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Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 1 Ce rapport est disponible en anglais et en espagnol. Imprimé par Van Ruys Graphisme: Table des matières Introduction Partie A - Atteindre les buts principaux de l’IE But 1 - Education de qualité pour tous But 2: Améliorer le bien-être et le statut du personnel d’éducation But 3: Lutter contre les discriminations dans le domaine de l’éducation But 4: Promouvoir la démocratie, le développement durable et la solidarité But 5: Renforcer l'IE et encourager la participation de ses membres Partie B - Résumé des activités de l'IE Annexes Rapports financiers Liste des organisations membres Acronymes 5 9 28 43 52 66 76 82 94 108 Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 3 Introduction L'année dernière, l'introduction du Rapport annuel 2002 se concluait par cette phrase: “les pressions externes exercées sur notre profession et notre mouvement ne se relâcheront pas et resteront un défi tout au long de l’année à venir.” Ces mots ont malheureusement pris tout leur sens en 2003. Alors que la mondialisation se faisait de plus en plus tangible dans la vie de chacun, le système de paix et de sécurité internationales instauré après la seconde guerre mondiale fut fortement ébranlé. Tout d'abord divisées puis mises sur la touche lors de l’intervention en Irak, les Nations Unies ont ensuite été déstabilisées par l'attentat meurtrier contre leur mission à Bagdad. Le processus de paix au Moyen Orient a été ébranlé sous la pression d'extrémistes réfractaires et d'explosions de violence. L'échec d'une plate-forme internationale pour les pourparlers commerciaux à Cancun au Mexique, a laissé place à une série d’accords bilatéraux. L’insécurité mondiale est encore montée d'un cran. Une nouvelle maladie, le SRAS, a entraîné de sérieuses répercussions économiques alors que l’épidémie mondiale du VIH/SIDA n'a cessé de se propager. Tout au long de l’année, nous avons poursuivi notre travail afin de réaliser les principaux objectifs de l’IE. Nous avons poursuivi la campagne pour une Education de Qualité Pour Tous, notamment par le biais de la plus grande leçon du monde sur le thème de l’éducation des filles. L'IE a œuvré assidûment afin d’améliorer le bienêtre et le statut des enseignantes et enseignants et du personnel d’éducation. A la fin de l’année, nous avons enregistré des progrès en Ethiopie grâce à la reconnaissance juridique de notre affilié, l’ETA. Cependant, les enseignants sont toujours la cible d’assassinats en Colombie. Nous avons poursuivi notre travail visant à lutter contre les discriminations dans le domaine de l’éducation en développant davantage de programmes nationaux et de mises en réseaux efficaces. Un nombre record d’organisations membres, tant de pays industrialisés que de pays en développement, a collaboré à l’élaboration de programmes de solidarité. D’importants Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 5 progrès ont été réalisés dans le domaine de l’éducation contre le VIH/SIDA en Afrique. Tous ces points figuraient en tête de nos objectifs principaux. De cette manière, l’IE et ses syndicats affiliés ont contribué à renforcer leurs communautés dans le monde entier. Cependant, le contexte politique et économique indique clairement que l’attention des gouvernements et des médias est orientée ailleurs. Si les gouvernements ont approuvé nos objectifs en matière d’Education Pour Tous, si le G8 et l’OCDE ont adopté les objectifs de développement de l’ONU pour le millénaire, en pratique, pas grand chose ne bouge: les gouvernements prennent leur temps. Beaucoup de points restent en suspens. Si nous voulons atteindre les objectifs d'Education Pour Tous en 2015, des décisions politiques concrètes doivent être prises en matière de financement pour la mi- 2005. En 2004, année de notre congrés mondial, nous devons insister sur l’urgence si nous voulons mobiliser le soutien politique nécessaire pour atteindre nos objectifs. Le milieu économique clame, lui, haut et fort la nécessité d’investir dans le domaine de l’éducation. Mais quelles sont les véritables motivations de cet intérêt croissant des entreprises pour l’éducation? Où nous mènera la récente implication des sociétés de technologies de pointe? En 2003, de nouvelles pressions se sont exercées en faveur de la commercialisation de l’éducation. L’IE était présente pour défendre l’éducation publique là où cela comptait le plus, et notamment lors de réunions de représentants gouvernementaux en faveur de l’Accord général sur le commerce des services 6 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 (AGCS), portant principalement sur l’enseignement supérieur. Cette activité de représentation s'est avérée d’une importance cruciale lors de la réunion avec la Banque mondiale qui partage l'objectif d’Education pour Tous, mais a une fâcheuse tendance, pour y parvenir, à privilégier des solutions de facilité qui sapent la qualité de l'éducation et dévalorisent le travail de nos membres. Certaines parties du dernier rapport de la Banque mondiale sur le développement étaient inacceptables et nous l’avons clairement fait savoir au président de la Banque mondiale. Nous espérons que le nouveau mécanisme de consultation mis en place avec lui produira des résultats concrets au niveau des pays dans l’année à venir. 2003 fut également une année axée sur le renforcement de notre organisation. Nous avons consacré beaucoup de temps et d'efforts à développer une nouvelle structure européenne qui s’étend de la Méditerranée à l’Oural, au moment même où l’Union européenne, elle même en expansion, est plus active que jamais dans le domaine de l’éducation. A l’échelle mondiale, nous avons faitr un pas de plus sur le chemin de l’unité des enseignants et des personnels d’éducation afin de renforcer notre capacité de représentation. Nous avons participé activement à d’importantes discussions sur l’avenir des syndicats mondiaux (Global Unions). Lorsque les principaux acteurs de la scène économique mondiale se sont rencontrés à Washington, à Paris ou à Davos, l’IE était présente et nos propositions sur l’éducation ont été présentées. Mais c’est précisément à ce niveau que le bât blesse. De chaque côté de l’Atlantique, les conseillers écono- miques des Présidents sont d’accord avec nous sur l’importance de l’éducation. Des responsables clés de l’industrie partagent ce même avis, à l'instar des dirigeants des principales agences internationales, y compris les financières. Cependant, toutes ces bonnes intentions n’aboutissent à rien en raison de certains facteurs, tels que la volatilité des taux de change, les réductions d’impôts pour les plus riches, le chômage persistant et le manque de confiance des consommateurs, voire des accords commerciaux qui protègent les droits des détenteurs de brevets mais négligent les droits des employés à revendiquer des conditions de travail décentes. Tel est le contexte dans lequel nous nous sommes efforcés de mettre en œuvre notre cinquième objectif: renforcer l’IE et encourager la participation de ses membres. Nous avons progressé en 2003: la restructuration que nous avons menée au niveau européen en est un exemple, la nouvelle stratégie d’information de l’IE en est un autre. Mais nous avons encore du chemin à parcourir. Nous devons davantage impliquer les jeunes. Nous devons renforcer nos liens avec les organisations de la société civile auxquelles beaucoup de nos membres participent activement sur le plan local. Nous devons nous concentrer davantage sur la recherche au niveau mondial et sur les services qui répondent aux besoins concrets des organisations membres de l’IE. Nous savons tous aujourd’hui que les tendances et événements internationaux ont un impact sur les communautés locales. L’IE et ses syndicats affiliés doivent travailler assidûment afin de renforcer le lien qui existe entre les dimensions internationale et locale de notre travail. Tout comme nos collègues des autres secteurs, nous devons rester vigilants face aux facteurs externes, tels que la volatilité des taux de change, en refusant de permettre l’affaiblissement de nos fédérations internationales, y compris l’IE, au moment même où nous en avons le plus besoin. Le cinquième objectif consiste à développer notre capacité à influencer les éléments extérieurs auxquels nous sommes confrontés. Cet objectif peut être atteint en combinant mobilisation et représentation en s’appuyant sur des capacités de recherches et d’information renforcées. Cet objectif concerne également la démocratie des structures et la participation des membres. Ces points constituant bien les forces essentielles de notre organisation. Le Congrès mondial de l’IE en juillet 2004 sera l’occasion de s’interroger sur nos réalisations et de déterminer notre action pour les trois prochaines années. Avec nos partenaires de la société civile, nous avons fait en sorte que la communauté internationale, les gouvernements et le monde des affaires acceptent des objectifs importants tels qu'une Education de Qualité Pour Tous en 2015. En 2005, il sera essentiel de prendre d’importantes décisions politiques. Nous devons poursuivre les tâches que nous nous sommes fixées avec un nouveau sens de l’urgence. Et nous devons rester forts. Fred van Leeuwen Secrétaire général Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 7 8 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 Partie A Atteindre les buts principaux de l’IE But 1 - Education de qualité pour tous RÉALISER LE DROIT FONDAMENTAL À UNE ÉDUCATION DE QUALITÉ POUR TOUTES LES PERSONNES, SANS DISCRIMINATION, PAR LE BIAIS DE LA MISE EN PLACE, DE LA PROTECTION ET DE LA PROMOTION DE SYSTÈMES D'ÉDUCATION SUBVENTIONNÉS ET RÉGLEMENTÉS PAR DES AUTORITÉS PUBLIQUES, SYSTÈMES QUI ASSURERAIENT L'ÉGALITÉ DES CHANCES DANS LE DOMAINE ÉDUCATIF. Objectifs stratégiques: a. Contribuer à la réalisation d'une éducation de base pour tous d'ici 2015, comme spécifié dans le cadre d’action du Forum mondial sur l'Education qui s'est tenu à Dakar en avril 2000, et 1.1 ➜ Jouer un rôle actif et majeur dans la Campagne mondiale pour l'éducation en réalisant la mise en œuvre du cadre d’action du Forum mondial sur l'éducation de Dakar et dans la Campagne internationale contre le travail des enfants à travers la Task Force de la CISL et la Marche mondiale contre le travail des enfants. à la mobilisation de ressources nécessaires, revues à la hausse, pour l'éducation, en allouant au moins 6% du Produit National Brut aux budgets de l'éducation nationale, en annulant la dette des pays à faibles revenus, en intensifiant les efforts nationaux et l'aide publique au développement des pays de l'OCDE en faveur d’une éducation de base et en allouant des crédits par le biais de banques de développement régionales et mondiales. b. Œuvrer en vue de l'élimination du travail des enfants en appliquant pleinement les Conventions de l'OIT n°138 et 182, et en intégrant des questions liées au travail des enfants dans les politiques éducatives. L'IE est l'une des organisations qui participent à la Campagne mondiale pour l'éducation (CME) lancée en octobre 1999, soit quelques mois avant le Forum mondial sur l'éducation qui s'est tenu à Dakar en avril 2000, et l'IE est représentée au sein de son Comité directeur. Le siège du secrétariat de la CME est provisoirement établi au siège de l'IE à Bruxelles, dans l'attente de son transfert vers un pays en développement probablement africain. La CME représente une synergie unique entre les organisations d'enseignants et les ONG qui œuvrent dans le domaine de l'éducation. La légitimité et la crédibilité de ce groupement Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 9 sont unanimement reconnues par les agences intergouvernementales telles que l'UNESCO, la Banque mondiale et l'UNICEF. En dépit des difficultés qu'elles rencontrent dans leur travail avec les ONG aux échelons national et communautaire, les organisations affiliées de l'IE ont identifié des domaines spécifiques de partenariat avec les ONG. Néanmoins, bien que tout le monde s'entende sur les objectifs de l’Education Pour Tous (EPT), les avis divergent quant à la manière de les réaliser, ce qui entraîne des difficultés lors du travail effectué en collaboration avec certaines ONG. Les syndicats souhaitent l’amélioration des salaires et des conditions de travail des enseignants, le droit à la négociation collective et le droit d’organisation des enseignants. Par conséquent, ils ne peuvent considérer que l’embauche d’enseignants non qualifiés, volontaires ou contractuels, soit une stratégie acceptable de réduction du coût de l’éducation. Les ONG ne sont pas toujours conscientes de l'importance de ces questions. Des désaccords sont apparus au sujet de la procédure de financement accélérée de la Banque mondiale (Fast Track Initiative - FTI) visant à financer l'EPT. Certains aspects de ce plan sont contraires à l'amélioration du statut des enseignants et comportent des critères tels que la réduction des rémunérations des enseignants (limitées à maximum 3,5 fois le PNB par habitant), l'augmentation du nombre d'élèves par classe et l'attribution de 50% des financements à l'éducation fondamentale. Pour ce qui concerne la fixation des salaires des enseignants, l'IE estime que cette décision doit être prise par le biais de négociations collectives entre partenaires sociaux à l'échelon national. Pour ce qui concerne l'attribution de 50% des financements à l'éducation fondamentale, l'IE est favorable à l'augmentation du budget en faveur de l'éducation fondamentale, mais attire l'attention sur le fait que, faute de nouvelles ressources, cette augmentation provoquera immanquablement une réduction du financement actuel des autres sec- 10 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 teurs que sont l'enseignement secondaire et supérieur. Des réunions ont été demandées avec la Banque mondiale (voir ci-dessous), ainsi qu'avec d'autres partenaires de la CME pour résoudre les désaccords émergents. Des réunions ont été organisées avec Oxfam International et ActionAid. L'IE et la CME étaient représentées lors d'une réunion organisée par Volunteer Services Overseas (VSO) (17 février, Londres, Grande-Bretagne). VSO a présenté un rapport de recherche sur la motivation des enseignants dans les pays en développement intitulé “What Makes Teachers Tick?” (Comment les enseignants fonctionnent-ils ?), recherche réalisée dans le cadre de leur projet en cours “Valuing Teachers”. IE/AOB/FNV PROJET EDUCATION POUR TOUS L'EPT se fait peu à peu prioritaire dans les programmes de coopération au développement mis en œuvre par les organismes donateurs de l'IE. L'EPT est soit intégrée à des activités existantes soit lancée comme un projet distinct. Des contacts ont été établis avec des organismes donateurs tels que l'AEU (Australie), la FCE (Canada), l'Utdanningsforbundet (Norvège) et le Lararforbundet (Suède) afin d'obtenir leur participation. Le programme organisé depuis novembre 2002, conjointement par l'IE, le FNV (la centrale syndicale nationale néerlandaise) et l'AOb (syndicat d'enseignants néerlandais), constitue également une activité importante. Des syndicats d'enseignants kenyans, tanzaniens, ougandais, éthiopiens, maliens, burkinabés, nigériens, indiens, péruviens, équatoriens et boliviens ont participé à ce programme qui se prolongera jusqu'en novembre 2005. Essentiellement axé sur le renforcement des capacités des syndicats dans le domaine de l'EPT, ce programme comporte quatre aspects: recherche, formation des membres, développement de politiques et communication. Chaque syndicat a ensuite développé son propre plan d’action sur la base de ces quatre éléments, et en fonction de leurs besoins spécifiques et de leurs capacités. Ceci montre que les conditions spécifiques de chaque pays doivent être prises en considération lors de la réalisation des objectifs de l’EPT. En Inde, les syndicats d'enseignants se sont concentrés sur le taux élevé d’abandons scolaires. En Afrique francophone, trois syndicats d’enseignants se sont intéressés à la qualité de la formation des enseignants. En Afrique de l’Est, les syndicats se sont consacrés au développement d’une politique plus complète. L'enquête de l'IE a révélé que la participation des syndicats d'enseignants au processus de l'EPT était insuffisante. Tout d'abord, les syndicats d'enseignants ne sont généralement pas consultés par le gouvernement de leur pays sur les politiques de l'EPT malgré que ceux-ci s'y soient engagés lors du Forum mondial sur l'éducation tenu à Dakar. Ensuite, aucun syndicat participant ne possède une vision claire des défis posés par l'EPT dans le secteur de l'éducation. Pour surmonter ces difficultés, l'IE s'est engagée à renforcer ses programmes d'EPT en coopérant étroitement avec ses bureaux régionaux et ses affiliés. Des séminaires ont été organisés sur l’EPT pour sensibiliser l’opinion à l’importance de la participation de l’IE dans le domaine de l’EPT, notamment en Inde (décembre 2002 et suivi en juin 2003, Hyderabad), en Ethiopie (février), au Burkina Faso (mars), en Equateur (13-17 août), en Bolivie (18-20 août) et au Guatemala (2-3 septembre). Lors d'une conférence internationale sur l'EPT tenue en Ethiopie les 29 et 30 juillet, la présidente de l’IE a rencontré la vice-ministre éthiopienne de l'Education et les ambassadeurs du RoyaumeUni et des Pays-Bas. Le Bureau régional de l'IE en Afrique a également entrepris une visite d'évaluation intermédiaire au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie. (Voir programmes régionaux 1.7). La ministre néerlandaise de la Coopération au développement, qui finance le programme via la FNV, s'est dite vivement intéressée par des informations sur le projet. En mai, l'IE a été invitée à s'exprimer devant les membres du personnel de l'ambassade néerlandaise en charge des politiques et des programmes en matière d'éducation dans 18 pays. 1.2 ➜ Organiser une Semaine mondiale d'action pour l'éducation, impliquant toutes les organisations membres de l'IE, avec l'intention de faire pression sur les gouvernements nationaux et les agences internationales afin de garantir une éducation publique de qualité pour tous ainsi que l'élimination du travail des enfants. Le moment fort de l'édition 2003 de la Semaine mondiale d'action pour l'éducation (6-13 avril) a été le record mondial du plus grand cours jamais donné ! Plus de 1.500.000 élèves, enseignants et fonctionnaires provenant de plus de 150 pays ont participé à la Grande leçon sur l'éducation des filles. La Grande leçon concernait les promesses en faveur de l'égalité des sexes dans l’éducation, formulées par les gouvernements du monde entier dans le cadre d’accords internationaux. Cette tentative (réussie !) de battre le record mondial Guinness, lancée par l’IE et la Campagne mondiale pour l’éducation, avait pour objectif de sensibiliser les citoyens et les dirigeants internationaux à la nécessité de concrétiser ces promesses. Le soutien apporté par les affiliés a été considérable: deux tiers des organisations participantes étaient des membres de l'IE! Le Bangladesh, l’Inde et le Brésil ont enregistré le plus grand nombre de participant-e-s pour cet événement. L'IE a participé à la réalisation du matériel visuel et des publications officielles destinés aux donateurs internationaux, à la presse et à nos affiliés. L'IE a également coordonné l'organisation d'un événement visant à sensibiliser les institutions européennes en leur envoyant cette documentation. La Semaine mondiale d'action de cette année est de loin celle qui a remporté le plus vif succès en termes de nombre de participants. Les certificats de participation à la plus Grande leçon jamais donnée ont été envoyés à toutes les écoles participantes. Une vidéo et une brochure de documentation sur les événements de la SMA 2003 sont également disponibles. Pour ce qui concerne le travail de promotion de l'éducation des jeunes filles, l'IE a participé à plusieurs réunions avec les partenaires de la CME pour défendre un accès accru à l'instruction Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 11 pour les jeunes filles dans le cadre de la procédure de financement accélérée de la Banque mondiale. L'IE a également rencontré les autorités du G8 en charge des matières éducatives lors du sommet du G8 de juin 2003 à Evian (France) (Voir 1.3). La Grande leçon sur l'égalité des sexes dans l’éducation. En Afrique du Sud, le syndicat SADTU a convaincu le Prix Nobel de littérature, Nadine Gordimer, de dispenser la Grande leçon à plus de 300 écoles et institutions. 160 condisciples hollandais ont également suivi la leçon par vidéoconférence. La Campagne mondiale pour l’éducation - Afrique du Sud (GCE-SA) a également organisé une conférence au cours de laquelle des filles ont eu la possibilité de s’exprimer sur les défis auxquels elles ont dû faire face. La Semaine d’action a également attiré l’attention sur l'impact des frais de scolarité. En Allemagne, on a dénombré pas moins de 28.000 enfants participant à la Grande leçon. Cet événement a bénéficié d’une couverture médiatique en direct sur les ondes radio allemandes. Le syndicat argentin des enseignants CTERA a mobilisé plus de 20.000 étudiants et 5.000 enseignants à l’occasion de la Grande leçon et des milliers de pétitions ont été présentées à l’Assemblée nationale. Des programmes télé et radio ainsi que des événements publics ont été organisés pour sensibiliser la population au sujet de l’accès limité des filles à l'école ainsi qu’aux liens existants entre la pauvreté, les barrières à l’éducation et le travail des enfants. Des séances de suivi ont été prévues avec les enseignants afin de développer les questions traitées durant la semaine. Statistiquement, c’est au Bangladesh que l’on comptait le plus grand nombre de participant(e)s avec au moins 450.000 enfants et adultes présents. Le secrétaire d’Etat à l’éducation avait écrit à 85.000 écoles du pays pour leur demander de se joindre à cette tentative de record du monde. Les vice-présidents de toutes les universités ont apposé leur signature au formulaire de la Semaine mondiale d’action. 500 volontaires ont distribué des autocollants (en bengali) dans les bus, les gares et autres endroits publics. Des 12 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 rassemblements, discussions et spectacles ont également été organisés dans les régions les plus isolées du pays. Au Brésil, les événements les plus marquants de la Semana de Ação Global se sont déroulés à São Paulo, où la Grande leçon s’est tenue en plein air pour les jeunes de la communauté hip hop locale. A Brasilia, une célébration a eu lieu à la Câmara Federal (Chambre fédérale des représentants) alors qu’à Pernambuco, la communauté des Indiens Xukuru se mobilisait pour battre le record mondial. A São Paolo, la leçon s’est conclue par un superbe spectacle de l’auteur-compositeur et chanteuse de rap, Sharylane, une militante engagée en faveur des droits de la femme. La Campanha Nacional pelo Direito à Educação (Campagne nationale pour les droits à l’éducation) a permis de rappeler aux Brésiliens que 15 millions de personnes dans leur pays, enfants et adultes, sont analphabètes et que 33 millions d'autres ont été à l'école pendant moins de quatre ans. Au Canada et aux Etats Unis, des milliers d’élèves ont participé à la Grande leçon sur l'égalité des sexes. Le 17 avril, l’AFT révélait qu’environ 3.623 élèves de la Floride au Maine avaient pris part à la Grande leçon. Dans le district de Washington, la joueuse de football internationale Mia Hamm a donné, avec ses coéquipières, le coup d’envoi de la plus Grande leçon dans l’école élémentaire Benjamin Murch. Mia Hamm et son équipe avaient remporté la Women's World Cup en 1999. Au Danemark, la Grande leçon a bénéficié d’une couverture médiatique télévisée dans les programmes pour enfants et plus de 27.000 élèves, provenant notamment de deux écoles du Groenland, se sont joints à cette tentative de record mondial. En Gambie, le réseau en faveur de la Campagne pour l’EPT, a organisé la Grande leçon à Banjul et dans deux régions rurales. La FAWE, partenaire de la CME, a également participé à l’organisation de la Grande leçon au sein de nombreuses classes à travers tout le pays. Dans la région de Banjul, la Grande leçon a été dispensée par une fillette de 11 ans, qui a ému parlementaires, politiques, parents et donateurs, en évoquant les raisons pour les- quelles il est important que les filles aient accès à l’éducation. La fillette, issue d’un milieu défavorisé, a expliqué qu’elle vendait des cacahuètes après l’école pour compléter les revenus de sa famille. L’événement a été retransmis dans tout le pays. Au Ghana, la Grande leçon a débuté par des témoignages de plusieurs jeunes femmes d'âges et de milieux similaires, la seule différence étant que certaines d’entre elles avaient eu la chance de terminer leurs études alors que d’autres avaient été contraintes de les arrêter. Leurs histoires très touchantes illustraient parfaitement la phrase de Nelson Mandela: “L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde.” En Hongrie, les enseignants ont été mobilisés par leurs syndicats pour adresser des lettres au Premier ministre concernant la situation précaire de l’éducation publique dans le pays. En Inde, la Grande leçon s'insérait dans un programme de conférences, débats, animations théâtrales et musicales organisés par les membres de l'IE AIACHE, AIFTO et AIPTF dans de nombreux villes et villages du pays pour réunir plus de 100.000 enfants. Dans un petit village d’Andhra Pradesh, après la Grande leçon, des enfants de l’école publique ont rendu visite à des camarades contraints d’interrompre leur scolarité. Ils ont discuté avec les parents de ce qu’ils venaient d’apprendre sur l’importance de l’éducation. Des jeunes filles et femmes ont également organisé des marches vers les parlements ou les autorités gouvernementales locales. Elles y ont présenté des pétitions ainsi que des déclarations adressées aux représentants de l’Etat et aux dirigeants nationaux leur demandant la mise en place d’actions spécifiques visant à atteindre l’objectif de 2005 sur l'égalité des sexes dans le domaine de l’éducation. Des groupes de femmes et d’étudiantes ont été mobilisées pour réaliser un audit sur l’éducation des jeunes filles et l'alphabétisation des femmes en Inde. des manifestations, des journées “portes ouvertes” dans les écoles pour enfants des rues, des activités de dessin, de conte et des concours oratoires. Sur la seule île de Lombok, près de 45.000 personnes ont participé à la Grande leçon. Les ONG actives dans le domaine de l'éducation ont également pu instaurer leur premier dialogue avec le comité national pour l’EPT. Au Kenya, l’accent a été mis sur la mobilisation à l’échelle locale. La Grande leçon, des forums publics et des processions ont eu lieu à travers le pays, tandis que se formaient des rassemblements spontanés à Nairobi. Des articles de presse et des dossiers spéciaux parus dans les principaux journaux du pays ont contribué à donner un impact national à cet événement. Au Liberia, des affiches ont été distribuées dans les écoles, les hôpitaux, etc. La semaine s’est conclue par un atelier auquel ont participé des représentants officiels du gouvernement et par un forum national dont les débats étaient présidés par des jeunes filles et femmes. Au Malawi, à l’occasion de la Grande leçon, la FAWE avait organisé des cours d’alphabétisation pour les femmes et les adolescentes où des jeunes filles tenaient le rôle d’enseignantes. Des débats sur l’éducation des filles ont eu lieu sur toutes les stations radio et en direct dans de nombreux villages ruraux. Les Ministres des questions féminines (à Lilongwe) et de l’éducation (dans l’un des districts ruraux) ont dispensé la Grande leçon. La Semaine d’action a été lancée sur la chaîne de télévision nationale par une conférence de presse en direct en présence du Ministre de l’éducation et par une conférence de presse pour les enfants. En Irlande, des dizaines d’écoles des quatre coins du pays ont participé à la Grande leçon. Au Nicaragua, des militants contre le travail des enfants, des enfants et des membres de la communauté ont présenté des plaintes officielles émanant d’enfants n’ayant pas reçu d'instruction aux conseils municipaux locaux. Ils ont également distribué du matériel demandant la gratuité de l’éducation et ont organisé des rassemblements de masse avec des parents. A Djakarta et dans d’autres villes d’Indonésie, les activités organisées pour l’occasion comprenaient des discours par des fillettes, Au Niger, la Grande leçon a débuté au stade Seyni Kountché à Niamey par une chanson du groupe de rap nigérien Kay dan Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 13 Gaskiya spécialement composée pour l'occasion. “Depuis 8h du matin, plus de 20 autocars ont amené des jeunes au stade. A neuf heures, la présidente du parlement des jeunes, Halima Hima Moussa, a entamé, devant 2500 personnes, la Grande leçon qui s’est conclue par un tonnerre d'applaudissements”, a rapporté le SNEN. Dans l’Etat d’Enugu au Nigeria, les enfants n’ont pas uniquement débattu des raisons de l’exclusion des filles de l’éducation, ils ont convenu des actions à entreprendre pour permettre à plus de filles d’aller à l’école. Les diverses présentations, les représentations théâtrales, chants, poèmes, débats, manifestations et discussions ont démontré un grand soutien en faveur de l’éducation des filles. Parmi les motifs que les enfants ont identifiés comme freinant l’éducation des filles, l’on compte les tâches ménagères, les mariages et grossesses précoces, la préférence pour les garçons, la taille des familles et le trafic des enfants. Aux Pays-Bas, un millier environ d’écoles et 30.000 enfants ont participé à l’événement. Grâce à la collaboration de l'AOb et du SADTU (Afrique du Sud) des élèves de La Haye et de Johannesbourg ont pu dialoguer par vidéoconférence. En Roumanie, près de 10.000 enfants ont participé à la Grande leçon. Des réunions rassemblant enseignants et responsables locaux ont été organisées pour attirer l’attention sur l’importance de l’éducation primaire pour le développement de l’enfant ainsi que sur la nécessité pour tout responsable politique de s'impliquer dans la prévention du travail des enfants et leur exploitation sexuelle. Plus de 60.000 enfants du Royaume-Uni se sont inscrits à la Grande leçon. Au Wembley Hall, plus de 2500 enfants se sont réunis pour suivre la leçon et assister à des concerts “Girl Power”. Le rapport sur l’éducation des filles publié par la CME, “A Fair Chance” à l’occasion de la semaine d'action fut présenté au Parlement (House of Commons). Au Salvador, 20.000 étudiants de trois académies et deux universités ainsi que des élèves de nombreuses écoles ont participé à la Grande leçon. Le vice-ministre de l’Education a participé à une leçon dispensée à 28 élèves de San Salvador. 14 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 Au Sénégal, la Grande leçon a été dispensée à tous les enfants des classes supérieures du primaire. Un événement spécial s’est tenu en présence du Premier ministre, du Ministre de l’éducation et de plusieurs personnalités féminines sénégalaises. De plus, 250 enfants travailleurs de 30 pays africains -cireurs de chaussures, domestiques, apprentis et autres- qui participaient à un rassemblement des jeunes indépendants à Dakar, ont interrompu leur conférence pour se joindre à la Grande leçon. En Sierra Leone, la Grande leçon a été dispensée au National Stadium par le Président Kabbah. “Les participants ont ensuite entrepris une marche dans les rues de Freetown”, a déclaré le coordinateur de la CME Emanuel Fatoma. 124 parlementaires ont été informés des objectifs de la Campagne mondiale pour l’éducation et de l’Education Pour Tous. La Semaine d’action a bénéficié d’une couverture médiatique quotidienne à la radio et à la télévision. Deux services religieux nationaux (l’un musulman, l’autre chrétien) ont été organisés sur la thématique de l'éducation des filles. Au Timor oriental, une conférence nationale sur l’éducation a été organisée à l'occasion de la Semaine mondiale d’action. Enseignants, élèves, activistes, organismes d'aide, et institutions gouvernementales, religieuses et culturelles ont entamé un dialogue sur la politique à mener et des ébauches de programmes en matière de système éducatif, de formation des enseignants, d’alphabétisation des adultes, d’éducation populaire et d’éducation formelle de base dans leur pays. Les questions évoquées concernaient le financement de l’éducation, l’éducation des jeunes filles, la réforme politique, les groupes marginalisés, l’accès et la qualité de l’éducation. Au Vietnam, 45.000 élèves ont participé à la Grande leçon. Un groupe composé d’enfants travailleurs et d'enfants des rues, tous suivant des programmes d’éducation informelle, a préparé des activités pour la Semaine d’action: ateliers organisés pour d’autres enfants travailleurs et enfants des rues, tee-shirts imaginés par les enfants. Les enfants des centres d’éducation informelle de Hanoï ont été invités à préparer des dessins et des écrits sur l’éducation des filles. Toutes les contributions ont été présentées lors d'un forum public le 9 avril. Le planning de la Semaine mondiale d’action 2004 (19-25 avril 2004) a commencé en septembre. Des circulaires d’explications et des formulaires d’inscription ont été envoyés à tous les affiliés et bureaux de l’IE. Le thème de la SMA 2004 est le suivant : « Les enfants oubliés » et la principale activité organisée sera un grand lobby en faveur des enfants privés d’éducation. Des activités de classes ont été préparées et transmises à tous les affiliés de l’IE. EFA EUROPE Cette campagne éclair s'est déroulée en collaboration avec la Commission “Développement” du Parlement européen pour insister sur l'adoption d'une résolution, initiée par le parlementaire européen, Max van den Berg. Cette résolution préconise le doublement des budgets de la coopération au développement en matière d'éducation accordés par l'Union européenne et les Etats membres. Une audience publique a été organisée au Parlement européen (18 mars, Bruxelles). Au cours de cette audience le président de la CME, Kailash Satyarthi, ainsi que le coordinateur de la CME, Emanuel Fatoma ont souligné la nécessité d'accroître l'appui financier en faveur de l'Education Pour Tous. Un rassemblement auquel ont participé plus de 100 élèves, l'ambassadrice de l'UNICEF Khadja Nin, les représentants de l'IE et le président du Parlement européen a été organisé le 16 mai. La résolution a été adoptée à une très nette majorité; sa mise en œuvre est en cours car les fonds nécessaires ont été attribués par la Commission européenne. Des activités de suivi ont été planifiées pour cette campagne afin de contrôler la mise en oeuvre de la Résolution visant à doubler le soutien accordé par l’UE à l’éducation. En novembre, la CME a publié un rapport de classement des pays donateurs en fonction de leur coopération aux dépenses de l’éducation. Avant la publication de ce rapport, les informations rassemblées ont été utilisées pour soutenir les pressions exercées par l’Europe au niveau de l’EPT. 1.3 ➜ Organiser à l'occasion des Sommets du G8 et des réunions biennales Banque mondiale/FMI des événements publics impliquant les organisations membres et les ONG afin de garantir une réduction de la dette. Pour préparer le travail de représentation en prévision du sommet du G8 (juin, Evian, France) et exercer une pression sur le G8 en faveur de l'augmentation de l'aide consacrée à la procédure de financement accélérée en matière d'Education Pour Tous, l'IE a rencontré le 23 avril, le conseiller de l'Education du président de la Banque mondiale, Jean-Pierre Patat. Il a expliqué que la France augmenterait l'aide à l'éducation fondamentale via des mécanismes d'allégement de la dette et de bourses d'études pour l'éducation des femmes et la formation des enseignants et qu'elle fournirait une aide supplémentaire aux pays francophones éligibles à la procédure de financement accéléré (Fast Track) (Guinée, Burkina Faso, Niger, et Mauritanie) (voir également 4.3). 1.4 ➜ Plaider auprès de l'UNESCO, la Banque mondiale, l'UNICEF et le PNUD en faveur de plans d'action nationaux et des donateurs, à développer d'ici 2002, comme stipulé dans la Déclaration du Forum mondial sur l'éducation de Dakar, (a) à développer et mettre en œuvre en consultation avec les organisations membres et les ONG, (b) à assurer un minimum de critères pour une éducation de qualité ainsi que pour la formation et le recrutement d'enseignants qualifiés. Les activités de lobbying de l'IE en 2003 ont visé, en partie, à obtenir un soutien des partenaires de la CME pour la défense des enseignants. Les discussions qui ont porté sur les pratiques éducatives et leur importance dans le domaine de l'éducation de qualité ont montré que certaines ONG ne partagent pas les vues de l'IE. Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 15 Trop d'enseignants et de membres du personnel de l'éducation ne disposent pas d'informations suffisantes sur les objectifs de l'Education Pour Tous et sur leurs implications pour l'éducation et la profession enseignante. L'absence de participation des enseignants et des syndicats d'enseignants dans la préparation et la mise en œuvre des plans nationaux en matière d'EPT est une source de préoccupations constantes. Dans le cadre de la campagne intensive de l'IE en faveur de l'EPT, des séminaires et des ateliers ont été organisés dans plusieurs pays (voir régions). L'IE déplore également que de nombreux pays ne tiennent aucun compte de la recommandation de l'OIT/UNESCO sur le statut des enseignants. Une des principales préoccupations, qui sont au nombre de quatre, concerne l'augmentation du retard dans le paiement des salaires des enseignants et le refus de certaines autorités de l'éducation de mettre en œuvre les conditions de service qui ont été négociées. Les enseignants d’Indonésie, du Cambodge, de la République centrafricaine, du Liberia, du Togo et de Guinée-Bissau n'ont pas été payés depuis plusieurs mois. Un autre problème important qui préoccupe l'IE concerne le recrutement d'enseignants contractuels et temporaires dans de nombreux pays, en particulier les pays éligibles à la procédure de financement accéléré de la Banque mondiale. Ce problème entraîne une diminution des barèmes salariaux. L’IE a également exprimé ses préoccupations face à la brusque diminution de la durée de la formation des enseignants dans bon nombre de pays. Cette formation est parfois réduite de moitié. En principe, les gouvernements soulignent qu’il s’agit de mesures provisoires, mais ils ne donnent aucune indication sur la durée de ces mesures. CONSULTATION COLLECTIVE DES ONG SUR L'EDUCATION POUR TOUS (CCNGO) La consultation collective des ONG sur l'Education Pour Tous (CCNGO/EPT) est un mécanisme de partenariat thé- 16 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 matique créé par l'UNESCO pour faciliter les consultations entre l'UNESCO et les ONG et qui implique plus de 500 organisations dans le monde, dont l'IE. L'IE a participé à l'assemblée de CCNGO/EPT (19-23 janvier 2003, Porto Alegre, Brésil). Ont participé au panel de cette réunion: la présidente de l'IE, Mary Futrell, des coordinateurs de l'IE et des représentants des comité de coordination et de liaison avec les ONG de l'UNESCO. Les représentant-e-s des organisations membres de l'IE du Brésil, de la France, de la Guinée et du Niger ont également participé à titre de délégués. Quelque 150 participant-e-s issus de différentes ONG (régionales, nationales et internationales) ont pris part à cette assemblée qui a exposé quatre thèmes majeurs: la participation de la société civile à l'EPT; Qualité et discours alternatif dans le domaine de l'éducation; Information, consultation et discussion sur des activités récentes et planifiées en matière d'EPT; Partenariat en matière d'EPT entre l'UNESCO et la société civile. Les discussions portant sur la participation à l'EPT de la société civile ont montré que de nombreux problèmes subsistent au niveau des consultations et de la participation à l'échelon national. Cette situation peut être améliorée par des programmes de renforcement des capacités. L'IE estime qu'il faut impliquer les syndicats d'enseignants dans toutes les consultations sur l'EPT. UNESCO L’IE a participé à la réunion du groupe de haut niveau sur l’EPT qui sert de levier à l’engagement politique. La présidente de l’IE, Mary Hatwood Futrell, a représenté l’IE lors de la réunion de 2003 (10-11 novembre, New Delhi, Inde). Très peu d’organisations de la société civile peuvent faire partie de ce groupe et la représentation de l’IE est une reconnaissance de l’implication des mouvements syndicaux d’enseignants dans le processus de l’EPT. L'IE a également participé au Groupe de travail EPT de l'UNESCO (22-23 juillet, UNESCO Paris) qui étudie chaque année les initiatives internationales dans le domaine de l'EPT sur base d’études de cas. Les débats ont essentiellement porté sur quatre initiatives et notamment la procédure de financement accélérée pour laquelle la Banque mondiale est chef de file. La CME a réalisé une présentation sur le thème “Tracking progress of the Fast Track Initiative: a review of the FTI and indicative framework for education reform” (Suivi des avancées accomplies dans le cadre de la procédure accélérée). secrétaire général de l’IE a revendiqué le respect des lois internationales du travail - auxquelles l’UNESCO s’est engagé lors de la Recommandation de l’UNESCO-OIT de 1966 relative à la condition du personnel enseignant - lors du recrutement de plusieurs millions d’enseignants nécessaires pour atteindre les objectifs de l’EPT. En ce qui concerne les enjeux et les défis de la mondialisation sur l’éducation, il a rappelé aux participants que l’IE «insiste sur le fait que l’éducation, ainsi que d’autres services publics essentiels dans nos sociétés, tels que les soins de santé, doit être exclue de tout accord AGCS.» L’IE était également représentée au comité éditorial du Rapport de suivi 2003-2004 de l’UNESCO sur l’Education Pour Tous. Le rapport de l’UNESCO évalue les progrès réalisés chaque année au niveau des programmes internationaux et des stratégies nationales afin d’atteindre les objectifs de l’EPT. En 2003, le principal objectif du rapport était la parité des sexes dans le domaine de l’éducation, en vue du délai d’achèvement de l’EPT en 2005. Le rapport de suivi indique clairement que l’objectif de la parité ne sera pas atteint dans plus de 70 pays. La représentante de l’IE au comité a contribué à l’amélioration du rapport, tant en ce qui concerne son contenu qu’en ce qui concerne sa présentation. L’IE a également proposé de s’intéresser ultérieurement aux enseignants, idéalement à partir de 2006, afin de célébrer l’adoption en 1966 de la recommandation relative à la condition du personnel enseignant. BANQUE MONDIALE L'IE a rencontré à plusieurs reprises des représentants de la Banque mondiale pour exprimer les craintes des organisations affiliées à l'IE au sujet de la procédure de financement accélérée. Le Bureau exécutif de l’IE a mandaté le secrétariat d’organiser ces réunions en raison de l’écart croissant qui se créait entre les déclarations de la direction de la Banque et la réalité mise en oeuvre sur le terrain par le personnel opérationnel de la Banque. En effet, la politique de la Banque vise à encourager le recrutement d’enseignants volontaires non qualifiés et la réduction du salaire des enseignants à un plafond de 3,5 fois le PNB par habitant. Pour la plupart des affiliés, la Banque favorise les contributions privées grâce au prélèvement des droits d’inscription, la redistribution des ressources de l’enseignement supérieur à l’enseignement primaire et les écoles primaires soutenues par les ONG. Le personnel de la Banque est souvent considéré comme étant hostile aux syndicats. Des consultations sur les politiques et programmes éducatifs ont eu lieu à huit clos entre la Banque et les gouvernements sans consulter les syndicats d’enseignants. L’IE a participé à la 32e Session de la Conférence générale de l’UNESCO (29 septembre – 17 octobre, Paris, France), qui a marqué le retour des Etats-Unis en tant que membre. La Conférence a permis l’adoption de cinq déclarations, dont la Déclaration internationale sur les données génétiques humaines, ainsi que l’organisation de deux tables rondes ministérielles – la première sur « La Qualité de l’Education » et la suivante sur « La Société du Savoir ». Lors de son discours, le Le 17 février, l'IE a rencontré le coordinateur pour l'EPT de la Banque mondiale, Bob Prouty qui a tenu un discours proenseignants et a répété que l'EPT ne réussira pas sans eux. Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 17 Néanmoins, il a décrit l'initiative de financement accéléré comme une solution au ratio maître/élève pour expliquer le préjudice que représente le niveau de salaire des enseignants. Le 18 mars, l'IE a rencontré la directrice de la Banque mondiale pour l'éducation, Ruth Kagia qui a admis que les enseignants sont un des acteurs clés de la réalisation des objectifs de l'EPT et que tout désaccord devrait être résolu. La Banque mondiale a également pris bonne note des préoccupations exprimées par les syndicats d'enseignants et a promis d'y répondre rapidement. Le 26 mars, l'IE a pris part à la session de débriefing concernant la procédure de financement accélérée accueillie par le ministère des Affaires étrangères à Paris. L'intervention de la responsable du secrétariat de l'initiative Fast Track, Barbara Bruns a provoqué un vif intérêt. Elle a indiqué que les donateurs de l'initiative Fast Track réinventent la roue à mesure qu'ils progressent mais a promis aux organisations de la société civile davantage de transparence et d'informations régulières sur les avancées de la Fast Track. En septembre, l'IE a publié avec l'ISP et le Conseil international des infirmières une déclaration conjointe critiquant la teneur du rapport 2004 sur le développement mondial de la Banque mondiale “Making Services Work for the Poor” (Rendre les services accessibles aux pauvres). L'IE regrette que l'accent ait été placé sur les aspects négatifs plutôt que sur la manière d'impliquer les travailleurs dans cette tâche essentielle et sur la manière dont on pourrait tirer profit de la motivation des personnes à exercer un emploi souvent mal rémunéré et assorti de conditions de travail déplorables. L'IE constate que le rapport de la Banque mondiale nuit aux campagnes actuelles visant à réaliser l'Education Pour Tous et à défendre des services publics de qualité pour tous. Le 14 octobre, une équipe composée de vice-présidents et de membres de l’équipe dirigeante de l’IE a rencontré le vice- 18 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 président des ressources humaines de la Banque mondiale afin de résoudre un certain nombre de malentendus qui étaient apparus suite à certaines politiques appliquées par la Banque. Les syndicats membres des pays à faibles revenus étaient particulièrement préoccupés par les visions de la Banque concernant l’éducation, le corps professoral et les syndicats d’enseignants. Ces préoccupations émanaient du Rapport de la Banque mondiale sur le Développement pour 2004, qui est très critique à l’égard des organisations représentatrices du corps enseignant. Une réunion a ensuite été organisée en date du 16 décembre entre les responsables de l’IE et le président de la Banque, James Wolfensohn. La réunion s’est avérée très constructive. L’IE et la Banque mondiale ont décidé d’établir un mécanisme de consultation visant à faciliter la communication entre les deux organisations sur les questions liées à la politique éducative et les programmes éducatifs financés par la Banque. M. Wolfensohn a déclaré que la Banque défendait le principe d’une éducation publique de qualité fournie par des enseignants qualifiés. Selon M. Wolfensohn, la Banque ne souhaite pas être considérée comme une organisation favorisant l’engagement d’enseignants non qualifiés, le prélèvement des droits d’inscription ou la redistribution des ressources de l’enseignement supérieur à l’enseignement primaire. Il a souligné que le personnel de la Banque doit suivre ces politiques. Dans le cas contraire, il souhaite en être informé afin de pouvoir apporter les changements nécessaires. Wolfensohn a souligné l’importance que la Banque attache aux partenariats conclus avec les syndicats d’enseignants, tant au niveau national qu’au niveau international. La présidente de l’IE, Mary Futrell, a déclaré que l’Internationale de l’Education considérait la Banque comme son alliée et non comme un adversaire lorsqu’il est question de la réalisation des objectifs de l’Education Pour Tous et de la création de meilleures conditions pour les enseignants dans le monde entier. Un certain nombre de préoccupations émises par l’IE feront l’objet d’une analyse et d’une discussion avec les représentants de la Banque au cours des prochains mois. Une autre réunion sera organisée en présence de M. Wolfensohn avant le mois de juillet 2004. Au niveau des régions, les bureaux régionaux et les organisations membres entretiennent des contacts avec les représentations locales des organisations intergouvernementales (UNESCO, OIT, UNICEF et Banque mondiale). Toutefois, certaines agences rechignent encore à informer les syndicats des enseignants sur leurs activités. 1.5 ➜ Plaider auprès de l'OIT en faveur de l’expansion de la Campagne IPEC afin de garantir le développement par les gouvernements de politiques spécifiques axées sur l'accès à l'éducation pour les enfants travailleurs, élément qui fait partie de la stratégie de l'Education Pour Tous. Encouragé par le succès du programme visant à lutter contre le travail des enfants, le projet OIT-ACTRAV a été renouvelé en Inde. Les activités OIT-IPEC se poursuivent au Népal et aux Philippines. Au Bangladesh, le projet relatif au travail des enfants est actuellement inscrit dans des projets nationaux. Le projet a été renouvelé pour 2004 entre les organisations membres de l’IE au Bangladesh, le bureau régional de l’IE et le bureau OIT-IPEC de Dhaka. La responsable de l’unité Education IPEC, Mme Urmila Sarka, a promis, lors d’une réunion qui s’est déroulée en octobre, que l’IPEC organisera au printemps 2004 une réunion sur l’éradication du travail des enfants avec les syndicats et les principales ONG. En ce qui concerne la participation des enseignants à la question du travail des enfants en Inde, plusieurs réunions ont été organisées en présence des représentants locaux de l’OIT/IPEC, de la MV Foundation (dont la responsable a reçu le prix de l’Education de l’IE en 1998), du comité Inde des Pays-Bas et des affiliés locaux de l’IE. Le 12 juin, l'IE a participé à la conférence de presse de la Marche mondiale contre le travail des enfants à l'occasion de la Journée internationale contre le travail des enfants. Des projets de collaboration ont été établis avec les organisations européennes de la Marche mondiale au sujet du Congrès sur les enfants travailleurs de 2004 qui se tiendra à Milan. La rédaction de documents de politique et d'initiatives se poursuit. L’IE a participé à une réunion des acteurs de l’éducation organisée par l’Unité Education de la DG Développement de la Commission européenne. Pour l’UE, l’objectif de cette réunion était d’obtenir un meilleur aperçu de la position des différents acteurs au niveau du travail des enfants. Le point de vue de l’IE visant à réintégrer la main-d’œuvre enfantine dans un système éducatif formel a été fortement apprécié. 1.6 ➜ Entreprendre des études dans une sélection de pays sur l'impact des programmes d'ajustement structurel sur les services de l’éducation; ainsi que développer, en coopération avec Oxfam International, un instrument de mesure de la performance éducative des nations. En Afrique, les organisations membres ont été invitées à fournir des recherches ou des chercheurs potentiels sur le thème de l'impact des programmes d'ajustement structurel (PAS) sur l'éducation. Avec l'aide des organisations membres du Burkina Faso et d'Ouganda, entre autres, des accords ont été conclus avec des chercheurs dans ces deux pays. Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 19 L'IE a également participé à un projet de recherche d'Utdanningsforbundet (Norvège) sur l'ajustement structurel et l'éducation au Nicaragua, dirigé par un chercheur de l'Université de Managua. Le premier rapport international sur l'éducation intitulé “Education Pour Tous: les engagements sont-ils suffisants ?” a été publié en mai. Ce rapport couvre toutes les questions relatives au processus de l'EPT, y compris l'impact de l'ajustement structurel. Lors de sa réunion de mai, le Comité régional africain de l'IE a déclaré que les gouvernements africains devaient impliquer les enseignants et les autres acteurs du secteur de l'éducation à toutes les étapes du développement, de la mise en œuvre, du suivi et de l'évaluation des programmes de l'EPT. Le Comité a également encouragé les organisations membres africaines à œuvrer en faveur de l'unité de vues et à coopérer avec les ONG et les autres organisations de la société civile pour favoriser leur mise en réseau, la portée de leur action et leur efficacité. Un ensemble de documents de recherche appelé documents de travail de l'IE (EI Working Papers) contient les travaux de recherche, soit rédigés par le personnel de l'IE pour des conférences, des tables rondes, des séminaires et d'autres activités de l'IE, soit spécialement commandés pour certains projets de recherche. Cet ensemble de documents a également été publié sur le site Web de l'IE. Les organisations membres de l'IE en Afrique ont participé à un atelier de la CME sur le renforcement des capacités des ONG et des syndicats d'enseignants. Cet atelier visait à élaborer des plates-formes communes de représentation au sein des groupements de la société civile et à étendre la collaboration aux autres acteurs tels que les mouvements de jeunesse, les groupes de femmes, etc. Programmes régionaux 1.7 ➜ Aider les organisations membres en établissant et en contribuant aux coalitions nationales travaillant pour la Campagne mondiale comme établi par les Comités régionaux. AFRIQUE Le bureau régional africain a pris des mesures spécifiques pour renforcer la coopération avec les organisations de la société civile et les réseaux régionaux. Les organisations d'enseignants sont encouragées à former ou rejoindre des coalitions nationales de la CME. Des consultations ont eu lieu avec le réseau africain de la Campagne pour l'Education Pour Tous (ANCEFA) sur les domaines possibles de coopération dans les campagnes de représentation qui s'intensifient. 20 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 Les membres du personnel régional ont participé à la conférence préparatoire du Sommet des chefs d'Etat africains (27 juin – 2 juillet, Maputo, Mozambique) organisée par les groupements de la société civile africaine dans 25 pays. Les discussions ont essentiellement porté sur l'Union africaine et le NEPAD. Même si l'éligibilité de l'IE en tant que réseau régional a été d'emblée mise en question, la contribution des participants IE/OPAPE a été très appréciée. Leur contribution à la déclaration de Maputo des organisations de la société civile africaine a été prise en compte notamment pour ce qui concerne les questions d'éducation. ASIE-PACIFIQUE En raison de l'épidémie de SARS, plusieurs activités EPT programmées au premier semestre ont été postposées. Toutefois, un séminaire de planification sur l'Education Pour Tous (voir 1.1.) a été tenu en Inde dans les Etats d'Andhra Pradesh et de Karnataka (7-9 juin, Hyderabad), les affiliés AIPTF et AIFTO y ont participé. Une réunion sur les avancées politiques en matière d'EPT a eu lieu à Tashkent les 7-8 novembre. Une série de séminaires de sensibilisation de base ont été organisés par les affiliés de AIPTF et AIFTO. A Andhra Pradesh, le PRTU (Progressive Recognized Teachers'Union) a organisé des campagnes de sensibilisation à deux endroits en distribuant des dépliants, en organisant des ballades en pousse-pousse, en composant des chansons et en créant des cassettes et des CD afin d’encourager les parents à envoyer leurs enfants à l’école. Du matériel avait été distribué aux enseignants et aux responsables de la communauté. Le PRTU a formulé des recommandations au gouvernement d’Etat visant à réexaminer le programme, les manuels scolaires et les manuels de formation des enseignants afin de faciliter l’Education Pour Tous. Ces recommandations sont en cours de négociations. Deux séminaires régionaux sur l'EPT ont également été organisés (13-17 août, Quito, Bolivie) pour CTEUB/Bolivie, UNE/Equateur et SUTEP/Pérou. Ils ont été financés par le projet EPT IE/FNV. Du 21 au 25 avril, le bureau régional a participé à une réunion avec Utdanningsforbundet/Norvège concernant un projet visant à analyser les conséquences de la politique de la Banque mondiale au Nicaragua; d'autres analyses seront réalisées avec le soutien de Utdanningsforbundet/Norvège sur l’impact des politiques de la Banque mondiale en matière d'EPT au Honduras et en Bolivie. 1.8 ➜ Promouvoir et/ou parrainer, en consultation avec les Comités régionaux, des ateliers nationaux et sous-régionaux pour les organisations membres en Afrique, Asie et Amérique Latine avec l'intention de réduire le taux d'abandon et augmenter le nombre d’inscription dans les services de la petite enfance et EUROPE Le réseau UNICEF-ONG d’Europe occidentale procède à des adaptations régulières et des échanges d’informations sur les droits des enfants. AMÉRIQUE LATINE Le bureau régional d'Amérique latine réalise des activités de suivi sur les plans nationaux en matière d'EPT via un projet financé par NEA/Etats-Unis. En Colombie, République dominicaine, El Salvador, Honduras, Nicaragua, Pérou et Venezuela, les syndicats d'enseignants ont organisé des réunions pour répondre aux exigences du Cadre d'action de Dakar concernant l'EPT. Le 1er septembre, le bureau régional de l’IE a organisé une réunion avec les membres du comité exécutif du syndicat d’enseignants de El Salvador, Andes 21, afin de discuter de la stratégie à adopter avec le gouvernement concernant l’EPT. Les 2-3 septembre, les membres du comité exécutif du syndicat d’enseignants du Guatemala, STEG ont organisé des réunions similaires. dans les écoles. En Afrique, le syndicat des enseignants du Ghana, GNAT, en collaboration avec BUPL Danemark et l'IE, a obtenu du gouvernement qu'il inscrive dans le plan national de l'EPT, l'éducation de la petite enfance. Un manuel de formation a été publié pour préparer les enseignants à l'éducation de la petite enfance. La formation initiale des représentants/organisateurs a eu lieu en mars. En Asie, un atelier a été organisé pour les membres de l’IE dans la région de SAARC (8-9 septembre, Colombo, Sri Lanka) afin d’examiner les efforts nationaux fournis au profit de l’EPT depuis 2001, lorsque la première réunion de ce genre a été organisée. Plus tôt dans l’année, une table ronde sous-régionale SAARC (5-7 septembre) s’est penchée sur les répercussions et les conséquences du trafic et du harcèlement sexuel des filles et des femmes, sur l’éducation des filles, le retrait et l’abandon scolaire. Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 21 Une table ronde sur les progrès de l’EPT, les obstacles et les actions ultérieures a été organisée lors de la Conférence IEAP (10-12 décembre, Taiwan). Du 20 au 28 août 2002, une conférence a été organisée à Nadi, Fidji, sur « Les enseignants, le chemin vers la Qualité de l’Education et la Qualité de la vie pour tous dans le Pacifique ». Lors de la conférence ont également eu lieu des ateliers sur « L’évaluation du progrès de la Qualité de l’Education Pour Tous en 2015 dans tous les secteurs de l’Education ». Objectifs stratégiques: En Inde, l’AIPTF a organisé des marches pour l’Education Pour Tous dans tout le pays à l’issue des séminaires de l’IE. L’AIFTO a mené une campagne avec les parlementaires afin d’adopter une loi sur l’Education Pour Tous. AIACHE a publié et distribué du matériel d’information sur l’Education Pour Tous au début de l’année. Des conférences de presse, des rassemblements de masse, des campagnes de porte à porte et des formations d’enseignants font désormais partie des activités de l’Education Pour Tous et visent à augmenter le nombre d’inscriptions. Des troupes culturelles, des associations de mères, des communautés, des groupes religieux et des groupes d’intérêts sur l’Education Pour Tous sont créés. En Inde, l’EPT, le travail des enfants et les problèmes du SIDA sont désormais compris dans toutes les activités de coopération au développement. En Inde, les activités contre le travail des enfants visent désormais à augmenter le nombre d’inscriptions et à diminuer le nombre d’abandons scolaires dans les régions du nord, de l’est et du sud du pays. e. Plaider en faveur de l'exclusion des services sociaux de base, 22 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 c. Œuvrer pour que les autorités publiques admettent leur responsabilité permanente à assurer une éducation de qualité à tous les niveaux, en particulier lorsque l'enseignement privé et la commercialisation menacent le caractère non-discriminatoire et démocratique de l'éducation; d. Insister auprès des autorités publiques pour qu'elles garantissent un nombre suffisant d'enseignant-e-s qualifiés et de personnel de soutien; dont l'éducation, des accords que les gouvernements nationaux pourraient conclure dans le cadre de l'Accord général sur le commerce des services (AGCS). 1.9 ➜ Plaider auprès des institutions financières internationales, l'OCDE et d'autres agences intergouvernementales importantes, en faveur de la responsabilité des gouvernements nationaux de percevoir les taxes qui produiront des fonds publics nécessaires pour développer et maintenir des systèmes scolaires publics de grande qualité; pour développer et établir, en consultation avec les syndicats du secteur de l’éducation, des normes nationales pour une éducation de qualité et pour les qualifications des enseignants; pour permettre aux réformes scolaires de répondre aux nouvelles demandes résultant d'un changement technologique, économique et social. Les activités de représentation de l'IE auprès de l'OCDE ont été entreprises via une coopération étroite avec la Commission syndicale consultative auprès de l'OCDE (CSC/TUAC). En avril, l'IE a participé avec la délégation de la CSC/TUAC à la réunion annuelle du Conseil ministériel, qui est l'organe directeur de l'OCDE, et s'est adressée au Conseil au sujet de la responsabilité des autorités publiques en matière d'éducation, de la mise en œuvre de la Charte de Cologne sur l'apprentissage tout au long de la vie, et de l'engagement du G8 en matière d'Education Pour Tous. Ces observations ont reçu le soutien explicite de la présidence de la réunion de 2003, le Premier ministre néo-zélandais, Helen Clarke et du secrétaire général de l'OCDE, Donald Johnston. L'IE a également participé activement à l'élaboration de la déclaration de la CSC/TUAC pour le Conseil ministériel de l'OCDE et le Sommet du G8 tenu à Evian, France, qui incluait des références claires à cet objectif stratégique de l'IE. Lors de la réunion du Groupe de travail du TUAC sur la politique économique au mois de novembre, l’IE et d’autres représentants syndicaux ont tenu une discussion avec un conseiller du président français Jacques Chirac sur des propositions prises en considération par les pays du G8 afin de rassembler les fonds internationaux nécessaires au développement mondial, y compris l’éducation. La France et le Canada ont soutenu une étude sur le concept taxe Tobin (taxe sur les transactions financières internationales), tandis que le ministre des Finances britannique soutient le concept des obligations de développement mondial. Lors de cette même réunion, l’IE a participé à une discussion avec le conseiller adjoint économique du président des Etats-Unis Bush, qui préside également le Comité de politique économique de l’OCDE ainsi qu’avec l’économiste en chef de l’OCDE. Le représentant américain a maintenu que les réductions d’impôts stimulaient l’économie américaine. Cependant, tout en reconnaissant l’importance des investissements dans le domaine de l’éducation, il a refusé de procéder de nouveau à une augmentation du niveau des impôts afin de financer cet investissement. Le travail de plaidoyer de l’IE en vue d’obtenir un financement approprié pour l’éducation a également été mené lors de la conférence de l’OCDE sur la mondialisation de l’enseignement supérieur qui s’est déroulée à Trondheim au mois de novembre (voir 1.11). Pour ce qui est de l'action entreprise auprès de la Banque mondiale,(voir 1.4), l'IE a gardé des contacts avec le bureau de Washington des Fédérations syndicales mondiales et avec le département économique de la CISL concernant la représentation auprès de la Banque et du Fonds monétaire international (FMI) où la CISL apporte un soutien constant à la politique de l'IE concernant la responsabilité des gouvernements nationaux en matière d'éducation. L'IE a participé à la 15e Conférence des ministres de l'Education du Commonwealth (27-30 octobre, Edimbourg, Grande Bretagne). L'IE et ses partenaires de la Campagne mondiale pour l'éducation ont invité les ministres du Commonwealth à abolir les frais et coûts déguisés qui freinent la scolarisation des filles et à œuvrer davantage en faveur de la participation des filles dans l'éducation. 1.10 ➜ Plaider auprès de l'UNESCO et de l'OIT en faveur de la responsabilité des gouvernements nationaux d’assurer une réserve suffisante d'enseignants qualifiés et de personnel de soutien, ainsi que d'assurer des programmes pour la formation d'enseignants non qualifiés. L'IE a été invitée à faire part de ses commentaires et de ses suggestions sur l'application de la recommandation de l'OIT/UNESCO relative au statut des enseignants et de la recommandation concernant la condition du personnel enseignant dans l'enseignement supérieur lors de la réunion du comité d’experts du CEART à l'UNESCO à Paris, les 15 et 16 septembre. Dans un rapport présenté en réunion, ainsi que dans une intervention lors de la réunion informelle qui a suivi, l'IE a exprimé ses préoccupations concernant les questions suivantes: la pénurie d'enseignants, le salaire des enseignants, l'engagement d'enseignants non qualifiés, l'absence de consultation avec les Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 23 organisations d'enseignants et les questions relatives à la liberté académique et à la titularisation des enseignants. Depuis plusieurs années, l'IE participe au Groupe consultatif interagences sur l'éducation secondaire mis sur pied par l'UNESCO et dans lequel l'IE est chef de file d'un projet sur le “Rôle des enseignants, des directeurs d'écoles et du personnel de soutien scolaire au niveau secondaire”. L'IE a participé à la conférence de l’UNESCO/gouvernement norvégien sur la “Mondialisation et l’enseignement supérieur: Implications pour le dialogue Nord-Sud” (mai, Oslo, Norvège). Les discussions ont porté sur le plan d'action proposé par le Forum mondial sur l'assurance internationale de la qualité, l'accréditation et la reconnaissance des qualifications (octobre 2002, Paris). Au cours des débats, l'IE a souligné les conséquences des accords commerciaux sur différents systèmes d'enseignement supérieur et sur le personnel académique et répété son engagement résolu en faveur des orientations politiques concernant l'enseignement supérieur transnational conformément à la résolution de l'IE de Jomtien. 1.11 ➜ Plaider auprès de l'Organisation mondiale du commerce en vue d’empêcher les états membres d’approuver une commercialisation des services éducatifs dans le cadre de l'Accord général sur le commerce des services (AGCS). L'un des objectifs de l'IE est de faire en sorte que les services publics, tels que l'éducation et la santé, ne fassent pas partie de l'Accord général sur le commerce des services (AGCS). Pour réaliser cet objectif, l'IE œuvre sur plusieurs fronts en coalition avec les Global Unions (Syndicats mondiaux) et les groupements de la société civile. Par exemple, la Task Force sur le commerce et les normes de travail des Global Unions a été créée après la première conférence 24 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 ministérielle de l'OMC (1996, Singapour). L'IE a envoyé une délégation à la 5e conférence ministérielle (septembre, Cancun, Mexique) composée des représentant-e-s de la FCE/Canada, SNES/France, CAUT/Canada, CSQ/Canada, AFT/USA et CISL Scuola/Italie. En plus de mener des activités de lobbying à Cancun, l'IE a participé à une réunion des Global Unions (Syndicats mondiaux) le 9 septembre en présence du directeur général de l'OMC, Supachai Panitchpakdi, du commissaire européen au commerce, Pascal Lamy, de l'adjointe du représentant des Etats-Unis pour le commerce, Josette Shiner et du viceprésident de la Banque mondiale, Ian Goldin. Avant cette conférence, l'IE a consulté l'Internationale des services publics (ISP), qui partage les préoccupations de l'IE à propos des conséquences de l'AGCS pour les autres services publics, en particulier les soins de santé. La collaboration entre l'ISP et l'IE s'est poursuivie par le partage d'analyses et de recherches, par le lancement d'une publication conjointe et par l'échange d'informations détaillées sur les avancées accomplies dans les négociations préalables à la conférence de Cancun. Une des questions prise en compte concerne les nouvelles propositions de l'Union européenne et des Etats-Unis pour un nouvel accord d'investissement de l'OMC. L'IE a participé en mars à Genève à un séminaire sur ce thème organisé par l'ISP, Oxfam International, le réseau Tiers-monde, le Worldwide Fund for Nature et plusieurs instituts de recherche. Les représentants de l'Union européenne et des Etats-Unis ont présenté leurs arguments et les ONG, les chercheurs et plusieurs représentant-e-s à l'échelon gouvernemental leur ont répondu. Bien qu'il n'ait pas été possible de poursuivre les travaux sur ces propositions à Cancun en raison de la rupture des négociations au sujet des subventions agricoles, l'IE et l'ISP ont noté que ces propositions étaient fondées sur une philosophie identique à celle qui sous-tend l'AGCS, à savoir, privilégier les intérêts privés dans les pays industrialisés par la suppression des réglementations et des restrictions nationales dans les pays en voie d'industrialisation. 1.12 ➜ La politique menée par l’IE relative à l’AGCS a été défendue lors de la seconde série des conférences internationales organisées par l’OCDE. Ce forum était accueilli par le gouvernement norvégien à Trondheim, les 3-4 novembre, et avait pour thème “Gérer l’internationalisation de l’éducation post-secondaire”. Un certain nombre d’affiliés de l’IE étaient représentés. En tant qu’invité, le secrétaire général de l’IE a souligné que l’agenda de l’AGCS traitait uniquement des fournisseurs et ne tenait pas compte des besoins éducatifs des étudiants, tout en présentant les risques des normes de qualité, le service public, les droits professionnels et les conditions de travail du personnel. Il a également souligné que l’IE soutenait l’internationalisation de l’enseignement supérieur conformément aux objectifs et aux valeurs éducatives et non commerciales. Un troisième forum sera organisé à Sydney, en Australie, en octobre 2004. Au cours des cinq dernières années, la Task Force de l'OCDE/INES sur l'enseignement et l'apprentissage a élaboré une série d'indicateurs sur les résultats de l'apprentissage, sur l'environnement de l'apprentissage et l'organisation des écoles de manière à développer une stratégie fondée sur des données à long terme pour accroître les informations disponibles sur les enseignants, l'enseignement et l'impact que les enseignants ont sur l'apprentissage. L'IE a participé à l'un des groupes de travail de l'OCDE sur les indicateurs (16-17 mai 2003, Copenhague, Danemark) et proposé de réaliser une recherche auprès des enseignants dans le cadre du programme international pour le suivi des acquis des élèves de l'OCDE (PISA). Participer activement au développement des indicateurs de réussite des étudiants réalisés par l'OCDE, l'UE et l'AIE. 1.13 ➜ Promouvoir et coordonner l'échange de données sur les questions relatives aux réformes éducatives entre les organisations En février, l’IE a adressé une lettre de protestation au Premier ministre de Nouvelle Zélande, dans laquelle elle exprimait ses préoccupations face à l’initiative du gouvernement qui, dans le cadre le l’Accord général sur le commerce des services (AGCS), demandait à 24 pays d’ouvrir leurs services d’éducation. L’IE a demandé au Premier ministre de veiller à accorder beaucoup d’importance aux points de vue des collègues de l’IE dans le secteur de l’éducation en Nouvelle Zélande lors des consultations qui se dérouleront lors des offres de la Nouvelle Zélande, conformément à l’AGCS. Le site Web de l'IE contient également une section consacrée à la discussion sur l'AGCS. membres par le biais de listes d'échanges. L’IE s’efforce de poursuivre les travaux dans ce domaine. Actuellement, des informations sont rassemblées toutes les semaines sur divers événements, réformes et initiatives. Ces informations sont ensuite diffusées via les bulletins d’information et le site Web de l’IE. D’autres activités sont en cours afin de maximiser ces ressources et d’assurer leur disponibilité dans la future base de données de l’IE, IRIS. Les organisations membres de l'IE ont également été invitées à fournir des documents de travail sur leur expérience des réformes récentes de l’éducation. Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 25 1.14 ➜ Entreprendre une étude sur les types de privatisation et leurs 1.16 ➜ Organiser, en consultation avec les Comités Régionaux, des effets sur l'accessibilité au système scolaire, sur le milieu du ateliers sous-régionaux sur l'Organisation mondiale du com- travail des enseignants et sur la réussite des étudiants. merce et sur l'Accord général sur le commerce des services (AGCS) et développer des stratégies concernant les points 1c Au Chili, l'organisation affiliée CPC a aidé l'IE à contacter un chercheur pour entreprendre une étude nationale sur les types de privatisation au Chili et sur leurs conséquences pour l'éducation. Programmes régionaux 1.15 ➜ Rassembler et diffuser des informations de base sur la situation de l'éducation dans les pays des organisations membres dans chaque région, y compris des activités d'entreprises com- et 1d. Les représentant-e-s du bureau régional de la région AsiePacifique et d'autres Fédérations syndicales internationales ont participé à un séminaire organisé par la fondation Friedrich-Ebert (FES) sur l'accession de la Chine à l'Organisation mondiale du commerce (7-8 avril, Singapour). Un séminaire IE/ISP a également été organisé sur l’AGCS pour les organisations affiliées de Nouvelle Zélande et d’Australie (9-10 décembre, Sydney, Australie). merciales travaillant dans l'éducation. Objectifs stratégiques: Le site Web de l'IE rend compte des avancées accomplies dans le secteur de l'éducation dans le monde. Le bureau régional d'Amérique latine évalue l'impact des accords de libre-échange sur le secteur de l'éducation dans la région et travaille, en collaboration avec les organisations affiliées, sur les politiques néo-libérales qui compromettent l'éducation publique. Le thème de la conférence régionale de l’IE en Asie Pacifique (voir partie B) était “Les défis de l’éducation et des organisations enseignantes dans une société mondialisée”. Les tables rondes étaient axées sur les conséquences de l’OMC/AGCS sur l’éducation ainsi que sur le rôle des organisations enseignantes dans une société mondialisée. Une étude a été menée sur ces questions pour les organisations membres des pays en développement de la région. 26 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 f. Promouvoir l'égalité des chances dans l'éducation, par le biais d’un accès à l'éducation de la petite enfance, la formation professionnelle et l'enseignement supérieur, et par le biais de l'accès au recyclage et à une éducation tout au long de la vie. g. Soutenir l'utilisation efficace des nouvelles technologies dans l'éducation et un accès équitable à celles-ci. 1.17 ➜ Suivre de prêt le travail de l'OIT, l'UNESCO, l'UNICEF, l'OCDE, la Banque mondiale et d'autres organisations importantes dans le domaine de l'éducation de la petite enfance, la formation et l’enseignement professionnels et l'enseignement supérieur. La Banque mondiale prépare une procédure de financement accélérée spécifiquement destinée au développement de la petite enfance. Des informations ont été échangées avec le bureau régional de l’IE en Afrique sur la possibilité de soumettre une proposition d’évaluation du niveau de syn- dicalisation des professionnels de l’éducation dans le secteur de la petite enfance en Afrique. Cette proposition devrait également permettre de comparer les systèmes privé et public. 1.18 ➜ Entreprendre une étude sur l'utilité des nouvelles technologies dans l'éducation dans certains pays avec une attention particulière sur le financement et la formation des enseignant-e-s. Le rapport d'informations de la table ronde IE-Europe sur les “Nouvelles technologies dans l'éducation: tendances, risques et opportunités” (14-15 novembre 2002, Amsterdam, Pays-Bas) a été placé sur le site Web de l'IE à titre de document de travail. Le rapport national fourni par EIS (Grande Bretagne/Ecosse) dans le cadre de la conférence “E-apprentissage pour les enseignants: l'Educational Institute of Scotland et l'Université de Paisley” est également disponible sur le site Web de l'IE. Les organisations membres ont été invitées à fournir de la documentation sur l'utilisation des NTIC dans les écoles, ainsi que sur les problèmes et les défis rencontrés dans ce domaine. Un questionnaire a également été envoyé à la sous-région de l’ANSEA afin d’étudier l’utilité des nouvelles technologies dans le secteur de l’éducation. Le bureau régional de l’IE a également organisé une table ronde sur les «NTIC et l’éducation – Rôle des enseignants et de leurs organisations » pour la sous-région ANSEA (12-14 novembre, Kuala LUMPUR, Malaisie). L'IE a participé aux activités préparatoires du Sommet mondial sur la société de l'Information (Genève, 8-12 décembre). L'IE a présenté un projet de collecte d'informations sur l'utilisation des NTIC et sur leurs liens avec le processus de l'EPT dans certains pays en développement. Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 27 But 2 - Améliorer le bien-être et le statut du personnel d’éducation AMÉLIORER LA PROTECTION SOCIALE ET LA SITUATION DES ENSEIGNANTS ET DES SALARIÉS DE L'ÉDUCATION, AINSI QUE LA PLEINE APPLICATION DE LEURS DROITS HUMAINS, LEURS DROITS SYNDICAUX ET LEURS LIBERTÉS PROFESSIONNELLES. L'IE est extrêmement préoccupée par les nombreuses tendances mondiales influant sur les droits humains et syndicaux, notamment: - les politiques néo-libérales qui menacent l'éducation publique; - les violations graves des droits humains et des droits syndicaux dans toutes les régions; - les épidémies (la pandémie du SIDA et de la malaria) et les conflits armés qui détruisent l'éducation et la qualité de vie de tous; - l'absence d'accès aux services de base, tels que la distribution d'eau potable, les services de santé publique, l'éducation publique de qualité, ainsi que leur détérioration et leur privatisation. Objectifs stratégiques: a. Veiller à la ratification et à la mise en œuvre des Conventions de l'OIT n° 87 (liberté syndicale et protection du droit syndical), 98 (droit d'organisation et de négociation collective), 100 (égalité de rémunération), 111 (discrimination ( emploi et profession)), 140 (congé-éducation payé), 169 (peuples indigènes et tribaux), 183 (protection de la maternité); et les recommandations de l'OIT/UNESCO concernant la condition du personnel enseignant (1966) et le statut du personnel enseignant dans l'enseignement supérieur (1997); et veiller au développement de nouveaux instruments pour le secteur de l’éducation. 2.1 ➜ Introduire des plaintes contre les violations des conventions internationales auprès des instances appropriées (Comité de la liberté syndicale de l'OIT, Commission de l’application des normes; UNESCO/OIT CEART, le Bureau exécutif de l'UNESCO, la Commission des Nations Unies sur les droits de l'homme, etc.), consulter ces instances et leur secrétariat et diffuser leurs conclusions. En sa qualité de membre du Groupe des travailleurs, l'IE a participé à la 91e Session de la Conférence internationale du travail (3-19 juin, OIT, Genève) et a suivi avec attention la 28 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 nats (189 syndicalistes tués en 2002), des actes de violence contre des syndicalistes, l'absence de poursuite des responsables de ces délits, ainsi que des violations spécifiques des droits des organisations syndicales colombiennes visant à empêcher les enseignants d'exercer. Le Groupe des travailleurs a réitéré, sans succès, sa demande visant à créer une commission d'enquête afin de mettre un terme au climat de violence exercée contre les travailleurs et les syndicats. Le Groupe des travailleurs a également exprimé son profond regret vis-à-vis du fait que les conclusions adoptées n'ont pas été reprises dans un paragraphe spécial, ce qui aurait représenté un acte d'encouragement et de solidarité. manière dont le Comité sur l'application des normes a examiné les plaintes. Le Groupe des travailleurs a réservé un accueil favorable aux résultats de la campagne de ratification des conventions fondamentales de l'OIT (notamment la Convention n°182 sur les pires formes de travail des enfants). Toutefois, le Groupe des travailleurs a souligné qu'il convient de distinguer la ratification des conventions et leur application effective par les gouvernements. L'IE a également participé à la discussion interne du Groupe des travailleurs relative aux cas de la Colombie et de l'Éthiopie. Les décisions prises par le Comité de la liberté syndicale l'OIT sont les suivantes: Éthiopie: Colombie: Le Comité de la liberté syndicale a instamment prié le gouvernement éthiopien de modifier sans délai la législation du travail afin de l'aligner sur les dispositions des conventions de l'OIT. Le Comité a insisté pour que le gouvernement adopte des dispositions particulières pour garantir aux enseignants et aux fonctionnaires la liberté syndicale et la protection du droit syndical. Le Comité a également insisté pour que le gouvernement garantisse à ces travailleurs le droit d'exercer leurs droits syndicaux en toute sécurité. Le Comité a adressé une demande pressante au gouvernement pour qu'il fournisse dans le rapport de cette année des informations détaillées sur les mesures concrètes adoptées pour aligner la législation nationale aux conventions. Enfin, il prie le gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires pour permettre le retour des dirigeants syndicaux en exil. Le Comité de la liberté syndicale a examiné les plaintes concernant de très nombreux assassi- En mars, l'IE a présenté 2 cas au Comité de la liberté syndicale de l'OIT: Cambodge: L'organisation affiliée à l'IE, l'Association cambodgienne des enseignants indépendants (CITA), a demandé au Comité de l'OIT, par l'intermédiaire de l'IE, que le gouvernement cambodgien respecte la Convention de l'OIT sur la liberté syndicale; Canada: Au nom de son organisation affiliée, la Fédération canadienne des enseignants (FCE), l'IE a introduit une plainte contre le gouvernement de la Colombie-Britannique pour violations de la liberté syndicale. En mars 2003, la décision du Comité de l'OIT a confirmé que les dispositions de la loi n° 18 faisant de l'éducation un service essentiel violent les pactes internationaux et qu'elles doivent être abro- Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 29 gées. Le gouvernement de Colombie-Britannique a été invité à informer le Comité sur les progrès accomplis dans ce domaine. 2.2 ➜ Plaider auprès des donateurs nationaux et internationaux pour que leurs programmes d'assistance garantissent la pleine application des droits des syndicats du secteur de l’éducation et de leurs membres. Cette question a été posée à la Banque mondiale qui a récemment publié des positions contradictoires. D'une part, la Banque a publié un compte rendu positif sur la contribution des syndicats et d'autre part, le Rapport mondial de 2004 sur le développement contient des observations négatives et inacceptables sur le rôle de l'éducation et des syndicats du service public (voir 1.4). Les programmes de coopération au développement contiennent des informations destinées aux organisations membres concernant la Recommandation de l'OIT/Unesco concernant la condition du personnel enseignant, et sur la manière dont elle peut être utilisée pour défendre les droits des syndicats d'enseignants à l'échelon national. Cette question pourrait être examinée de manière plus approfondie lors de la prochaine réunion consultative de novembre sur la coopération au développement avec les organisations affiliées à l'IE (voir 4.11). 