australie, NEA/Etats-Unis et
JTU/Japon.
• Mongolie (14 janvier): Une formation pour dirigeants syndicaux a été organisée pour le syndicat MEFTU/
Mongolia, financée par la FCE/Canada, JTU/Japon et
Utdanningsforbundet/Norvège.
• Népal (en cours): Des séminaires et ateliers sont organisés
pour les dirigeants des syndicats NTA et NTTA, grâce au
soutien de la FCE/Canada, Utdanningsforbundet/Norvège et AEU/Australie.
62
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
• Sri Lanka (25 janvier): Un réseau de femmes a été organisé avec le financement d'Utdanningsforbundet/Norvège.
• Thaïlande (5-7 janvier): Des programmes de formation ont
été organisés pour le NTTU/Thaïlande, soutenu par
BIGTU/Grande-Bretagne-Irlande.
CARAÏBES & AMÉRIQUE DU NORD
• Iles vierges britanniques (mars): un programme de formation des dirigeant-e-s a été organisé pour la BVITU par le
réseau irlando-britannique BIGTU.
• Haïti (en cours): activités de coopération au développement pour la CNEH financées par l'IE, SNES/France,
Lärarförbundet/Suède, NEA/Etats-Unis et la FCE/Canada.
• Suriname (mars): Un programme de communication
financé par le réseau BIGTU/Grande-Bretagne-Irlande a
été organisé pour VL.
EUROPE
• Une réunion a été organisée par l'IE et AOb/Pays-Bas
pour les syndicats ITUESCM/Montenegro, BUT/Bulgarie,
UEWS/Serbie, SVIZ/Slovénie, ETUC/Croatie, SONK/Macédoine, SBASHK/Kosovo et SOK/Kosovo (24-27 juin,
Macédoine).
• Géorgie (en cours): séminaire de formation pour les dirigeant-e-s de EWTUG, soutenu par BIGTU/GrandeBretagne-Irlande.
• Kosovo (1-3 mars): Un séminaire de trois jours a été organisé par l'IE et AOb/Pays-Bas pour le nouveau syndicat
des enseignants serbes au Kosovo (SOK) à Graçanica,
l'une des cinq enclaves serbes du Kosovo. Des représentants de la Mission d'administration intérimaire de l'ONU
au Kosovo (MINUK), ont assisté au séminaire qui était
destiné à développer une stratégie syndicale pour tenter
de résoudre les problèmes des enseignant-e-s dans les
enclaves: notamment, les faibles salaires, l’état lamentable
des écoles, les inquiétudes liées à la sécurité et l’absence
d’un système de pension dans le contexte d’une réforme
de l’éducation. D’autres réunions ont été organisées pour
le SOK (10-11 mai et 24-27 juin). Les activités portaient
sur la formation aux différents niveaux du syndicat. L’IE a
aussi aidé le SBASHK/Kosovo à élaborer une stratégie
pour percevoir les salaires impayés. Cette activité était
financée par le Fonds de solidarité de l’IE avec le soutien
financier supplémentaire apporté par AOb/Pays-Bas et
Utdanningsforbundet/Norvège.
• Macédoine (27-28 mars) Organisation d’une table ronde
par l’IE et le AOb/Pays-Bas pour le syndicat des enseignants SONK/Macédoine et le ministère de l’Education
de Macédoine sur la réforme de l’éducation.
• Moldavie (en cours): activités pour développer la capacité
des syndicats en communication et en négociation pour
PESTU, financée par UNSA Education/France.
lement des activités nationales:
• Chili (en cours): Projet “Movimiento Pedagógico” pour
renforcer le centre de formation du syndicat CPC, financé par Lärarförbundet/Suède, NEA/Etats-Unis et
SNES/France.
• Colombie (en cours): Programme de défense des droits
de l’Homme “SOS Vida” pour la FECODE, soutenu par la
NEA/Etats-Unis.
• Equateur (en cours): Activités pour encourager l'implication des femmes dans les structures syndicales de l'UNE.
Projet
soutenu
par
Lärarförbundet/Suède
et
BIGTU/Grande-Bretagne-Irlande.
• Honduras (mai): Séminaire pour les enseignants du
secondaire membres de COPRUMH financé par
BIGTU/Grande-Bretagne-Irlande.
• Panama (juillet-août): Séminaire sur la réforme du système éducatif et la formation des dirigeants syndicaux du
MPU, financé par BIGTU/Grande-Bretagne-Irlande
Objectifs stratégiques:
f. Promouvoir l'éducation en tant qu'un des quatre éléments essentiels de
• Russie (en cours): L'IE coordonne une réforme des structures syndicales d'ESEUR, avec le financement de
BIGTU/Grande-Bretagne-Irlande.
AMÉRIQUE LATINE
L’IE a coordonné, en 2003, plusieurs programmes financés
par des organisations membres donatrices de différents pays.
Un programme a été développé et financé par la NEA/
Etats-Unis pour aider les affiliés de l'IE en Amérique latine à
s'impliquer dans le processus Education Pour Tous. Les pays
concernés sont la Colombie, El Salvador, Honduras, le
Nicaragua, le Pérou, la République dominicaine et le Venezuela.
Le bureau régional pour l'Amérique latine coordonne éga-
l'aide humanitaire;
g. Soutenir l'éducation à la santé, en insistant particulièrement sur l'éducation en vue de la prévention du VIH/SIDA.
4.13 ➜
En consultation avec l'UNICEF, le HCR et les agences d'aide
humanitaire, examiner les possibilités de former un groupe
de travail pour coordonner les services d'éducation dans les
camps de réfugiés et lors de situations d'urgence
Il importe de donner aux enfants des camps de réfugiés la
possibilité de suivre des cours. Cette mesure éviterait non
seulement une trop longue interruption de leur éducation
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
63
mais elle permettrait également de rendre les conditions de
vie dans les camps plus proches de celles qu’ils connaîtront
chez eux en temps de paix. Le rôle de l’IE serait de mobiliser les organisations membres dans les pays concernés afin
d’encourager leurs membres à enseigner dans ces camps.
Suite à un symposium sur l'éducation post-primaire dans les
camps de réfugiés organisé par le Refugee Education Trust
(RET) en septembre 2002, un groupe de travail a été créé
sous les auspices du Réseau inter-agences d'éducation d'urgence (Interagency Network for Education in Emergencies
(INEE) basé à l'UNESCO. L’équipe doit mettre au point un
plan d’action pour le travail permanent des agences du
réseau sur l’enseignement prodigué aux réfugiés. Le réseau
partagera toutes les informations portant sur l’éducation
dans des situations d’urgence. L’IE a été officiellement invitée faire partie de l’équipe.
4.14 ➜
ter leur implication dans les programmes de prévention du
VIH/SIDA dans les pays à faibles revenus.
L’IE est également partenaire de l’équipe de travail InterOrganisation (Inter-Agency Task Team – IATT) sur le
VIH/SIDA. L’IATT (dirigé par l’ONUSIDA) encourage tous les
bureaux des Nations Unies, la Banque mondiale et quelques
autres organisations internationales à mettre au point une
action concertée sur le VIH et le SIDA dans le secteur de l’éducation. Le travail de l’équipe a principalement permis de faire
reconnaître les organisations nationales de la société civile en
tant que partenaires et à obtenir qu’elles soient consultées au
cours de l’enquête mondiale VIH/SIDA dans le secteur de
l’éducation. Cette enquête observe la situation actuelle du
VIH/SIDA dans le secteur de l’éducation et sert de guide pour
toute action ultérieure. L’IE a fourni des informations à une
‘étude descriptive’ conduite par la CISL afin de décrire les
actions entreprises dans le domaine du VIH/SIDA par les
membres du groupe des Syndicats Mondiaux.
Plaider auprès des institutions financières internationales et
régionales, de l'OMS, de l’ONUSIDA, de l'OIT, de l'UNICEF, de
l'UNESCO, et des institutions et gouvernements nationaux
donateurs afin qu'ils génèrent des revenus pour les pro-
4.15 ➜
Mobiliser tous les affiliés de l'IE et leurs membres de la base
en vue de soutenir et participer aux programmes d'éduca-
grammes d'éducation en vue de la prévention du VIH/SIDA
tion de l'IE pour la prévention du VIH/SIDA en Afrique, ainsi
et en faveur d'un équipement en soins de santé adéquat;
qu'aux programmes d'aide humanitaire prévoyant des
participer aux 14e et 15e Conférences Internationales sur le
soins médicaux pour les enseignants atteints du VIH/SIDA.
SIDA et au groupe de travail de l’ONUSIDA sur l'éducation;
participer au groupe de travail de la CISL/TUAC/SPI sur la
santé au travail, la sécurité et l'environnement.
L'IE a eu une réunion préparatoire avec l'Organisation
mondiale de la santé (10-11 juin) et avec les Centers for
Disease Control and Prevention et EDC (16-17 septembre,
Atlanta, Etats-Unis).
Une campagne de sensibilisation a été lancée parmi les
organisations membres des pays de l'OCDE afin d'augmen-
64
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
Un dépliant sur le VIH/SIDA a été développé et largement
distribué parmi tous les affiliés. Il contient des informations
et des recommandations destinées aux enseignants et à
leurs syndicats sur le rôle de l'école dans la prévention du
VIH/SIDA à l'école et dans la société. Beaucoup d'articles
sur cette matière ont été publiés dans le magazine Mondes
de l’éducation et dans la section SIDA du site de l'IE:
www.ei-ie.org/aids.htm. Pour plus de détails, voir les programmes régionaux ci-dessous.
Programmes régionaux
4.16 ➜
En consultation avec les Comités Régionaux et en coopération avec l'Organisation Mondiale de la Santé, promouvoir
et/ou parrainer des programmes de formation sous-régionaux et nationaux pour les organisations membres en
Afrique et en Asie (Inde), en vue d’encourager des programmes efficaces d’éducation à la santé, plus particulièrement en ce qui concerne la prévention du VIH/SIDA et la
discrimination qui en résulte.
Les programmes de prévention du VIH/SIDA de l’IE, soutenus par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), se sont
étendus et concernent maintenant 14 pays (4 supplémentaires en 2003) : Botswana, Burkina Faso, Côte d'Ivoire,
Guinée, Haïti, Malawi, Mali, Rwanda, Sénégal et la Zambie. En
raison de difficultés imposées par le gouvernement indien,
les fonds libérés pour le lancement du programme en Inde
ont dû être réaffectés à Guyana, l'Afrique du Sud, le
Zimbabwe et la Tanzanie. La centrale syndicale hollandaise
FNV s'est associée au programme de l'IE et finance des activités en Namibie, au Lesotho et au Swaziland. L'AFT/EtatsUnis a également commencé un programme de prévention
au Nigeria, poursuit ses activités au Kenya et coopère avec
l'IE au Zimbabwe et en Afrique du Sud.
En 2003, les équipes de l’IE-OMS ont effectué plusieurs missions d’évaluation de mi-parcours en Zambie (1-4 avril) ; au
Lesotho et au Malawi (4-7 avril) ; au Botswana et en
Namibie (7-10 avril) ; au Burkina Faso (27-30 mai) ; au Mali
(30 mai-1 juin) ; en Guinée (1-6 juin) et en Haïti (18-21 septembre). Du 30 juin au 6 juillet, elles ont entrepris une mission de suivi au Zimbabwe, en Afrique du Sud et en
Tanzanie.
des qualifications sur la prévention du VIH/SIDA et des
infections sexuellement transmissibles, afin d'éviter la
contamination et de conseiller les autres (élèves, parents,
collègues et la communauté dans son ensemble) pour
connaître le virus et les risques de transmission, battre en
brêche la discrimination, discuter et encourager la mise en
oeuvre de programmes efficaces de prévention du
VIH/SIDA/IST dans les syndicats, les écoles et la société.
Les programmes de prévention de l'IE diffèrent des autres
programmes formulés pour le secteur de l'éducation, dans
la mesure où ils se concentrent sur le changement comportemental et forment les enseignants, leurs syndicats et les
écoles à devenir acteurs de la lutte contre le VIH/SIDA/IST
par la transmission de compétences. Une autre caractéristique unique de ce programme est que les syndicats travaillent en étroite collaboration avec les ministères de
l’Education et de la Santé. Le rôle des syndicats est de
veiller à la mise en œuvre du programme dans un nombre
croissant d’écoles tandis que les ministères fournissent le
soutien technique et administratif.
Des réunions d’évaluation et de planification impliquant
neuf pays du sud d’Afrique australe (17-21 novembre,
Johannesburg, Afrique du Sud) ont clairement démontré
que le développement des facteurs mentionnés ci-dessus se
révèle absolument nécessaire pour assurer un impact
important des programmes dans le secteur de l’éducation.
En coopération avec l'OMS, CDC et l'EDC, l'IE a développé
un certain nombre d'outils d'évaluation pour mesurer l'impact de son programme. Tous les syndicats partenaires participent à ce processus d'évaluation.
Les programmes de prévention de l'IE visent avant tout à
octroyer une formation aux enseignants en leur octroyant
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
65
But 5 - Renforcer l'IE et encourager
la participation de ses membres
CONSOLIDER L'INTERNATIONALE DE L'EDUCATION ET ENCOURAGER LA PARTICIPATION DE TOUTES LES ORGANISATIONS AFFILIÉES DANS LA VIE DE L'ORGANISATION
ET LA PROMOTION DE L'UNITÉ DU SECTEUR DE L'ÉDUCATION.
5.1 ➜ Etablir une Unité de recherche au sein de l'IE pour coopérer
Objectifs stratégiques:
avec les départements de recherche et les instituts des organisations membres dans le but de fournir rapidement des
a. Renforcer la capacité de l'IE à entreprendre l’élaboration et le plaidoyer
réponses documentées aux initiatives de politique nationales
de politiques efficaces en accroissant sa capacité de recherche; en utilisant
et internationales, et systématiquement rassembler, traiter et
davantage l'expertise disponible au sein des organisations membres; en
diffuser les données fondamentales sur l'éducation.
mettant en œuvre une stratégie de relations publiques orientée vers les
médias des organisations membres et les mass media; et en liant plaidoyer
international et action nationale;
La matérialisation de cet objectif n'a pas encore été réalisée bien
que des affiliés et des instituts de recherche aient été contactés.
b. Améliorer et élargir les services d'information aux organisations
membres;
c. Développer davantage l'usage d'Internet en tant qu'outil de communication
et de constitution de réseaux avec comme but spécifique l'accès des organisations membres des pays à faibles revenus aux nouvelles technologies;
5.2 ➜
Produire un rapport annuel sur les progrès accomplis vis-à-vis
des objectifs stratégiques de l'IE à atteindre et la mise en œuvre
des décisions des instances dirigeantes de l'IE, comprenant
aussi une liste des membres et les documents régissant l'IE.
Le Rapport annuel 2002 a été envoyé aux organisations membres
en avril. Il a également été diffusé auprès des partenaires de l'IE:
syndicats, ONG, centres de documentation, agences intergouvernementales, etc. Il peut-être téléchargé du site de l'IE.
66
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
5.3 ➜
Publier trimestriellement le magazine "Internationale de
RAPPORT DE L'IE
l'Education" et le distribuer largement aux membres et agences
Le premier rapport de l'IE “Education Pour Tous: les engagements
sont-ils suffisants?” a été publié en mai. Il traite de toutes les questions liées au processus Education Pour Tous et notamment de
l'impact des mesures d'ajustement structurel sur l'éducation.
(non) gouvernementales; diffuser le Moniteur (10 numéros par
an) auprès des dirigeants des organisations membres, diffuser
des communiqués qui pourront être repris dans les bulletins et
communiqués de presse des organisations membres.
L'IE a mis en oeuvre sa nouvelle stratégie d'information et de
communication en 2003. L'objectif est de mieux transmettre
le message de l'IE en faisant un meilleur usage des technologies de l'information disponibles, par le biais d'un site
Internet régulièrement mis à jour (5.5) et de la diffusion d'un
bulletin électronique.
MONDES DE L'EDUCATION
Le magazine a subi une révision complète en matière de
contenu, d’aspect et de périodicité de parution. Avec un nouveau contenu plus informatif, un nouvel aspect plus structuré
et plus coloré et une nouvelle périodicité, tous les deux mois,
Mondes de l'Education a l'ambition de mieux répondre aux
attentes des affiliés. Un questionnaire a été envoyé avec la troisième parution, pour proposer aux affiliés de mieux déterminer le nombre d'exemplaires dont ils ont besoin. 32 organisations ont demandé à recevoir davantage d'exemplaires. C'est
aujourd'hui possible car le nouveau magazine est plus léger et
donc moins onéreux à envoyer. Il peut également être téléchargé du site Internet. 6 numéros du Mondes de l’Education
ont paru en 2003.
BULLETIN ÉLECTRONIQUE
La plupart des organisations membres ayant accès au courrier
électronique, l'IE a lancé un bulletin électronique mensuel
envoyé aux organismes et personnes qui s'inscrivent sur la
liste d'envoi accessible par le site Internet. Le bulletin anglais
est expédié à plus de 3000 contacts. Le bulletin électronique
mensuel met l'accent sur les nouveaux articles disponibles sur
le site. Les bulletins sont archivés sur le site.
DOCUMENTS DE TRAVAIL DE L’IE
L'IE a lancé une nouvelle série de publications en ligne. intitulés
“documents de travail de l’IE”. Ils regroupent une série de textes
de réflexion soit rédigés directement par des coordinateurs de
l’IE ou commandités spécifiquement à certains auteurs du
monde syndical enseignant ou non, pour étayer des projets de
recherche. Ces documents de travail ont pour objectif d'élargir la
réflexion de l'IE et de ses organisations membres sur des thèmes
d'actualité. Cependant, ils ne reflètent pas nécessairement les
positions officielles de l'IE. Les documents de travail sont publiés
EN LIGNE dans leur langue d’origine.
No.13 2003 (374KB) Paula Nilsson: “Teacher demand and supply in South Asia” (La
demande et l’offre d’enseignants en Asie du Sud)
No.12 2003 (393KB) Paula Nilsson: “Teacher demand and supply in Africa” (La
demande et l’offre d’enseignants en Afrique)
No.11 2003 (394KB) Bill Rosenberg: “Internationalisation of New Zealand
Education at home and abroad” (Internationalisation de
l’Education en Nouvelle Zélande au pays et à l’étranger)
No.10 2003 (215KB) Carmen Dalli: “Early childhood policy in New Zealand: stories
of sector collaborative action in the 1990s” (Politique de la
petite enfance en Nouvelle Zélande: historique des actions collaboratives dans le secteur dans les années 90)
No.9 2003 (186KB) Peter Monteith: “Two Bad Apples: Education Resourcing in the
State Sector in New Zealand under the New Right 1987-2000”
(Deux pommes pourries: Le financement de l’éducation dans
le secteur public en Nouvelle Zélande d’après la nouvelle loi
1987-2000)
No.8 2003 (401KB) (Bronwyn Cross: “Bulk Funding in New Zealand: A
Retrospective” (Financement massif en Nouvelle Zélande: une
rétrospective)
No.7 2003 (659KB) Donald M. Gilling: “The Resourcing of New Zealand Schools”
(le financement des écoles néo-zélandaises)
No.6 2003 (166KB) Joanna Beresford: “Surviving the 90s in New Zealand” (Survivre
en Nouvelle Zélande dans les années 90)
No.5 2003 (391KB) Ulf Fredriksson: “Education For All and Consultations with
Teacher Unions: Report on the questionnaire on the participation of teacher unions in the EFA process” (Education pour
tous et consultation des syndicats d'enseignant(e)s)
No.4 2003 (324KB) Lidija Kolouh-Westin: “Content analysis of Curriculum and
Textbooks from Bosnia-Herzegovina” (Analyse du contenu des
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
67
programmes et des manuels en Bosnie-Herzégovine)
No.3 2003 (448KB) Paula Nilsson: “Development Co-operation allocated to
Education: Do the European donor countries live up to their
promises made in Dakar?” (Coopération au développement
attribuée à l'éducation: les donateurs européens ont-ils respecté
les promesses de Dakar?)
No.2 2003 (154KB) Simon Macaulay: “E-learning for teachers: The Educational
Institute of Scotland and the University of Paisley” (E-apprentissage pour les enseignant(e)s:
No.1 2003 (464KB) Ulf Fredriksson: “New technologies in education: trends, risks
and opportunities” (Nouvelles technologies dans l'éducation:
tendances, risques et opportunités)
DÉPLIANTS IE
En plus du dépliant sur la déclaration d'éthique professionnelle
(2.13), l'IE a publié des dépliants très informatifs et attrayants
sur ses programmes de prévention du VIH/SIDA (voir point
4.15), sur l’Education Pour Tous (voir point 1.1) et sur le Rôle des
Enseignants dans la lutte contre toute forme de discrimination .
Cette dernière brochure a été élaborée en partenariat avec le
Bureau de l’OIT pour les activités des travailleurs (ACTRAV).
COMMUNIQUÉS DE PRESSE
Treize communiqués de presse ont été publiés en 2003, notamment pour apporter la contribution de l'IE à une série d'événements internationaux (Journée internationale de la femme,
Semaine mondiale d’action, Journée mondiale des enseignants)
ou pour commenter la parution de publications majeures
(OCDE Regards sur l'Education, le rapport sur le développement
de la Banque mondiale). Les CP sont envoyés par courriel et par
fax et sont disponibles sur le site.
5.4 ➜
Coordonner et publier sur le site Internet de l'IE des bulletins
concernant certains développements de l’éducation, professionnels et sectoriels spécifiques.
Internationale de l’Education
Journée mondiale des enseignants
Une éducation publique de qualité pour tous
Campagne mondiale pour l’éducation
Campagne européenne pour l’éducation
Enseignement supérieur
Négociations OMC-AGCS
Prévention VIH-SIDA
Voix autochtones sur l'éducation
Année internationale pour la culture de la paix
Mobilisation du 1er mai 2003 de l'Alliance syndicale mondiale: Campagne pour le respect
5.5 ➜
Développer et améliorer le site Internet de l'IE.
Des informations sont très régulièrement ajoutées sur le site
de l'IE pour maintenir les affiliés de l'IE, mais également le
grand public, informés des activités de l'IE. Les organisations membres sont également régulièrement invitées à
informer l'IE des développements dans leur pays, afin que
l'IE en rende compte sur le site. La grande majorité des
documents (résolutions, formulaires, correspondance,
appels d'action urgente, etc.) peuvent être téléchargés en
tant que documents pdf. Les affiliés sont également invités
à établir un lien de réciprocité au départ de leur site. Le
bureau régional de l'IE en Amérique latine a lancé une section régionale sur le site de l'IE.
5.6 ➜
Prendre des mesures systématiques pour encourager les organisations membres à informer régulièrement leurs membres
sur l'Internationale de l'Education et son travail dans leurs
journaux, bulletins et sites Internet. A cette fin, organiser des
tables rondes réunissant les responsables de l'information des
organisations membres.
