JANVIER 1997 - Centraide du Grand Montréal
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JANVIER 1997 - Centraide du Grand Montréal
Volume 11, numéro 1, janvier 1997 JOURNAL CENTRAIDE Campagne 1996 : 28 366 417 $ qui profiteront à la communauté ENTRE L’OMBRE ET LA LUMIÈRE : VOUS ET CENTRAIDE AU TABLEAU D’HONNEUR page 2 LA CLÔTURE DE LA CAMPAGNE Photo : John Mahoney, The Gazette page 3 LES ORGANISMES APPUYÉS PAR CENTRAIDE DISENT «MERCI!» pages 4 et 5 JONATHAN LANDRY ET LE BCJ : UNE RENCONTRE DÉCISIVE POUR UN JEUNE HOMME RÉSOLU LE CONCOURS RAP CITY : LES RETOMBÉES POSITIVES D'UN ÉVÉNEMENT Le 11 décembre, les coprésidents de la campagne Centraide 1996, Jocelyn Proteau, président et chef de la direction de la Fédération des caisses populaires Desjardins de Montréal et de l'Ouest-du-Québec, et David Johnston, ancien recteur de l'Université McGill, annonçaient avec fierté un résultat de 28 366 417 $, soit 1,5 M $ de plus que l'an passé. Ils ont souligné que cet appui remarquable de la communauté à Centraide du Grand Montréal est un bel exemple de la force mobilisatrice de cet organisme et de la confiance que la communauté lui témoigne. page 6 IRENE NATTEL : LA CONVICTION QUE CENTRAIDE PEUT CHANGER LES CHOSES page 7 LA MISSION DE CENTRAIDE Rassembler le plus de ressources financières et bénévoles possibles de façon à ce que Centraide – particulièrement par le financement d’organismes communautaires, et en partenariat avec eux – puisse promouvoir l’entraide, l’engagement social et la prise en charge comme autant de moyens efficaces d’améliorer la qualité de vie de notre collectivité et de ses membres les plus vulnérables. 493, rue Sherbrooke Ouest, Montréal (Québec) H3A 1B6 Ce journal a été imprimé sur du papier offert gracieusement par Avenor inc. En continuité de la campagne menée par David Johnston et Jocelyn Proteau, L. Red Wilson, président du conseil et chef de la direction de BCE inc. et Pierre Michaud, président du conseil et chef de la direction de Réno-Dépôt et président du conseil de Provigo inc., prennent la relève à titre de coprésidents de la campagne Centraide 1997. MOT DE LA PRÉSIDENTE ET DIRECTRICE GÉNÉRALE ENTRE L’OMBRE ET LA LUMIÈRE : VOUS ET CENTRAIDE D’ À partir de maintenant, un défi de entrée de jeu, j’ai le goût de vous dire tout simple- taille nous attend : celui d’allouer les ment «merci!». Vous trou- sommes recueillies là où ça compte le verez peut-être que je plus, où l’impact sera le plus grand. manque d’imagination, Car malheureusement, même après une mais comment pourrais-je magnifique collecte de 28,3 M $, les exprimer ma gratitude à votre endroit, besoins sont si grands que l’on bénévoles et donateurs? Sans vous, n’arrivera pas à les combler tous. Les jamais Centraide n’aurait pu mener objectifs de campagne sont établis en une campagne qui a permis d’amasser fonction de notre capacité de recueillir 28 366 417 $. Sans vous, des orga- l’argent. Ce qui est encourageant, c’est nismes efficaces et absolument néces- que cette capacité augmente d’année saires dans leur communauté verraient en année, en fonction de la confiance leur existence menacée et, en bout de que nous suscitons. C’est dans ce contexte, et bien conspiste, des centaines de milliers de percient des moyens lisonnes démunies seraient privées d’un soutien La conjoncture actuelle exige mités, que Centraide extraordinaire. que l’argent confié à Centraide devra, plus que jamais, Non, je ne crois pas serve d’abord à consolider les faire appel à son sens créatif et innovateur. La qu’il existe une meilleure acquis, à apporter une aide conjoncture actuelle manière d’exprimer sa reconnaissance après un additionnelle aux ressources exige que l’argent qui tel succès. Si Centraide a existantes qui ne suffisent tout nous est confié serve pu réaliser cette cam- simplement plus à la demande d’abord à consolider les acquis, à apporter une pagne, c’est grâce à la et à éviter les dédoublements. aide additionnelle aux confiance que lui accorde la population, à ses bénévoles dévoués ressources existantes qui ne suffisent et à son contact personnalisé avec les tout simplement plus à la demande et à donateurs. Nous sommes très fiers de éviter les dédoublements. Centraide du Grand Montréal devra concentrer ses cette relation privilégiée. Michèle Thibodeau-DeGuire efforts dans la recherche de solutions innovatrices aux problèmes urgents de pauvreté et aux besoins criants des organismes qui bénéficient déjà de son appui. Une des grandes forces de Centraide, c’est sa capacité de mobiliser les ressources, de combiner les forces des uns et des autres autour d’un même objectif : l’amélioration de la qualité de vie. Les meilleures