2.3 ➜ tralisation et la privatisation. L'IE a participé à une consultation tenue par le comité lors de la première journée de la réunion. Le CEART présentera un rapport à l’organe directeur de l’OIT et au Comité exécutif de l’UNESCO. Il y a toutes les raisons de croire que les experts seront aussi directs qu'ils l'ont été dans les rapports précédents et qu'ils présenteront les preuves du déclin du statut et des conditions de travail des enseignants dans le monde. Le rapport n’a pas été publié en 2003, mais l’IE veillera à le distribuer aux organisations affiliées dès qu’il sera disponible. 2.4 ➜ Contribuer à la propagation et à la mise en œuvre de la Recommandation de l'UNESCO de 1997 sur le statut du personnel enseignant dans l’enseignement supérieur et à son suivi en produisant un rapport sur la liberté académique en référence à l'article 75. Une étude sur la liberté académique en Asie a été entreprise par NTEU Australie pour préparer la réunion du CEART de septembre. La Conférence de l'IE sur l’enseignement supérieur qui s’est tenue à Dakar à la fin du mois d’octobre, a adopté un ensemble de recommandations de l'IE et de l'UNESCO afin de promouvoir le respect de la liberté académique. Dans le cadre des activités de communication entreprises pour la Journée mondiale des enseignants, il est encore fait référence aux recommandations de 1966 et de 1997. Contribuer au travail de la prochaine réunion du CEART (2003) et aux groupes de travail établis lors de la réunion précédente. 2.5 ➜ L'IE a présenté un rapport à la réunion 2003 du CEART (15-19 septembre, UNESCO Paris). Le rapport de l'IE était axé sur cinq questions:la pénurie d'enseignants, le salaire des enseignants, la consultation des organisations d'enseignants, la liberté académique et la titularisation, la décen- 30 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 Suivre de près le travail au sein de l'OIT en vue de d'élaborer une nouvelle recommandation sur l'enseignement et la formation professionnels en 2003. À l'occasion de la Conférence de l'OIT de juin 2003, l'IE a participé au sein du Groupe des travailleurs à une discus- re un accord avec le Ministère de l’Education, sur l’ajustement des salaires des enseignants. Les négociations ont repris avec le Ministère de l’Education et le 7 janvier, l’IE a remercié le Premier ministre du Canton d’avoir relancé le dialogue avec le syndicat des enseignants. sion concernant la révision de la recommandation sur le développement des ressources humaines. La Conférence générale a adopté les conclusions générales et a décidé que la question du développement des ressources humaines et de la formation sera incluse à l'ordre du jour de la conférence 2004 pour discussion et cela afin de la traduire ultérieurement en recommandation. Cambodge 2.6 ➜ Produire une étude triennale sur la situation des droits humains et syndicaux, du droit à l'éducation et la situation du travail des enfants dans les pays des organisations membres. On a commencé les travaux préparatoires de la troisième édition du Baromètre et rassemblé les informations de base sur chaque pays. 2.7 ➜ Mobiliser la solidarité parmi les organisations membres pour défendre les droits des enseignants et autres travailleurs de l'éducation par le biais du Réseau d'Appels d’action urgente qui facilitera une action rapide pour les cas urgents de violations des droits humains; intervenir directement auprès des autorités nationales. Tous les appels d’action urgente et toutes les lettres de protestation peuvent être téléchargées sur le site Web de l’IE. Des copies des lettres envoyées par les organisations membres de l’IE sont également disponibles en ligne sur le site Web de l’IE. Bosnie L’IE a adressé une lettre au gouvernement du canHerzégovine ton de Sarajevo en date du 18 décembre afin de témoigner sa solidarité à l’ITUSS (Independent Trade Union of Secondary School Education) du canton de Sarajevo, qui était en grève depuis le 10 décembre parce qu’il n’était pas parvenu à conclu- Le 6 janvier, l’IE a écrit au Premier ministre du Cambodge pour protester contre les tentatives d’intimidation et le harcèlement exercés sur les membres de l’organisation affiliée de l’IE, CITA, depuis sa création en 2000. Ce sont tout particulièrement les syndicalistes qui souhaitaient établir la filiale de CITA dans la province de Kampong Chhnang qui ont été intimidés. Des enseignants ont également été empêchés d'exercer leur profession par les autorités après la manifestation du 16 décembre, qui réclamait une hausse du salaire minimum des enseignants. L'IE a instamment prié le Premier ministre de respecter les Conventions n° 87, 98, 100 et 111 de l'OIT, de restituer leur emploi aux enseignants et d'entamer des négociations salariales avec les dirigeants des enseignants. Le 31 juillet, l'IE a envoyé une nouvelle lettre de protestation au Premier ministre du Cambodge pour soutenir CITA et demander qu'une action soit prise contre les personnes qui continuent à menacer et à intimider les membres des syndicats d'enseignants. Ces délits sont l'œuvre non seulement de responsables officiels locaux et des membres des forces de sécurité, mais également des chefs de villages et de communautés. Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 31 Le 29 décembre, l’IE a appris que les enseignants n’avaient pas reçu leurs salaires depuis 3 à 12 mois. Le seul recours du syndicat est d’entamer des mouvements de grève. L’IE suivra cette affaire de près. Chypre Le 13 février, l'IE a écrit au leader de la communauté chypriote turque, l'invitant instamment à garantir que les buts de la plate-forme “This country is ours” (Ce pays est à nous) promeuvent le respect des normes en matière de paix et de droits humains fondamentaux. Colombie Le 17 janvier, l'IE a envoyé une lettre de protestation au nouveau président de la Colombie et au Ministre de l'Intérieur et de la Justice au sujet des assassinats d’enseignants, et plus particulièrement l’assassinat survenu le 13 janvier d'un éducateur qui est également président du syndicat des enseignants de Colombie COLDIT. Les organisations affiliées de l'IE ont été invitées à adresser des lettres de protestation au gouvernement colombien pour exiger une enquête approfondie et pour que les mesures nécessaires soient prises afin de garantir la sécurité de tous les travailleurs du secteur de l'éducation colombien. Le 21 février, après avoir été informée de trois autres assassinats et de la disparition d'enseignants colombiens, l'IE a adressé à ses membres un Appel d'action urgente pour qu'ils écrivent au gouvernement colombien afin de dénoncer ces atrocités, d'exiger que les coupables soient arrêtés et condamnés et de demander que des 32 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 mesures appropriées soient prises pour garantir la sécurité des enseignants. Le 7 mai, cet appel a été répété après que d'autres enseignants aient été abattus. Le soutien apporté par les organisations affiliées a été considérable, nombre d'entre elles ont écrit au gouvernement colombien pour condamner les tueries. Il est très fréquent que des travailleurs colombiens soient assassinés ou torturés pour la simple raison qu'ils sont membres d'une organisation syndicale. Les personnes qui sont le plus en danger sont les membres des syndicats de l'éducation; le principal syndicat d'enseignants, FECODE a perdu 70 membres en 2002. L’IE est déçue d’apprendre que le Comité de la liberté syndicale de l’OIT qu’elle a rencontré en juin 2003, a rejeté la demande du Groupe des travailleurs visant à mener une enquête indépendante sur la Colombie par la Commission d’Enquête de l’OIT. Le Bureau exécutif de l’IE a adopté une résolution sur la Colombie lors de la réunion du 21-23 octobre, qui a donné lieu à une circulaire distribuée à tous les affiliés, leur demandant de faire preuve de solidarité envers les enseignants colombiens le 10 décembre, lors de la Journée internationale des droits de l’homme. L’IE a participé à une session spéciale à l’OIT en présence de la CISL, de l’ISP et d’Amnesty International. En collaboration avec ces organisations, l’IE a consulté la Mission permanente de la Colombie auprès des Nations Unies à Genève et poursuivra ses efforts conjoints afin de persuader le gouvernement colombien d’ac- cepter une mission de l’OIT. L’IE a également participé à des activités en Colombie le 10 décembre. Une mission était simultanément organisée en Colombie par l’IE. Le Bureau régional d’Amérique latine, les responsables du Comité régional de l’IE en Amérique latine, l’équipe de l’Unité de Coopération au développement de l’IE de Bruxelles, ainsi que l’AFT, le SEC (Costa Rica), la CNTE (Brésil) et le SUTEP (Pérou) ont rencontré des responsables du gouvernement colombien, tous les chefs de FECODE (membre de l’IE en Colombie), les confédérations syndicales et le Bureau sous-régional de l’ISP. Le gouvernement a promis à l’IE qu’il réexaminera la politique appliquée envers les enseignants déplacés afin de travailler de manière plus efficace. Il apportera également son soutien aux enquêtes sur les assassinats, les disparitions et les menaces proférées à l’encontre des chefs des syndicats. Corée du Sud L'IE est très préoccupée par les violations des droits humains et syndicaux en Corée du Sud. En février, le Bureau exécutif de l'IE a publié une résolution visant à condamner la persécution des syndicalistes par le gouvernement sud-coréen. Citons à titre d'exemple le cas du président de l'organisation affiliée de la CISL, KCTU, Dan Byung Ho, qui a été libéré le 1er avril après 20 mois passés en prison. En août 2003, l'IE a invité ses affiliés à envoyer des messages de solidarité pour soutenir les membres de KTU (Chunkyojo) dans leur action de grève collective du 20 juin et à protester contre la création d'une banque de données en ligne contenant des informa- tions à caractère privé. Chunkyojo a prétendu que ce système constitue une violation de la vie privée et des droits humains des étudiants. En conséquence, six leaders de Chunkyojo ont été poursuivis et son président, Young-Man Won a été emprisonné du 24 juillet au 21 août. Il a été libéré après le paiement d'une caution de 25.000 dollars US. Pour ce qui est de l'ancien président (M. Lee) et 5 autres leaders, ils ont été renvoyés de leur école le 1er juillet et ont été condamnés à une peine de prison d'un an. Ils ont interjeté appel auprès de la Haute Cour. L'IE a condamné les violations des droits des enseignants coréens et a encouragé ses organisations affiliées à écrire une lettre de protestation au président et au ministre de l'Éducation de la Corée du Sud. Plus de 30 organisations affiliées ont répondu à cet appel. Costa Rica Le Bureau régional de l’IE a adressé une lettre au président du Costa Rica en date du 2 juin afin de réclamer le paiement des salaires des enseignants, une des requêtes introduites au gouvernement par ANDE et SEC et restées sans réponse. Ces deux organisations membres de l’IE ont commencé un mouvement de grève. L’IE est également sérieusement préoccupée par une loi qui pourrait décentraliser la responsabilité des services d’éducation aux communes. Croatie Le 10 février, l’IE a envoyé une lettre au Premier ministre de la Croatie afin de protester contre un projet de loi soumis au parlement croate, sans consulter la confédération syndica- Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 33 la Journée mondiale des enseignants, le gouvernement éthiopien a empêché la célébration de cet événement en faisant usage de la force. L’IE a écrit une lettre au gouvernement éthiopien le 24 octobre pour protester contre la violation des droits syndicaux des enseignants éthiopiens. Grâce au soutien de l’IE et de ses affiliés, l’ETA (Ethiopian Teachers’ Association) a finalement obtenu la reconnaissance légale de ses statuts après dix ans de procédures en justice. Le verdict délivré par la Cour supérieure fédérale en date du 28 novembre annulait la légalité de l’ETA fantoche soutenue par le gouvernement. La Cour n’a pas uniquement reconnu l’existence légale de l’ETA (affilié de l’IE). Elle a également demandé la libération des fonds de l’association ainsi que l’ouverture de ses bureaux. L’organisation membre de l’IE est en droit d’introduire une réclamation pour tous les dommages qui lui ont été causés en raison de la longueur de la procédure depuis 1993. L’ETA a de nouveau rencontré des problèmes lors de l’application de la décision de la cour. le du pays et proposant des amendements à la législation du travail. Ce projet de loi augmenterait, dans une large mesure, l’insécurité des travailleurs, y compris des enseignants. L'IE insiste pour que le gouvernement tienne compte des normes internationales du travail et qu'il suspende la loi proposée. Equateur Éthiopie 34 L’IE a écrit à trois reprises (29 mai, 29 novembre et 12 décembre) au président de la République pour protester contre l’échec du gouvernement lors de la mise en place de l’Accord national pour l’éducation approuvé par le Congrès national. Cet accord concerne un transfert d’un budget de 165 millions de dollars en faveur de l’éducation ainsi qu’une augmentation du salaire des enseignants. Cet accord a été conclu en raison de la grève organisée par le syndicat équatorien UNE. Le 10 décembre, des centaines d’enseignants, d’étudiants et de parents provenant des 20 provinces du pays sont descendus dans la capitale, Quito, afin de revendiquer leurs droits. Ils ont été arrêtés avant même d’entrer dans la ville ; plusieurs personnes ont été blessées et d’autres furent retenues. En outre, des mandats d’arrêts ont été délivrés contre Ernesto Castillo et Teresa Bolaños, respectivement président national et vice-présidente de l’UNE. L’IE a prié le gouvernement de respecter la liberté et les droits des responsables des syndicats en Equateur et de prendre des mesures immédiates afin de résoudre le conflit. Le 21e Bureau exécutif de l’IE (21-23 octobre) a adopté une résolution sur l’Ethiopie. Lors de Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 Guatemala Le 29 janvier, l’IE a écrit une lettre au président du Guatemala en demandant au Ministère de l’Education de négocier avec STEG. Lorsque le conflit s’est aggravé, l’IE lui a de nouveau écrit en lui demandant de trouver une solution. Les 13 et 19 février, des lettres de protestation supplémentaires lui ont été adressées en guise de soutien de la grève lancée par les affiliés nationaux de l’IE. STEG et CMG ont présenté quelque 34 demandes au gouvernement, y compris une augmentation du budget de l'éducation et du salaire des enseignants. L'IE a rappe- à augmenter les salaires et à réintégrer les enseignants licenciés lors de la grève de 1999. Le 19 décembre, l’IE a de nouveau écrit une lettre au président Aristide condamnant les agressions menées contre les enseignants. Le secrétaire général de la CNEH, Jean-Frederick Lavaud, a reçu plusieurs menaces de mort, l’obligeant lui et sa famille à quitter provisoirement le pays. lé au président que les enseignants bénéficient du droit de négociation collective sans risquer de subir des menaces et que ce conflit pourra uniquement être résolu par voie de négociations avec les représentants syndicaux des enseignants. Guinée Lors d’une grève générale qui s’est déroulée du 10 au 15 novembre, sept responsables syndicaux de l’Union intersyndicale FSPE-SLECG, ainsi que les secrétaires généraux de chaque syndicat, ont été arrêtés et interrogés. Plusieurs de ces personnes ont passé la nuit en détention. Les enseignants ayant participé à la grève ont reçu des menaces de licenciement. Deux d’entre eux ont été suspendus de leur fonction. Le 18 décembre, l’IE a rappelé aux autorités guinéennes que le droit de grève des enseignants était légitime. Elle les a priées de relancer les négociations avec les syndicats enseignants et de réintégrer les enseignants qui avaient été suspendus de leur fonction. GuinéeBissau Le 14 mai, L’IE a écrit une lettre aux autorités pour exprimer ses préoccupations au sujet des huit mois d’arriérés de salaires. L'IE a condamné l'attitude du gouvernement vis-à-vis des enseignants et a exigé que cette situation soit résolue rapidement. Haiti Le 29 janvier, l’IE a envoyé une lettre au président haïtien afin qu’il reprenne les négociations avec l’affilié CNEH. Le CNEH a organisé une grève de deux jours les 16-17 janvier afin de demander le remboursement de 64 mois d’arriérés de salaire. L’IE a invité le gouvernement Hongrie Le 20 mai, l’IE a écrit une lettre au Premier ministre et au Ministre de l’Education à propos des propositions de modification de la législation en matière d’éducation en Hongrie. Selon l’organisation PDSZ, le gouvernement envisage d’étendre les heures de cours sans tenir compte des heures de travail actuelles des enseignants. Inde Le 14 juillet, l'IE a lancé un Appel d’action urgente tandis que le gouvernement de Tamil Nadu prenait des « mesures disciplinaires de masse » dans le cadre d'une grève à durée indéterminée de tous les employés du secteur public de cet État de l'Inde. Plus de 2.500 enseignants et 800 membres du personnel de soutien de 160 collèges d’Etat ont été renvoyés. La grève a été suivie par plus d'un million d'employés de l'État, y compris les enseignants, après la rupture des négociations le 27 juin avec le ministre en chef, qui avait décidé sans aucune consultation préalable une réduction du régime des pensions. Le 14 juillet, l’IE a écrit une lettre de protestation au ministre en chef et a exigé la libération de 2.400 personnes détenues, y compris S. Anbalagan, secrétaire général de l’Elementary School Teachers’ Federation de Tamil Nadu (TESTF). Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 35 Indonésie Irak 36 Le 3 octobre, l’IE a écrit une lettre au président indonésien et s’est montrée, tout comme la communauté internationale, extrêmement préoccupée par les conséquences sur les civils des nouvelles hostilités se déroulant dans la province d’Aceh. L’IE est particulièrement préoccupée par la violence et l’insécurité qui touchent les enseignants et les enfants dans les écoles. D’après des sources sûres, le système éducatif a été dévasté dans la province d’Aceh suite au conflit armé et aux incendies des écoles. L’IE possède des informations concrètes sur les enseignants assassinés ou handicapés à vie, ceux qui souffrent de traumatismes et ceux qui ont perdu leur habitation suite à des incendies criminels. Un appel d’action urgente a été lancé à cette même date à tous les affiliés et partenaires en leur demandant de protester contre les crimes commis à l’encontre des enseignants et des enfants de la province d’Aceh. Du 21 au 23 octobre, la réunion du Bureau exécutif de l’IE a adopté une résolution donnant mandat au Secrétariat de l’IE de continuer à surveiller la situation en Iraq. L’IE est consternée d’apprendre que six mois après la fin des principales opérations militaires en Irak, pas un jour ne se soit écoulé sans que de nouvelles personnes ne soient tuées ou blessées. Les 17/18 décembre, la CISL a organisé une réunion en collaboration avec les syndicats irakiens à Amman, Jordanie. La réunion avait pour but d’obtenir un aperçu des développements en cours en Irak, et plus particulièrement en ce qui concerne la situation des travailleurs et de leurs organisations. L’IE a assisté à la réunion et a rencontré un représentant du syndicat enseignant associé à la Fédération irakienne Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 des syndicats. Il a été conclu que des contacts seraient établis. Kosovo Le 15 septembre, l’IE a écrit une lettre au Représentant spécial de la Mission d’administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo(MINUK) en le priant d’examiner les demandes introduites par l’organisation affiliée SBASHK. Le 1er septembre, les enseignants des écoles primaires et secondaires ont lancé un mouvement de grève afin de réclamer l’application du droit fondamental à la négociation collective conformément à la Loi sur l’éducation, ainsi que l’application rétroactive à partir du 1er janvier 2003 de l’augmentation mensuelle des salaires conclue avec le gouvernement. Népal L'organisation affiliée NNTA a lancé un programme de protestation de deux mois qui s'est prolongé du 22 juillet à la deuxième semaine de septembre. Ces activités comprenaient l'interaction avec différents acteurs du pays, le boycott des activités organisées par le gouvernement, l'organisation de réunions d'enseignants au niveau du district, le port d'un ruban noir en classe et une réunion de protestation dans la capitale. NNTA et une autre organisation affiliée de l'IE, NTA, ont présenté au ministre de l'Éducation un ultimatum en 7 points qui comprend notamment les demandes suivantes: augmentation du nombre de contrats permanents pour les enseignants; fourniture d'une éducation publique gratuite; arrêt de l'envoi des enseignants dans les régions où ils vivent sous la menace constante; arrêt du transfert de l’édu- cation aux communautés sans préparation suffisante; octroi de la sécurité professionnelle aux enseignants des écoles privées. Le 12 septembre, pourtant, 300 enseignants qui avaient marché sur la capitale pour protester contre le meurtre et l'enlèvement d'enseignants et pour réclamer le placement permanent et le traitement décent des enseignants sous contrat à court terme ont été arrêtés et accusés d'avoir bravé l'interdiction de rassemblement de masses. L'IE et ses organisations affiliées népalaises, NTA et NNTA, ont demandé la libération immédiate et inconditionnelle des enseignants. Le secrétaire général de NTA, Mohan Oyanwall, le président de NNTA, Madhav Adikari et le secrétaire général, Babu Adhikari étaient au nombre des personnes arrêtées. Nicaragua Le 13 octobre 2003, l’IE a écrit une lettre au ministre des Finances afin de réclamer l’application de l’augmentation des salaires prévue dans les accords conclus entre les organisations affiliées CGTEN-ANDEN et le ministère de l’Education le 27 juin et le 3 juillet. Nouvelle Zélande Le 18 février, l’IE a adressé une lettre de protestation au Premier ministre, dans laquelle elle exprimait ses préoccupations face à l’initiative du gouvernement qui, dans le cadre le l’Accord général sur le commerce des services (AGCS), demandait à 24 pays d’ouvrir leurs services d’éducation. La Nouvelle Zélande n’a pas seulement demandé aux pays qui se sont engagés à suivre les programmes de l’AGCS de libéraliser le commerce des services d’éducation. Elle cherche également à atteindre de nouveaux engagements avec des partenaires commerciaux qui ne sont pas engagés dans les programmes de l’AGCS. On ne sait pas très bien pourquoi la Nouvelle Zélande introduit auprès d’autres pays des demandes qu’elle même n’est pas prête à accepter. L’IE a demandé au Premier ministre de veiller à accorder beaucoup d’importance aux points de vue des nos collègues du secteur de l’éducation en Nouvelle Zélande, lors des consultations qui se dérouleront à propos des offres faites par la Nouvelle Zélande, dans le cadre de l’AGCS. Pérou Le 26 mai, un Appel d'action urgente a été transmis à tous les membres leur demandant d'adresser des lettres de protestation au gouvernement péruvien pour soutenir une grève nationale d'une durée indéterminée, entamée le 12 mai par les collègues péruviens. Les enseignants ont exigé le respect de la profession enseignante et le rétablissement des droits syndicaux. Les heurts qui ont opposé les enseignants et les autorités ont pris une ampleur telle que le gouvernement a déclaré l'état d'urgence pour mettre un terme à la violence. La grève a été suspendue le 13 juin lorsque le gouvernement a finalement entamé des négociations avec l'organisation affiliée de l'IE, SUTEP. République tchèque Le 21 février, l'IE a écrit au Premier ministre de la République tchèque pour protester contre les propositions de modification de la législation actuelle en matière d'éducation risquant de transformer le financement de l'éducation et de créer des disparités au niveau des normes de l’éducation dans les différentes régions. L'IE a insisté pour que son Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 37 organisation affiliée, CMOS PS soit consultée. Le 17 septembre, en plus de la grève à laquelle 68% des 72.000 enseignants et personnels de l’éducation ont participé, l’IE a écrit une lettre au Premier ministre tchèque afin d’entamer des négociations avec CMOS PS. Par conséquent, le Premier ministre a accepté de postposer le vote relatif à la législation afin de permettre des discussions sur les propositions des syndicats d’enseignants. Russie Slovaquie 38 Le 21 février, l'IE a invité le président de la Fédération russe à prendre toutes les mesures nécessaires pour que de véritables négociations puissent avoir lieu entre le gouvernement et les représentants syndicaux, y compris le Syndicat des employés de l'éducation et de la science de Russie (ESEUR). Des actions de masse ont été organisées du 26 au 28 février pour exiger une réforme du système salarial dans le secteur des services publics, une augmentation salariale et une augmentation du montant minimum des bourses d'études. Le gouvernement a postposé la réforme du système salarial et a accepté de consulter les syndicats à ce sujet. Le 23 janvier, l'IE a écrit au ministre du Travail, des Affaires sociales et de la Famille de Slovaquie pour protester contre les 180 amendements proposés au Code du travail, qui sont inacceptables selon l'organisation affiliée de l'IE, OZPSAV. Ces amendements réduiraient fortement les droits des travailleurs parce qu'ils ne tiennent aucun compte des normes de travail universellement acceptées et garanties par les Conventions de l'OIT. Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 Turquie Le 24 juillet, l'IE a publié un communiqué de presse pour soutenir l’organisation affiliée turque, Egitim-Sen, dans sa lutte contre la privatisation. En mai, le gouvernement a élaboré une nouvelle proposition pour consacrer aux écoles privées une somme de 13 millions d'euros prélevée sur les fonds publics. Le gouvernement a, en outre, tenté de transférer 10.000 étudiants des écoles publiques vers les écoles privées. Cette décision violemment contestée par Egitim-Sen et l'IE a été présentée à la Cour Suprême qui a jugé que la décision du gouvernement était inconstitutionnelle. En dépit de ce verdict, le gouvernement a élaboré un code sur la privatisation de l'éducation en Turquie. Le 29 juillet, l'IE a adressé une lettre de protestation au gouvernement turc et a demandé à ses membres d’en faire de même. 2.8 ➜ Entreprendre des missions de solidarité et d'investigation et/ou de conciliation selon les actions mentionnées ci-dessus. AFRIQUE Le bureau régional africain a intensifié ses efforts pour garantir le traitement équitable des enseignants et du personnel de soutien dans le secteur de l'éducation. Des missions spéciales de solidarité ont été envoyées au Zimbabwe, au Kenya, en Côte d’Ivoire, en Afrique centrale et en Éthiopie. Une mission a été organisée en vue de rencontrer les ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, de l’Enseignement technique et du Travail du Cameroun afin d’harmoniser la législation nationale sur les principes et les droits fondamentaux du travail des fonctionnaires et des enseignants. ASIE-PACIFIQUE Le Bureau régional Asie-Pacifique a entrepris plusieurs missions de solidarité dans la région Asie-Pacifique. En mai 2003, en collaboration avec les bureaux d'Asie-Pacifique des autres Syndicats mondiaux, le Bureau régional a participé à une mission en Afghanistan organisée par l'association Friedrich Ebert Stiftung (FES). Le bureau a également alerté le siège de l’IE au sujet des plaintes introduites par les organisations membres, par exemple CITA au Cambodge et KTU en Corée du Sud. CARAÏBES ET AMÉRIQUE DU NORD La décision du gouvernement dominicain de réduire les salaires des enseignants et de certains autres fonctionnaires, motivée par les mesures imposées par le Fonds monétaire international (FMI), a fait l'objet de discussions entre le bureau régional des Caraïbes de l'IE et les autorités dominicaines dans le courant du mois de mars. Par la suite, l'IE et l'organisation affiliée dominicaine, DAT, ont accordé des interviews radio et télévisées pour protester contre l'action du gouvernement. EUROPE Le 8 septembre, l'IE a participé à la mission de la CISL à Sarajevo en Bosnie, pour discuter des critères d'affiliation à la CISL avec deux syndicats candidats, SSSBIH et SSRS. L'IE a rencontré ses deux organisations affiliées le 9 septembre pour discuter de leurs activités et préoccupations actuelles. Du 9 au 11 mai, l'IE a réalisé une mission de courte durée au Kosovo pour animer un séminaire de formation sur les compétences de négociation, organisé conjointement avec l'organisation affiliée néerlandaise, AOb (Algemene Onderwijsbond). Les représentants de l'IE ont étalement rencontré les leaders des deux organisations locales affiliées SOK (Sindikat Obrazavanja Kosovo) et SBASHK (Sindikata e Bashkuar e Arsimit, e Shkencës dhe e Kulturës e Kosoves). AMÉRIQUE LATINE En 2003, des contacts ont été établis avec l’Unión Nacional de Educadores d’Equateur (UNE), la Confederación de Trabajadores de la Educación Urbana de Bolivie, (CTEUB), la Federación Nacional de Profesores de Educación Secundaria d’Uruguay (FENAPES), la Federación Uruguaya del Magisterio (FUM) et la Federación de Trabajadores del Magisterio du Venezuela (FETRAMAGISTERIO). Des contacts ont également été établis avec la Confederación Nacional de Maestros de Educación Rural de Bolivie (CONMERB) En outre, l’IE et l’AEN/Etats-Unis ont lancé un important programme de solidarité avec FECODE/Colombie. 2.9 ➜ Promouvoir et/ou parrainer, en consultation avec les Comités Régionaux, des programmes de formation nationaux, des ateliers etc. basés sur la mise en œuvre de la Déclaration relative aux Principes et Droits Fondamentaux au Travail, les Normes Internationales du Travail et d'autres instruments internationaux se rapportant aux droits des enseignants dans les pays des organisations membres. ASIE-PACIFIQUE À la demande d'enseignants afghans, le Bureau régional d'AsiePacifique a participé à l'élaboration des statuts de l'Association afghane des enseignants (ATA) au moment de sa création. L'IE a animé un séminaire pour l’ATA et a envisagé les différentes possibilités de participation de l’ATA aux programmes de formation des enseignants en collaboration avec Oxfam Pays-Bas, NOVib. En coopération avec l’ISP, l'IE a organisé un certain nombre d'activités du Réseau des droits syndicaux dans le Sud-Est asiatique. En raison de son succès, ce projet a été prolongé d'un an par des campagnes organisées par 28 organisations membres de l'IE et de l'ISP en Thaïlande, en Malaisie, aux Philippines et en Indonésie. Deux réunions conjointes ont été organisées (12-16 novembre, Jakarta, Indonésie et 2-4 décembre, Manille, Philippines). Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 39 AMÉRIQUE LATINE Le Bureau régional de l’IE et le Bureau des activités pour les travailleurs de l’OIT (ACTRAV) ont organisé un atelier régional (24-26 novembre, Buenos Aires, Argentine) afin de promouvoir une meilleure compréhension de la Déclaration de l’OIT sur les principes et les droits fondamentaux au travail, qui constitue l’engagement des gouvernement, des organisations d’employés et de travailleurs à respecter les valeurs humaines fondamentales. Les organisations suivantes ont participé à l’atelier : CTERA/Argentine, CPC/Chili, CTEUB et CONMERB/Bolivie, UNE/Equateur, SUTEP/Pérou et FECODE/Colombie. Les ministres du Travail et de l’Education de ces pays étaient également invités par l’OIT. Objectifs stratégiques: b. Promouvoir la participation des syndicats du secteur de l’éducation au développement des politiques éducatives nationales et l'élaboration, la reconnaissance et la protection des normes éducatives et des qualifications professionnelles; c. Veiller à la mise en place, par les autorités publiques, de programmes de formation de qualité pour les enseignants et de programmes de formation en cours de service en insistant tout particulièrement sur le développement de compétences nécessaires pour utiliser efficacement les nouvelles technologies; d. Soutenir les efforts des organisations membres pour atteindre des niveaux de rémunération et des conditions d'emploi corrects, au moins équivalent à ceux du secteur privé pour un niveau similaire d'éducation et de formation. 2.10 ➜ Etudier les prêts pour l'éducation avancés par la Banque mondiale et par d’autres institutions financières ou organisations nationales d'aide, en particulier (a) si les prêts sont avancés pour des programmes mis en œuvre en consultation avec les syndicats du secteur de l’éducation; (b) si les prêts ont un impact positif ou négatif sur les salaires et sur les conditions de service des enseignants et autres travailleurs de l'éducation. Depuis janvier, un e-mail est envoyé chaque mois aux bureaux régionaux et aux affiliés qui souhaitent être informés et échanger des informations sur les prêts accordés par la Banque mondiale et d'autres institutions financières qui ont un impact direct sur les conditions des enseignants et l'Éducation Pour Tous. Les bourses au titre de la procédure de financement accéléré (Fast Track Initiative) font l'objet d'une attention particulière. Cependant, cette procédure était en perte de vitesse en 2003 car les dépenses affectées à l’éducation ont été déviées en raison de l’Irak. Les organisations membres de l’IE ont été priées de transmettre à l’IE un feed-back sur les projets en cours dans leur pays. La future base de données IRIS devrait permettre une utilisation plus efficace des informations rassemblées et transmises. Les discussions qui ont eu lieu lors de la réunion du Consortium des donateurs à Oslo ont montré que les affiliés souhaitent que l’IE mobilise davantage de ressources afin d’informer et de développer des capacités avec les affiliés des pays concernés par la procédure de financement accélérée. Le Bureau régional de l’IE en Amérique latine a organisé une réunion (2-3 décembre, Nicaragua), sponsorisée par l’Utdanningsforbundet/Norvège, afin d’évaluer les conséquences des politiques menées par la Banque mondiale en matière de systèmes éducatifs. L’objectif de cette réunion était d’élaborer une proposition pour les pays de la région concernés par la procédure de financement accélérée afin 40 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 de pouvoir préparer une évaluation détaillée des politiques menées par la Banque mondiale. 2.13 ➜ Publier la déclaration d'éthique professionnelle de l'IE dans un maximum de langues et la distribuer aux organisations membres et sur l’Internet. 2.11 ➜ Entreprendre des études sur la constitution des salaires, le salaire basé sur le mérite et le salaire individualisé dans des pays choisis de l'OCDE, et sur les termes et la condition d'emploi du personnel de l’enseignement. Des études comparatives internationales peuvent permettre de créer d’importantes bases de données pour les organisations membres et les aider à améliorer les termes et conditions d’emploi de leurs membres. Un certain nombre d’organisations membres de l’IE a souligné la nécessité pour l’IE d’obtenir des fonds pour le développement des activités de l’IE dans ce domaine. Programmes régionaux 2.12 ➜ Promouvoir et/ou parrainer, en consultation avec les Comités Régionaux, des programmes de formation des dirigeants ayant comme but la promotion de la participation des organisations membres dans le développement de politiques éducatives. Ce type de programmes est compris dans les projets de coopération au développement - voir 4.7. Objectifs stratégiques: e. Contribuer à la mise en œuvre et au respect de la déclaration d'éthique professionnelle de l'IE; f. Améliorer l’image du métier d’enseignant dans le monde et obtenir une reconnaissance plus importante des défis rencontrés par la profession grâce à la promotion de la Journée mondiale des enseignants. Le feuillet de la Déclaration sur l'éthique professionnelle (DPE) de l’IE est un document qui doit être disponible pour tous les enseignants. A cet effet, il devrait être traduit dans chaque langue. Ce feuillet a été produit en trois nouvelles versions linguistiques : arabe, chinois et portugais. Cette publication, désormais disponible dans 8 langues – français, anglais, espagnol, allemand et russe et les trois nouvelles langues – peut être téléchargée à partir du site Web de l’IE. La version russe a été particulièrement appréciée par les organisations affiliées de l'ex-Union soviétique. 2.14 ➜ Garantir que les activités publiques, y compris les événements médiatiques, soient organisées dans le plus de pays possible lors de la Journée mondiale des enseignants (5 octobre) de manière à attirer l'attention sur la situation de la profession enseignante. Journée mondiale des enseignants (JME) La préparation de cet événement majeur a commencé largement dans les temps: les organisations membres ont reçu du matériel de préparation (thème, matériel à mettre à disposition, formulaires de participation, etc.) au début du mois de mai. En juin, des posters et des feuillets ont été envoyés par la poste. En juin et juillet, un rappel a été envoyé à plus de 50 organisations membres au sujet de la JME pour les sensibiliser à cet événement. De cette manière, l'IE a maintenu les contacts avec ses membres concernant les activités qu'ils avaient prévues pour la JME 2003. Une section spéciale du site Web de l'IE a également été consacrée à la JME pour fournir aux membres et au public Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 41 des informations et des ressources sur la JME : fichiers d'images, documentation, plans nationaux, matériel téléchargeable et cartes postales électroniques : www.eiie.org/wtd/ L'IE a été contactée par plusieurs organismes (Ministères, ONG, associations, etc.) qui souhaitaient contribuer à la promotion de la JME. Suite à ces activités de communication, le thème de l'IE (Enseigner ouvre les portes vers un monde meilleur) a été adopté pour servir de thème commun de la JME à l'échelon mondial. Programmes régionaux 2.15 ➜ Promouvoir et /ou parrainer, en consultation avec les Comités Régionaux, des ateliers sous-régionaux sur le Code International de déontologie/Ethique. AFRIQUE L’IE continue à sensibiliser ses affiliés sur la Déclaration sur l’éthique professionnelle. Les membres de l’IE en Afrique sont encouragés à adopter le contenu de ce document. AMÉRIQUE LATINE Un séminaire sur la Déclaration sur l’éthique professionnelle de l’IE a été organisé au Nicaragua du 22-24 septembre en présence des affiliés du Costa Rica, Curaçao, El Salvador, Guatemala, Honduras, Mexique et Nicaragua. L’objectif de ce séminaire était de discuter des principes et des droits définis dans la Déclaration et de les mettre en application dans les pays précités. 42 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 But 3 - Lutter contre les discriminations dans le domaine de l'éducation L'ÉLIMINATION DE TOUTE FORME DE DISCRIMINATION DANS L'ÉDUCATION FONDÉE SUR LE SEXE, LA RACE, LA SITUATION CONJUGALE, LE HANDICAP, L'ORIENTATION SEXUELLE, L'ÂGE, LA RELIGION, L'APPARTENANCE OU L'OPINION POLITIQUE, LE STATUT SOCIAL OU ÉCONOMIQUE, L'ORIGINE ETHNIQUE OU NATIONALE, AINSI QUE LE DÉVELOPPEMENT DE LA COMPRÉHENSION, DE LA TOLÉRANCE ET DU RESPECT DE LA DIVERSITÉ DANS LES COMMUNAUTÉS. 3.1 ➜ Être Objectifs stratégiques: a. Œuvrer en faveur d’un accès égal des femmes et des jeunes filles à tous les niveaux d'éducation; présent aux réunions annuelles de la Commission des Nations Unies sur le Statut des Femmes et participer, si jugé utile, aux Comités sur les femmes des agences spécialisées des Nations Unies; au Comité des femmes de la CISL ainsi qu'à la Conférence biennale. b. Mobiliser le soutien en faveur de la ratification et la mise en œuvre de la Convention sur l'élimination de toutes les Formes de discrimination à l’égard des femmes, de la Plate-Forme d’Action de Beijing, des conventions n° 100, 111 et 183 de l'OIT qui prônent l'égalité pour les femmes et la suppression du “plafond de verre” qui entrave l'accès des femmes aux postes de direction. 47E SESSION DE LA COMMISSION DES NATIONS UNIES SUR LE STATUT DES FEMMES Comme chaque année, l’IE a participé à la 47e session de la Commission des Nations Unies sur le statut des femmes (3-14 mars, New York) afin de promouvoir la mise en œuvre de la Plate-forme d’action de Beijing. Cette année, l’IE était représentée par une déléguée de son affiliée CTERA. La session a été axée sur deux thèmes principaux: l'accès et la participation des femmes aux médias et la violence dont elles sont victimes. L'IE a insisté pour souligner l'importance de l'éducation en tant que moyen de résoudre le problème de la discrimination à l'égard des femmes en ce qui concerne l'accès aux technologies de l'in- Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 43 formation et celui de la violence dont elles sont victimes. Le texte original du document sur la violence à l'égard des femmes ne mentionnait pas la violence sur le lieu de travail. L'IE et la CISL ont œuvré en faveur de l'inclusion d’un paragraphe qui exige que toutes les mesures soient prises pour prévenir et éliminer toutes les formes de violence contre les femmes sur le lieu de travail, y compris la violence physique, sexuelle et psychologique, ainsi que le harcèlement sexuel, et pour lever tous les obstacles, et empêcher les attitudes et les comportements stéréotypés afin de garantir aux femmes tous les droits sur le lieu de travail. En conclusion de cette réunion, la Commission a accepté que pour renforcer les capacités des femmes il faut favoriser leur participation aux technologies de l'information et de la communication. Elle a également affirmé le rôle essentiel de l'éducation à cet égard (voir paragraphes G, H, I et J du document). L'IE a également communiqué une déclaration à la Commission des Nations Unies au nom des Syndicats mondiaux. l'ISP (voir 4.5), l'IE a également participé au Comité des femmes de l'ISP. L'IE et l'ISP mènent deux campagnes communes sur l'égalité des sexes: Équité salariale et Protection de la maternité (ratification de la Convention n° 183 de l'OIT). Pour ce qui est de la Campagne sur l'équité salariale IE/ISP, il a été convenu d’organiser une table ronde lors de la conférence de l'OIT au mois de juin qui sera sponsorisée conjointement par la CISL. L'IE et l'ISP soumettront une résolution sur l'équité salariale lors de la conférence de l'OIT de juin 2004 et œuvreront en faveur de son adoption. Le document sur l'équité salariale a été publié en septembre. Pour ce qui est de la Campagne CISL/IE/ISP relative à la ratification de la Convention n°183 sur la protection de la maternité, la Convention est entrée en vigueur suite à la ratification par la Slovaquie et par l'Italie. Il est entendu qu'un certain nombre de pays européens envisagent de la ratifier mais seulement après amendement de leur législation nationale. L'IE poursuit ses travaux sur la campagne de ratification avec l'ISP, la CISL et le Réseau international des groupes d'action pour l'alimentation infantile (IBFAN). 