Le professionnalisme - Fédération des médecins résidents du Québec

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Le professionnalisme - Fédération des médecins résidents du Québec
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professionnels ou de diplômés qui ont conclu une entente avec les organisateurs et qui, par conséquent, bénéficient d’un tarif de groupe. Le concours se termine le 31 octobre 2013. Tirage le 22 novembre 2013. Un (1) prix à gagner.
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MD/
Le logo TD et les autres marques de commerce sont la propriété de La Banque Toronto-Dominion ou d’une filiale en propriété exclusive au Canada et(ou) dans d’autres pays.
TABLE DES MATIÈRES / TABLE OF CONTENTS
LE MOT DU PRÉSIDENT / PRESIDENT’S MESSAGE
4-5
Le Professionnalisme
6
1 – Introduction
Du contrat social des médecins
6
2 – Sur le plan académique
Le livre blanc sur le professionnalisme du CRMCC
8
3 – Sur le plan médico-légal
Professionnalisme et assurance responsabilité
professionnelle
11
4 – Sur le plan clinique
Le professionnalisme dans tous ses états
13
Tableau : Les attributs du professionnalisme
22
Professionalism
23
1 – Introduction
Physicians’ social contract
23
2 – Academic aspect
RCPSC White Paper on Professionalism
25
3 – Medico-legal aspect
Professionalism and malpractice insurance
27
4 – Clinical aspect
Views from the medical word
29
Table: Attributes of Professionalism
38
Conseil de direction 2012-2013
Grégoire Bernèche, président
Maxime Dussault-Laurendeau, trésorier
Conception graphique, infographie
et publicité : Diane Goulet Graphisme enr.
ISBN / ISSN :
Convention de la poste/Publication : 1484699
Retourner toute correspondance ne pouvant
être livrée au Canada à :
Fédération des médecins résidents du Québec
510-630 rue Sherbrooke O
Montréal QC H3A 1E4
Téléphone : 514 282-0256 ou 1 800 465-0215
Télécopieur : 514 282-0471
Site Internet : www.fmrq.qc.ca
Conseiller juridique : Jacques Castonguay
Courriel : [email protected]
Conseillère : Johanne Carrier
Abonnement annuel : 20 $
3

PRINTEMPS 2013
Personnel permanent
Jean Gouin, directeur général
Patrick Labelle, directeur administratif
Jocelyne Carrier, coordonnatrice aux affaires pédagogiques
Geneviève Coiteux, coordonnatrice – médecine familiale
Marilyn Gagnon-Huot, coordonnatrice
Marie-Anik Laplante, coordonnatrice aux affaires syndicales
Anna Beaudry, technicienne à l'administration
Élise St-Pierre, technicienne à l'administration
Vicki Portelance, technicienne à l'administration
Louise Francoeur, commis à l'administration
Rédactrice en chef : Johanne Carrier
MESSAGE DU PRÉSIDENT
Chers Collègues,
A
u cours des dernières années, vous avez tous été sensibilisés à
l’importance du professionnalisme en médecine. La notion de
professionnalisme au sein de nos milieux de formation, avec les
patients, nos collègues, et les autres professionnels de la santé, est
soutenue par un ensemble de règles qui sont inhérentes à la culture
médicale et transmises d’une génération de médecins à une autre. Le
professionnalisme des médecins, ça va de soi me direz-vous ! Pas si sûr que ça. Et
puis, le professionnalisme a changé de visage au fil des ans, alors que les patients
sont beaucoup plus informés et que leurs exigences se sont modifiées.
« Le professionnalisme
nécessite beaucoup
d’empathie et de
respect. À elles seules,
ces deux notions sont
les fondements mêmes
du professionnalisme. »
PRINTEMPS 2013
4

Depuis quelques années, les facultés de médecine et les collèges de médecins ont
senti le besoin d’intervenir dans ce domaine, que ce soit pour maintenir l’intégrité de
la profession, ou en raison d’une augmentation des plaintes à ce sujet. D’ailleurs, les
autorités facultaires ont établi des politiques pour baliser les interventions des
médecins résidents sur les médias sociaux. Vous avez tous été témoins de messages
Facebook un peu trop explicites concernant des patients ou de commentaires
désobligeants à leur endroit. Nous sommes tous d’accord que cette pratique est
inadmissible mais, où tracer la ligne ? Et ces exemples ne constituent qu’un aspect
du professionnalisme auquel notre profession nous oblige.
Dans ce Bulletin, nous avons voulu tracer un portrait global du sujet, du concept
lui-même à sa concrétisation dans le milieu. Outre un bref historique, vous y trouverez
des définitions et attributs tels que relatés par la documentation à cet égard au fil des
ans. Nous avons aussi invité divers intervenants du réseau, médecins enseignants
responsables de la formation sur le professionnalisme et médecins résidents intéressés
par cette thématique, à exposer leur point de vue sur la question.
Le professionnalisme est une valeur qui englobe plusieurs autres valeurs comme
le respect, l’altruisme, l’engagement, l’intégrité, la moralité et l’éthique, pour n’en
nommer que quelques-unes. En lisant ces articles, vous constaterez que plusieurs de
vos actions sont empreintes de professionnalisme, sans même que vous ne vous en
aperceviez. C’est évidemment le but recherché. Mais vous verrez aussi que certains
éléments, comme l’autoréglementation au sens collectif de la profession, exigent
une réflexion encore plus approfondie. Le Collège royal a d’ailleurs fait du
professionnalisme une compétence CanMEDS, une des assises de la formation des
médecins et une valeur à laquelle nous devons tous adhérer.
Le professionnalisme c’est savoir pratiquer l’écoute active, c’est travailler en
équipe, c’est ne pas hésiter à solliciter l’aide de collègues lorsque la situation l’exige,
c’est comprendre la vulnérabilité de ceux et celles que nous traitons, c’est savoir
communiquer avec l’équipe soignante. Le professionnalisme nécessite beaucoup
d’empathie et de respect. À elles seules, ces deux notions sont les fondements mêmes
du professionnalisme.
Bonne lecture !
Grégoire Bernèche, MD
PRESIDENT’S MESSAGE
Dear Colleagues,
O
ver the past few years, you have all been made aware of the importance of professionalism in medicine. The notion of professionalism
in our training sites, with patients, colleagues and other health professionals, is sustained by a series of rules which are inherent in medical
culture and passed on from one generation of doctors to another. “Physicians’ professionalism,” you will tell me, “that goes without saying!” Don’t be so
sure . . . What’s more, the face of professionalism has changed over the years, while
patients are much better informed and their demands have changed.
For several years now, the medical faculties and colleges of physicians have felt
the need to intervene in this area, whether to maintain the profession’s integrity or in
response to the increase in complaints on that front. Moreover, the faculty authorities have established policies to guide medical residents’ activities on social media.