Des sections spécifiques du site ont été développées pour illustrer les campagnes majeures de l'IE:
68
•
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Rapport annuel 2003
Suite au succès de la première réunion des responsables de
la communication des organisations membres de l’IE
(octobre 2002, Malte), une deuxième réunion a été organisée au siège de l'IE à Bruxelles, le 8 octobre. Le but de
l'exercice est de mettre en adéquation les services d'information proposés par l'IE avec les attentes des affiliés, afin
d'aider les organisations membres à rendre les activités
internationales de l'IE plus visibles à leurs militants. Cette
réunion a été organisée conjointement à une table ronde
européenne sur la thématique de la violence à l'école. Les
frais de voyage et de séjour sont intégralement pris en charge par les organisations participantes. Les participants ont
également accepté de travailler ensemble à la promotion de
la Semaine d’action mondiale et de la Journée mondiale
des enseignants 2004 et d’informer leurs membres sur les
points forts du Congrès mondial de l’IE. Il a également été
décidé de créer un réservoir d’articles dans la section
Réseau de Communication du site web de l’IE.
Programmes régionaux
5.7 ➜ Publier des bulletins trimestriels régionaux.
Des bulletins régionaux sont publiés par trois bureaux régionaux de l'IE (Afrique, Asie-Pacifique et Amérique latine) et sont
envoyés à toutes les organisations membres dans les régions respectives, ainsi qu'aux organisations syndicales, fédérations syndicales internationales, agences internationales et ONG régionales. Le bureau régional d'Amérique latine produit également
deux autres bulletins: Apuntes, une lettre mensuelle qui rend
compte des développements dans chaque pays et Tendencias.
Les réseaux des femmes de l'IE diffusent également des bulletins d'information, notamment en Afrique (pro femmes) et dans
les Caraïbes (Cariwomen).
5.8 ➜
Encourager systématiquement, par le biais des bureaux régionaux de l’IE, l'accès à Internet pour les organisations membres de
pays à faibles revenus; et fournir une assistance pour l'achat de
matériel.
Bien que plusieurs affiliés de l'IE en Afrique soient confrontés
à des problèmes concernant leurs installations informatiques,
les coûts exorbitants de raccordement ou des entraves techniques, peu d'organisations ont profité de la bourse de 500$
offerte par l'IE pour le raccordement à Internet, en dépit de
nombreux rappels. Seul l’ONP/Mozambique a demandé de
l’assistance en 2003. L'IE continue à sensibiliser ses affiliés sur
les avantages qui existent à utiliser pleinement les potentialités offertes par l'Internet. L'IE prévoit de mobiliser davantage
de ressources pour fournir des équipements permettant à ses
affiliées d'améliorer l'efficacité de leur travail.
La FCE Canada et PATC ont organisé un atelier spécial sur
l’élaboration de sites web pour des affiliés d’Afrique du Sud,
du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, du
Ghana, de Guinée Bissau, du Niger, du Togo et du Zimbabwe.
Un autre atelier est prévu en 2004.
Objectifs stratégiques:
d. Faciliter la participation des organisations membres au développement de
politique par le biais de la mise sur place de réseaux et de caucus, ainsi que
la tenue de conférences à thème, de tables rondes, d'ateliers, etc.;
e. Etablir et/ou assister les groupes sous-régionaux et transrégionaux d'organisations membres dans les pays formant des alliances politiques, économiques, commerciales ou culturelles en rapport avec les développements de l'éducation;
f. Développer la participation des membres au niveau de la politique et des
activités de l'IE, particulièrement au niveau de la base;
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
69
5.9 ➜
Rechercher la participation active des enseignants dans les
5.10 ➜
Faciliter la tenue de réunions de groupes avant le Congrès
classes et d'autres membres d'organisations affiliées dans
Mondial et les Conférences Régionales des Femmes, des
l'action de l'IE en matière de droits humains et syndicaux et
peuples autochtones, de l'éducation supérieure et d'autres
de la campagne contre le travail des enfants, grâce à des
groupes
groupes de soutien nationaux de l'IE établis par ou en accord
avec les organisations membres.
A l’IE, nous avons appris que le succès dépend du lien vital
entre le plaidoyer international et les actions nationales: un
événement mondial affecte le militant syndical, l’enseignant dans sa classe et ce qui se fait localement peut exercer un impact au niveau mondial. Les activités telles que la
Journée mondiale des enseignants et la Semaine d’action
mondiale se fondent sur la capacité et la volonté de chaque
enseignant, de chaque membre des syndicats affiliés à l’IE
de participer aux activités de l’IE. Les enseignants, les
autres membres du personnel éducatif ainsi que les
membre des syndicats de l’IE, que de telles activités intéressent ou qui souhaiteraient être impliqués dans des actions
de solidarité internationale devraient constituer des
groupes de soutien à l’IE. Ces groupes se réunissent régulièrement et encouragent la participation aux démarches de
l’IE au niveau de l’école. Cette action conduit elle-même à
la maximisation des investissements publics dans l’éducation. La contribution de chaque enseignant, de tout autre
membre du personnel éducatif et des membres des organisations affiliées à l’IE constitue l’élément crucial du succès
que rencontre le travail de l’IE.
Grâce à la création d’un fichier d’adresses électronique, un
nombre croissant de membres individuels sont tenus au
courant des principales activités de l’IE et ils répondent aux
appels en faveur de la défense des droits humains et syndicaux.
70
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
En plus des comités qui se réunissent traditionnellement avant
le congrès mondial, un organisme consultatif IE/ISP a été créé
pour traiter des discriminations liées à l'orientation sexuelle.
L'IE a approuvé la création de cet organisme lors de la 20ème
réunion de son Bureau exécutif en février, le comité directeur
de l'ISP a fait de même en avril. Appelé Forum international
IE/ISP pour les homosexuels, lesbiennes, bisexuels et transgenres (GLBT en anglais), la première réunion préparatoire
sera organisée en février 2004 sous la présidence de Bob Chase
de la NEA/Etats-Unis. Un forum GLBT sera organisé juste avant
le congrès mondial en juillet 2004.
Cette décision intervient à un moment où l'arsenal juridique
international pour les droits humains se renforce. La
Commission des Nations Unies sur des droits de l'Homme a
accepté de prendre en compte un projet brésilien de résolution
“droits de l’Homme et orientation sexuelle”. L'examen de la
résolution a été reporté à la session de 2004.
Dans le premier semestre de 2003, les affiliés intéressés ont reçu
un matériel abondant concernant le sort des enseignants homosexuels
(NUT/Grande
Bretagne,
d'AOb/Pays
Bas,
CSQ/Canada, NEA/Etats-Unis, AEU/Australie). L'inscription à
la liste d'envoi Workers Out a permis aux affiliés de suivre les
développements. Depuis la conférence syndicale GLBT (31
octobre-2 novembre 2002, Sydney, Australie), deux sessions
informelles ont été organisées entre l'IE et l'ISP. Parmi les développements, on peut noter, l'inclusion de la question de l'orientation sexuelle au 10e congrès statutaire de la CES.
5.11 ➜
Organiser, tous les deux ans, une Conférence de l'IE sur
l'éducation supérieure et la recherche pour développer une
membres un front puissant et unifié pour la défense de l’enseignement supérieur et des secteurs de recherche.
politique relative au thème et sous-thèmes du Congrès.
Prendre des dispositions pour la tenue de conférences en
2003 et 2005.
5.12 ➜
Etablir une task force sous l'Article 14 de la Constitution
pour développer et faire des recommandations pour une
La quatrième conférence mondiale de l'IE sur l'enseignement supérieur a eu lieu à Dakar du 30 octobre au 1er
novembre sur le thème “Universités - partenaires clés du développement”. Plus de 80 participant-e-s y ont discuté de problèmes tels que la commercialisation de l’éducation, le
développement et la formation, la solidarité syndicale, la
liberté académique et la fuite des cerveaux.
La conférence a poursuivi le travail des membres de l’IE
dans le secteur. Le lieu de rencontre était en lui-même
significatif et concrétisait un souhait de longue date exprimé par les syndicats de l’enseignement supérieur d’associer
plus étroitement les syndicats du sud au travail en matière
d’enseignement supérieur et de leur permettre ainsi de
faire entendre leur voix plus directement dans les débats
mondiaux. L’IE a donc prouvé dans son travail la place
importante de l’enseignement supérieur et de la recherche
dans les pays en voie d’industrialisation ainsi que la solidarité mondiale des syndicats dans ce secteur.
En ce qui concerne les défis posés par le AGCS, il est ressorti clairement que l’impasse entre les pays industrialisés et
ceux en voie d’industrialisation révélée lors de la conférence des ministres de l’OMC à Cancun conduira à un nombre
croissant d’accords bilatéraux et multilatéraux. Les participants ont invité l’IE à se préparer à relever les défis de la
phase suivante, quelle qu’en soit la forme.
Les participants ont été ravis des discussions et ont exprimé
leur désir de voir les propositions présentées, traduites en
politique l’an prochain lors du 4ème Congrès mondial de
l’IE. Ils ont ainsi constitué pour l’IE et ses organisations
politique sur la globalisation de l'enseignement supérieur
et la formation professionnelle.
La mondialisation affecte les sous-secteurs de l’enseignement supérieur et professionnel plus que tout autre soussecteur de l’éducation. Afin de veiller à ce que la politique
et les activités de l’IE répondent aux besoins des syndicats
nationaux actifs dans ces domaines, l’IE a mis sur pied une
task-force sur la mondialisation et l’enseignement supérieur
et la formation professionnelle, suivant en cela la décision
du Bureau exécutif en février. Chargée de développer des
recommandations quant aux politiques en matière de mondialisation de l’enseignement supérieur et la formation professionnelle, la taskforce a tenu sa première réunion les 8-9
avril à Berlin et une seconde réunion lors de la conférence
de Dakar. Le travail a essentiellement porté sur l’élaboration d’un cadre de politiques futures de l’IE en la matière,
compte tenu du climat plus complexe et diffus régnant
après les entretiens de Cancun. Le projet final et ses
annexes seront présentés lors de la réunion du Bureau exécutif de mars 2004.
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
71
Programmes régionaux
5.13 ➜
Réunir, en consultation avec les Comités régionaux, des
tables rondes dans les régions et/ou sous-régions pour
développer un travail en relation avec les thème et sousthèmes du Congrès, en insistant sur l'éducation pré-primaire,
primaire et secondaire.
AFRIQUE
Le GNAT/Ghana, en collaboration avec l'affiliée danoise
BUPL et l'IE, a réussi à obtenir de son gouvernement que
l'éducation pré-primaire, ou éducation de la petite enfance,
soit pleinement intégrée dans le plan kenyan sur
l'Education Pour Tous. Un manuel a été confectionné pour
préparer les enseignants de ce secteur. La formation initiale des représentants et des organisateurs a commencé en
mars. Les programmes de recommandation et de sensibilisation pour le secteur pré-primaire continuent.
ASIE-PACIFIQUE
Un atelier sous-régional sur la ‘Mobilisation des enseignants pour
l’augmentation et le maintien des effectifs’ a rassemblé des organisations membres de l’IE du Japon, de Mongolie, de Corée, de
Hong Kong et de la République de Taiwan (Ulaanbaatar,
Mongolie). Son objectif était de développer des stratégies pour
réduire les abandons et augmenter le nombre d’enseignants
particulièrement dans les services liés à la petite enfance et dans
les écoles. Une autre table ronde sous-régionale s’est réunie du
28 au 30 novembre, à Kuala Lumpur en Malaisie, sur le thème
‘NTIC dans l’éducation: le rôle des enseignants et de leurs organisations’. La table ronde débattait de l’influence que peuvent
exercer les organisations d’enseignants sur les politiques nationales sur les programmes scolaires et les contenus de l’éducation des NTIC. Une conférence dans les Fidji a porté sur
‘L’évaluation du développement de l’éducation de qualité pour tous
pour 2015 dans tous les secteurs de l’éducation’.
Une table ronde ayant pour thème ‘L’éducation pour le progrès
72
global’, s’est tenue au cours de la conférence d’IEAPR à
Taiwan (10-12 décembre).
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
EUROPE
Une table ronde sur la violence à l'école a été organisée
pour les affiliées européennes de l'IE (9-10 octobre,
Bruxelles, Belgique). Avec des experts en la matière et des
représentants des associations de parents et d'élèves, les
représentant-e-s des syndicat d'enseignants ont développé
une stratégie syndicale commune pour répondre à des défis
tels que “comment créer un apprentissage harmonieux
dans un environnement violent”, “comment traiter la violence entre élèves”, “comment gérer la violence estudiantine envers les professeurs” ou “comment se comporter avec
un parent agressif”. Cette session constituait la troisième
table ronde européenne de l'IE, après le succès de la table
ronde de Potsdam sur la pénurie d'enseignants et la table
ronde d'Amsterdam sur les NTIC dans l'éducation. Le
thème s'inscrit dans le programme d'action de l'IE dans le
cadre de la décennie des Nations Unies pour la culture de
la paix et de la non-violence pour tous les enfants du monde
(2001-2010). La table ronde a été précédée par la réunion
du réseau des responsables de communication de l'IE le 8
octobre (5.6).
AMÉRIQUE LATINE
Un séminaire visant à expliciter les politiques de l’IE a eu
lieu à Santiago du Chili du 3 au 5 novembre et a réuni des
représentants du CTERA/Argentine, CNTE/Brésil,
CPC/Chili, FEDMYFEP/Uruguay, SUTEP/Pérou, Fecode/
Colombie, FETRAENSEÑANZA/Venezuela, SITEK/Curaçao,
SNTE/Mexique, STEG/Guatemala, Andes 21 Junio/Salvador COLPROSUMAH/Honduras, ANDEN/ Nicaragua et
SEC/Costa Rica. L’atelier a été organisé en coordination
avec le comité régional. Le but du séminaire était de discu-
ter la mise en œuvre des politiques de l’IE dans les activités
des membres.
5.14 ➜
Réunir, en consultation avec les Comités régionaux, des
tables rondes dans les régions et/ou sous-régions sur des
questions relatives aux thème et sous-thèmes du Congrès
concernant les problèmes liés aux femmes.
AFRIQUE
Des programmes de renforcement des capacités ont été organisés spécifiquement pour les femmes “Promotion des femmes
dans l'éducation” par le réseau africain des femmes de l'IE, en
collaboration avec la FCE/Canada, Utdanningsforbundet/Norvège, NEA/Etats-Unis et la centrale syndicale hollandaise FNV. Les organisations membres de l'IE en Afrique
ont été encouragées à développer des stratégies pour stimuler
le recrutement des enseignantes qualifiées et améliorer les
conditions d'enseignement dans les zones rurales pour garantir un environnement de travail sûr pour les femmes.
ASIE-PACIFIQUE
Le Réseau des femmes du Pacifique Sud a mis sur pied plusieurs ateliers, séminaires et cours de formation pour les
femmes portant sur l’établissement de réseaux, sur le rôle de
dirigeant, et sur la défense des droits humains dans la sousrégion. Le comité de projet des femmes de l’ANSEA et les
comités de projet des femmes SAARC se sont réunis deux fois
et ont discuté de plusieurs sujets relatifs aux activités du
réseau des femmes et à des problèmes actuels qui se posent
aux femmes. On procéda également à une évaluation des activités. Le projet des femmes a permis la réalisation d’activités
communes de membres des Philippines, de Malaisie, du
Népal et du Sri Lanka, entretenant ainsi la solidarité et formant des groupes de pression plus puissants.
Deux ateliers sous-régionaux sur la Convention 183 de l’OIT
sur la protection de la maternité ont été organisés pour
l’ANSEA et le SAARC pour sensibiliser les femmes et élaborer
des stratégies pour lancer des campagnes pour la ratification
de la convention.
Une table ronde sous-régionale pour femmes sur ‘Le trafic des
femmes et des jeunes filles et le harcèlement sexuel sur le lieu de travail’ a eu lieu à Colombo en septembre. Les recommandations émises par la table ronde ont été adoptées par le comité
régional Asie-Pacifique de l’IE.
5.15 ➜
Etablir des Comités d'organisations membres de l'IE dans
les pays coopérant au sein de l’ALENA et du MERCOSUR.
Objectif stratégique:
g. Mettre en œuvre une stratégie de recrutement et de fidélisation des
membres de l'IE en recrutant de nouvelles organisations membres dans
des régions ciblées; en soutenant activement la création de syndicats du
secteur de l’éducation indépendants, démocratiques et à participatifs
dans des régions ciblées; en travaillant avec les organisations membres
pour propager la syndicalisation dans le secteur de l'éducation; en augmentant le nombre de membres de l'IE payant des cotisations; et en
œuvrant pour l'unité de la profession enseignante à l'échelon national
par le développement d'une structure intégrée avec la Confédération
Syndicale Mondiale de l’Enseignement (CSME).
5.16 ➜
Promouvoir et/ou parrainer des programmes de formation
nationaux en coopération avec des syndicats du secteur de
l’éducation non-affiliés à l'IE de certains pays arabes et de
l'ex-Union soviétique.
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
73
5.17 ➜ Produire une documentation de l'IE en arabe et en russe.
Avec l'aide de la CNTE du Brésil, le dépliant “Déclaration
sur l'éthique professionnelle” a été publié en portugais. Ce
document a également été traduit en arabe et en chinois.
L'affiche de l'IE pour la Journée mondiale des enseignants
est également multilingue.
5.18 ➜
Développer une proposition pour la mise sur pied d'une
structure intégrée avec la Confédération syndicale
mondiale de l’enseignement au quatrième Congrès
mondial en 2004.
La création de l’IE en 1993 a constitué un pas important
vers une unité internationale des enseignants. L’accord
passé avec la confédération syndicale mondiale des enseignants (CSME) sur la création d’une structure intégrée
pourrait en être le dernier pas. Malgré les contextes différents qui entourent les organisations, il n’existe pas de différences substantielles dans les principes et les politiques
défendues par les deux internationales. La Déclaration
Commune sur les Principes qui avait été distribuée à toutes
les organisations membres au cours de l’été 2003 montre
clairement qu’il ne reste aucune raison valable de continuer
à fonctionner en tant qu’organisations distinctes. La raison
la plus importante d’établir une structure intégrée est que
la profession enseignante soit représentée par une seule
organisation au niveau international.
Programmes régionaux
5.19 ➜
Etablir des contacts avec des organisations (sous)-régionales de syndicats du secteur de l'éducation et examiner les
possibilités de coopération et d'adhésion à l'Internationale
de l'Education.
ASIE-PACIFIQUE
Les représentants des organisations membres de l’IE dans la
sous-région SAARC se sont rencontrés pour discuter de l’intégration de la Fédération des enseignants du SAARC (STF)
dans l’IE. La STF est favorable à l’intégration et a émis des
recommandations en vue de modifier ses statuts.
CARAÏBES ET AMÉRIQUE DU NORD
La coordinatrice régionale a rendu visite à des syndicats
potentiellement candidats à l'affiliation en Martinique
(SNES) en février et au Suriname (SOB) en mai.
EUROPE
Beaucoup d'attention, d'énergie et de ressources ont été
consacrées au développement d'une nouvelle structure
régionale pan-européenne de l'IE, intégrant les statuts de la
régionale IE Europe et la constitution du Comité syndical
européen de l'éducation (CSEE) dans un document statutaire unique. Des réunions ont été organisées entre les responsables politiques de l'IE Europe et du CSEE entre mai et
septembre. Un accord définitif a été unanimement atteint
lors des réunions du Comité européen et du Bureau exécutif de l’IE du CSEE.
Ceci s'inscrit dans l'impulsion donnée par l'adhésion à
l'Union européenne de 10 nouveaux pays en mai 2004, et
par l'intégration proposée de la CSME dans les structures
de l'IE. L'objectif recherché est de donner davantage de
cohésion et d'améliorer le travail d'équipe entre l'IE et le
CSEE en Europe. La structure pan-européenne de l’IE va de
74
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
la Méditerranée à l'Oural, en ce y compris les Etats indépendants qui faisaient autrefois partie de l'Union
Soviétique. Le CSEE demeure un organe de négociation
autonome composé des organisations membres de l'Union
européenne et de l'association européenne de libre échange. Les séances de la conférence pan-européenne et
l’Assemblée du CSEE se tiendront conjointement tout
comme les élections, les réunions du Comité et du Bureau
exécutif, et celles du Bureau. La conférence européenne et
ensuite l’assemblée générale du CSEE ont adopté les nouveaux statuts intégrés en décembre. Cela a permis d’organiser la première conférence de la structure pan-européenne
de l’IE le 8 décembre.
AMÉRIQUE LATINE
Le bureau régional a entretenu des relations fraternelles
avec les syndicats d’enseignants non affiliés de la région:
l’Unión Nacional de Educadores d’Equateur (UNE), la
Confederación de Trabajadores de la Educación Urbana de
Bolivie, (CTEUB), la Federación Nacional de Profesores de
Educación Secundaria d’Uruguay (FENAPES), la
Federación Uruguaya del Magisterio (FUM) et la Federación
de Trabajadores del Magisterio du Venezuela (FETRAMAGISTERIO). Des contacts ont également été établis avec la
Confederación Nacional de Maestros de Educación Rural
de Bolivie (CONMERB).
Affiliation
Affiliés par région en décembre 2003
Région
Afrique
Asie-Pacifique
Europe
Amérique Latine
Amérique du Nord & Caraïbes
TOTAL
Pays
47
35
41
18
20
161
Organisations
70
71
117
28
29
315
Rapport annuel 2003
Adhérent-e-s
2,066,110
10,133,320
7,847,357
3,003,060
2,927,921
26,052,907
Internationale de l’Education
75
Partie B
Résumé des activités de l'IE
CONSEILS D’ADMINISTRATION
La vingtième réunion du Bureau exécutif de l'IE s'est tenue
à Bruxelles du 4 au 6 février 2003. Le Bureau a observé une
minute de silence à la mémoire de l'ancien coordinateur
principal pour l'administration, Alain Chantry, dont le
décès inopiné représente une perte considérable pour l'IE.
Après avoir examiné trois lieux pour l'organisation du quatrième Congrès mondial de l'IE, le Bureau a décidé qu'il se
tiendrait à Porto Alegre au Brésil. Le thème principal du
Congrès sera l'Éducation pour le progrès global, et les trois
sous-thèmes seront : 1) Éducation : Service public ou marché,
2) Le droit d'enseigner : Le droit d'apprendre et 3)
Recrutement d’enseignants qualifiés et leur maintien dans la
profession. Pour clore les discussions au sujet du Congrès, le
Bureau a adopté un projet d'ordre du jour, un projet de
budget et un programme d'assistance pour le Congrès.