87E RÉUNION DU COMITÉ DES FEMMES DE LA CISL L'IE a participé aux réunions du Comité des femmes de la CISL pour mettre au point des campagnes conjointes de lobbying en vue de la ratification de la Convention n° 183 de l'OIT sur la protection de la maternité. 3.2 ➜ Une réunion a été organisée au Centre international de formation de l’OIT à Turin (26-27 septembre). Cette réunion était précédée par un séminaire sur le suivi du Rapport mondial de l’Egalité des sexes au travail présenté par le directeur général de l’OIT. L’équité salariale fera partie des thèmes proposés lors du Congrès de la CISL de 2004 et un projet de résolution sur l’équité salariale sera présenté lors de la prochaine Conférence internationale du travail de l’OIT (juin 2004). COMITÉ DES FEMMES DE L'ISP Dans le cadre de l’accord de coopération conclu entre l'IE et 44 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 Conduire une enquête triennale pour évaluer la participation des femmes à la direction des syndicats et des structures de l'éducation; compiler et disséminer les études, brochures et manuels relatifs aux thèmes identifiés par le Comité sur le Statut des Femmes. Le questionnaire a été envoyé à toutes les organisations membres en août. Un rappel a été envoyé en raison du faible nombre de réponses. Programmes régionaux 3.3 ➜ Suivre et/ou participer aux programmes pour les femmes entrepris par les instances intergouvernementales régionales. AFRIQUE Les organisations membres de l'IE d’Afrique ont organisé en avril, au cours de la Semaine mondiale d'action, plusieurs activités sur l'éducation des filles. Le Centre panafricain des enseignants a réalisé deux études sur le taux d'abandon des filles aux niveaux primaire et secondaire au Ghana et au Cameroun. Le syndicat national des enseignants du Ghana, le GNAT, a organisé le suivi des activités au sein d’une communauté locale du Ghana. participé à la réunion: les membres du comité de coordination et les représentants des organisations coopérantes (Lararforbundet/Suède, FCE/Canada et Utdanningsforbundet/Norvège). Le Comité de coordination et les partenaires de la coopération au développement se sont réunis et ont approuvé le budget 2003 et 2004 du réseau PFE. Dans le cadre des travaux préparatoires du Forum régional des femmes de janvier 2004, le bureau régional africain a reçu de nombreuses données sur le travail accompli par les femmes au sein de différents syndicats dans le domaine de la protection de la maternité, de l'Education Pour Tous, du VIH/SIDA, de la promotion du leadership féminin et du travail des enfants. Les réponses proviennent des organisations affiliées d'Algérie, Burkina Faso, Bénin, Côte d’Ivoire, Sierra Léone, Ghana, Ouganda, Zimbabwe, Sénégal, Niger, Gabon et Rwanda. CARAÏBES ET AMÉRIQUE DU NORD L'IE a participé à une Conférence régionale des femmes (27-30 mai, Guyane) organisée par l'Institut national démocratique sur le thème des “50/50 - Increasing Women’s Political Participation in the Caribbean” (Accroître la participation politique des femmes dans les Caraïbes.) En Afrique australe, les organisations membres œuvrent dans le domaine du renforcement des capacités des femmes et cherchent à garantir la visibilité des femmes dans leurs propres rangs. Par exemple, l'Organisation des enseignants d'Afrique australe (SATO) encourage la représentation équitable et adéquate de la femme dans toutes ses activités. 3.4 ➜ ASIE-PACIFIQUE Dans la région Asie-Pacifique, les organisations d’enseignants sont souvent dirigées par des hommes, bien que 80% des personnes affiliées soient des femmes. Les activités organisées au sein de l’ANSEA et SAARC sont destinées à habiliter les femmes par la sensibilisation et la confiance en soi, le développement de leurs compétences syndicales et la valorisation de leurs compétences professionnelles. Une table ronde sous régionale EI/SAARC sur «Le trafic des femmes et des enfants et le harcèlement sur le lieu de travail » a été organisée (5-7 septembre, Colombo, Sri Lanka) pour discuter de l’impact exercé par le trafic et le harcèlement sexuel sur les objectifs de l’EPT dans la sous région et pour prévoir des plans d’action permettant d’aborder le problème. Promouvoir et/ou parrainer des réseaux sous-régionaux sur la femme et des programmes de formation sur les sujets identifiés par les Comités régionaux. Avec l'aide des organisations affiliées, les bureaux régionaux de l'IE ont coordonné des activités de sensibilisation et de renforcement des capacités, destinées aux femmes. En 2003, la participation des femmes aux activités régulières des organisations régionales et nationales a augmenté. AFRIQUE On a procédé à un réexamen du projet de promotion des femmes dans l'éducation (PFE) en Afrique occidentale. Ont Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 45 Deux ateliers pour les femmes ont été organisés au niveau du gouvernement en Inde (16-19 février et 24-27 mai). De plus, un atelier de développement des compétences syndicales et de leadership destiné aux femmes a été organisé du 18 au 21 mai et une réunion du Comité de projet-planification s’est tenue du 24 au 26 juin à New Delhi. Le Comité du réseau des femmes enseignantes du Sri Lanka s'est réuni en février et en mars. Un séminaire de renforcement des capacités des femmes a été organisé en Indonésie du 3 au 5 janvier. En Thaïlande, la NTTU a organisé un atelier de base sur le développement des compétences de leadership et des compétences syndicales à Chiangmai du 5 au 7 janvier. Ces activités ont été organisées avec l'aide de FNV/Pays-Bas, Utdanningsforbundet/Norvège et AEU/Australie. En Malaisie, le NUTP en coopération avec la FCE/Canada, a animé un séminaire pour les éducatrices (3-5 mai, Perak, Malaisie) sous les auspices du réseau ASEAN Women. CARAÏBES ET AMÉRIQUE DU NORD L'IE collabore avec le Comité pour le statut des femmes du Caribbean Union of Teachers(CUT) à la mise en œuvre d'un programme de formation des réseaux de femmes dans les Caraïbes. Les femmes dirigeantes des syndicats d'enseignants de la région ont suivi une formation avancée (19-25 février, SainteLucie), financée par la FCE et la FEEO Canada. Les participante-s provenaient de la Jamaïque, de la Guyane, Trinité & Tobago, Grenade, Saint-Vincent & Grenadines, Sainte-Lucie, Barbade, Dominique, Antigua & Barbuda. Une conférence du Comité pour le statut des femmes du CUT a été tenue lors de la conférence biennale du CUT (4 août, Saint-Vincent et Grenadines). 75 délégué-e-s provenant de 15 syndicats d’enseignants ont assisté à la conférence intitulée «Conditions de service des enseignants; Importance de l’éducation de qualité ». Les questions abordées concernaient entre autres les piètres performances des garçons dans le secteur de l’éducation ainsi que la formation des enseignants sur l’égalité des sexes. Un atelier était axé sur la manière de motiver les femmes 46 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 à participer aux réunions syndicales. Les options suivantes ont été identifiées: études d’évaluation, opportunités d’interaction sociale, services de garde d’enfants, attribution du rôle des membres préalablement aux réunions et reconnaissance de l’implication des participant-e-s. Après le programme de formation des femmes organisé à Sainte-Lucie en février, l'IE a rencontré le comité des femmes et discuté de la possibilité de fournir cette formation aux femmes enseignantes de SVGTU. En 2003, l'IE a également participé à plusieurs ateliers organisés par les comités de femmes des syndicats de la région: en République dominicaine le 15 mars, en Guyane le 22 avril et au Surinam du 25 au 28 juillet. EUROPE La réunion du Comité européen de l’IE pour l’égalité des chances (22 septembre, Bruxelles) concernait la situation des femmes sur le lieu de travail en Europe centrale et orientale. Les oratrices étaient: Jasna Petrovic, du Réseau des femmes CISL/CEE et Evelyne Pichenot du Comité social et économique européen. Dans la majorité des pays, très peu de femmes occupent des postes de direction. Même les femmes hautement instruites ne bénéficient pas des mêmes opportunités que leurs homologues masculins. La participation active des femmes en tant que main-d’oeuvre au sein de l’ancien régime n’a pas entraîné la transformation des modèles familiaux. Les femmes continuent essentiellement à devoir supporter les tâches ménagères et les devoirs familiaux, indépendamment du fait qu’elles exercent un emploi rémunéré. Après le changement de régime, le poids de la transition repose davantage sur les femmes que sur les hommes, et le taux de chômage des femmes augmente plus rapidement que celui des hommes. Le Comité européen de l’IE pour l’égalité des chances a vivement recommandé à l’IE d’introduire le développement d’un réseau des femmes en Europe centrale et orientale dans son prochain programme. L’élargissement de l’Union européenne a également été inscrit à l’ordre du jour de la réunion. Les participant-e-s ont déplo- ré le manque d’attention des décideurs politiques ainsi que du public sur l’égalité des sexes. Le Comité a recommandé au comité régional de l’IE-Europe de faire pression afin d’intégrer les droits de la femme et les questions relatives à l’égalité entre les hommes et les femmes dans le nouveau Traité constitutionnel européen. AMÉRIQUE LATINE Un atelier conjoint IE/ISP sur la discrimination salariale a été organisé (31 juillet, San José, Costa Rica). Objectif stratégique: c. Soutenir les organisations membres pour qu’elles défendent et construisent leur capacité à représenter l’ensemble de leurs membres et en particulier ceux qui sont les plus exposés à la discrimination, à savoir les femmes, les membres des minorités raciales, ethniques ou religieuses, les homosexuels et les lesbiennes, les enseignants autochtones et les personnes n’ayant pas les mêmes capacités; (21-22 mai, New York, Etats-Unis), la délégation de l'IE comprenant une représentante de la FCE Canada a publié une déclaration sur l'autodétermination et sur la participation des peuples autochtones à l'EPT et le rôle des enseignants autochtones dans l'éducation de qualité. Ces deux questions sont essentielles à la proposition de mise en réseau de l'éducation autochtone - une préoccupation mentionnée lors de la Conférence mondiale des peuples autochtones sur l'éducation (4-10 août, Calgary, Canada) par la délégation de l'IE (FCE/Canada et NZEI/Nouvelle Zélande). Le site Web de mise en réseau de l'IE: Voix autochtone mondiale sur l'éducation (GIVE) a été amélioré. Le site www.give-edu.net contient des informations sur le travail accompli dans le domaine de l'éducation autochtone et vise à renforcer la participation des enseignants autochtones aux échelons régional et mondial. 3.6 ➜ Conduire une enquête triennale sur la situation des enseignants autochtones dans les syndicats d’enseignants et dans l'éducation et sur la situation des enseignant(e)s homo- 3.5 ➜ Travailler avec le Groupe de Travail des Nations Unies sur les Populations Indigènes, avec l'UNESCO et les autres agences des Nations Unies spécialisées dans l'éducation des autochtones, prôner l'adoption d'un projet de Déclaration de l'ONU sur les Peuples Indigènes et organiser des consultations avec les membres provenant de communautés autochtones sur la Déclaration de Coollangata. L’éducation est le principal outil permettant de réaliser les droits des peuples indigènes tels que reconnus par les Nations Unies. Dans les pays d’immigration, tels que le Canada et la Nouvelle Zélande, la profession enseignante joue un rôle actif dans la lutte contre la discrimination et dans le développement de programmes éducatifs destinés aux populations autochtones. L'IE participe aux sessions annuelles du Forum permanent des Nations unies sur les peuples indigènes. Lors de la session 2003 sexuel(le)s. ENSEIGNANTS AUTOCHTONES Un questionnaire sur les droits et l'éducation des peuples autochtones a été envoyé en avril, à toutes les organisations affiliées. Les résultats seront publiés dans le rapport triennal qui doit être présenté au Congrès mondial en 2004. L’occasion est unique car 2004 marque la fin de la Décennie internationale des peuples autochtones (1995-2004) proclamée par les Nations Unies. ENSEIGNANTS HOMOSEXUELS L’IE s’assure que la lutte contre la discrimination sur le lieu de travail se poursuit partout. Elle continuera à œuvrer en faveur de la modification des législations nationales en vue d’interdire toute forme de discrimination à l’encontre des enseignants homosexuels. Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 47 Le travail avec les institutions représentant les homosexuels et les transsexuels a montré qu'il faut d'une part, élaborer un protocole ou un ensemble d'orientations sur l'échange d'informations et d'autre part, améliorer la coordination et la manière d’affronter plus efficacement la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle dans le secteur de l'éducation. Les discussions futures et les travaux préparatoires tiendront compte des différences régionales et nationales. En 2003, l'IE est intervenue en faveur d'enseignants homosexuels, dans les cas suivants: le 16 mai, la guérilla colombienne a menacé un enseignant en raison de son orientation sexuelle. Cet enseignant a dû quitter son poste, sa ville et a même souhaité quitter le pays. FECODE a réagi en l'aidant au travers du fond SOS Vida et le gouvernement l’a également assuré de sa protection. Le 11 avril, la parlementaire slovaque, leader du mouvement chrétien démocrate, Anna Zaborska a déclaré qu'il n'est pas certain que les homosexuels puissent accéder à tous les emplois tels que la profession d'enseignant. Cette déclaration a été faite durant un débat portant sur une loi anti-discrimination. L'organisation affiliée de l'IE, le Forum des enseignants slovaques (TFS/UFS) a immédiatement dénoncé publiquement cette déclaration. POLITIQUES DE NON-DISCRIMINATION Au cours du mois de novembre, l’IE a assisté à l’audience publique sur la “Discrimination au travail fondée sur l’orientation sexuelle”, organisée par l’Intergroupe du Parlement européen pour l’égalité des droits des gays et lesbiennes. La directive-cadre européenne sur l’emploi (2000/78/CE) aurait dû être mise en oeuvre par les Etats membres de l’UE en décembre 2003 pour les Etats membres actuels, tandis que les futurs Etats membres bénéficient d’un délai fixé à leur date d’adhésion, à savoir mai 2004. Cependant, parmi les 15 Etats membres actuels de l’UE, seuls trois répondent aux normes minimales de mise en œuvre : la Belgique, le Danemark et la Suède. 48 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 La séance a également permis le partage d’informations et la mise en réseau du Forum international IE/ISP pour les homosexuels, les lesbiennes, les bisexuels et les transsexuels (GLBT) qui se réunira pour sa séance inaugurale en février 2004. Programmes régionaux 3.7 ➜ Promouvoir et/ou parrainer, en consultation avec les Comités régionaux, des ateliers sous-régionaux sur les stratégies à développer par les syndicats nationaux pour promouvoir les droits des groupes minoritaires. ASIE-PACIFIQUE Une «Conférence de la Table Ronde sur l’éducation des populations autochtones» a été organisée par COPE/Pacifique pour le Bureau régional de l’IE en Asie-Pacifique du 4-7 décembre à Suva, Fiji. Outre les participant-e-s issus des ministères, des ONG et des institutions de la région, plus de 80 représentant-e-s provenant de 12 organisations affiliées de l’IE en Asie-Pacifique ont également pris part à cet événement. Un plan d’action a été élaboré à l’issue de la conférence. Ce plan prévoit entre autres d’identifier le champ d’activité des syndicats d’enseignants permettant d’intégrer les connaissances et la culture autochtones dans les systèmes éducatifs actuels ainsi que de faire pression pour défendre le droit à l’autodétermination des populations autochtones. Une deuxième conférence de ce type sera organisée en 2005 afin de comparer les résultats obtenus dans chaque pays. Objectif stratégique: d. Contribuer à une compréhension mutuelle entre les groupes dans les communautés, et à une résolution pacifique des conflits, par le biais de l'éducation et du rôle des syndicats du secteur de l’éducation dans leur société; 3.8 ➜ Organiser une conférence internationale sur le rôle des syndicats du secteur de l’éducation dans la résolution des conflits. Le rapport final de la Conférence de l’IE «Vivre et apprendre ensemble: le rôle et les responsabilités des enseignants et de leurs syndicats» qui a eu lieu à Malte en 2002, a été largement distribué. Une rubrique du site Web de l’IE traitant de l’Education pour une culture de la Paix a été conçue. L’IE a entamé le développement d’un réseau de personnes intéressées par l’éducation aux droits humains. Programmes régionaux 3.9 ➜ Promouvoir et/ou parrainer, en consultation avec les Comités régionaux, des programmes nationaux dans des lieux où des tensions ethniques ont causé des bouleversements dans la vie des enseignants et dans le système scolaire. Continuer le travail avec les organisations membres de l'IE dans les Balkans, en Sierra Leone et au Timor Oriental en promouvant les droits humains, la démocratie et la tolérance; commencer à travailler avec la région des Grands Lacs en Afrique sur l'éducation pour une culture de la paix. MONTÉNÉGRO, SERBIE, TIMOR ORIENTAL Les activités visant à promouvoir la paix et la démocratie ont été suspendues à la fin 2002 lorsque la situation dans ces pays s'est progressivement stabilisée. Les activités concernent désormais principalement le renforcement des capacités des syndicats (voir 4.7). AFGHANISTAN L'IE a aidé le syndicat afghan, l'association afghane des enseignants (ATA) nouvellement établie à rédiger un projet de sta- tuts. L'établissement d'ATA a été une des premières démarches entreprises en faveur de la paix et de la démocratie dans ce pays dévasté par la guerre et où l'eau potable et l'éducation de base doivent être rétablies d'urgence. CROATIE Une activité de promotion de la paix a été programmée avec l'organisation affiliée croate, ETUC, Elle a été organisée conjointement par AOb/Pays-Bas et GEW/Allemagne. Elle a été lancée en novembre. ÉTHIOPIE L'IE a œuvré en faveur de la libération du président de l'ETA, M. Taye Woldesmiate. De plus, l'IE a continué à travailler avec ETA , ainsi que via l'OIT pour assurer le suivi des cas de violations des droits humains par le gouvernement et pour promouvoir la culture de la paix au travers de l'éducation. L'IE est également venue en aide à ETA dans le domaine de la mise en œuvre de l'Education Pour Tous. IRAK Le 14 avril, un appel mondial a été lancé pour solliciter la contribution au fonds de solidarité de l'IE en faveur des enfants irakiens. Une mission organisée conjointement avec la CISL visant à évaluer les besoins dans le secteur de l'éducation et à identifier les partenaires potentiels au niveau local a dû être retardée jusqu'à nouvel ordre suite au bombardement de la mission des Nations Unies à Bagdad. KOSOVO L'IE a réalisé une mission de courte durée au Kosovo du 9 au 11 mai pour animer un séminaire de formation sur les compétences de négociation (organisé conjointement avec Aob/PaysBas) et a rencontré les leaders des deux organisations affiliées locales SOK (Sindikat Obrazavanja Kosovo) et SBASHK (Sindikata e Bashkuar e Arsimit, e Shkencës dhe e Kulturës e Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 49 Kosoves). La mission visait à évaluer le développement de la paix et de l'environnement éducatif au Kosovo. LIBÉRIA Le Comité de l'IE pour la région d'Afrique, IERAF a publié le 1 août un communiqué de presse sur la situation au Liberia. Dans sa déclaration, l'IE a précisé qu'elle soutient ses organisations affiliées au Liberia, NTAL et LINEWU, que le pays a besoin de paix et a ajouté qu'il faut agir parce que les femmes et les enfants du Liberia ont le droit de vivre. Tous les membres de l'IE en Afrique ont été invités à solliciter leur gouvernement pour qu'il soutienne les activités de maintien de la paix au Liberia. Objectifs stratégiques: e. Chercher à obtenir une mise en œuvre intégrale de la Convention sur les droits de l'enfant et de ses dispositions en matière de non-discrimination, en particulier le respect de l'accès à l’éducation et aux services de santé et l'élimination du travail des enfants; f. Faire en sorte que les autorités publiques prennent les dispositions adéquates pour l'éducation des enfants des migrants et des réfugiés, et accordent une attention particulière aux droits éducatifs et culturels des peuples autochtones; g. Défendre et aider à mettre en œuvre les programmes destinés à combattre la violence et les comportements antisociaux à l'école. 3.10 ➜ Plaider auprès de l'UNICEF et de la Session Extraordinaire humains permettant l’intégration des droits de l’enfant dans la politique européenne. L’IE a contribué à l’inclusion de références au droit et à la qualité de l’éducation ainsi qu’au statut des enseignants inclus dans les directives. 3.11 ➜ Plaider avec l'UNESCO et l'OCDE en faveur de politiques et mesures pour protéger les élèves et les enseignant-e-s de la violence. L’IE a participé à une réunion de l’OIT visant à développer un Code de bonnes pratiques sur la violence et le stress dans les services publics (8-15 octobre, Genève, Suisse). Le membre du Bureau exécutif, Eswaran, a assisté à la réunion à titre d’expert en la matière. La réunion a couvert tous les secteurs des services, y compris l’éducation et la santé. Une liaison a été établie avec l’Unité ACTRAV de l’OIT. Les représentants des travailleurs, dont deux issus de l’IE, ont considéré que cette réunion tripartite n’avait été que partiellement couronnée de succès, étant donné que les représentants de l’employeur ont refusé d’inclure le concept de stress dans le code proposé. Ce point fera l’objet d’un débat ultérieur mené par l’organe directeur de l’OIT en 2004. En outre, une brochure a été développée conjointement par le Bureau des activités pour les Travailleurs de l’OIT sur le rôle de l’éducation dans la lutte contre les différentes formes de discrimination. de l'Assemblée Générale des Nations Unies sur les Droits de l'Enfant en faveur de l'amélioration de la mise en œuvre de la Convention. Internationale de l’Education Compiler et diffuser des études et des brochures basées sur du matériel produit par les organisations membres sur les L’IE a été représentée lors d’un événement sponsorisé par la Commission européenne/UNICEF concernant les Enfants dans les conflits armés (10-11 décembre, Rome, Italie). L’objectif de cet événement était de développer un instrument des droits 50 3.12 ➜ Rapport annuel 2003 politiques contre la violence et les comportements antisociaux à l'école. Depuis octobre 2002, les organisations affiliées ont été invitées à fournir des rapports à l'IE et à rendre compte des faits de violence dans les écoles. Les réponses envoyées jusqu'à présent ont permis d'identifier et d'évaluer les facteurs concernés, cela a permis de rédiger un document de politique sur la violence dans les écoles. Ce document a servi de base à la table ronde européenne de l’IE sur la violence dans les écoles. 3.13 ➜ Organiser une conférence avec les organisations membres des pays de l'OCDE sur la violence à l'école. Une table ronde sur la violence dans les écoles a été organisée les 9-10 octobre. Quelque 50 représentant-e-s membres de l’IE-Europe y ont participé. Une synthèse du suivi des conclusions de la table ronde a été envoyée aux participant-e-s. L’IE rassemblera des informations ultérieures relatives aux méthodes des bonnes pratiques. Programmes régionaux 3.14 ➜ Promouvoir et/ou parrainer, en consultation avec les Comités régionaux, des programmes de formation sousrégionaux sur la mise en place des droits des enfants à l'école. AFRIQUE Un atelier conjoint sur les droits de l’enfant et le rôle des organisations d’enseignants au Ghana et au Nigeria a été organisé au mois de décembre à Ibadan, Nigeria. Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 51 But 4 - Promouvoir la démocratie, le développement durable et la solidarité LA PROMOTION DE LA DÉMOCRATIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DU COMMERCE ÉQUITABLE, DES SERVICES SOCIAUX FONDAMENTAUX, DE LA SANTÉ ET DE LA SÉCURI- Objectifs stratégiques: a. Contribuer à l’instauration d’une égalité et d’une justice plus grandes ainsi que d’un développement durable sur le plan environnemental dans une société mondiale, avec et par le biais de la Confédération internationale des syndicats libres (CISL) et d'autres syndicats internationaux1; en soutenant plus particulièrement la lutte pour l'intégration de normes de travail fondamentales dans les accords commerciaux conclus à l'Organisation mondiale du commerce, de même qu’un système financier TÉ, AU TRAVERS DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA COOPÉRATION ENTRE LES ORGANISATIONS MEMBRES, LE MOUVEMENT SYNDICAL INTERNATIONAL ET LA SOCIÉTÉ CIVILE. 4.1 ➜ Participer au travail de plaidoyer de la CISL auprès de l'Organisation internationale du travail, des institutions financières internationales et de l'Organisation mondiale du commerce, et fournir un soutien financier au bureau de liaison de la CISL à Washington DC. et commercial international équitable qui protège les droits et le bienêtre des travailleurs et de leur famille; b. Défendre avec l'Internationale des services publics (ISP) des services publics de qualité, et avec la Fédération internationale des journalistes (FIJ), la liberté d'expression et la liberté de l’enseignement; c. Mobiliser un soutien au sein de la communauté au sens large pour atteindre les principaux objectifs de l'IE, plus spécialement l'éducation publique de qualité pour tous, la non-discrimination et la justice sociale, au travers de partenariats avec des organisations de la société civile. 1. L’alliance syndicale mondiale (Global Unions) comprend la Confédération internationale des sundicats libres (CISL), la Commission syndicale consultative auprès de l’OCDE (TUAC) et les Fédérations syndicales internationales (FSI-auparavant connues sous le nim de Secrétariats professionnels internationaux) 52 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 Le partenariat qui se poursuit avec le Bureau de la CISL à Genève et avec le Groupe des travailleurs de l'organe directeur de l'OIT a facilité la participation de l'IE au travail sectoriel de l'OIT, les programmes de l'IE sur l'égalité des femmes, et le travail concernant la convention sur la protection de la maternité. La CISL et le Groupe des travailleurs ont apporté un soutien résolu aux plaintes introduites par l'IE et par le Comité de la liberté d'association de l'OIT sur la situation en Ethiopie, Colombie, Cambodge et Canada. (Voir 2.1) L'IE apporte une contribution financière au Bureau de liaison des syndicats mondiaux à Washington (représentant la CISL et les Fédérations syndicales internationales) qui maintient des contacts réguliers avec la Banque mondiale et le FMI et fournit en outre des rapports sur le développement et des rapports thématiques. Le Bureau de liaison des syndicats mondiaux a joué un rôle essentiel dans l’organisation de la réunion de travail du 16 décembre avec le président de la Banque mondiale, James Wolfensohn. L’IE participe également au travail de l’unité spéciale TILS sur le commerce et les normes de travail internationales (Trade and International Labour Standards – TILS), mise sur pied pour veiller à ce que toutes les conventions commerciales internationales comprennent des clauses relatives au respect des normes de travail fondamentales, notamment : la liberté d’association, le droit à la négociation, l’exclusion du travail des enfants et du travail forcé, et le rejet de toute forme de discrimination. La réunion de la TILS tenue le 23 juin à Bruxelles était essentiellement axée sur le plan d'action de la CISL et de ses partenaires à la 5e Conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce (10-14 septembre, à Cancun au Mexique). L’IE a profité de la réunion pour sensibiliser d’autres syndicats mondiaux quant aux implications négatives de l’Initiative de financement accéléré de la Banque mondiale sur le droit à la négociation collective des enseignants. La réunion de la TILS a également débouché sur une coordination accrue des programmes de prévention du SIDA et l’accès à des soins abordables, ainsi que sur une demande de clarification quant aux fonctions et aux rôles des ONG et des syndicats afin d’améliorer leur collaboration potentielle. 4.2 ➜ Renforcer la coopération parmi les Fédérations syndicales internationales et rechercher un soutien pour les intérêts du secteur public. SYNDICATS MONDIAUX En 2003, l'IE a renforcé sa coopération avec les autres Fédérations syndicales internationales, notamment avec Union Network International (UNI), l'Internationale des services publics (ISP), la Fédération internationale des journalistes (FIJ) et la Confédération internationale des syndi- cats libres (CISL). L'objectif est d'organiser des campagnes conjointes et d'améliorer la coordination des activités de représentation. L'IE soutient activement deux campagnes mondiales des Syndicats mondiaux. La première était la campagne du 1er Mai des syndicats mondiaux. L’IE a distribué, à toutes ses organisations membres, une affiche du 1er Mai créée tout spécialement pour le secteur de l’éducation en les invitant à participer à des initiatives relatives au 1er Mai menées par leur centrale syndicale nationale. L'IE a également publié un communiqué de presse sur le thème de la campagne et reflété son importance et ses implications dans son magazine Mondes de l'Education. De plus, les principaux volets de la campagne ont été présentés sur le site Web de l'IE. L'IE a joué un rôle essentiel dans le cadre de la deuxième campagne des Global Unions (Syndicats mondiaux), sur la prévention du VIH/SIDA. En sa qualité de membre du groupe de travail des Syndicats mondiaux sur la campagne qui s'est réuni le 15 octobre, l'IE a proposé le plan d'action suivant: • lobby à l'échelon international auprès des agences ONUSIDA, OMC, OIT et groupes pharmaceutiques; • développer des bonnes pratiques dans le cadre des programmes syndicaux régionaux et nationaux de prévention du VIH/SIDA; • réaliser un partenariat avec les employeurs et les organisations patronales pour développer des programmes d'action sur le lieu de travail et intégrer le VIH/SIDA dans le travail des comités de sécurité et d'hygiène (à inclure dans les négociations collectives et accords cadres); et • multiplier les activités de communication et accroître la visibilité de la campagne. Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 53 La réunion a permis l’émergence d’un effort concerté de toutes les fédérations syndicales internationales pour donner un retentissement à la Journée mondiale du SIDA le 1er décembre. Des efforts conjoints sont également fournis dans le domaine de la coopération au développement. Une réunion de tous les responsables des Fédérations syndicales internationales chargés de la coopération au développement et du Groupe des syndicats nordiques-néerlandais (27-28 février, Helsinki en Finlande) a été organisée pour examiner les nouvelles orientations en matière de financement des projets de coopération au développement. Parmi les suggestions émises lors de la réunion, citons la formation des membres des fédérations syndicales internationales dans chaque région sur les nouvelles directives. Cette formation faciliterait la rédaction des rapports explicatifs et financiers exigés par les organisations donatrices au sein du Groupe nordique-néerlandais. Les Syndicats mondiaux ont également publié des déclarations communes sur la guerre en Irak et sur la 5e Conférence ministérielle de l'OMC. L'IE s'est exprimée à différentes reprises au nom des Syndicats mondiaux et cela notamment lors de la Commission des Nations Unies sur le statut des femmes. L'IE a participé à la Conférence générale des Global Unions (13-14 janvier, Londres, Grande Bretagne). Cette conférence annuelle permet aux Syndicats mondiaux de débattre de stratégies conjointes, ainsi que des relations avec les agences internationales. Cette année, les discussions ont porté notamment sur les activités sectorielles de l'OIT et sur la création d'une Université mondiale ouvrière. Le secrétaire général d'UNI, Philip Jennings a été élu à la présidence et le secrétaire général de l'IE, Fred van Leeuwen a été élu à la vice-présidence. 54 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 La réunion annuelle des Syndicats mondiaux s'est tenue à Genève durant la Conférence de l'OIT au mois de juin. Le personnel de l'OIT a présenté une nouvelle approche du programme sectoriel qui comprend une nouvelle activité dans le domaine de l'éducation fondée sur la coopération accrue au niveau des régions entre l'OIT et l'IE. Un débat important a été tenu au sujet des relations avec le Forum économique mondial (FEM) et avec le Forum social mondial (FSM) (Voir ci-dessous). Le secrétaire général de la CISL a participé aux discussions sur le Moyen Orient, Birmanie, Bosnie et Venezuela. On a également procédé à des mises à jour au sujet de l'OMC, du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) et de la coordination avec l'OMS sur les campagnes en matière de VIH/SIDA. Une réunion stratégique des fédérations syndicales internationales le 7 octobre, à Bruxelles, a permis aux syndicats mondiaux de discuter en profondeur du concept et des principes de campagnes communes et des aspects pratiques de la coordination. Les participants y ont également pris connaissance d’un rapport émanant du secrétaire général à la CISL sur l’état d’avancement des discussions avec la Confédération mondiale du travail (CMT) visant la création d’un mouvement syndical international unifié. Il fut convenu que l’UNI et l’IE dirigeraient une réunion avec le président et le coordinateur de l’action syndicale de la CMT, représentant les organisations sectorielles de la CMT. La réunion a eu lieu le 10 octobre par vidéo-conférence et devait amener à un échange d’information entre les Fédérations syndicales internationales et les groupes sectoriels de la CMT. Les secrétaires généraux des Fédérations syndicales internationales - CISL, FIJ, FITTHC, ISP et UNI et la Commission syndicale consultative auprès de l'OCDE étaient présents à la cérémonie du 10e anniversaire de l'IE. FORUMS MONDIAUX L’IE assiste chaque année à trois forums mondiaux qui lui donnent l’occasion de nouer des contacts et de trouver des soutiens aux valeurs et positions que nous défendons. L'IE a participé pour la deuxième année consécutive au Forum économique mondial (FEM) (23-28 janvier, Davos en Suisse). Depuis 2002, les secrétaires généraux des Syndicats mondiaux sont invités à participer au Forum qui vise à réunir les chefs d'entreprises, les représentants de la société civile et les chefs de gouvernements. Cette année, à Davos, les secrétaires généraux des Syndicats mondiaux ont rencontré les représentants de la finance internationale, le directeur général de l'OIT et le président brésilien récemment élu, Lula da Silva. L'IE a profité de cette occasion pour réaffirmer sa position en matière d'Education Pour Tous qui implique l'embauche d'enseignant(e)s compétents et qualifiés et par le paiement de salaires décents assortis de conditions de travail décentes. L'IE a également participé au Forum mondial sur l'éducation (19-22 janvier) et au Forum social mondial (23-26 janvier) tenus à Porto Alegre au Brésil. Les organisations affiliées de l'IE de 17 pays ont participé à la délégation de l'IE. En dépit des difficultés rencontrées lors de la présentation des positions de l'IE à tous les participants et compte tenu du grand nombre d'ONG participantes et des problèmes logistiques qui en ont découlé, ces deux forums ont représenté des occasions importantes où toutes les forces sociales souhaitant apporter un changement ont pu participer à un débat d'idées. Durant la Conférence de l'OIT de juin et dans le cadre des activités de suivi de Davos, les Syndicats mondiaux ont rencontré le président du FEM, Klaus Schwab et les principaux responsables du FEM. Les responsables syndicaux ont souligné le mécontentement croissant des travailleurs au sujet du système économique actuel, des écarts grandissants au niveau des revenus, de l'insécurité de l'emploi, des restructurations et de la corruption qui règne dans les entreprises. Ils ont plaidé en faveur d'une amélioration du dialogue patronat-syndicat pour résoudre ces problèmes. Le président du FEM a reconnu l'importance de l'éducation et proposé d'explorer les possibilités de coopération avec l'IE. Après ce contact, l’IE fut invitée à participer à une réunion du FEM en Jordanie sur une nouvelle initiative en matière d’éducation soutenue par les principales sociétés d’informatique. L’IE y était représentée par un collègue de la GEW, Allemagne, spécialiste de l’apprentissage par le biais des technologies de l’information. L’IE fait partie du Groupe de contact syndical qui maintient la liaison avec le FEM, ce qui permet d’accroître l’intervention syndicale lors de l’Assemblée annuelle à Davos et lors d’événements régionaux du FEM. Il y a eu une réunion de ce groupe au siège du FEM à Genève le 13 octobre et elle a permis d’assurer une participation accrue des représentants syndicaux dans le programme de Davos de manière à faire entendre la voix des syndicats mondiaux au nom de leurs organisations membres dans le monde. On a demandé à l’IE de fournir un orateur lors d’un atelier sur l’éducation et la mondialisation. 4.3 ➜ Participer au travail de plaidoyer de la Commission Syndicale Consultative auprès de l’OCDE (TUAC), particulièrement dans son groupe de travail sur "l’Education, la Formation et l'Emploi" L'IE participe aux réunions plénières semestrielles de la CSC/TUAC, pour planifier les interventions auprès de l'OCDE. Le travail auprès de la CSC/TUAC renforce les interventions des mouvements syndicaux auprès des structures financières internationales et de l'OMC. Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 55 La réunion d’avril portait sur la réunion des leaders syndicaux des pays du G8 en présence du Président français, Jacques Chirac, prévue avant le sommet du G8 à Evian, du 1 au 3 juin et suivie par un Conseil des ministres de l’OCDE. L’IE a également assisté à une table ronde sur ‘L’avenir du multilatéralisme’ dont l’invité d’honneur était Gareth Evans, ancien ministre des Affaires étrangères d’Australie et Président actuel du Groupe de Crise International établi à Bruxelles. La session plénière de décembre de la CSC/TUAC s’est penchée sur la réunion des ministres du Travail de l’OCDE en septembre et sur la réunion des ministres du Travail du G8 prévue la semaine suivante à Stuttgart, en Allemagne. Les interventions du CSC/TUAC lors des deux réunions ont fortement mis l’accent sur l’importance de l’éducation tout au long de la vie et d’une éducation publique de qualité. Les membres du CSC/TUAC fournissent un travail considérable pour pousser les gouvernements membres de l’OCDE à introduire des nouvelles politiques visant à créer les conditions macro-économiques nécessaires à la croissance et à l’emploi. L’IE a participé à une réunion du groupe de politique économique du CSC/TUAC les 12 et 13 novembre, et à une réunion consultative avec l’économiste responsable de l’OCDE et le président de la Commission des conseillers économiques du président des Etats-Unis, qui présidait également le comité de politique économique de l’OCDE. Cette consultation a mis l’accent sur l’éducation. Le CSC/TUAC s’est montré très actif sur les questions de gestion des entreprises, de mondialisation et des droits fondamentaux du travail, de développement durable et de changements climatiques. En décembre, l’IE a participé à une délégation du CSC/TUAC qui a rencontré les hauts responsables de l’OCDE et les ambassadeurs des pays membres après l’échec de la conférence de l’OMC à Cancun. Il y eut également d’importants échanges avec le secrétaire général 56 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 de l’OCDE sur les objectifs stratégiques et les priorités de l’organisation pour 2004/2005. L’OCDE partage plusieurs intérêts de l’OIT, notamment l’éducation professionnelle et le respect de la liberté d’association et le CSC/TUAC a participé à une réunion entre les deux organisations qui s’est tenue à Genève le 24 novembre. L’IE préside le groupe de travail du CSC/TUAC sur les politiques en matière d’éducation, de formation et d’emploi qui se réunit deux fois par an. Ce groupe représente la CSC/TUAC auprès de la Direction générale de l'éducation et de celle de l'emploi, du travail et des affaires sociales (ELSA), ainsi qu'auprès de leurs comités respectifs qui sont composés de représentant(e)s gouvernementaux. La réunion de mai a permis de souligner l'importance accordée à l'éducation au sein du Conseil ministériel de l'OCDE et du Sommet du G8 mais également la nécessité pour les gouvernements de passer de la théorie à la pratique. Le groupe a discuté des priorités stratégiques de l'OCDE en matière d'éducation. Une intervention a porté sur l'éducation des handicapés. On a établi des liens très utiles avec le travail effectué sur les recommandations de l’OIT à propos des ressources humaines. La réunion avec le directeur d'ELSA a permis de préparer la participation de la CSC/TUAC à la réunion au niveau des ministres du travail de l'OCDE de septembre et le groupe a également préparé une réunion conjointe avec le BIAC. On a vivement encouragé les associations membres à rejoindre les délégations nationales qui assistaient à une conférence de l’OCDE sur le Commerce des Services de l’éducation, en Norvège en novembre (voir point 1.11). L’IE a été représentée à plusieurs réunions de la Direction pour l’éducation, récemment mise sur pied dans le but d’influencer le programme d’éducation de l’OCDE. Charlie Lennon, le vice-président de l’IE, a également invité à une rencontre informelle avec les hauts fonctionnaires des ministères de l’Education des pays de l’OCDE (février, Dublin en Irlande), alors qu’une réunion similaire avait lieu au siège de l’OCDE à Paris entre la nouvelle Direction, le président du Comité de l’éducation de l’OCDE et le CSC/TUAC et les organisations membres de l’IE (19 février). On a assisté à des échanges tous azimuts sur les directives stratégiques de l’OCDE, sur la qualité et la justice en éducation, sur les résultats de l’étude PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves), sur les risques liés au commerce dans les services d’éducation, sur les ressources mises à la disposition de l’éducation, et sur l’éducation et la formation pour adultes. L’OCDE a remercié les organisations membres de l’IE pour le niveau et la qualité de leur participation. Les questions d’Education et de formation ont été soulignées à la réunion des ministres du Travail de l’OCDE Vers des emplois plus nombreux et de meilleure qualité. (29 septembre – 1er octobre, Paris, France. L’IE a conduit la délégation de l’OCDE au cours des consultations tenues par le ministre français du travail auxquelles ont participé tous les gouvernements de l’OCDE ainsi que le TUAC représentant les employeurs. La déclaration conjointe CSC/TUAC sur l’éducation tout au long de la vie a suscité beaucoup d’intérêt. Les ministres ont reconnu la responsabilité majeure des gouvernements vis-à-vis de l’éducation de base et continue pour dépasser les inégalités et les désavantages socio-économiques et le fait que le développement de l’éducation tout au long de la vie est la responsabilité des partenaires sociaux, c'est-à-dire à la fois des employeurs et des syndicats. L'IE a participé au Forum de l'OCDE “L'école de demain” (1214 février, Poitiers, France). Les discussions ont porté sur les scénarios développés pour faciliter les débats à l'échelon national sur l'avenir de l'éducation et de l'école. L'Angleterre, les Pays-Bas et le Canada ont expliqué comment ils ont employé les scénarios de l'OCDE pour stimuler les discussions à l'échelon national. 