You have all seen Facebook messages that are a little too explicit concerning patients, or read uncomplimentary comments about patients. We all agree this practice
is unacceptable, but where do we draw the line? And these examples involve just
one aspect of the professionalism our profession requires of us.
In this Bulletin, we present an overview of the topic, from the concept itself to its
tangible manifestation in the medical world. In addition to briefly presenting the
background, we provide definitions and attributes, as related in written material on
the subject over the years. We have also invited various health system stakeholders,
teaching physicians responsible for training on professionalism and medical residents with an interest in this topic to present their views on the question.
“Professionalism
demands a great deal
of empathy and
respect. Those two
notions alone are the
very basis of
professionalism.”
Professionalism is a value which encompasses several other values, such as respect, altruism, commitment, integrity, morality, ethics, and more besides. As you
read these articles, you will see that many of your actions are rooted in professionalism, without your even realizing it. That of course is the goal. But you will also see
that some elements, such as collective self-regulation of the profession, require further consideration. Indeed, the Royal College has made professionalism a CanMEDS
competency, one of the cornerstones of physician training – and a value we must all
subscribe to.
Enjoy the Bulletin!
Grégoire Bernèche, MD
5

PRINTEMPS 2013
Professionalism means practising active listening, working as a team, not hesitating to seek help from colleagues when the situation requires, understanding the vulnerability of those we treat, and being sure to communicate with the care team. Professionalism demands a great deal of empathy and respect. Those two notions alone
are the very basis of professionalism.
LE PROFESSIONNALISME
1 > > > Du contrat social
des médecins
PROFESSIONNALISME n.m. 1. Caractère professionnel d’une activité.
Le professionnalisme dans les sports (opposé à amateurisme). 2. Qualité
d’une personne qui exerce une activité, un métier en tant que professionnel expérimenté. Faire preuve, manquer de professionnalisme.
Le Nouveau Petit Robert de la langue française, Édition 2010.
L
e dictionnaire nous donne une définition assez succincte de ce qu’est le
professionnalisme : soit la qualité d’une personne qui exerce une activité,
un métier en tant que professionnel expérimenté. Certes, cette définition
s’applique aussi à l’exercice de la médecine, mais sa concrétisation dans
la vie de tous les jours du praticien est bien plus complexe. Le
professionnalisme est une qualité individuelle dont nous parlerons en détail dans ce
document, mais elle est aussi une qualité que l’on doit retrouver chez les membres
du corps médical dans son ensemble.
Un article publié en 2006 par Dre Sylvia R. Cruess1 du Centre d’éducation médicale
de l’Université McGill, procure un éclairage très pointu non seulement de l’exercice
du professionnalisme, mais de sa perception au sein de la population.
Dre Sylvia Cruess souligne que la relation de la profession médicale avec la société
est caractérisée par un « contrat social » entre les médecins et la population. L’origine
du contrat social remonte à plus de 300 ans, avec des auteurs comme Hobbes, Locke
et Rousseau. Ces derniers suggéraient de mettre en place des ententes sur la base de
droits et de privilèges réciproques. Dre Cruess rappelle qu’au milieu du 19e siècle, la
société a accordé aux médecins le monopole de l’exercice de la médecine, l’autonomie
de la pratique, un statut, et le privilège de l’autoréglementation, bref, un contrat
social basé sur le professionnalisme.
PRINTEMPS 2013
6

CRUESS SR.
Professionalism and
Medicine’s Social Contract
with Society. Clinical
Orthopaedics and Related
Research. 2006, Number 49,
pp. 170-176
1
L’auteure décrit les attentes de la société à l’égard des médecins dans ce contexte :
des services de soignant, la compétence, l’altruisme, la moralité et l’intégrité,
l’imputabilité, la transparence, un avis objectif et la promotion du bien pour la société.
Les médecins s’attendent en retour à recevoir la confiance de la population,
l’autonomie, l’autoréglementation, un système de santé fondé sur la valeur des services
et bien subventionné, une participation dans l’élaboration des politiques publiques,
une responsabilité partagée pour la santé des citoyens, un monopole et une
reconnaissance tant monétaire que non monétaire.
LE PROFESSIONNALISME
Jusqu’à il y a environ 10 ans, le professionnalisme ne faisait pas partie du cursus
en médecine. Son enseignement se faisait par osmose. Le professionnalisme et les
valeurs professionnelles en médecine étaient partagés par les individus qui prenaient
exemple sur leurs mentors. Ce n’est que depuis les années 1960 et 1970 que la
perception du public par rapport au professionnalisme des médecins a commencé à
s’éroder et que la profession médicale a amorcé une réflexion plus en profondeur sur
le sujet.
Les critiques qui sont faites aux médecins sont de différents ordres, on note :
l’exploitation de leur position privilégiée pour poursuivre leurs intérêts personnels
plutôt que ceux de leurs patients et de la société ; la médecine a échoué dans
l’autorégulation en diminuant certains standards, et plusieurs organisations ont été
perçues comme servant plutôt les intérêts de leurs membres que ceux de la population.
Rappelons qu’au départ, les médecins prenaient souvent en charge les patients
indigents. Depuis l’avènement de l’assurance maladie pour tous, ce n’est plus le cas.
Il faut aussi savoir qu’aujourd’hui, dans ce nouveau contexte, les médecins doivent
prendre des décisions médicales basées en partie sur la capacité de payer de l’État et
souvent, ils se retrouvent en conflit d’intérêt entre le bien de l’individu et celui de la
société. Pour maintenir leur autonomie professionnelle, les médecins doivent donc
prendre la défense des patients pour que les budgets nécessaires soient au rendez-vous.
Dans son article, Dre Cruess insiste sur le fait que la profession médicale doit
reconnaître les attentes de la population qui sont la base des obligations à respecter
pour maintenir le caractère professionnel de la médecine. Une confiance mutuelle et
des demandes raisonnables sont requises de la part des deux parties à ce contrat social.
Jusqu’à il y a
environ 10 ans, le
professionnalisme
et les valeurs
professionnelles en
médecine étaient
partagées par les
individus qui
prenaient exemple
sur leurs mentors.
Notons que le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada a fait du
professionnalisme un des rôles CanMEDS qu’il décrit comme suit : Comme
professionnels, les médecins sont voués à la santé et au mieux-être de la personne et
de la société, à la pratique respectueuse de l’éthique, à l’autoréglementation de la
profession et aux critères rigoureux de comportements personnels.
