un dimanche au cachot p. 4 - Madinin
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un dimanche au cachot p. 4 - Madinin
SOMMAIRE LA COMPAGNIE 0 ,10 P. 3 HISTORIQUE DE LA COMPAGNIE UN DIMANCHE AU CACHOT P. 4 PRESENTATION ET ANALYSE PAR MICHEL PENNETIER 127(6'·,17(17,2132UR LA MISE EN SCENE /·(48,3($57,67,48( P. 6 PROJET PEDAGOGIQUE P.10 CONTACTS P.11 2 HISTORIQUE DE LA COMPAGNIE Depuis 2006, la Compagnie 0,10 réunit des artistes à la fois ancrés dans la création théâtrale, mais aussi dans des activités relatives à la transmission artistique et à la scénographie urbaine (enseignement théâtral en milieu scolaire, urbanisme, paysagisme, photographie, décoration...). À ce titre, tous les projets de la compagnie V·DFFRPSDJQHQW G·XQH © SHWLWH IRUPH ª autour du spectacle dans un espace « hors GX FRPPXQ ª RX G·XQ SURMHW SpGDJRJLTXH La compagnie a également pour particularité de réunir des distributions nombreuses de comédiens. 2009-‐2010 Bintou de Koffi Kwahulé (Théâtre Gérard Philipe/CDN de Saint-‐Denis, Chapelle du Verbe Incarné-‐ Avignon, Scène Nationale de la Martinique...)/ Prix de la Presse Avignon 2009 Projets associés (soutenus par la DRAC Martinique) : Jazz #1 (Parvis de O·$75,80 Martinique), Stage G·LQWHUSUpWDWLRQ DXWRXU GH O·±XYUH de Koffi Kwahulé/Elèves de Terminale Option Théâtre Lycée Schoelcher. 2010-‐2011 Le Laboratoire Chorégraphique de Rupture Contemporaine des Gens de Laëtitia Guédon et Thomas Poitevin (Maison des Métallos, Lavoir Moderne Parisien) Reprise au Centre Dramatique National de Montluçon novembre 2012/ Prix Paris Jeunes Talents 2010. Projets associés : Performance Festival Spectaculaire Paris 2010, Ateliers WKpkWUDX[ VXU OH WKqPH GH O·HQJDJHPHQW (résidence Centre Dramatique National de Montluçon, 2012). 2011-‐2012 Le Médecin Malgré Lui de Molière (co-‐production avec Ecla Théâtre) (Théâtre du Gymnase) Projet associé : ateliers-‐ rencontres en milieu scolaire/initiation théâtrale. 2012-‐ 7UR\HQQHV G·(XULSLGH WUDGXFWLRQ et adaptation Kevin Keiss) Création au Théâtre 13 (novembre-‐décembre 2014) Projet associé : Résidences territoriales encadrées par le Théâtre de la Commune/ &'1 G·$XEHUYLOOLHUV HW OD '5$& ,') 'X 3D\V G·$UJRV j $XEHUYLOOLHUV HW Ulysse en toutes lettres...une odyssée épistolaire. 2014-‐2015 8Q'LPDQFKHDX&DFKRWG·DSUqV le roman de Patrick Chamoiseau (adaptation WKpDWUDOHGH-RVp3OL\D&UpDWLRQjO·$WULXP 0DUWLQLTXH 5HSULVH j O·$UFKLSHO 6FqQH Nationale de la Guadeloupe. Diffusion et tournée prévisionnelle en France métropolitaine. 2014-‐2016 : Création autour GH O·±XYUH de J.M. Basquiat. 