4.4 ➜ Intensifier la coopération bilatérale avec Oxfam International, Action Aid, la Marche mondiale contre le travail des enfants, Amnesty International et Human Rights Watch, et contribuer au renforcement de la coopération multilatérale parmi les organisations non gouvernementales au sein des Nations Unies et des agences intergouvernementales. En 2003, l'IE a intensifié sa coopération avec les ONG sur un certain nombre de questions importantes. L’IE fait partie de la coalition Campagne mondiale pour l’éducation (Global Campaign for Education – GCE) (voir points 1.1. et 1.3.) avec entre autres Oxfam International, Action Aid et la Marche mondiale contre le travail des enfants. Amnesty International a apporté un soutien résolu au travail de l'IE sur les cas de violation des droits humains, en particulier la campagne de protection des enseignant(e)s en Colombie (Voir 2.1 et 3.6). L'IE est représentée au sein du comité directeur de la Marche mondiale contre le travail des enfants et son travail au sein du groupe intervient à deux niveaux. A l'échelon multilatéral, l'IE et la Marche mondiale sont deux organisations internationales importantes qui font partie de la force motrice de la Campagne mondiale pour l'éducation (Voir 1.1 cidessus). A l'échelon bilatéral, l'IE est représentée au sein du comité directeur de la Marche mondiale qui a tenu sa dernière réunion en juin à New Delhi en Inde. L'IE participera également à l'organisation du prochain Congrès mondial sur le travail des enfants en mai 2004 à Florence en Italie. La coopération avec les ONG a également été développée pour préparer la Journée mondiale des enseignants. L’IE a organisé, le 29 août à Bruxelles en Belgique, une journée de travail avec Education Action International (anciennement World University Service), sur les programmes de formation Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 57 et la promotion conjointe de la Journée mondiale des enseignants. Enseignants sans frontières est également une ONG partenaire qui collabore à la Journée mondiale des enseignants. Le partenariat avec Transparency International (TI) a été poursuivi et l'IE a contribué à diffuser le rapport mondial de TI sur la corruption. L’IE, en collaboration avec une ONG religieuse, Du Pain pour Tous (Bread for All – BFA), a coordonné un atelier sur ‘Le renforcement des valeurs et de la moralité dans la lutte contre la corruption : le rôle de l’éducation et de la foi religieuse’ lors de la 11ème Conférence Internationale contre la Corruption (CICC) organisée par TI du 25 au 28 mai à Séoul, en Corée du Sud. L'IE a mentionné qu'il faut inclure la lutte contre la corruption dans les programmes et les formations des enseignant(e)s et que les syndicats d'enseignant(e)s doivent s'attaquer à la question de l'éthique professionnelle. Dans le cadre de la campagne de prévention du VIH/SIDA, l'IE a participé au symposium d'Action Aid sur l'éducation au VIH/SIDA dans les écoles (14 mars, Londres, Grande Bretagne). L'IE a organisé plusieurs réunions avec Voluntary Services Overseas (VSO) sur des activités conjointes de représentation. VSO a produit un rapport sur la motivation des enseignant(e)s dans les pays en développement intitulé “What makes teachers tick? A policy research report on teachers' motivation in developing countries” (Comment fonctionnent les enseignant-e-s? Une étude politique sur la motivation dans les pays en développement) qui a été citée par l'IE à plusieurs reprises. 58 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 4.5 ➜ Intensifier la coopération avec l'Internationale des Services Publics et la Fédération Internationale des Journalistes en vue de mobiliser un soutien pour la création d'une culture démocratique basée sur le respect universel de la connaissance, un sens de la collectivité et la libre circulation de l'information; organiser une conférence avec l'ISP, la FIJ et les organisations membres de l'IE sur la défense des services publics de qualité. Les équipes dirigeantes de l'IE et de l'ISP se réunissent régulièrement. Des réunions ont eu lieu cette année au siège de l’IE à Bruxelles en mars et en novembre et dans les bureaux de l’ISP à Ferney-Voltaire, en juin. Il a été convenu de poursuivre le travail conjoint avec les bureaux régionaux sur les stratégies qui se soutiennent mutuellement pour fidéliser et recruter les organisations affiliées et constituer un groupe de travail conjoint sur les droits des homosexuels. L’IE et l’ISP ont également développé des activités communes dans plusieurs agences intergouvernementales. Dans le cadre de l’OIT, l’IE et l’ISP ont mené des actions conjointes lors de la réunion d’experts qui s’est tenue récemment sur la violence et le stress dans la fonction publique, sur la Journée d’action pour la Colombie le 10 décembre et à propos de la nouvelle approche de l’OIT sur les activités sectorielles. Les deux internationales ont travaillé de manière particulièrement étroite à l’OMC, principalement sur la question de l’AGCS. L’IE et l’ISP ont en outre collaboré à la rédaction de commentaires sur les projets du Rapport de la Banque mondiale sur le développement 2004 ‘Rendre les services efficaces pour les pauvres’. (voir point 1.5). Les deux organisations s’apportent un soutien mutuel dans leurs campagnes respectives: la Campagne quinquennale de l'ISP pour des services publics de qualité (Voir 4.2) et la campagne permanente de l'IE en faveur de l'Education Pour Tous (Voir objectif 1). De plus, le personnel de ces deux organisations se réunit régulièrement au sujet de questions communes telles que la coopération au développement, l'égalité des sexes, la mondialisation et l'AGCS, les publications et les politiques de la Banque mondiale, etc. L'IE coopère également avec l'ISP à la Campagne sur les droits syndicaux dans le Sud-Est asiatique (Philippines, Indonésie, Malaisie et Thaïlande). Objectifs stratégiques: d. Coordonner et contribuer au développement de programmes visant au développement des capacités des organisations membres, au renforcement de la démocratie interne, au recrutement et à la participation des membres ainsi qu’au perfectionnement professionnel et à la formation de dirigeants; e. Apporter une aide aux organisations membres en situations d'urgence, L'IE et la FIJ ont collaboré au Sommet mondial sur la société de l'Information via une consultation en ligne en janvier visant à élaborer des propositions et amendement à la déclaration du Sommet. L'IE a participé au Forum des journalistes et des webmasters d'UNI (9-11 avril, Nyon, Suisse). Le Forum a permis à tous les webmasters des Fédérations syndicales internationales de se réunir et de discuter du site web des Syndicats mondiaux (www.global-unions.org). L'IE a introduit dans ses communications électroniques et sur le web plusieurs stratégies et méthodologies présentées lors de cet atelier. Programmes régionaux 4.6 ➜ Participer au travail de plaidoyer des organisations régionales de la CISL et des ISP en Afrique, en Asie-Pacifique et en Amérique. ASIE-PACIFIQUE L’IE a participé à une réunion consultative du FES/FSI (1314 novembre, à Singapour) qui avait pour objectif de coordonner les activités dans la région. Les sujets à l’ordre du jour portaient sur la Birmanie, la Chine, l’Afghanistan, les effets de la réunion de l’OMC à Cancun sur les syndicats de la région et le prochain Forum mondial social prévu en janvier 2004 à Mumbai. dues à une catastrophe naturelle, un conflit violent ou une répression. 4.7 ➜ Rechercher un soutien pour divers programmes (éducation syndicale destinée aux membres de la base et aux dirigeants syndicaux, formation professionnelle, appui institutionnel, activités de formation destinées spécialement aux femmes, etc.) dans le but de répondre aux besoins des organisations membres des pays à bas revenus et qui reflètent les politiques et principes d'action déterminés par le Congrès Mondial. Un réseau croissant de personnes du secrétariat, des bureaux régionaux de l'IE et des organisations membres de l'IE coopèrent aux programmes de développement. Le sentiment général est que les syndicats d'enseignants ont gagné en stature et en autonomie: ils fonctionnent de manière plus indépendante tant en ce concerne leur structure que leur situation financière. Ils ont cependant exprimé le besoin d’évaluer les progrès réalisés et d’arriver à une meilleure coordination. L'IE a lancé en novembre 2002 un nouveau programme centré sur l'Education Pour Tous financé par la centrale syndicale hollandaise FNV. Le programme implique les affiliés de l'IE dans 11 pays - Mali, Burkina Faso, Niger, Ethiopie, Kenya, Tanzanie, Ouganda, Pérou, Bolivie, Equateur et Inde. Le programme vise à renforcer les compétences des syndicats pour influencer les politiques d'éducation nationale. Le programme est très complet et permet aux syndicats Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 59 d'enseignants de développer un plan d'action comprenant la formation des militant-e-s, l'information, la recherche et le développement de politiques et de stratégies. Malgré le fait que le Cadre d'action de Dakar souligne la nécessité de consulter tous les acteurs de l'éducation, la plupart des syndicats ne sont pas consultés par leur gouvernement sur les mécanismes de négociation. D’autre part, plusieurs réunions consultatives portant sur les programmes de développement ont eu lieu avec des organisations coopératrices non seulement afin d’évaluer les progrès réalisés mais également pour trouver des moyens d’aider les membres de l’IE dans les pays à faibles revenus à devenir plus autonomes. En 2003, de telles réunions ont été organisées avec: • • • • • • • Utdanningsforbundet (25 février, Oslo, Norvège) OAJ (26 février, Finlande) DLF et LO/FTF (15 mars, Kenya) AOb, FNV et NOVIB (19 juin) Lärarförbundet (3 avril, Swaziland) FCE (11-13 & 14 novembre) NEA (29 septembre) 4.8 ➜ Inviter 4.9 ➜ Réserver des fonds de façon annuelle équivalant à au moins 0,7% du revenu des cotisations des membres pour des programmes de solidarité en faveur d'organisations membres de pays à faibles revenus et pour une aide humanitaire d'urgence. Depuis 1999, l'IE affecte des fonds du budget ordinaire aux activités de coopération au développement et à l’assistance humanitaire. Cette année, la contribution de l’IE au Fonds de solidarité a atteint: 132.163,45 €. Le Fonds avait été constitué pour répondre aux cas suivants : assister les enseignants victimes de la guerre civile (Côte d’Ivoire); soutenir le programme syndical (Kosovo); aider les enseignants victimes des inondations de Santa Fé (Argentine); acheter un véhicule pour l’ETA (Ethiopie); aider les enseignants réfugiés (Libéria) ; aider les enseignants victimes d’inondations (Mozambique) ; et aider à organiser le congrès fondateur du syndicat des enseignants en Afghanistan. Le reste du Fonds de solidarité a servi à soutenir des projets défendant l’égalité des sexes en Europe centrale et orientale et à financer des activités menées conjointement avec la Marche mondiale contre le travail des enfants. les organisations membres à contribuer au Fonds de Solidarité de l'IE sur une base annuelle ou en réponse à des requêtes spécifiques. 4.10 ➜ Publier un bulletin trimestriel rendant compte de tous les programmes multilatéraux et bilatéraux, maintenir une base de données sur les programmes en cours ou planifiés. Le Fonds de Solidarité de l’IE sert à apporter une assistance en réponse à des demandes collectives ou individuelles. En 2003, deux demandes de contribution ont été adressées à toutes les organisations membres : elles concernent les besoins d'éducation des enfants en Irak (14 avril) et l'aide à apporter suite au tremblement de terre en Algérie (27 mai). Les contributions des organisations membres au fonds de solidarité de l'IE ont atteint 100.002 € cette année. 60 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 En plus des deux bulletins sur la coopération au développement publiés en juin et en novembre, des informations sur les programmes de coopération au développement sont disponibles sur le site de l'IE. 4.11 ➜ Organiser régulièrement des réunions consultatives avec les organisations qui coopèrent et qui sont bénéficiaires au niveau régional et mondial pour planifier et évaluer les programmes (à être) mis sur pied sur base d'un accord entre l'Internationale de l'Education, les organisations qui coopèrent et les organisations bénéficiaires. Le siège de l’IE et les coordinateurs en chef de tous les bureaux régionaux ont assisté à la réunion de l’IE sur la coopération au développement (12-13 novembre à Bruxelles), avec 35 autres participant-e-s émanant de 15 organisations membres d’Allemagne, d’Australie, du Canada, du Danemark, d’Espagne, des Etats-Unis, de Finlande, de France, du Japon, de Norvège, des Pays-Bas et de Suède. Les discussions étaient très ouvertes et constructives. Les participant-e-s ont approuvé une méthode de consultation qui implique des partenaires donateurs, des syndicats bénéficiaires, des bureaux régionaux et du siège de l’IE de définir les objectifs et stratégies, de définir les besoins et de déterminer les rôles de chaque partenaire. Les organisations coopératrices sont également convenues de maintenir une communication permanente afin d’éviter les doubles emplois et accroître la transparence. Enfin, on a estimé qu’il fallait des missions préparatoires pour aider à identifier les besoins des syndicats bénéficiaires. • Ouganda (28 janvier-1 février): un projet de recrutement et de formation des dirigeant-e-s syndicaux a été lancé avec l'UNATU pour une période de deux ans. Le projet est soutenu par DLF/Danemark et Lärarförbundet/Suède. UNATU espère recruter 107.000 adhérent-e-s d'ici fin 2004. • Kenya (15-21 mars): un séminaire de coopération au développement a été organisé au Kenya avec des participant-e-s du KNUT/Kenya, UNATU/Ouganda, TTU/Tanzanie, ZATU/Zanzibar. Le séminaire était financé par DLF et LO/FTF Danemark. • Swaziland (3-8 avril): réunion de coopération au développement entre le SNAT/Swaziland et Lärarförbundet/Suède. • Zimbabwe (9-13 avril): réunion de coopération au développement entre ZIMTA/Zimbabwe et Lärarförbundet/Suède. • Ethiopie (avril-mai): une activité de développement des capacités syndicales a été organisée pour l'ETA/Ethiopie, financée par Lärarförbundet/Suède. • Congo Brazzaville (avril) mission IE/NEA/UNSA-Education organisée afin d’évaluer les besoins de FETRASSEIC et d’élaborer un programme de coopération. • Namibie (août): un séminaire de coopération au développement a été organisé pour NANTU/Namibie, soutenu par Utdanningsforbundet/Norvège, FCE/Canada et OAJ/Finlande. Programmes régionaux 4.12 ➜ Aider au planning et à la mise en œuvre de programmes syndicaux nationaux et sous-régionaux d'éducation et de formation professionnelle, ainsi que des séminaires tel que mentionné ci-dessus; s'assurer qu'une analyse de l’égalité des chances sera faite pour tous les projets. AFRIQUE Des missions de coopération au développement ont été organisées de: ASIE-PACIFIQUE De nombreuses activités visant à renforcer la capacité, les structures et la formation des dirigeant-e-s ont été menées en Afghanistan, Cambodge, Inde, Indonésie, Mongolie, Népal, Sri Lanka, Thaïlande, Timor oriental et Vanuatu en coopération avec les organisations membres donatrices: AEU/Australie, le British-Irish Group of Teacher Unions (BIGTU), FCE/Canada, IEU/Australie, JTU/Japon, Lärarförbundet/Suède, NEA/Etats-Unis, Utdanningsforbundet/Norvège, et la centrale syndicale hollandaise FNV et la Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 61 fondation Friedrich Ebert (FES). • Afghanistan (mai): IE et Lärarförbundet/Suède ont financé la tenue du congrès fondateur du syndicat des enseignants Afghanistan Teacher Association (ATA). • Cambodge (19-20 juin): Le comité de projet s'est réuni et deux formations syndicales initiales ont été organisées pour la CITA Cambodge, financé par Lärarförbundet/Suède. • Timor oriental (avril): activités de développement des aptitudes syndicales organisées pour l'ETTU, financée par BIGTU/Grande-Bretagne-Irlande, FENPROF/Portugal, IEU/Australie et Lärarförbundet/Suède. • Inde (8-17 mars): La coopération entre AIPTF/Inde et Lärarförbundet/Suède se prolonge depuis 19 ans. Un accord a été finalisé sur les activités pour 2003-2004 et un mémorandum a été conclu pour la période 2004-2006, avec une extension du programme à deux autres Etats indiens. Suite à la réunion de planification, un séminaire a été organisé pour le syndicat Assam State Primary Teachers’ Association, mettant particulièrement l’accent sur l'autonomie et l'indépendance. • Indonésie (janvier-juin): Huit séminaires locaux ont été organisés pour les délégué-e-s de PGRI/Indonésie en coopération avec Utdanningsforbundet/Norvège, Lärarförbundet/Suède, AEU/Australie, NEA/Etats-Unis et JTU/Japon. • Mongolie (14 janvier): Une formation pour dirigeants syndicaux a été organisée pour le syndicat MEFTU/ Mongolia, financée par la FCE/Canada, JTU/Japon et Utdanningsforbundet/Norvège. • Népal (en cours): Des séminaires et ateliers sont organisés pour les dirigeants des syndicats NTA et NTTA, grâce au soutien de la FCE/Canada, Utdanningsforbundet/Norvège et AEU/Australie. 62 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 • Sri Lanka (25 janvier): Un réseau de femmes a été organisé avec le financement d'Utdanningsforbundet/Norvège. • Thaïlande (5-7 janvier): Des programmes de formation ont été organisés pour le NTTU/Thaïlande, soutenu par BIGTU/Grande-Bretagne-Irlande. CARAÏBES & AMÉRIQUE DU NORD • Iles vierges britanniques (mars): un programme de formation des dirigeant-e-s a été organisé pour la BVITU par le réseau irlando-britannique BIGTU. • Haïti (en cours): activités de coopération au développement pour la CNEH financées par l'IE, SNES/France, Lärarförbundet/Suède, NEA/Etats-Unis et la FCE/Canada. • Suriname (mars): Un programme de communication financé par le réseau BIGTU/Grande-Bretagne-Irlande a été organisé pour VL. EUROPE • Une réunion a été organisée par l'IE et AOb/Pays-Bas pour les syndicats ITUESCM/Montenegro, BUT/Bulgarie, UEWS/Serbie, SVIZ/Slovénie, ETUC/Croatie, SONK/Macédoine, SBASHK/Kosovo et SOK/Kosovo (24-27 juin, Macédoine). • Géorgie (en cours): séminaire de formation pour les dirigeant-e-s de EWTUG, soutenu par BIGTU/GrandeBretagne-Irlande. • Kosovo (1-3 mars): Un séminaire de trois jours a été organisé par l'IE et AOb/Pays-Bas pour le nouveau syndicat des enseignants serbes au Kosovo (SOK) à Graçanica, l'une des cinq enclaves serbes du Kosovo. Des représentants de la Mission d'administration intérimaire de l'ONU au Kosovo (MINUK), ont assisté au séminaire qui était destiné à développer une stratégie syndicale pour tenter de résoudre les problèmes des enseignant-e-s dans les enclaves: notamment, les faibles salaires, l’état lamentable des écoles, les inquiétudes liées à la sécurité et l’absence d’un système de pension dans le contexte d’une réforme de l’éducation. D’autres réunions ont été organisées pour le SOK (10-11 mai et 24-27 juin). Les activités portaient sur la formation aux différents niveaux du syndicat. L’IE a aussi aidé le SBASHK/Kosovo à élaborer une stratégie pour percevoir les salaires impayés. Cette activité était financée par le Fonds de solidarité de l’IE avec le soutien financier supplémentaire apporté par AOb/Pays-Bas et Utdanningsforbundet/Norvège. • Macédoine (27-28 mars) Organisation d’une table ronde par l’IE et le AOb/Pays-Bas pour le syndicat des enseignants SONK/Macédoine et le ministère de l’Education de Macédoine sur la réforme de l’éducation. • Moldavie (en cours): activités pour développer la capacité des syndicats en communication et en négociation pour PESTU, financée par UNSA Education/France. lement des activités nationales: • Chili (en cours): Projet “Movimiento Pedagógico” pour renforcer le centre de formation du syndicat CPC, financé par Lärarförbundet/Suède, NEA/Etats-Unis et SNES/France. • Colombie (en cours): Programme de défense des droits de l’Homme “SOS Vida” pour la FECODE, soutenu par la NEA/Etats-Unis. • Equateur (en cours): Activités pour encourager l'implication des femmes dans les structures syndicales de l'UNE. Projet soutenu par Lärarförbundet/Suède et BIGTU/Grande-Bretagne-Irlande. • Honduras (mai): Séminaire pour les enseignants du secondaire membres de COPRUMH financé par BIGTU/Grande-Bretagne-Irlande. • Panama (juillet-août): Séminaire sur la réforme du système éducatif et la formation des dirigeants syndicaux du MPU, financé par BIGTU/Grande-Bretagne-Irlande Objectifs stratégiques: f. Promouvoir l'éducation en tant qu'un des quatre éléments essentiels de • Russie (en cours): L'IE coordonne une réforme des structures syndicales d'ESEUR, avec le financement de BIGTU/Grande-Bretagne-Irlande. AMÉRIQUE LATINE L’IE a coordonné, en 2003, plusieurs programmes financés par des organisations membres donatrices de différents pays. Un programme a été développé et financé par la NEA/ Etats-Unis pour aider les affiliés de l'IE en Amérique latine à s'impliquer dans le processus Education Pour Tous. Les pays concernés sont la Colombie, El Salvador, Honduras, le Nicaragua, le Pérou, la République dominicaine et le Venezuela. Le bureau régional pour l'Amérique latine coordonne éga- l'aide humanitaire; g. Soutenir l'éducation à la santé, en insistant particulièrement sur l'éducation en vue de la prévention du VIH/SIDA. 4.13 ➜ En consultation avec l'UNICEF, le HCR et les agences d'aide humanitaire, examiner les possibilités de former un groupe de travail pour coordonner les services d'éducation dans les camps de réfugiés et lors de situations d'urgence Il importe de donner aux enfants des camps de réfugiés la possibilité de suivre des cours. Cette mesure éviterait non seulement une trop longue interruption de leur éducation Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 63 mais elle permettrait également de rendre les conditions de vie dans les camps plus proches de celles qu’ils connaîtront chez eux en temps de paix. Le rôle de l’IE serait de mobiliser les organisations membres dans les pays concernés afin d’encourager leurs membres à enseigner dans ces camps. Suite à un symposium sur l'éducation post-primaire dans les camps de réfugiés organisé par le Refugee Education Trust (RET) en septembre 2002, un groupe de travail a été créé sous les auspices du Réseau inter-agences d'éducation d'urgence (Interagency Network for Education in Emergencies (INEE) basé à l'UNESCO. L’équipe doit mettre au point un plan d’action pour le travail permanent des agences du réseau sur l’enseignement prodigué aux réfugiés. Le réseau partagera toutes les informations portant sur l’éducation dans des situations d’urgence. L’IE a été officiellement invitée faire partie de l’équipe. 4.14 ➜ ter leur implication dans les programmes de prévention du VIH/SIDA dans les pays à faibles revenus. L’IE est également partenaire de l’équipe de travail InterOrganisation (Inter-Agency Task Team – IATT) sur le VIH/SIDA. L’IATT (dirigé par l’ONUSIDA) encourage tous les bureaux des Nations Unies, la Banque mondiale et quelques autres organisations internationales à mettre au point une action concertée sur le VIH et le SIDA dans le secteur de l’éducation. Le travail de l’équipe a principalement permis de faire reconnaître les organisations nationales de la société civile en tant que partenaires et à obtenir qu’elles soient consultées au cours de l’enquête mondiale VIH/SIDA dans le secteur de l’éducation. Cette enquête observe la situation actuelle du VIH/SIDA dans le secteur de l’éducation et sert de guide pour toute action ultérieure. L’IE a fourni des informations à une ‘étude descriptive’ conduite par la CISL afin de décrire les actions entreprises dans le domaine du VIH/SIDA par les membres du groupe des Syndicats Mondiaux. Plaider auprès des institutions financières internationales et régionales, de l'OMS, de l’ONUSIDA, de l'OIT, de l'UNICEF, de l'UNESCO, et des institutions et gouvernements nationaux donateurs afin qu'ils génèrent des revenus pour les pro- 4.15 ➜ Mobiliser tous les affiliés de l'IE et leurs membres de la base en vue de soutenir et participer aux programmes d'éduca- grammes d'éducation en vue de la prévention du VIH/SIDA tion de l'IE pour la prévention du VIH/SIDA en Afrique, ainsi et en faveur d'un équipement en soins de santé adéquat; qu'aux programmes d'aide humanitaire prévoyant des participer aux 14e et 15e Conférences Internationales sur le soins médicaux pour les enseignants atteints du VIH/SIDA. SIDA et au groupe de travail de l’ONUSIDA sur l'éducation; participer au groupe de travail de la CISL/TUAC/SPI sur la santé au travail, la sécurité et l'environnement. L'IE a eu une réunion préparatoire avec l'Organisation mondiale de la santé (10-11 juin) et avec les Centers for Disease Control and Prevention et EDC (16-17 septembre, Atlanta, Etats-Unis). Une campagne de sensibilisation a été lancée parmi les organisations membres des pays de l'OCDE afin d'augmen- 64 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 Un dépliant sur le VIH/SIDA a été développé et largement distribué parmi tous les affiliés. Il contient des informations et des recommandations destinées aux enseignants et à leurs syndicats sur le rôle de l'école dans la prévention du VIH/SIDA à l'école et dans la société. Beaucoup d'articles sur cette matière ont été publiés dans le magazine Mondes de l’éducation et dans la section SIDA du site de l'IE: www.ei-ie.org/aids.htm. Pour plus de détails, voir les programmes régionaux ci-dessous. Programmes régionaux 4.16 ➜ En consultation avec les Comités Régionaux et en coopération avec l'Organisation Mondiale de la Santé, promouvoir et/ou parrainer des programmes de formation sous-régionaux et nationaux pour les organisations membres en Afrique et en Asie (Inde), en vue d’encourager des programmes efficaces d’éducation à la santé, plus particulièrement en ce qui concerne la prévention du VIH/SIDA et la discrimination qui en résulte. Les programmes de prévention du VIH/SIDA de l’IE, soutenus par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), se sont étendus et concernent maintenant 14 pays (4 supplémentaires en 2003) : Botswana, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée, Haïti, Malawi, Mali, Rwanda, Sénégal et la Zambie. En raison de difficultés imposées par le gouvernement indien, les fonds libérés pour le lancement du programme en Inde ont dû être réaffectés à Guyana, l'Afrique du Sud, le Zimbabwe et la Tanzanie. La centrale syndicale hollandaise FNV s'est associée au programme de l'IE et finance des activités en Namibie, au Lesotho et au Swaziland. L'AFT/EtatsUnis a également commencé un programme de prévention au Nigeria, poursuit ses activités au Kenya et coopère avec l'IE au Zimbabwe et en Afrique du Sud. En 2003, les équipes de l’IE-OMS ont effectué plusieurs missions d’évaluation de mi-parcours en Zambie (1-4 avril) ; au Lesotho et au Malawi (4-7 avril) ; au Botswana et en Namibie (7-10 avril) ; au Burkina Faso (27-30 mai) ; au Mali (30 mai-1 juin) ; en Guinée (1-6 juin) et en Haïti (18-21 septembre). Du 30 juin au 6 juillet, elles ont entrepris une mission de suivi au Zimbabwe, en Afrique du Sud et en Tanzanie. des qualifications sur la prévention du VIH/SIDA et des infections sexuellement transmissibles, afin d'éviter la contamination et de conseiller les autres (élèves, parents, collègues et la communauté dans son ensemble) pour connaître le virus et les risques de transmission, battre en brêche la discrimination, discuter et encourager la mise en oeuvre de programmes efficaces de prévention du VIH/SIDA/IST dans les syndicats, les écoles et la société. Les programmes de prévention de l'IE diffèrent des autres programmes formulés pour le secteur de l'éducation, dans la mesure où ils se concentrent sur le changement comportemental et forment les enseignants, leurs syndicats et les écoles à devenir acteurs de la lutte contre le VIH/SIDA/IST par la transmission de compétences. Une autre caractéristique unique de ce programme est que les syndicats travaillent en étroite collaboration avec les ministères de l’Education et de la Santé. Le rôle des syndicats est de veiller à la mise en œuvre du programme dans un nombre croissant d’écoles tandis que les ministères fournissent le soutien technique et administratif. Des réunions d’évaluation et de planification impliquant neuf pays du sud d’Afrique australe (17-21 novembre, Johannesburg, Afrique du Sud) ont clairement démontré que le développement des facteurs mentionnés ci-dessus se révèle absolument nécessaire pour assurer un impact important des programmes dans le secteur de l’éducation. En coopération avec l'OMS, CDC et l'EDC, l'IE a développé un certain nombre d'outils d'évaluation pour mesurer l'impact de son programme. Tous les syndicats partenaires participent à ce processus d'évaluation. Les programmes de prévention de l'IE visent avant tout à octroyer une formation aux enseignants en leur octroyant Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 65 But 5 - Renforcer l'IE et encourager la participation de ses membres CONSOLIDER L'INTERNATIONALE DE L'EDUCATION ET ENCOURAGER LA PARTICIPATION DE TOUTES LES ORGANISATIONS AFFILIÉES DANS LA VIE DE L'ORGANISATION ET LA PROMOTION DE L'UNITÉ DU SECTEUR DE L'ÉDUCATION. 5.1 ➜ Etablir une Unité de recherche au sein de l'IE pour coopérer Objectifs stratégiques: avec les départements de recherche et les instituts des organisations membres dans le but de fournir rapidement des a. Renforcer la capacité de l'IE à entreprendre l’élaboration et le plaidoyer réponses documentées aux initiatives de politique nationales de politiques efficaces en accroissant sa capacité de recherche; en utilisant et internationales, et systématiquement rassembler, traiter et davantage l'expertise disponible au sein des organisations membres; en diffuser les données fondamentales sur l'éducation. mettant en œuvre une stratégie de relations publiques orientée vers les médias des organisations membres et les mass media; et en liant plaidoyer international et action nationale; La matérialisation de cet objectif n'a pas encore été réalisée bien que des affiliés et des instituts de recherche aient été contactés. b. Améliorer et élargir les services d'information aux organisations membres; c. Développer davantage l'usage d'Internet en tant qu'outil de communication et de constitution de réseaux avec comme but spécifique l'accès des organisations membres des pays à faibles revenus aux nouvelles technologies; 5.2 ➜ Produire un rapport annuel sur les progrès accomplis vis-à-vis des objectifs stratégiques de l'IE à atteindre et la mise en œuvre des décisions des instances dirigeantes de l'IE, comprenant aussi une liste des membres et les documents régissant l'IE. Le Rapport annuel 2002 a été envoyé aux organisations membres en avril. Il a également été diffusé auprès des partenaires de l'IE: syndicats, ONG, centres de documentation, agences intergouvernementales, etc. Il peut-être téléchargé du site de l'IE. 66 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 5.3 ➜ Publier trimestriellement le magazine "Internationale de RAPPORT DE L'IE l'Education" et le distribuer largement aux membres et agences Le premier rapport de l'IE “Education Pour Tous: les engagements sont-ils suffisants?” a été publié en mai. Il traite de toutes les questions liées au processus Education Pour Tous et notamment de l'impact des mesures d'ajustement structurel sur l'éducation. (non) gouvernementales; diffuser le Moniteur (10 numéros par an) auprès des dirigeants des organisations membres, diffuser des communiqués qui pourront être repris dans les bulletins et communiqués de presse des organisations membres. L'IE a mis en oeuvre sa nouvelle stratégie d'information et de communication en 2003. L'objectif est de mieux transmettre le message de l'IE en faisant un meilleur usage des technologies de l'information disponibles, par le biais d'un site Internet régulièrement mis à jour (5.5) et de la diffusion d'un bulletin électronique. MONDES DE L'EDUCATION Le magazine a subi une révision complète en matière de contenu, d’aspect et de périodicité de parution. Avec un nouveau contenu plus informatif, un nouvel aspect plus structuré et plus coloré et une nouvelle périodicité, tous les deux mois, Mondes de l'Education a l'ambition de mieux répondre aux attentes des affiliés. Un questionnaire a été envoyé avec la troisième parution, pour proposer aux affiliés de mieux déterminer le nombre d'exemplaires dont ils ont besoin. 32 organisations ont demandé à recevoir davantage d'exemplaires. C'est aujourd'hui possible car le nouveau magazine est plus léger et donc moins onéreux à envoyer. Il peut également être téléchargé du site Internet. 6 numéros du Mondes de l’Education ont paru en 2003. BULLETIN ÉLECTRONIQUE La plupart des organisations membres ayant accès au courrier électronique, l'IE a lancé un bulletin électronique mensuel envoyé aux organismes et personnes qui s'inscrivent sur la liste d'envoi accessible par le site Internet. Le bulletin anglais est expédié à plus de 3000 contacts. Le bulletin électronique mensuel met l'accent sur les nouveaux articles disponibles sur le site. Les bulletins sont archivés sur le site. DOCUMENTS DE TRAVAIL DE L’IE L'IE a lancé une nouvelle série de publications en ligne. intitulés “documents de travail de l’IE”. Ils regroupent une série de textes de réflexion soit rédigés directement par des coordinateurs de l’IE ou commandités spécifiquement à certains auteurs du monde syndical enseignant ou non, pour étayer des projets de recherche. Ces documents de travail ont pour objectif d'élargir la réflexion de l'IE et de ses organisations membres sur des thèmes d'actualité. Cependant, ils ne reflètent pas nécessairement les positions officielles de l'IE. Les documents de travail sont publiés EN LIGNE dans leur langue d’origine. No.13 2003 (374KB) Paula Nilsson: “Teacher demand and supply in South Asia” (La demande et l’offre d’enseignants en Asie du Sud) No.12 2003 (393KB) Paula Nilsson: “Teacher demand and supply in Africa” (La demande et l’offre d’enseignants en Afrique) No.11 2003 (394KB) Bill Rosenberg: “Internationalisation of New Zealand Education at home and abroad” (Internationalisation de l’Education en Nouvelle Zélande au pays et à l’étranger) No.10 2003 (215KB) Carmen Dalli: “Early childhood policy in New Zealand: stories of sector collaborative action in the 1990s” (Politique de la petite enfance en Nouvelle Zélande: historique des actions collaboratives dans le secteur dans les années 90) No.9 2003 (186KB) Peter Monteith: “Two Bad Apples: Education Resourcing in the State Sector in New Zealand under the New Right 1987-2000” (Deux pommes pourries: Le financement de l’éducation dans le secteur public en Nouvelle Zélande d’après la nouvelle loi 1987-2000) No.8 2003 (401KB) (Bronwyn Cross: “Bulk Funding in New Zealand: A Retrospective” (Financement massif en Nouvelle Zélande: une rétrospective) No.7 2003 (659KB) Donald M. Gilling: “The Resourcing of New Zealand Schools” (le financement des écoles néo-zélandaises) No.6 2003 (166KB) Joanna Beresford: “Surviving the 90s in New Zealand” (Survivre en Nouvelle Zélande dans les années 90) No.5 2003 (391KB) Ulf Fredriksson: “Education For All and Consultations with Teacher Unions: Report on the questionnaire on the participation of teacher unions in the EFA process” (Education pour tous et consultation des syndicats d'enseignant(e)s) No.4 2003 (324KB) Lidija Kolouh-Westin: “Content analysis of Curriculum and Textbooks from Bosnia-Herzegovina” (Analyse du contenu des Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 67 programmes et des manuels en Bosnie-Herzégovine) No.3 2003 (448KB) Paula Nilsson: “Development Co-operation allocated to Education: Do the European donor countries live up to their promises made in Dakar?” (Coopération au développement attribuée à l'éducation: les donateurs européens ont-ils respecté les promesses de Dakar?) No.2 2003 (154KB) Simon Macaulay: “E-learning for teachers: The Educational Institute of Scotland and the University of Paisley” (E-apprentissage pour les enseignant(e)s: No.1 2003 (464KB) Ulf Fredriksson: “New technologies in education: trends, risks and opportunities” (Nouvelles technologies dans l'éducation: tendances, risques et opportunités) DÉPLIANTS IE En plus du dépliant sur la déclaration d'éthique professionnelle (2.13), l'IE a publié des dépliants très informatifs et attrayants sur ses programmes de prévention du VIH/SIDA (voir point 4.15), sur l’Education Pour Tous (voir point 1.1) et sur le Rôle des Enseignants dans la lutte contre toute forme de discrimination . Cette dernière brochure a été élaborée en partenariat avec le Bureau de l’OIT pour les activités des travailleurs (ACTRAV). COMMUNIQUÉS DE PRESSE Treize communiqués de presse ont été publiés en 2003, notamment pour apporter la contribution de l'IE à une série d'événements internationaux (Journée internationale de la femme, Semaine mondiale d’action, Journée mondiale des enseignants) ou pour commenter la parution de publications majeures (OCDE Regards sur l'Education, le rapport sur le développement de la Banque mondiale). Les CP sont envoyés par courriel et par fax et sont disponibles sur le site. 5.4 ➜ Coordonner et publier sur le site Internet de l'IE des bulletins concernant certains développements de l’éducation, professionnels et sectoriels spécifiques. Internationale de l’Education Journée mondiale des enseignants Une éducation publique de qualité pour tous Campagne mondiale pour l’éducation Campagne européenne pour l’éducation Enseignement supérieur Négociations OMC-AGCS Prévention VIH-SIDA Voix autochtones sur l'éducation Année internationale pour la culture de la paix Mobilisation du 1er mai 2003 de l'Alliance syndicale mondiale: Campagne pour le respect 5.5 ➜ Développer et améliorer le site Internet de l'IE. Des informations sont très régulièrement ajoutées sur le site de l'IE pour maintenir les affiliés de l'IE, mais également le grand public, informés des activités de l'IE. Les organisations membres sont également régulièrement invitées à informer l'IE des développements dans leur pays, afin que l'IE en rende compte sur le site. La grande majorité des documents (résolutions, formulaires, correspondance, appels d'action urgente, etc.) peuvent être téléchargés en tant que documents pdf. Les affiliés sont également invités à établir un lien de réciprocité au départ de leur site. Le bureau régional de l'IE en Amérique latine a lancé une section régionale sur le site de l'IE. 5.6 ➜ Prendre des mesures systématiques pour encourager les organisations membres à informer régulièrement leurs membres sur l'Internationale de l'Education et son travail dans leurs journaux, bulletins et sites Internet. A cette fin, organiser des tables rondes réunissant les responsables de l'information des organisations membres. Des sections spécifiques du site ont été développées pour illustrer les campagnes majeures de l'IE: 68 • • • • • • • • • • Rapport annuel 2003 Suite au succès de la première réunion des responsables de la communication des organisations membres de l’IE (octobre 2002, Malte), une deuxième réunion a été organisée au siège de l'IE à Bruxelles, le 8 octobre. Le but de l'exercice est de mettre en adéquation les services d'information proposés par l'IE avec les attentes des affiliés, afin d'aider les organisations membres à rendre les activités internationales de l'IE plus visibles à leurs militants. Cette réunion a été organisée conjointement à une table ronde européenne sur la thématique de la violence à l'école. Les frais de voyage et de séjour sont intégralement pris en charge par les organisations participantes. Les participants ont également accepté de travailler ensemble à la promotion de la Semaine d’action mondiale et de la Journée mondiale des enseignants 2004 et d’informer leurs membres sur les points forts du Congrès mondial de l’IE. Il a également été décidé de créer un réservoir d’articles dans la section Réseau de Communication du site web de l’IE. Programmes régionaux 5.7 ➜ Publier des bulletins trimestriels régionaux. Des bulletins régionaux sont publiés par trois bureaux régionaux de l'IE (Afrique, Asie-Pacifique et Amérique latine) et sont envoyés à toutes les organisations membres dans les régions respectives, ainsi qu'aux organisations syndicales, fédérations syndicales internationales, agences internationales et ONG régionales. Le bureau régional d'Amérique latine produit également deux autres bulletins: Apuntes, une lettre mensuelle qui rend compte des développements dans chaque pays et Tendencias. Les réseaux des femmes de l'IE diffusent également des bulletins d'information, notamment en Afrique (pro femmes) et dans les Caraïbes (Cariwomen). 