COMPÉTENCES PRINCIP
ALES C ANMEDS
PRINCIPALES
LES MÉDECINS PEUVENT…
Démontrer un engagement envers leurs patients, la profession et la société
par la pratique respectueuse de l’éthique
•
Démontrer un engagement envers leurs patients, la profession et la société
en participant à l’autoréglementation de la profession
•
Démontrer un engagement envers la santé des médecins et leur pratique
durable
Les gardes en établissement et le professionnalisme
Des discussions sont par ailleurs en cours, tant au Canada qu’aux États-Unis et
dans d’autres pays, en ce qui a trait à l’impact de la réduction des heures consécutives
de garde en établissement sur le professionnalisme chez les médecins résidents.
Le Collège royal a mis sur pied un comité directeur national l’an dernier pour
tenter d’établir un consensus pancanadien sur les heures de travail des médecins
résidents.
Une confiance
mutuelle et des
demandes
raisonnables sont
requises de la part
des deux parties à
ce contrat social :
la population et les
médecins.
7

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•
LE PROFESSIONNALISME
Le professionnalisme
est devenu un enjeu
important dans
l’élaboration du
cursus qui mène à la
profession médicale
Dans le cadre de ces travaux, six groupes d’experts ont été mis sur pied dont un
sur le professionnalisme. Bien que les résultats de ces travaux n’aient pas encore été
publiés, les écrits scientifiques qui traitent du professionnalisme en médecine offrent
des pistes de réflexion qui nous obligent à aller bien au-delà des perceptions. On y
souligne, entre autres, les tensions intergénérationnelles, on craint que les gardes
plus courtes n’entraînent une mentalité de quarts de travail, une perte d’information
lors des transferts et une déficience sur le plan de la continuité des soins. Alors que
les plus jeunes générations utilisent les nouvelles technologies de communication
(iPhone, iPad) par mesure d’efficacité pour apprendre et diffuser de l’information,
les superviseurs peuvent voir cette « dépendance » aux nouvelles technologies comme
une distraction et une attitude non professionnelle.
Bref, le professionnalisme est devenu un enjeu important dans l’élaboration du cursus
qui mène à la profession médicale. Dans les pages qui suivent, nos collaborateurs
aborderont divers aspects du professionnalisme actuel. Bonne réflexion !
2 > > > Sur le plan académique
Le professionnalisme
constitue le
fondement même
de tous les
aspects entourant
l’enseignement et
l’exercice de la
médecine

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8
Le livre blanc sur le professionnalisme du CRMCC
Le 31 janvier 2011, le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada
(CRMCC) publiait un Livre blanc sur le professionnalisme. Ce document est l’un
des 10 livres blancs rédigés par le CRMCC, dans la foulée des travaux sur l’avenir
de l’éducation médicale au Canada (AEMC), en collaboration avec l’Association
des facultés de médecine du Canada, le Collège des médecins de famille du Canada
(CMFC), le Collège des médecins du Québec (CMQ) et d’autres partenaires, pour
tracer la vision future de l’éducation médicale au Canada (AEMC).
Outre le professionnalisme, les autres sujets traités dans ces livres blancs
portent sur les questions suivantes :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Combler les besoins de la société en matière de santé
Le généralisme : atteindre un équilibre avec la spécialisation
La diversification des contextes d’apprentissage
Le double rôle du résident : apprendre tout en soignant
Une culture équitable de sécurité des patients
La formation médicale fondée sur les compétences (FMFC)
L’évaluation
Le perfectionnement des corps professoraux
Le continuum de la formation médicale
Dans son Livre blanc sur le professionnalisme, le Collège royal soutient également
que le professionnalisme médical constitue le fondement même de tous les aspects
entourant l’enseignement et l’exercice de la médecine. Cette compétence individuelle
est formée et éclairée par les cultures institutionnelles, systémiques et sociales. La
conception du professionnalisme varie selon que l’on place l’accent sur les valeurs,
les attitudes, les principes ou les responsabilités qui le sous-tendent.
LE PROFESSIONNALISME
On y met en relief diverses définitions du professionnalisme médical dont celle
de Cruess et al. qui se lit comme suit :
« Une occupation dont l’élément de base est le travail fondé sur la maîtrise d’un
ensemble complexe de connaissances et d’habiletés. C’est une vocation où la
connaissance de certains domaines des sciences ou l’apprentissage ou la pratique d’un
art fondé sur cette connaissance est mis au service des autres. Ses membres sont régis
par des codes de déontologie et s’appliquent à respecter des engagements de compétence,
d’intégrité et de moralité, d’altruisme et de promotion de la santé du public propres
à leur domaine. Ces engagements sont la base d’un contrat social entre une profession
et la société qui, en retour, assure à la profession un monopole sur sa base de
connaissances, le droit à une autonomie fondamentale dans la pratique et le privilège
de l’autoréglementation. Les professions et leurs membres ont l’obligation de rendre
des comptes aux personnes qu’elles servent et à la société en général. »
Par ailleurs, l’American Board of Internal Medicine Foundation, l’ACP-ASIM
Foundation et la European Federation of Internal Medicine 1 ont également rendu
public le Medical Professionalism in the New Millennium: A Physician Charter,
lequel met de l’avant trois grands principes qui décrivent le professionnalisme
médical; la primauté du bien-être du patient, l’autonomie du patient et la justice
sociale. Le document met aussi en relief dix responsabilités professionnelles liées à
la profession médicale : la compétence professionnelle, l’honnêteté avec les
patients, la confidentialité, le maintien de relations appropriées avec le patient,
l’amélioration de la qualité des soins, l’amélioration de l’accès aux soins, la
juste distribution de ressources limitées, les connaissances scientifiques, le
maintien de la confiance dans la gestion des conflits d’intérêt et des
responsabilités professionnelles.
L’Association of American Medical Colleges définit pour sa part le professionnalisme en fonction de quatre caractéristiques : les connaissances, les compétences,
l’altruisme et le sens du devoir. Ces mêmes principes sont également soutenus
dans un document commandité par le Carnegie Foundation for the Advancement of
teaching rédigé par Cooke et al, qui réfère au professionnalisme comme suit : la
quête de l’excellence, l’imputabilité, l’humanisme, l’altruisme, et l’acquisition
constante de nouvelles expertises après la formation postdoctorale.