solutions aux problèmes, les plus créatrices, proviennent très sou- A U TA B L E A U D ’ H O N N E U R CENTRAIDE A RECUEILLI 28,3 M $ LORS DE LA CAMPAGNE 1996, DONT 50 % PROVIENNENT DES CAMPAGNES EN MILIEU DE TRAVAIL ET 31 % DES vent des milieux et des groupes qui agissent à l’échelle locale et régionale. C’est dans cette voie que Centraide entend poursuivre son travail. En demeurant un partenaire actif d’un développement communautaire qui fait usage, en complémentarité, des forces vives du milieu et des ressources existantes et qui favorise la prise en charge de la personne par ellemême, Centraide optimise l’impact de vos dons. ■ JOURNAL CENTRAIDE ENTREPRISES ET INSTITUTIONS. LES AUTRES 19 % PROVIENNENT DE DONATEURS DE LA COMMUNAUTÉ. Les plus grands donateurs corporatifs ont donné 4 798 159 $, ce qui représente 55 % des dons corporatifs. • Hydro-Québec • Banque Royale du Canada • Banque Nationale du Canada • Imasco limitée Journal Centraide • The George Hogg Family Foundation • Hartland de Montarville Molson • Banque Laurentienne du Canada • Marcelle et Jean Coutu • Kraft Canada inc. • Succession J. A. de Sève • La Fondation de bienfaisance T. A. St-Germain • Noranda • Avenor inc. • Mouvement Desjardins • Seagram Canada • Pratt & Whitney Canada inc. • Pétrolière Impériale limitée • Banque CIBC • Canadien Pacifique • Alcan Aluminium limitée • La Fondation Eaton • Bell Canada • Groupe Sun Life • Power Corporation du Canada • Compagnie d’assurance Standard Life • Banque Scotia • La Brasserie Labatt limitée • CAE Électronique limitée • Bombardier inc. • Quebecor inc. • Canadien National • Compagnie de la Baie d’Hudson • Nortel 2 • Banque TorontoDominion • Banque de Montréal • Compagnies Molson limitée Les plus grands donateurs de la communauté ont donné 5 277 295 $, ce qui représente 18 % des dons reçus de la communauté. Les employés des plus grandes campagnes en milieu de travail ont donné 7 100 159 $, ce qui représente 50 % des dons faits en milieu de travail. • Gouvernement du Québec et Hydro-Québec • Gouvernement fédéral • Florent Tremblay • Pratt & Whitney Canada inc. • Charles R. Bronfman • André St-Hilaire • Ville de Montréal • Fondation J.-Louis Lévesque • Elspeth McConnell • Mouvement Desjardins • The Birks Family Foundation • Nortel • Alan Brown • Banque Royale du Canada • Université de Montréal • Bell Canada • Groupe SNC◆Lavalin inc. • Banque Nationale du Canada • Le Groupe Jean Coutu (PJC) inc. • Banque Scotia • Université McGill • CAE Électronique ltée • Société canadienne des postes et Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes • Banque CIBC • Lévesque Beaubien Geoffrion inc. • Bombardier inc. et Canadair • Société de transport de la communauté urbaine de Montréal • Banque Laurentienne du Canada • Université du Québec à Montréal • Provigo • Nesbitt Burns • Noranda • La Commission des écoles catholiques de Montréal • Canadien National • Groupe Transcontinental G.T.C. inc. • Caron Bélanger Ernst & Young • Métro-Richelieu inc. MERCI DU FOND DU CŒUR À TOUS LES DONATEURS ET BIENVENUE À CEUX ET CELLES QUI ONT DONNÉ À CENTRAIDE POUR LA PREMIÈRE FOIS EN 1996. Centraide du Grand Montréal: présidente du conseil d’administration, Irene Nattel présidente et directrice générale, Michèle Thibodeau-DeGuire This newspaper is available in English upon request. Le Journal Centraide est un trimestriel d’information et de liaison. Il s’adresse aux organismes appuyés par Centraide du Grand Montréal, aux bénévoles de son conseil d’administration, de ses différents comités et de la campagne de souscription, à ses vis-àvis des secteurs public et parapublic et aux chefs d’entreprise de la région métropolitaine. Les communiqués doivent être adressés au Journal Centraide, 493, rue Sherbrooke Ouest, Montréal (Québec) H3A 1B6. Quant aux avis de changement d’adresse, veuillez les faire parvenir par télécopieur, (514) 282-0795, à l’attention de Fabienne Tessier. Le journal est distribué gratuitement. On peut l’obtenir en communiquant avec Fabienne Tessier au (514) 288-1261. Les articles peuvent être reproduits à condition de mentionner la source. Rédactrice en chef : Marlène Laberge Traduction : Brian Kelly Photographe : Alain Décarie Composition et montage : Laperrière Communication Impression : Bilodeau Inc. Distribution : Poste Destination Dépôt légal : Bibliothèques nationales du Québec et du Canada — 2e trimestre 1987 ISSN 0835-4667 Port de retour garanti Envois de publications canadiennes contrat de vente 0531634 Campagne 1996 : 28 366 417 $ LE GRAND MONTRÉAL GAGNANT SUR TOUTE LA LIGNE! L e 11 décembre, les coprésidents de la campagne Centraide 1996, Jocelyn Proteau, président et chef de la