Pour commémorer les dix années d'existence de l'IE, le
Bureau exécutif a tenu une séance extraordinaire intitulée
Perspectives pour le mouvement syndical international, qui
comportait une intervention du secrétaire général de la
Confédération internationale des syndicats libres, Guy
Ryder et du secrétaire général de la Commission syndicale
consultative auprès de l'OCDE (TUAC/CSC), John Evans.
76
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
Le Bureau a également reçu le premier projet de rapport
annuel 2002 et discuté des avancées accomplies dans le
cadre de la campagne Education Pour Tous, de la coopération avec l'Internationale des services publics et de la mobilisation des organisations affiliées de l'IE sur les questions
relatives à l'AGCS. La question des pourparlers avec la
Confédération syndicale mondiale des enseignants en vue
d'une structure intégrée a été abordée dans les détails.
L'affiliation de SYNAPES/Bénin, KPU/Corée, NTUESWU/Ouzbékistan, NTTU/Serbie et Monténégro et
LEETU/Lituanie a été acceptée. Enfin, le Bureau a adopté
une déclaration au sujet de l'Irak et une résolution au sujet
de la Corée.
Dans la soirée du 4 février, un dîner a été organisé à l'Hôtel
Métropole pour célébrer le 10e anniversaire de l'IE. Cette
soirée a permis aux membres du Bureau exécutif, au personnel et aux invités d'honneur des Global Unions (syndicats
mondiaux) de commémorer les événements qui ont marqué les dix premières années d'existence de l'IE tout en
envisageant l'avenir. Dans son allocution, Mary Hatwood
Futrell a expliqué que 10 ans auparavant, les éducateurs peinaient pour se faire entendre dans les enceintes politiques;
actuellement, les éducateurs s'expriment d'une seule voix et
influencent l'élaboration des politiques à tous les échelons
des gouvernements et des ONG. D'autres intervenants ont
également pris la parole: le président de la Conférencedes
Fédérations syndicales internationales, Philip Jennings, le
secrétaire général de l'ISP, Hans Engelberts et Bob Harris,
qui a oeuvré à la création de l'IE aux côtés de Fred van
Leeuwen, Mary Futrell et feu Al Shanker. Le 5 février, une
célébration moins importante a également été organisée
pour permettre au Bureau exécutif de remercier officiellement, à l'occasion de son départ à la retraite, la secrétaire
générale adjointe de l'IE, Sheena Hanley, pour ses années de
service et le dévouement dont elle a fait preuve pour réaliser
les objectifs de l'IE et de la communauté des enseignants.
Le Comité de la promotion des femmes s'est réuni comme
toujours avant la réunion du Bureau exécutif. Le comité a
poursuivi ses discussions sur l'équité salariale et la pénurie
mondiale d'enseignants. Des mises à jour ont été apportées
sur les avancées accomplies par les différents réseaux de
femmes dans les régions. Pour ce qui concerne le Congrès,
le comité a prié le Bureau exécutif d'inclure la question de
l'égalité des sexes dans le thème et les sous-thèmes du
Congrès qui doivent être adoptés. Enfin, le comité a également entamé une discussion sur la manière de renforcer la
participation des femmes aux débats du Congrès.
Le Comité statuts et règlement intérieur s'est également réuni
avant la réunion du Bureau exécutif. Le Comité a poursuivi
ses discussions sur les procédures du Congrès, en ce qui
concerne notamment les résolutions et les amendements du
Congrès et l'organisation de tables rondes pour le Congrès.
L'affectation des postes à pourvoir au sein du Bureau exécutif a été le sujet d'un document de discussion et le Comité
a entamé une étude sur la composition du Bureau exécutif.
Outre s'être réuni avant les réunions du Bureau exécutif, les
membres du comité directeur de l'IE (présidente, vice-président(e)s et secrétaire général) se sont également rencontrés à Washington les 24 et 25 juin. Ils ont examiné les présentations sur le thème et les sous-thèmes du Congrès. Les
autres principaux thèmes de discussion ont concerné le
projet d'accord IE-CSME et la réponse de l'IE au rapport
controversé de la Banque mondiale sur le développement
mondial, dont l'avant-projet était très critique à l'égard des
enseignants et des organisations qui les représentent. Le
comité directeur a également abordé la question de la
contribution éventuelle de l'IE à la reconstruction du système éducatif irakien.
Au cours de sa 21e réunion tenue à Bruxelles du 21-23
octobre 2003, le Bureau exécutif a discuté des projets de
documents des sous-thèmes du Congrès et a décidé de les
regrouper en un document général comprenant trois soussections sur le thème principal “l’Education pour le progrès
global”. Le bureau a ensuite finalisé la liste des sujets des
Résolutions du Congrès à présenter. Après avoir revu d’autres
thèmes du Congrès, le secrétaire général a introduit le premier projet du Programme & Budget 2005-2007, basés sur les
mêmes Objectifs principaux et stratégiques adoptés par le
Congrès en 2001. Le Bureau a également reçu un Rapport
intermédiaire couvrant les activités de l’IE depuis la réunion
de février. Une attention particulière a été accordée aux
relations tendues entre l’IE et la Banque mondiale et au développement régional de la région Asie Pacifique.
Une autre discussion importante du Bureau s’est centrée
sur le Projet d’accord avec la CSME remis pour approbation.
Après de longs débats sur les paramètres d’intégration de la
CSME, l’accord a été approuvé. L’affiliation de quatre nouvelles organisations a été admise : ATSA/Afghanistan,
TUESCRS/Bosnie et Herzégovine, ELTUS/Sri Lanka et
ZATU/ Zanzibar. TUS et ITUESCSM de Serbie et de
Monténégro ont été admises en tant que membre à part,
suite à la disparition de l’ATUESCPCY, une entité fédérale.
Les discussions sur les finances de l’IE se sont centrées,
entre autres, sur une proposition d’achat par l’IE des quatre
étages supérieurs de la Maison Syndicale Internationale, le
Bureau ayant décidé de commissionner une analyse indépendante effectuée par un expert immobilier professionnel. Le Bureau a adopté des résolutions sur l’Irak,
l’Ethiopie, et la Colombie.
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
77
Le 20 octobre 2003, le Comité de la promotion des femmes
s’est réuni pour discuter des activités menées depuis la
réunion de février, particulièrement de la participation de
l’IE à la 47e session de la Commission sur la Promotion des
femmes des NU, en mars 2003. Le comité a accepté une
Recommandation sur la violence contre les femmes sur le
lieu de travail, adoptée trois jours plus tard par le Bureau
exécutif. Manuela Tomei de l’OIT, du Programme InFocus sur
la Promotion de la Déclaration des Principes et des Droits
Fondamentaux au Travail, a présenté le Rapport global intitulé Temps de l’égalité au Travail. A la fin de la réunion,
Marilies Rettig a été nommée nouvelle présidente du comité. La désignation de Assibi Napoe en tant coordinatrice
régionale principale de l’IE pour l’Afrique l’empêchant de
continuer à exercer cette fonction.
2003 a été organisée en Amérique latine, où des délégués et déléguées des organisations membres de l’IE et des observateurs provenant d’organisations proches (CTEUB/Bolivie, UNE/Equateur,
FETRAMAGISTERIO/Venezuela et FENAPES/Uruguay) se sont
réunis à La Catalina, Costa Rica du 1-4 avril. Ils ont discuté d’un
nouveau projet devant être coordonné par ACTRAV et le Bureau de
l’IE à San José, qui sera centré sur les relations bipartites (entre les
ministres de l’Education et les syndicats d’enseignants). Les amendements aux règlements régionaux d’Amérique Latine ont été
approuvés et référés au Bureau exécutif. Marta Maffei
(CTERA/Argentine) a été réélue en tant que présidente du Comité
régional et Carlos Augusto Abicalil (CNTE/Brésil), Jorge Pavez
(CPC/Chili), Rafael Ochoa (SNTE/Mexique), et Floribet López
(SEC/Costa Rica ) en tant que Vice-présidents.
Au cours de la réunion du 21 octobre, le Comité statut et
règlement intérieur, l’autre sous organe du Bureau exécutif,
a développé des conseils sur les procédures du Congrès à
l’attention du Bureau. Le Comité s’est également appliqué
à clarifier les propositions de changements constitutionnels
à la lumière de l’accord IE-CSME et a élaboré deux propositions de scénarios possibles sur la future taille et composition du Bureau exécutif, en fonction de la décision de la
CSME de ratifier ou non l’accord. Avant de clore la
réunion, le comité a apporté des clarifications supplémentaires sur les modifications apportées à l’article 10(h) et
adoptées par le bureau en février.
Les syndicats d’enseignants de l’IE d’Amérique du Nord et des
Caraïbes ont organisé leur conférence régionale à Nevis les 1-2
décembre. Soixante participant-e-s se sont réunis sur le thème
«Parvenir à une éducation de qualité en Amérique du Nord/
Caraïbes.» Des résolutions ont été adoptées sur les thèmes suivants :
(1) Formation des enseignants, Retrait et Migration, (2)
Responsabilité et (3) Recherche et Négociations collectives.
En raison de la difficulté d’établir des contacts avec deux
organisations candidates à l'adhésion au Cameroun, le
Comité d’experts sur l'affiliation ne s’est pas réuni en 2003.
La prochaine réunion aura lieu en février 2004.
ORGANES DIRIGEANTS REGIONAUX
En 2003, des conférences régionales ont été organisées dans toutes
les régions de l’IE, excepté en Afrique. La conférence régionale africaine est prévue en janvier 2004. La première conférence tenue en
78
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
Près de deux cents représentant-e-s des organisations membres de
l’IE en Europe se sont rassemblés à Luxembourg le 8 décembre
2003 à l’occasion de la conférence régionale européenne de l’IE.
Première en liste d’une série complexe de réunions, la conférence
était d’une importance historique car elle a adopté une proposition
visant à adopter des nouvelles structures européennes intégrées. Le
nouveau schéma émane d’une proposition d’intégration de la
CSME au sein de l’IE, ainsi que des changements profonds prenant
place en Europe, dont l’adhésion de dix nouveaux pays à l’Union
Européenne. Les nouvelles structures ont été conçues pour empêcher le travail en double et les dépenses inutiles à la fois pour
l’IE/Europe et pour le Comité syndical européen pour l'éducation (CSEE), qui comprend les organisations membres de l’IE et de
la CSME dans les pays de l’UE et de l’AELE. Entre temps, les affiliés
de la CSME au sein du CSEE tenaient leur propre réunion de comité dans le but de décider de rejoindre ou non les structures intégrées. Au cours de la journée, le CSEE a tenu son assemblée générale et a également approuvé les nouvelles structures européennes.
populations autochtones, le SIDA et la situation au Tamil Nadu.
Yuzuru Nakamura (JTU/Japon) a été élu président du comité régional et Susan Hopgood (AEU/Australie) et Ram Pal Singh
(AIPTF/Inde) vice-président-e-s.
Par conséquent, la réunion d’inauguration de la conférence triennale pan-européenne de l’IE s’est tenue le jour suivant, le 9
décembre 2003. Doug McAvoy (NUT/RU) a été élu président de la
structure pan-européenne et Odile Cordelier (SNES/France),
Jörgen Lindholm (Lärarförbundet/Suède), Marjatta Melto
(OAJ/Finlande), Galina Merkulova (ESEUR/Russie), Radovan
Langer (CMOS-PS/République Tchèque) et Christoph Heise
(GEW/Allemagne) ont été élus vice-président-e-s. Plusieurs représentants des organisations membres de la CSME ont été nommés
aux sièges nationaux du nouveau comité régional pan-européen,
sur la base de la décision du Bureau mondial de la CSME d’adopter
l’Accord IE-CSME en avril 2004.
En plus des réunions organisées préalablement aux conférences
régionales, les différents comités régionaux se sont réunis aux dates
suivantes :
La conférence pan-européenne a adopté un programme de travail
pour 2004-2006 et en tant qu’assemblée générale du CSEE, un programme du CSEE pour le même triennat. Sous les nouvelles structures européennes, le CSEE garde son secrétaire général et maintient ses procédures actuelles pour traiter avec l’Union européenne.
AFRIQUE
Accra, Ghana
27-30 mai 2003
ASIE-PACIFIQUE
Kuala Lumpur, Malaisie
16-17 septembre 2003
EUROPE
Bruxelles, Belgique
20 janvier 2003
Bruxelles, Belgique
22 septembre 2003
AMERIQUE LATINE
(aucune date)
La conférence régionale Asie-Pacifique s’est tenue à Kaohsiung, à
Taiwan du 10-12 décembre 2003. Elle était initialement prévue du
28-30 juillet, mais a du être reportée suite à l’épidémie du syndrome
respiratoire aigu dans la région. Deux cents trente-six délégué-e-s et
observateurs/trices ont participé à la conférence, animée entre
autres par le ministre de l’Education de la République de Chine
(Taïwan) et par le maire de Kaohsiung. Quatre tables rondes ont été
tenues sur le thème de «l’Education Pour Tous – Progrès, Obstacles
et Actions futures», «OMC/AGCS et effets sur l’éducation»,
«Education pour le progrès global» et «Rôle des organisations
enseignantes dans une société mondialisée.» La conférence a également adopté 16 résolutions sur des questions diverses, dont les
thèmes des tables rondes mais également ceux de l’Education des
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
79
SECRETARIAT de l’IE au 1er janvier 2004
Secrétaire général
Secrétaire général adjoint (Relations extérieures)
Secrétaire générale adjointe (Services aux membres)
Coordinateur administratif principal
Coordinatrice régionale principale pour l’Afrique (Lomé)
Coordinateur régional principal pour l’Amérique latine (San José)
Coordinateur régional principal pour l’Asie-Pacifique (Kuala Lumpur)
Fred van Leeuwen
Elie Jouen
Linda Asper
Charlie Lennon
Assibi Napoe
Combertty Rodriguez
Aloysius Mathews
Coordinateur Gouvernance (Département administration)
Coordinatrice Relations extérieures
Coordinatrice Relations extérieures
Coordinateur/trice Recherche
Coordinatrice Information
Coordinateur Assistance et Formation
Coordinateur Assistance et Formation
Coordinatrice Assistance et Formation
Coordinatrice Assistance et Formation
Coordinatrice pour l’Afrique
Coordinateur pour l’Afrique
Coordinateur/trice pour l’Afrique
Coordinateur pour l’Amérique latine
Coordinateur/trice pour l’Amérique latine
Coordinatrice pour le Pacifique
Coordinateur pour l’Asie-Pacifique
Coordinateur pour l’Asie-Pacifique
Coordinatrice pour l’Asie-Pacifique
Coordinatrice pour les Caraïbes
Duncan R. Smith
Monique Fouilhoux
Frédérique Boni
(Vacancy)
Dominique Marlet
Wouter van der Schaaf
Nicolás Richards
Marta Scarpato
Rebeca Sevilla
Victorine Djitrinou
Samuel Ngoua Ngou
(Vacancy)
Jefferson Berriel Pessi
(Vacancy)
Susana Tuisawau
Rey Dolot
Sagar Nath Pyakuryal
Shashi Bala Singh
Virginia Albert
Assistante professionnelle Unité des services généraux
Assistante professionnelle Unité des services généraux
Assistant professionnel Unité TIC
Assistant professionnel Unité TIC
Assistante professionnelle Relations extérieures
Assistant/e professionnelle Relations extérieures
Assistante professionnelle Recherche
Assistante professionnelle Information
Assistant professionnel Information
Kristel Berghmans
Isabelle Artiges
Edwin Pijman
Fréderik Destrée
Florence Trauscht
(Vacancy)
Catherine Tinnin
Anabel Vallines
Harold Tor
80
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
Assistante professionnelle Assistance et Formation
Assistante professionnelle Assistance et Formation
Assistante professionnelle Assistance et Formation
Assistante professionnelle Assistance et Formation
Véronique Miccolis
Claire Degbomont
Antonia Arbona Bernat
Delphine Sanglan
Secrétaire Unité des services généraux
Secrétaire Unité TIC
Secrétaire Département Relations extérieures
Secrétaire Assistance, Formation & Information
Serge Kikangala
Paul Del Blanco
Giulietta Vella
Petra Gwyn-Jones
Assistante technique (Unité des services généraux)
Odette Green
Consultant sénior auprès du Secrétaire général (Genève)
Consultant auprès du Secrétaire général (Lomé)
Consultante auprès du Secrétaire général (Canada)
Consultant auprès du Secrétaire général (Bruxelles)
Consultant auprès du Secrétaire général (Londres)
Robert Harris
Tom Bediako
Sheena Hanley
Georges Kux
Peter Dawson
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
81
Annexes
Rapport financier 2001
1 ➜ COMPTES BUDGETAIRES - ACTIF ET PASSIF
1.
1.1.
1.2.
1.3.
1.4.
ACTIF
Immobilisations
Placements & val. disponibles
Créances
Cotisations à recevoir
TOTAL DE L’ACTIF
2001
EUR
151.998
2.405.056
394.793
35.312
2.987.159
2.
2.1.
2.2.
2.3.
2.4.
PASSIF
Dettes
Recettes perçues en avances
Provisions
Cotisations européennes
TOTAL DU PASSIF
1.108.340
10.217
362.236
23.389
1.504.182
3.
EXCEDENT DE L’ACTIF
PASSIF (1-2)
1.482.977
82
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
2 ➜ COMPTES BUDGETAIRES – RECETTES ET DEPENSES
Budget
EUR
REVENUS
Cotisations membres
Cotisations membres
Intérêts
Sous-loyer
Autres revenus
Ajustement
Grand Total
2001
Années précédentes
DEPENSES
1. Instances Gouvernantes et Relations Internationales
Congrès Mondial
Assistance Congrès Mondial
Bureau Exécutif et Président/Vice-Présidents
Comité des Experts
Consultations et Représentations
Action CISL/SPIs
Conférences et Comités Régionaux
Afrique
Asie-Pacific
Amérique Latine
Caraïbes
Europe Centrale et Orientale
Table Ronde OCDE
Autres
Sous-Total
2. Droits Humains et Egalité
Programmes Droits Humains
Programmes Femmes
Tables Rondes
Autres Programmes
Salaires et Services
Personnel au Siège
Sous-Total
Rapport annuel 2003
Réel
EUR
5.441.114,13
0
44.620,83
37.184,03
0
0
5.522.919,00
5.619.707,78
144.863,97
104.286,48
42.705,36
22.492,47
257.938,62
6.191.994,68
143.406,40
63.312,01
140.729,15
26.574,19
247.893,52
33.465,63
248.043,00
208.719,16
140.545,66
0
256.662,96
37.841,81
53.123,58
50.446,33
45.141,41
21.244,48
23.896,94
7.957,38
7.957,38
865.148,40
193.398,20
26.632,99
0
34.047,68
0
0
6.332,61
1.152.224,08
97.645,26
39.514,23
26.549,40
20.178,53
96.991,61
30.812,10
18.552,38
8.578,70
306.797,56
490.684,98
296.034,77
450.969,56
Internationale de l’Education
83
3. Education et Emploi
Programmes Education
Tables Rondes
Programmes Condition des Enseignants
Autres Programmes
Campagne Mondiale Pour l'Education
Salaires et Services
Personnel au Siège
Sous-Total
4. Coopération au Développement
Programme Coordination
Contribution Fonds de Programmes
Salaires et Services
Personnel au Siège
Personnel Régional
Sous-Total
5. Information
Publications
Site Internet IE
Autres programmes
Salaires et Services
Personnel au Siège
Sous-Total
104.536,70
61.973,38
46.306,51
13.287,09
135.275,50
102.158,19
61.973,38
14.343,00
4.546,66
151.135,13
331.872,71
693.251,89
365.462,63
699.618,99
26.028,82
51.313,96
40.172,14
47.298,06
357.833,96
363.380,91
798.557,65
362.589,92
346.816,08
796.876,19
152.404,94
45.141,41
44.273,78
164.314,91
30.043,68
44.273,78
400.860,44
642.680,57
359.289,36
597.921,74
6. Administration
Siège
Bureaux Régionaux
Provision extraordinaire
Salaires et Services
Personnel au Siège
Personnel Régional
Consultants
Sous-Total
877.543,08
217.749,67
0
806.565,44
277.922,38
257.938,62
637.693,60
155.734,68
142.538,78
2.031.259,80
703.663,94
148.635,47
156.476,76
2.351.202,61
Grand Total
5.521.583,30
6.048.813,16
1.335,70
143.181,52
Excédent
84
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
3 ➜ COMPTES EXTRA BUDGETAIRES - ACTIF ET PASSIF
1.
1.1.
1.2.
1.3.
1.4.
2001
EUR
396.603
21.950
0
88.182
506.735
ACTIF
Placements et valeurs disponibles
Charges à reporter
Compte de lien avec fonds de Solidarité
Avances payées pour les programmes
TOTAL ACTIF
2.
PASSIF
2.1. Dettes
2.2. Avances reçues sur les programmes
TOTAL DU PASSIF
3.
28.409
478.183
506.592
EXCEDENT DE L’ACTIF SUR LE PASSIF
143
4 ➜ FONDS DE SOLIDARITE - ACTIF ET PASSIF
2001
EUR
415.782
378.038
37.744
4.289
420.071
1.
ACTIF
1.1. Placements & valeurs disponibles
Placements
Valeurs disponibles
1.2. Compte de lien avec l’extra-budgétaire
2.
2.1.
2.2.
2.3.
2.4.
PASSIF
Avances reçues
Dettes financières
Compte de lien avec le budgétaire
Produit à reporter
368.842
0
15.286
35.943
420.071
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
85
Rapport financier 2002
1 ➜ COMPTES BUDGETAIRES - ACTIF ET PASSIF
1.
1.1.
1.2.
1.3.
1.4.
1.5.
ACTIF
Immobilisations
Placements & valeurs disponibles
Débiteurs/Créances
Créances
Compte de lien avec l’extra budgétaire
TOTAL ACTIF
2001
EUR
151.998
2.405.056
394.793
35.312
0
2.987.159
2002
EUR
337.807
3.198.169
400.487
329.911
304.126
4.570.500
2.
2.1.
2.2.
2.3.
2.4.
2.5.
PASSIF
Dettes
Acompte reçus
Provisions
Cotisations européennes
Compte de lien avec fonds de Solidarité
TOTAL DU PASSIF
1.108.340
10.217
362.236
23.389
0
1.504.182
1.051.618
8.465
1.457.414
23.389
382.680
2.923.565
3.