3 LA COMPAGNIE 0,10 PRESENTATION ET ANALYSE PAR MICHEL PENNETIER (2007). EXTRAITS. « $YHF O·2XEOLpH GDQV OH FDFKRW QRXV SpQpWURQV GDQV OD YLH G·XQH Habitation martiniquaise au XIXe siècle avec le regard même de O·2XEOLpH &·HVW O·HVFODYDJH YX GH O·LQWpULHXU /H PRQRORJXH LQWpULHXU Q·DXUDLW SDV pWp SHUWLQHQW FDU O·2XEOLpH Q·DXUDLW SX VH Iormuler FH TXH O·DXWHXU D FKHUFKp j exprimer. Le récit dit plus que la conscience que la jeune chabine a G·HOOH-‐même et du monde dans lequel elle vit, il dit sa lutte contre la « chose », cet indicible dans lequel elle est jetée, ses fantasmes, son inconscient, le flux vital en elle, le désir obscur de mourir et de ne pas mourir, la lumière qui apparaît HQHOOH/HUpFLWHVWXQIOX[G·LPages, les unes très réalistes (O·KDELWDWLRQ VHV KDELWDQWV OD YLH quotidienne) les autres mythiques, mais finalement toutHV D\DQW YDOHXU V\PEROLTXH V·HPERvWDQW OHV unes dans les autres, ainsi le cachot est-‐LO O·LPDJH sur-‐GpWHUPLQp GH OD FRQGLWLRQ HQ HVFODYDJH F·HVW O·HVFODYDJHGDQVO·HVFODYDJHODPRUWGDQVODPRUW /·2XEOLpH SDU FH QRP PrPH V\PEROH GH JpQpUDWLRQV G·rWUes humains arrachés à leur terre, prisonniers de la « chose », non pas morts mais « crevés » dans les plantations, résume bien des DVSHFWV FRQWUDGLFWRLUHV GH O·HVFODYDJH &·HVW HQ effet une « chabine » aux cheveux jaunes issue de la relation de sa mère « la Manman bizarre »née en Afrique et du « Vieux Maître », le père du maître de la plantation, elle est donc la demi-‐V±XU GH VRQ PDvWUH MRXLVVDQW HQ WDQW TXH WHOOH G·XQ VHPEODQW G·DIIHFWLRQ HW G·XQ WUDLWHPHQW GH IDYHXU (OOH Q·HQ est pas moins esclave. On entre par-‐là dans le réseau relationnel complexe entre maîtres et HVFODYHV R OD VH[XDOLWp HW O·DIIHFWLYLWp VH pervertissent à travers le système esclavagiste en viol et violence. Chacun des membres de la plantation représente XQHPDQLqUHGHIDLUHIURQWjO·HVFODYDJH/·2XEOLpH les passe en revue comme des choix possibles. Il y a VD PqUH O·$IULFDLQH TXL V·HVW HQIHUPpH GDQV OH PXWLVPH HW O·LQGLIIpUHQFH HW TXL V·Lmmolera en se jetant dans un pressoir, Sechou, le « bon nègre », le faiseur de sucre, qui croit avoir trouvé la solution en étant un parfait travailleur, mais il sera WRWDOHPHQW GpVWDELOLVp ORUVTX·XQ YLVLWHXU YHQX G·(XURSHV·DGUHVVHUDjOXLHQWDQWTXHSHUsonne, la Congolaise, dite la Belle, orgueilleuse, inflexible, UpYROWpH WHQDFH XVDQW GHV SRLVRQV &·HVW j WUDYHUV HOOH TXH O·2XEOLpH SHUFHYUD TXHOTXH FKRVH GH OD PpPRLUH DEVHQWH GH O·$IULTXH VHV P\WKHV VHV croyances, un monde inaccessible et pourtant dont La Belle est liée aux forces chtoniennes symbolisées par la « bête-‐longue », le redoutable serpent qui cohabite dangereusement dans le cachot avec O·2XEOLpH6\PEROHPDMHXUGDQVWRXWHVOHVFXOWXUHV infiniment polyvalent, symbole de sagesse et de connaissance et en même temps des pouvoirs LQFRQWU{OpV GH O·LQFRQVFLHQW LO UHSUpVHQWH XQ PRPHQWLPSRUWDQWGDQVO·pYROXWLRQLQWpULHXUHGHOD jeune fille. Sa cohabitation pacifique avec le VHUSHQW VLJQLILH j PRQ VHQV TX·HOOH UHWURXYH XQH part de son identité enfouie, un lien avec les Ancêtres (chez les Dogon par exemple