direction de la Fédération des caisses populaires Desjardins de Montréal et de l'Ouest-du-Québec, et David Johnston, ancien recteur de l'Université McGill, annonçaient avec fierté un résultat de 28 366 417 $, soit 1,5 M $ de plus que l'an passé. En compagnie d'Irene Nattel et de Michèle Thibodeau-DeGuire, respectivement présidente du conseil et présidente et directrice générale de Centraide du Grand Montréal, ils ont souligné que cet appui remarquable de la communauté à Centraide du Grand Montréal est un bel exemple de la force mobilisatrice de cet organisme et de la confiance que la communauté lui témoigne. Irene Nattel a pour sa part indiqué que «déjà, les comités d'allocation chargés d'étudier les demandes d'aide financière sont au travail. Au cours des prochains mois, les membres des comités visiteront les organismes, étudieront les actions, les impacts et les budgets et rencontreront les membres des conseils d'administration des organismes.» Le dévoilement des résultats de cette campagne a permis de se rendre compte de l'ampleur de l'opération et du travail accompli par des milliers de bénévoles. Au nom de l'ensemble des bénévoles, quelques-uns d’en tre eux on t annoncé les résultats suivants : dons des employés du secteur privé : 9 115 159 $ dons des employés des secteurs public et parapublic : 5 031 953 $ dons des corporations : 8 942 010 $ À titre de présidente et directrice générale de Centraide du Grand Montréal, Michèle Thibodeau-DeGuire a présenté le total des dons reçus des entreprises. Ginette Fontaine et Paul Legault, respectivement responsables des campagnes auprès des employés d'Hydro-Québec et de l'Hôpital Général de Montréal, ont annoncé les sommes recueillies dans les secteurs public et parapublic. Des représentants des organismes appuyés par Centraide ont été invités à prendre la parole, afin de donner tout leur sens aux sommes recueillies. Claude Roy, directeur de Pro-Gam, Marthe Henry, directrice du Centre du Vieux Moulin de LaSalle et Janet Quinn, coordonnatrice de la Cafétéria communautaire MultiCaf (sur la photo) et Jane Ployart, travailleuse de rue à l’Organisation des jeunes de Parc Extension. La clôture de la campagne a été une nouvelle occasion d’en réunir les artisans et les organismes qui en bénéficient. Catherine Wong, représentante déléguée, discutant avec Marthe Henry, directrice du Centre du Vieux Moulin de LaSalle. dons du grand public : 5 277 295 $ 3 ! I C R ME résentons, nous p re s ou n e u q organismes s. Grâce Au nom des 233 voles et donateur né bé , us vo e tr d’en des remercions chacun us pouvons aider no e, id ra nt Ce e campagn tés à prendre leur à votre appui à la ul ic ff di s de nt ve nes qui vi es. milliers de person changez les chos us vo é, nn do ez av vie en main. Vous aide tr en C r a p és y u p p a es m Les organis -Cartierville ntsic, Bordeaux hu (A e ill s, rv tie ar ux-C atrice des service bénévole Bordea Séguin, coordonn le co Ni le, Centre d’action vo né bé conseil Thérèse Gosselin, ault, présidente du et St-Laurent). eline Dupont-Leg ich M et ce tri ec Lise Malboeuf, dir d’administration. urin, atrice, Diane Sabo Claire Paré, anim ). al av (L l in. va at La leil du m mes de Centre des fem r de discussion So cipantes à l’atelie rti pa s de et , ce directri dees, Notre-Dame(Côte-des-Neig et st ue -O al Fédération CJA tré on t, Westmount, M e yn ax M Grâce, Outremon , ur te phaël Assor, direc ar, Mont-Royal). Ra tion, et Daniel Am ce de la planifica tri ec dir , ein lst ke Fin à la planification. directeur adjoint ont-Royal). rore (Plateau M La Maison d’Au il et Lorraine onsable de l’accue munautaire. Liliana Mejia, resp co s s d’un repa m lor , ce tri ec dir s, Decelle ecMarthe Henry, dir lle et Lachine). sa La n, du er (V lle moulin de LaSa Centre du Vieux elier de peinture. at un à s te an cip trice, et des parti rs d’une soirée Boucherville). Lo et l ui ue ng Lo , ive-Sud administration ont r Jean-Jeune (R bres du conseil d’ em m s de mplace et Base de plein ai te da e ec les lunettes) re bénévoles de longu veillé (au centre, av Lé ic ur un Ér po retrouvailles, edes e. nt ce ism ré an rt ’à son dépa ersaire de l’org au C.O.C.C. jusqu e célébré le 50 anniv ism an rg l’o t tai qui représen ici Roch Giguère, . puyé par Centraide ap e m autre organis Vézina et d-ouest). Daniel ées (Montréal su participants ap ic de nd ie ha gn s pa ne m person ateur, en co rm fo et ur te Loisirs pour les ec dir t ur, respectivemen Normand Jolicœ e. ur int à un atelier de pe s de l’Ouest-deet Grandes Sœur es èr er, Fr ds an Gr Les oro). Gloria Coult te-Claire et Roxb in Po de l, an va Gr or (D sa le et l’Î Iacona ée d’Anna-Marie d directrice, entour Smith