EXCEDENT DE L’ACTIF
PASSIF (1-2)
1.482.977
1.646.935
86
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
2 ➜ COMPTES BUDGÉTAIRES - RECETTES ET DÉPENSES
Budget
Actuel
RECETTES DECEMBRE 2002
Cotisations
Cotisations <1,016
Cotisations 1,016 + 0.015
3ème Congrès mondial - frais de délocalisation (0,015 par habitant)
Sous-Total
371.730
5.514.630
80.000
5.966.360
408.726
5.593.992
80.000
6.082.718
116.358
Autres recettes
Intérêt
Sous-loyer
Sous-Total
Grand Total
37.000
86.000
123.000
6.089.360
81.179
58.630
139.809
6.222.527
44.179
-27.370
16.809
133.167
DÉPENSES 2002
Programme des activités
Relations extérieures
Développement des politiques
Information
Recherche
Assistance & Formation
Autres programmes
Sous-Total
298.500
235.000
293.000
90.000
237.000
37.003
1.190.503
338.436
236.131
243.491
111.100
142.346
1.071.504
-39.936
-1.131
49.509
-21.100
94.654
37.003
118.999
327.000
462.544
-135.544
151.740
28.620
154.629
20.377
-2.889
8.243
64.000
64.000
60.000
60.000
Instance gouvernante et administration
Instances mondiales
Congrès Mondial (y compris assistance)
Bureau exécutif (4 réunions x 4700) et
Président/Vice-président (4 réunions x 500)
Comité des experts (1 réunion x 400 + missions)
Instances sous-régionales
Conférence régionale et
Comité régional Afrique
Conférence régionale et
Comité régional Asie-Pacifique
Rapport annuel 2003
Variance
36.996
79.362
Internationale de l’Education
87
SAARC
COPE
Conférence régionale et
Comité régional Amérique Latine
Caribbean Union of Teachers
20.000
10.000
20.000
53.000
20.000
34.900
11.591
18.100
8.409
175.000
912.645
51.091
48.984
51.562
21.914
15.000
229.547
981.894
50.395
53.740
50.803
40.121
15.709
-54.547
-69.249
695
-4.756
759
-18.207
-709
Sous-Total
2.010.555
2.250.251
-239.696
Salaires et services
Programme d’activités
Instance gouvernante et administration
Sous-Total
2.088.629
858.249
2.946.878
1.825.214
911.743
2.736.956
263.415
-53.494
209.922
Grand Total
6.147.936
6.058.712
89.224
-58.576
163.815
222.391
Bureau: consultation/administration
Siège
Bureau régional Lomé
Bureau régional Kuala Lumpur
Bureau régional San Jose
Bureau régional St. Lucia
Réunions du personnel
Exédent
88
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
10.000
3 ➜ COMPTES EXTRA BUDGETAIRES - ACTIF ET PASSIF
1.
1.1.
1.2.
1.3.
ACTIF
Placements et valeurs disponibles
Charges à reporter
Avances payées pour les programmes
TOTAL ACTIF
2001
EUR
396.603
21.950
88.182
506.735
2002
EUR
450.345
0
1.012.117
1.462.462
2.
2.1.
2.2.
2.3.
PASSIF
Dettes
Compte de lien avec l’I.E.
Avances reçues sur les programmes
TOTAL DU PASSIF
28.409
0
478.183
506.592
17.822
192.839
1.251.800
1.462.462
3.
EXCEDENT DE L’ACTIF SUR LE PASSIF
143
0
4 ➜ FONDS DE SOLIDARITE - ACTIF ET PASSIF
2002
EUR
50.611
50.611
389.819
440.430
1.
ACTIF
1.1. Placements & valeurs disponibles
Placements
Valeurs disponibles
1.2. Compte de lien avec l’extra-budgétaire
2.
2.1.
2.2.
2.3.
2.4.
PASSIF
Avances reçues
Dettes financières
Compte de lien avec le budgétaire
Produit à reporter
368.842
0
71.585
0
440.430
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
89
Rapport financier 2003
1 ➜ COMPTES BUDGETAIRES - ACTIF ET PASSIF
1.
1.1.
1.2.
1.3.
1.4.
1.5.
ACTIF
Immobilisations
Placements & valeurs disponibles
Débiteurs/Créances
Créances
Compte de lien avec l’extra budgétaire
TOTAL ACTIF
2002
EUR
337.807
3.198.169
400.487
329.911
304.126
4.570.500
2003
EUR
344.398
3.027.268
495.244
0
426.845
4.293.754
2.
2.1.
2.2.
2.3.
2.4.
2.5.
PASSIF
Dettes
Acompte reçus
Provisions
Cotisations européennes
Compte de lien avec fonds de Solidarité
TOTAL DU PASSIF
1.051.618
8.465
1.457.414
23.389
382.680
2.923.565
847.191
8.465
1.408.915
371.937
-206.013
2.430.495
3.
EXCEDENT DE L’ACTIF
PASSIF (1-2)
1.646.935
1.863.259
90
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
2 ➜ COMPTES BUDGÉTAIRES - RECETTES ET DÉPENSES
Budget
Actuel
RECETTES DECEMBRE 2003
Cotisations
Cotisations <1,057
Cotisations 1,057 + 0,015
3ème Congrès mondial - frais de délocalisation (0,015 par habitant )
Sous-Total
371.730
5.850.000
80.000
6.301.730
415.667
5.827.442
80.000
6.323.109
43.937
-22.559
Autres recettes
Intérêt
Sous-loyer
Sous-Total
Grand Total
60.000
40.000
100.000
6.401.730
88.401
87.402
175.803
6.498.912
28.401
47.402
73.803
97.182
DÉPENSES 2003
Programme des activités
Relations extérieures
Développement des politiques
Information
Recherche
Assistance & Formation
Autres programmes
Sous-Total
273.665
217.800
269.520
114.610
270.895
1.146.490
369.408
172.525
292.821
97.647
234.265
1.166.666
-95.743
45.275
-23.301
16.963
36.630
-20.176
327.000
327.000
-
157.810
29.765
157.810
29.765
-
64.000
64.000
-
60.000
60.000
-
Instance gouvernante et administration
Instances mondiales
Congrès Mondial (y compris assistance)
Bureau exécutif (4 réunions x 4700) et
Président/Vice-président (4 réunions x 500)
Comité des experts (1 réunion x 400 + missions)
Instances sous-régionales
Conférence régionale et
Comité régional Afrique
Conférence régionale et
Comité régional Asie-Pacifique
Rapport annuel 2003
Variance
21.379
Internationale de l’Education
91
SAARC
COPE
Conférence régionale et
Comité régional Amérique Latine
Caribbean Union of Teachers
20.000
10.000
20.000
10.000
-
53.000
20.000
53.000
20.000
-
182.000
949.160
52.636
51.967
53.813
26.659
15.600
175.197
825.205
53.563
24.343
39.098
69.965
32.795
12.522
6.803
123.955
-927
-24.343
12.869
-16.152
-6.136
3.078
Sous-Total
2.073.410
1.974.263
99.147
Salaires et services
Programme d’activités
Instance gouvernante et administration
Sous-Total
2.236.581
945.171
3.181.752
2.260.488
904.562
3.165.050
-23.907
40.609
16.702
Grand Total
6.401.652
6.305.979
95.673
78
192.933
1.509
Bureau: consultation/administration
Siège
Bureau régional Lomé
Bureau régional Lomé (Budget 2002)
Bureau régional Kuala Lumpur
Bureau régional San Jose
Bureau régional St. Lucia
Réunions du personnel
Exédent
92
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
3 ➜ COMPTES EXTRA BUDGETAIRES - ACTIF ET PASSIF
1.
ACTIF
1.1. Placements et valeurs disponibles
1.2. Avances payées pour les programmes
TOTAL ACTIF
2.
2.1.
2.2.
2.3.
PASSIF
Dettes
Compte de lien avec l’I.E.
Avances reçues sur les programmes
TOTAL DU PASSIF
3.
EXCEDENT DE L’ACTIF SUR LE PASSIF
2002
EUR
450.345
1.012.117
1.462.462
2003
EUR
923.939
509.239
1.433.177
17.822
192.839
1.251.800
1.462.462
18.361
426.845
987.972
1.433.177
0
0
2002
EUR
50.611
389.819
440.430
2003
EUR
576.014
0
576.014
368.842
71.588
440.430
370.001
206.013
576.014
0
0
4 ➜ FONDS DE SOLIDARITE - ACTIF ET PASSIF
1.
ACTIF
1.1. Placements & valeurs disponibles
1.2. Compte de lien avec l’extra-budgétaire
2.
PASSIF
2.1. Avances reçues
2.2. Compte de lien avec le budgétaire
3.
EXCEDENT DE L’ACTIF SUR LE PASSIF
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
93
Liste des organisations membres
AFGHANISTAN
Afghanistan Teachers’ Support
Association, ATSA
Dr. Hamidu NOORISTANI, President
Dr. Mohammad Daud RAWOSH,
General Secretary
Kabul, Street 7,
Char Rahi Masjid Mohammad
Dad Taiman
Kabul, Afghanistan
Tel: +93-70.28.36.37
Fax: +93-70.29.49.57
E-mail: [email protected]
ALBANIA
Trade Union Federation of Education
and Science of Albania, FSASH
Mr Lumturi MATAJ, General Secretary
Rr Zogui, P. “Ali Kelmendi”
Tirana, Albania
Tel: +355-42-56 532
Fax: +355-42-56 532
Email: [email protected]
Independent Trade Union of
Education of Albania, SPASh ITUEA
Mr Alfrim SPAHIM, General Secretary
Mr Bajram KRUJA, President
Bulevard Deshmoret e Kombit
Tirana, Albania
Tel: +355-42-321 57
Fax: +355-42-411 50
E-mail: [email protected]
ALGERIA
Syndicat Autonome des Travailleurs de
l’Education et de la Formation, SATEF
Mr Arab AZZI, General Secretary
92, rue Houari Boumedienne
15 000 Tizi-Ouzou, Algeria
Tel: +213-26 23 5184
Fax: +213-26 22 3852
Email: [email protected]
ANGOLA
Sindicato Nacional de Professores,
SINPROF
Mr. Miguel Joao Manual FILHO,
General Secretary
Rua da Missuo No. 71, 4º andar
Luanda, Angola
Tel: +244-2-371780
E-mail: [email protected]
ANGUILLA
Anguilla Teachers' Union, ATU
Mr Leroy HILL, General Secretary
Mr Bernard WATTLEY, President
P.O. Box 823
The Valley, Anguilla
Tel: +1-264-497 4437
Fax: +1-603-761 3383
E-mail: [email protected]
Internet: www.atu.ai
ANTIGUA AND BARBUDA
Antigua and Barbuda Union
of Teachers, A&BUT
Mr Foster ROBERTS, General Secretary
Mr Colin GREENE, President
P.O. Box 853
St. John's, Antigua and Barbuda
Tel: +1-268-462.3750
Fax: +1-268-462.3750
Email: [email protected]
ARGENTINA
Confederación de Educadores
Argentinos, CEA
Ms Ana M RAVAGLIA,
General Secretary
Hipólito Irigoyen 1578 – 2 piso – Dto. 6
Buenos Aires 1408, Argentina
Tel: +54-11-4328-0180
Fax: +54-11-4328-0180
E-mail: [email protected]
Confederación de Trabajadores de la Educación de la República Argentina, CTERA
Mr Hugo YASKI, General Secretary
Chile 654, CP (1098)
Buenos Aires, Argentina
(au 23 décembre 2003)
Tel: +54-11- 4300.5414/8502/
9256/9294
Fax: +54-11-4865.3588
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.ctera.org.ar
AUSTRALIA
Australian Education Union, AEU
Mr Robert DURBRIDGE,
Federal Secretary
Ms Susan HOPGOOD,
Deputy Federal Secretary
Mr Pat BYRNE, Federal President
Ground Floor-120 Clarendon Street
Southbank, Victoria 3006, Australia
Tel: +61-3-9254 1800
Fax: +61-3-9254 1805
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.aeufederal.org.au
Independent Education Union of
Australia, IEU
Ms Lynne ROLLEY, Federal Secretary
Mr Richard SHEARMAN, President
P.O. Box 1301
South Melbourne Vic 3205, Australia
Tel: +61-3-9254.1830
Fax: +61-3-9254.1835
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.ieu.org.au
National Tertiary Education Union,
NTEU
Mr Grahame McCULLOCH,
General Secretary
Ms Carolyn ALLPORT, President
P.O. Box 1323, City Road
South Melbourne, 3205, Australia
Tel: +61-3-9254.1910
Fax: +61-3-9254.1915
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.nteu.org.au
AUSTRIA
Gewerkschaft Oeffentlicher Dienst /
Bundessektion Pflichtschullehrer, GOD
Mr Hermann HELM, President
Wipplingerstrasse 35, 3rd Floor
1010 Vienna, Austria
Tel: +43-1-534.444.35
Fax: +43-1-534.444.52
E-mail: [email protected]
Internet: www.aps-fsg.at
AZERBAIJAN
Independent Trade Union of
Education Workers of the Azerbaijan
Republic, AITUCEW
Mr Hakimali Mirza JAFAROV,
General Secretary
Mr Sattar MEHBALIYEV, President
3 Youth Square
370015 Baku, Azerbaijan
Tel: +994-12 92 66 59 / 92 55 39
Fax: +994-12 92 72 68
E-mail: [email protected]
BAHAMAS
Bahamas Association of School
Administrators, BASA
Mr Willard BARR, President
P.O. Box CB-12868
Nassau, Bahamas
Tel: +1-242-322-3078
Fax: +1-242-356-2222
Bahamas Union of Teachers, BUT
Ms Hellena O. CARTWRIGHT,
General Secretary
Mr Kingsley L. BLACK, President
104 Bethel Avenue, P.O. Box 3482
Stapledon Gardens, Nassau, Bahamas
Tel : +1-242-323 4491 / 7085
Fax: +1-242-323 7086
Email: [email protected]
BANGLADESH
Bangladesh Teachers' Association, BTA
Mr Choudhury Khurshid ALAM,
General Secretary
Mr M.D. QUAMRUZZAMAN, President
Apartment #14-B, Sukonna Tower
35, Mirpur Road Dhanmondi
Dhaka 1205, Bangladesh
Tel: +880-2-911 3252
Bangladesh Teachers' Federation, BTF
Mr M.A. MATIN, General Secretary
Mrs Saidur RAHMAN, President
494/1, West Shewra Para (Ground floor)
Mirpur, Dhaka-1216, Bangladesh
Tel: +88-2-805.2354
Fax: +88-2-805.2354
Email: [email protected]
National Federation of Teachers'
Associations, NFTA
Mr Nazrul ISLAM, Secretary General
60, Laxmi Bazar
Dhaka - 1100, Bangladesh
Tel: +880-2-232.846 /
880-2-811 5386
Fax: +880-2-956.3469
BARBADOS
Barbados Secondary Teachers' Union,
BSTU
Mr Patrick FROST, General Secretary
Mr Wayne WILLOCK, President
Ryeburn House, 8th Avenue
Belleville, St. Michael, Barbados
Tel: +1-246-429.7676
Fax: +1-246-429.7676/428.7361
E-mail: [email protected]
Barbados Union of Teachers, BUT
Mrs Karen BEST, President
Welches, St Michael
P.O. Box 58, Welches St. Michael
Bridgetown, Barbados, West Indies
Tel: +1-246-427.8510 / 436.6139
Fax: +1-246-426.9890
E-mail:[email protected] /
[email protected]
Internet: www.butbarbados.org
BELGIUM
ACOD-Onderwijs
Mr Claude WALGRAEF,
General Secretary
Mr Daniel SERVE, President
Fontainasplein 9-11
1000 Brussel, Belgium
Tel: +32-2-508.5880
Fax: +32-2-508.5932
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.acodonderwijs.be
Centrale Générale des Services Publics
Enseignement, FGTB-CGSP
Mr Michel VRANCKEN, President
9-11, place Fontainas
1000 Bruxelles, Belgium
Tel: +32-2-508.5879/77
Fax: +32-2-508.5935
Email: [email protected]
Internet: http://www.cgsp.be
BELIZE
Belize National Teachers' Union, BNTU
Mr Lois BARBER, General Secretary
Mr Anthony FUENTES, President
P.O. Box 382
Belize City, Belize
Tel: +11-501-2-34 811
Fax: +11-501-2-35 233
Email: [email protected]
BENIN
Syndicat National de l’Enseignement
Primaire Public du Bénin, SNEP
Mr Laurent CAPKO BESSE,
General Secretary
B.P. 69
Cotonou, Benin
Tel: +229-303.613
Fax: +229-303.613
Email: [email protected]
Syndicat National des Enseignements
Maternel et Primaire du Bénin, SYNEMP
Mr Prosper DOSSOU, General Secretary
03 B.P. 2115
Cotonou, Benin
Tel: +229-321.204
Fax: +229-323.746
Email: [email protected]
Syndicat National des Professeurs des
Enseignements Secondaires, SYNAPES
Mr Gaston K. AZOUA, General Secretary
03 B.P. 932
Cotonou, Benin
Tel: +229-22.35.52/41.98/50.39
Fax: +229-30.18.34
Email: [email protected]
Syndicat National des Enseignements
Secondaire Technique et
Professionnels, SYNESTP
Mr Salanon Jules GUEZODJE,
General Secretary
07 B.P. 484
Cotonou, Benin
Tel: +229-3088.30
Email: [email protected]
BERMUDA
Bermuda Union of Teachers, BUT
Mr Michael CHARLES, JP,
General Secretary
Mr Anthony WOLFFE, President
P.O. Box HM 726
Hamilton HM CX, Bermuda
Tel: +1-441-292.6515
Fax: +1-441-292.0697
E-mail: [email protected]
BOSNIA AND HERZEGOVINA
Independent Trade Union of Primary
Education Workers of Bosnia and
Herzegovina, ITUPEWBH
Mr Ibrahim HALVADZIJA, President
Obala Kulina bana 1
71 000 Sarajevo,
Bosnia and Herzegovina
Tel: +387-33-205 279
Fax: +387-33-205 279
Email: [email protected]
The Independent Trade Union of the
Secondary School, ITUSS
Ms Dzenana TANOVIC-HAMZIE,
President
Obala Kulina bana broj 1/l
71 000 Sarajevo,
Bosnia and Herzegovina
Tel: +387-71-213 588
Fax: +387-71-205 279
Email: [email protected]
Trade Union of Education, Science
and Culture of Republika Srpska,
TUESCRS v
Ms Ranka MISIĆ, President
TUESC of RS, Srpska 32
78000 Banja Luka
Republika Srpska,
Bosnia and Herzegovina
Tel: +387-51 30 41 28
Fax: +387-51 30 41 28 /
+387-51 30 42 41
E-mail: [email protected]
BOTSWANA
Botswana Teachers' Union, BTU
Mr Caiphus DEMA, General Secretary
Mr Japhta RADIBE, President
Private Bag 0019
Mogoditshane, Botswana
Tel: +267-390 6774
Fax: +267-390 9838
Email: [email protected]
Internet: http://www.btu.co.bw
BRAZIL
Confederaçao Nacional dos
Trabalhadores em Educacao, CNTE
Ms Maria Teresa LEITÃO DE MELO,
General Secretary
Ms Juçara Maria DUTRA VIEIRA,
President
SDS-Ed. Venâncio III, Salas 101/104
CEP 70393-900 Brasilia DF, Brazil
Tel: +55-61-225.1003
Fax: +55-61-225.2685
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.cnte.org.br
BRITISH VIRGIN ISLANDS
British Virgin Islands Teachers' Union,
BVITU
Ms Elena FAHIE, International Secretary
Ms Lorna DAWSON, President
Mr Sean HENRY, International Secretary
P.O. Box 3529
Road Town, Tortola,
British Virgin Islands
Tel: +1-284-494-7544
Fax: +1-284-494-3388
E-mail: [email protected]
BRUNEI
Brunei Malay Teachers' Association,
BMTA
Mr Hj. Abd. Alim bin Hj. OTHMAN,
General Secretary
Mr Hj. Antin bin AHAD, President
P.O. Box 2230, Bandar Seri Begawan
1922
Brunei Darrassalam, Brunei
Tel: +673-2-224.044
Fax: +673-2-226.044/222.644
Email: [email protected]
BULGARIA
Syndicat des Enseignants Bulgares, SEB
Ms Janka TAKEVA, President
11, rue Gen. Parensov
1000 Sofia, Bulgaria
Tel: +359-2-986 3315
Fax: +359-2-988 1794
E-mail: [email protected]
Syndicat des Enseignants
“SEP-Podkrepa”
Mr Lioubomir PASKOULOV,
Vice-President
