un dimanche au cachot p. 4 - Madinin

Transcription

un dimanche au cachot p. 4 - Madinin
 SOMMAIRE
LA COMPAGNIE 0 ,10
P. 3
HISTORIQUE DE LA COMPAGNIE
UN DIMANCHE AU CACHOT
P. 4
PRESENTATION ET ANALYSE PAR MICHEL PENNETIER
127(6'·,17(17,2132UR LA MISE EN SCENE
/·(48,3($57,67,48(
P. 6
PROJET PEDAGOGIQUE
P.10
CONTACTS
P.11
2
HISTORIQUE
DE LA COMPAGNIE
Depuis 2006, la Compagnie 0,10 réunit des
artistes à la fois ancrés dans la création
théâtrale, mais aussi dans des activités
relatives à la transmission artistique et à la
scénographie
urbaine
(enseignement
théâtral en milieu scolaire, urbanisme,
paysagisme, photographie, décoration...).
À ce titre, tous les projets de la compagnie
V·DFFRPSDJQHQW G·XQH © SHWLWH IRUPH ª
autour du spectacle dans un espace « hors
GX FRPPXQ ª RX G·XQ SURMHW SpGDJRJLTXH
La
compagnie
a
également
pour
particularité de réunir des distributions
nombreuses de comédiens.
2009-‐2010 Bintou de Koffi Kwahulé (Théâtre
Gérard Philipe/CDN de Saint-‐Denis, Chapelle
du Verbe Incarné-‐ Avignon, Scène Nationale
de la Martinique...)/ Prix de la Presse
Avignon 2009 Projets associés (soutenus par
la DRAC Martinique) : Jazz #1 (Parvis de
O·$75,80
Martinique),
Stage
G·LQWHUSUpWDWLRQ DXWRXU GH O·±XYUH de Koffi
Kwahulé/Elèves de Terminale Option
Théâtre Lycée Schoelcher.
2010-‐2011 Le Laboratoire Chorégraphique de
Rupture Contemporaine des Gens de Laëtitia
Guédon et Thomas Poitevin (Maison des
Métallos, Lavoir Moderne Parisien) Reprise
au
Centre
Dramatique
National
de
Montluçon novembre 2012/ Prix Paris Jeunes
Talents 2010. Projets associés : Performance
Festival Spectaculaire Paris 2010, Ateliers
WKpkWUDX[ VXU OH WKqPH GH O·HQJDJHPHQW
(résidence Centre Dramatique National de
Montluçon, 2012).
2011-‐2012 Le Médecin Malgré Lui de Molière
(co-‐production avec Ecla Théâtre) (Théâtre
du Gymnase) Projet associé : ateliers-‐
rencontres en milieu scolaire/initiation
théâtrale.
2012-‐ 7UR\HQQHV G·(XULSLGH WUDGXFWLRQ
et adaptation Kevin Keiss) Création au
Théâtre 13 (novembre-‐décembre 2014)
Projet associé : Résidences territoriales
encadrées par le Théâtre de la Commune/
&'1 G·$XEHUYLOOLHUV HW OD '5$& ,') 'X 3D\V
G·$UJRV j $XEHUYLOOLHUV HW Ulysse en toutes
lettres...une odyssée épistolaire.
2014-‐2015 8Q'LPDQFKHDX&DFKRWG·DSUqV
le roman de Patrick Chamoiseau (adaptation
WKpDWUDOHGH-RVp3OL\D&UpDWLRQjO·$WULXP
0DUWLQLTXH 5HSULVH j O·$UFKLSHO 6FqQH
Nationale de la Guadeloupe. Diffusion et
tournée
prévisionnelle
en
France
métropolitaine.
2014-‐2016 : Création autour GH O·±XYUH de
J.M. Basquiat.
3
LA COMPAGNIE 0,10
PRESENTATION ET ANALYSE
PAR
MICHEL
PENNETIER
(2007). EXTRAITS.