5.8 ➜ Encourager systématiquement, par le biais des bureaux régionaux de l’IE, l'accès à Internet pour les organisations membres de pays à faibles revenus; et fournir une assistance pour l'achat de matériel. Bien que plusieurs affiliés de l'IE en Afrique soient confrontés à des problèmes concernant leurs installations informatiques, les coûts exorbitants de raccordement ou des entraves techniques, peu d'organisations ont profité de la bourse de 500$ offerte par l'IE pour le raccordement à Internet, en dépit de nombreux rappels. Seul l’ONP/Mozambique a demandé de l’assistance en 2003. L'IE continue à sensibiliser ses affiliés sur les avantages qui existent à utiliser pleinement les potentialités offertes par l'Internet. L'IE prévoit de mobiliser davantage de ressources pour fournir des équipements permettant à ses affiliées d'améliorer l'efficacité de leur travail. La FCE Canada et PATC ont organisé un atelier spécial sur l’élaboration de sites web pour des affiliés d’Afrique du Sud, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, du Ghana, de Guinée Bissau, du Niger, du Togo et du Zimbabwe. Un autre atelier est prévu en 2004. Objectifs stratégiques: d. Faciliter la participation des organisations membres au développement de politique par le biais de la mise sur place de réseaux et de caucus, ainsi que la tenue de conférences à thème, de tables rondes, d'ateliers, etc.; e. Etablir et/ou assister les groupes sous-régionaux et transrégionaux d'organisations membres dans les pays formant des alliances politiques, économiques, commerciales ou culturelles en rapport avec les développements de l'éducation; f. Développer la participation des membres au niveau de la politique et des activités de l'IE, particulièrement au niveau de la base; Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 69 5.9 ➜ Rechercher la participation active des enseignants dans les 5.10 ➜ Faciliter la tenue de réunions de groupes avant le Congrès classes et d'autres membres d'organisations affiliées dans Mondial et les Conférences Régionales des Femmes, des l'action de l'IE en matière de droits humains et syndicaux et peuples autochtones, de l'éducation supérieure et d'autres de la campagne contre le travail des enfants, grâce à des groupes groupes de soutien nationaux de l'IE établis par ou en accord avec les organisations membres. A l’IE, nous avons appris que le succès dépend du lien vital entre le plaidoyer international et les actions nationales: un événement mondial affecte le militant syndical, l’enseignant dans sa classe et ce qui se fait localement peut exercer un impact au niveau mondial. Les activités telles que la Journée mondiale des enseignants et la Semaine d’action mondiale se fondent sur la capacité et la volonté de chaque enseignant, de chaque membre des syndicats affiliés à l’IE de participer aux activités de l’IE. Les enseignants, les autres membres du personnel éducatif ainsi que les membre des syndicats de l’IE, que de telles activités intéressent ou qui souhaiteraient être impliqués dans des actions de solidarité internationale devraient constituer des groupes de soutien à l’IE. Ces groupes se réunissent régulièrement et encouragent la participation aux démarches de l’IE au niveau de l’école. Cette action conduit elle-même à la maximisation des investissements publics dans l’éducation. La contribution de chaque enseignant, de tout autre membre du personnel éducatif et des membres des organisations affiliées à l’IE constitue l’élément crucial du succès que rencontre le travail de l’IE. Grâce à la création d’un fichier d’adresses électronique, un nombre croissant de membres individuels sont tenus au courant des principales activités de l’IE et ils répondent aux appels en faveur de la défense des droits humains et syndicaux. 70 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 En plus des comités qui se réunissent traditionnellement avant le congrès mondial, un organisme consultatif IE/ISP a été créé pour traiter des discriminations liées à l'orientation sexuelle. L'IE a approuvé la création de cet organisme lors de la 20ème réunion de son Bureau exécutif en février, le comité directeur de l'ISP a fait de même en avril. Appelé Forum international IE/ISP pour les homosexuels, lesbiennes, bisexuels et transgenres (GLBT en anglais), la première réunion préparatoire sera organisée en février 2004 sous la présidence de Bob Chase de la NEA/Etats-Unis. Un forum GLBT sera organisé juste avant le congrès mondial en juillet 2004. Cette décision intervient à un moment où l'arsenal juridique international pour les droits humains se renforce. La Commission des Nations Unies sur des droits de l'Homme a accepté de prendre en compte un projet brésilien de résolution “droits de l’Homme et orientation sexuelle”. L'examen de la résolution a été reporté à la session de 2004. Dans le premier semestre de 2003, les affiliés intéressés ont reçu un matériel abondant concernant le sort des enseignants homosexuels (NUT/Grande Bretagne, d'AOb/Pays Bas, CSQ/Canada, NEA/Etats-Unis, AEU/Australie). L'inscription à la liste d'envoi Workers Out a permis aux affiliés de suivre les développements. Depuis la conférence syndicale GLBT (31 octobre-2 novembre 2002, Sydney, Australie), deux sessions informelles ont été organisées entre l'IE et l'ISP. Parmi les développements, on peut noter, l'inclusion de la question de l'orientation sexuelle au 10e congrès statutaire de la CES. 5.11 ➜ Organiser, tous les deux ans, une Conférence de l'IE sur l'éducation supérieure et la recherche pour développer une membres un front puissant et unifié pour la défense de l’enseignement supérieur et des secteurs de recherche. politique relative au thème et sous-thèmes du Congrès. Prendre des dispositions pour la tenue de conférences en 2003 et 2005. 5.12 ➜ Etablir une task force sous l'Article 14 de la Constitution pour développer et faire des recommandations pour une La quatrième conférence mondiale de l'IE sur l'enseignement supérieur a eu lieu à Dakar du 30 octobre au 1er novembre sur le thème “Universités - partenaires clés du développement”. Plus de 80 participant-e-s y ont discuté de problèmes tels que la commercialisation de l’éducation, le développement et la formation, la solidarité syndicale, la liberté académique et la fuite des cerveaux. La conférence a poursuivi le travail des membres de l’IE dans le secteur. Le lieu de rencontre était en lui-même significatif et concrétisait un souhait de longue date exprimé par les syndicats de l’enseignement supérieur d’associer plus étroitement les syndicats du sud au travail en matière d’enseignement supérieur et de leur permettre ainsi de faire entendre leur voix plus directement dans les débats mondiaux. L’IE a donc prouvé dans son travail la place importante de l’enseignement supérieur et de la recherche dans les pays en voie d’industrialisation ainsi que la solidarité mondiale des syndicats dans ce secteur. En ce qui concerne les défis posés par le AGCS, il est ressorti clairement que l’impasse entre les pays industrialisés et ceux en voie d’industrialisation révélée lors de la conférence des ministres de l’OMC à Cancun conduira à un nombre croissant d’accords bilatéraux et multilatéraux. Les participants ont invité l’IE à se préparer à relever les défis de la phase suivante, quelle qu’en soit la forme. Les participants ont été ravis des discussions et ont exprimé leur désir de voir les propositions présentées, traduites en politique l’an prochain lors du 4ème Congrès mondial de l’IE. Ils ont ainsi constitué pour l’IE et ses organisations politique sur la globalisation de l'enseignement supérieur et la formation professionnelle. La mondialisation affecte les sous-secteurs de l’enseignement supérieur et professionnel plus que tout autre soussecteur de l’éducation. Afin de veiller à ce que la politique et les activités de l’IE répondent aux besoins des syndicats nationaux actifs dans ces domaines, l’IE a mis sur pied une task-force sur la mondialisation et l’enseignement supérieur et la formation professionnelle, suivant en cela la décision du Bureau exécutif en février. Chargée de développer des recommandations quant aux politiques en matière de mondialisation de l’enseignement supérieur et la formation professionnelle, la taskforce a tenu sa première réunion les 8-9 avril à Berlin et une seconde réunion lors de la conférence de Dakar. Le travail a essentiellement porté sur l’élaboration d’un cadre de politiques futures de l’IE en la matière, compte tenu du climat plus complexe et diffus régnant après les entretiens de Cancun. Le projet final et ses annexes seront présentés lors de la réunion du Bureau exécutif de mars 2004. Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 71 Programmes régionaux 5.13 ➜ Réunir, en consultation avec les Comités régionaux, des tables rondes dans les régions et/ou sous-régions pour développer un travail en relation avec les thème et sousthèmes du Congrès, en insistant sur l'éducation pré-primaire, primaire et secondaire. AFRIQUE Le GNAT/Ghana, en collaboration avec l'affiliée danoise BUPL et l'IE, a réussi à obtenir de son gouvernement que l'éducation pré-primaire, ou éducation de la petite enfance, soit pleinement intégrée dans le plan kenyan sur l'Education Pour Tous. Un manuel a été confectionné pour préparer les enseignants de ce secteur. La formation initiale des représentants et des organisateurs a commencé en mars. Les programmes de recommandation et de sensibilisation pour le secteur pré-primaire continuent. ASIE-PACIFIQUE Un atelier sous-régional sur la ‘Mobilisation des enseignants pour l’augmentation et le maintien des effectifs’ a rassemblé des organisations membres de l’IE du Japon, de Mongolie, de Corée, de Hong Kong et de la République de Taiwan (Ulaanbaatar, Mongolie). Son objectif était de développer des stratégies pour réduire les abandons et augmenter le nombre d’enseignants particulièrement dans les services liés à la petite enfance et dans les écoles. Une autre table ronde sous-régionale s’est réunie du 28 au 30 novembre, à Kuala Lumpur en Malaisie, sur le thème ‘NTIC dans l’éducation: le rôle des enseignants et de leurs organisations’. La table ronde débattait de l’influence que peuvent exercer les organisations d’enseignants sur les politiques nationales sur les programmes scolaires et les contenus de l’éducation des NTIC. Une conférence dans les Fidji a porté sur ‘L’évaluation du développement de l’éducation de qualité pour tous pour 2015 dans tous les secteurs de l’éducation’. Une table ronde ayant pour thème ‘L’éducation pour le progrès 72 global’, s’est tenue au cours de la conférence d’IEAPR à Taiwan (10-12 décembre). Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 EUROPE Une table ronde sur la violence à l'école a été organisée pour les affiliées européennes de l'IE (9-10 octobre, Bruxelles, Belgique). Avec des experts en la matière et des représentants des associations de parents et d'élèves, les représentant-e-s des syndicat d'enseignants ont développé une stratégie syndicale commune pour répondre à des défis tels que “comment créer un apprentissage harmonieux dans un environnement violent”, “comment traiter la violence entre élèves”, “comment gérer la violence estudiantine envers les professeurs” ou “comment se comporter avec un parent agressif”. Cette session constituait la troisième table ronde européenne de l'IE, après le succès de la table ronde de Potsdam sur la pénurie d'enseignants et la table ronde d'Amsterdam sur les NTIC dans l'éducation. Le thème s'inscrit dans le programme d'action de l'IE dans le cadre de la décennie des Nations Unies pour la culture de la paix et de la non-violence pour tous les enfants du monde (2001-2010). La table ronde a été précédée par la réunion du réseau des responsables de communication de l'IE le 8 octobre (5.6). AMÉRIQUE LATINE Un séminaire visant à expliciter les politiques de l’IE a eu lieu à Santiago du Chili du 3 au 5 novembre et a réuni des représentants du CTERA/Argentine, CNTE/Brésil, CPC/Chili, FEDMYFEP/Uruguay, SUTEP/Pérou, Fecode/ Colombie, FETRAENSEÑANZA/Venezuela, SITEK/Curaçao, SNTE/Mexique, STEG/Guatemala, Andes 21 Junio/Salvador COLPROSUMAH/Honduras, ANDEN/ Nicaragua et SEC/Costa Rica. L’atelier a été organisé en coordination avec le comité régional. Le but du séminaire était de discu- ter la mise en œuvre des politiques de l’IE dans les activités des membres. 5.14 ➜ Réunir, en consultation avec les Comités régionaux, des tables rondes dans les régions et/ou sous-régions sur des questions relatives aux thème et sous-thèmes du Congrès concernant les problèmes liés aux femmes. AFRIQUE Des programmes de renforcement des capacités ont été organisés spécifiquement pour les femmes “Promotion des femmes dans l'éducation” par le réseau africain des femmes de l'IE, en collaboration avec la FCE/Canada, Utdanningsforbundet/Norvège, NEA/Etats-Unis et la centrale syndicale hollandaise FNV. Les organisations membres de l'IE en Afrique ont été encouragées à développer des stratégies pour stimuler le recrutement des enseignantes qualifiées et améliorer les conditions d'enseignement dans les zones rurales pour garantir un environnement de travail sûr pour les femmes. ASIE-PACIFIQUE Le Réseau des femmes du Pacifique Sud a mis sur pied plusieurs ateliers, séminaires et cours de formation pour les femmes portant sur l’établissement de réseaux, sur le rôle de dirigeant, et sur la défense des droits humains dans la sousrégion. Le comité de projet des femmes de l’ANSEA et les comités de projet des femmes SAARC se sont réunis deux fois et ont discuté de plusieurs sujets relatifs aux activités du réseau des femmes et à des problèmes actuels qui se posent aux femmes. On procéda également à une évaluation des activités. Le projet des femmes a permis la réalisation d’activités communes de membres des Philippines, de Malaisie, du Népal et du Sri Lanka, entretenant ainsi la solidarité et formant des groupes de pression plus puissants. Deux ateliers sous-régionaux sur la Convention 183 de l’OIT sur la protection de la maternité ont été organisés pour l’ANSEA et le SAARC pour sensibiliser les femmes et élaborer des stratégies pour lancer des campagnes pour la ratification de la convention. Une table ronde sous-régionale pour femmes sur ‘Le trafic des femmes et des jeunes filles et le harcèlement sexuel sur le lieu de travail’ a eu lieu à Colombo en septembre. Les recommandations émises par la table ronde ont été adoptées par le comité régional Asie-Pacifique de l’IE. 5.15 ➜ Etablir des Comités d'organisations membres de l'IE dans les pays coopérant au sein de l’ALENA et du MERCOSUR. Objectif stratégique: g. Mettre en œuvre une stratégie de recrutement et de fidélisation des membres de l'IE en recrutant de nouvelles organisations membres dans des régions ciblées; en soutenant activement la création de syndicats du secteur de l’éducation indépendants, démocratiques et à participatifs dans des régions ciblées; en travaillant avec les organisations membres pour propager la syndicalisation dans le secteur de l'éducation; en augmentant le nombre de membres de l'IE payant des cotisations; et en œuvrant pour l'unité de la profession enseignante à l'échelon national par le développement d'une structure intégrée avec la Confédération Syndicale Mondiale de l’Enseignement (CSME). 5.16 ➜ Promouvoir et/ou parrainer des programmes de formation nationaux en coopération avec des syndicats du secteur de l’éducation non-affiliés à l'IE de certains pays arabes et de l'ex-Union soviétique. Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 73 5.17 ➜ Produire une documentation de l'IE en arabe et en russe. Avec l'aide de la CNTE du Brésil, le dépliant “Déclaration sur l'éthique professionnelle” a été publié en portugais. Ce document a également été traduit en arabe et en chinois. L'affiche de l'IE pour la Journée mondiale des enseignants est également multilingue. 5.18 ➜ Développer une proposition pour la mise sur pied d'une structure intégrée avec la Confédération syndicale mondiale de l’enseignement au quatrième Congrès mondial en 2004. La création de l’IE en 1993 a constitué un pas important vers une unité internationale des enseignants. L’accord passé avec la confédération syndicale mondiale des enseignants (CSME) sur la création d’une structure intégrée pourrait en être le dernier pas. Malgré les contextes différents qui entourent les organisations, il n’existe pas de différences substantielles dans les principes et les politiques défendues par les deux internationales. La Déclaration Commune sur les Principes qui avait été distribuée à toutes les organisations membres au cours de l’été 2003 montre clairement qu’il ne reste aucune raison valable de continuer à fonctionner en tant qu’organisations distinctes. La raison la plus importante d’établir une structure intégrée est que la profession enseignante soit représentée par une seule organisation au niveau international. Programmes régionaux 5.19 ➜ Etablir des contacts avec des organisations (sous)-régionales de syndicats du secteur de l'éducation et examiner les possibilités de coopération et d'adhésion à l'Internationale de l'Education. ASIE-PACIFIQUE Les représentants des organisations membres de l’IE dans la sous-région SAARC se sont rencontrés pour discuter de l’intégration de la Fédération des enseignants du SAARC (STF) dans l’IE. La STF est favorable à l’intégration et a émis des recommandations en vue de modifier ses statuts. CARAÏBES ET AMÉRIQUE DU NORD La coordinatrice régionale a rendu visite à des syndicats potentiellement candidats à l'affiliation en Martinique (SNES) en février et au Suriname (SOB) en mai. EUROPE Beaucoup d'attention, d'énergie et de ressources ont été consacrées au développement d'une nouvelle structure régionale pan-européenne de l'IE, intégrant les statuts de la régionale IE Europe et la constitution du Comité syndical européen de l'éducation (CSEE) dans un document statutaire unique. Des réunions ont été organisées entre les responsables politiques de l'IE Europe et du CSEE entre mai et septembre. Un accord définitif a été unanimement atteint lors des réunions du Comité européen et du Bureau exécutif de l’IE du CSEE. Ceci s'inscrit dans l'impulsion donnée par l'adhésion à l'Union européenne de 10 nouveaux pays en mai 2004, et par l'intégration proposée de la CSME dans les structures de l'IE. L'objectif recherché est de donner davantage de cohésion et d'améliorer le travail d'équipe entre l'IE et le CSEE en Europe. La structure pan-européenne de l’IE va de 74 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 la Méditerranée à l'Oural, en ce y compris les Etats indépendants qui faisaient autrefois partie de l'Union Soviétique. Le CSEE demeure un organe de négociation autonome composé des organisations membres de l'Union européenne et de l'association européenne de libre échange. Les séances de la conférence pan-européenne et l’Assemblée du CSEE se tiendront conjointement tout comme les élections, les réunions du Comité et du Bureau exécutif, et celles du Bureau. La conférence européenne et ensuite l’assemblée générale du CSEE ont adopté les nouveaux statuts intégrés en décembre. Cela a permis d’organiser la première conférence de la structure pan-européenne de l’IE le 8 décembre. AMÉRIQUE LATINE Le bureau régional a entretenu des relations fraternelles avec les syndicats d’enseignants non affiliés de la région: l’Unión Nacional de Educadores d’Equateur (UNE), la Confederación de Trabajadores de la Educación Urbana de Bolivie, (CTEUB), la Federación Nacional de Profesores de Educación Secundaria d’Uruguay (FENAPES), la Federación Uruguaya del Magisterio (FUM) et la Federación de Trabajadores del Magisterio du Venezuela (FETRAMAGISTERIO). Des contacts ont également été établis avec la Confederación Nacional de Maestros de Educación Rural de Bolivie (CONMERB). Affiliation Affiliés par région en décembre 2003 Région Afrique Asie-Pacifique Europe Amérique Latine Amérique du Nord & Caraïbes TOTAL Pays 47 35 41 18 20 161 Organisations 70 71 117 28 29 315 Rapport annuel 2003 Adhérent-e-s 2,066,110 10,133,320 7,847,357 3,003,060 2,927,921 26,052,907 Internationale de l’Education 75 Partie B Résumé des activités de l'IE CONSEILS D’ADMINISTRATION La vingtième réunion du Bureau exécutif de l'IE s'est tenue à Bruxelles du 4 au 6 février 2003. Le Bureau a observé une minute de silence à la mémoire de l'ancien coordinateur principal pour l'administration, Alain Chantry, dont le décès inopiné représente une perte considérable pour l'IE. Après avoir examiné trois lieux pour l'organisation du quatrième Congrès mondial de l'IE, le Bureau a décidé qu'il se tiendrait à Porto Alegre au Brésil. Le thème principal du Congrès sera l'Éducation pour le progrès global, et les trois sous-thèmes seront : 1) Éducation : Service public ou marché, 2) Le droit d'enseigner : Le droit d'apprendre et 3) Recrutement d’enseignants qualifiés et leur maintien dans la profession. Pour clore les discussions au sujet du Congrès, le Bureau a adopté un projet d'ordre du jour, un projet de budget et un programme d'assistance pour le Congrès. Pour commémorer les dix années d'existence de l'IE, le Bureau exécutif a tenu une séance extraordinaire intitulée Perspectives pour le mouvement syndical international, qui comportait une intervention du secrétaire général de la Confédération internationale des syndicats libres, Guy Ryder et du secrétaire général de la Commission syndicale consultative auprès de l'OCDE (TUAC/CSC), John Evans. 76 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 Le Bureau a également reçu le premier projet de rapport annuel 2002 et discuté des avancées accomplies dans le cadre de la campagne Education Pour Tous, de la coopération avec l'Internationale des services publics et de la mobilisation des organisations affiliées de l'IE sur les questions relatives à l'AGCS. La question des pourparlers avec la Confédération syndicale mondiale des enseignants en vue d'une structure intégrée a été abordée dans les détails. L'affiliation de SYNAPES/Bénin, KPU/Corée, NTUESWU/Ouzbékistan, NTTU/Serbie et Monténégro et LEETU/Lituanie a été acceptée. Enfin, le Bureau a adopté une déclaration au sujet de l'Irak et une résolution au sujet de la Corée. Dans la soirée du 4 février, un dîner a été organisé à l'Hôtel Métropole pour célébrer le 10e anniversaire de l'IE. Cette soirée a permis aux membres du Bureau exécutif, au personnel et aux invités d'honneur des Global Unions (syndicats mondiaux) de commémorer les événements qui ont marqué les dix premières années d'existence de l'IE tout en envisageant l'avenir. Dans son allocution, Mary Hatwood Futrell a expliqué que 10 ans auparavant, les éducateurs peinaient pour se faire entendre dans les enceintes politiques; actuellement, les éducateurs s'expriment d'une seule voix et influencent l'élaboration des politiques à tous les échelons des gouvernements et des ONG. D'autres intervenants ont également pris la parole: le président de la Conférencedes Fédérations syndicales internationales, Philip Jennings, le secrétaire général de l'ISP, Hans Engelberts et Bob Harris, qui a oeuvré à la création de l'IE aux côtés de Fred van Leeuwen, Mary Futrell et feu Al Shanker. Le 5 février, une célébration moins importante a également été organisée pour permettre au Bureau exécutif de remercier officiellement, à l'occasion de son départ à la retraite, la secrétaire générale adjointe de l'IE, Sheena Hanley, pour ses années de service et le dévouement dont elle a fait preuve pour réaliser les objectifs de l'IE et de la communauté des enseignants. Le Comité de la promotion des femmes s'est réuni comme toujours avant la réunion du Bureau exécutif. Le comité a poursuivi ses discussions sur l'équité salariale et la pénurie mondiale d'enseignants. Des mises à jour ont été apportées sur les avancées accomplies par les différents réseaux de femmes dans les régions. Pour ce qui concerne le Congrès, le comité a prié le Bureau exécutif d'inclure la question de l'égalité des sexes dans le thème et les sous-thèmes du Congrès qui doivent être adoptés. Enfin, le comité a également entamé une discussion sur la manière de renforcer la participation des femmes aux débats du Congrès. Le Comité statuts et règlement intérieur s'est également réuni avant la réunion du Bureau exécutif. Le Comité a poursuivi ses discussions sur les procédures du Congrès, en ce qui concerne notamment les résolutions et les amendements du Congrès et l'organisation de tables rondes pour le Congrès. L'affectation des postes à pourvoir au sein du Bureau exécutif a été le sujet d'un document de discussion et le Comité a entamé une étude sur la composition du Bureau exécutif. Outre s'être réuni avant les réunions du Bureau exécutif, les membres du comité directeur de l'IE (présidente, vice-président(e)s et secrétaire général) se sont également rencontrés à Washington les 24 et 25 juin. Ils ont examiné les présentations sur le thème et les sous-thèmes du Congrès. Les autres principaux thèmes de discussion ont concerné le projet d'accord IE-CSME et la réponse de l'IE au rapport controversé de la Banque mondiale sur le développement mondial, dont l'avant-projet était très critique à l'égard des enseignants et des organisations qui les représentent. Le comité directeur a également abordé la question de la contribution éventuelle de l'IE à la reconstruction du système éducatif irakien. Au cours de sa 21e réunion tenue à Bruxelles du 21-23 octobre 2003, le Bureau exécutif a discuté des projets de documents des sous-thèmes du Congrès et a décidé de les regrouper en un document général comprenant trois soussections sur le thème principal “l’Education pour le progrès global”. Le bureau a ensuite finalisé la liste des sujets des Résolutions du Congrès à présenter. Après avoir revu d’autres thèmes du Congrès, le secrétaire général a introduit le premier projet du Programme & Budget 2005-2007, basés sur les mêmes Objectifs principaux et stratégiques adoptés par le Congrès en 2001. Le Bureau a également reçu un Rapport intermédiaire couvrant les activités de l’IE depuis la réunion de février. Une attention particulière a été accordée aux relations tendues entre l’IE et la Banque mondiale et au développement régional de la région Asie Pacifique. Une autre discussion importante du Bureau s’est centrée sur le Projet d’accord avec la CSME remis pour approbation. Après de longs débats sur les paramètres d’intégration de la CSME, l’accord a été approuvé. L’affiliation de quatre nouvelles organisations a été admise : ATSA/Afghanistan, TUESCRS/Bosnie et Herzégovine, ELTUS/Sri Lanka et ZATU/ Zanzibar. TUS et ITUESCSM de Serbie et de Monténégro ont été admises en tant que membre à part, suite à la disparition de l’ATUESCPCY, une entité fédérale. Les discussions sur les finances de l’IE se sont centrées, entre autres, sur une proposition d’achat par l’IE des quatre étages supérieurs de la Maison Syndicale Internationale, le Bureau ayant décidé de commissionner une analyse indépendante effectuée par un expert immobilier professionnel. Le Bureau a adopté des résolutions sur l’Irak, l’Ethiopie, et la Colombie. Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 77 Le 20 octobre 2003, le Comité de la promotion des femmes s’est réuni pour discuter des activités menées depuis la réunion de février, particulièrement de la participation de l’IE à la 47e session de la Commission sur la Promotion des femmes des NU, en mars 2003. Le comité a accepté une Recommandation sur la violence contre les femmes sur le lieu de travail, adoptée trois jours plus tard par le Bureau exécutif. Manuela Tomei de l’OIT, du Programme InFocus sur la Promotion de la Déclaration des Principes et des Droits Fondamentaux au Travail, a présenté le Rapport global intitulé Temps de l’égalité au Travail. A la fin de la réunion, Marilies Rettig a été nommée nouvelle présidente du comité. La désignation de Assibi Napoe en tant coordinatrice régionale principale de l’IE pour l’Afrique l’empêchant de continuer à exercer cette fonction. 2003 a été organisée en Amérique latine, où des délégués et déléguées des organisations membres de l’IE et des observateurs provenant d’organisations proches (CTEUB/Bolivie, UNE/Equateur, FETRAMAGISTERIO/Venezuela et FENAPES/Uruguay) se sont réunis à La Catalina, Costa Rica du 1-4 avril. Ils ont discuté d’un nouveau projet devant être coordonné par ACTRAV et le Bureau de l’IE à San José, qui sera centré sur les relations bipartites (entre les ministres de l’Education et les syndicats d’enseignants). Les amendements aux règlements régionaux d’Amérique Latine ont été approuvés et référés au Bureau exécutif. Marta Maffei (CTERA/Argentine) a été réélue en tant que présidente du Comité régional et Carlos Augusto Abicalil (CNTE/Brésil), Jorge Pavez (CPC/Chili), Rafael Ochoa (SNTE/Mexique), et Floribet López (SEC/Costa Rica ) en tant que Vice-présidents. Au cours de la réunion du 21 octobre, le Comité statut et règlement intérieur, l’autre sous organe du Bureau exécutif, a développé des conseils sur les procédures du Congrès à l’attention du Bureau. Le Comité s’est également appliqué à clarifier les propositions de changements constitutionnels à la lumière de l’accord IE-CSME et a élaboré deux propositions de scénarios possibles sur la future taille et composition du Bureau exécutif, en fonction de la décision de la CSME de ratifier ou non l’accord. Avant de clore la réunion, le comité a apporté des clarifications supplémentaires sur les modifications apportées à l’article 10(h) et adoptées par le bureau en février. Les syndicats d’enseignants de l’IE d’Amérique du Nord et des Caraïbes ont organisé leur conférence régionale à Nevis les 1-2 décembre. Soixante participant-e-s se sont réunis sur le thème «Parvenir à une éducation de qualité en Amérique du Nord/ Caraïbes.» Des résolutions ont été adoptées sur les thèmes suivants : (1) Formation des enseignants, Retrait et Migration, (2) Responsabilité et (3) Recherche et Négociations collectives. En raison de la difficulté d’établir des contacts avec deux organisations candidates à l'adhésion au Cameroun, le Comité d’experts sur l'affiliation ne s’est pas réuni en 2003. La prochaine réunion aura lieu en février 2004. ORGANES DIRIGEANTS REGIONAUX En 2003, des conférences régionales ont été organisées dans toutes les régions de l’IE, excepté en Afrique. La conférence régionale africaine est prévue en janvier 2004. La première conférence tenue en 78 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 Près de deux cents représentant-e-s des organisations membres de l’IE en Europe se sont rassemblés à Luxembourg le 8 décembre 2003 à l’occasion de la conférence régionale européenne de l’IE. Première en liste d’une série complexe de réunions, la conférence était d’une importance historique car elle a adopté une proposition visant à adopter des nouvelles structures européennes intégrées. Le nouveau schéma émane d’une proposition d’intégration de la CSME au sein de l’IE, ainsi que des changements profonds prenant place en Europe, dont l’adhésion de dix nouveaux pays à l’Union Européenne. Les nouvelles structures ont été conçues pour empêcher le travail en double et les dépenses inutiles à la fois pour l’IE/Europe et pour le Comité syndical européen pour l'éducation (CSEE), qui comprend les organisations membres de l’IE et de la CSME dans les pays de l’UE et de l’AELE. Entre temps, les affiliés de la CSME au sein du CSEE tenaient leur propre réunion de comité dans le but de décider de rejoindre ou non les structures intégrées. Au cours de la journée, le CSEE a tenu son assemblée générale et a également approuvé les nouvelles structures européennes. populations autochtones, le SIDA et la situation au Tamil Nadu. Yuzuru Nakamura (JTU/Japon) a été élu président du comité régional et Susan Hopgood (AEU/Australie) et Ram Pal Singh (AIPTF/Inde) vice-président-e-s. Par conséquent, la réunion d’inauguration de la conférence triennale pan-européenne de l’IE s’est tenue le jour suivant, le 9 décembre 2003. Doug McAvoy (NUT/RU) a été élu président de la structure pan-européenne et Odile Cordelier (SNES/France), Jörgen Lindholm (Lärarförbundet/Suède), Marjatta Melto (OAJ/Finlande), Galina Merkulova (ESEUR/Russie), Radovan Langer (CMOS-PS/République Tchèque) et Christoph Heise (GEW/Allemagne) ont été élus vice-président-e-s. Plusieurs représentants des organisations membres de la CSME ont été nommés aux sièges nationaux du nouveau comité régional pan-européen, sur la base de la décision du Bureau mondial de la CSME d’adopter l’Accord IE-CSME en avril 2004. En plus des réunions organisées préalablement aux conférences régionales, les différents comités régionaux se sont réunis aux dates suivantes : La conférence pan-européenne a adopté un programme de travail pour 2004-2006 et en tant qu’assemblée générale du CSEE, un programme du CSEE pour le même triennat. Sous les nouvelles structures européennes, le CSEE garde son secrétaire général et maintient ses procédures actuelles pour traiter avec l’Union européenne. AFRIQUE Accra, Ghana 27-30 mai 2003 ASIE-PACIFIQUE Kuala Lumpur, Malaisie 16-17 septembre 2003 EUROPE Bruxelles, Belgique 20 janvier 2003 Bruxelles, Belgique 22 septembre 2003 AMERIQUE LATINE (aucune date) La conférence régionale Asie-Pacifique s’est tenue à Kaohsiung, à Taiwan du 10-12 décembre 2003. Elle était initialement prévue du 28-30 juillet, mais a du être reportée suite à l’épidémie du syndrome respiratoire aigu dans la région. Deux cents trente-six délégué-e-s et observateurs/trices ont participé à la conférence, animée entre autres par le ministre de l’Education de la République de Chine (Taïwan) et par le maire de Kaohsiung. Quatre tables rondes ont été tenues sur le thème de «l’Education Pour Tous – Progrès, Obstacles et Actions futures», «OMC/AGCS et effets sur l’éducation», «Education pour le progrès global» et «Rôle des organisations enseignantes dans une société mondialisée.» La conférence a également adopté 16 résolutions sur des questions diverses, dont les thèmes des tables rondes mais également ceux de l’Education des Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 79 SECRETARIAT de l’IE au 1er janvier 2004 Secrétaire général Secrétaire général adjoint (Relations extérieures) Secrétaire générale adjointe (Services aux membres) Coordinateur administratif principal Coordinatrice régionale principale pour l’Afrique (Lomé) Coordinateur régional principal pour l’Amérique latine (San José) Coordinateur régional principal pour l’Asie-Pacifique (Kuala Lumpur) Fred van Leeuwen Elie Jouen Linda Asper Charlie Lennon Assibi Napoe Combertty Rodriguez Aloysius Mathews Coordinateur Gouvernance (Département administration) Coordinatrice Relations extérieures Coordinatrice Relations extérieures Coordinateur/trice Recherche Coordinatrice Information Coordinateur Assistance et Formation Coordinateur Assistance et Formation Coordinatrice Assistance et Formation Coordinatrice Assistance et Formation Coordinatrice pour l’Afrique Coordinateur pour l’Afrique Coordinateur/trice pour l’Afrique Coordinateur pour l’Amérique latine Coordinateur/trice pour l’Amérique latine Coordinatrice pour le Pacifique Coordinateur pour l’Asie-Pacifique Coordinateur pour l’Asie-Pacifique Coordinatrice pour l’Asie-Pacifique Coordinatrice pour les Caraïbes Duncan R. Smith Monique Fouilhoux Frédérique Boni (Vacancy) Dominique Marlet Wouter van der Schaaf Nicolás Richards Marta Scarpato Rebeca Sevilla Victorine Djitrinou Samuel Ngoua Ngou (Vacancy) Jefferson Berriel Pessi (Vacancy) Susana Tuisawau Rey Dolot Sagar Nath Pyakuryal Shashi Bala Singh Virginia Albert Assistante professionnelle Unité des services généraux Assistante professionnelle Unité des services généraux Assistant professionnel Unité TIC Assistant professionnel Unité TIC Assistante professionnelle Relations extérieures Assistant/e professionnelle Relations extérieures Assistante professionnelle Recherche Assistante professionnelle Information Assistant professionnel Information Kristel Berghmans Isabelle Artiges Edwin Pijman Fréderik Destrée Florence Trauscht (Vacancy) Catherine Tinnin Anabel Vallines Harold Tor 80 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 Assistante professionnelle Assistance et Formation Assistante professionnelle Assistance et Formation Assistante professionnelle Assistance et Formation Assistante professionnelle Assistance et Formation Véronique Miccolis Claire Degbomont Antonia Arbona Bernat Delphine Sanglan Secrétaire Unité des services généraux Secrétaire Unité TIC Secrétaire Département Relations extérieures Secrétaire Assistance, Formation & Information Serge Kikangala Paul Del Blanco Giulietta Vella Petra Gwyn-Jones Assistante technique (Unité des services généraux) Odette Green Consultant sénior auprès du Secrétaire général (Genève) Consultant auprès du Secrétaire général (Lomé) Consultante auprès du Secrétaire général (Canada) Consultant auprès du Secrétaire général (Bruxelles) Consultant auprès du Secrétaire général (Londres) Robert Harris Tom Bediako Sheena Hanley Georges Kux Peter Dawson Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 81 Annexes Rapport financier 2001 1 ➜ COMPTES BUDGETAIRES - ACTIF ET PASSIF 1. 1.1. 1.2. 1.3. 1.4. ACTIF Immobilisations Placements & val. disponibles Créances Cotisations à recevoir TOTAL DE L’ACTIF 2001 EUR 151.998 2.405.056 394.793 35.312 2.987.159 2. 2.1. 2.2. 2.3. 2.4. PASSIF Dettes Recettes perçues en avances Provisions Cotisations européennes TOTAL DU PASSIF 1.108.340 10.217 362.236 23.389 1.504.182 3. EXCEDENT DE L’ACTIF PASSIF (1-2) 1.482.977 82 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 2 ➜ COMPTES BUDGETAIRES – RECETTES ET DEPENSES Budget EUR REVENUS Cotisations membres Cotisations membres Intérêts Sous-loyer Autres revenus Ajustement Grand Total 2001 Années précédentes DEPENSES 1. Instances Gouvernantes et Relations Internationales Congrès Mondial Assistance Congrès Mondial Bureau Exécutif et Président/Vice-Présidents Comité des Experts Consultations et Représentations Action CISL/SPIs Conférences et Comités Régionaux Afrique Asie-Pacific Amérique Latine Caraïbes Europe Centrale et Orientale Table Ronde OCDE Autres Sous-Total 2. Droits Humains et Egalité Programmes Droits Humains Programmes Femmes Tables Rondes Autres Programmes Salaires et Services Personnel au Siège Sous-Total Rapport annuel 2003 Réel EUR 5.441.114,13 0 44.620,83 37.184,03 0 0 5.522.919,00 5.619.707,78 144.863,97 104.286,48 42.705,36 22.492,47 257.938,62 6.191.994,68 143.406,40 63.312,01 140.729,15 26.574,19 247.893,52 33.465,63 248.043,00 208.719,16 140.545,66 0 256.662,96 37.841,81 53.123,58 50.446,33 45.141,41 21.244,48 23.896,94 7.957,38 7.957,38 865.148,40 193.398,20 26.632,99 0 34.047,68 0 0 6.332,61 1.152.224,08 97.645,26 39.514,23 26.549,40 20.178,53 96.991,61 30.812,10 18.552,38 8.578,70 306.797,56 490.684,98 296.034,77 450.969,56 Internationale de l’Education 83 3. Education et Emploi Programmes Education Tables Rondes Programmes Condition des Enseignants Autres Programmes Campagne Mondiale Pour l'Education Salaires et Services Personnel au Siège Sous-Total 4. Coopération au Développement Programme Coordination Contribution Fonds de Programmes Salaires et Services Personnel au Siège Personnel Régional Sous-Total 5. Information Publications Site Internet IE Autres programmes Salaires et Services Personnel au Siège Sous-Total 104.536,70 61.973,38 46.306,51 13.287,09 135.275,50 102.158,19 61.973,38 14.343,00 4.546,66 151.135,13 331.872,71 693.251,89 365.462,63 699.618,99 26.028,82 51.313,96 40.172,14 47.298,06 357.833,96 363.380,91 798.557,65 362.589,92 346.816,08 796.876,19 152.404,94 45.141,41 44.273,78 164.314,91 30.043,68 44.273,78 400.860,44 642.680,57 359.289,36 597.921,74 6. Administration Siège Bureaux Régionaux Provision extraordinaire Salaires et Services Personnel au Siège Personnel Régional Consultants Sous-Total 877.543,08 217.749,67 0 806.565,44 277.922,38 257.938,62 637.693,60 155.734,68 142.538,78 2.031.259,80 703.663,94 148.635,47 156.476,76 2.351.202,61 Grand Total 5.521.583,30 6.048.813,16 1.335,70 143.181,52 Excédent 84 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 3 ➜ COMPTES EXTRA BUDGETAIRES - ACTIF ET PASSIF 1. 1.1. 1.2. 1.3. 1.4. 2001 EUR 396.603 21.950 0 88.182 506.735 ACTIF Placements et valeurs disponibles Charges à reporter Compte de lien avec fonds de Solidarité Avances payées pour les programmes TOTAL ACTIF 2. PASSIF 2.1. Dettes 2.2. Avances reçues sur les programmes TOTAL DU PASSIF 3. 28.409 478.183 506.592 EXCEDENT DE L’ACTIF SUR LE PASSIF 143 4 ➜ FONDS DE SOLIDARITE - ACTIF ET PASSIF 2001 EUR 415.782 378.038 37.744 4.289 420.071 1. ACTIF 1.1. Placements & valeurs disponibles Placements Valeurs disponibles 1.2. Compte de lien avec l’extra-budgétaire 2. 2.1. 2.2. 2.3. 2.4. PASSIF Avances reçues Dettes financières Compte de lien avec le budgétaire Produit à reporter 368.842 0 15.286 35.943 420.071 Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 85 Rapport financier 2002 1 ➜ COMPTES BUDGETAIRES - ACTIF ET PASSIF 1. 1.1. 1.2. 1.3. 1.4. 1.5. ACTIF Immobilisations Placements & valeurs disponibles Débiteurs/Créances Créances Compte de lien avec l’extra budgétaire TOTAL ACTIF 2001 EUR 151.998 2.405.056 394.793 35.312 0 2.987.159 2002 EUR 337.807 3.198.169 400.487 329.911 304.126 4.570.500 2. 2.1. 2.2. 2.3. 2.4. 2.5. PASSIF Dettes Acompte reçus Provisions Cotisations européennes Compte de lien avec fonds de Solidarité TOTAL DU PASSIF 1.108.340 10.217 362.236 23.389 0 1.504.182 1.051.618 8.465 1.457.414 23.389 382.680 2.923.565 3. EXCEDENT DE L’ACTIF PASSIF (1-2) 1.482.977 1.646.935 86 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 2 ➜ COMPTES BUDGÉTAIRES - RECETTES ET DÉPENSES Budget Actuel RECETTES DECEMBRE 2002 Cotisations Cotisations <1,016 Cotisations 1,016 + 0.015 3ème Congrès mondial - frais de délocalisation (0,015 par habitant) Sous-Total 371.730 5.514.630 80.000 5.966.360 408.726 5.593.992 80.000 6.082.718 116.358 Autres recettes Intérêt Sous-loyer Sous-Total Grand Total 37.000 86.000 123.000 6.089.360 81.179 58.630 139.809 6.222.527 44.179 -27.370 16.809 133.167 DÉPENSES 2002 Programme des activités Relations extérieures Développement des politiques Information Recherche Assistance & Formation Autres programmes Sous-Total 298.500 235.000 293.000 90.000 237.000 37.003 1.190.503 338.436 236.131 243.491 111.100 142.346 1.071.504 -39.936 -1.131 49.509 -21.100 94.654 37.003 118.999 327.000 462.544 -135.544 151.740 28.620 154.629 20.377 -2.889 8.243 64.000 64.000 60.000 60.000 Instance gouvernante et administration Instances mondiales Congrès Mondial (y compris assistance) Bureau exécutif (4 réunions x 4700) et Président/Vice-président (4 réunions x 500) Comité des experts (1 réunion x 400 + missions) Instances sous-régionales Conférence régionale et Comité régional Afrique Conférence régionale et Comité régional Asie-Pacifique Rapport annuel 2003 Variance 36.996 79.362 Internationale de l’Education 87 SAARC COPE Conférence régionale et Comité régional Amérique Latine Caribbean Union of Teachers 20.000 10.000 20.000 53.000 20.000 34.900 11.591 18.100 8.409 175.000 912.645 51.091 48.984 51.562 21.914 15.000 229.547 981.894 50.395 53.740 50.803 40.121 15.709 -54.547 -69.249 695 -4.756 759 -18.207 -709 Sous-Total 2.010.555 2.250.251 -239.696 Salaires et services Programme d’activités Instance gouvernante et administration Sous-Total 2.088.629 858.249 2.946.878 1.825.214 911.743 2.736.956 263.415 -53.494 209.922 Grand Total 6.147.936 6.058.712 89.224 -58.576 163.815 222.391 Bureau: consultation/administration Siège Bureau régional Lomé Bureau régional Kuala Lumpur Bureau régional San Jose Bureau régional St. Lucia Réunions du personnel Exédent 88 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 10.000 3 ➜ COMPTES EXTRA BUDGETAIRES - ACTIF ET PASSIF 1. 