Mr Kroum KROUMOV, President
2, rue Angel Kanchev Street
1000 Sofia, Bulgaria
Tel: +359-2-981.5749
Fax: +359-2-981.2928
Email: [email protected]
BURKINA FASO
Syndicat National des Enseignants
Africains du Burkina, SNEAB
Mr Jean KAFANDO, General Secretary
01 B.P. 553
Ouagadougou 01, Burkina Faso
Tel: +226-3160 55
Fax: +226-3160 55
E-mail: [email protected]
Syndicat National des Enseignants du
Secondaire et du Supérieur, SNESS
Ms Anaïs Soubeiga DAYAMBA,
General Secretary
01 B.P. 113
Ouagadougou 01, Burkina Faso
Tel: +226-33 71 71
Fax: +226-33 71 71
Email: [email protected]
BURUNDI
Syndicat Libre des Travailleurs de
l'Enseignement, STEB
Ms Eulalie NIBIZI, General Secretary
Avenue du 18 Septembre
Hotel Central, Bureau 14
Bujumbura, Burundi
Tel: +257-215.142
Fax: +257-214.034
Email: [email protected]
CAMBODIA
Cambodia Independent Teachers’
Association, CITA
Mr CHEA Mony, General Secretary
Mr RONG Chhun, President
No 54, St.95, Sangkat Boeng Kengkang III,
Khan Chamcarmorn,
Phnom Penh, Cambodia
Tel: +855 23 21 75 44
Fax: +855 12 930 706
Email: [email protected]
CAMEROON
Fédération des Syndicats de
l’Enseignement et de la Recherche,
FESER
Dr Teddy KWENDE MBANWI,
Interim General Secretary
B.P. 30283
Yaoundé, Cameroon
Tel: +237-752.5833/+237-231.8621
Fax: +237-231.1137
CANADA
Canadian Association of University
Teachers, CAUT/ACCPU
Mr James TURK, General Secretary
Mr Tom BOOTH, President
2675 Promenade Queensview Drive
Ottawa, Ontario K2B 8K2, Canada
Tel: +1-613-820 2270
Fax: +1-613-820 7244
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.caut.ca
Canadian Teachers' Federation,
CTF/FCE
Dr Julius BUSKI, General Secretary
Mr Terry PRICE, President
2490, promenade Don Reid
Ottawa, Ontario K1H 1E1, Canada
Tel: +1-613-232.1505
Fax: +1-613-232.1886
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.ctf-fce.ca
Centrale des syndicats du Québec,
CSQ
Mr Gabriel MARCHAND, General Secretary
Ms Monique RICHARD, President
9405, rue Sherbrooke Est
Montreal, Quebec H1L 6P3, Canada
Tel: +1-514-356.8888
Fax: +1-514-356.9999
E-mail: [email protected]
Internet: http://csq.qc.net
Fédération Nationale des
Enseignantes et Enseignants du
Québec, FNEEQ-CSN
Mr Ronald CAMERON,
General Secretary
Mr Pierer PATRY, President
1601, av de Lorimier
Montreal, Quebec H2K 4M5, Canada
Tel: +1-514-598 2241
Fax: +1-514-598 2190
Email: [email protected]
Internet: http://www.fneeq.qc.ca
Fédération québécoise des professeures et professeurs d’Université,
FQPPU
Mr Mario NEMIROVSKY,
General Secretary
Mr Jean A ROY, President
Mr Stéphane MOLOTCHNIKOFF,
Vice President
4446, boulevard Saint-Laurent,
bureau 405
Montréal, Québec H2W 1Z5, Canada
Tel: +1-514-843.5953
Fax: +1-514-843.6928
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.fqppu.qc.ca
CAPE VERDE
Federaçao Caboverdiana dos
Professores, FECAP
Mr João Pedro CARDOSO, President
Mr Arsenio SILVA MOREIRA,
General Secretary
C.P. 155
Praia, Cape Verde
Tel: +238-616.5915
Fax: +238-614 267
E-mail: [email protected]
CENTRAL AFRICAN REPUBLIC
Fédération Syndicale des Enseignants
de Centrafrique, FSEC-USTC
Mr Noël RAMADAN, General Secretary
B.P. 1390
Bangui, Central African Republic
Tel: +236-046.768
Fax: +236-616.015
E-mail: [email protected]
CHAD
Syndicat des Enseignants du Tchad, SET
Mr N’garmadjal GAMI,
General Secretary
Mr Jacob MADJIHINGADE, President
B.P. 2174
N'Djamena, Chad
Tel: +235-51.01.75
Fax: +235-51.40.10
E-mail: [email protected]
CHILE
Colegio de Profesores de Chile, CPC
Mr Darío VÁSQUEZ SALAZAR,
General Secretary
Mr Jorge PAVEZ URRUTIA, President
Casilla 2223
Moneda 2394 con Bulnes
Santiago, Chile
Tel: +56-2-470.4200/4255/4222
Fax: +56-2-470.4290/4284
Email: [email protected]
Internet:www.colegiodeprofesores.cl
CHINA
Hong Kong Teachers' Association, HKTA
Mr Lam Seung WAN, General Secretary
Mr Wong Chi KWAN, President
Flat A, National Court 7th floor
242 Nathan Road
Kowloon, Hong Kong, China
Tel: +852-2367.3420/2368.2145
Fax: +852-2722.4813
Internet: http://www.hktalhk.edu.hk/hkta
Hong Kong Professional Teachers'
Union, HKPTU
Mr Hung CHAN, General Secretary
Mr Man Kwong CHEUNG, President
8/F Good Hope Building, 618 Nathan
Road
Mong Kok, Hong Kong, China
Tel: +852-2780.7337
Fax: +852-2770.2209
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.hkptu.org
COLOMBIA
Federación Colombiana de
Educadores, FECODE
Mr Witney CHAVEZ, General Secretary
Mr Jorge Guevara, President
Carrera 13A No. 34-54
Santafe de Bogotá D.C., Colombia
Tel: +57-1-338.1711
Fax: +57-1-285.3245
E-mail: [email protected] [email protected]
Internet: http://www.fecode.edu.co
CONGO
Fédération des Travailleurs de la
Science, des Sports, de
l'Enseignement, de l'Information et de
la Culture, FETRASSEIC
Mr Edouard NZINO, General Secretary
B.P. 108
Brazzaville, Congo
Tel: +242-815.009/814.996
Fax: +242-831.565
Email: [email protected]
COOK ISLANDS
Cook Island Teachers' Institute, CITI
Ms Ina HERRMANN, General Secretary
Ms Teina ETCHES, President
P.O. Box 774
Rarotonga, Cook Islands
Tel: +682-233.57
Fax: +682-230.18 / 222.425
COSTA RICA
Asociación Nacional de Educadores,
ANDE
Ms Mária Rosa LÓPEZ GUTIÉRREZ,
General Secretary
Mr Eduardo ROJAS, President
Av. 5, Calle 0-2, Apartado 2938
San José, Costa Rica
Tel: +506-2-579.898
Fax: +506-2-331.930
E-mail: [email protected]
Asociación Sindical de Profesores y
Funcionarios Universitarios, ASPROFU
Mr Mainor ULATE AZOFEIFA,
General Secretary
Mr Maynor STERLING ARAYA, President
Apartado 79-2060 Correo Universidad
de Costa Rica,
San Pedro de Montes de Oca
San José, Costa Rica
Tel: +506-2-253.7223
Fax: +506-2-253.7223
E-mail: [email protected]
Sindicato de Trabajadores de la
Educación Costarricense, SEC
Ms Floribeth LÓPEZ UGALDE,
General Secretary
Lourdes de Montes de Oca, Apartado
6534
1000 San José, Costa Rica
Tel: +506-2-283 5360
Fax: +506-2-283 7079
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.mundilink.com/sec
CÔTE D’IVOIRE
Syndicat National de l'Enseignement
Primaire Public de Côte d'Ivoire,
SNEPPCI
Ms Salimata DOUMBIA,
General Secretary
01-B.P. 3928
Abidjan 01, Ivory Coast
Tel: +225-21-26 34 04
Fax: +225-21-26 82 04
Mobile: 225-05-05-5323 /
home: 22-52-2026
Email: [email protected]
Syndicat National de la Recherche et de
l’Enseignement Supérieur, SYNARES
Mr Messou N’Guessan NYAMIEN,
General Secretary
22-B.P. 180
Abidjan 22, Ivory Coast
Tel: +225-22-44 11 49
Fax: +225-22-44 14 07 /
home fax: 22- 47 13 95
Email: [email protected]
Syndicat National des Enseignants du
Second Degré de Côte d’Ivoire, SYNESCI
Mr Mamadou SORO, General Secretary
09 B.P. 1807
Abidjan 09, Ivory Coast
Tel: +225-21-37 81 15
Fax: +225-23 52 19 25
Email: [email protected]
Syndicat national des Enseignants de
l’Education Permanante de Côte
d’Ivoire, SYNADEEPCI
Mr Lassiné DIOMANDE,
General Secretay
Tour E Porte 22
20 BP 590
Abidjan 20, Côte d’Ivoire
Tel : +225 20 22 78 03 / 07 69 60 87
E-mail: [email protected]
CROATIA
The Croatian Teachers' Union, CTU
Ms Ivanćica BENAKOVIĆ,
General Secretary
Mr Dalimir KUBA, President
Trg. Marsala Tita 4 / II
10000 Zagreb, Croatia
Tel/Fax : +385-1-485.5722/485.5724
Email:[email protected]
Internet: http://www.shu.hr
Independent Trade Union of Workers
in Secondary Education of Croatia,
ITUWEC
Ms Andrija PULJEVIC, President
Trg. Marsala Tita 4/II
10000 Zagreb, Croatia
Tel: +385-1-485.5798/485.5723
Fax: +385-1-485.5798/485.5723
Independent Union of Research and
Higher Education Employees of
Croatia, IURHEEC
Mr Villm RIBIC,
President of Executive Board
Ilica 51
10000 Zagreb, Croatia
Tel: +385-1-484 7337
Fax: +385-1-484 7338
Email: [email protected]
Internet: www. slndiznan.hr
Education Trade Union of Croatia, ETUC
Ms Anita CAR, President
Trg. Kralja Petra Kresimira IV br. 2
10001 Zagreb, Croatia
Tel: +385-1-46.62.264
Fax : +385-1-46.55.081
Email: [email protected]
Trade Union of Workers in Pre-School
Education of Croatia, TUWPSEC
Ms Bozena STRUGAR, President
Trg. Marsala Tita 4
1000 Zagreb, Croatia
Tel: +385-1-485 5714 / 5795
Fax: +385-1-485 5795
Email:[email protected]
CURAÇAO
Sindikato di Trahado den Edukashon
na Korsou, SITEK
Mr Sidney C. JUSTIANA,
General Secretary
Mr Errol A. COVA, President
P.O. Box 3545
Landhuis Steenen Koraal, Curaçao
Tel: +599-9-682.902/682.585
Fax: +599-9-690.552
CYPRUS
Cyprus Turkish Secondary Education
Teachers' Union, KTOEOS
Mr Adnan ERASLAN, General Secretary
Mr Ahmet BARCIN, President
Abdullah Parla Sokak 5, Lefkosa-Kibris
(Cyprus)
through Mersin 10, Turkey
Tel: +90-392-228.7971/
228.8753/228.8764
Fax: +90-392-228.8648
E-mail: [email protected]
Cyprus Turkish Teachers’ Trade Union, KTOS
Mr Sener ELCIL, General Secretary
Mr Sorakin ERDOGAN, President
1, Sair Nedim Street, Caglayan
Nicosia, Cyprus
Tel: +90-392-227.1175 / 227 5155
Fax: +90-392-228.3870
Email: [email protected]
Internet: www.ktos.org
Organisation of Secondary School
Teachers of Cyprus, OELMEK
Mr Soteris CHARALAMBOUS,
General Secretary
Mr Andreas STAVROU, President
P.O.Box 22159
Nicosia, Cyprus
Tel: +357-22-378480
Fax: +357-22-379430
Email: [email protected]
Association of Teachers of Technical
Education Cyprus, OLTEK
Mr Josef TERZIS, General Secretary
Ms Niki MATTHEOU, President
Chrysanthou Mylona 7
Strovolos, Nicosia 2014, Cyprus
Tel: +357-22-499.127
Fax: +357-22-499.156
Email:[email protected]
Cyprus Greek Teachers' Organisation,
POED
Mr Charis CHARALAMBOUS,
General Secretary
Mr Sofockes CHARALAMBIDES,
President
18, Makarios III Avenue
1065 Nicosia, Cyprus
Tel: +357-2-817.585
Fax: +357-2-817.599
Email: [email protected]
CZECH REPUBLIC
Czech and Moravian Trade Union of
Workers in Education, CMOS-PS
Mr Jiri VALENTA, Vice-President
Mr Frantisek DOBSIK, President
Nam. W. Churchilla 2
113 59 Prague 3, Czech Republic
Tel: +420-2-227 21 721
Fax: +420-2-227 22 685
E-mail: [email protected]
Trade Union of Science and Research
Workers, TUSRW
Mr Petr. MICHALICKA,
General Secretary
Mr Ladislav PROKUPEK, President
nám. W. Churchilla 2
113 59 Prague 3, Czech Republic
Tel: +420-2-244.622.57
Fax: +420-2-227.157.23
E-mail: [email protected]
DEMOCRATIC REPUBLIC
OF CONGO
Fédération Nationale de
l'Enseignement Supérieur,
Science et Culture, FENESCU/UNTC
Mr Fidèle FULUMEYA MANGUNDU
GIPOY, General Secretary
B.P. 10504
Kinshasa 1,
Democratic Republic of Congo
Tel: +243-22-148.23
Fax: +243-22-706 5667
E-mail: [email protected]
Federation Nationale des Enseignants
du Congo, FENECO/UNTC
Mr Louis G. TOTO LWENDELA,
General Secretary
17 Av. Kasa-Vubu, B.P. 8814, Kinshasa I
Democratic Republic of Congo
Tel: +243-12-221.48
Fax: +243-12-706 5667
E-mail: [email protected]
Syndicat des Enseignants du Congo,
SYECO
Mr Norbert BOTIKALI BONGO,
General Secretary
B.P. 14611, Kinshasa 1
Democratic Republic of Congo
Tel: +243-892 5059
Fax: +243-123 3563
E-mail: [email protected]
DENMARK
The Danish National Federation of
Early Childhood Teachers and Youth
Educators, BUPL
Mr Andy ANDERSEN, General Secretary
Ms Bente SORGENFREY, President
Blegdamsvej 124
2100 Copenhagen O, Denmark
Tel: +45-354-650.00
Fax: +45-354-650.39
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.bupl.dk
The Danish Union of Teachers, DLF
Mr Hans Ole FROSTHOLM,
General Secretary
Ms Anders BONDO CHRISTENSEN,
President
Vandkunsten 12
1467 Copenhagen K, Denmark
Tel: +45-33-69 6300
Fax: +45-33-69 6333
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.dlf.org
Dansk Magisterforening, DM
Mr Peter KORDT, General Secretary
Ms Ingrid STAGE, President
Nimbusparken, Peterbangsvej 32
2000 Copenhagen, Denmark
Tel: +45-38-156 600
Fax: +45-38-156 666
E-mail: [email protected]
Danish Federation of Teachers of
Technical Education, DTL
Mr Soren KURE, General Secretary
Mr Soend Erik CHRISTENSEN, President
Rosenvaengets Hovedvej 14
2100 Copenhagen O, Denmark
Tel: +45-354-278.88
Fax: +45-354-228.22
Email: [email protected]
Internet: http://www.dtl.dk
Gymnasieskolernes Laererforening, GL
Mr Hans LAUGESEN, General Secretary
Mr Gorm LESHLEY, President
Vesterbrogade 16
1620 Copenhagen V, Denmark
Tel: +45-33-29 09 00
Fax: +45-33-29 09 01
E-mail: [email protected]
Internet: www.gl.org
Union of Teachers in Vocational
Education, LvA
Mr Ole KRISTENSEN, General Secretary
Mr Lars PEDERSEN, President
P.O. Box 291, Havnealle 33
8700 Horsens, Denmark
Tel: +45-75-623.544
Fax: +45-75-628.004
E-mail: [email protected]
Landsforbundet af Voksen- og
Ungdomsundervisere, LVU
Mr Jens DAM, General Secretary
Ms Hanne PONTOPPIDAN, President
Hauser Plads 20, 5. sal
1127 Copenhagen K, Denmark
Tel: +45-331-144.66
Fax: +45-331-406.55
Email: [email protected]
Internet: http://www.lvu.dk
DJIBOUTI
Syndicat des Enseignants du Premier
Degré, SEP
Mr I. Abdoul-Fatah HASSAN,
General Secretary
Mr Mohammed-Nasser ABASS,
President
B.P. 3522, Djibouti
Tel: +253-81.67.13
Fax:+253-35.12.22
Syndicat des Enseignants du Second
Degré, SYNESED
Mr Farah Abdillah MIGUIL,
General Secretary
B.P. 2811, Djibouti
Tel: +253-34 05 01
Fax: +253-35 59 24
DOMINICA
Dominica Association of Teachers, DAT
Ms. Isabella PRENTICE,
General Secretary
Mrs Celia NICHOLAS, President
7 Boyd's Avenue- Roseau
Commonwealth of Dominica
P.O. Box 341
Roseau, Dominica
Tel: +1-767-448.8177
Fax: +1-767-448.8177
Email: [email protected]
DOMINICAN REPUBLIC
Asociación Dominicana de Profesores,
ADP
Mr Sigfredo CABRAL, General Secretary
Ms Olimpia GONZÁLEZ, President
Calle Cervantes No. 57
Santo Domingo, Dominican Republic
Tel: +1-809-687-3268
Fax: +1-809-687-5800
Federación y Corriente Profesoral
“Salomé Ureña”, FCP
Mr Rafael DIAZ FILPO, President
Universidad de la Tercera Edad (UTE),
Camila Henriquez Ureña, Esquina Jesus
Maestro, Barrio Los Maestros,
Mirador Norte
Santo Domingo, Dominican Republic
Tel: +1-809-537.4343
Fax: +1-809-534.2441
EAST TIMOR
East Timor Teachers’ Union, ETTU
Mr Filomeno SALSINHA,
General Secretary
Rua de Liberdade da Imprensa
(Belakang STM Negeri Dili)
Becussi - Baixo
Dili, East Timor
Tel: +670-724.7510 (mobile)
ECUADOR
Federación Ecuatoriana de
Trabajadores de la Educación y la
Cultura, FETEC
Mr Washington SALINAS, President
Calle Rumic Haca 263 y Brasil
Guayaquil, Ecuador
Tel: +593-471.1083/440.4302
Fax: +593-440.8179
Email: [email protected]
EGYPT
General Trade Union of Education and
Scientific Research, GTUESR
Mr El Sayyed Abu El Magd Hamza,
General Secretary
Mr Farouk HOSNI, President
197, Port Said Street
Cairo, Egypt
Tel: +20-2-531 9526
Fax: +20-2-531 8602
Email:[email protected]
EL SALVADOR
Asociación Nacional de Educadores
Salvadoreños 21 DE JUNIO, ANDES
Mr Arnoldo VAQUERANO,
General Secretary
4a Calle Oriente No. 620
San Salvador, El Salvador
Tel: +503-2-2132 76
Fax: +503-2-2132 76
Email: [email protected]
Sindicato Gremial de Maestros de El
Salvador, SIMES
Mr Julio SIBRIAN, General Secretary
4a. Av. Sur y 8a C. Ote.240
San Salvador, El Salvador
Tel: +503-2-22 61 82
Fax: +503-2-22 61 82
E-mail: [email protected]
ERITREA
Teachers’ Association of Eritrea, TAE
Mr Alem Ghebrecal GHILIU,
General Secretary
Mr Haile Mahrai GHEBRE, President
P.O. Box 954
Asmara, Eritrea
Tel: +291-1-12 55 44
Fax: +291-1-12 55 44
Email: [email protected]
ESTONIA
Estonian Educational Personnel
Union, EEPU
Mr Maire HIRMAT, General Secretary
Mr Sven RONDIK, President
21 Gonsiori Street
EHL 10147 Tallinn, Estonia
Tel: +372-641 9803/9967
Fax: +372-641 9802
E-mail: [email protected]
Internet: www.online.ee/~ehl
Federation of the Estonian
Universities, UNIVERSITAS
Mr Toomas RANG, General Secretary
Mr Toivo ROOSIMAA, President
Ehitajate Tee 5
19086 Tallinn, Estonia
Tel: +37-2-620.3617
Fax: +37-2-661 2434
E-mail: [email protected]
ETHIOPIA
Ethiopian Teachers' Association, ETA
Mr Awoke MULUGETA,
General Secretary
Mr Taye WOLDESMIATE, President
P.O. Box 1639
Addis Abeba, Ethiopia
Tel: +251-1-154.827/159.020
Fax: +251-1-514.539/530502
E-mail: [email protected]
FIJI
Fijian Teachers' Association, FTA
Mr Maika NAMUDU, General Secretary
Mr Remesio ROGAVAKALALI, President
P.O. Box 14464
Suva, Fiji
Tel: +679-331.5099/331.5809
Fax: +679-330.4978
E-mail: [email protected]
Fiji Teachers' Union, FTU