« $YHF O·2XEOLpH GDQV OH FDFKRW
QRXV SpQpWURQV GDQV OD YLH G·XQH
Habitation martiniquaise au XIXe
siècle avec le regard même de
O·2XEOLpH &·HVW O·HVFODYDJH YX GH
O·LQWpULHXU /H PRQRORJXH LQWpULHXU
Q·DXUDLW SDV pWp SHUWLQHQW FDU
O·2XEOLpH Q·DXUDLW SX VH Iormuler
FH TXH O·DXWHXU D FKHUFKp j
exprimer. Le récit dit plus que la
conscience que la jeune chabine a
G·HOOH-‐même et du monde dans lequel elle vit, il dit
sa lutte contre la « chose », cet indicible dans
lequel elle est jetée, ses fantasmes, son
inconscient, le flux vital en elle, le désir obscur de
mourir et de ne pas mourir, la lumière qui apparaît
HQHOOH/HUpFLWHVWXQIOX[G·LPages, les unes très
réalistes (O·KDELWDWLRQ VHV KDELWDQWV OD YLH
quotidienne) les autres mythiques, mais finalement
toutHV D\DQW YDOHXU V\PEROLTXH V·HPERvWDQW OHV
unes dans les autres, ainsi le cachot est-‐LO O·LPDJH
sur-‐GpWHUPLQp GH OD FRQGLWLRQ HQ HVFODYDJH F·HVW
O·HVFODYDJHGDQVO·HVFODYDJHODPRUWGDQVODPRUW
/·2XEOLpH SDU FH QRP PrPH V\PEROH GH
JpQpUDWLRQV G·rWUes humains arrachés à leur terre,
prisonniers de la « chose », non pas morts mais
« crevés » dans les plantations, résume bien des
DVSHFWV FRQWUDGLFWRLUHV GH O·HVFODYDJH &·HVW HQ
effet une « chabine » aux cheveux jaunes issue de
la relation de sa mère « la Manman bizarre »née en
Afrique et du « Vieux Maître », le père du maître de
la plantation, elle est donc la demi-‐V±XU GH VRQ
PDvWUH MRXLVVDQW HQ WDQW TXH WHOOH G·XQ VHPEODQW
G·DIIHFWLRQ HW G·XQ WUDLWHPHQW GH IDYHXU (OOH Q·HQ
est pas moins esclave. On entre par-‐là dans le
réseau relationnel complexe entre maîtres et
HVFODYHV R OD VH[XDOLWp HW O·DIIHFWLYLWp VH
pervertissent à travers le système esclavagiste en
viol et violence.
Chacun des membres de la plantation représente
XQHPDQLqUHGHIDLUHIURQWjO·HVFODYDJH/·2XEOLpH
les passe en revue comme des choix possibles. Il y a
VD PqUH O·$IULFDLQH TXL V·HVW HQIHUPpH GDQV OH
PXWLVPH HW O·LQGLIIpUHQFH HW TXL V·Lmmolera en se
jetant dans un pressoir, Sechou, le « bon nègre », le
faiseur de sucre, qui croit avoir trouvé la solution
en étant un parfait travailleur, mais il sera
WRWDOHPHQW GpVWDELOLVp ORUVTX·XQ YLVLWHXU YHQX
G·(XURSHV·DGUHVVHUDjOXLHQWDQWTXHSHUsonne, la
Congolaise, dite la Belle, orgueilleuse, inflexible,
UpYROWpH WHQDFH XVDQW GHV SRLVRQV &·HVW j WUDYHUV
HOOH TXH O·2XEOLpH SHUFHYUD TXHOTXH FKRVH GH OD
PpPRLUH DEVHQWH GH O·$IULTXH VHV P\WKHV VHV
croyances, un monde inaccessible et pourtant dont
La Belle est liée aux forces chtoniennes symbolisées
par la « bête-‐longue », le redoutable serpent qui
cohabite dangereusement dans le cachot avec
O·2XEOLpH6\PEROHPDMHXUGDQVWRXWHVOHVFXOWXUHV
infiniment polyvalent, symbole de sagesse et de
connaissance et en même temps des pouvoirs
LQFRQWU{OpV GH O·LQFRQVFLHQW LO UHSUpVHQWH XQ
PRPHQWLPSRUWDQWGDQVO·pYROXWLRQLQWpULHXUHGHOD