et son Gran ff Je de e qu si ain t, ot Sc tti Sœur Pa rper. Frère Michail Ha st, bles, Montréal-E ,Pointe-aux-Trem ée es us iri M ra -P au s es er -d re et des ateli jeunesse (Riviè et ute pour une visite les ro vo En Coup de pouce né ). bé rd s na ne éo gauche), de jeu -Nord et St-L à al , nt tré va on l’a M (à u, jo ce An , directri Johanne Lacoste des Beaux-Arts, ées. des personnes âg enant bénévoles, . L’équipe, compr al tré on M on ss Moi troisième rangée cipants. Dans la rti pa et s yé plo em aperçoit Marcèle r de la gauche), on nte du C.O.C.C. (deuxième à parti également préside et ce tri ec dir e, Lamarch Journal Centraide 4 (Petite-Patrie et nes handicapées on rs pe ecs de ion at gr ), Luciana Soave, dir thnique pour l’inté à l’extrême gauche e, gé le vo ran né e bé ièr Association multi-e ue em log (pr tta, psycho Torres, professeur ) et Ann Maria Barle he me uc ram ga Rosemont). Raquel og la pr de un rtir à pa ipants e, deuxième à compagnie de partic trice (dernière rangé rtir de la gauche), en ience intellectuelle. pa fic à e dé e ièm un t atr an qu ay e, s ne ho op all es ult (première rangé ad socialisation pour les de francisation et de , directrice, et n). Diane Bérubé ea t-J (S M SE t sont fiers de Mouvemen et employés. Tous les vo né bé de pe un grou l’action de e représentatif de lag ico br lage, ce r te en prés réunies. Le brico fillette et sa mère cu. vé s ca un d’ l’organisme : une ne ans, témoig 8 de nt fa en e un réalisé par euve). Thérèse chelaga-Maisonn Ho et er . ci er (M st Thibault, directrice et sportif de l’e stratif et Patricia ini m Centre culturel ad nt joi ad Mario Labbé, Vézina, bénévole, de des organismes bres du Comité s em de m m nt no so i au ic présentés s ag is se nt es Il . sm .) ni .C ga .C or s eu .O Le e (C te un sect r ur la ca m pa gn acun représen ch et l. de ai tr C en tr ai de po en rC Grand Montréa es appuyés pa r Centraide du pa ga vi or er 233 organism ss s, de tif rs respec e du territoire s de leurs secteu ur es ie dans l’ensembl sm us ni pl ga à or traide les autres appuient Cen au Ils mobilisent campagne et la campagne, de s de té t vi en ti ac em nc la au es nisent des tr e au ers. rticipent entr des conférenci égards. Ils pa au programme et ci er m lé Té , au TéléCentraide sée Lacourt). On retrouve Jo es ou d Su eiv ière à gauche), Bénado (R me rangée, prem xiè eu (d ce tri ec sière, dir cipent à un atelier ocheurs qui parti cr dé s ne jeu de avec milles démunies. jouets pour les fa de réparation de rossard, Saint-Lambert (B point de service , (deuxième à ud -S ce tri ve ec Ri dir la y, volat de Lorraine Torp . rt) be am Centre de béné -L St Gi et Philion et nette nan, St-Hubert La Rocque, Jane de lan Chambly, Carig Yo de ie gn he), en compa partir de la gauc ulante. pour la popote ro les vo Groleau, béné Volume 11, numéro 1, janvier 1997 ment commutrice du développe ec dir , rd da Bé e ). Sylvi fréquentant le ille (Ville-Marie tourée de jeunes en n bie rt fo YMCA Centre-v ), re nt centre-ville (au ce nautaire pour le Centre jeunesse. ). Joanne tréal (Centre-Sud femmes de Mon s , de gauche à de ée n ng tio ra e ac d’ ièr ion et atrice (prem im an l, ina Centre d’éducat rd Ca nnatrice et Pauline de théâtre. Bouchard, coordo antes à un atelier cip rti pa de ie gn droite), en compa 5 D E S C H A N G E M E N T S D A N S L A V I E D E C E R TA I N S J E U N E S JONATHAN LANDRY ET LE BCJ : UNE RENCONTRE DÉCISIVE POUR UN JEUNE HOMME RÉSOLU par Marlène Laberge J onathan Landry, 19 ans, entreprend en février ses études collégiales au cégep Maisonneuve. Banal? Pas pour Jonathan, qui s'évertue depuis son enfance à faire sa place dans un milieu plutôt hostile. Né à Rivière-des-Prairies, troisième de cinq garçons, Jonathan a suivi sa mère et ses frères à Saint-Sulpice, dans Jonathan considère que sa mère n'avait la région de Lanaudière, lorsque ses pas l'esprit très clair : «C'est sûr qu'elle parents se sont séparés. Il était âgé de capotait avec cinq gars, sur l'aide six ans. «Tout le monde s'est rangé sociale, pas de vie privée... Elle était avec ma mère, contre mon père, relate- dépressive.» t-il. Je suis le seul qui soit resté neutre À l'âge de 13 ans, Jonathan revoit et c'est devenu l'enfer à la maison à s on pè re, avec la co mplicité d'un cause de ça. Il y avait toujours des dis- voisin handicapé dont il prenait soin à putes. L'autorité qui rél'époque, M. Dubé. «Je gnait, c'était celle d'un Le BCJ a été pour Jonathan lui parlais tout le temps de mes frères, celui qui Landry un véritable tremplin. Il y de mon père, raconte était le plus fort. Il nous a trouvé des gens disponibles, J ona tha n. Un bo n battait tous et ma mère matin, il avait