Mr Agni Deo SINGH, General Secretary
Mr Jagdish SINGH, President
1-3 Berry Road
P.O. Box 2203, Government Buildings
Suva, Fiji
Tel: +679-3314.099
Fax: +679-3305.962
E-mail: [email protected]
FINLAND
Finnish Union of University Professors,
FUUP
Ms Jorma VIRKKALA, General Secretary
Mr Juhani KEIKONEN, President
Rautatieläisenkatu 6
FIN 00520 Helsinki, Finland
Tel: + 358-9-15 021
Fax: +358-9-142 613
E-mail: professoriliitto@
professoriliitto.fi
Internet: http://www. Professoriliitto.fi
Finnish Union of University
Researchers and Teachers, FUURT
Mr Klaus SUNDBACK, General Secretary
Mr Bjorn FANT, President
Asemapäällikönkatu 12 B
FIN 00520 Helsinki, Finland
Tel: +358-9-1502.629
Fax: +358-9-148.2781
E-mail: [email protected]
Internet: http://www. tieteenteuijoidenliitto.fi
Opetusalan Ammattijärjestö, OAJ
Mr Erkki KANGASNIEMI, President
Rautatieläisenkatu 6
FIN 00520 Helsinki, Finland
Tel: +358-9-150.271
Fax: +358-9-145.821
E-mail: [email protected]
Internet: www.oaj.fi
FRANCE
Fédération Formation et
Enseignement Privés, FEP-CFDT
Mr Xavier NAU, General Secretary
47/49, avenue Simon Bolivar
75950 Paris Cedex 19, France
Tel: +33-1-40 18 5353
Fax: +33-1-40 40 9914
Email: [email protected]
Internet: http://www.fep-cfdt.fr
Fédération Nationale de
l'Enseignement, de la Culture et de la
Formation Professionnelle Force
Ouvrière, FNEC.FP-FO
Mr François CHAINTRON,
General Secretary
6/8, rue Gaston Lauriau
93513 Montreuil Cedex, France
Tel: +33-1-56 93 22 22
Fax: +33-1-56 93 22 20
Email: [email protected]
Fédération des Syndicats Généraux de
l'Education Nationale et de la
Recherche, SGEN-CFDT
Mr Jean-Luc VILLLENEUVE,
General Secretary
47-49, avenue Simon Bolivar
75950 Paris Cedex 19, France
Tel: +33-1-56.41.5100
Fax: +33-1-56.41.5111
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.sgen-cfdt.org
Syndicat National des Chercheurs
Scientifiques, SNCS
Mr Jacques FOSSEY, General Secretary
1, place Aristide Briand
F-92195 Meudon Cedex, France
Tel: +33-1-45.07.58.70
Fax: +33-1-45.07.58.51
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.cnrs-bellevue.fr/sncs
Syndicat National de l'Education
Physique, SNEP-FSU
Mr Jean LAFONTAN, General Secretary
76, rue des Rondeaux
75020 Paris, France
Tel: +33-1-44.62.82.10
Fax: +33-1-43.66.72.63
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.snepfsu.net/
Syndicat National des Enseignements
de Second Degré, SNES-FSU
Mr Roger FERRARI,
International Secretary
1, rue de Courty
75341 Paris Cedex 07, France
Tel: +33-1-40.63.29.00
Fax: +33-1-40.63.29.34
E-mail [email protected]
Internet: http://www.snes.edu
Syndicat National de l'Enseignement
Technique, SNETAA
Mr Bernard PABOT, General Secretary
74, rue de la Fédération
75739 Paris Cédex 15, France
Tel: +33-1-53.58.00.30
Fax: +33-1-47.83.26.69
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.snetaa.fr
Syndicat National de l'Enseignement
Technique Agricole Public,
SNETAP-FSU
Mr Alain CLEMENT, General Secretary
251, rue de Vaugirard
75732 Paris Cédex 15, France
Tel: +33-1-49.55.84.42
Fax: +33-1-49.55.43.83
Syndicat National Unitaire des instituteurs, professeurs des écoles et PEGC,
SNUipp-FSU
Ms Nicole GENEIX, General Secretary
128 Bld. Auguste Blanqui
75013 Paris, France
Tel: +33-1-44.08.69.30
Fax: +33-1-44.08.69.40
Email: [email protected]
Internet: http://www.snuipp.fr/
Union Nationale des Syndicats
Autonomes, UNSA
Mr Patrick GONTHIER,
General Secretary
87bis, Av. George Gosnat
F-94853 Ivry-sur-Seine Cedex, France
Tel: +33-1-56 20 29 50
Fax: +33-1-56 20 29 89
E-mail: [email protected]
Internet: www.unsa-education.org
GABON
Syndicat des Enseignants de
l'Education Nationale, SENA
Ms Christiane BITOUGAT,
General Secretary
B.P. 9117
Libreville, Gabon
Tel: +241-72-23-02
Fax: +241-72-23-03
Email: [email protected]
GAMBIA
Gambia Teachers' Union, GTU
Mr Baboucar JENG, General Secretary
Mr Omar Jan NDURE, President
P.O. Box 133
Banjul, Gambia
Tel: +220-392.075
Fax: +220-392.075
E-mail: [email protected]
GEORGIA
Education Workers Trade Union of
Georgia, EWTUG
Ms Manana KOBAKHIDZE, President
J. Shartava Str. 7
380122 Tbilisi, Georgia
Tel: +995-32-389 481 / 380 022
Fax: +995-32-380577
Email: [email protected]
Free Trade Union of Teachers of
Georgia “Solidarity”, FTUTG
Ms Nana SVANIDZE, General Secretary
Ms Manana GURCHUMELIDZE,
President
Ms Keti JAVAKHADZE,
International Secretary
28 Tabidze Street
384000 Tbilisi, Georgia
Tel: +995 933.44996
Fax: +995 331 41084
Email:[email protected]
GERMANY
Bundesverband der Lehrerinnen und
Lehrer an Beruflichen Schulen, BLBS
Mr Dieter DRAEGER, General Secretary
Mr Günter BESENFELDER, President
Friedrichstrasse 169/170
D-1017 Berlin, Germany
Tel: +49-30-40 81 66 50
Fax: +49-30-40 81 66 51
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.blbs.de
Gewerkschaft Erziehung und
Wissenschaft, GEW
Ms Eva Maria STANGE, President
Mr Christoph HEISE,
International Secretary
Postfach 90-04-09
D-60444 Frankfurt-Am-Main, Germany
Tel: +49-69-789.730
Fax: +49-69-789.732.01 / 02
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.gew.de
Verband Bildung und Erziehung, VBE
Mr Michael ZIMMERMAN,
General Secretary
Mr Ludwig ECKINGER, President
Bundesgeschäftstelle
Behrenstrasse 23/24
D-10117 Berlin, Germany
Tel: +49-30-726 19 66 0
Fax: +49-30-726 19 66 19
Email: [email protected]
Internet: http://www.vbe.de
GHANA
Ghana National Association of
Teachers, GNAT
Ms Irene T. DUNCAN ADANUSA,
General Secretary
Mr Kwame AMO-DAKO, President
P.O. Box 209
Accra, Ghana
Tel: +233-21-221 515
Fax: +233-21-226 286
Email: [email protected]
Teachers and Educational Workers'
Union, TEWU
Mr Daniel AYIM ANTWI,
General Secretary
Mr Michael NYAME, President
Hall of Trade Unions, Barnes/Liberia
Roads
P.O. Box 701
Accra, Ghana
Tel: +233-21-662.100
Fax: +233-21-667.161
Email: [email protected]
GREECE
Greek Primary Teachers Federation,
DOE
Mr Dimitris BRATIS, General Secretary
Mr Christos CHRISTOU, President
15a, Xenofontos Street
Athens GR-10567, Greece
Tel: +30-210-322.1316
Fax: +30-210-323.1977
E-mail: [email protected]
Federation of Private School Teachers
of Greece, OIELE
Ms Nita GEORGOULI, General Secretary
Mr Mixalhs KOUROUTOS, President
13, Chalkokondili Street
Athens (104 32), Grecce
Tel: +30-210-523 81 48
Fax: +30-210-523 08 19
Email: [email protected]
Internet: http://www.oiele.gr
Federation of Secondary School
Teachers of Greece, OLME
Mr Grigoris KALOMOIRIS,
General Secretary
Mr Thomas AKRITAS,
International Secretary
2, Ermou and Kornarou Street
Athens (10563), Greece
Tel: +30-210-323.0073/322.1255/
323.9029
Fax: +30-210-322.7382
GRENADA
Grenada Union of Teachers, GUT
Ms Elaine HENRY-McQUEEN,
General Secretary
Mr Marvin ANDALL, President
P.O. Box 452
Marine Villa, St. Georges, Grenada
Tel: +1-473-440.2992
Fax: +1-473-440.9019
Email: [email protected]
GUATEMALA
Colegio de Maestros de Guatemala,
CMG
Mr Raul Vitelio RALON AFRE,
International Secretary
Mr Roberto Emilio CABRERA GUZMAN,
President
4A. Avenida 5-54, Zona 1
Ciudad de Guatemala, Guatemala
Tel: +502-2-513.879
Email:
Sindicato de Trabajadores de la
Educación de Guatemala, STEG
Mr Eduardo MACHUCA,
General Secretary
4a Av. 5-54 Zona 1, 2do Nivel
Guatemala C.A., Guatemala
Tel: +502-2-535.201
Fax: +502-2-510.484
E-mail: [email protected]
GUINEA
Fédération Syndicale Professionnelle
de l'Education, FSPE
Mr Bamba CAMARA, General Secretary
Bourses de Travail
B.P. 237
Conakry, Guinea
Tel: +224-45.3635
Fax: +224-41.5044
Email: [email protected]
Syndicat Libre des Enseignants et
Chercheurs de Guinée, SLECG
Mr Louis M’Bemba SOUMAH,
General Secretary
B.P. 1019
Conakry, Guinea
Tel: +224-465.597/415.485
Fax: +224-453.217/413.441
Email: [email protected]
GUINEA BISSAU
Sindicato Nacional dos Professores,
SINAPROF
Mr Joao INSALI, International Secretary
Ms Venca MENDEZ, President
Cupelum de Baixo – Entrada de
Gelatarea Coqueiro
C.P. 765
Bissau, Guinea Bissau
Tel: +245-204 070
Fax: +245-204 071
Email: [email protected]
GUYANA
Guyana Teachers' Union, GTU
Ms Shirley HOOPER, General Secretary
P.O. Box 10996
Georgetown, Guyana
Tel: +592-2-631.83
Fax: +592-2-704.03
[email protected]
HAITI
Confédération Nationale des Éducateurs d'Haïti, CNEH
Mr Jean LAVAUD FREDERICK, General
Secretary
Av. Magloire Ambroise,
Impasse Noé 117
Port-au-Prince, Haiti
Tel: +509-224-4482
Fax: +-509-224-4486
Email: [email protected]
HONDURAS
Colegio Profesional “Superación
Magisterial” Hondureño,
COLPROSUMAH
Mr Carlos ORLANDA ZUNIGA,
General Secretary
Mr Pedro ARNALDO PINTO, President
Apartado Postal No. 154
Tegucigalpa D.C., Honduras
Tel: +504-2-37-4292/4797
Fax: +504-2-37-4548
E-mail: [email protected]
Colegio de Profesores de Educación
Media de Honduras, COPEMH
Mr Tomas ANTONIO MONGE,
General Secretary
Ms Koritza DIAZ, President
Bvd Centro América, Primera Entrada
Colonia las Colinas
Tegucigalpa M.D.C., Honduras
Tel: +504-232 3831
Colegio Profesional Union Magisterial
de Honduras, COPRUMH
Mr Jorge Alberto FRANCO ARGUETA,
President
Ms Fatima Mercedes ANDINO SUAZO,
Vice President
Residencial Las Colinas
7a Calle, Bloque H, Casa 31-05
Tegucigalpa, Honduras
Tel: +504-232 2945
Fax: +504-239 6530
HUNGARY
Trade Union of Employees in Higher
Education, FDSZ
Mr Gabor Tamás SZABO,
International Secretary
Mr László KIS PAPP, President
P.O. Box 91
H-1521 Budapest, Hungary
Tel: +36-1-463.2531
Fax: +36-1-463.2530
Teachers' Democratic Union of
Hungary, PDSZ
Mr Gábor KERPEN,
International Secretary
Jégverem u. 2
H-1011 Budapest, Hungary
Tel: +36-1-214.5842
Fax: +36-1-214.5841
E-mail: [email protected]
Internet: www.pdsz.hu
Syndicat des Enseignants de Hongrie,
SEH
Mr Laszlo VARGA, General Secretary
Gorky Fasor 10
1417 Budapest IV, Hungary
Tel: +36-1-322 8452/3/4/5/6
Fax: +36-1-342.8122
Email: [email protected]
Democratic Trade Union of Scientific
Workers, TDDSZ
Mr Tibor SZECSENYI, President
Újpesti rkp. 8. IV. 27.
1137 Budapest, Hungary
Tel: +36-1-349.2942
Fax: +36-1-349.2942
Email: [email protected]
ICELAND
Kennarasamband Islands, KI
Mr Valgeir GESTSSON,
General Secretary
Laufasvegi 81
101 Reykjavik, Iceland
Tel: +354-595.11.11
Fax: +354-595.11.12
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.ki.is
INDIA
All India Association for Christian
Higher Education, AIACHE
Dr Mani JACOB, General Secretary
Dr Stephen MAVELY, President
Ecumencial House
39, Institutional Area, D-Block Janakpuri
New Delhi 110 058, India
Tel: +91-11-255 20341/2562 2752
Fax: +91-11-255 55033
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.aiache.org
All India Federation of Educational
Associations, AIFEA
Mr Bibekananda DASH,
General Secretary
Mr Brajanandan SHARMA, President
Mohantypara
Cuttack – 753002, India
Tel: +91-671-363556
Fax: +91-671-363556
Email: [email protected]
All Indian Federation of Teachers
Organisations, AIFTO
Mr Dharamvijay PANDIT,
General Secretary
Mr Ram Prakash GUPTA, President
E-15/13 Krishna Nagar
Delhi 110 051, India
Tel: +91-11-209.2885/200.2855
Fax: +91-11-209.2885/221.2435
Email: [email protected]
All India Primary Teachers Federation,
AIPTF
Mr S. ESWARAN, General Secretary
Mr Ram Pal SINGH, President
41, Institutional Area,
Pankha Road, D-Block
Janak Puri, New Delhi - 110 058, India
Tel: +91-11-255.20671/255.31039
Fax: +91-11-255.31271/255.54335
Email: [email protected]
All India Secondary Teachers'
Federation, AISTF
Mr Yashwant SINGH RANA,
General Secretary
Mr Surendra KUMAR SHARMA,
President
C-8/302, Yamuna Vihar
110053 Delhi, India
Tel: +91-11-22912010
Fax: +91-11-22914980
Email: [email protected]
INDONESIA
Teachers' Association of the Republic
of Indonesia, PGRI
Mr Koesrin WARDOYO,
General Secretary
Mr Prof. Dr. H. Muhamad SURYA,
President
Jalan Tanah Abang Tiga, 24
Jakarta 10160, Indonesia
Tel: +62-21-384.1121
Fax: +62-21-344.6504
IRELAND
Association of Secondary Teachers,
Ireland, ASTI
Mr Pat CAHILL, President
Mr John WHITE, Acting General
Secretary
ASTI House, Winetavern Street
Dublin 8, Ireland
Tel: +353-1-671.9144
Fax: +353-1-671.9039
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.asti.ie
Irish Federation of University
Teachers, IFUT
Mr Daltun O'CEALLAIGH,
General Secretary
MrPatrick BURKE, President
11 Merrion Square
Dublin 2, Ireland
Tel: +353-1-661.0910
Fax: +353-1-661.0909
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.ifut.ie
Irish National Teachers' Organisation,
INTO
Mr John CARR, General Secretary
Mr Donal O’LOINSIGH, President
35 Parnell Square
Dublin 1, Ireland
Tel: +353-1-872.2533
Fax: +353-1-872.2462
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.into.ie
Teachers' Union of Ireland, TUI
Mr James DORNEY, General Secretary
Mr Derek DUNNE, President
73 Orwell Road, Rathgar
Dublin 6, Ireland
Tel: +353-1-492.2588/492.2510
Fax: +353-1-492.2953
E-mail:[email protected]
Internet: http://www.tui.ie
ISRAEL
Association of Secondary School
Teachers in Israel, ASSTI
Ms Nitza BAREL, General Secretary
Ms Shoshona OREN, President
23 Derech Menahem Begin Street
66184 Tel Aviv, Israel
Tel: +972-3-710 6755
Fax: +972-3-560 7285
Email: [email protected]
Internet: http://www.irgun-hamorim.org.il
Israel Teachers Union, ITU
Mr Joseph WASSERMAN,
General Secretary
8 Ben-Saruk Street
62969 Tel Aviv, Israel
Tel: +972-3-692.2973
Fax: +972-3-691.8250
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.itu.org.il
ITALY
CISL-Scuola, CISL-S
Ms Daniela COLTURANI,
General Secretary
Via Angelo Bargoni 8
00153 Roma, Italy
Tel: +39-6-58.3111
Fax: +39-6-58.81713
Email: [email protected]
Internet: http://www.cislscuola.it
Sindacato Nazionale Autonomo
Lavoratori Scuola, SNALS
Mr Nino GALLOTTA, General Secretary
Via Leopoldo Serra 5
00153 Roma, Italy
Tel: +39-06-588.931
Fax: +39-06-589.7251
Email: [email protected]
Sindacato Nazionale Scuola CGIL,
SNS-CGIL
Mr Enrico PANINI, General Secretary
Via Leopoldo Serra 31
00153 Roma, Italy
Tel: +39-06-585.480
Fax: +39-06-585.48434/431
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.cgilscuola.it
UIL-Scuola, UIL-S
Mr Lello MACRO,
International Secretary
Mr Massimo DI MENNA,
General Secretary
Via Marino Laziale 44
00179 Roma, Italy
Tel: +39-06-784.6941
Fax: +39-06-784.2858
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.uil.it/uilscuola/
JAMAICA
Jamaica Teachers' Association, JTA
Mr Adolph CAMERON,
General Secretary
97 Church Street
Kingston, Jamaica
Tel: +1-876-922.1385 / 7
Fax: +1-876-922.3257
Email: [email protected]
JAPAN
Japan Teachers' Union, JTU
(NIKKYOSO)
Mr Nagakazu SAKAKIBARA, President
Japan Education Hall,
Nihon Kyoiku Kaikan
2-6-2 Hitotsubashi, Chiyoda-Ku
Tokyo 101-0003, Japan
Tel: +81-3-326.521.92
Fax: +81-3-326.521.71
Email: [email protected]
Internet: http://www.jtu-net.or.jp
KAZAKHSTAN
Kazakhstan National Trade Union of
Teachers and Science Workers,
(KNTUTSW)
Ms SEMENKO Larisa Dmitrievna,
International Secretary
Ms AMANTAEVA Maira Turganovna
Teltoksan St.-37, index-480004
Almaty City, Kazakhstan
Tel: +8-3272-39 24 73
Fax: +8-3272-39 97 18
KENYA
Kenya National Union of Teachers,
KNUT
Mr Francis NG’ANG’A,
General Secretary
Mr John Musambayi KATUMANGA,
President
P.O. Box 30407
Nairobi, Kenya
Tel: +254-2-33 46 74/22 35 09/
22 38 49
Fax: +254-2-22 27 01
Email: [email protected]
Kenya Union of Domestic, Hotels,
Educational Institutions, Hospitals and
Allied Workers, KUDHEIHA
Mr William W. WAHOME,
General Secretary
Sonalux House, 4th Floor
Moi Avenue / P.O. Box 41763
Nairobi, Kenya
Tel: +254-2-221191
Fax: +254-2-212308
KIRIBATI
Kiribati National Union of Teachers,
KNUT
Ms Kiaua TIERETIN, General Secretary
Mr Tabukirake BARANIKO, President
P.O. Box 512
Betio, Tarawa, Kiribati
Tel: +686-26 243
Fax: +686-26 257
Email: [email protected]
KOREA
Korean Federation of Teachers'
Associations, KFTA
Mr Kim Kyung - YOON,
General Secretary
Mr LEE Koon-hyon, President
142, Woomyon-dong, Seocho-ku
Seoul 137-715, Korea
Tel: +82-2-573.9732
Fax: +82-2-577.5965/577.7487
E-mail:[email protected]
Internet: http://www.kfta.or.kr
Korean Teachers and Educational
Workers' Union, KTU (CHUNKYOJO)
Ms JI-YE Kim, Exbo Member
Mr Young-Man WON, President
4F, Daeyung Bldg.