jeune fille. Sa cohabitation pacifique avec le
VHUSHQW VLJQLILH j PRQ VHQV TX·HOOH UHWURXYH XQH
part de son identité enfouie, un lien avec les
Ancêtres (chez les Dogon par exemple les premiers
ancêtres étaient immortels et se métamorphosaient
HQ VHUSHQW ORUVTX·LOV pWDLHQW WUqV YLHX[ /D MHXQH
ILOOHDG·DERUGYRXOXPRXULU² manger de la terre, se
UHWRXUQHU OD ODQJXH SRXU V·pWRXIIHU F·pWDLW Oj
procédés employés par les esclaves pour soustraire
leur vie au maître ² puis elle a cessé cette violence
contre elle-‐même, elle a cessé toute violence pour
seulement « tenir raide », poursuivre cette terrible
initiation. Magiquement, touW V·DSDLVH DXWRXU
G·HOOHOHVHUSHQWPDLVDXVVLOHPRORVVHGUHVVpSRXU
dévorer les esclaves fugitifs. Devant le cachot, il
devient un bon chien, signe que le système
HVFODYDJLVWHGRQWLOpWDLWXQPDLOORQV·pSXLVH
Trois personnages vont avoir un rôle décisif sur le
FKHPLQ LQLWLDWLTXH GH OD SHWLWH FKDELQH '·DERUG OH
« vieil esclave », silencieux lui aussi, replié dans un
VLOHQFH GRQW RQ FRPSUHQG TX·LO HVW OH VLJQH GH VRQ
LQGpSHQGDQFH HW GH VRQ LQYXOQpUDELOLWp /·2XEOLpH
O·DLPHEHDXFRXSHWGDQVVRQFDFKRWHlle fantasmera
TX·HOOH HVW HQFHLQWH GH OXL 0DLV FH IDQWDVPH
possède sa vérité F·HVW OXL TXL HVW OD FDXVH GX
chemin initiatique de la jeune fille. Un jour il est
SDUWLGHO·KDELWDWLRQSDUWLHUUHUHQWUHOHVPRUQHVHW
OHV UDYLQHV FRPPH G·DXWUHV © les nègres
marrons ». Le maître a envoyé les molosses. Alors la
SHWLWH FKDELQH VL GRXFH HW GRFLOH V·HVW UpYROWpH
Voilà la cause de sa mise au cachot dont en général
RQQHUHVVRUWSDVYLYDQW«
4
UN DIMANCHE AU CACHOT
127(6'·,17(17,21
POUR LA MISE EN SCENE.
/HWKpkWUHHVWOHOLHXGHODSDUROHUHWURXYpH/·DFWHXUQ·\SDUOHSDVLO\UHSDUOH&·HVWXQHVSDFHROD
FRPPXQDXWp V·LQWHUURJH VXU OD QDLVVDQFH GX langage et son action. On peut douter de la capacité du
WKpkWUH j PRGLILHU O·RUGUH GX PRQGH PDLV RQ QH SHXW QLHU VRQ SRXYRLU GH FRQYRTXHU GHV SDUROHV
oubliées.
/·DFWHXUSHXWDLQVLrWUHOHSDVVHXUGHFHVYRL[TXLQ·RQWSDVGHWULEXQHGHVH[FOXVGHVGpPXnis, de ceux
que la société ne peut ou ne veut pas entendre.
3RXUUHSUHQGUHOHFRQFHSWGH3DXO&pODQO·DFWHXUSHXWrWUH© celui qui témoigne pour le témoin ».
'DQVO·DGDSWDWLRQTXH-RVp3OL\DIDLWGXURPDQGH3DWULFN&KDPRLVHDXLOQHFRQVHUYHTXHODSDUole de
« /·RXEOLpH » : la petite chabine enfermée au cachot pour avoir osé crier contre la maître.
&HFKRL[HVWV\PEROLTXHHWFHWWHYRL[HVWXQKRPPDJHjWRXVOHVRXEOLpVGHO·HVFODYHPDLVpJDOHPHQWj
FHX[G·DXMRXUG·KXLTXLVRXIIUHQWG·XQHDXWUHIRUPHGHcoercition et de négation.
Le but de notre travail est de faire entendre au mieux la voix de « /·RXEOLpH ». Faire entendre la langue
riche et charpentée de Patrick Chamoiseau. Cette langue qui devient aussi un outil pour se battre et
sortir du cachot. Par sa dimension poétique, elle a le pouvoir de recomposer le monde et de lui imposer
une dimension fantastique.