Le professionnalisme,
ce sont :
– Les connaissances
– Les compétences
– L’altruisme
– Le sens du devoir
C’est aussi
– La quête de
l’excellence
– L’imputabilité
– L’humanisme
– L’acquisition
constante de nouvelles
expertises
Les auteurs du Livre blanc sur le professionnalisme ont relevé les défis
relatifs au changement et les catalyseurs qui y sont associés ainsi :
9

Les attentes de la société
Les modèles de soins concertés
Les taux croissants de plaintes pour fautes professionnelles
Les taux élevés d’erreurs médicales
Les taux d’incapacité de médecins à la pratique sécuritaire en raison
d’un handicap ou de problèmes de santé mentale
•
•
•
Les progrès de la technologie et des sciences médicales
•
•
La menace à l’autoréglementation
Le cyberprofessionnalisme
Les perceptions négatives du professionnalisme parmi les médecins
en formation
Les politiques sur les conflits d’intérêt
1
ABIM Foundation,
ACP Foundation,
European Federation
of Internal Medicine,
Annals for Internal
Medicine. Vol. 126,
Number 3, 5 février 2002.
PRINTEMPS 2013
•
•
•
•
•
LE PROFESSIONNALISME
Les membres du comité qui ont travaillé sur le Livre blanc ont émis un
certain nombre de recommandations :
1. Le professionnalisme doit demeurer un pivot de la formation médicale
postdoctorale
2. L’enseignement et la formation sur le professionnalisme médical dans le
cadre des programmes de perfectionnement des corps professoraux
devraient être obligatoires pour tous les membres des facultés de médecine
Le professionnalisme
doit demeurer
3. Le Collège royal devrait se tenir au fait des domaines évolutifs de la
médecine et de la société qui influeront sur la conceptualisation du
professionnalisme médical dans l’avenir (médias numériques, réseautage
social et évolution des technologies médicales)
un pivot de la
formation médicale
postdoctorale.
Les membres du comité du Collège royal sur le professionnalisme sont Kristen
Sivertz, Lara Cooke, Robert Maudsley, Nicolette Caccia, Wendy Levinson, Sherry
Espin, Leslie Flynn et Mark Smilovitch.
Le livre blanc du CRMCC sur le professionnalisme est disponible sur le site de
l’organisme dans la section Politiques et défense des intérêts/Initiatives en matière
de formation, à l’adresse suivante :
www.royalcollege.ca/portal/page/portal/rc/common/documents/
educational_initiatives/professionalism.pdf
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LE PROFESSIONNALISME
3 > > > Sur le plan médico-légal
Professionnalisme et assurance responsabilité
professionnelle
L’Association canadienne de protection médicale (ACPM) mettait en ligne
récemment un Guide des bonnes pratiques. Ce guide électronique interactif s’adresse
à tous les professionnels de la santé : étudiants en médecine, médecins résidents et
professeurs, et il est accessible gratuitement. Les bonnes pratiques sont un mode de
réflexion et d’intervention visant à aider les médecins à prodiguer des soins plus
sécuritaires aux patients et à réduire les risques médico-légaux.
www.cmpa-acpm.ca/
cmpapd04/docs/ela/
goodpracticesguide/
pages/index/indexf.html
Les thèmes traités dans le Guide sont les suivants :
• Sécurité des patients
• Équipes
• Communication
• Gestion des risques
• Facteurs humains
• Événements indésirables
• Professionnalisme
Le Guide des bonnes pratiques de l’ACPM est basé sur la Charte internationale
du professionnalisme médical dont nous avons présenté les principes plus tôt dans
ce Bulletin. Selon l’ACPM, des études ont mis en lumière que le manque de
professionnalisme d’un étudiant en médecine ou d’un médecin résident pouvait
présager de problèmes futurs avec les organismes de réglementation médicale. On
note également que le comportement des professionnels qui forment la relève médicale
exerce une influence majeure sur l’identité professionnelle des médecins. Dans son
Guide, l’ACPM propose des exercices sur chacun des sujets cités ci-dessus et un
autotest, pour vérifier les connaissances acquises. Des concepts clés et les bonnes
pratiques suggérées sont mises en relief, ainsi que des conseils judicieux sur le
comportement à adopter dans des circonstances parfois difficiles.
professionnalisme
d’un étudiant ou
d’un résident en
médecine peut
présager de
problèmes futurs
avec les organismes
de réglementation
médicale.
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PRINTEMPS 2013
La section sur le professionnalisme se divise en sept sections :
• Professionnalisme dans la pratique (valeurs, engagement et devoirs)
• Faire preuve de respect (améliorer la qualité des soins)
• Respect des limites (rester du bon côté)
• Être honnête (pratiquer avec intégrité et en étant digne de confiance)
• Comportement (courtoisie et respect)
• Soutenir vos collègues (savoir quand il faut aider)
• Autotest
Le manque de
LE PROFESSIONNALISME
Les médecins doivent
être de bonne foi
et fidèles envers
leurs patients, et se
garder de placer
leurs intérêts
professionnels avant
ceux du patient.
L’ACPM a également publié un numéro spécial de sa revue Perspective ACPM
en octobre 2012 intitulé De l’importance du professionnalisme médical. Dans ce
document d’une vingtaine de pages, l’organisme souligne l’importance du
professionnalisme d’un point de vue médico-légal. L’Association a dégagé « quatre
composantes qui appuient le professionnalisme médical, améliore les soins, les
rendent plus sécuritaires et réduisent le risque médico-légal des médecins » : la
compétence clinique, l’empathie, l’engagement et l’intégrité. On y souligne par
ailleurs que la confiance, la fidélité et la franchise sont des fondements d’une bonne
relation entre le médecin et son patient et on nous rappelle que : « Les tribunaux
reconnaissent depuis longtemps que la relation entre le médecin et ses patients repose
sur la confiance; ce lien de confiance entre les deux parties est en fait une obligation
fiduciaire. Les médecins doivent être de bonne foi et fidèles envers leurs patients, et
se garder de placer leurs intérêts professionnels avant ceux du patient ».
L’ACPM note que : « Les dossiers de cas de l’ACPM indiquent que 89 % des
dossiers conclus sur le professionnalisme mettaient en cause un collège (autorité
réglementaire), et que la majorité de ces derniers se sont soldés par un résultat
défavorable pour le médecin. Ces dossiers font état de comportements de la part des
médecins comme des commentaires indignes de la profession, un manque de
délicatesse, un ton indifférent ou condescendant et des débordements de colère ».
Selon l’Association, le professionnalisme médical est plus important maintenant
que jamais. Quatre facteurs déterminants définiront la profession au cours des
prochaines années :
1. Le rôle des médecins dans la transformation des soins de santé
2. L’évolution de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins
3. L’indépendance clinique continue
4. L’avenir de l’autoréglementation
Le professionnalisme
médical est plus
important que jamais.
PRINTEMPS 2013
12
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Vous voulez en savoir plus sur le professionnalisme et son impact sur le plan
médico-légal, consultez le Guide des bonnes pratiques que vous retrouverez sur la
page d’accueil du site de l’ACPM à www.cmpa-acpm.ca ou encore l’édition spéciale
de Perspective ACPM De l’importance du professionnalisme médical sous
Publications, Octobre 2012.