1.1. 1.2. 1.3. ACTIF Placements et valeurs disponibles Charges à reporter Avances payées pour les programmes TOTAL ACTIF 2001 EUR 396.603 21.950 88.182 506.735 2002 EUR 450.345 0 1.012.117 1.462.462 2. 2.1. 2.2. 2.3. PASSIF Dettes Compte de lien avec l’I.E. Avances reçues sur les programmes TOTAL DU PASSIF 28.409 0 478.183 506.592 17.822 192.839 1.251.800 1.462.462 3. EXCEDENT DE L’ACTIF SUR LE PASSIF 143 0 4 ➜ FONDS DE SOLIDARITE - ACTIF ET PASSIF 2002 EUR 50.611 50.611 389.819 440.430 1. ACTIF 1.1. Placements & valeurs disponibles Placements Valeurs disponibles 1.2. Compte de lien avec l’extra-budgétaire 2. 2.1. 2.2. 2.3. 2.4. PASSIF Avances reçues Dettes financières Compte de lien avec le budgétaire Produit à reporter 368.842 0 71.585 0 440.430 Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 89 Rapport financier 2003 1 ➜ COMPTES BUDGETAIRES - ACTIF ET PASSIF 1. 1.1. 1.2. 1.3. 1.4. 1.5. ACTIF Immobilisations Placements & valeurs disponibles Débiteurs/Créances Créances Compte de lien avec l’extra budgétaire TOTAL ACTIF 2002 EUR 337.807 3.198.169 400.487 329.911 304.126 4.570.500 2003 EUR 344.398 3.027.268 495.244 0 426.845 4.293.754 2. 2.1. 2.2. 2.3. 2.4. 2.5. PASSIF Dettes Acompte reçus Provisions Cotisations européennes Compte de lien avec fonds de Solidarité TOTAL DU PASSIF 1.051.618 8.465 1.457.414 23.389 382.680 2.923.565 847.191 8.465 1.408.915 371.937 -206.013 2.430.495 3. EXCEDENT DE L’ACTIF PASSIF (1-2) 1.646.935 1.863.259 90 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 2 ➜ COMPTES BUDGÉTAIRES - RECETTES ET DÉPENSES Budget Actuel RECETTES DECEMBRE 2003 Cotisations Cotisations <1,057 Cotisations 1,057 + 0,015 3ème Congrès mondial - frais de délocalisation (0,015 par habitant ) Sous-Total 371.730 5.850.000 80.000 6.301.730 415.667 5.827.442 80.000 6.323.109 43.937 -22.559 Autres recettes Intérêt Sous-loyer Sous-Total Grand Total 60.000 40.000 100.000 6.401.730 88.401 87.402 175.803 6.498.912 28.401 47.402 73.803 97.182 DÉPENSES 2003 Programme des activités Relations extérieures Développement des politiques Information Recherche Assistance & Formation Autres programmes Sous-Total 273.665 217.800 269.520 114.610 270.895 1.146.490 369.408 172.525 292.821 97.647 234.265 1.166.666 -95.743 45.275 -23.301 16.963 36.630 -20.176 327.000 327.000 - 157.810 29.765 157.810 29.765 - 64.000 64.000 - 60.000 60.000 - Instance gouvernante et administration Instances mondiales Congrès Mondial (y compris assistance) Bureau exécutif (4 réunions x 4700) et Président/Vice-président (4 réunions x 500) Comité des experts (1 réunion x 400 + missions) Instances sous-régionales Conférence régionale et Comité régional Afrique Conférence régionale et Comité régional Asie-Pacifique Rapport annuel 2003 Variance 21.379 Internationale de l’Education 91 SAARC COPE Conférence régionale et Comité régional Amérique Latine Caribbean Union of Teachers 20.000 10.000 20.000 10.000 - 53.000 20.000 53.000 20.000 - 182.000 949.160 52.636 51.967 53.813 26.659 15.600 175.197 825.205 53.563 24.343 39.098 69.965 32.795 12.522 6.803 123.955 -927 -24.343 12.869 -16.152 -6.136 3.078 Sous-Total 2.073.410 1.974.263 99.147 Salaires et services Programme d’activités Instance gouvernante et administration Sous-Total 2.236.581 945.171 3.181.752 2.260.488 904.562 3.165.050 -23.907 40.609 16.702 Grand Total 6.401.652 6.305.979 95.673 78 192.933 1.509 Bureau: consultation/administration Siège Bureau régional Lomé Bureau régional Lomé (Budget 2002) Bureau régional Kuala Lumpur Bureau régional San Jose Bureau régional St. Lucia Réunions du personnel Exédent 92 Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 3 ➜ COMPTES EXTRA BUDGETAIRES - ACTIF ET PASSIF 1. ACTIF 1.1. Placements et valeurs disponibles 1.2. Avances payées pour les programmes TOTAL ACTIF 2. 2.1. 2.2. 2.3. PASSIF Dettes Compte de lien avec l’I.E. Avances reçues sur les programmes TOTAL DU PASSIF 3. EXCEDENT DE L’ACTIF SUR LE PASSIF 2002 EUR 450.345 1.012.117 1.462.462 2003 EUR 923.939 509.239 1.433.177 17.822 192.839 1.251.800 1.462.462 18.361 426.845 987.972 1.433.177 0 0 2002 EUR 50.611 389.819 440.430 2003 EUR 576.014 0 576.014 368.842 71.588 440.430 370.001 206.013 576.014 0 0 4 ➜ FONDS DE SOLIDARITE - ACTIF ET PASSIF 1. ACTIF 1.1. Placements & valeurs disponibles 1.2. Compte de lien avec l’extra-budgétaire 2. PASSIF 2.1. Avances reçues 2.2. Compte de lien avec le budgétaire 3. EXCEDENT DE L’ACTIF SUR LE PASSIF Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 93 Liste des organisations membres AFGHANISTAN Afghanistan Teachers’ Support Association, ATSA Dr. Hamidu NOORISTANI, President Dr. Mohammad Daud RAWOSH, General Secretary Kabul, Street 7, Char Rahi Masjid Mohammad Dad Taiman Kabul, Afghanistan Tel: +93-70.28.36.37 Fax: +93-70.29.49.57 E-mail: [email protected] ALBANIA Trade Union Federation of Education and Science of Albania, FSASH Mr Lumturi MATAJ, General Secretary Rr Zogui, P. “Ali Kelmendi” Tirana, Albania Tel: +355-42-56 532 Fax: +355-42-56 532 Email: [email protected] Independent Trade Union of Education of Albania, SPASh ITUEA Mr Alfrim SPAHIM, General Secretary Mr Bajram KRUJA, President Bulevard Deshmoret e Kombit Tirana, Albania Tel: +355-42-321 57 Fax: +355-42-411 50 E-mail: [email protected] ALGERIA Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Education et de la Formation, SATEF Mr Arab AZZI, General Secretary 92, rue Houari Boumedienne 15 000 Tizi-Ouzou, Algeria Tel: +213-26 23 5184 Fax: +213-26 22 3852 Email: [email protected] ANGOLA Sindicato Nacional de Professores, SINPROF Mr. Miguel Joao Manual FILHO, General Secretary Rua da Missuo No. 71, 4º andar Luanda, Angola Tel: +244-2-371780 E-mail: [email protected] ANGUILLA Anguilla Teachers' Union, ATU Mr Leroy HILL, General Secretary Mr Bernard WATTLEY, President P.O. Box 823 The Valley, Anguilla Tel: +1-264-497 4437 Fax: +1-603-761 3383 E-mail: [email protected] Internet: www.atu.ai ANTIGUA AND BARBUDA Antigua and Barbuda Union of Teachers, A&BUT Mr Foster ROBERTS, General Secretary Mr Colin GREENE, President P.O. Box 853 St. John's, Antigua and Barbuda Tel: +1-268-462.3750 Fax: +1-268-462.3750 Email: [email protected] ARGENTINA Confederación de Educadores Argentinos, CEA Ms Ana M RAVAGLIA, General Secretary Hipólito Irigoyen 1578 – 2 piso – Dto. 6 Buenos Aires 1408, Argentina Tel: +54-11-4328-0180 Fax: +54-11-4328-0180 E-mail: [email protected] Confederación de Trabajadores de la Educación de la República Argentina, CTERA Mr Hugo YASKI, General Secretary Chile 654, CP (1098) Buenos Aires, Argentina (au 23 décembre 2003) Tel: +54-11- 4300.5414/8502/ 9256/9294 Fax: +54-11-4865.3588 E-mail: [email protected] Internet: http://www.ctera.org.ar AUSTRALIA Australian Education Union, AEU Mr Robert DURBRIDGE, Federal Secretary Ms Susan HOPGOOD, Deputy Federal Secretary Mr Pat BYRNE, Federal President Ground Floor-120 Clarendon Street Southbank, Victoria 3006, Australia Tel: +61-3-9254 1800 Fax: +61-3-9254 1805 E-mail: [email protected] Internet: http://www.aeufederal.org.au Independent Education Union of Australia, IEU Ms Lynne ROLLEY, Federal Secretary Mr Richard SHEARMAN, President P.O. Box 1301 South Melbourne Vic 3205, Australia Tel: +61-3-9254.1830 Fax: +61-3-9254.1835 E-mail: [email protected] Internet: http://www.ieu.org.au National Tertiary Education Union, NTEU Mr Grahame McCULLOCH, General Secretary Ms Carolyn ALLPORT, President P.O. Box 1323, City Road South Melbourne, 3205, Australia Tel: +61-3-9254.1910 Fax: +61-3-9254.1915 E-mail: [email protected] Internet: http://www.nteu.org.au AUSTRIA Gewerkschaft Oeffentlicher Dienst / Bundessektion Pflichtschullehrer, GOD Mr Hermann HELM, President Wipplingerstrasse 35, 3rd Floor 1010 Vienna, Austria Tel: +43-1-534.444.35 Fax: +43-1-534.444.52 E-mail: [email protected] Internet: www.aps-fsg.at AZERBAIJAN Independent Trade Union of Education Workers of the Azerbaijan Republic, AITUCEW Mr Hakimali Mirza JAFAROV, General Secretary Mr Sattar MEHBALIYEV, President 3 Youth Square 370015 Baku, Azerbaijan Tel: +994-12 92 66 59 / 92 55 39 Fax: +994-12 92 72 68 E-mail: [email protected] BAHAMAS Bahamas Association of School Administrators, BASA Mr Willard BARR, President P.O. Box CB-12868 Nassau, Bahamas Tel: +1-242-322-3078 Fax: +1-242-356-2222 Bahamas Union of Teachers, BUT Ms Hellena O. CARTWRIGHT, General Secretary Mr Kingsley L. BLACK, President 104 Bethel Avenue, P.O. Box 3482 Stapledon Gardens, Nassau, Bahamas Tel : +1-242-323 4491 / 7085 Fax: +1-242-323 7086 Email: [email protected] BANGLADESH Bangladesh Teachers' Association, BTA Mr Choudhury Khurshid ALAM, General Secretary Mr M.D. QUAMRUZZAMAN, President Apartment #14-B, Sukonna Tower 35, Mirpur Road Dhanmondi Dhaka 1205, Bangladesh Tel: +880-2-911 3252 Bangladesh Teachers' Federation, BTF Mr M.A. MATIN, General Secretary Mrs Saidur RAHMAN, President 494/1, West Shewra Para (Ground floor) Mirpur, Dhaka-1216, Bangladesh Tel: +88-2-805.2354 Fax: +88-2-805.2354 Email: [email protected] National Federation of Teachers' Associations, NFTA Mr Nazrul ISLAM, Secretary General 60, Laxmi Bazar Dhaka - 1100, Bangladesh Tel: +880-2-232.846 / 880-2-811 5386 Fax: +880-2-956.3469 BARBADOS Barbados Secondary Teachers' Union, BSTU Mr Patrick FROST, General Secretary Mr Wayne WILLOCK, President Ryeburn House, 8th Avenue Belleville, St. Michael, Barbados Tel: +1-246-429.7676 Fax: +1-246-429.7676/428.7361 E-mail: [email protected] Barbados Union of Teachers, BUT Mrs Karen BEST, President Welches, St Michael P.O. Box 58, Welches St. Michael Bridgetown, Barbados, West Indies Tel: +1-246-427.8510 / 436.6139 Fax: +1-246-426.9890 E-mail:[email protected] / [email protected] Internet: www.butbarbados.org BELGIUM ACOD-Onderwijs Mr Claude WALGRAEF, General Secretary Mr Daniel SERVE, President Fontainasplein 9-11 1000 Brussel, Belgium Tel: +32-2-508.5880 Fax: +32-2-508.5932 E-mail: [email protected] Internet: http://www.acodonderwijs.be Centrale Générale des Services Publics Enseignement, FGTB-CGSP Mr Michel VRANCKEN, President 9-11, place Fontainas 1000 Bruxelles, Belgium Tel: +32-2-508.5879/77 Fax: +32-2-508.5935 Email: [email protected] Internet: http://www.cgsp.be BELIZE Belize National Teachers' Union, BNTU Mr Lois BARBER, General Secretary Mr Anthony FUENTES, President P.O. Box 382 Belize City, Belize Tel: +11-501-2-34 811 Fax: +11-501-2-35 233 Email: [email protected] BENIN Syndicat National de l’Enseignement Primaire Public du Bénin, SNEP Mr Laurent CAPKO BESSE, General Secretary B.P. 69 Cotonou, Benin Tel: +229-303.613 Fax: +229-303.613 Email: [email protected] Syndicat National des Enseignements Maternel et Primaire du Bénin, SYNEMP Mr Prosper DOSSOU, General Secretary 03 B.P. 2115 Cotonou, Benin Tel: +229-321.204 Fax: +229-323.746 Email: [email protected] Syndicat National des Professeurs des Enseignements Secondaires, SYNAPES Mr Gaston K. AZOUA, General Secretary 03 B.P. 932 Cotonou, Benin Tel: +229-22.35.52/41.98/50.39 Fax: +229-30.18.34 Email: [email protected] Syndicat National des Enseignements Secondaire Technique et Professionnels, SYNESTP Mr Salanon Jules GUEZODJE, General Secretary 07 B.P. 484 Cotonou, Benin Tel: +229-3088.30 Email: [email protected] BERMUDA Bermuda Union of Teachers, BUT Mr Michael CHARLES, JP, General Secretary Mr Anthony WOLFFE, President P.O. Box HM 726 Hamilton HM CX, Bermuda Tel: +1-441-292.6515 Fax: +1-441-292.0697 E-mail: [email protected] BOSNIA AND HERZEGOVINA Independent Trade Union of Primary Education Workers of Bosnia and Herzegovina, ITUPEWBH Mr Ibrahim HALVADZIJA, President Obala Kulina bana 1 71 000 Sarajevo, Bosnia and Herzegovina Tel: +387-33-205 279 Fax: +387-33-205 279 Email: [email protected] The Independent Trade Union of the Secondary School, ITUSS Ms Dzenana TANOVIC-HAMZIE, President Obala Kulina bana broj 1/l 71 000 Sarajevo, Bosnia and Herzegovina Tel: +387-71-213 588 Fax: +387-71-205 279 Email: [email protected] Trade Union of Education, Science and Culture of Republika Srpska, TUESCRS v Ms Ranka MISIĆ, President TUESC of RS, Srpska 32 78000 Banja Luka Republika Srpska, Bosnia and Herzegovina Tel: +387-51 30 41 28 Fax: +387-51 30 41 28 / +387-51 30 42 41 E-mail: [email protected] BOTSWANA Botswana Teachers' Union, BTU Mr Caiphus DEMA, General Secretary Mr Japhta RADIBE, President Private Bag 0019 Mogoditshane, Botswana Tel: +267-390 6774 Fax: +267-390 9838 Email: [email protected] Internet: http://www.btu.co.bw BRAZIL Confederaçao Nacional dos Trabalhadores em Educacao, CNTE Ms Maria Teresa LEITÃO DE MELO, General Secretary Ms Juçara Maria DUTRA VIEIRA, President SDS-Ed. Venâncio III, Salas 101/104 CEP 70393-900 Brasilia DF, Brazil Tel: +55-61-225.1003 Fax: +55-61-225.2685 E-mail: [email protected] Internet: http://www.cnte.org.br BRITISH VIRGIN ISLANDS British Virgin Islands Teachers' Union, BVITU Ms Elena FAHIE, International Secretary Ms Lorna DAWSON, President Mr Sean HENRY, International Secretary P.O. Box 3529 Road Town, Tortola, British Virgin Islands Tel: +1-284-494-7544 Fax: +1-284-494-3388 E-mail: [email protected] BRUNEI Brunei Malay Teachers' Association, BMTA Mr Hj. Abd. Alim bin Hj. OTHMAN, General Secretary Mr Hj. Antin bin AHAD, President P.O. Box 2230, Bandar Seri Begawan 1922 Brunei Darrassalam, Brunei Tel: +673-2-224.044 Fax: +673-2-226.044/222.644 Email: [email protected] BULGARIA Syndicat des Enseignants Bulgares, SEB Ms Janka TAKEVA, President 11, rue Gen. Parensov 1000 Sofia, Bulgaria Tel: +359-2-986 3315 Fax: +359-2-988 1794 E-mail: [email protected] Syndicat des Enseignants “SEP-Podkrepa” Mr Lioubomir PASKOULOV, Vice-President Mr Kroum KROUMOV, President 2, rue Angel Kanchev Street 1000 Sofia, Bulgaria Tel: +359-2-981.5749 Fax: +359-2-981.2928 Email: [email protected] BURKINA FASO Syndicat National des Enseignants Africains du Burkina, SNEAB Mr Jean KAFANDO, General Secretary 01 B.P. 553 Ouagadougou 01, Burkina Faso Tel: +226-3160 55 Fax: +226-3160 55 E-mail: [email protected] Syndicat National des Enseignants du Secondaire et du Supérieur, SNESS Ms Anaïs Soubeiga DAYAMBA, General Secretary 01 B.P. 113 Ouagadougou 01, Burkina Faso Tel: +226-33 71 71 Fax: +226-33 71 71 Email: [email protected] BURUNDI Syndicat Libre des Travailleurs de l'Enseignement, STEB Ms Eulalie NIBIZI, General Secretary Avenue du 18 Septembre Hotel Central, Bureau 14 Bujumbura, Burundi Tel: +257-215.142 Fax: +257-214.034 Email: [email protected] CAMBODIA Cambodia Independent Teachers’ Association, CITA Mr CHEA Mony, General Secretary Mr RONG Chhun, President No 54, St.95, Sangkat Boeng Kengkang III, Khan Chamcarmorn, Phnom Penh, Cambodia Tel: +855 23 21 75 44 Fax: +855 12 930 706 Email: [email protected] CAMEROON Fédération des Syndicats de l’Enseignement et de la Recherche, FESER Dr Teddy KWENDE MBANWI, Interim General Secretary B.P. 30283 Yaoundé, Cameroon Tel: +237-752.5833/+237-231.8621 Fax: +237-231.1137 CANADA Canadian Association of University Teachers, CAUT/ACCPU Mr James TURK, General Secretary Mr Tom BOOTH, President 2675 Promenade Queensview Drive Ottawa, Ontario K2B 8K2, Canada Tel: +1-613-820 2270 Fax: +1-613-820 7244 E-mail: [email protected] Internet: http://www.caut.ca Canadian Teachers' Federation, CTF/FCE Dr Julius BUSKI, General Secretary Mr Terry PRICE, President 2490, promenade Don Reid Ottawa, Ontario K1H 1E1, Canada Tel: +1-613-232.1505 Fax: +1-613-232.1886 E-mail: [email protected] Internet: http://www.ctf-fce.ca Centrale des syndicats du Québec, CSQ Mr Gabriel MARCHAND, General Secretary Ms Monique RICHARD, President 9405, rue Sherbrooke Est Montreal, Quebec H1L 6P3, Canada Tel: +1-514-356.8888 Fax: +1-514-356.9999 E-mail: [email protected] Internet: http://csq.qc.net Fédération Nationale des Enseignantes et Enseignants du Québec, FNEEQ-CSN Mr Ronald CAMERON, General Secretary Mr Pierer PATRY, President 1601, av de Lorimier Montreal, Quebec H2K 4M5, Canada Tel: +1-514-598 2241 Fax: +1-514-598 2190 Email: [email protected] Internet: http://www.fneeq.qc.ca Fédération québécoise des professeures et professeurs d’Université, FQPPU Mr Mario NEMIROVSKY, General Secretary Mr Jean A ROY, President Mr Stéphane MOLOTCHNIKOFF, Vice President 4446, boulevard Saint-Laurent, bureau 405 Montréal, Québec H2W 1Z5, Canada Tel: +1-514-843.5953 Fax: +1-514-843.6928 E-mail: [email protected] Internet: http://www.fqppu.qc.ca CAPE VERDE Federaçao Caboverdiana dos Professores, FECAP Mr João Pedro CARDOSO, President Mr Arsenio SILVA MOREIRA, General Secretary C.P. 155 Praia, Cape Verde Tel: +238-616.5915 Fax: +238-614 267 E-mail: [email protected] CENTRAL AFRICAN REPUBLIC Fédération Syndicale des Enseignants de Centrafrique, FSEC-USTC Mr Noël RAMADAN, General Secretary B.P. 1390 Bangui, Central African Republic Tel: +236-046.768 Fax: +236-616.015 E-mail: [email protected] CHAD Syndicat des Enseignants du Tchad, SET Mr N’garmadjal GAMI, General Secretary Mr Jacob MADJIHINGADE, President B.P. 2174 N'Djamena, Chad Tel: +235-51.01.75 Fax: +235-51.40.10 E-mail: [email protected] CHILE Colegio de Profesores de Chile, CPC Mr Darío VÁSQUEZ SALAZAR, General Secretary Mr Jorge PAVEZ URRUTIA, President Casilla 2223 Moneda 2394 con Bulnes Santiago, Chile Tel: +56-2-470.4200/4255/4222 Fax: +56-2-470.4290/4284 Email: [email protected] Internet:www.colegiodeprofesores.cl CHINA Hong Kong Teachers' Association, HKTA Mr Lam Seung WAN, General Secretary Mr Wong Chi KWAN, President Flat A, National Court 7th floor 242 Nathan Road Kowloon, Hong Kong, China Tel: +852-2367.3420/2368.2145 Fax: +852-2722.4813 Internet: http://www.hktalhk.edu.hk/hkta Hong Kong Professional Teachers' Union, HKPTU Mr Hung CHAN, General Secretary Mr Man Kwong CHEUNG, President 8/F Good Hope Building, 618 Nathan Road Mong Kok, Hong Kong, China Tel: +852-2780.7337 Fax: +852-2770.2209 E-mail: [email protected] Internet: http://www.hkptu.org COLOMBIA Federación Colombiana de Educadores, FECODE Mr Witney CHAVEZ, General Secretary Mr Jorge Guevara, President Carrera 13A No. 34-54 Santafe de Bogotá D.C., Colombia Tel: +57-1-338.1711 Fax: +57-1-285.3245 E-mail: [email protected] [email protected] Internet: http://www.fecode.edu.co CONGO Fédération des Travailleurs de la Science, des Sports, de l'Enseignement, de l'Information et de la Culture, FETRASSEIC Mr Edouard NZINO, General Secretary B.P. 108 Brazzaville, Congo Tel: +242-815.009/814.996 Fax: +242-831.565 Email: [email protected] COOK ISLANDS Cook Island Teachers' Institute, CITI Ms Ina HERRMANN, General Secretary Ms Teina ETCHES, President P.O. Box 774 Rarotonga, Cook Islands Tel: +682-233.57 Fax: +682-230.18 / 222.425 COSTA RICA Asociación Nacional de Educadores, ANDE Ms Mária Rosa LÓPEZ GUTIÉRREZ, General Secretary Mr Eduardo ROJAS, President Av. 5, Calle 0-2, Apartado 2938 San José, Costa Rica Tel: +506-2-579.898 Fax: +506-2-331.930 E-mail: [email protected] Asociación Sindical de Profesores y Funcionarios Universitarios, ASPROFU Mr Mainor ULATE AZOFEIFA, General Secretary Mr Maynor STERLING ARAYA, President Apartado 79-2060 Correo Universidad de Costa Rica, San Pedro de Montes de Oca San José, Costa Rica Tel: +506-2-253.7223 Fax: +506-2-253.7223 E-mail: [email protected] Sindicato de Trabajadores de la Educación Costarricense, SEC Ms Floribeth LÓPEZ UGALDE, General Secretary Lourdes de Montes de Oca, Apartado 6534 1000 San José, Costa Rica Tel: +506-2-283 5360 Fax: +506-2-283 7079 E-mail: [email protected] Internet: http://www.mundilink.com/sec CÔTE D’IVOIRE Syndicat National de l'Enseignement Primaire Public de Côte d'Ivoire, SNEPPCI Ms Salimata DOUMBIA, General Secretary 01-B.P. 3928 Abidjan 01, Ivory Coast Tel: +225-21-26 34 04 Fax: +225-21-26 82 04 Mobile: 225-05-05-5323 / home: 22-52-2026 Email: [email protected] Syndicat National de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur, SYNARES Mr Messou N’Guessan NYAMIEN, General Secretary 22-B.P. 180 Abidjan 22, Ivory Coast Tel: +225-22-44 11 49 Fax: +225-22-44 14 07 / home fax: 22- 47 13 95 Email: [email protected] Syndicat National des Enseignants du Second Degré de Côte d’Ivoire, SYNESCI Mr Mamadou SORO, General Secretary 09 B.P. 1807 Abidjan 09, Ivory Coast Tel: +225-21-37 81 15 Fax: +225-23 52 19 25 Email: [email protected] Syndicat national des Enseignants de l’Education Permanante de Côte d’Ivoire, SYNADEEPCI Mr Lassiné DIOMANDE, General Secretay Tour E Porte 22 20 BP 590 Abidjan 20, Côte d’Ivoire Tel : +225 20 22 78 03 / 07 69 60 87 E-mail: [email protected] CROATIA The Croatian Teachers' Union, CTU Ms Ivanćica BENAKOVIĆ, General Secretary Mr Dalimir KUBA, President Trg. Marsala Tita 4 / II 10000 Zagreb, Croatia Tel/Fax : +385-1-485.5722/485.5724 Email:[email protected] Internet: http://www.shu.hr Independent Trade Union of Workers in Secondary Education of Croatia, ITUWEC Ms Andrija PULJEVIC, President Trg. Marsala Tita 4/II 10000 Zagreb, Croatia Tel: +385-1-485.5798/485.5723 Fax: +385-1-485.5798/485.5723 Independent Union of Research and Higher Education Employees of Croatia, IURHEEC Mr Villm RIBIC, President of Executive Board Ilica 51 10000 Zagreb, Croatia Tel: +385-1-484 7337 Fax: +385-1-484 7338 Email: [email protected] Internet: www. slndiznan.hr Education Trade Union of Croatia, ETUC Ms Anita CAR, President Trg. Kralja Petra Kresimira IV br. 2 10001 Zagreb, Croatia Tel: +385-1-46.62.264 Fax : +385-1-46.55.081 Email: [email protected] Trade Union of Workers in Pre-School Education of Croatia, TUWPSEC Ms Bozena STRUGAR, President Trg. Marsala Tita 4 1000 Zagreb, Croatia Tel: +385-1-485 5714 / 5795 Fax: +385-1-485 5795 Email:[email protected] CURAÇAO Sindikato di Trahado den Edukashon na Korsou, SITEK Mr Sidney C. JUSTIANA, General Secretary Mr Errol A. COVA, President P.O. Box 3545 Landhuis Steenen Koraal, Curaçao Tel: +599-9-682.902/682.585 Fax: +599-9-690.552 CYPRUS Cyprus Turkish Secondary Education Teachers' Union, KTOEOS Mr Adnan ERASLAN, General Secretary Mr Ahmet BARCIN, President Abdullah Parla Sokak 5, Lefkosa-Kibris (Cyprus) through Mersin 10, Turkey Tel: +90-392-228.7971/ 228.8753/228.8764 Fax: +90-392-228.8648 E-mail: [email protected] Cyprus Turkish Teachers’ Trade Union, KTOS Mr Sener ELCIL, General Secretary Mr Sorakin ERDOGAN, President 1, Sair Nedim Street, Caglayan Nicosia, Cyprus Tel: +90-392-227.1175 / 227 5155 Fax: +90-392-228.3870 Email: [email protected] Internet: www.ktos.org Organisation of Secondary School Teachers of Cyprus, OELMEK Mr Soteris CHARALAMBOUS, General Secretary Mr Andreas STAVROU, President P.O.Box 22159 Nicosia, Cyprus Tel: +357-22-378480 Fax: +357-22-379430 Email: [email protected] Association of Teachers of Technical Education Cyprus, OLTEK Mr Josef TERZIS, General Secretary Ms Niki MATTHEOU, President Chrysanthou Mylona 7 Strovolos, Nicosia 2014, Cyprus Tel: +357-22-499.127 Fax: +357-22-499.156 Email:[email protected] Cyprus Greek Teachers' Organisation, POED Mr Charis CHARALAMBOUS, General Secretary Mr Sofockes CHARALAMBIDES, President 18, Makarios III Avenue 1065 Nicosia, Cyprus Tel: +357-2-817.585 Fax: +357-2-817.599 Email: [email protected] CZECH REPUBLIC Czech and Moravian Trade Union of Workers in Education, CMOS-PS Mr Jiri VALENTA, Vice-President Mr Frantisek DOBSIK, President Nam. W. Churchilla 2 113 59 Prague 3, Czech Republic Tel: +420-2-227 21 721 Fax: +420-2-227 22 685 E-mail: [email protected] Trade Union of Science and Research Workers, TUSRW Mr Petr. MICHALICKA, General Secretary Mr Ladislav PROKUPEK, President nám. W. Churchilla 2 113 59 Prague 3, Czech Republic Tel: +420-2-244.622.57 Fax: +420-2-227.157.23 E-mail: [email protected] DEMOCRATIC REPUBLIC OF CONGO Fédération Nationale de l'Enseignement Supérieur, Science et Culture, FENESCU/UNTC Mr Fidèle FULUMEYA MANGUNDU GIPOY, General Secretary B.P. 10504 Kinshasa 1, Democratic Republic of Congo Tel: +243-22-148.23 Fax: +243-22-706 5667 E-mail: [email protected] Federation Nationale des Enseignants du Congo, FENECO/UNTC Mr Louis G. TOTO LWENDELA, General Secretary 17 Av. Kasa-Vubu, B.P. 8814, Kinshasa I Democratic Republic of Congo Tel: +243-12-221.48 Fax: +243-12-706 5667 E-mail: [email protected] Syndicat des Enseignants du Congo, SYECO Mr Norbert BOTIKALI BONGO, General Secretary B.P. 14611, Kinshasa 1 Democratic Republic of Congo Tel: +243-892 5059 Fax: +243-123 3563 E-mail: [email protected] DENMARK The Danish National Federation of Early Childhood Teachers and Youth Educators, BUPL Mr Andy ANDERSEN, General Secretary Ms Bente SORGENFREY, President Blegdamsvej 124 2100 Copenhagen O, Denmark Tel: +45-354-650.00 Fax: +45-354-650.39 E-mail: [email protected] Internet: http://www.bupl.dk The Danish Union of Teachers, DLF Mr Hans Ole FROSTHOLM, General Secretary Ms Anders BONDO CHRISTENSEN, President Vandkunsten 12 1467 Copenhagen K, Denmark Tel: +45-33-69 6300 Fax: +45-33-69 6333 E-mail: [email protected] Internet: http://www.dlf.org Dansk Magisterforening, DM Mr Peter KORDT, General Secretary Ms Ingrid STAGE, President Nimbusparken, Peterbangsvej 32 2000 Copenhagen, Denmark Tel: +45-38-156 600 Fax: +45-38-156 666 E-mail: [email protected] Danish Federation of Teachers of Technical Education, DTL Mr Soren KURE, General Secretary Mr Soend Erik CHRISTENSEN, President Rosenvaengets Hovedvej 14 2100 Copenhagen O, Denmark Tel: +45-354-278.88 Fax: +45-354-228.22 Email: [email protected] Internet: http://www.dtl.dk Gymnasieskolernes Laererforening, GL Mr Hans LAUGESEN, General Secretary Mr Gorm LESHLEY, President Vesterbrogade 16 1620 Copenhagen V, Denmark Tel: +45-33-29 09 00 Fax: +45-33-29 09 01 E-mail: [email protected] Internet: www.gl.org Union of Teachers in Vocational Education, LvA Mr Ole KRISTENSEN, General Secretary Mr Lars PEDERSEN, President P.O. Box 291, Havnealle 33 8700 Horsens, Denmark Tel: +45-75-623.544 Fax: +45-75-628.004 E-mail: [email protected] Landsforbundet af Voksen- og Ungdomsundervisere, LVU Mr Jens DAM, General Secretary Ms Hanne PONTOPPIDAN, President Hauser Plads 20, 5. sal 1127 Copenhagen K, Denmark Tel: +45-331-144.66 Fax: +45-331-406.55 Email: [email protected] Internet: http://www.lvu.dk DJIBOUTI Syndicat des Enseignants du Premier Degré, SEP Mr I. Abdoul-Fatah HASSAN, General Secretary Mr Mohammed-Nasser ABASS, President B.P. 3522, Djibouti Tel: +253-81.67.13 Fax:+253-35.12.22 Syndicat des Enseignants du Second Degré, SYNESED Mr Farah Abdillah MIGUIL, General Secretary B.P. 2811, Djibouti Tel: +253-34 05 01 Fax: +253-35 59 24 DOMINICA Dominica Association of Teachers, DAT Ms. Isabella PRENTICE, General Secretary Mrs Celia NICHOLAS, President 7 Boyd's Avenue- Roseau Commonwealth of Dominica P.O. Box 341 Roseau, Dominica Tel: +1-767-448.8177 Fax: +1-767-448.8177 Email: [email protected] DOMINICAN REPUBLIC Asociación Dominicana de Profesores, ADP Mr Sigfredo CABRAL, General Secretary Ms Olimpia GONZÁLEZ, President Calle Cervantes No. 57 Santo Domingo, Dominican Republic Tel: +1-809-687-3268 Fax: +1-809-687-5800 Federación y Corriente Profesoral “Salomé Ureña”, FCP Mr Rafael DIAZ FILPO, President Universidad de la Tercera Edad (UTE), Camila Henriquez Ureña, Esquina Jesus Maestro, Barrio Los Maestros, Mirador Norte Santo Domingo, Dominican Republic Tel: +1-809-537.4343 Fax: +1-809-534.2441 EAST TIMOR East Timor Teachers’ Union, ETTU Mr Filomeno SALSINHA, General Secretary Rua de Liberdade da Imprensa (Belakang STM Negeri Dili) Becussi - Baixo Dili, East Timor Tel: +670-724.7510 (mobile) ECUADOR Federación Ecuatoriana de Trabajadores de la Educación y la Cultura, FETEC Mr Washington SALINAS, President Calle Rumic Haca 263 y Brasil Guayaquil, Ecuador Tel: +593-471.1083/440.4302 Fax: +593-440.8179 Email: [email protected] EGYPT General Trade Union of Education and Scientific Research, GTUESR Mr El Sayyed Abu El Magd Hamza, General Secretary Mr Farouk HOSNI, President 197, Port Said Street Cairo, Egypt Tel: +20-2-531 9526 Fax: +20-2-531 8602 Email:[email protected] EL SALVADOR Asociación Nacional de Educadores Salvadoreños 21 DE JUNIO, ANDES Mr Arnoldo VAQUERANO, General Secretary 4a Calle Oriente No. 620 San Salvador, El Salvador Tel: +503-2-2132 76 Fax: +503-2-2132 76 Email: [email protected] Sindicato Gremial de Maestros de El Salvador, SIMES Mr Julio SIBRIAN, General Secretary 4a. Av. Sur y 8a C. Ote.240 San Salvador, El Salvador Tel: +503-2-22 61 82 Fax: +503-2-22 61 82 E-mail: [email protected] ERITREA Teachers’ Association of Eritrea, TAE Mr Alem Ghebrecal GHILIU, General Secretary Mr Haile Mahrai GHEBRE, President P.O. Box 954 Asmara, Eritrea Tel: +291-1-12 55 44 Fax: +291-1-12 55 44 Email: [email protected] ESTONIA Estonian Educational Personnel Union, EEPU Mr Maire HIRMAT, General Secretary Mr Sven RONDIK, President 21 Gonsiori Street EHL 10147 Tallinn, Estonia Tel: +372-641 9803/9967 Fax: +372-641 9802 E-mail: [email protected] Internet: www.online.ee/~ehl Federation of the Estonian Universities, UNIVERSITAS Mr Toomas RANG, General Secretary Mr Toivo ROOSIMAA, President Ehitajate Tee 5 19086 Tallinn, Estonia Tel: +37-2-620.3617 Fax: +37-2-661 2434 E-mail: [email protected] ETHIOPIA Ethiopian Teachers' Association, ETA Mr Awoke MULUGETA, General Secretary Mr Taye WOLDESMIATE, President P.O. Box 1639 Addis Abeba, Ethiopia Tel: +251-1-154.827/159.020 Fax: +251-1-514.539/530502 E-mail: [email protected] FIJI Fijian Teachers' Association, FTA Mr Maika NAMUDU, General Secretary Mr Remesio ROGAVAKALALI, President P.O. Box 14464 Suva, Fiji Tel: +679-331.5099/331.5809 Fax: +679-330.4978 E-mail: [email protected] Fiji Teachers' Union, FTU Mr Agni Deo SINGH, General Secretary Mr Jagdish SINGH, President 1-3 Berry Road P.O. Box 2203, Government Buildings Suva, Fiji Tel: +679-3314.099 Fax: +679-3305.962 E-mail: [email protected] FINLAND Finnish Union of University Professors, FUUP Ms Jorma VIRKKALA, General Secretary Mr Juhani KEIKONEN, President Rautatieläisenkatu 6 FIN 00520 Helsinki, Finland Tel: + 358-9-15 021 Fax: +358-9-142 613 E-mail: professoriliitto@ professoriliitto.fi Internet: http://www. Professoriliitto.fi Finnish Union of University Researchers and Teachers, FUURT Mr Klaus SUNDBACK, General Secretary Mr Bjorn FANT, President Asemapäällikönkatu 12 B FIN 00520 Helsinki, Finland Tel: +358-9-1502.629 Fax: +358-9-148.2781 E-mail: [email protected] Internet: http://www. tieteenteuijoidenliitto.fi Opetusalan Ammattijärjestö, OAJ Mr Erkki KANGASNIEMI, President Rautatieläisenkatu 6 FIN 00520 Helsinki, Finland Tel: +358-9-150.271 Fax: +358-9-145.821 E-mail: [email protected] Internet: www.oaj.fi FRANCE Fédération Formation et Enseignement Privés, FEP-CFDT Mr Xavier NAU, General Secretary 47/49, avenue Simon Bolivar 75950 Paris Cedex 19, France Tel: +33-1-40 18 5353 Fax: +33-1-40 40 9914 Email: [email protected] Internet: http://www.fep-cfdt.fr Fédération Nationale de l'Enseignement, de la Culture et de la Formation Professionnelle Force Ouvrière, FNEC.FP-FO Mr François CHAINTRON, General Secretary 6/8, rue Gaston Lauriau 93513 Montreuil Cedex, France Tel: +33-1-56 93 22 22 Fax: +33-1-56 93 22 20 Email: [email protected] Fédération des Syndicats Généraux de l'Education Nationale et de la Recherche, SGEN-CFDT Mr Jean-Luc VILLLENEUVE, General Secretary 47-49, avenue Simon Bolivar 75950 Paris Cedex 19, France Tel: +33-1-56.41.5100 Fax: +33-1-56.41.5111 E-mail: [email protected] Internet: http://www.sgen-cfdt.org Syndicat National des Chercheurs Scientifiques, SNCS Mr Jacques FOSSEY, General Secretary 1, place Aristide Briand F-92195 Meudon Cedex, France Tel: +33-1-45.07.58.70 Fax: +33-1-45.07.58.51 E-mail: [email protected] Internet: http://www.cnrs-bellevue.fr/sncs Syndicat National de l'Education Physique, SNEP-FSU Mr Jean LAFONTAN, General Secretary 76, rue des Rondeaux 75020 Paris, France Tel: +33-1-44.62.82.10 Fax: +33-1-43.66.72.63 E-mail: [email protected] Internet: http://www.snepfsu.net/ Syndicat National des Enseignements de Second Degré, SNES-FSU Mr Roger FERRARI, International Secretary 1, rue de Courty 75341 Paris Cedex 07, France Tel: +33-1-40.63.29.00 Fax: +33-1-40.63.29.34 E-mail [email protected] Internet: http://www.snes.edu Syndicat National de l'Enseignement Technique, SNETAA Mr Bernard PABOT, General Secretary 74, rue de la Fédération 75739 Paris Cédex 15, France Tel: +33-1-53.58.00.30 Fax: +33-1-47.83.26.69 E-mail: [email protected] Internet: http://www.snetaa.fr Syndicat National de l'Enseignement Technique Agricole Public, SNETAP-FSU Mr Alain CLEMENT, General Secretary 251, rue de Vaugirard 75732 Paris Cédex 15, France Tel: +33-1-49.55.84.42 Fax: +33-1-49.55.43.83 Syndicat National Unitaire des instituteurs, professeurs des écoles et PEGC, SNUipp-FSU Ms Nicole GENEIX, General Secretary 128 Bld. Auguste Blanqui 75013 Paris, France Tel: +33-1-44.08.69.30 Fax: +33-1-44.08.69.40 Email: [email protected] Internet: http://www.snuipp.fr/ Union Nationale des Syndicats Autonomes, UNSA Mr Patrick GONTHIER, General Secretary 87bis, Av. George Gosnat F-94853 Ivry-sur-Seine Cedex, France Tel: +33-1-56 20 29 50 Fax: +33-1-56 20 29 89 E-mail: [email protected] Internet: www.unsa-education.org GABON Syndicat des Enseignants de l'Education Nationale, SENA Ms Christiane BITOUGAT, General Secretary B.P. 9117 Libreville, Gabon Tel: +241-72-23-02 Fax: +241-72-23-03 Email: [email protected] GAMBIA Gambia Teachers' Union, GTU Mr Baboucar JENG, General Secretary Mr Omar Jan NDURE, President P.O. Box 133 Banjul, Gambia Tel: +220-392.075 Fax: +220-392.075 E-mail: [email protected] GEORGIA Education Workers Trade Union of Georgia, EWTUG Ms Manana KOBAKHIDZE, President J. Shartava Str. 7 380122 Tbilisi, Georgia Tel: +995-32-389 481 / 380 022 Fax: +995-32-380577 Email: [email protected] Free Trade Union of Teachers of Georgia “Solidarity”, FTUTG Ms Nana SVANIDZE, General Secretary Ms Manana GURCHUMELIDZE, President Ms Keti JAVAKHADZE, International Secretary 28 Tabidze Street 384000 Tbilisi, Georgia Tel: +995 933.44996 Fax: +995 331 41084 Email:[email protected] GERMANY Bundesverband der Lehrerinnen und Lehrer an Beruflichen Schulen, BLBS Mr Dieter DRAEGER, General Secretary Mr Günter BESENFELDER, President Friedrichstrasse 169/170 D-1017 Berlin, Germany Tel: +49-30-40 81 66 50 Fax: +49-30-40 81 66 51 E-mail: [email protected] Internet: http://www.blbs.de Gewerkschaft Erziehung und Wissenschaft, GEW Ms Eva Maria STANGE, President Mr Christoph HEISE, International Secretary Postfach 90-04-09 D-60444 Frankfurt-Am-Main, Germany Tel: +49-69-789.730 Fax: +49-69-789.732.01 / 02 E-mail: [email protected] Internet: http://www.gew.de Verband Bildung und Erziehung, VBE Mr Michael ZIMMERMAN, General Secretary Mr Ludwig ECKINGER, President Bundesgeschäftstelle Behrenstrasse 23/24 D-10117 Berlin, Germany Tel: +49-30-726 19 66 0 Fax: +49-30-726 19 66 19 Email: [email protected] Internet: http://www.vbe.de GHANA Ghana National Association of Teachers, GNAT Ms Irene T. DUNCAN ADANUSA, General Secretary Mr Kwame AMO-DAKO, President P.O. Box 209 Accra, Ghana Tel: +233-21-221 515 Fax: +233-21-226 286 Email: [email protected] Teachers and Educational Workers' Union, TEWU Mr Daniel AYIM ANTWI, General Secretary Mr Michael NYAME, President Hall of Trade Unions, Barnes/Liberia Roads P.O. Box 701 Accra, Ghana Tel: +233-21-662.100 Fax: +233-21-667.161 Email: [email protected] GREECE Greek Primary Teachers Federation, DOE Mr Dimitris BRATIS, General Secretary Mr Christos CHRISTOU, President 15a, Xenofontos Street Athens GR-10567, Greece Tel: +30-210-322.1316 Fax: +30-210-323.1977 E-mail: [email protected] Federation of Private School Teachers of Greece, OIELE Ms Nita GEORGOULI, General Secretary Mr Mixalhs KOUROUTOS, President 13, Chalkokondili Street Athens (104 32), Grecce Tel: +30-210-523 81 48 Fax: +30-210-523 08 19 Email: [email protected] Internet: http://www.oiele.gr Federation of Secondary School Teachers of Greece, OLME Mr Grigoris KALOMOIRIS, General Secretary Mr Thomas AKRITAS, International Secretary 2, Ermou and Kornarou Street Athens (10563), Greece Tel: +30-210-323.0073/322.1255/ 323.9029 Fax: +30-210-322.7382 GRENADA Grenada Union of Teachers, GUT Ms Elaine HENRY-McQUEEN, General Secretary Mr Marvin ANDALL, President P.O. Box 452 Marine Villa, St. Georges, Grenada Tel: +1-473-440.2992 Fax: +1-473-440.9019 Email: [email protected] GUATEMALA Colegio de Maestros de Guatemala, CMG Mr Raul Vitelio RALON AFRE, International Secretary Mr Roberto Emilio CABRERA GUZMAN, President 4A. Avenida 5-54, Zona 1 Ciudad de Guatemala, Guatemala Tel: +502-2-513.879 Email: Sindicato de Trabajadores de la Educación de Guatemala, STEG Mr Eduardo MACHUCA, General Secretary 4a Av. 5-54 Zona 1, 2do Nivel Guatemala C.A., Guatemala Tel: +502-2-535.201 Fax: +502-2-510.484 E-mail: [email protected] GUINEA Fédération Syndicale Professionnelle de l'Education, FSPE Mr Bamba CAMARA, General Secretary Bourses de Travail B.P. 237 Conakry, Guinea Tel: +224-45.3635 Fax: +224-41.5044 Email: [email protected] Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée, SLECG Mr Louis M’Bemba SOUMAH, General Secretary B.P. 1019 Conakry, Guinea Tel: +224-465.597/415.485 Fax: +224-453.217/413.441 Email: [email protected] GUINEA BISSAU Sindicato Nacional dos Professores, SINAPROF Mr Joao INSALI, International Secretary Ms Venca MENDEZ, President Cupelum de Baixo – Entrada de Gelatarea Coqueiro C.P. 765 Bissau, Guinea Bissau Tel: +245-204 070 Fax: +245-204 071 Email: [email protected] GUYANA Guyana Teachers' Union, GTU Ms Shirley HOOPER, General Secretary P.O. Box 10996 Georgetown, Guyana Tel: +592-2-631.83 Fax: +592-2-704.03 [email protected] HAITI Confédération Nationale des Éducateurs d'Haïti, CNEH Mr Jean LAVAUD FREDERICK, General Secretary Av. Magloire Ambroise, Impasse Noé 117 Port-au-Prince, Haiti Tel: +509-224-4482 Fax: +-509-224-4486 Email: [email protected] HONDURAS Colegio Profesional “Superación Magisterial” Hondureño, COLPROSUMAH Mr Carlos ORLANDA ZUNIGA, General Secretary Mr Pedro ARNALDO PINTO, President Apartado Postal No. 154 Tegucigalpa D.C., Honduras Tel: +504-2-37-4292/4797 Fax: +504-2-37-4548 E-mail: [email protected] Colegio de Profesores de Educación Media de Honduras, COPEMH Mr Tomas ANTONIO MONGE, General Secretary Ms Koritza DIAZ, President Bvd Centro América, Primera Entrada Colonia las Colinas Tegucigalpa M.D.C., Honduras Tel: +504-232 3831 Colegio Profesional Union Magisterial de Honduras, COPRUMH Mr Jorge Alberto FRANCO ARGUETA, President Ms Fatima Mercedes ANDINO SUAZO, Vice President Residencial Las Colinas 7a Calle, Bloque H, Casa 31-05 Tegucigalpa, Honduras Tel: +504-232 2945 Fax: +504-239 6530 HUNGARY Trade Union of Employees in Higher Education, FDSZ Mr Gabor Tamás SZABO, International Secretary Mr László KIS PAPP, President P.O. Box 91 H-1521 Budapest, Hungary Tel: +36-1-463.2531 Fax: +36-1-463.2530 Teachers' Democratic Union of Hungary, PDSZ Mr Gábor KERPEN, International Secretary Jégverem u. 2 H-1011 Budapest, Hungary Tel: +36-1-214.5842 Fax: +36-1-214.5841 E-mail: [email protected] Internet: www.pdsz.hu Syndicat des Enseignants de Hongrie, SEH Mr Laszlo VARGA, General Secretary Gorky Fasor 10 1417 Budapest IV, Hungary Tel: +36-1-322 8452/3/4/5/6 Fax: +36-1-342.8122 Email: [email protected] Democratic Trade Union of Scientific Workers, TDDSZ Mr Tibor SZECSENYI, President Újpesti rkp. 8. IV. 27. 1137 Budapest, Hungary Tel: +36-1-349.2942 Fax: +36-1-349.2942 Email: [email protected] ICELAND Kennarasamband Islands, KI Mr Valgeir GESTSSON, General Secretary Laufasvegi 81 101 Reykjavik, Iceland Tel: +354-595.11.11 Fax: +354-595.11.12 E-mail: [email protected] Internet: http://www.ki.is INDIA All India Association for Christian Higher Education, AIACHE Dr Mani JACOB, General Secretary Dr Stephen MAVELY, President Ecumencial House 39, Institutional Area, D-Block Janakpuri New Delhi 110 058, India Tel: +91-11-255 20341/2562 2752 Fax: +91-11-255 55033 E-mail: [email protected] Internet: http://www.aiache.org All India Federation of Educational Associations, AIFEA Mr Bibekananda DASH, General Secretary Mr Brajanandan SHARMA, President Mohantypara Cuttack – 753002, India Tel: +91-671-363556 Fax: +91-671-363556 Email: [email protected] All Indian Federation of Teachers Organisations, AIFTO Mr Dharamvijay PANDIT, General Secretary Mr Ram Prakash GUPTA, President E-15/13 Krishna Nagar Delhi 110 051, India Tel: +91-11-209.2885/200.2855 Fax: +91-11-209.2885/221.2435 Email: [email protected] All India Primary Teachers Federation, AIPTF Mr S. ESWARAN, General Secretary Mr Ram Pal SINGH, President 41, Institutional Area, Pankha Road, D-Block Janak Puri, New Delhi - 110 058, India Tel: +91-11-255.20671/255.31039 Fax: +91-11-255.31271/255.54335 Email: [email protected] All India Secondary Teachers' Federation, AISTF Mr Yashwant SINGH RANA, General Secretary Mr Surendra KUMAR SHARMA, President C-8/302, Yamuna Vihar 110053 Delhi, India Tel: +91-11-22912010 Fax: +91-11-22914980 Email: [email protected] INDONESIA Teachers' Association of the Republic of Indonesia, PGRI Mr Koesrin WARDOYO, General Secretary Mr Prof. Dr. H. Muhamad SURYA, President Jalan Tanah Abang Tiga, 24 Jakarta 10160, Indonesia Tel: +62-21-384.1121 Fax: +62-21-344.6504 IRELAND Association of Secondary Teachers, Ireland, ASTI Mr Pat CAHILL, President Mr John WHITE, Acting General Secretary ASTI House, Winetavern Street Dublin 8, Ireland Tel: +353-1-671.9144 Fax: +353-1-671.9039 E-mail: [email protected] Internet: http://www.asti.ie Irish Federation of University Teachers, IFUT Mr Daltun O'CEALLAIGH, General Secretary MrPatrick BURKE, President 11 Merrion Square Dublin 2, Ireland Tel: +353-1-661.0910 Fax: +353-1-661.0909 E-mail: [email protected] Internet: http://www.ifut.ie Irish National Teachers' Organisation, INTO Mr John CARR, General Secretary Mr Donal O’LOINSIGH, President 35 Parnell Square Dublin 1, Ireland Tel: +353-1-872.2533 Fax: +353-1-872.2462 E-mail: [email protected] Internet: http://www.into.ie Teachers' Union of Ireland, TUI Mr James DORNEY, General Secretary Mr Derek DUNNE, President 73 Orwell Road, Rathgar Dublin 6, Ireland Tel: +353-1-492.2588/492.2510 Fax: +353-1-492.2953 E-mail:[email protected] Internet: http://www.tui.ie ISRAEL Association of Secondary School Teachers in Israel, ASSTI Ms Nitza BAREL, General Secretary Ms Shoshona OREN, President 23 Derech Menahem Begin Street 66184 Tel Aviv, Israel Tel: +972-3-710 6755 Fax: +972-3-560 7285 Email: [email protected] Internet: http://www.irgun-hamorim.org.il Israel Teachers Union, ITU Mr Joseph WASSERMAN, General Secretary 8 Ben-Saruk Street 62969 Tel Aviv, Israel Tel: +972-3-692.2973 Fax: +972-3-691.8250 E-mail: [email protected] Internet: http://www.itu.org.il ITALY CISL-Scuola, CISL-S Ms Daniela COLTURANI, General Secretary Via Angelo Bargoni 8 00153 Roma, Italy Tel: +39-6-58.3111 Fax: +39-6-58.81713 Email: [email protected] Internet: http://www.cislscuola.it Sindacato Nazionale Autonomo Lavoratori Scuola, SNALS Mr Nino GALLOTTA, General Secretary Via Leopoldo Serra 5 00153 Roma, Italy Tel: +39-06-588.931 Fax: +39-06-589.7251 Email: [email protected] Sindacato Nazionale Scuola CGIL, SNS-CGIL Mr Enrico PANINI, General Secretary Via Leopoldo Serra 31 00153 Roma, Italy Tel: +39-06-585.480 Fax: +39-06-585.48434/431 E-mail: [email protected] Internet: http://www.cgilscuola.it UIL-Scuola, UIL-S Mr Lello MACRO, International Secretary Mr Massimo DI MENNA, General Secretary Via Marino Laziale 44 00179 Roma, Italy Tel: +39-06-784.6941 Fax: +39-06-784.2858 E-mail: [email protected] Internet: http://www.uil.it/uilscuola/ JAMAICA Jamaica Teachers' Association, JTA Mr Adolph CAMERON, General Secretary 97 Church Street Kingston, Jamaica Tel: +1-876-922.1385 / 7 Fax: +1-876-922.3257 Email: [email protected] JAPAN Japan Teachers' Union, JTU (NIKKYOSO) Mr Nagakazu SAKAKIBARA, President Japan Education Hall, Nihon Kyoiku Kaikan 2-6-2 Hitotsubashi, Chiyoda-Ku Tokyo 101-0003, Japan Tel: +81-3-326.521.92 Fax: +81-3-326.521.71 Email: [email protected] Internet: http://www.jtu-net.or.jp KAZAKHSTAN Kazakhstan National Trade Union of Teachers and Science Workers, (KNTUTSW) Ms SEMENKO Larisa Dmitrievna, International Secretary Ms AMANTAEVA Maira Turganovna Teltoksan St.