(OOH GHYLHQW DXVVL OH PDWpULDX DOFKLPLTXH TXL WUDQVPXH O·H[SpULHQFH GH OD VRXIIUDQFH HQ EHDXWp $
WUDYHUVO·pSUHXYHLQWLPHGHODFKDELQHF·HVWXQe expérience plus universelle qui se joue : transmuer le
SDVVp GRXORXUHX[ GH OD 0DUWLQLTXH HQ OXPLqUH HW EHDXWp F·HVW-‐à-‐dire donner sens au passé pour aller
YHUVO·DYHQLU7UDYHUVHUODPRUWSRXUDOOHUYHUVODYLH$OOHUGHO·REVFXUjODOXPLqUH
Un chemin initiatique auquel nous convient Patrick Chamoiseau et José Pliya dans son adaptation, qui
peut trouver des échos en chacun de nous.
/DPLVHHQVFqQHVHUDGRQFWUqVVREUHORLQGHWRXWUpDOLVPH,OV·DJLUDSOXW{WGHPHWWUHHQMHXOHFRUSV
G·XQHIHPPHG·DXMRXUG·KXLTXLSRUWHHQHOOHFHWWHYRL[GXSDVVpH3DUIRLVHOOHVHUDVLPSOHUpFLWDQWHHW
SDUIRLVFHWWHYRL[V·HPSDUHUDG·HOOHFRPPHGDQVXQSURFHVVXVGHSRVVHVVLRQ
La musique présente en permanence au plateau avec un musicien de beat box qui improvise sur des
FDQHYDVpWDEOLVIDYRULVHUDO·DFFRXFKHPHQWGHFHWWHSDUROH3DUIRLVHOOHUHVWLWXHUDOHSD\VDJHLQWpULHXUGH
« /·RXEOLpH ª SDUIRLV OH PRQGH H[WpULHXU DXTXHO OD SULVRQQLqUH V·DFFURFKH HW SDUIRLV HOOH SUHQGUD HQ
charge la dimension fantastique du texte(OOHQ·DSDVSRXUEXWG·LOOXVWUHUPDLVGHFUpHUXQGLDORJXHDYHF
FHOOHTXHSOXVSHUVRQQHQ·pFRXWHSRXUO·DLGHUjIRUPXOHU
,OQ·\DXUDSDVRXSHXGHVFpQRJUDSKLHPDLVXQWUDYDLOILQVXUODOXPLqUHSRXUUHVWLWXHUFHFRPEDWHQWUH
O·REVFXUHWVRQFRQWUDLUH.
Serge Tranvouez
5
UN DIMANCHE AU CACHOT
/·(48,3($57,67,48(
SERGE TRANVOUEZ
MISE EN SCENE
)RUPp j /·,16$6 j %UX[HOOHV LO IDLW HQVXLWH GHV UHQFRQWUHV GpWHUPLQDQWHV $QWRLQH
Vitez, Didier Gabily et Joël Jouanneau.
Antoine Vitez sera comme un passeur. Avec Didier Gabily, il participe à la fondation
d'un groupe et s'affirme comme acteur. Avec Joël Jouanneau il sera comédien ou co-‐
metteur en scène.
En 94, il crée le Maski Théâtre et met en scène Partage de Midi de Paul Claudel (prix
du syndicat de la critique). Il monte ensuite L'Orestie d'Eschyle au Théâtre des
Amandiers à Nanterre.
En 98, il est metteur en scène associé au Théâtre Gérard Philipe de Saint Denis, dirigé
par Stanislas Nordey.
Dès lors, il affirme son intérêt pour l'écriture contemporaine : Gauche-‐Uppercut de
Joël Jouanneau, Agar des Cimetières de Brahim Hanaï, Prométhée de Rodrigo García
et deux pièces de Koffi Kwahulé, P'tite Souillure et Jaz.
En 2006, associé à la Comédie de Reims, il crée un diptyque de Jean Audureau :
Katherine Barker et Hélène puis en 2007, L'Élégant profil d'une Bugatti sur la lune de
Audureau au théâtre du Vieux Colombier avec la Comédie Française.
En 2008,, il retravaille comme acteur avec Stanislas Nordey dans Incendies de Wajdi
0RXDZDG SXLV UHWURXYH -RsO -RXDQQHDX FRPPH FROODERUDWHXU DUWLVWLTXH j O·2SpUD
Nantes, pour Hydrogen Jukebox, RSpUD GH 3KLOOLS *ODVV VXU GHV WH[WHV G·$OODQ
Ginsberg.