LE PROFESSIONNALISME
4 > > > Sur le plan clinique
Ce qu’en pense le milieu
D
ans les pages qui suivent, nous relatons les propos recueillis auprès de
médecins enseignants et de médecins résidents, qui s’intéressent aux
différents aspects qui entrent dans la formation d’un médecin. Vous pourrez
y lire le point de vue d’un médecin enseignant qui a élaboré un atelier sur
le professionnalisme avec des collègues, celui d’un médecin enseignant qui traite du
professionnalisme sous différents angles, celui d’un de vos collègues médecin résident
qui s’est penché sur le professionnalisme à l’ère des médias sociaux et d’une résidente
qui se questionne sur l’impact de la réorganisation des horaires de garde sur le
professionnalisme des médecins résidents.
La formation en professionnalisme à McGill
E
n pratique depuis quatre ans à l’Hôpital Royal Victoria du CUSM, le
Dr Sero Andonian assume la responsabilité du programme postdoctoral des
compétences de base à l’Université McGill. Dans ce contexte, il a élaboré,
avec le Dr Mark Smilovitch, cardiologue au CUSM, et les docteurs Richard
et Sylvia Cruess1 , du département d’éducation médicale de l’Université McGill, un
atelier de formation sur le professionnalisme qui est offert aux médecins résidents de
la Faculté de médecine de l’Université McGill. Cet atelier constitue une responsabilité
toute nouvelle pour le Dr Andonian, qui a succédé à Dre Linda Snell, laquelle a
assumé ce rôle pendant les 10 dernières années.
Dès le début de l’entretien, le docteur Andonian insiste sur l’importance d’inculquer
les notions de professionnalisme aux médecins en formation. À cet égard, la Faculté
a publié il y a quelques années un Code de conduite qui met en relief les normes à
respecter par les membres de la Faculté et faisant état de règles spécifiques pour les
professeurs et les apprenants. Une liste non exhaustive des comportements à adopter
et à éviter est intégrée au document. L’objectif de ce Code de conduite2 est de :
« s’assurer que l’environnement au sein de la Faculté de médecine de l’Université
McGill favorise un climat d’apprentissage, de dispensation des soins, de recherche
et de maintien des standards professionnels et éthiques le plus élevés ».
Urologue, Hôpital Royal
Victoria (CUSM)
Professeur adjoint d’urologie
et directeur, Programme
postdoctoral des compétences
de base, Université McGill
« Auparavant,
nous tenions des
séances de
formation autour
d’une table.
Aujourd’hui, nous
allons jusqu’à avoir
recours à des
acteurs. »
13

PRINTEMPS 2013
Mais de retour à l’atelier. Dans sa présentation, le Dr Smilovitch définit le
professionnalisme (voir le tableau sur les caractéristiques du professionnalisme
médical en page 22), identifie les caractéristiques spécifiques au professionnalisme
dans un contexte clinique, explique l’origine du contrat social entre le médecin et la
société, met en relief le Code de conduite de la Faculté et décrit comment celui-ci
s’inscrit dans le professionnalisme d’aujourd’hui, pour ensuite mettre les participants
au défi en les confrontant à des jeux de rôle basés sur des situations diverses, textes,
vidéos et acteurs à l’appui. L’aspect médico-légal de la pratique est également abordé,
à la lumière de la documentation publiée récemment par l’Association canadienne
de protection médicale (ACPM) sur le sujet3 . « Auparavant, nous tenions ces séances
de formation autour d’une table, de dire le Dr Andonian. Aujourd’hui, nous allons
jusqu’à avoir recours à des acteurs pour simuler des situations auxquelles tous les
médecins sont confrontés ».
Dr Sero Andonian
LE PROFESSIONNALISME
« La société donne
aux médecins le
privilège de
pratiquer la
médecine, mais
ceux-ci doivent
réglementer la
profession pour le
bien collectif. »
« Il est important de
garder une distance
entre la vie
personnelle et la vie
professionnelle. »
PRINTEMPS 2013
14

En entrevue, le Dr Andonian insiste sur deux aspects de plus en plus importants à
ce sujet : le professionnalisme électronique ou e-professionnalisme, et
l’interprofessionnalisme. L’e-professionnalisme vise à baliser les échanges entre
médecins résidents sur Facebook, Twitter, par courriel ou autre média social, la
publication de photos de patients – une pratique inacceptable selon lui – et plus
particulièrement les commentaires désobligeants vis-à-vis des patients, lesquels
peuvent se retrouver rapidement sous les yeux de parents ou connaissances. Selon le
Dr Andonian, il faut redéfinir le professionnalisme médical et établir le meilleur
comportement à adopter selon les circonstances, que la relation soit avec un patient,
avec un collègue ou un autre professionnel du réseau. L’interprofessionnalisme
par ailleurs fait appel au travail d’équipe, une réalité de plus en plus présente dans le
réseau de la santé québécois, où les médecins sont appelés à collaborer sur une base
quotidienne avec les diététistes, physiothérapeutes, inhalothérapeutes, et les infirmiers
et infirmières, dont la profession évolue également très rapidement.
« Le 4 avril dernier, nous avons accueilli 60 médecins résidents à notre atelier,
souligne fièrement le Dr Andonian. Ces derniers avaient lu la documentation avant de
se présenter à l’atelier, qui a duré quatre heures, dont une heure est consacrée à une
présentation de la recension des écrits ». Les présentations sont suivies de séances de
travail en vertu de différents scénarios. Les scénarios proposés traitent notamment du
travail d’équipe, de l’utilisation des médias sociaux et de l’autoréglementation de la
profession médicale. Dans toutes ses présentations, le Dr Andonian soutient qu’il faut
toujours garder en tête que « la société donne aux médecins le privilège de pratiquer la
médecine, mais ceux-ci doivent réglementer la profession pour le bien collectif ».
L’atelier sur le professionnalisme de la Faculté de médecine de l’Université McGill
est donné une fois par année. Les médecins résidents sont invités à y participer par
leurs directeurs de programme ou ils peuvent s’y inscrire eux-mêmes, en ligne. Celuici fait l’objet d’une évaluation (One 45) et les commentaires à ce jour sont très positifs.
Le Dr Andonian souligne qu’un site web est accessible aux étudiants en médecine à
l’adresse suivante : www.mcgill.ca/medwell/yourwellness/social.
En terminant, le Dr Andonian revient sur l’utilisation des médias sociaux par
les médecins en formation. Bien qu’il reconnaisse que cet outil puisse être très
utile et efficace, il met les participants en garde contre les dangers qu’ils peuvent
représenter. « Ce qu’un médecin écrit sur un patient sur sa page Facebook peut
facilement être retracé par le patient ou sa famille. J’ai même vu des photos de
patients affichées sur des pages Facebook. Cette conduite est inappropriée. Il est
important de garder une distance entre la vie personnelle et la vie professionnelle,
tout en étant conscient que, comme médecin, les deux sont très intimement liées et
que la bonne conduite en-dehors du travail est tout aussi importante, conclut-il ».