reçu sa prêts à l'aider et à l'encourager est so uvent allée à camionnette adaptée et dans ses démarches. En quelque il m'a dit : On va voir l'hôpital à cause de ça.» Le je une garçon huit mois, il a développé ses ton père aujourd'hui. » s'éloigne de sa famille, habiletés et s'est épanoui. À l'insu de la famille, ne rentrant à la maison les de ux compères se que pour y manger et y dormir. «J'avais rendent à l'hôpital de Rivière-deshuit ans et je rentrais à deux heures du Prairies, où travaille M. Landry. «Je matin, dit-il. J'allais chez mes amis. Je m'en souviendrai toujours», raconte me construisais des cabanes dans le Jonathan. «Mon père m'a reconnu tout bois et je couchais là. Ma mère me chi- de suite. Lui n'avait pas changé. Nous canait quand je rentrais mais je recom- étions figés dans le vestibule, émus. mençais le lendemain. J'aurais aimé ça Nous ne savions pas quoi dire.» Par me faire chicaner d'aplomb. J'ai tou- l'intermédiaire de M. Dubé, le père et jours senti que ça ne la préoccupait le fi ls entre nt donc en conta ct. pas. Quand j'étais au secondaire, elle Jonathan attend le bon moment pour recevait des piles de lettres parce que je en informer sa famille. Mais il est pris ne faisais pas mes devoirs. Elle ne les de court par une amie qui est dans le ouvrait même pas et me les donnait en secret des dieux et qui, en raison d'une disant : Les profs chialent encore. » mésentente, révèle le secret à Mme Landry. «C'est devenu l'enfer total», résume-t-il. Jonathan, qui n'en était pas à se première démarche avec la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), y fait appel à nouveau. Considérant qu'une action tarde à venir, il fugue, dans l'espoir de faire avancer les choses. «On me proposait une rencontre familiale, précise-t-il, mais je voulais partir. Je sentais la soupe chaude.» La suite des événements lui donne raison : il est placé en famille d'accueil. Ce ne sera pas rose pour autant. À La Plaine, Le Gardeur, Repentigny, Mascouche ou Terrebonne, il ne réussira pas à trouver un milieu pour s'épanouir. Ne rendant pas les armes, et alors qu'il est amené en cour par la DPJ pour une énième fugue, il fait une demande plutôt surprenante, celle d'être placé en centre d'accueil. «Le juge n'avait jamais vu ça!», s'en amuse-t-il. Précisons que les jeunes ne vivent pas en centre d'accueil selon leur bon vouloir. Jonathan a adoré l'expérience : «C'était structuré. Je pouvais étudier, faire du sport, me retrouver avec moi-même. J'ai quitté quand il n'y a plus eu de place. Je n'étais pas délinquant; on ne pouvait pas me garder.» (suite à la page suivante) LE CONCOURS RAP CITY : LES RETOMBÉES POSITIVES D'UN ÉVÉNEMENT par Diane Lamarche P our faire participer les jeunes à un projet, rien de tel que de miser sur un élément de leur culture. Ainsi, c'est par le biais d'un concours de musique rap que l'Organisation des jeunes de Parc Extension (PEYO), un organisme appuyé par Centraide, a amené plusieurs centaines de jeunes à exprimer leur vision et leur philosophie sur le problème de la violence. Selon Jane Ployart, travailleuse de rue à PEYO, la musique rap fournit aux jeunes un outil précieux qui peut les aider à s'exprimer. «Les jeunes ont souvent de la difficulté à parler de leurs émotions, explique-t-elle. Ils se sentent plus à l'aise de dire ce qu'ils ressentent en composant des textes de musique rap, par exemple.» Ouvert à tous le s jeunes de Montréal, le concours Rap City 1996 a suscité la participation de 78 jeunes rappers âgés de 10 à 21 ans. Et c'est devant une foule de quelques centaines Jane Ployart de l'Organisation des jeunes de Parc Extension, coordonnatrice du concours Rap City. 6 de personnes que se sont produites, le 4 septembre dernier, les dix formations de musique rap en lice. Chacune nourrissant bien sûr l'espoir de remporter le premier prix, soit une session d'enregistrement dans un studio professionnel. C'est la formation «Respect in Public» qui s'est classée première au concours Rap City. Une expérience que les cinq garçons du groupe, âgés de 10 à 18 ans, ne sont pas prêts d'oublier. «J'ai appris que tout était possible, même de monter sur une scène et de gagner un concours», confie Carl Fleurantin, alias Deep C. Quant à Richard Hamilton, alias Typhoon, il reconnaît que cette expérience lui a permis d'avoir davantage confiance en lui-même. «Mon avenir est peut-être dans la musique rap», hasarde-t-il timidement. Le concours Rap City a été réalisé grâce au projet OYE!