les premiers ancêtres étaient immortels et se métamorphosaient HQ VHUSHQW ORUVTX·LOV pWDLHQW WUqV YLHX[ /D MHXQH ILOOHDG·DERUGYRXOXPRXULU² manger de la terre, se UHWRXUQHU OD ODQJXH SRXU V·pWRXIIHU F·pWDLW Oj procédés employés par les esclaves pour soustraire leur vie au maître ² puis elle a cessé cette violence contre elle-‐même, elle a cessé toute violence pour seulement « tenir raide », poursuivre cette terrible initiation. Magiquement, touW V·DSDLVH DXWRXU G·HOOHOHVHUSHQWPDLVDXVVLOHPRORVVHGUHVVpSRXU dévorer les esclaves fugitifs. Devant le cachot, il devient un bon chien, signe que le système HVFODYDJLVWHGRQWLOpWDLWXQPDLOORQV·pSXLVH Trois personnages vont avoir un rôle décisif sur le FKHPLQ LQLWLDWLTXH GH OD SHWLWH FKDELQH '·DERUG OH « vieil esclave », silencieux lui aussi, replié dans un VLOHQFH GRQW RQ FRPSUHQG TX·LO HVW OH VLJQH GH VRQ LQGpSHQGDQFH HW GH VRQ LQYXOQpUDELOLWp /·2XEOLpH O·DLPHEHDXFRXSHWGDQVVRQFDFKRWHlle fantasmera TX·HOOH HVW HQFHLQWH GH OXL 0DLV FH IDQWDVPH possède sa vérité F·HVW OXL TXL HVW OD FDXVH GX chemin initiatique de la jeune fille. Un jour il est SDUWLGHO·KDELWDWLRQSDUWLHUUHUHQWUHOHVPRUQHVHW OHV UDYLQHV FRPPH G·DXWUHV © les nègres marrons ». Le maître a envoyé les molosses. Alors la SHWLWH FKDELQH VL GRXFH HW GRFLOH V·HVW UpYROWpH Voilà la cause de sa mise au cachot dont en général RQQHUHVVRUWSDVYLYDQW« 4 UN DIMANCHE AU CACHOT 127(6'·,17(17,21 POUR LA MISE EN SCENE. /HWKpkWUHHVWOHOLHXGHODSDUROHUHWURXYpH/·DFWHXUQ·\SDUOHSDVLO\UHSDUOH&·HVWXQHVSDFHROD FRPPXQDXWp V·LQWHUURJH VXU OD QDLVVDQFH GX langage et son action. On peut douter de la capacité du WKpkWUH j PRGLILHU O·RUGUH GX PRQGH PDLV RQ QH SHXW QLHU VRQ SRXYRLU GH FRQYRTXHU GHV SDUROHV oubliées. /·DFWHXUSHXWDLQVLrWUHOHSDVVHXUGHFHVYRL[TXLQ·RQWSDVGHWULEXQHGHVH[FOXVGHVGpPXnis, de ceux que la société ne peut ou ne veut pas entendre. 3RXUUHSUHQGUHOHFRQFHSWGH3DXO&pODQO·DFWHXUSHXWrWUH© celui qui témoigne pour le témoin ». 'DQVO·DGDSWDWLRQTXH-RVp3OL\DIDLWGXURPDQGH3DWULFN&KDPRLVHDXLOQHFRQVHUYHTXHODSDUole de « /·RXEOLpH » : la petite chabine enfermée au cachot pour avoir osé crier contre la maître. &HFKRL[HVWV\PEROLTXHHWFHWWHYRL[HVWXQKRPPDJHjWRXVOHVRXEOLpVGHO·HVFODYHPDLVpJDOHPHQWj FHX[G·DXMRXUG·KXLTXLVRXIIUHQWG·XQHDXWUHIRUPHGHcoercition et de négation. Le but de notre travail est de faire entendre au mieux la voix de « /·RXEOLpH ». Faire entendre la langue riche et charpentée de Patrick Chamoiseau. Cette langue qui devient aussi un outil pour se battre et sortir du cachot. Par sa dimension poétique, elle a le pouvoir de recomposer le monde et de lui imposer une dimension fantastique. (OOH GHYLHQW DXVVL OH PDWpULDX DOFKLPLTXH TXL WUDQVPXH O·H[SpULHQFH GH OD VRXIIUDQFH HQ EHDXWp $ WUDYHUVO·pSUHXYHLQWLPHGHODFKDELQHF·HVWXQe expérience plus universelle qui se joue : transmuer le SDVVp GRXORXUHX[ GH OD 0DUWLQLTXH HQ OXPLqUH HW EHDXWp F·HVW-‐à-‐dire donner sens au passé pour aller YHUVO·DYHQLU7UDYHUVHUODPRUWSRXUDOOHUYHUVODYLH$OOHUGHO·REVFXUjODOXPLqUH Un chemin initiatique auquel nous convient Patrick Chamoiseau et José Pliya dans son adaptation, qui peut trouver des échos en chacun de nous. /DPLVHHQVFqQHVHUDGRQFWUqVVREUHORLQGHWRXWUpDOLVPH,OV·DJLUDSOXW{WGHPHWWUHHQMHXOHFRUSV G·XQHIHPPHG·DXMRXUG·KXLTXLSRUWHHQHOOHFHWWHYRL[GXSDVVpH3DUIRLVHOOHVHUDVLPSOHUpFLWDQWHHW SDUIRLVFHWWHYRL[V·HPSDUHUDG·HOOHFRPPHGDQVXQSURFHVVXVGHSRVVHVVLRQ La musique présente en permanence au plateau avec un musicien de beat box qui improvise sur des FDQHYDVpWDEOLVIDYRULVHUDO·DFFRXFKHPHQWGHFHWWHSDUROH3DUIRLVHOOHUHVWLWXHUDOHSD\VDJHLQWpULHXUGH « /·RXEOLpH ª SDUIRLV OH PRQGH H[WpULHXU DXTXHO OD SULVRQQLqUH V·DFFURFKH HW SDUIRLV HOOH SUHQGUD HQ charge la dimension fantastique du texte(OOHQ·DSDVSRXUEXWG·LOOXVWUHUPDLVGHFUpHUXQGLDORJXHDYHF FHOOHTXHSOXVSHUVRQQHQ·pFRXWHSRXUO·DLGHUjIRUPXOHU ,OQ·\DXUDSDVRXSHXGHVFpQRJUDSKLHPDLVXQWUDYDLOILQVXUODOXPLqUHSRXUUHVWLWXHUFHFRPEDWHQWUH O·REVFXUHWVRQFRQWUDLUH. Serge Tranvouez 5 UN DIMANCHE AU CACHOT /·(48,3($57,67,48( SERGE TRANVOUEZ MISE EN SCENE )RUPp j /·,16$6 j %UX[HOOHV LO IDLW HQVXLWH GHV UHQFRQWUHV GpWHUPLQDQWHV $QWRLQH Vitez, Didier Gabily et Joël Jouanneau. Antoine Vitez sera comme un passeur. Avec Didier Gabily, il participe à la fondation d'un groupe et s'affirme comme acteur. Avec Joël Jouanneau il sera comédien ou co-‐ metteur en scène. En 94, il crée le Maski Théâtre et met en scène Partage de Midi de Paul Claudel (prix du syndicat de la critique). Il monte ensuite L'Orestie d'Eschyle au Théâtre des Amandiers à Nanterre. En 98, il est metteur en scène associé au Théâtre Gérard Philipe de Saint Denis, dirigé par Stanislas Nordey. Dès lors, il affirme son intérêt pour l'écriture contemporaine : Gauche-‐Uppercut de Joël Jouanneau, Agar des Cimetières de Brahim Hanaï, Prométhée de Rodrigo García et deux pièces de Koffi Kwahulé, P'tite Souillure et Jaz. En 2006, associé à la Comédie de Reims, il crée un diptyque de Jean Audureau : Katherine Barker et Hélène puis en 2007, L'Élégant profil d'une Bugatti sur la lune de Audureau au théâtre du Vieux Colombier avec la Comédie Française. En 2008,, il retravaille comme acteur avec Stanislas Nordey dans Incendies de Wajdi 0RXDZDG SXLV UHWURXYH -RsO -RXDQQHDX FRPPH FROODERUDWHXU DUWLVWLTXH j O·2SpUD Nantes, pour Hydrogen Jukebox, RSpUD GH 3KLOOLS *ODVV VXU GHV WH[WHV G·$OODQ Ginsberg. Dernièrement il a joué sous la direction de Gloria Paris (Théâtre du Nord) deux pièces HQXQDFWHG·(XJqQH/DELFKH D pWpOH QDUUDWHXU GH /·+LVWRLUHGX6ROGDW monté par Jean-‐&KULVWRSKH 6DwV j O·2SpUD HW DFWHXU SRXU *X\-‐Pierre Couleau dans Les Mains Sales de Sartre et Maître Puntila et son Valet Matti de Brecht. Passionné par la pédagogie, il intervient dans plusieurs écoles nationales et anime des VWDJHVGDQVGHQRPEUHX[WKpkWUHVHWjO·XQLYHUVLWp ,OGLULJHGHSXLVMDQYLHUO·(FROH6XSpULHXUHG·$UW'UDPDWLTXHjParis. 