1
Le Dr Richard Cruess a assumé les fonctions de doyen de la Faculté de médecine de l’Université
McGill (1981 – 1995). Dre Sylvia Cruess a été directrice des services professionnels de l’Hôpital
Royal Victoria (1978-1995). Elle et son conjoint effectuent de la recherche sur le professionnalisme
en médecine. Ensemble, ils ont publié de nombreux articles sur le sujet et présenté des conférences
dans des universités, des hôpitaux et des organismes professionnels aux quatre coins du monde.
2
McGill University. Faculty of Medicine. Code of Conduct / Code de Conduite (versions anglaise et
française) «http://www.medicine.mcgill.ca/ugme/academicpolicies/professionalism_code_en.htm»
3
L’Association canadienne de protection médicale. De l’importance du professionnalisme médical.
Numéro spécial. Vol. 4, no 4. Octobre 2012, 20 p.
LE PROFESSIONNALISME
Le médecin résident : un professionnel engagé au cœur
de l’action
L
a résidence constitue un défi de plus en plus grand. Notre société
contemporaine tolère de moins en moins bien le risque et exige que soient
respectés les plus hauts standards de soins, et cela, en tout temps. Le système
de prestation de soins de naguère est questionné aujourd’hui et interloque
tout un chacun inscrits dans les programmes de formation postdoctorale. Ainsi, le
médecin résident apprend dans un univers beaucoup plus stressant et il doit, dans
chacun de ses actes, en apprécier les implications médico-légales. Tôt dans son
processus d’autonomisation, il doit tenir compte de la gestion des risques et moduler
son autonomie, à la lumière de son profil de compétences.
Mais le professionnalisme, ce n’est pas uniquement le risque de poursuite. C’est
aussi et surtout apprendre à agir dans un souci éthique envers autrui. Et qui est cet
Autrui en l’an 2013? Le visage de nos patients se métamorphose constamment. Notre
société se transforme et elle le fait avec une vélocité infernale depuis quelques années.
Comme le disait Tristam Engelhardt1 , chaque professionnel de la santé doit apprendre
à construire une relation de soins avec des étrangers moraux, patients et familles qui
sont de plus en plus éloignés du vécu émotionnel, moral et éthique que le médecin
résident partage, comprend et valorise. Ces différences éthiques ne se limitent pas
uniquement aux patients et à leur famille, mais aussi à la diversité qui anime nos
équipes de soins. C’est un grand apprentissage que d’agir à titre de professionnel
avec d’autres professionnels, pour lesquels il existe des liens hiérarchiques et
fonctionnels complexes, qui partagent des croyances morales, religieuses ou éthiques
différentes. Autrefois éludées, ces considérations sont aujourd’hui plus exposées.
Cependant, nous devons demeurer réalistes, il persiste un curriculum caché qui rend
le libre dialogue résident-patron fort complexe. Être résident, c’est ainsi être engagé
humainement et éthiquement au chevet du malade, dans un monde pluriculturel.
1
Hugo Tristram Engelhardt, Jr., Philosophe américain détenteur de doctorats en philosophie de
l’Université du Texas à Austin et en médecine de l’Université de Tulane. Professeur de philosophie
à l’Université Rice à Houston, spécialisé dans l’histoire et la philosophie de la médecine. Il est
professeur émérite au Baylor College of Medicine et ancien membre du Baylor Center for Medical
Ethics and Health Policy¸ et rédacteur en chef du Journal of Medicine and Philosophy et Christian
Bioethics.
« Être résident, être médecin constitue un engagement humain important.
Albert Camus, dans La Peste 2, parlait déjà de ce déchirement entre son engagement
professionnel et sa vie personnelle ».
M.A., M.D., Ph.D.
Professeur adjoint de clinique,
département de médecine,
Université de Montréal
Interniste intensiviste, Hôpital
Maisonneuve-Rosemont
Président, Comité scientifique
permanent de l’évaluation du
médicament pour fins
d’inscription, Institut national
d’excellence en santé et en
services sociaux
« Être résident,
c’est être engagé
humainement et
éthiquement au
chevet du malade,
dans un monde
pluriculturel. »
15

PRINTEMPS 2013
Un des déterminants majeurs de l’apprentissage du professionnalisme, au-delà de
la compréhension d’Autrui, cet étranger moral, demeure la délibération éthique dans
laquelle doit se plonger le résident dans la gestion quotidienne et sans relâche
nécessaire pour travailler dans le cadre de nos ressources limitées. Notre système de
santé est confronté à un vieillissement important de la population, lequel conduit à
une augmentation importante du fardeau de morbi-mortalité. Associé à cela, le nombre
de lignes de traitements dans différentes maladies s’accroît rapidement et est associé
à des coûts qui augmentent en conséquence. Décider de prodiguer un traitement à un
patient à un instant donné implique aujourd’hui qu’un autre patient n’aura pas accès
à certains soins ou qu’il y aura accès avec un certain délai. Dans les milieux
universitaires, les médecins résidents sont souvent la clé de voûte dans moult situations
et constituent les premiers remparts du contact entre le patient et le système de santé.
Qui peut ou doit avoir accès à ce traitement à cet instant-ci? Quel est mon rôle dans
ce processus décisionnel? Considérant que je dois gérer mon temps lors de la garde
et que je dois prioriser la prise en charge de certains patients comparativement à
d’autres, quels sont les repères éthiques que je dois prendre en compte?
Dr Stéphane P. Ahern
LE PROFESSIONNALISME
« Dans les milieux
universitaires, les
médecins résidents
sont souvent les
premiers remparts du
contact entre le
patient et le système
de santé. »
Un autre déterminant majeur de la compétence du professionnalisme, selon le
Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, c’est d’apprendre à prendre
soin de soi. Avec les exigences croissantes décrites ci-haut, il est fort important
aujourd’hui que le médecin apprenne tôt dans sa carrière professionnelle à prendre
soin de lui-même afin d’être un meilleur docteur. Qui plus est, avec les données
probantes qui émergent de toutes parts, un médecin en santé est le meilleur marqueur
pour que les patients soient ouverts et réceptifs à s’engager dans un programme de
saines habitudes de vie. Ainsi, aujourd’hui, le médecin résident doit, dans le cours de
son programme de formation, apprendre à devenir un modèle de rôle de sa propre
santé. C’est un nouveau défi qui n’était pas mis de l’avant jusqu’à tout récemment.