(Opportunities for Youth Empowerment), un programme d'un million de dollars commandité par Sears, Roebuck et Co. Dans chacune des villes de la tournée nord-américaine de la chanteuse Gloria Estefan, une subvention de 20 000 $ était accordée à un organisme pour la mise en œuvre d'un projet visant à impliquer les jeunes dans la résolution de problèmes communautaires. À Montréal, c'est sur le thème «Les jeunes : bâtisseurs de leur quartier» que le projet OYE! invitait les divers organismes jeunesse à poser leurs candidatures. Les associations devaient proposer un événement qui susciterait l'attention des médias ainsi qu'un projet visant la résolution d'un problème communautaire précis. À l'événement Rap City se greffe donc un programme d'ateliers qui vise La formation «Respect in Public», qui s'est classée première au concours Rap City : Abeidi Burke, Carl Fleurantin, Sadiki Burke, Richard Hamilton et Patrick Clarke. à amener les jeunes à résoudre leurs conflits autrement que par la violence. Les ateliers favorisent la communication comme moyen de résoudre les conflits. «Pour aider les jeunes à s'exprimer, on intègre des éléments comme la production de bandes dessinées ou la composition de paroles de musique rap», d'indiquer Jane Ployart. Déjà, quelques ateliers ont été offerts dans les écoles et les centres communautaires du quartier Parc Extension. Ce programme répond particulièrement bien aux besoins de ce quartier qui compte parmi les plus pauvres de Montréal et où se dessinent des problèmes de drogue et de gangs de rue. Le projet Rap City a eu de nombreuses retombées positives pour l'Organisation des jeunes de Parc Exten- sion. Cho isi c omme l’un des c inq meilleurs proje ts en Amérique du Nord, 10 000 $ supplémentaires lui seront attribués. Le concours de rap a apporté une plus grande visibilité à l'organisme, tandis que les ateliers ont permis d'établir des liens de collaboration avec des intervenants du CLSC pour s'attaquer au problème de la violence chez les jeunes. Quant aux gagnants du concours Rap City 1996, de nombreuses portes se sont ouvertes à eux depuis leur première performance en public. À la suite de l'enregistrement de leur premier démo, une compagnie de disques s’est montrée intéressée. De plus, les jeunes s'envoleront bientôt pour la Belgique où ils participeront à un concours international de musique rap. ■ PRÉSIDENTE DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE CENTRAIDE DU GRAND MONTRÉAL IRENE NATTEL : LA CONVICTION QUE CENTRAIDE PEUT CHANGER LES CHOSES par Marlène Laberge I rene Nattel est présidente du Comment alors concilier le travail conseil d'administration de Cen- et le bénévolat? «C'est une question de traide du Grand Montréal depuis priorités, répond Mme Nattel. C'est juin 1 996. Se co nsidé rant très important pour moi d'être engagée comme co mblée, cet te je une dans la communauté. Alors, je trouve femme d'une vivacité agréable le temps.» Le bénévolat a toujours été souhaite donner un peu d'elle-même à valorisé dans sa famille et elle consila communauté. Amateur de musique, dère que la c ons cienc e social e se elle compare son rôle de présidente à développe avec le temps. Mais ce qui celui d’un chef d'orchestre : «Pendant motive le plus Irene Nattel, c'est le les réunions, j'encourage tous les sentiment d'être très chanceuse : «Mes membres du conseil à participer. Les parents m'ont toujours encouragée. autres administrateurs J'ai eu cette chance de 2 9 personnes - appor- Le bénévolat a toujours été va- grandir dans une famille tent le u r ex périe nc e, lorisé dans la famille d'Irene qui m'a donné confiance leurs qualités et leurs Nattel et elle considère que la en moi et m'a fait compoints de vue; tous ont prendre que je pouvais conscience sociale se développe quelque chose à offrir à faire n'importe quoi. Ça Centraide. S'ils ne par- avec le temps. Mais ce qui la donne u ne ba se trè s ticip e nt pas , je peux motive le plus, c'est le senti- solide dans la vie. Puis, bien rester debout avec ment d'être très chanceuse. j'ai fait des études que ma baguette, il n'y aura j'ai bien réussies et j'ai pas de musique. S'il n'y a pas de chef, trouvé un emploi que j'aime beaucoup. avec tous ces instruments différents, Quand je pense à tout ça, je me dis ce sera la cacophonie. Mais avec une que les gens n'ont pas tous autant de présidente qui agit comme un chef, chance; voilà pourquoi je veux donner nous pouvons vraiment faire de la à la communauté.» belle musique et assurer tout le monde Bénévole à Centraide depuis 1990, que Centraide est sur le bonne voie!» Mme Nattel a fait partie de divers Son travail l'amène toutefois à com- comités avant de devenir trésorière en poser avec des données financières 1993, puis vice-présidente du conseil plutôt qu'avec des lignes musicales et d'administration en 1994 et enfin lui laisse peu de temps pour les con- présidente. Ce