Dernièrement il a joué sous la direction de Gloria Paris (Théâtre du Nord) deux pièces
HQXQDFWHG·(XJqQH/DELFKH D pWpOH QDUUDWHXU GH /·+LVWRLUHGX6ROGDW monté par
Jean-‐&KULVWRSKH 6DwV j O·2SpUD HW DFWHXU SRXU *X\-‐Pierre Couleau dans Les Mains
Sales de Sartre et Maître Puntila et son Valet Matti de Brecht.
Passionné par la pédagogie, il intervient dans plusieurs écoles nationales et anime des
VWDJHVGDQVGHQRPEUHX[WKpkWUHVHWjO·XQLYHUVLWp
,OGLULJHGHSXLVMDQYLHUO·(FROH6XSpULHXUHG·$UW'UDPDWLTXHjParis.
6
/·(48,3($57,67,48(
LAETITIA GUEDON
CAROLINE
)RUPpHjO·(FROHGX6WXGLRG·$VQLqUHVHQWDQWTXHFRPpGLHQQHSXLVDX&RQVHUYDWRLUH1DWLRQDO6XSpULHXU
G·$UW'UDPDWLTXHGH3DULVHQPLVHHQVFqQH/DsWLWLD*XpGRQIRQGHHQOD&RPSDJQLHHWGLULJH
depuis 2009 le Festival au Féminin à Paris.
Son premier spectacle Bintou de Koffi Kwahulé réunit une équipe de 16 acteurs et se crée, après une
résidence au Théâtre Gérard Philipe de Saint-‐Denis, en 2009 à la Chapelle du Verbe Incarné (Festival O#
G·$YLJQRQRLOUHPSRUWHOH3UL[GHOD3UHVVH
ToujourVHQUHFKHUFKHG·pFULWXUHVHWGHIRUPHVQRXYHOOHVHOOHGpFLGHHQGHUpXQLUGHVDFWHXUVSRXU
un projet en écriture collective Le Laboratoire Chorégraphique de Rupture Contemporaine des Gens. La
compagnie est lauréate pour ce projet le Prix Paris Jeunes Talents de la Mairie de Paris; créé une
première étape de travail à la Maison des Métallos, puis finalise la création du spectacle au Fracas/CDN
de Montluçon, co-‐producteur de ce projet.
La compagnie prendra également en charge plusieurs « commandes » de mise en scène tels que Le
0pGHFLQ 0DOJUp /XL FUpp DX 7KpkWUH GX *\PQDVH j 3DULV RX HQFRUH 7URLV 3RPPHV G·2U SRXU OH &55
G·$XEHUYLOOLHUV
Parallèlement aux projets professionnels réunissant des équipes nombreuses, Laëtitia Guédon fait de la
transmission artistique une des missions de la compagnie. A ce titre, elle intervient depuis 5 ans au
7KpkWUH GH OD &RPPXQH&'1 G·$XEHUYLOOLHUV SRXU GHV DWHOLHUV HQ PLOLHX VFRODLUH /\FpH /H &RUEXVLHU
Lycée Lamartine...) et met XQSRLQWG·KRQQHXUjDFFRPSDJQHUOHVFUpDWLRQVGHODFRPSDJQLHG·XQSURMHW
pédagogique complet.
En 2013, José Pliya lui propose de mettre en lecture "Un dimanche au cachot" au Tarmac dans le cadre
des rencontres proposées par ETC Caraibes.
Il lui apparait alors comme une évidence d'interpréter ce rôle, comme témoignage vital de ses racines.
Afin de restituer toute la puissance de la langue de Chamoiseau et la charge théâtrale proposée par José
Pliya, elle demande à Serge Tranvouez de prendre charge la mise en scène de cette éclatante épopée.
Ce projet s'inscrira dans la charte de transmission et d'actions culturelles de la Compagnie 0,10 et Laëtitia
Guédon proposera dans le cadre de la création de nombreuses rencontres avec le public scolaire.
7
/·(48,3($57,67,48(
%ODGH0F$OL0·%$<(
(LA PRESENCE/MUSIQUE)
,O GpFRXYUH O·XQLYHUV GX +LS +RS DX +DYUH Sar la danse et le graff en 1993.
&XULHX[HWWRXFKHjWRXWLOVHGpFRXYUHHQVXLWHYpULWDEOHPHQWGDQVO·pFULWXUH
et accessoirement dans le Beat Box.