Comment faire cela dans le cadre de nos résidences? Comment concilier qualité de
vie, vie en santé, médecine de pointe, médecine personnalisée, données probantes?
2
La Peste, roman d’Albert Camus publié en 1947 qui permit en partie à son auteur de remporter le
prix Nobel en littérature en 1957. L’histoire se déroule dans les années 1940. Il a pour théâtre
Oran durant la période de l’Algérie française. Le roman raconte sous forme de chronique la vie
quotidienne des habitants pendant une épidémie de peste qui frappe la ville et la coupe du monde
extérieur. Personnage principal : Dr Bernard Rieux, un homme sensible et humaniste, qui ne
baisse pas les bras, et qui lutte contre la Peste pendant tout le roman.
L’étiquette des médias sociaux – une ligne de conduite
simple pour les résidents en médecine
C
Dr Leon Tourian
M.D., M.Sc., R5 en
psychiatrie, Université McGill
Chef résident (psychiatrie),
Centre universitaire de santé
McGill (CUSM)
Liaison avec les médias
sociaux, Section des
membres en formation
(MEF) de l’Association des
psychiatres du Canada
(APC)
PRINTEMPS 2013
16

Représentant des résidents
au Comité de direction de la
Société québécoise de
consultation-liaison et de
médecine psychosomatique
(SOQCOLMP)
omme résidents, nous apprenons tout au long de notre formation à gérer
des urgences médicales et chirurgicales complexes, à travailler en équipe
et à veiller à ce que les patients reçoivent les meilleurs soins de santé
possible. On nous apprend à agir dans le respect du Code de déontologie
des médecins, ce qui inclut le respect de la confidentialité des patients, mais nous
apprend-on comment respecter le Code dans le cadre des technologies actuelles en
matière de communication?
C’est une question qui mérite mûre réflexion, particulièrement dans le contexte
des médias sociaux. Elle est aussi tout à fait dans le ton de l’époque actuelle. En
effet, il se passe rarement un mois sans qu’une revue médicale canadienne, québécoise
ou américaine ne publie un article portant sur la relation floue et compliquée entre
médecine et médias sociaux.
Une grande proportion des médecins en formation à l’heure actuelle sont nés à l’ère
des ordinateurs et d’Internet. Ils ont commencé leurs études de médecine au tournant
de la vingtaine, à peu près au moment de la naissance de Facebook (2004) et de Twitter
(2006). Communiquer à l’aide de ces technologies est pour eux une seconde nature,
l’équivalent moderne des interactions face à face. Il y a toutefois une différence
importante : les amis, la famille et les collègues peuvent pardonner et oublier des
incartades socialement gênantes, mais Facebook est une bibliothécaire froide et cruelle,
qui répertorie et conserve pour toujours tout ce qu’on y affiche! Tout ce que vous faites
en ligne et qui est lié à votre nom devient partie intégrante de votre empreinte numérique,
un fil à jamais indissociable de la trame de la Grande Toile.
Votre formation vise à faire de vous des médecins, et non à vous inculquer les bons
usages en société que l’on attend des médecins. Autrefois, c’est au poste des infirmières
ou lors des soirées animées réunissant le personnel que l’on commentait les impairs
sociaux et les manquements à l’étiquette des médecins, mais rarement le souvenir de
ces écarts était-il documenté et conservé. Sachez-le, cette époque est bel et bien révolue!
LE PROFESSIONNALISME
Quand je vivais encore chez mes parents (il y a presque vingt
ans de cela), nous avions une bibliothèque bien remplie dans
laquelle mes parents nous encourageaient à fouiller. Curieux de
nature, je suis un jour tombé sur un livre dont je me souviens
encore : Etiquette d’Emily Post se voulait un guide exhaustif des
préceptes de la bonne conduite en société. Publié pour la première
fois en 1922, ce livre proposait essentiellement une marche à
suivre pour apprendre à se comporter avec grâce et sang-froid,
en toutes circonstances et quoi qu’il arrive. Le conseil le plus
farfelu : comment gérer une visite inattendue après le souper un
soir de semaine lorsque vous êtes en pyjama, (car un soir de
week-end, la façon de gérer une telle situation serait
complètement différente!). Le livre a été réédité 18 fois et, oh
surprise!, la plus récente édition répond à des questions comme :
est-il correct de supprimer quelqu’un de sa liste d’amis Facebook,
est-il grossier de « tweeter » durant un mariage et est-il acceptable
d’envoyer ses condoléances par courriel?
Même si j’espère que ce qui précède vous a fait rire, c’était en
fait un long préambule pour aborder mon actuelle bête noire sur la
plan professionnel : la discutable étiquette (ou plutôt le discutable
manque d’étiquette) des résidents qui utilisent les médias sociaux.
C’est un phénomène que je remarque de plus en plus souvent. Pas
une semaine sans que je lise le commentaire d’un collègue ou d’un
ami médecin au sujet d’un patient difficile ou d’un cas intéressant
rencontré pendant le travail. J’ai même vu des propos et des photos
d’un goût douteux affichés sur des comptes dont le contenu était
public, des messages qui identifiaient l’auteur comme étant un
médecin en formation et qui, par surcroît, mentionnaient également
le nom de l’hôpital où il travaille.
17

PRINTEMPS 2013
C’est un comportement très risqué. Prenons l’exemple suivant :
vous venez de quitter l’hôpital et votre dernier cas, un patient
très difficile et agressif, a vraiment testé les limites de votre
empathie. Disons que vous publiez un commentaire à l’emportepièce à propos dudit patient sur votre page Facebook, quelques
lignes de prose bien sentie, émaillée de termes choisis comme
« vieux », « délirant » et « alcoolique ». Et maintenant, supposons
aussi que vous avez oublié de vérifier les plus récents paramètres
de confidentialité de votre compte et que vous ignorez que le
contenu de votre page est désormais public. Quelques amis vous
expriment leur soutien à la suite de cette pénible expérience. Mais,
un de vos amis est l’ami d’un ami d’un ami qui est, de fait, le fils
du patient difficile contre lequel vous râliez sur votre page
Facebook. Vous l’avez peut-être rencontré il y a quelques heures,
au moment de l’admission de son père dans votre unité. Il s’assure
qu’il s’agit bien de vous en regardant les photos de votre profil, ce
qui se confirme encore plus quand il lit que vous êtes résident en
médecine interne à l’hôpital où il a déposé son père. Un simple
travail de déduction lui permet de conclure que c’est son père que
vous invectivez dans votre message. À cet instant, ledit fils appelle
l’hôpital et dépose une plainte. Dans les minutes qui suivent, vous
recevez un courriel de votre directeur de programme qui vous
somme, en termes des plus colorés, de venir le voir lundi matin
première heure (ouille!), avant les visites des malades, à 6 h.