fut un honneur pour certs ou d'autres loisirs. À titre de vice- elle d'accepter l'invitation faite par présidente à l'analyse des produits de An dr é C harr on , un béné v ole de consommation et du commerce de lo n gue d at e de C ent ra id e (de l a détail chez RBC Dominion valeurs coprésidence de la campagne aux difmobilières, Irene Nattel travaille au férents comités du conseil d'adminismoins soixante heures par semaine. tr a tio n) , à jo in dr e C en tra i de. «Mon tra vail e st très ponctuel, Adhérant entièrement aux valeurs explique-t-elle. Si quelque chose se d' e nt raid e , d 'in ter vent io n e t de passe aujourd'hui, je dois avoir une prévention de Centraide, elle affirme : interprétation, une opinion, aujour- «Je suis très à l'aise de parler de Cend'hui. Demain, c'est trop tard. Ou bien traide avec n'importe qui. Je suis vraisi je discute avec des clients le lundi ment confiante. Je crois au travail que soir, le mardi matin, je suis au bureau à les organismes font en raison de ces 6 h 30 pour préparer un commentaire valeurs sur lesquelles ils s'appuient.» afin que mes clients puissent prendre De l'avis de sa présidente, Cendes décisions avant l'ouverture des traide est un instrument primordial marchés boursiers.» Une qualité essen- de solidarité. «Centraide n'est pas tielle pour accomplir ces tâches : être seulement un bailleur de fonds; c'est capable de s'ajuster rapidement. un acteur du secteur communautaire. Irene Nattel compare son rôle de présidente du conseil d'administration à celui d’un chef d'orchestre, encourageant chaque membre du conseil à participer pour «faire de la belle musique». Il est en mesure de prendre le leadership dans ce secteur duquel les gouv ern em e n ts se r et ir en t t o u jo u rs davantage. C'est donc de plus en plus important de s'entraider et d'être des acteurs de la communauté, comme au temps où les gens étaie nt responsables les uns des autres, ce qu'on appelle aujourd'hui l'approche par quartier. Avec Centraide, nous pouvons jouer un rôle très important à cet égard», conclut-elle. ■ JONATHAN LANDRY ET LE BCJ : UNE RENCONTRE DÉCISIVE POUR UN JEUNE HOMME RÉSOLU (suite de la page précédente) C'est à ce moment que Jonathan reçoit son émancipation de la DPJ, une mesure légale qui fait de lui un adulte même s'il est mineur - il a 16 ans. Suivront l'appa rteme nt supervis é, à Repentigny, puis, à sa majorité, une tentative de cohabitation avec son père, qui se solde par un échec. «Mon père n'était pas habitué à avoir un jeune dans la maison. Il me voyait toujours comme le gamin qu'il avait perdu, mais j'avais grandi. Nous avions tous deux des problèmes : lui venait de perdre sa femme et moi j'étais dépressif.» Le jeune homme part donc et se retrouve seul à Montréal, subsistant de l'aide sociale. La ville lui semble peu accueillante. «Je ne connaissais personne, se souvient-il. Je voyais peu mon père. Je ne faisais rien de ma peau. J'étais déprimé. J'ai commencé à appeler Tel-Jeunes presque tous les jours. Ils m'ont référé au Bureau de consultation jeunesse (BCJ) Villeray.» Le BCJ a été pour Jonathan un véritable tremplin. Il y a trouvé des gens disponibles, prêts à l'aider et à l'encourager dans ses démarches. «Au début, se rappelle-t-il, j'étais un peu gêné. C'est André [Galarneau, un intervenant] qui m'a accueilli. Il m'a dit : Si tu t'ennuies, viens ici. Je venais tous les jours pour apporter de l'aide. Je me suis fait des amis.» En quelques huit mois, Jonathan a développé ses habiletés et s'est épanoui. Il a complété son secondaire V avec d'excellents résultats. «J'ai toujours été bon à l'école mais je ne pouvais pas continuer quand j'allais d'une famille d'accueil à une autre», précise-t-il. Il vainc sa timidité pour témoigner de son expérience dans le cadre de la campagne Centraide; des représentants des trente plus grandes compagnies donatrices à un auditoire de quelque cent personnes de la C.É.C.M., il est de plus en plus confiant. «Ça a commencé avec l'Animathon*, relate-t-il. Le BCJ m'avait demandé de participer parce que je savais dessiner. Cet événement m'a donné l'occasion de parler du BCJ. On a vu que je faisais un bon porteparole, alors on m'a demandé de faire partie du programme des conférenciers de Centraide.» Tout cela a provoqué un véritable changement dans la vie de Jonathan et il en est très fier. En plus de commencer ses études en techniques administratives, il fréquente une jeune fille de 22 ans, Nancy, depuis quelques mois. Il siège au conseil d'administration du BCJ, à titre de représentant des jeunes et est toujours fort bien appuyé par les gens de cet organisme. «Quand j'ai reçu ma réponse du cégep, j'ai appelé ma