6 /·(48,3($57,67,48( LAETITIA GUEDON CAROLINE )RUPpHjO·(FROHGX6WXGLRG·$VQLqUHVHQWDQWTXHFRPpGLHQQHSXLVDX&RQVHUYDWRLUH1DWLRQDO6XSpULHXU G·$UW'UDPDWLTXHGH3DULVHQPLVHHQVFqQH/DsWLWLD*XpGRQIRQGHHQOD&RPSDJQLHHWGLULJH depuis 2009 le Festival au Féminin à Paris. Son premier spectacle Bintou de Koffi Kwahulé réunit une équipe de 16 acteurs et se crée, après une résidence au Théâtre Gérard Philipe de Saint-‐Denis, en 2009 à la Chapelle du Verbe Incarné (Festival O# G·$YLJQRQRLOUHPSRUWHOH3UL[GHOD3UHVVH ToujourVHQUHFKHUFKHG·pFULWXUHVHWGHIRUPHVQRXYHOOHVHOOHGpFLGHHQGHUpXQLUGHVDFWHXUVSRXU un projet en écriture collective Le Laboratoire Chorégraphique de Rupture Contemporaine des Gens. La compagnie est lauréate pour ce projet le Prix Paris Jeunes Talents de la Mairie de Paris; créé une première étape de travail à la Maison des Métallos, puis finalise la création du spectacle au Fracas/CDN de Montluçon, co-‐producteur de ce projet. La compagnie prendra également en charge plusieurs « commandes » de mise en scène tels que Le 0pGHFLQ 0DOJUp /XL FUpp DX 7KpkWUH GX *\PQDVH j 3DULV RX HQFRUH 7URLV 3RPPHV G·2U SRXU OH &55 G·$XEHUYLOOLHUV Parallèlement aux projets professionnels réunissant des équipes nombreuses, Laëtitia Guédon fait de la transmission artistique une des missions de la compagnie. A ce titre, elle intervient depuis 5 ans au 7KpkWUH GH OD &RPPXQH&'1 G·$XEHUYLOOLHUV SRXU GHV DWHOLHUV HQ PLOLHX VFRODLUH /\FpH /H &RUEXVLHU Lycée Lamartine...) et met XQSRLQWG·KRQQHXUjDFFRPSDJQHUOHVFUpDWLRQVGHODFRPSDJQLHG·XQSURMHW pédagogique complet. En 2013, José Pliya lui propose de mettre en lecture "Un dimanche au cachot" au Tarmac dans le cadre des rencontres proposées par ETC Caraibes. Il lui apparait alors comme une évidence d'interpréter ce rôle, comme témoignage vital de ses racines. Afin de restituer toute la puissance de la langue de Chamoiseau et la charge théâtrale proposée par José Pliya, elle demande à Serge Tranvouez de prendre charge la mise en scène de cette éclatante épopée. Ce projet s'inscrira dans la charte de transmission et d'actions culturelles de la Compagnie 0,10 et Laëtitia Guédon proposera dans le cadre de la création de nombreuses rencontres avec le public scolaire. 7 /·(48,3($57,67,48( %ODGH0F$OL0·%$<( (LA PRESENCE/MUSIQUE) ,O GpFRXYUH O·XQLYHUV GX +LS +RS DX +DYUH Sar la danse et le graff en 1993. &XULHX[HWWRXFKHjWRXWLOVHGpFRXYUHHQVXLWHYpULWDEOHPHQWGDQVO·pFULWXUH et accessoirement dans le Beat Box. Il est influencé par les grands noms de la musique africaine, afro-‐américaine et la grande vague du hip hop français des années 90, il sillonne les scènes du département, pour ensuite arriver en