139 Youngdunpo-Dong 2 Str.
Youngdunpo-Ku, Seoul 150-982, Korea
Tel: +82-2-2672.7413
Fax: +82-2-2675.6184
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.ktu.or.kr
Korean Professors Union, KPU
Ms SANG-KON Kim, General Secretary
Mr SANG-IK Hwang, President
Bongchun-11 Dong, 2º Floor. 1632-2
Seoul 151-061, Korea
Tel: +82-2-871.8706/8760
Fax: +82-2-871.8676
E-mail: [email protected] OR
[email protected]
Internet: http://www.kpu.or.kr
KUWAIT
Kuwait Teachers’ Society, KTS
Dr Al-Salhy Mosen (Mr),
General Secretary
Mr Al Kandari Abdullah, President
Mr Al-Oamy Waleed,
International Secretary
P.O. Box 11259, Dasma, 35153 Kuwait
Tel: +965-820 000
Fax: +965-257 1028
Email: [email protected], [email protected]
Internet: www.kuteachers.org
KYRGYZSTAN
Trade Union of Education and Science
Workers of Kyrgyzstan, TUESWK
Mr A.T. TOKTOGULOV, President
Chuy Pr.-207, Room 51
720001 Bishkek City, Kyrgyzstan
Tel: +996-312 226 753
Fax: +996-312 217 687
Email: [email protected]
LATVIA
Latvian Education and Scientific
Workers' Trade Union, LIZDA
Ms Ilze TRAPENCIERE,
International Secretary
Ms Astrida HARBACEVICA, President
29/31 Bruninieku Iela
LV-1001, Riga, Latvia
Tel: +37-1-703 5954
Fax: +37-1-703 5957
Email: [email protected]
Internet: http://www.lizda.lv
LESOTHO
Lesotho Association of Teachers, LAT
Mrs Malimabf J. MOTOPELA,
General Secretary
Mr Pitso MOSOTHOANE, President
P.O. Box 12528
Maseru 100, Lesotho
Tel: +266-31 74 63
Fax: +266-31 74 63
E-mail:[email protected]
LIBERIA
Liberia National Educational Workers
Union, LINEWU
Mr Patrick ANDERSON,
General Secretary
Post Office Box 10-5855
Suite 203, Yes Transport Building
80 Camp johnson Road
1000 Monrovia 10, Liberia
Tel: +231-22 55 72
Fax: +231-22 78 38
National Teachers' Association of
Liberia, NTAL
Mr Paul KOMEINE Jr, General Secretary
P.O. Box 4824, 89 Perry Street
Monrovia, Liberia
Tel: +231-22 11 68
Fax: +231-22 78 38 / 22 52 17
Email: [email protected]
LITHUANIA
Lithuanian Teachers' Union, LMPS
Ms Dale GRICIENE, President
V. Mykolaicio - Putinog 5
LT 2600 Vilnius, Lithuania
Tel: +370-5-262 0103
Fax: +370-5-261 5246
E-mail: [email protected]
Lithuanian Education Employees
Trade Union, LEETU
Mr. Aleksas BRUZAS, Chairman
Palangos g-ve, 3
LT 2001 Vilnius, Lithuania
Tel: +370-5-261.75.10
Fax: +370-5-262.80.96
E-mail: [email protected]
LUXEMBURG
Association des Professeurs de
l'Enseignement Secondaire et
Supérieur, APESS
Mr Carlo FELTEN, President
17, rue Muller-Fromes
L-9261 Diekirch, Luxemburg
Tel: +352-808.358
Fax: +352-802.813
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.restemna.lu/apess
Syndicat Education et Sciences /
Onofhangege Gewerkschaftsbond
Letzebuerg, SEW-OGBL-L
Mr Raoul SCHAAF, General Secretary
Ms Monique ADAM, President
B.P. 2031 / 19, rue d'Epernay
L-1390 Luxembourg, Luxemburg
Tel: +352-496.005-1
Fax: +352-486.949
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.sew.lu
Syndicat National des Enseignants, SNE
Ms Yola HILD, General Secretary
Mr Michel CLOOS, President
11-13 rue des Ardennes
L-1024 Luxembourg, Luxemburg
Tel: +352-481.118
Fax: +352-407.356
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.sne.lu
MACEDONIA
Trade Union for Education, Science
and Culture in the Republic of
Macedonia, SONK
v
Mr Dolcin CVETANOVSKI,
General Secretary
Mr Aco JANKULOVSKI, President
v
Rabotnicki Dom
Skopje 1000
Former Yugoslavian Republic of
Macedonia
Tel: +389-23-224.638
Fax: +389-23-224.638
Email: [email protected]
MALAWI
Teachers' Union of Malawi, TUM
Mr Lucien CHIKADZA, General Secretary
Mr Bernard MANDA, President
Aphunzitsi Centre, Private Bag 11
Lilongwe, Malawi
Tel: +265-1-724 224
Fax: +265-1-727 006
Email: [email protected]
MALAYSIA
Malaysian Association for Education,
MAE
Mr Ibrahim Ahmad BANJUNID,
General Secretary
Mr Tan Sri Prof. Dato Dr. Awang Had
SALLEH, President
Institute Aminuddin Baki
Ministry of Education
69000 Genting Highlands, Malaysia
Tel: +603-210-2422
Fax: +603-210-3344
E-mail: [email protected]
National Union of the Teaching
Profession, NUTP
Mr N. Siva SUBRAMANIAM,
General Secretary
Ms Tengku HABSAHI, President
13 & 15, Jalan Murai Dua,
Kompleks Batu
51100 Kuala Lumpur, Malaysia
Tel: +603-625 10621/10623
Fax: +603-625 11060
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.nutp.org
Sabah Teachers' Union, STU
Mr Nor ASLAM MANO,
General Secretary
Ms Kwan PING SIN, President
P.O. Box 1035
90711 Sandakan - Sabah, Malaysia
Tel: +60-88-420 034
Fax: +60-88-215 262
Sarawak Teachers' Union, STU
Mr Thomas HUO KOK SEN,
General Secretary
Mr William GHANI BINA, President
139A (1st Floor) Rock Road
93200 Kuching, Sarawak, Malaysia
Tel: +60-82-24 57 27
Fax: +60-82-24 57 57
Email: [email protected]
MALI
Syndicat National de l'Education et de
la Culture UNTM, SNEC/UNTM
Mr Tibou TELLY, General Secretary
B.P. 1316
Bamako, Mali
Tel: +223-22 61 46
Fax: +223-23 00 25
E-mail: [email protected]
MALTA
Malta Union of Teachers, MUT
Mr Joseph P. De GIOVANNI,
General Secretary
Mr John BENCINI, President
213 Republic Street
Valletta VLT 03, Malta
Tel: +356-23 78 15/22 26 63
Fax: +356-24 40 74
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.holistic.mt/mut
MAURITIUS
Government Teachers' Union, GTU
Mr Sheik Nashir RAMJAN,
General Secretary
Mr Jugdish LOLLBEEHARRY, President
3, Mgr Gonin Street, P.O. Box 1111
Port Louis, Mauritius
Tel: +230-208 0047
Fax: +230-208 4943
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.gtuinfo.com
MEXICO
Sindicato Nacional de Trabajadores de
la Educación, SNTE
Mr Rafael OCHOA, General Secretary
Venezuela 44, CP 06020, Apartado
Postal 45-691
México 1 DF, México
Tel: +525-55-5702.1267
Fax: +525-55-5702.5379
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.snte.org.mx
MOLDOVA
Public Education and Science Trade
Union, PESTU
Mr Dumitru IVANOV, President
129, Str. 31 August 1989
2012 MD Chishinau, Moldova
Tel: +373-2-237 016 / 237 015
Fax: +373-2-237 038 / 237 036
MONGOLIA
Mongolian Enlightenment Federation
of Trade Unions, MEFTU
Mr M. CHIMIDDORJ, President
Sq. Sukhbaatar-3
Ulaanbaatar - 11, Mongolia
Tel: +976-1-323 555 / 313 609
Fax: +976-1-323 555
E-mail: [email protected]
MONTSERRAT
Montserrat Union of Teachers, MUT
Ms Hyacinth BRAMBLE BROWNE,
General Secretary
Mr Colin M. RILEY, President
P.O. Box 460
Plymouth, Montserrat
Tel: +1-664-491.2412
Fax: +1-664-491.5779
E-mail: [email protected] or
[email protected]
MOROCCO
Syndicat National de l’Enseignement,
SNE-FDT
Mr Abderrahman CHENNAF,
General Secretary
10 rue Mohamed Diouri
B.P. 11116 Bandoeng
Casablanca, Maroc
Tel : +212-22 44 47 39
Fax: +212-22 44 47 64
E-mail: [email protected]
MOZAMBIQUE
Organizaçao Nacional dos
Professores, ONP
Mr Alfonso EMILIO, General Secretary
Mr Jose Pascoal ZANDAMELA,
President
Mr Rosario QUIVE,
International Secretary
Caixa Postal 4643
Maputo, Mozambique
Tel: +258-1-49 04 00
Fax: +258-1-49 04 00
Email: [email protected]
NAMIBIA
Namibia National Teachers' Union,
NANTU
Mr Ndapewa NGHIPANDULWA,
President
Ms Miriam HAMUTENYA,
General Secretary
P.O.Box 61009
Windhoek, Katutura, Namibia
Tel: +26-4-61-26 22 47 / 21 54 34
Fax: +26-4-61-26 19 26
NEPAL
Nepal National Teachers' Association,
NNTA
Mr Babu Ram ADHIKARI,
General Secretary
Mr Madhav Prasad ADHIKARI, President
P.O. Box 107
Lalitpur, Kathmandu, Nepal
Tel: +977-14-52 75 81
Fax: +977-14-53 84 18
E-mail: [email protected]
Nepal Teachers' Association, NTA
Mr Mohan OYANWALL,
General Secretary
Mr Keshav Pd. BHATTARAI, President
P.O. Box 12302
Dhumbarahi, Kathmandu, Nepal
Tel: +977-14-375 298
Fax: +977-14-375 299
E-mail: [email protected]
NETHERLANDS
Algemene Onderwijsbond, AOb
Mr Walter DRESSCHER, President
Postbus 2875
3500 GW Utrecht, The Netherlands
Tel: +31-30-298.9898
Fax: +31-30-298.9877
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.aob.nl
NEW CALEDONIA
Fédération de l'Enseignement/Union
Syndicale des Travailleurs Kanaks et
des Exploités, FE/USTKE
Mr Jacques Hoilane WABETE,
General Secretary
Mr Louis Kotra UREGI, President
B.P. 4372
Noumea, New Caledonia
Tel: +687-277.210
Fax: +687-277.687
NEW ZEALAND
Association of University Staff of New
Zealand, AUS
Ms Helen KELLY, General Secretary
Mr Bill ROSENBERG, President
P.O. Box 11 767
Wellington, New Zealand
Tel: +64-4-915-6690
Fax: +64-4-915-6699
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.aus.ac.nz
Independent School Teachers'
Association of New Zealand Inc.,
ISTANZ
Mr Malcolm WALKER, General Secretary
Mr Peter BOYCE, President
St. Andrew's College
347 Papanui Road
Christchurch 5, New Zealand
Tel: +64-3-355.9045
Fax: +64-3-355.0100
E-mail: [email protected]
New Zealand Educational Institute,
NZEI Te Riu Roa
Ms Bruce ADIN, National President
P.O. Box 466
Wellington 6015, New Zealand
Tel: +64-4-384.9689
Fax: +64-4-385.1772
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.nzei.org.nz
New Zealand Post Primary Teachers'
Association, NZPPTA
Mr Kevin BUNKER, General Secretary
Mr Phil SMITH, President
P.O. Box 2119
Wellington, New Zealand
Tel: +64-4-384.9964
Fax: +64-4-382.8763
E-mail: [email protected]
NICARAGUA
Confederación General de
Trabajadores de la Educación de
Nicaragua, CGTEN-ANDEN
Mr José Antonio ZEPEDA LOPEZ,
General Secretary
Casa del Maestro, Aptdo. Postal N∞ 413
Managua, Nicaragua
Tel: +505-2-66 1471/2394
Fax: +505-2-66 28 71
E-mail: [email protected]
Confederación Nacional de Maestros
de Nicaragua, CNMN
Mr Mario Casco LANZAS, President
Centro Civico, Módalo S. Planta Baja
Managua, Nicaragua
Tel: +505-2-65 06 25
Fax: +505-2-65 06 25
NIGER
Syndicat National des Enseignants du
Niger, SNEN
Mr Issa KASSOUM, General Secretary
B.P. 576
Niamey, Niger
Tel: +227-74 20 73
Fax: +227-74 28 55
Email: [email protected]
Syndicat National des Agents de la
Jeunesse, de la Culture et des Sports,
SYNAJECS
Mr Marou ALI, General Secretary
B.P. 13 430
Niamey, Niger
Tel: +227-96 4284 / 96 40 87
Fax: +227-72 23 36
Email: [email protected]
NIGERIA
Nigeria Union of Teachers, NUT
Mr T.K. NWACHUKWU,
General Secretary
Mr Abdulwahed Ibrahim OMAR,
President
Dagiri – Gwagwalada/ P.M.B. 516 Garki
Nigeria
Tel: +234-9-882 2107
Fax: +234-9-882 2123
E-mail: [email protected]
NORWAY
Norwegian Association of Research
Workers, NARW
Ms Kari KJENNDALEN,
General Secretary
Mr Kolbjorn HAGEN, President
Tollbugt 35
0157 Oslo, Norway
Tel: +47-21-02 34 00
Fax: +47-21-02 34 01
E-mail: forskerforbundet@
forskerforbundet.no
Internet: http://www.forskerforbundet.no
Skolenes Landsforbund, SL
Ms Gro STANDNES, President
Mr Stein GROTTING, Vice-President
Postboks 8783, Youngstorget
0028 Oslo, Norway
Tel: +47-23-061.362
Fax: +47-23-061.383
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.skoleneslandsforbund.no
Utdanningsforbundet / Union of
Education Norway, UEN
Mr Hugo HALLUM, General Secretary
Ms Helga HJETLAND, President
Ms Lajla Blom, International Secretary
P.B. 9191 Gronland
N-0134 Oslo, Norway
Tel: +47-2-414 2000
Fax: +47-2-414 2100
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.utdanningsforbundet.no
PAKISTAN
All Pakistan Government School
Teachers Associations, APGSTA
Mr Abrar HUSSAIN, General Secretary
R 521/16, Federal “B” Area
Karachi, Pakistan
Tel: +92-21-631.7618
Fax: +92-21-772.7464
Email: [email protected]
Pakistan Lady Teachers' Association,
PLTA
Ms Huma JAFFRI, General Secretary
Mr Shamim JEHAN, President
R-224 Sector 9 North Karachi
Karachi, Pakistan
Tel: +92-21-690.4399
E-mail: [email protected]
Pakistan Teachers Organization's
Council, PTOC
Mr Khan FARAZ, President
House No. 942, Al-Quraish Street,
Gulberg No. 1
Peshawar Cantt, Pakistan
Tel: +92-521-276.151
Fax: +92-521-279.758/270.442
Sindh Polytechnic Teachers'
Association, SPTA
Mr Syed Tahir Ali JAFRI,
General Secretary
Mr Ghulam Akbar CHACHAR, President
C-2, Staff Colony
Government College of Technology,
S.I.T.E.
Karachi 75700, Pakistan
Tel: +92-21-256.5579
Fax: +92-21-772.7464
PALESTINE
General Union of Palestinian
Teachers, GUPT
Mr Mohammad SOWAN,
General Secretary
Mr Hazem QUMSIEH,
International Secretary
Main Center
P.O.Box 20081
Jerusalem, Palestine
Tel: + 972-2-582.3877
Fax: +972-2-582.3877
PANAMA
Magisterio Panameño Unido, MPU
Ms Angela MORENO DE PINZON,
General Secretary
Apartado Postal 1733, Zona 1, Panama
Tel: +507-2-23 10 96
Fax: +507-2-23 47 35
E-mail: [email protected]
PAPUA NEW GUINEA
Papua New Guinea Teachers'
Association, PNGTA
Mr Leonard P. JONLI,
National General Secretary
Mokohara Road, P.O. Box 1027
Waigani NCD, Port Moresby
Papua New Guinea
Tel: +675-326 25 86
Fax: +675-326 15 14
PARAGUAY
Organización de Trabajadores de la
Educación del Paraguay, OTEP
Mr Dionisio GUERRERO,
General Secretary
Mr Ermo RODRÍGUEZ, President
Avenida del Pueblo No. 845 e/
1ra. y 2da.
Barrio Santa Lucia - Lambaré, Paraguay
Tel: +595-21-55 73 67
Fax: +595-21-55 55 25
E-mail: [email protected]
PERU
Sindicato Unico de Trabajadores en la
Educación del Peru, SUTEP
Mr. Olmedo AURIS MELGAR,
General Secretary
Jirón Camana 550
Lima 1, Peru
Tel: +51-14-27 66 77
Fax: +51-14-26 86 92
E-mail: [email protected]
PHILIPPINES
Alliance of Concerned Teachers,
ACT
Ms Flora TORRES, General Secretary
Mr Enrique D. TORRES,
National Chairperson c/o UCHURE
Polytechnic University of the Philippines
(PUP)
Sta. Mesa
Manila 1008, Philippines
Tel: +63-2-716.7831
Fax: +63-2-716.1143 / 2644
E-mail: [email protected]
National Alliance of Teachers and
Office Workers, SMP-NATOW
Ms Nela DELA CRUZ, General Secretary
Mr Alfredo CAMUS, President
236, J. Romualdez Street
Mandaluyong City, 1550, Philippines
Tel: +63-2-531 7271
Fax: +63-2-531 6087
Philippine Public School Teachers'
Association, PPSTA
Mr Ramón ASUNCION Jr,
General Secretary
Mr Victoriano B. TIROL Jr., President
245 Banaue St, Box 4517
Quezon City, Manila, Philippines
Tel: +63-2-711 4463
Fax: +63-2-711 4463
POLAND
National Science Section NSZZ
“Solidarnosc”, KSN “SOLIDARNOSC”
Mr Janusz SOBIEZCZANSKI, President
Ul.Warynskiego 12,p. A221
00-661 Warszawa, Poland
Tel: +48-22 – 660 9878
Fax: +48-22 – 825 7363
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.solidarnosc.org.pl
National Education Section NSZZ
“Solidarnosc”, SKOIW NSZZ
“Solidarnosc”
Mr Stefan KUBOWICZ, President
Ul. Waly Piastowskie 24
80-855 Gdansk, Poland
Tel: +48-58-308 4278 / 86
Fax: +48-58-308 4277
E-mail: [email protected]
PORTUGAL
Federaçao Nacional dos Professores,
FENPROF
Mr Paulo SUCENA, General Secretary
Mr Francisco SOUSA, President
Mr Abel MACHEDO, National Secretary
R. Fialho de Almeida 3
1070-128 Lisboa, Portugal
Tel: +351-21-381 91 90
Fax: +351-21-381 91 98
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.fenprof.pt
Federação Nacional dos Sindicatos da
Edução, FNE
Ms Maria Manuela TEIXEIRA,
General Secretary
Ms Paula BORGES,
International Secretary
Rua Pereira Reis 399
4200-448 Porto, Portugal
Tel: +351-22-509 2903
Fax: +351-22-509 2906
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.fne.pt
Sindicato Democrático Professores,
SINDEP
Mr Carlos Alberto CHAGAS,
General Secretary
Rua Domingos Sequeira, 66 - 4o Esq.
1350-122 Lisboa, Portugal
Tel: +351-21-393.1010
Fax: +351-21-393.1011
Email: [email protected]
ROMANIA
Federatia Educatiei Nationale,
FEN-Romania
Mr Gheorghe ISVORANU,
General Secretary
Mr Catalin CROITORU, President
Str. Justitiei nr. 65, sector 4
Bucharest, Romania
Tel: +40-1-337.1140/337.1185
Fax: +40-1-337.0117
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.fen.pcnet.ro
Fédération des Syndicats Libres de
l'Enseignement, FSLE
Mr Aurel CORNEA, President
Bv. Regina Elisabata, 32
Sector 5
COD 70608, Bucharest, Romania
Tel: +40-21-315.1695
Fax: +40-21-312.5837
Email: [email protected]
Internet: http://www.fsli.home.ro
RUSSIA
Education and Science Employees'
Union of Russia, ESEUR
Mr Nikolai KOLOBASHKIN,
International Secretary
Ms Galina MERKOULOVA, President
Leninski Prospekt 42 - room 31-09
117119 Moscow, Russia
Tel: +7-95-938.8777
Fax: +7-95-930.6815
Email: [email protected]
Internet: http://www.ed-union.ru
RWANDA
Equipes Enseignantes du Rwanda, EER
Mr Faustin KANAMUGIRE,
General Secretary
B.P. 400
Kigali, Rwanda
Tel: +250-75 032 / 775 14
Fax: +250-77 277
Email: [email protected]
Syndicat National des Enseignants du
Primaire, SNEP
Mr Narcisse KAYIRANGA,
General Secretary
BP 1645
Kigali, Rwanda
Tel: +250 85 658
Fax:+250 84 012
Email: [email protected]
SAO TOMÉ AND PRINCIPE
Sindicato dos Professores e Educadores
de Sao Tomé e Principe, SINPRESTEP
Mr Miguel D’ ASSUNCAO,
General Secretary
Avenida Kwama Nkuma no. 2
PO Box 41
Sao Tomé, Sao Tomé and Principe
Tel: +239-22 443
FAX: +239-22 443/21 466
Email: [email protected]
SENEGAL
Syndicat National de l'Enseignement
Elémentaire, SNEEL - CNTS
Mr Attu DIAW, General Secretary
Bourse du Travail
7, Av. Du President Lamine
Dakar, Senegal
Tel: +221-821 0491
Fax: +221-821 7771
Email: [email protected]
Syndicat Unique et Démocratique des
Enseignants du Sénégal, SUDES
Mr Ibrahim Ndiaye DIADJI,
General Secretary
B.P. 10 224
Dakar, Senegal
Tel: +221-835 0951 / 835 2765
Fax:+221-893 52 99
E-mail: [email protected]
Syndicat des Professeurs du Sénégal,
SYPROS
Mr Khalidou DIALLO,
Deputy General Secretary
Bourse du Travail CNTS
7 Avenue du Président Lamine Guèye,
B.P. 937
Dakar, Senegal
Tel: +221-821.8381 / 0491
Fax: +221-821.7771
Email: [email protected]
Union Démocratique des Enseignants
du Sénégal, UDEN
Mr Mamadou DIOP, General Secretary
B.P. 10 841, Dakar HLM
Dakar, Senegal
Tel: +221-825 3261
Fax:+221-824 8013
Email: [email protected]
SERBIA & MONTENEGRO
The Union of Education, Science and
Culture of Kosova, UESCK / SBASHK
Mr. Agim HYSENI, President
Str. Bulevardi i Deshmoreve 53/II/4
Prishtina, Kosova
Serbia & Montenegro
Tel: +381-38-552 871
Fax: +381-38-552 871
Nezavisnost Teachers Trade Union,
NTTU
Ms, Aleksandra VITOROVIC,
General Secretary
Svetozara Miletica 12
11000 Beograd, Serbia & Montenegro
Tel: +381-11-322.31.80/324.82.72/
334.07.53
Fax: +381-11-322.31.80
E-mail: [email protected]
Internet: www. Nezavisnost.org.yu
Teachers Union of Serbia, TUS
Mr Branislav PAVLOVIĆ, President
Decanska 14/6
11000 Belgrade, Serbia and Montenegro
Tel: +381-11 3238 764
Fax: +381-11 3233 229
E-mail: [email protected]
Independent Union of Education,
Science, Culture and Sport of
Montenegro, ITUESCSM
Mr Zvonko PAVIĆEVIĆ, President
Novaka Miloseva 29/3
81000 Podgorica, Montenegro
Serbia and Montenegro
Tel: +381-81-210.611
Fax: +381-81-210.611
E-mail: [email protected]
SIERRA LEONE
Sierra Leone Teachers' Union, SLTU
Mr Davaidson A. KUYATEH,
General Secretary
Mr Festus E. MINAH, President
P.O. Box 477
Freetown, Sierra Leone
Tel: +232-22-263.253/263.042
Fax: +232-22-224.439 (public fax)
Email: [email protected]
SINGAPORE
Singapore Chinese Teachers' Union,
SCTU
Mr Chin CHEE KUEN, General Secretary
Mr Lee NGIAN KAI, President
540 Sims Avenue,
02-03 Sims Avenue Centre
Singapore 387603, Singapore
Tel: +65-6744 3191
Fax: +65-6746 3948
Singapore Tamil Teachers' Union,
STTU
Mr Samy SAMIKANNU, President
Ms G. VIJAYARANI, General Secretary
Kitchener Road
P.O. Box 73
Singapore 912003, Singapore
Tel: +65-6293.5644
Fax:+65-6293.9824
Email: [email protected]
Internet: http://www.tamilteacher.org.sg
Singapore Teachers' Union, STU
Mr Swithun LOWE, General Secretary
Mr Mike MARIYAPPA THIRUMAN
Teachers Centre, 162 Tagore Avenue
Singapore 787752, Singapore
Tel: +65-6452.4403
Fax: +65-6458.4163
Union of Institute of Technical
Education Training Staff, UITETS
Mr Edwin LOW, General Secretary
16A NTWU Building, Lorong 37
Geyland Road
Singapore 1438, Singapore
Tel: +65-747.7059
Fax: +65-742.6941
SLOVAKIA
Trade Union of Workers in Education
& Science, OZPSaV
Ing. Ján GASPERAN, President
Ms Katarina PAVLOVICOVA,
International Secretary
Vajnorska 1
815 70 Bratislava, Slovakia
Tel: +421-2-554 24448
Fax:+421-2-554 24448
E-mail: [email protected]
Teachers’ Forum of Slovakia, TFS/UFS
v
Mr Ivan MACURA, President
Ms Gabriella HOLLA,
International Secretary
Lubos Valt, SNP 6/9/27
018 51 Nová Dubnica, Slovakia
Tel: +421-827-783 30
Fax:+421-827 432 234
Email: [email protected]/gymbosca@
netlab.sk
Internet:
http://www.ucitelskeforum.host.sk
SLOVENIA
Education and Science Trade Union of
Slovenia, ESTUS
Mr Branimir STRUKELJ,
General Secretary
Mr Andrej PREDIN, President
Dalmatinova 4, p.p. 196
1000 Ljubljana, Slovenia
Tel: +386-1-23 47 640
Fax: +386-1-23 47 642
Email: [email protected]
Internet: http://www.sviz-sl.si
SOLOMON ISLANDS
Solomon Island National Teachers
Association, SINTA
Mr Kendrick SANGA, President
P.O. Box 967
Honiara, Guadalcanal, Solomon Islands
Tel: +677-228 26
Fax: +677-249 97
Email: [email protected]
SOUTH AFRICA
South African Democratic Teachers'
Union, SADTU
Mr Thulas NXESI, General Secretary
Mr William MADISHA, President
P.O. Box 6401
Johannesburg 2001, South Africa
Tel: +27-11-334.4830 /4831/ 4832
Fax: +27-11-334.4836/8
E-mail: [email protected] / [email protected]
SPAIN
Confederación Intersindical Galega,
CIG-ENSINO
Mr Braullo AMARO CAAMAÑO,
General Secretary
Avda de Lugo No. 2-A, entrechan
15706 - Santiago de Compostela, Spain
Tel: +34-981-594 686 / 596.209
Fax: +34-981-576 800
Email: [email protected]
Federación de la Enseñanza del
Sindikato ELA/STV, IFE/ELA
Ms Amaia AIERBE BELOKI,
General Secretary
Barrainkua 13
48009 Bilbao, Spain
Tel: +34-94-403 7700
Fax: +34-94-403 7777
Email: [email protected]
Federación de Trabajadores de la
Enseñanza de la UGT, FETE/UGT
Mr Jesus COPA NOVO,
General Secretary
Mr Luciano GONZALEZ GARCIA,
President
Avenida de América 25, 4° Planta
28002 Madrid, Spain
Tel: +34-91-589.7195 / 7190
Fax: +34-91-589.7198
E-mail: [email protected]
Internet: http://fete.ugt.org/
Confederación de Sindicatos de
Trabajadores de la Enseñanza,
STEs
Mr Justo CIRUGEDA, General Secretary
Calle Carretas No. 14, 7-EF
28012 Madrid, Spain
Tel: +34-91-532.2264
Fax: +34-91-532.2280
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.stes.es
Federación de Enseñanza CC.OO.,
F.E.CC.OO.