mère, raconte Jonathan. J'étais bien content de lui annoncer ça et de lui dire tout ce que je faisais avec Centraide.» Jonathan avoue imaginer toujours le pire, mais demeure quand même confiant de réussir. Il affirme ainsi : «Je sais que ça ne sera pas facile de vivre avec des prêts et bourses et d'étudier. S'il faut que je saute un repas de temps en temps, je suis prêt à le faire.» Ce jeune homme intelligent possède beaucoup de ressources intérieures et sait trouver des appuis. Il n'a pas à imaginer le pire pour ses études, mais bien le meilleur des succès qu'il mérite et que nous lui souhaitons! ■ * L'Animathon est l'événement de création collective à la source de la campagne publicitaire «Je donne, je change». 7 LES UNS ET LES AUTRES «Ma vie privée, mon travail, notre santé mentale...». Tel était le thème de la 9e conférence des délégués sociaux, qui a réuni 250 personnes les 7 et 8 novembre 1996. La conférence visait à donner des outils pour faire face aux changements vécus au travail comme dans la vie privée et qui sont souvent à la source de problèmes de santé mentale. Le conférencier invité à la soirée d'ouverture, Michel Lafortune, psychologue et auteur, a exposé comment la vie peut ressembler à un jeu d'échelles et de serpents : «Autrefois, on répétait qu'il fallait commencer au bas de l'échelle et faire des efforts soutenus pour gravir les échelons qui mènent à la réussite. Aujourd'hui, l'échelle en question est située au beau milieu d'un jeu qui comprend aussi des serpents qui nous ramènent parfois à la case départ. Les étapes de progression telles que l'entrée à l'école, l'accession au marché du travail, le mariage, la retraite, etc. ne surviennent plus dans un ordre établi et immuable.» Cela implique des changements aussi bien dans les relations familiales que dans l'établissement de nos valeurs et oblige à nous questionner, à réapprendre à travailler ensemble, à équilibrer notre mode de vie ou à renforcer nos îlots de stabilité (familles, conjoints, etc.). C'est en constatant, dans leurs milieux de travail, les conséquences de ces changements sur la santé mentale que les délégués sociaux ont choisi de traiter de cette question dans leur conférence annuelle (Pour plus d'information sur le programme des délégués sociaux, voir le Journal Centraide d'octobre 1996). Soulignons qu'à l'ouverture, Michèle Thibodeau-DeGuire a témoigné de sa façon de concilier travail et famille tout en préservant un équilibre sain. *** Les Canadiens à La Relance pour un «Spécial d'enfer». Dans le cadre d'une émission spéciale de L'enfer, c'est nous autres présentée le 19 décembre, les joueurs du Canadien ont troqué le hockey contre le marteau et rénové l'une des pièces de La Relance - jeunes et familles pour en faire un véritable «Temple de la renommée». L'équipe a également fait un don à Centraide à cette occasion. Lors du tournage de l'émission, Julie Snyder a donné ses instructions aux joueurs avant d'entreprendre les travaux. On aperçoit Valeri Bure, Martin Rucinsky, Vincent Damphousse, Brian Savage et Stéphane Quintal. *** « Don ne -m oi un b e au l ivr e» . Gr âc e à l a p ièc e L e s Combustibles d'Amélie Nothomb, présentée à l'Espace GO du 15 octobre au 14 novembre 1996, La Maison des enfants de l'île de Montréal a reçu 3 000 livres. La pièce raconte l'histoire de trois personnes qui se voient dans l'obligation de brûler des livres en raison de la guerre, du froid et de l'hiver... Ce sujet a été le prétexte pour l'Espace GO, à l'initiative de sa directrice, Ginette Noiseux, de recueillir des livres pour enfants auprès des spectateurs. Un jeune public provenant de La Maison des enfants a eu le plaisir d'entendre Jean Besré, un des interprètes des Com bustibles, leur raconter L'histoire de toutes les histoires lors de la remise des livres. 8 Marguerite Godbout n'est pas la grand-mère de tous ces bambins! Elle a tout de même tricoté 21 petits ensembles et 25 paires de mitaines pour les garder au chaud cet hiver, au grand plaisir des mamans du Programme d'aide pour les jeunes mères célibataires en difficulté : L'Envol. Mme Godbout est âgée de 92 ans et comme elle le dit si bien : «Pour une personne âgée comme moi, c’est de sentir qu’on est encore utile qui garde en vie.» *** Les actes du colloque «Vieillir en santé mentale» de l'Association canadienne pour la santé mentale (filiale de Montréal) rassemblent les textes des ateliers présentés dans le cadre du colloque et lient la santé mentale à différents aspects tels que la pauvreté, la dignité, l’euthanasie, etc. Vous pouvez en faire la commande auprès de l'Association en appelant au (514) 521-4993. Le coût est de 14,50 $ (incluant les frais d'expédition).