Il est influencé par les grands noms de la musique africaine, afro-‐américaine
et la grande vague du hip hop français des années 90, il sillonne les scènes du
département, pour ensuite arriver en région parisienne et en découdre dans
différents battles, open mic, scènes ouvertes slam et se $t une réputation
GDQV O·XQGHUJURXQG GX PLOLHX SRXU HQVXLWH LQWpJUHU GHV JUDQGHV FRPSDJQLHV
entre le théâtre, la danse et la musique pour des tournées internationales.
Artiste au sens propre du terme, il se distingue par sa polyvalence : rappeur,
beatboxer, slammeur (poésie urbaine), compositeur, auteur, etc... On peut
définir sa ligne artistique et sa musique, de militante, construite sur un
GLVFRXUV HQJDJp HW LQVWUXLW DYHF GHV WKqPHV OLpV j O·KLVWRLUH GH O·KXPDQLWp
avec des textes poignants où chaque mot, chaque phrase à son sens il se veut
être le reflet de notre époque par son devoir de mémoire.
8
/·(48,3($57,67,48(
JOSE PLIYA
ADAPTATION THEATRALE
José PLIYA a reçu en novembre 2003, le PRIX DU JEUNE THEATRE ANDRE
52866,1 '( /·$&$'(0,( )5$1&$,6( SRXU /H FRPSOH[H GH 7KpQDUGLHU HW
O·HQVHPEOHGHVRQRHXYUH ULFKHjFHMRXUG·XQHGRX]DLQHGHSLqFHVSXEOLpHV
DX[ HGLWLRQV O·$YDQW-‐scène théâtre, collection des 4 vents, jouées dans les
théâtres des grandes capitales (Paris, New York, Berlin, Barcelone, Rome,
Lisbonne, Edinbourg, Montréal, Ottawa, Prague, Amsterdam, Stockolm,
&DUDFDV« PDLV DXVVL HQ $IULTXHHW GDQV OD &DUDwEHHWWUDGXLWHVHQ SOXVLHXUV
langues : anglais, allemand, espagnol, portugais, italien, tchèque, suédois,
QpHUODQGDLV«
2QUHWLHQGUDOHVFUpDWLRQVGX´FRPSOH[HGHWKpQDUGLHUµHQDXWKpkWUHGX
5RQG3RLQWGDQVXQHPLVHHQVFqQHGH-HDQ0LFKHO5LEHVGHV´(IIUDFWHXUVµHQ
jOD&RPpGLH)UDQoDLVHHWVXUWRXWGH´1RXVpWLRQVDVVLVVXUOHULYDJHGX
PRQGHµHQ PDL DX )HVWLYDO GH 7KpkWUH GHV $PpULTXHV HW TXL PDUTXH VD
rencontre fondamentale avec le metteur en scène québécois Denis Marleau.
(Lumières/Scénographie/Régisseur-‐Assistant: distribution en cours)
9
La création d' "Un dimanche au cachot"
est une formidable opportunité de
rencontres et d'échanges artistiques
avec le public scolaire.
En fonction des différents lieux de
diffusion du spectacle, nous proposerons
un
partenariat
sous
forme
G·LQWHUYHQWLRQV WKpkWUDOHV SRXU GHV
classes allant de la 6ème à la Terminale.
7URLV D[HV G·LQWHUYHQWLRQV DUWLVWLTXHV
seront proposés autour du projet :
1 / Ateliers de pratique théâtrale autour
du thème "interpréter nos mémoires"
(travaux sur le groupe, le corps,
O·HVSDFHO·LQWHUSUpWD-‐ tion...)
2 / Rencontres avec les acteurs-‐
musiciens, l'auteur et le metteur en
scène autour du thème: "une langue de
la diversité"
3 / Pour les classes de la 6ème à la 3ème :
initiation à la pratique théâtrale à
travers les écritures contemporaines
(atelier de pratique théâtrale et
G·HQVHLJQHPHQWWKpRULTXH
10
PROJET PEDAGOGIQUE
"INTERROGER LA MEMOIRE A TRAVERS
LES ECRITURES CONTEMPORAINES"
CONTACTS
COMPAGNIE 0,10
Adresse postale
1 rue Castex 75004 Paris/France
Laëtitia GUEDON
Tel : 06.68.58.65.46
Site : www.compagnie010.com
Email : [email protected]
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