région parisienne et en découdre dans différents battles, open mic, scènes ouvertes slam et se $t une réputation GDQV O·XQGHUJURXQG GX PLOLHX SRXU HQVXLWH LQWpJUHU GHV JUDQGHV FRPSDJQLHV entre le théâtre, la danse et la musique pour des tournées internationales. Artiste au sens propre du terme, il se distingue par sa polyvalence : rappeur, beatboxer, slammeur (poésie urbaine), compositeur, auteur, etc... On peut définir sa ligne artistique et sa musique, de militante, construite sur un GLVFRXUV HQJDJp HW LQVWUXLW DYHF GHV WKqPHV OLpV j O·KLVWRLUH GH O·KXPDQLWp avec des textes poignants où chaque mot, chaque phrase à son sens il se veut être le reflet de notre époque par son devoir de mémoire. 8 /·(48,3($57,67,48( JOSE PLIYA ADAPTATION THEATRALE José PLIYA a reçu en novembre 2003, le PRIX DU JEUNE THEATRE ANDRE 52866,1 '( /·$&$'(0,( )5$1&$,6( SRXU /H FRPSOH[H GH 7KpQDUGLHU HW O·HQVHPEOHGHVRQRHXYUH ULFKHjFHMRXUG·XQHGRX]DLQHGHSLqFHVSXEOLpHV DX[ HGLWLRQV O·$YDQW-‐scène théâtre, collection des 4 vents, jouées dans les théâtres des grandes capitales (Paris, New York, Berlin, Barcelone, Rome, Lisbonne, Edinbourg, Montréal, Ottawa, Prague, Amsterdam, Stockolm, &DUDFDV« PDLV DXVVL HQ $IULTXHHW GDQV OD &DUDwEHHWWUDGXLWHVHQ SOXVLHXUV langues : anglais, allemand, espagnol, portugais, italien, tchèque, suédois, QpHUODQGDLV« 2QUHWLHQGUDOHVFUpDWLRQVGX´FRPSOH[HGHWKpQDUGLHUµHQDXWKpkWUHGX 5RQG3RLQWGDQVXQHPLVHHQVFqQHGH-HDQ0LFKHO5LEHVGHV´(IIUDFWHXUVµHQ jOD&RPpGLH)UDQoDLVHHWVXUWRXWGH´1RXVpWLRQVDVVLVVXUOHULYDJHGX PRQGHµHQ PDL DX )HVWLYDO GH 7KpkWUH GHV $PpULTXHV HW TXL PDUTXH VD rencontre fondamentale avec le metteur en scène québécois Denis Marleau. (Lumières/Scénographie/Régisseur-‐Assistant: distribution en cours) 9 La création d' "Un dimanche au cachot" est une formidable opportunité de rencontres et d'échanges artistiques avec le public scolaire. En fonction des différents lieux de diffusion du spectacle, nous proposerons un partenariat sous forme G·LQWHUYHQWLRQV WKpkWUDOHV SRXU GHV classes allant de la 6ème à la Terminale. 7URLV D[HV G·LQWHUYHQWLRQV DUWLVWLTXHV seront proposés autour du projet : 1 / Ateliers de pratique théâtrale autour du thème "interpréter nos mémoires" (travaux sur le groupe, le corps, O·HVSDFHO·LQWHUSUpWD-‐ tion...) 2 / Rencontres avec les acteurs-‐ musiciens, l'auteur et le metteur en scène autour du thème: "une langue de la diversité" 3 / Pour les classes de la 6ème à la 3ème : initiation à la pratique théâtrale à travers les écritures contemporaines (atelier de pratique théâtrale et G·HQVHLJQHPHQWWKpRULTXH 10 PROJET PEDAGOGIQUE "INTERROGER LA MEMOIRE A TRAVERS LES ECRITURES CONTEMPORAINES" CONTACTS COMPAGNIE 0,10 Adresse postale 1 rue Castex 75004 Paris/France Laëtitia GUEDON Tel : 06.68.58.65.46 Site : www.compagnie010.com Email : [email protected] 11