-37, index-480004 Almaty City, Kazakhstan Tel: +8-3272-39 24 73 Fax: +8-3272-39 97 18 KENYA Kenya National Union of Teachers, KNUT Mr Francis NG’ANG’A, General Secretary Mr John Musambayi KATUMANGA, President P.O. Box 30407 Nairobi, Kenya Tel: +254-2-33 46 74/22 35 09/ 22 38 49 Fax: +254-2-22 27 01 Email: [email protected] Kenya Union of Domestic, Hotels, Educational Institutions, Hospitals and Allied Workers, KUDHEIHA Mr William W. WAHOME, General Secretary Sonalux House, 4th Floor Moi Avenue / P.O. Box 41763 Nairobi, Kenya Tel: +254-2-221191 Fax: +254-2-212308 KIRIBATI Kiribati National Union of Teachers, KNUT Ms Kiaua TIERETIN, General Secretary Mr Tabukirake BARANIKO, President P.O. Box 512 Betio, Tarawa, Kiribati Tel: +686-26 243 Fax: +686-26 257 Email: [email protected] KOREA Korean Federation of Teachers' Associations, KFTA Mr Kim Kyung - YOON, General Secretary Mr LEE Koon-hyon, President 142, Woomyon-dong, Seocho-ku Seoul 137-715, Korea Tel: +82-2-573.9732 Fax: +82-2-577.5965/577.7487 E-mail:[email protected] Internet: http://www.kfta.or.kr Korean Teachers and Educational Workers' Union, KTU (CHUNKYOJO) Ms JI-YE Kim, Exbo Member Mr Young-Man WON, President 4F, Daeyung Bldg. 139 Youngdunpo-Dong 2 Str. Youngdunpo-Ku, Seoul 150-982, Korea Tel: +82-2-2672.7413 Fax: +82-2-2675.6184 E-mail: [email protected] Internet: http://www.ktu.or.kr Korean Professors Union, KPU Ms SANG-KON Kim, General Secretary Mr SANG-IK Hwang, President Bongchun-11 Dong, 2º Floor. 1632-2 Seoul 151-061, Korea Tel: +82-2-871.8706/8760 Fax: +82-2-871.8676 E-mail: [email protected] OR [email protected] Internet: http://www.kpu.or.kr KUWAIT Kuwait Teachers’ Society, KTS Dr Al-Salhy Mosen (Mr), General Secretary Mr Al Kandari Abdullah, President Mr Al-Oamy Waleed, International Secretary P.O. Box 11259, Dasma, 35153 Kuwait Tel: +965-820 000 Fax: +965-257 1028 Email: [email protected], [email protected] Internet: www.kuteachers.org KYRGYZSTAN Trade Union of Education and Science Workers of Kyrgyzstan, TUESWK Mr A.T. TOKTOGULOV, President Chuy Pr.-207, Room 51 720001 Bishkek City, Kyrgyzstan Tel: +996-312 226 753 Fax: +996-312 217 687 Email: [email protected] LATVIA Latvian Education and Scientific Workers' Trade Union, LIZDA Ms Ilze TRAPENCIERE, International Secretary Ms Astrida HARBACEVICA, President 29/31 Bruninieku Iela LV-1001, Riga, Latvia Tel: +37-1-703 5954 Fax: +37-1-703 5957 Email: [email protected] Internet: http://www.lizda.lv LESOTHO Lesotho Association of Teachers, LAT Mrs Malimabf J. MOTOPELA, General Secretary Mr Pitso MOSOTHOANE, President P.O. Box 12528 Maseru 100, Lesotho Tel: +266-31 74 63 Fax: +266-31 74 63 E-mail:[email protected] LIBERIA Liberia National Educational Workers Union, LINEWU Mr Patrick ANDERSON, General Secretary Post Office Box 10-5855 Suite 203, Yes Transport Building 80 Camp johnson Road 1000 Monrovia 10, Liberia Tel: +231-22 55 72 Fax: +231-22 78 38 National Teachers' Association of Liberia, NTAL Mr Paul KOMEINE Jr, General Secretary P.O. Box 4824, 89 Perry Street Monrovia, Liberia Tel: +231-22 11 68 Fax: +231-22 78 38 / 22 52 17 Email: [email protected] LITHUANIA Lithuanian Teachers' Union, LMPS Ms Dale GRICIENE, President V. Mykolaicio - Putinog 5 LT 2600 Vilnius, Lithuania Tel: +370-5-262 0103 Fax: +370-5-261 5246 E-mail: [email protected] Lithuanian Education Employees Trade Union, LEETU Mr. Aleksas BRUZAS, Chairman Palangos g-ve, 3 LT 2001 Vilnius, Lithuania Tel: +370-5-261.75.10 Fax: +370-5-262.80.96 E-mail: [email protected] LUXEMBURG Association des Professeurs de l'Enseignement Secondaire et Supérieur, APESS Mr Carlo FELTEN, President 17, rue Muller-Fromes L-9261 Diekirch, Luxemburg Tel: +352-808.358 Fax: +352-802.813 E-mail: [email protected] Internet: http://www.restemna.lu/apess Syndicat Education et Sciences / Onofhangege Gewerkschaftsbond Letzebuerg, SEW-OGBL-L Mr Raoul SCHAAF, General Secretary Ms Monique ADAM, President B.P. 2031 / 19, rue d'Epernay L-1390 Luxembourg, Luxemburg Tel: +352-496.005-1 Fax: +352-486.949 E-mail: [email protected] Internet: http://www.sew.lu Syndicat National des Enseignants, SNE Ms Yola HILD, General Secretary Mr Michel CLOOS, President 11-13 rue des Ardennes L-1024 Luxembourg, Luxemburg Tel: +352-481.118 Fax: +352-407.356 E-mail: [email protected] Internet: http://www.sne.lu MACEDONIA Trade Union for Education, Science and Culture in the Republic of Macedonia, SONK v Mr Dolcin CVETANOVSKI, General Secretary Mr Aco JANKULOVSKI, President v Rabotnicki Dom Skopje 1000 Former Yugoslavian Republic of Macedonia Tel: +389-23-224.638 Fax: +389-23-224.638 Email: [email protected] MALAWI Teachers' Union of Malawi, TUM Mr Lucien CHIKADZA, General Secretary Mr Bernard MANDA, President Aphunzitsi Centre, Private Bag 11 Lilongwe, Malawi Tel: +265-1-724 224 Fax: +265-1-727 006 Email: [email protected] MALAYSIA Malaysian Association for Education, MAE Mr Ibrahim Ahmad BANJUNID, General Secretary Mr Tan Sri Prof. Dato Dr. Awang Had SALLEH, President Institute Aminuddin Baki Ministry of Education 69000 Genting Highlands, Malaysia Tel: +603-210-2422 Fax: +603-210-3344 E-mail: [email protected] National Union of the Teaching Profession, NUTP Mr N. Siva SUBRAMANIAM, General Secretary Ms Tengku HABSAHI, President 13 & 15, Jalan Murai Dua, Kompleks Batu 51100 Kuala Lumpur, Malaysia Tel: +603-625 10621/10623 Fax: +603-625 11060 E-mail: [email protected] Internet: http://www.nutp.org Sabah Teachers' Union, STU Mr Nor ASLAM MANO, General Secretary Ms Kwan PING SIN, President P.O. Box 1035 90711 Sandakan - Sabah, Malaysia Tel: +60-88-420 034 Fax: +60-88-215 262 Sarawak Teachers' Union, STU Mr Thomas HUO KOK SEN, General Secretary Mr William GHANI BINA, President 139A (1st Floor) Rock Road 93200 Kuching, Sarawak, Malaysia Tel: +60-82-24 57 27 Fax: +60-82-24 57 57 Email: [email protected] MALI Syndicat National de l'Education et de la Culture UNTM, SNEC/UNTM Mr Tibou TELLY, General Secretary B.P. 1316 Bamako, Mali Tel: +223-22 61 46 Fax: +223-23 00 25 E-mail: [email protected] MALTA Malta Union of Teachers, MUT Mr Joseph P. De GIOVANNI, General Secretary Mr John BENCINI, President 213 Republic Street Valletta VLT 03, Malta Tel: +356-23 78 15/22 26 63 Fax: +356-24 40 74 E-mail: [email protected] Internet: http://www.holistic.mt/mut MAURITIUS Government Teachers' Union, GTU Mr Sheik Nashir RAMJAN, General Secretary Mr Jugdish LOLLBEEHARRY, President 3, Mgr Gonin Street, P.O. Box 1111 Port Louis, Mauritius Tel: +230-208 0047 Fax: +230-208 4943 E-mail: [email protected] Internet: http://www.gtuinfo.com MEXICO Sindicato Nacional de Trabajadores de la Educación, SNTE Mr Rafael OCHOA, General Secretary Venezuela 44, CP 06020, Apartado Postal 45-691 México 1 DF, México Tel: +525-55-5702.1267 Fax: +525-55-5702.5379 E-mail: [email protected] Internet: http://www.snte.org.mx MOLDOVA Public Education and Science Trade Union, PESTU Mr Dumitru IVANOV, President 129, Str. 31 August 1989 2012 MD Chishinau, Moldova Tel: +373-2-237 016 / 237 015 Fax: +373-2-237 038 / 237 036 MONGOLIA Mongolian Enlightenment Federation of Trade Unions, MEFTU Mr M. CHIMIDDORJ, President Sq. Sukhbaatar-3 Ulaanbaatar - 11, Mongolia Tel: +976-1-323 555 / 313 609 Fax: +976-1-323 555 E-mail: [email protected] MONTSERRAT Montserrat Union of Teachers, MUT Ms Hyacinth BRAMBLE BROWNE, General Secretary Mr Colin M. RILEY, President P.O. Box 460 Plymouth, Montserrat Tel: +1-664-491.2412 Fax: +1-664-491.5779 E-mail: [email protected] or [email protected] MOROCCO Syndicat National de l’Enseignement, SNE-FDT Mr Abderrahman CHENNAF, General Secretary 10 rue Mohamed Diouri B.P. 11116 Bandoeng Casablanca, Maroc Tel : +212-22 44 47 39 Fax: +212-22 44 47 64 E-mail: [email protected] MOZAMBIQUE Organizaçao Nacional dos Professores, ONP Mr Alfonso EMILIO, General Secretary Mr Jose Pascoal ZANDAMELA, President Mr Rosario QUIVE, International Secretary Caixa Postal 4643 Maputo, Mozambique Tel: +258-1-49 04 00 Fax: +258-1-49 04 00 Email: [email protected] NAMIBIA Namibia National Teachers' Union, NANTU Mr Ndapewa NGHIPANDULWA, President Ms Miriam HAMUTENYA, General Secretary P.O.Box 61009 Windhoek, Katutura, Namibia Tel: +26-4-61-26 22 47 / 21 54 34 Fax: +26-4-61-26 19 26 NEPAL Nepal National Teachers' Association, NNTA Mr Babu Ram ADHIKARI, General Secretary Mr Madhav Prasad ADHIKARI, President P.O. Box 107 Lalitpur, Kathmandu, Nepal Tel: +977-14-52 75 81 Fax: +977-14-53 84 18 E-mail: [email protected] Nepal Teachers' Association, NTA Mr Mohan OYANWALL, General Secretary Mr Keshav Pd. BHATTARAI, President P.O. Box 12302 Dhumbarahi, Kathmandu, Nepal Tel: +977-14-375 298 Fax: +977-14-375 299 E-mail: [email protected] NETHERLANDS Algemene Onderwijsbond, AOb Mr Walter DRESSCHER, President Postbus 2875 3500 GW Utrecht, The Netherlands Tel: +31-30-298.9898 Fax: +31-30-298.9877 E-mail: [email protected] Internet: http://www.aob.nl NEW CALEDONIA Fédération de l'Enseignement/Union Syndicale des Travailleurs Kanaks et des Exploités, FE/USTKE Mr Jacques Hoilane WABETE, General Secretary Mr Louis Kotra UREGI, President B.P. 4372 Noumea, New Caledonia Tel: +687-277.210 Fax: +687-277.687 NEW ZEALAND Association of University Staff of New Zealand, AUS Ms Helen KELLY, General Secretary Mr Bill ROSENBERG, President P.O. Box 11 767 Wellington, New Zealand Tel: +64-4-915-6690 Fax: +64-4-915-6699 E-mail: [email protected] Internet: http://www.aus.ac.nz Independent School Teachers' Association of New Zealand Inc., ISTANZ Mr Malcolm WALKER, General Secretary Mr Peter BOYCE, President St. Andrew's College 347 Papanui Road Christchurch 5, New Zealand Tel: +64-3-355.9045 Fax: +64-3-355.0100 E-mail: [email protected] New Zealand Educational Institute, NZEI Te Riu Roa Ms Bruce ADIN, National President P.O. Box 466 Wellington 6015, New Zealand Tel: +64-4-384.9689 Fax: +64-4-385.1772 E-mail: [email protected] Internet: http://www.nzei.org.nz New Zealand Post Primary Teachers' Association, NZPPTA Mr Kevin BUNKER, General Secretary Mr Phil SMITH, President P.O. Box 2119 Wellington, New Zealand Tel: +64-4-384.9964 Fax: +64-4-382.8763 E-mail: [email protected] NICARAGUA Confederación General de Trabajadores de la Educación de Nicaragua, CGTEN-ANDEN Mr José Antonio ZEPEDA LOPEZ, General Secretary Casa del Maestro, Aptdo. Postal N∞ 413 Managua, Nicaragua Tel: +505-2-66 1471/2394 Fax: +505-2-66 28 71 E-mail: [email protected] Confederación Nacional de Maestros de Nicaragua, CNMN Mr Mario Casco LANZAS, President Centro Civico, Módalo S. Planta Baja Managua, Nicaragua Tel: +505-2-65 06 25 Fax: +505-2-65 06 25 NIGER Syndicat National des Enseignants du Niger, SNEN Mr Issa KASSOUM, General Secretary B.P. 576 Niamey, Niger Tel: +227-74 20 73 Fax: +227-74 28 55 Email: [email protected] Syndicat National des Agents de la Jeunesse, de la Culture et des Sports, SYNAJECS Mr Marou ALI, General Secretary B.P. 13 430 Niamey, Niger Tel: +227-96 4284 / 96 40 87 Fax: +227-72 23 36 Email: [email protected] NIGERIA Nigeria Union of Teachers, NUT Mr T.K. NWACHUKWU, General Secretary Mr Abdulwahed Ibrahim OMAR, President Dagiri – Gwagwalada/ P.M.B. 516 Garki Nigeria Tel: +234-9-882 2107 Fax: +234-9-882 2123 E-mail: [email protected] NORWAY Norwegian Association of Research Workers, NARW Ms Kari KJENNDALEN, General Secretary Mr Kolbjorn HAGEN, President Tollbugt 35 0157 Oslo, Norway Tel: +47-21-02 34 00 Fax: +47-21-02 34 01 E-mail: forskerforbundet@ forskerforbundet.no Internet: http://www.forskerforbundet.no Skolenes Landsforbund, SL Ms Gro STANDNES, President Mr Stein GROTTING, Vice-President Postboks 8783, Youngstorget 0028 Oslo, Norway Tel: +47-23-061.362 Fax: +47-23-061.383 E-mail: [email protected] Internet: http://www.skoleneslandsforbund.no Utdanningsforbundet / Union of Education Norway, UEN Mr Hugo HALLUM, General Secretary Ms Helga HJETLAND, President Ms Lajla Blom, International Secretary P.B. 9191 Gronland N-0134 Oslo, Norway Tel: +47-2-414 2000 Fax: +47-2-414 2100 E-mail: [email protected] Internet: http://www.utdanningsforbundet.no PAKISTAN All Pakistan Government School Teachers Associations, APGSTA Mr Abrar HUSSAIN, General Secretary R 521/16, Federal “B” Area Karachi, Pakistan Tel: +92-21-631.7618 Fax: +92-21-772.7464 Email: [email protected] Pakistan Lady Teachers' Association, PLTA Ms Huma JAFFRI, General Secretary Mr Shamim JEHAN, President R-224 Sector 9 North Karachi Karachi, Pakistan Tel: +92-21-690.4399 E-mail: [email protected] Pakistan Teachers Organization's Council, PTOC Mr Khan FARAZ, President House No. 942, Al-Quraish Street, Gulberg No. 1 Peshawar Cantt, Pakistan Tel: +92-521-276.151 Fax: +92-521-279.758/270.442 Sindh Polytechnic Teachers' Association, SPTA Mr Syed Tahir Ali JAFRI, General Secretary Mr Ghulam Akbar CHACHAR, President C-2, Staff Colony Government College of Technology, S.I.T.E. Karachi 75700, Pakistan Tel: +92-21-256.5579 Fax: +92-21-772.7464 PALESTINE General Union of Palestinian Teachers, GUPT Mr Mohammad SOWAN, General Secretary Mr Hazem QUMSIEH, International Secretary Main Center P.O.Box 20081 Jerusalem, Palestine Tel: + 972-2-582.3877 Fax: +972-2-582.3877 PANAMA Magisterio Panameño Unido, MPU Ms Angela MORENO DE PINZON, General Secretary Apartado Postal 1733, Zona 1, Panama Tel: +507-2-23 10 96 Fax: +507-2-23 47 35 E-mail: [email protected] PAPUA NEW GUINEA Papua New Guinea Teachers' Association, PNGTA Mr Leonard P. JONLI, National General Secretary Mokohara Road, P.O. Box 1027 Waigani NCD, Port Moresby Papua New Guinea Tel: +675-326 25 86 Fax: +675-326 15 14 PARAGUAY Organización de Trabajadores de la Educación del Paraguay, OTEP Mr Dionisio GUERRERO, General Secretary Mr Ermo RODRÍGUEZ, President Avenida del Pueblo No. 845 e/ 1ra. y 2da. Barrio Santa Lucia - Lambaré, Paraguay Tel: +595-21-55 73 67 Fax: +595-21-55 55 25 E-mail: [email protected] PERU Sindicato Unico de Trabajadores en la Educación del Peru, SUTEP Mr. Olmedo AURIS MELGAR, General Secretary Jirón Camana 550 Lima 1, Peru Tel: +51-14-27 66 77 Fax: +51-14-26 86 92 E-mail: [email protected] PHILIPPINES Alliance of Concerned Teachers, ACT Ms Flora TORRES, General Secretary Mr Enrique D. TORRES, National Chairperson c/o UCHURE Polytechnic University of the Philippines (PUP) Sta. Mesa Manila 1008, Philippines Tel: +63-2-716.7831 Fax: +63-2-716.1143 / 2644 E-mail: [email protected] National Alliance of Teachers and Office Workers, SMP-NATOW Ms Nela DELA CRUZ, General Secretary Mr Alfredo CAMUS, President 236, J. Romualdez Street Mandaluyong City, 1550, Philippines Tel: +63-2-531 7271 Fax: +63-2-531 6087 Philippine Public School Teachers' Association, PPSTA Mr Ramón ASUNCION Jr, General Secretary Mr Victoriano B. TIROL Jr., President 245 Banaue St, Box 4517 Quezon City, Manila, Philippines Tel: +63-2-711 4463 Fax: +63-2-711 4463 POLAND National Science Section NSZZ “Solidarnosc”, KSN “SOLIDARNOSC” Mr Janusz SOBIEZCZANSKI, President Ul.Warynskiego 12,p. A221 00-661 Warszawa, Poland Tel: +48-22 – 660 9878 Fax: +48-22 – 825 7363 E-mail: [email protected] Internet: http://www.solidarnosc.org.pl National Education Section NSZZ “Solidarnosc”, SKOIW NSZZ “Solidarnosc” Mr Stefan KUBOWICZ, President Ul. Waly Piastowskie 24 80-855 Gdansk, Poland Tel: +48-58-308 4278 / 86 Fax: +48-58-308 4277 E-mail: [email protected] PORTUGAL Federaçao Nacional dos Professores, FENPROF Mr Paulo SUCENA, General Secretary Mr Francisco SOUSA, President Mr Abel MACHEDO, National Secretary R. Fialho de Almeida 3 1070-128 Lisboa, Portugal Tel: +351-21-381 91 90 Fax: +351-21-381 91 98 E-mail: [email protected] Internet: http://www.fenprof.pt Federação Nacional dos Sindicatos da Edução, FNE Ms Maria Manuela TEIXEIRA, General Secretary Ms Paula BORGES, International Secretary Rua Pereira Reis 399 4200-448 Porto, Portugal Tel: +351-22-509 2903 Fax: +351-22-509 2906 E-mail: [email protected] Internet: http://www.fne.pt Sindicato Democrático Professores, SINDEP Mr Carlos Alberto CHAGAS, General Secretary Rua Domingos Sequeira, 66 - 4o Esq. 1350-122 Lisboa, Portugal Tel: +351-21-393.1010 Fax: +351-21-393.1011 Email: [email protected] ROMANIA Federatia Educatiei Nationale, FEN-Romania Mr Gheorghe ISVORANU, General Secretary Mr Catalin CROITORU, President Str. Justitiei nr. 65, sector 4 Bucharest, Romania Tel: +40-1-337.1140/337.1185 Fax: +40-1-337.0117 E-mail: [email protected] Internet: http://www.fen.pcnet.ro Fédération des Syndicats Libres de l'Enseignement, FSLE Mr Aurel CORNEA, President Bv. Regina Elisabata, 32 Sector 5 COD 70608, Bucharest, Romania Tel: +40-21-315.1695 Fax: +40-21-312.5837 Email: [email protected] Internet: http://www.fsli.home.ro RUSSIA Education and Science Employees' Union of Russia, ESEUR Mr Nikolai KOLOBASHKIN, International Secretary Ms Galina MERKOULOVA, President Leninski Prospekt 42 - room 31-09 117119 Moscow, Russia Tel: +7-95-938.8777 Fax: +7-95-930.6815 Email: [email protected] Internet: http://www.ed-union.ru RWANDA Equipes Enseignantes du Rwanda, EER Mr Faustin KANAMUGIRE, General Secretary B.P. 400 Kigali, Rwanda Tel: +250-75 032 / 775 14 Fax: +250-77 277 Email: [email protected] Syndicat National des Enseignants du Primaire, SNEP Mr Narcisse KAYIRANGA, General Secretary BP 1645 Kigali, Rwanda Tel: +250 85 658 Fax:+250 84 012 Email: [email protected] SAO TOMÉ AND PRINCIPE Sindicato dos Professores e Educadores de Sao Tomé e Principe, SINPRESTEP Mr Miguel D’ ASSUNCAO, General Secretary Avenida Kwama Nkuma no. 2 PO Box 41 Sao Tomé, Sao Tomé and Principe Tel: +239-22 443 FAX: +239-22 443/21 466 Email: [email protected] SENEGAL Syndicat National de l'Enseignement Elémentaire, SNEEL - CNTS Mr Attu DIAW, General Secretary Bourse du Travail 7, Av. Du President Lamine Dakar, Senegal Tel: +221-821 0491 Fax: +221-821 7771 Email: [email protected] Syndicat Unique et Démocratique des Enseignants du Sénégal, SUDES Mr Ibrahim Ndiaye DIADJI, General Secretary B.P. 10 224 Dakar, Senegal Tel: +221-835 0951 / 835 2765 Fax:+221-893 52 99 E-mail: [email protected] Syndicat des Professeurs du Sénégal, SYPROS Mr Khalidou DIALLO, Deputy General Secretary Bourse du Travail CNTS 7 Avenue du Président Lamine Guèye, B.P. 937 Dakar, Senegal Tel: +221-821.8381 / 0491 Fax: +221-821.7771 Email: [email protected] Union Démocratique des Enseignants du Sénégal, UDEN Mr Mamadou DIOP, General Secretary B.P. 10 841, Dakar HLM Dakar, Senegal Tel: +221-825 3261 Fax:+221-824 8013 Email: [email protected] SERBIA & MONTENEGRO The Union of Education, Science and Culture of Kosova, UESCK / SBASHK Mr. Agim HYSENI, President Str. Bulevardi i Deshmoreve 53/II/4 Prishtina, Kosova Serbia & Montenegro Tel: +381-38-552 871 Fax: +381-38-552 871 Nezavisnost Teachers Trade Union, NTTU Ms, Aleksandra VITOROVIC, General Secretary Svetozara Miletica 12 11000 Beograd, Serbia & Montenegro Tel: +381-11-322.31.80/324.82.72/ 334.07.53 Fax: +381-11-322.31.80 E-mail: [email protected] Internet: www. Nezavisnost.org.yu Teachers Union of Serbia, TUS Mr Branislav PAVLOVIĆ, President Decanska 14/6 11000 Belgrade, Serbia and Montenegro Tel: +381-11 3238 764 Fax: +381-11 3233 229 E-mail: [email protected] Independent Union of Education, Science, Culture and Sport of Montenegro, ITUESCSM Mr Zvonko PAVIĆEVIĆ, President Novaka Miloseva 29/3 81000 Podgorica, Montenegro Serbia and Montenegro Tel: +381-81-210.611 Fax: +381-81-210.611 E-mail: [email protected] SIERRA LEONE Sierra Leone Teachers' Union, SLTU Mr Davaidson A. KUYATEH, General Secretary Mr Festus E. MINAH, President P.O. Box 477 Freetown, Sierra Leone Tel: +232-22-263.253/263.042 Fax: +232-22-224.439 (public fax) Email: [email protected] SINGAPORE Singapore Chinese Teachers' Union, SCTU Mr Chin CHEE KUEN, General Secretary Mr Lee NGIAN KAI, President 540 Sims Avenue, 02-03 Sims Avenue Centre Singapore 387603, Singapore Tel: +65-6744 3191 Fax: +65-6746 3948 Singapore Tamil Teachers' Union, STTU Mr Samy SAMIKANNU, President Ms G. VIJAYARANI, General Secretary Kitchener Road P.O. Box 73 Singapore 912003, Singapore Tel: +65-6293.5644 Fax:+65-6293.9824 Email: [email protected] Internet: http://www.tamilteacher.org.sg Singapore Teachers' Union, STU Mr Swithun LOWE, General Secretary Mr Mike MARIYAPPA THIRUMAN Teachers Centre, 162 Tagore Avenue Singapore 787752, Singapore Tel: +65-6452.4403 Fax: +65-6458.4163 Union of Institute of Technical Education Training Staff, UITETS Mr Edwin LOW, General Secretary 16A NTWU Building, Lorong 37 Geyland Road Singapore 1438, Singapore Tel: +65-747.7059 Fax: +65-742.6941 SLOVAKIA Trade Union of Workers in Education & Science, OZPSaV Ing. Ján GASPERAN, President Ms Katarina PAVLOVICOVA, International Secretary Vajnorska 1 815 70 Bratislava, Slovakia Tel: +421-2-554 24448 Fax:+421-2-554 24448 E-mail: [email protected] Teachers’ Forum of Slovakia, TFS/UFS v Mr Ivan MACURA, President Ms Gabriella HOLLA, International Secretary Lubos Valt, SNP 6/9/27 018 51 Nová Dubnica, Slovakia Tel: +421-827-783 30 Fax:+421-827 432 234 Email: [email protected]/gymbosca@ netlab.sk Internet: http://www.ucitelskeforum.host.sk SLOVENIA Education and Science Trade Union of Slovenia, ESTUS Mr Branimir STRUKELJ, General Secretary Mr Andrej PREDIN, President Dalmatinova 4, p.p. 196 1000 Ljubljana, Slovenia Tel: +386-1-23 47 640 Fax: +386-1-23 47 642 Email: [email protected] Internet: http://www.sviz-sl.si SOLOMON ISLANDS Solomon Island National Teachers Association, SINTA Mr Kendrick SANGA, President P.O. Box 967 Honiara, Guadalcanal, Solomon Islands Tel: +677-228 26 Fax: +677-249 97 Email: [email protected] SOUTH AFRICA South African Democratic Teachers' Union, SADTU Mr Thulas NXESI, General Secretary Mr William MADISHA, President P.O. Box 6401 Johannesburg 2001, South Africa Tel: +27-11-334.4830 /4831/ 4832 Fax: +27-11-334.4836/8 E-mail: [email protected] / [email protected] SPAIN Confederación Intersindical Galega, CIG-ENSINO Mr Braullo AMARO CAAMAÑO, General Secretary Avda de Lugo No. 2-A, entrechan 15706 - Santiago de Compostela, Spain Tel: +34-981-594 686 / 596.209 Fax: +34-981-576 800 Email: [email protected] Federación de la Enseñanza del Sindikato ELA/STV, IFE/ELA Ms Amaia AIERBE BELOKI, General Secretary Barrainkua 13 48009 Bilbao, Spain Tel: +34-94-403 7700 Fax: +34-94-403 7777 Email: [email protected] Federación de Trabajadores de la Enseñanza de la UGT, FETE/UGT Mr Jesus COPA NOVO, General Secretary Mr Luciano GONZALEZ GARCIA, President Avenida de América 25, 4° Planta 28002 Madrid, Spain Tel: +34-91-589.7195 / 7190 Fax: +34-91-589.7198 E-mail: [email protected] Internet: http://fete.ugt.org/ Confederación de Sindicatos de Trabajadores de la Enseñanza, STEs Mr Justo CIRUGEDA, General Secretary Calle Carretas No. 14, 7-EF 28012 Madrid, Spain Tel: +34-91-532.2264 Fax: +34-91-532.2280 E-mail: [email protected] Internet: http://www.stes.es Federación de Enseñanza CC.OO., F.E.CC.OO. Mr Fernando LEZCANO LOPEZ, General Secretary Ms Marisol PARDO, International Secretary Pza. Cristino Martos, 4, 4o 28015 Madrid, Spain Tel: +34-91-540.9203 Fax: +34-91-548.0320 Email: [email protected] Internet: www.fe.ccoo.es SRI LANKA All Ceylon Union of Government English Teachers, ACUGET Mr M.A. Stanley PERERA, Founding President Mrs. D.L. RAMZAN 6/4 Ananda Mawatha Beddegana, Kotte Sri Jayawardenapura, Sri Lanka Tel: +94-1-86 56 80 Fax: +94-1-85 64 00 All Ceylon Union of Teachers, ACUT Mr Noel DABRERA, General Secretary Mrs G BALACHANDIRAN, President Canada House, 40 Centre Road Colombo 15, Sri Lanka Tel: +94-11-252 75 77 Fax: +94-11-252 92 56 Email: [email protected] All Ceylon Union of Teachers (Government), ACUT (G) Mrs Swinitha DE SILVA, General Secretary Mr D.A. RAMANAYAKA, President Canada House, 40 Centre Road Colombo 15, Sri Lanka Tel: +94-11-252 75 77 Fax: +94-11-252 92 56 E-mail: [email protected] Ceylon Tamil Teachers' Union, CTTU Mr T. MAHASIVAM, General Secretary 54/3 Sea View Road Trincomalee, Sri Lanka Tel : +94-1-527.577 Fax: +94-1-502 727 E-mail: [email protected] Sri Lanka Independent Teachers' Union, SLITU Mr Jagath K. RAJAPAKSA, General Secretary Mr Sarath WIJAYAWKRAMA, President 301, T.B. Jaya Ma Colombo 10, Sri Lanka Tel: +94-9-229 84 Fax:+94-9-934 157 English Language Teachers’ Union of Sri Lanka, ELTUS Mr S.C. PREMAKUMAR, President Mr Gamini KARUNANAYAKA, General Secretary 55/2 Modera Street Colombo 15, Sri Lanka Tel: +94-72-822.653 ST. KITTS & NEVIS Nevis Teachers' Union, NTU Ms Marion LESCOT, General Secretary Ms Athea JONES, President P.O. Box 559 Charlestown, St. Kitts/Nevis Tel: +1-869-46 95 663 Fax: +1-869-46 95 706 Email: [email protected] St. Kitts Teachers' Union, SKTU Ms Carlene HENRY-MORTON, General Secretary Ms Hillery HUNKINS, President P.O. Box 545 Basseterre, St. Kitts/Nevis Tel: +1-869-465 1921 / 3721 Fax:+1-869-465 1921 Email: [email protected] ST. LUCIA St. Lucia Teachers' Union, SLTU Mr Stephen AUGUSTIN, General Secretary Mr Urban DOLOR, President P.O. Box 821 Castries, St. Lucia Tel: +1-758-452.4469 Fax: +1-758-453.6668 E-mail: [email protected] Internet: http://www.findsltu.org ST. VINCENT St. Vincent and the Grenadines Teachers’ Union, SVGTU Ms Joy MATTHEWS, General Secretary Mr Calvert WOODS, President P.O. Box 304, McKies Hill Kingstown, St. Vincent Tel: +1-784-457.1062 Fax: +1-784-456.1098 Email: [email protected] SURINAM Bond van Leraren, BL Mr Wilgo VALIES, General Secretary Fred Derbystraat 33 Paramaribo, Surinam Tel: +597-42 13 35 Fax: +597-52 03 72 Email: [email protected] SWAZILAND Swaziland National Association of Teachers, SNAT Mr Dominic M. NXUMALO, General Secretary Mr Phinea L. MAGAGULA, President P.O. Box 1575 Manzini, Swaziland Tel: +268-505 2603 Fax: +268-505 3540 Email: [email protected] SWEDEN Lärarförbundet / Swedish Teachers' Union Mr Sören HOLM, General Secretary Ms. Eva-Lis PREISZ, President Segelbåtsvägen 15, P.O. Box 12229 S - 102 26 Stockholm, Sweden Tel: +46-8-737.6500 Fax: +46-8-656.9415 E-mail: [email protected] Internet: http://www.lararforbundet.se Lärarnas Riksförbund, LR Mr Lars HALLENBERG, International Secretary Ms Metta FJELKNER, President Box 3529 S-103 69 Stockholm, Sweden Tel: +46-8-613.2700 Fax: +46-8-219.136 Email: [email protected] Internet: http://www.lr.se Svenska Folkhögskolans Lärarförbund, SFHL Mr Ebbe ANDERSSON, President Box 1057 S-172 22 Sundbyberg, Sweden Tel: +46-8-56.48.3535 Fax: +46-8-282.034 E-mail: [email protected] Internet: http://www.sfhl.se Swedish Association of University Teachers, SULF Mr Goran BLOMQVIST, General Secretary Mr Christoph BARGHOLTZ, President Box 1227 S-111 82 Stockholm, Sweden Tel: +46-8-698.3610 Fax: +46-8-216.182 E-mail: [email protected] Internet: http://www.sulf.se SWITZERLAND Dachverband Schweizer Lehrerinnen und Lehrer, LCH Mr Urs SCHILDKNECHT, General Secretary Mr Beat W. ZEMP, President Postfach 189 CH-8057 Zürich, Switzerland Tel: +41-1-315.5454 Fax: +41-1-311.8315 E-mail: [email protected] Internet: http://www.lch.ch Association syndicale et pédagogique des enseignantes et des enseignants de Suisse romande, SER Ms Marie-Claire TABIN, President Case Postale 899 CH 1920 Martigny 1, Switzerland Tel: +41-27-723.5960 Fax: +41-27-723.5961 E-mail: [email protected] Internet: http//www.le-ser.ch Schweizerischer Verband des Personals Oeffentlicher Dienste, VPOD Ms Doris SCHUEPP, General Secretary Mr Eric DECARRO, President Sonnenbergstrasse 83 8030 Zürich, Switzerland Tel: +41-1-266.5252 Fax: +41-1-266.5253 E-mail: [email protected] Internet: http://www.vpod.ch TAIWAN China Education Society, CES Dr Harry LIANG, General Secretary Dr Hsi-Muh LEU, President National Taiwan Normal University 162, East Ho-ping Rd. Sec. 1 10610 Taipei, Taiwan Tel: +886-2-2363.4307 Fax: +886-2-2392.2673 E-mail: [email protected] National Teachers’ Association, NTA Mr Lyu HSIU-CHU, President 4F-1, No.99, Sec 2, Jungshan North Rd. Taipei, Taiwan 104 Tel: +886-2-256 75117 Fax: +886-2-256 75110 Email: [email protected] Internet: http://www.nta.org.tw TANZANIA Tanzania Teachers' Union, TTU Mr Yahya B.K.. MSULWA, General Secretary Ms Margaret SITTA, President Kivukoni Front P.O. Box 2196 Dar es Salaam, Tanzania Tel: +255-22-21 20206 Fax: +255-22-21 20206 / 18272 Email: [email protected] Zanzibar Teachers’ Union, ZATU Mr. Rabia N. MAJID, President Mr. Mussa O. TAFURWA, General Secretary P.O. Box 1497 Zanzibar, Tanzania Tél: +255-747-426.548 / +255-24-223.24.96 Fax: + 255-24-223.24.96 e-mail: [email protected] THAILAND The Education Society of Thailand, EST Dr Sowwanee SIKKHABANDIT, General Secretary Dr Payungsak JANTRASURIN, President Office of the Secretary of State for Education Ministry of Education Rajadamem Road, Dusit District Bangkok 10300, Thailand Tel: +66-2-628 5611 Fax: +66-2-280 1249 Federation of Elementary Education Teachers' Associations of Thailand, FEETAT Mr Seree SIRIWORAPA, General Secretary Mr Chanchai SAPPASO, President 2nd Building KURUSAPHA Ratchasima Road Bangkok 10300, Thailand Tel: +66-2-628.6801 Fax: +66-2-281.1547 Private School Teachers' Association of Thailand, PSTAT Mr Kaned PHETCHAROTAI, General Secretary Ms Usira ANOMASIRI, President 136 Prachatipatai Road, Bangkhunprom Bangkok 10200, Thailand Tel: +66-2-379.7239 Fax: +66-2-731.8929 Email: [email protected] National Thai Teachers’ Union, NTTU Mr Siriyarat CHAINAT, International Secretary Mr Sudsanguan MANA, President Bankaen School, Muang District Chanthaburi 22000, Thailand Tel: +66-39-321 014 Fax: +66-39-321 014 TOGO Fédération des Syndicats de l’Education Nationale, FESEN Mr Yawo AMEGAN, International Secretary B.P. 30499 Lomé, Togo Tel: +228-222 48 70 Fax: +228-222 48 70 / 1411 TONGA Friendly Islands Teachers' Association, FITA Mr Tokaukamea PULEIKU, General Secretary Mr Finau TUTONE, President P.O. Box 859 Nuku'alofa, Tonga Tel: +676-23 972 Fax: +676-23 972 Email: [email protected] TRINIDAD AND TOBAGO Trinidad and Tobago Unified Teachers' Association, T&TUTA Mr Peter WILSON, General Secretary Mr Trevor OLIVER, President Corner Fowler Street & Southern Main Road Curepe, Trinidad and Tobago Tel: +1-868-645.2134 Fax: +1-868-662.1813 E-mail: [email protected] TUNISIA Syndicat Général de l'Enseignement de Base, SGEB Mr Ezzahi MONCEF, President 17, rue Souk Ahras Tunis, Tunisia Tel: +216-71-332 400 Fax: +216-71-345 381 Syndicat Général de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, SGERS-UGTT Mr Mustapha TOUATI, General Secretary 48, Avenue Chedly Kallela BP 72 - Bab El Khadra 1075 Tunis, Tunisia Tel: +216-71-892.349 Fax : +216-71-892.349 TURKEY Syndicat des Fonctionnaires Publics du Secteur d'Education, EGITIM-SEN Mr Emir Ali SIMSEK, General Secretary Mr Alaaddin DINCER, President Mr Nurittin Yildiran, International Secretary Konur Sokak 29/3.4.6. 06640 Kizilay, Ankara, Turkey Tel: +90-312-417.3979 / 425 1008 Fax: +90-312-417.0920 E-mail: [email protected] Internet: http://www.egitimsen.org.tr TUVALU Tuvalu Teachers' Association, TTA Temukisa IELEMIA, General Secretary Mr Vione NATANO, President La Perouse Building, Primary School, Funafuti, Tuvalu Tel: +688-208.58 Fax: +688-208.32 UGANDA National Union of Educational Institutions, NUEI Mr Justus O. CADRIBO, General Secretary Mr Paddy BEHAYO, President Plot 17/19 Salim Bay Rd, Ntinda P.O. Box 16086 Kampala, Uganda Tel: +256-41-286 534 Fax: +256-41-285 817 Email:[email protected] Uganda National Teachers Union, UNATU Mrs Birungi Mayanja TEOPISTA, General Secretary Plot 28/30 Bomba Road Kampala, Uganda Tel: +256-41-346.917 Fax: +256-41-346 917 Email: [email protected] UNITED KINGDOM Association of Teachers and Lecturers, ATL Dr. Mary BOUSTED, General Secretary 7 Northumberland Street London WC2N 5RD, United Kingdom Tel: +44-207-930.6441 Fax: +44-207-930.1359 E-mail: [email protected] Internet: http://www.askatl.org.uk Educational Institute of Scotland, EIS Mr Ronald A. SMITH, General Secretary 46 Moray Place Edinburgh EH3 6BH, Scotland United Kingdom Tel: +44-131-225.6244 Fax: +44-131-220.3151 Email:[email protected] Internet: http://www.eis.org.uk Association of University Teachers, AUT Ms Sally HUNT, General Secretary Internet: http://www.aut.org.uk (Manchester Office) 12 Bath Street Hale, Altrincham Cheshire WA14 2HG, United Kingdom Tel: +44-161-929.7909 Fax: +44-161 929 7808 E-mail: north&[email protected] (London Office) Egmont House 25-31 Tavistock Place London WC1H 9UT, United Kingdom Tel: +44-207-670.9700 Fax: +44-207-670.9799 E-mail: [email protected] National Association of Schoolmasters Union of Women Teachers, NASUWT Mr Eamonn O'KANE, General Secretary Hillscourt Education Centre, Rosehill, Redal, Birmingham B45 8RS, United Kingdom Tel: +44-121-453.6150 Fax: +44-121-457.6209 E-mail: [email protected] Internet: http://www.teachersunion.org.uk The University and College Lecturers' Union, NATFHE Mr Paul MACKNEY, General Secretary 27 Britannia Street London WC1X 9JP, United Kingdom Tel: +44-20-7837 3636 Fax: +44-20-7278 3177 Email: [email protected] National Union of Teachers, NUT-UK Mr Doug McAVOY, General Secretary Mr Steve SINNOTT, Deputy General Secretary Hamilton House, Mabledon Place London WC1H 9BD, United Kingdom Tel: +44-207-388.6191 Fax: +44-207-387.8458 Email: [email protected] Internet: http:\\www.teachers.org.uk Scottish Secondary Teachers' Association, SSTA Mr David EAGLESHAM, General Secretary 15 Dundas Street Edinburgh EH3 6QG, Scotland United Kingdom Tel: +44-131-556.5919 / 0605 Fax: +44-131-556.1419 E-mail: [email protected] Internet: http://www.ssta.org.uk Ulster Teachers' Union, UTU-UK Mr Ray CALVIN, General Secretary 94 Malone Road Belfast BT9 5HP, Northern Ireland United Kingdom Tel: +44-2890-662.216 Fax: + 44-2890-683.296 E-mail: [email protected] Internet: http://www.utu.edu UNITED STATES OF AMERICA American Association of University Professors, AAUP Ms Mary A. BURGAN, General Secretary Ms Jane BUCK, President 1012 14th Street NW, Suite 500 Washington D.C. 20005, USA Tel: +1-202-737 5900 Fax: +1-202-737 5526 Email: [email protected] Internet: http://www.aaup.org American Federation of Teachers, AFT Mr Edward J. McELROY, General Secretary Ms Sandra FELDMAN, President 555 New Jersey Ave. N.W. Washington D.C. 20001, USA Tel: +1-202-879.4400 Fax: +1-202-879.4502 Email: [email protected] Internet: http//www.aft.org National Education Association, NEA Mr John WILSON, Executive Director Mr Reg WEAVER, President 1201 Sixteenth Street N.W. Washington, D.C. 20036-3290, USA Tel: +1-202-822.7000 Fax: +1-202-822.7974 E-mail: [email protected] Internet: http://www.nea.org URUGUAY Federación Democrática de Maestros y Funcionarios de Educación Primaria, FEDMYFEP Ms Ana Maria GILARDONI, President Ms. Mariela BEHN, General Secretary Avenida Rincón 1321, Codigo Postal 65000 Ciudad Fray Bentos, Departemento de Río Negro, Uruguay Tel: +598-562.2906 Fax: +598-562.4089 E-mail: [email protected] Unión Funcionarios Docentes de Uruguay, UFDAUTU-Uruguay Ms Glenis SUÁREZ, General Secretary Mr Jorge FREIGANES, President Colonia 1485 Bis Montevideo, Uruguay Tel: +598-2-411.95/422.010 Fax: +598-2-223.049 Email: [email protected] UZBEKISTAN National Trade Union of Education and Scientific Workers of Uzbekistan, NTUESWU Mr. Zairjan I. KHADYROV, President 24, Bukhara Str. Tashkent 700165, Republic of Uzbekistan Tel: +998-71 152 1456 Fax: +998- 71 152 1458/564 797 E-mail: [email protected] VANUATU Vanuatu Teachers' Union, VTU Mr Charles CALO, General Secretary Mr Obed MASINGIOW, President P.O. Box 287 Port Vila, Vanuatu Tel: +678-236 79 Fax: +678-269 03 Email: [email protected] VENEZUELA FETRA - Enseñanza, FETRAE Mr Ramón T. JIMINEZ, General Secretary M. Jesús RAMIREZ, President Urb. Loira Final Ave Paraiso, Calle Washington 7 Caracas, Venezuela Tel: +582-461 3704 / 451 545 439 Fax: +582-451 3771 Email: WESTERN SAMOA Western Samoa Teachers' Association, WSTA Ms Metita VAAFUSUAGA, General Secretary Ms Tili T. AFAMASAGA, President P.O.Box 3443 Apia, Western Samoa Tel: +685-219.11 Fax: +685-209.38 / 21917 / 26314 Email: [email protected], Zambia Zambia National Union of Teachers, ZNUT Mr Philemon MWANACHINGWALA, General Secretary Mr Richard LIYWALII, President P.O. Box 31914 10101 Lusaka, Zambia Tel: +260-1-23 6670 Fax: +260-1-23 1863 E-mail: [email protected] ZIMBABWE Zimbabwe Educational Scientific and Cultural Workers Union, ZESSCWU Mr Sylvester N. MUTINDINDI, General Secretary Ms Josephine CHIBALE, President 40 Saint Andrew’s House Room 13-15, 5th floor Harare, Zimbabwe Tel: +263-4-70 47 47 Fax: +263-4-70 47 47 Zimbabwe Teachers' Association, ZIMTA Mr Dennis M. SINYOLO, General Secretary Mr F. HURUBA, National President P.O. Box 1440 Harare, Zimbabwe Tel: +263-4-704747 Fax: +263-4-704747 Email: [email protected] Zimbabwe Teachers' Union, ZITU Mr Simplisio Kwangwari MATUMBA, General Secretary Box G.V. 1 Glen View Harare, Zimbabwe Tel: +263-4-69 24 54 Fax: +263-4-70 89 29 Acronymes ACTRAV ADEA AGCS ANCEFA ANSEA BFA BIAC CDC CEART CES CII CISL CME CONGO COPE CSEE 108 Bureau des activités des travailleurs de l’OIT Association pour le développement de l’éducation en Afrique Accord général sur le commerce des services Réseau africain pour la campagne pour l’Education pour Tous Association des nations du Sud-Est asiatique Pain pour le prochain (acronyme anglais de l’ONG: Bread for All) Comité consultatif économique et industriel (auprès de l'OCDE) Centre pour le contrôle et la prévention des maladies Comité conjoint de l’OIT-UNESCO d’experts sur l’application des recommandations concernant le personnel enseignant Confédération européenne des syndicats Conseil international des infirmières Confédération internationale des syndicats libres Campagne mondiale pour l’éducation Conférence des ONG (Conseil économique et social des Nations Unies) Comité de l’éducation du Pacifique Comité syndical européen pour l’éducation Internationale de l’Education Rapport annuel 2003 CSMT DEP EDC EEE EIRAC ELSA EPT FEM FES FIJ FME FMI FSI FSM FTI G8 GIVE GLBT Confédération syndicale mondiale du travail Déclaration d’éthique professionnelle Education Development Centre (Centre de développement de l’éducation) Espace économique européen Comité régional de l’IE pour l’Afrique Comité de l’emploi, du travail et des affaires sociales Education Pour Tous Forum économique mondial Fondation Friedrich Ebert Fédération internationale des journalistes Forum mondial de l’éducation Fonds monétaire international Fédération syndicale internationale Forum social mondial Fast Track Initiative: Procédure d'initiative accélérée de la Banque mondiale en faveur de l’EPT Groupe composé des huits pays les plus industrialisés Global Indigenous Voice on Education (Voix autochtone mondiale sur l’éducation) Gay, Lesbian, Bisexual, Transgender (acronyme anglais) Conférence internationale anti-corruption (International anti-Corruption Conference) IATT Equipe spéciale inter-agences (Inter Agency Task Team) IEAL Internationale de l’Education Amérique latine IEAP Internationale de l’Education Asie-Pacifique IE/E Internationale de l’Education Europe IE/OPAPE Internationale de l’Education/Organisation panafricaine de la profession enseignante INEE Réseau inter-institutionnel pour l'éducation dans les situations d'urgence IPEC Programme international de l’OIT pour l’éradication du travail des enfants ISP Internationale des services publics JME Journée mondiale des enseignants LMP Programme travailleurs/employeurs de l’OCDE (Labour/Management programme) MINUK Mission intérimaire de l'ONU au Kosovo MdE Mondes de l’Education NEPAD Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique NOVIB Oxfam Pays-Bas, Organisation néerlandaise de coopération internationale au développement NTIC Nouvelles technologies d’information et de communication NU Nations Unies OCDE Organisation de coopération et de développement économiques OCDE/INES Organisation de coopération et de développement économiques/ Indicateurs de l’enseignement de l’OCDE OHSEI Institut pour la prévention des risques professionnels OIT Organisation internationale du travail IACC OMS OMC ONG ONUSIDA PIB PNB PISA RET SAARC SAP SMA SMSI SRAS TILS TUAC UE UNESCO UNI UNICEF VSO WDR Organisation mondiale de la santé Organisation mondiale du commerce Organisation non-gouvernementale Programme conjoint des Nations Unies sur le virus VIH/SIDA Produit intérieur brut Produit national brut Programme international pour le suivi des acquis des élèves Refugee Education Trust Association de l’Asie du Sud pour la coopération régionale Plan d’ajustement structurel Semaine mondiale d’action Sommet mondial sur la société de l’information Syndrome respiratoire aigü sévère Task force des syndicats mondiaux (Global Unions) sur le commerce, l'investissement et les normes du travail Commission syndicale consultative auprès de l'OCDE (CSC) Union européenne Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture Union Network International Fonds des Nations Unies pour l’enfance Voluntary Services Overseas Rapport de la Banque mondiale sur le développement dans le monde Rapport annuel 2003 Internationale de l’Education 109