Mr Fernando LEZCANO LOPEZ,
General Secretary
Ms Marisol PARDO,
International Secretary
Pza. Cristino Martos, 4, 4o
28015 Madrid, Spain
Tel: +34-91-540.9203
Fax: +34-91-548.0320
Email: [email protected]
Internet: www.fe.ccoo.es
SRI LANKA
All Ceylon Union of Government
English Teachers, ACUGET
Mr M.A. Stanley PERERA,
Founding President
Mrs. D.L. RAMZAN
6/4 Ananda Mawatha
Beddegana, Kotte
Sri Jayawardenapura, Sri Lanka
Tel: +94-1-86 56 80
Fax: +94-1-85 64 00
All Ceylon Union of Teachers, ACUT
Mr Noel DABRERA,
General Secretary
Mrs G BALACHANDIRAN, President
Canada House, 40 Centre Road
Colombo 15, Sri Lanka
Tel: +94-11-252 75 77
Fax: +94-11-252 92 56
Email: [email protected]
All Ceylon Union of Teachers
(Government), ACUT (G)
Mrs Swinitha DE SILVA,
General Secretary
Mr D.A. RAMANAYAKA, President
Canada House, 40 Centre Road
Colombo 15, Sri Lanka
Tel: +94-11-252 75 77
Fax: +94-11-252 92 56
E-mail: [email protected]
Ceylon Tamil Teachers' Union, CTTU
Mr T. MAHASIVAM, General Secretary
54/3 Sea View Road
Trincomalee, Sri Lanka
Tel : +94-1-527.577
Fax: +94-1-502 727
E-mail: [email protected]
Sri Lanka Independent Teachers'
Union, SLITU
Mr Jagath K. RAJAPAKSA,
General Secretary
Mr Sarath WIJAYAWKRAMA, President
301, T.B. Jaya Ma
Colombo 10, Sri Lanka
Tel: +94-9-229 84
Fax:+94-9-934 157
English Language Teachers’ Union of
Sri Lanka, ELTUS
Mr S.C. PREMAKUMAR, President
Mr Gamini KARUNANAYAKA,
General Secretary
55/2 Modera Street
Colombo 15, Sri Lanka
Tel: +94-72-822.653
ST. KITTS & NEVIS
Nevis Teachers' Union, NTU
Ms Marion LESCOT, General Secretary
Ms Athea JONES, President
P.O. Box 559
Charlestown, St. Kitts/Nevis
Tel: +1-869-46 95 663
Fax: +1-869-46 95 706
Email: [email protected]
St. Kitts Teachers' Union, SKTU
Ms Carlene HENRY-MORTON,
General Secretary
Ms Hillery HUNKINS, President
P.O. Box 545
Basseterre, St. Kitts/Nevis
Tel: +1-869-465 1921 / 3721
Fax:+1-869-465 1921
Email:
[email protected]
ST. LUCIA
St. Lucia Teachers' Union, SLTU
Mr Stephen AUGUSTIN,
General Secretary
Mr Urban DOLOR, President
P.O. Box 821
Castries, St. Lucia
Tel: +1-758-452.4469
Fax: +1-758-453.6668
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.findsltu.org
ST. VINCENT
St. Vincent and the Grenadines
Teachers’ Union, SVGTU
Ms Joy MATTHEWS, General Secretary
Mr Calvert WOODS, President
P.O. Box 304, McKies Hill
Kingstown, St. Vincent
Tel: +1-784-457.1062
Fax: +1-784-456.1098
Email: [email protected]
SURINAM
Bond van Leraren, BL
Mr Wilgo VALIES, General Secretary
Fred Derbystraat 33
Paramaribo, Surinam
Tel: +597-42 13 35
Fax: +597-52 03 72
Email: [email protected]
SWAZILAND
Swaziland National Association of
Teachers, SNAT
Mr Dominic M. NXUMALO,
General Secretary
Mr Phinea L. MAGAGULA, President
P.O. Box 1575
Manzini, Swaziland
Tel: +268-505 2603
Fax: +268-505 3540
Email: [email protected]
SWEDEN
Lärarförbundet / Swedish Teachers'
Union
Mr Sören HOLM, General Secretary
Ms. Eva-Lis PREISZ, President
Segelbåtsvägen 15, P.O. Box 12229
S - 102 26 Stockholm, Sweden
Tel: +46-8-737.6500
Fax: +46-8-656.9415
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.lararforbundet.se
Lärarnas Riksförbund, LR
Mr Lars HALLENBERG,
International Secretary
Ms Metta FJELKNER, President
Box 3529
S-103 69 Stockholm, Sweden
Tel: +46-8-613.2700
Fax: +46-8-219.136
Email: [email protected]
Internet: http://www.lr.se
Svenska Folkhögskolans Lärarförbund,
SFHL
Mr Ebbe ANDERSSON, President
Box 1057
S-172 22 Sundbyberg, Sweden
Tel: +46-8-56.48.3535
Fax: +46-8-282.034
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.sfhl.se
Swedish Association of University
Teachers, SULF
Mr Goran BLOMQVIST,
General Secretary
Mr Christoph BARGHOLTZ, President
Box 1227
S-111 82 Stockholm, Sweden
Tel: +46-8-698.3610
Fax: +46-8-216.182
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.sulf.se
SWITZERLAND
Dachverband Schweizer Lehrerinnen
und Lehrer, LCH
Mr Urs SCHILDKNECHT,
General Secretary
Mr Beat W. ZEMP, President
Postfach 189
CH-8057 Zürich, Switzerland
Tel: +41-1-315.5454
Fax: +41-1-311.8315
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.lch.ch
Association syndicale et pédagogique
des enseignantes et des enseignants
de Suisse romande, SER
Ms Marie-Claire TABIN, President
Case Postale 899
CH 1920 Martigny 1, Switzerland
Tel: +41-27-723.5960
Fax: +41-27-723.5961
E-mail: [email protected]
Internet: http//www.le-ser.ch
Schweizerischer Verband des
Personals Oeffentlicher Dienste, VPOD
Ms Doris SCHUEPP, General Secretary
Mr Eric DECARRO, President
Sonnenbergstrasse 83
8030 Zürich, Switzerland
Tel: +41-1-266.5252
Fax: +41-1-266.5253
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.vpod.ch
TAIWAN
China Education Society, CES
Dr Harry LIANG, General Secretary
Dr Hsi-Muh LEU, President
National Taiwan Normal University
162, East Ho-ping Rd. Sec. 1
10610 Taipei, Taiwan
Tel: +886-2-2363.4307
Fax: +886-2-2392.2673
E-mail: [email protected]
National Teachers’ Association, NTA
Mr Lyu HSIU-CHU, President
4F-1, No.99, Sec 2, Jungshan North Rd.
Taipei, Taiwan 104
Tel: +886-2-256 75117
Fax: +886-2-256 75110
Email: [email protected]
Internet: http://www.nta.org.tw
TANZANIA
Tanzania Teachers' Union, TTU
Mr Yahya B.K.. MSULWA,
General Secretary
Ms Margaret SITTA, President
Kivukoni Front
P.O. Box 2196
Dar es Salaam, Tanzania
Tel: +255-22-21 20206
Fax: +255-22-21 20206 / 18272
Email: [email protected]
Zanzibar Teachers’ Union, ZATU
Mr. Rabia N. MAJID, President
Mr. Mussa O. TAFURWA,
General Secretary
P.O. Box 1497
Zanzibar, Tanzania
Tél: +255-747-426.548 /
+255-24-223.24.96
Fax: + 255-24-223.24.96
e-mail: [email protected]
THAILAND
The Education Society of Thailand, EST
Dr Sowwanee SIKKHABANDIT,
General Secretary
Dr Payungsak JANTRASURIN, President
Office of the Secretary of State for
Education
Ministry of Education
Rajadamem Road, Dusit District
Bangkok 10300, Thailand
Tel: +66-2-628 5611
Fax: +66-2-280 1249
Federation of Elementary Education
Teachers' Associations of Thailand,
FEETAT
Mr Seree SIRIWORAPA,
General Secretary
Mr Chanchai SAPPASO, President
2nd Building KURUSAPHA
Ratchasima Road
Bangkok 10300, Thailand
Tel: +66-2-628.6801
Fax: +66-2-281.1547
Private School Teachers' Association
of Thailand, PSTAT
Mr Kaned PHETCHAROTAI,
General Secretary
Ms Usira ANOMASIRI, President
136 Prachatipatai Road,
Bangkhunprom
Bangkok 10200, Thailand
Tel: +66-2-379.7239
Fax: +66-2-731.8929
Email: [email protected]
National Thai Teachers’ Union, NTTU
Mr Siriyarat CHAINAT,
International Secretary
Mr Sudsanguan MANA, President
Bankaen School, Muang District
Chanthaburi 22000, Thailand
Tel: +66-39-321 014
Fax: +66-39-321 014
TOGO
Fédération des Syndicats de
l’Education Nationale, FESEN
Mr Yawo AMEGAN,
International Secretary
B.P. 30499
Lomé, Togo
Tel: +228-222 48 70
Fax: +228-222 48 70 / 1411
TONGA
Friendly Islands Teachers' Association,
FITA
Mr Tokaukamea PULEIKU,
General Secretary
Mr Finau TUTONE, President
P.O. Box 859
Nuku'alofa, Tonga
Tel: +676-23 972
Fax: +676-23 972
Email: [email protected]
TRINIDAD AND TOBAGO
Trinidad and Tobago Unified
Teachers' Association, T&TUTA
Mr Peter WILSON, General Secretary
Mr Trevor OLIVER, President
Corner Fowler Street & Southern Main
Road
Curepe, Trinidad and Tobago
Tel: +1-868-645.2134
Fax: +1-868-662.1813
E-mail: [email protected]
TUNISIA
Syndicat Général de l'Enseignement
de Base, SGEB
Mr Ezzahi MONCEF, President
17, rue Souk Ahras
Tunis, Tunisia
Tel: +216-71-332 400
Fax: +216-71-345 381
Syndicat Général de l'Enseignement
Supérieur et de la Recherche
Scientifique, SGERS-UGTT
Mr Mustapha TOUATI,
General Secretary
48, Avenue Chedly Kallela
BP 72 - Bab El Khadra
1075 Tunis, Tunisia
Tel: +216-71-892.349
Fax : +216-71-892.349
TURKEY
Syndicat des Fonctionnaires Publics
du Secteur d'Education, EGITIM-SEN
Mr Emir Ali SIMSEK, General Secretary
Mr Alaaddin DINCER, President
Mr Nurittin Yildiran,
International Secretary
Konur Sokak 29/3.4.6.
06640 Kizilay, Ankara, Turkey
Tel: +90-312-417.3979 / 425 1008
Fax: +90-312-417.0920
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.egitimsen.org.tr
TUVALU
Tuvalu Teachers' Association, TTA
Temukisa IELEMIA,
General Secretary
Mr Vione NATANO, President
La Perouse Building, Primary School,
Funafuti, Tuvalu
Tel: +688-208.58
Fax: +688-208.32
UGANDA
National Union of Educational
Institutions, NUEI
Mr Justus O. CADRIBO,
General Secretary
Mr Paddy BEHAYO, President
Plot 17/19 Salim Bay Rd, Ntinda
P.O. Box 16086
Kampala, Uganda
Tel: +256-41-286 534
Fax: +256-41-285 817
Email:[email protected]
Uganda National Teachers Union,
UNATU
Mrs Birungi Mayanja TEOPISTA,
General Secretary
Plot 28/30 Bomba Road
Kampala, Uganda
Tel: +256-41-346.917
Fax: +256-41-346 917
Email: [email protected]
UNITED KINGDOM
Association of Teachers and Lecturers,
ATL
Dr. Mary BOUSTED, General Secretary
7 Northumberland Street
London WC2N 5RD, United Kingdom
Tel: +44-207-930.6441
Fax: +44-207-930.1359
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.askatl.org.uk
Educational Institute of Scotland, EIS
Mr Ronald A. SMITH, General Secretary
46 Moray Place
Edinburgh EH3 6BH, Scotland
United Kingdom
Tel: +44-131-225.6244
Fax: +44-131-220.3151
Email:[email protected]
Internet: http://www.eis.org.uk
Association of University Teachers, AUT
Ms Sally HUNT, General Secretary
Internet: http://www.aut.org.uk
(Manchester Office)
12 Bath Street
Hale, Altrincham
Cheshire WA14 2HG, United Kingdom
Tel: +44-161-929.7909
Fax: +44-161 929 7808
E-mail: north&[email protected]
(London Office)
Egmont House
25-31 Tavistock Place
London WC1H 9UT, United Kingdom
Tel: +44-207-670.9700
Fax: +44-207-670.9799
E-mail: [email protected]
National Association of
Schoolmasters Union of Women
Teachers, NASUWT
Mr Eamonn O'KANE, General Secretary
Hillscourt Education Centre,
Rosehill, Redal,
Birmingham B45 8RS, United Kingdom
Tel: +44-121-453.6150
Fax: +44-121-457.6209
E-mail:
[email protected]
Internet: http://www.teachersunion.org.uk
The University and College Lecturers'
Union, NATFHE
Mr Paul MACKNEY, General Secretary
27 Britannia Street
London WC1X 9JP, United Kingdom
Tel: +44-20-7837 3636
Fax: +44-20-7278 3177
Email: [email protected]
National Union of Teachers, NUT-UK
Mr Doug McAVOY, General Secretary
Mr Steve SINNOTT,
Deputy General Secretary
Hamilton House, Mabledon Place
London WC1H 9BD, United Kingdom
Tel: +44-207-388.6191
Fax: +44-207-387.8458
Email: [email protected]
Internet: http:\\www.teachers.org.uk
Scottish Secondary Teachers'
Association, SSTA
Mr David EAGLESHAM,
General Secretary
15 Dundas Street
Edinburgh EH3 6QG, Scotland
United Kingdom
Tel: +44-131-556.5919 / 0605
Fax: +44-131-556.1419
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.ssta.org.uk
Ulster Teachers' Union, UTU-UK
Mr Ray CALVIN, General Secretary
94 Malone Road
Belfast BT9 5HP, Northern Ireland
United Kingdom
Tel: +44-2890-662.216
Fax: + 44-2890-683.296
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.utu.edu
UNITED STATES OF AMERICA
American Association of University
Professors, AAUP
Ms Mary A. BURGAN, General Secretary
Ms Jane BUCK, President
1012 14th Street NW, Suite 500
Washington D.C. 20005, USA
Tel: +1-202-737 5900
Fax: +1-202-737 5526
Email: [email protected]
Internet: http://www.aaup.org
American Federation of Teachers, AFT
Mr Edward J. McELROY,
General Secretary
Ms Sandra FELDMAN, President
555 New Jersey Ave. N.W.
Washington D.C. 20001, USA
Tel: +1-202-879.4400
Fax: +1-202-879.4502
Email: [email protected]
Internet: http//www.aft.org
National Education Association, NEA
Mr John WILSON, Executive Director
Mr Reg WEAVER, President
1201 Sixteenth Street N.W.
Washington, D.C. 20036-3290, USA
Tel: +1-202-822.7000
Fax: +1-202-822.7974
E-mail: [email protected]
Internet: http://www.nea.org
URUGUAY
Federación Democrática de Maestros
y Funcionarios de Educación Primaria,
FEDMYFEP
Ms Ana Maria GILARDONI, President
Ms. Mariela BEHN, General Secretary
Avenida Rincón 1321,
Codigo Postal 65000
Ciudad Fray Bentos, Departemento
de Río Negro, Uruguay
Tel: +598-562.2906
Fax: +598-562.4089
E-mail: [email protected]
Unión Funcionarios Docentes de
Uruguay, UFDAUTU-Uruguay
Ms Glenis SUÁREZ, General Secretary
Mr Jorge FREIGANES, President
Colonia 1485 Bis
Montevideo, Uruguay
Tel: +598-2-411.95/422.010
Fax: +598-2-223.049
Email: [email protected]
UZBEKISTAN
National Trade Union of Education
and Scientific Workers of Uzbekistan,
NTUESWU
Mr. Zairjan I. KHADYROV, President
24, Bukhara Str.
Tashkent 700165, Republic of Uzbekistan
Tel: +998-71 152 1456
Fax: +998- 71 152 1458/564 797
E-mail: [email protected]
VANUATU
Vanuatu Teachers' Union, VTU
Mr Charles CALO, General Secretary
Mr Obed MASINGIOW, President
P.O. Box 287
Port Vila, Vanuatu
Tel: +678-236 79
Fax: +678-269 03
Email: [email protected]
VENEZUELA
FETRA - Enseñanza, FETRAE
Mr Ramón T. JIMINEZ, General Secretary
M. Jesús RAMIREZ, President
Urb. Loira Final Ave Paraiso, Calle
Washington 7
Caracas, Venezuela
Tel: +582-461 3704 / 451 545 439
Fax: +582-451 3771
Email:
WESTERN SAMOA
Western Samoa Teachers'
Association, WSTA
Ms Metita VAAFUSUAGA,
General Secretary
Ms Tili T. AFAMASAGA, President
P.O.Box 3443
Apia, Western Samoa
Tel: +685-219.11
Fax: +685-209.38 / 21917 / 26314
Email: [email protected], Zambia
Zambia National Union of Teachers,
ZNUT
Mr Philemon MWANACHINGWALA,
General Secretary
Mr Richard LIYWALII, President
P.O. Box 31914
10101 Lusaka, Zambia
Tel: +260-1-23 6670
Fax: +260-1-23 1863
E-mail: [email protected]
ZIMBABWE
Zimbabwe Educational Scientific and
Cultural Workers Union, ZESSCWU
Mr Sylvester N. MUTINDINDI,
General Secretary
Ms Josephine CHIBALE, President
40 Saint Andrew’s House
Room 13-15, 5th floor
Harare, Zimbabwe
Tel: +263-4-70 47 47
Fax: +263-4-70 47 47
Zimbabwe Teachers' Association,
ZIMTA
Mr Dennis M. SINYOLO,
General Secretary
Mr F. HURUBA, National President
P.O. Box 1440
Harare, Zimbabwe
Tel: +263-4-704747
Fax: +263-4-704747
Email: [email protected]
Zimbabwe Teachers' Union, ZITU
Mr Simplisio Kwangwari MATUMBA,
General Secretary
Box G.V. 1 Glen View
Harare, Zimbabwe
Tel: +263-4-69 24 54
Fax: +263-4-70 89 29
Acronymes
ACTRAV
ADEA
AGCS
ANCEFA
ANSEA
BFA
BIAC
CDC
CEART
CES
CII
CISL
CME
CONGO
COPE
CSEE
108
Bureau des activités des travailleurs de l’OIT
Association pour le développement de l’éducation en Afrique
Accord général sur le commerce des services
Réseau africain pour la campagne pour
l’Education pour Tous
Association des nations du Sud-Est asiatique
Pain pour le prochain (acronyme anglais de
l’ONG: Bread for All)
Comité consultatif économique et industriel
(auprès de l'OCDE)
Centre pour le contrôle et la prévention des
maladies
Comité conjoint de l’OIT-UNESCO d’experts sur
l’application des recommandations concernant
le personnel enseignant
Confédération européenne des syndicats
Conseil international des infirmières
Confédération internationale des syndicats libres
Campagne mondiale pour l’éducation
Conférence des ONG (Conseil économique et
social des Nations Unies)
Comité de l’éducation du Pacifique
Comité syndical européen pour l’éducation
Internationale de l’Education
Rapport annuel 2003
CSMT
DEP
EDC
EEE
EIRAC
ELSA
EPT
FEM
FES
FIJ
FME
FMI
FSI
FSM
FTI
G8
GIVE
GLBT
Confédération syndicale mondiale du travail
Déclaration d’éthique professionnelle
Education Development Centre (Centre de développement de l’éducation)
Espace économique européen
Comité régional de l’IE pour l’Afrique
Comité de l’emploi, du travail et des affaires
sociales
Education Pour Tous
Forum économique mondial
Fondation Friedrich Ebert
Fédération internationale des journalistes
Forum mondial de l’éducation
Fonds monétaire international
Fédération syndicale internationale
Forum social mondial
Fast Track Initiative: Procédure d'initiative accélérée de la Banque mondiale en faveur de l’EPT
Groupe composé des huits pays les plus industrialisés
Global Indigenous Voice on Education (Voix
autochtone mondiale sur l’éducation)
Gay, Lesbian, Bisexual, Transgender (acronyme
anglais)
Conférence internationale anti-corruption
(International anti-Corruption Conference)
IATT
Equipe spéciale inter-agences (Inter Agency Task
Team)
IEAL
Internationale de l’Education Amérique latine
IEAP
Internationale de l’Education Asie-Pacifique
IE/E
Internationale de l’Education Europe
IE/OPAPE Internationale de l’Education/Organisation panafricaine de la profession enseignante
INEE
Réseau inter-institutionnel pour l'éducation dans
les situations d'urgence
IPEC
Programme international de l’OIT pour l’éradication du travail des enfants
ISP
Internationale des services publics
JME
Journée mondiale des enseignants
LMP
Programme travailleurs/employeurs de l’OCDE
(Labour/Management programme)
MINUK
Mission intérimaire de l'ONU au Kosovo
MdE
Mondes de l’Education
NEPAD
Nouveau partenariat pour le développement de
l’Afrique
NOVIB
Oxfam Pays-Bas, Organisation néerlandaise de
coopération internationale au développement
NTIC
Nouvelles technologies d’information et de communication
NU
Nations Unies
OCDE
Organisation de coopération et de développement économiques
OCDE/INES Organisation de coopération et de développement économiques/ Indicateurs de l’enseignement de l’OCDE
OHSEI
Institut pour la prévention des risques professionnels
OIT
Organisation internationale du travail
IACC
OMS
OMC
ONG
ONUSIDA
PIB
PNB
PISA
RET
SAARC
SAP
SMA
SMSI
SRAS
TILS
TUAC
UE
UNESCO
UNI
UNICEF
VSO
WDR
Organisation mondiale de la santé
Organisation mondiale du commerce
Organisation non-gouvernementale
Programme conjoint des Nations Unies sur le
virus VIH/SIDA
Produit intérieur brut
Produit national brut
Programme international pour le suivi des acquis
des élèves
Refugee Education Trust
Association de l’Asie du Sud pour la coopération
régionale
Plan d’ajustement structurel
Semaine mondiale d’action
Sommet mondial sur la société de l’information
Syndrome respiratoire aigü sévère
Task force des syndicats mondiaux (Global
Unions) sur le commerce, l'investissement et les
normes du travail
Commission syndicale consultative auprès de
l'OCDE (CSC)
Union européenne
Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture
Union Network International
Fonds des Nations Unies pour l’enfance
Voluntary Services Overseas
Rapport de la Banque mondiale sur le développement dans le monde
Rapport annuel 2003
Internationale de l’Education
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