LE PROFESSIONNALISME
« En quelques clics de
souris, vos messages
Facebook pourraient
être vus par vos
superviseurs et…
votre directeur de
programme. »
« En médecine en
général, les
avantages des
médias sociaux
l’emportent sur les
risques.
Ces avantages ont
toutefois un revers :
le rythme effarant
d’affichage de
PRINTEMPS 2013
Par le passé, j’ai écrit des articles vantant les avantages potentiels des médias
sociaux pour les résidents en médecine. Je crois toujours qu’ils peuvent être un outil
formidable : amélioration des communications entre les résidents, création de liens
avec d’autres résidents du Québec, du pays et du monde. Pour ce qui est de la médecine
en général, je crois que les avantages des médias sociaux l’emportent sur les risques.
Ce sont de puissants outils qui peuvent servir à diffuser l’information, à lutter contre
les préjugés et à donner au public les moyens de s’impliquer davantage dans les
questions touchant la médecine et les soins de santé en général.
formation. »
medicine.ucalgary.ca/files/
med/SocialMediaGuidlines
FinalJuly2012.pdf
Tout bureau de l’éducation médicale postdoctorale devrait, selon moi, avoir une
politique claire relativement aux médias sociaux. Ce serait une façon de protéger à la
fois les universités et les médecins résidents. Je crois que ces politiques devraient
être normatives, sans être restrictives. Les facultés ne devraient pas interdire aux
médecins résidents d’être présents sur les médias sociaux, mais elles devraient leur
faire des recommandations sur la manière de se conduire sur le Web. En faisant des
recherches pour mon article, je suis tombé sur la politique des médias sociaux du
Département de médecine interne de l’Université de Calgary1.
contenu en ligne
non professionnel
par des médecins en
1
À propos des superviseurs et des directeurs de programme : les possibles
répercussions des médias sociaux sur la sélection des résidents lors des jumelages
CaRMS, sur leur promotion et sur leur embauche pour un stage de perfectionnement
ou comme membre du personnel font désormais les manchettes. Ce phénomène
découle des pratiques qui ont cours dans le secteur privé. De fait, c’est maintenant
pratique courante pour les employeurs d’examiner le profil social des candidats qu’ils
rencontrent en entrevue pour un emploi. Alors, imaginez un commentaire ou une
photo inappropriée prise durant vos vacances… après un mojito de trop. Eh oui,
grâce à Facebook et à ses règles fluctuantes en matière de confidentialité, le directeur
ou le personnel de votre programme pourrait avoir un aperçu de votre vie privée.
Ces avantages ont toutefois un revers : le rythme effarant d’affichage de contenu
en ligne non professionnel par des médecins en formation. Selon Chrétien et coll.,
les indiscrétions les plus souvent commises en ligne incluent l’utilisation d’un langage
vulgaire ou discriminatoire, l’affichage de photos de personnes en état d’ébriété et
de contenu suggestif et les violations de la confidentialité des patients. Cette étude
souligne également le fait que de nombreuses facultés de médecine n’ont pas de
politique des médias sociaux.

18
Vous vous dites peut-être qu’il y a beaucoup de « Et si » dans mon histoire ou
alors, elle vous semble tirée par les cheveux. Sachez qu’aux États-Unis, à la suite
d’une situation semblable à celle que je viens de décrire, un membre du personnel
d’un service d’urgence s’est retrouvé dans l’eau chaude et a été suspendu. N’oubliez
jamais que vos patients et leurs familles utilisent eux aussi les médias sociaux et
qu’ils ont accès à vos profils en ligne aussi rapidement que n’importe qui d’autre. Un
autre exemple en provenance des États-Unis a également retenu mon attention. Une
patiente de longue date d’un résident en psychiatrie a refusé de poursuivre son
traitement après être tombée sur la page Facebook du résident en question, page où
ce dernier répertoriait (avec force commentaires et photos) les « partouzes de rock
stars » auxquelles il participait. Vous avez entendu parler du concept des six degrés
de séparation? De nos jours, remonter ces six degrés peut être l’affaire d’un instant.
En quelques clics de souris, vos messages Facebook pourraient être vus par vos
superviseurs (ou précepteurs comme on les appelle ailleurs au Canada), vos patients,
les membres de leurs familles et (ouille!) votre directeur de programme.
LE PROFESSIONNALISME
À la manière d’Emily Post, le document guide les résidents relativement à la manière
de se comporter lorsqu’ils utilisent les médias sociaux et les met en garde contre les
conséquences possibles d’une utilisation abusive de la technologie. Ce document est
une excellente ressource et les facultés de médecine du pays devraient s’en inspirer
pour fournir à leurs résidents des directives sur la façon d’utiliser les médias sociaux
avec courtoisie et civilité, dans le respect de la confidentialité des patients.
Voici dix points importants dont vous devez tenir compte si vous ne voulez
pas vous exposer à des conséquences potentiellement graves.
1. Ne devenez jamais ami avec vos patients.
2. Examinez régulièrement vos paramètres de confidentialité. N’oubliez
surtout pas que, si vous l’autorisez, d’autres peuvent vous identifier dans
les messages qu’ils affichent. (Soyez vigilants; Zuckerberg et consorts
modifient les règles sur la confidentialité tous les deux mois.)
3. Tout ce que vous affichez sur le Web reste sur le Web et n’importe qui y a
accès, y compris vos patients, vos collègues, vos superviseurs, les directeurs
de programme et les doyens. (De nos jours, ce qui se passe à Vegas reste…
sur YouTube, Flickr, Twitter, Facebook, etc.)
4. Votre profil en ligne est votre reflet – un médecin – et tout ce que vous
faites en ligne est un reflet de votre professionnalisme et de votre profession.
(Comme leur nom l’indique, ce sont des médias sociaux et non des médias
privés!)
Attention, de nos
jours, ce qui se
5. Demeurez vague quand vous affichez du contenu où vous commentez votre
journée de travail. (Replacez « Super cas de colite ulcéreuse en salle d’op
aujourd’hui » par « Très bonne journée en salle d’op – cas très instructifs »)
passe à Vegas
6. N’utilisez pas les médias sociaux pour vous défouler ou régler vos comptes
avec qui que ce soit, incluant vos collègues de travail et vos superviseurs.
(Tenez-vous en à des propos polis et civilisés.)
Flickr, Twitter,
7. N’oubliez pas que les comportements discutables sur le Web peuvent avoir
une incidence sur votre promotion. (Votre présence Web est publique; elle
peut être utilisée contre vous.)
9. Chaque faculté devrait avoir une politique des médias sociaux pour les
résidents. (Contribuez à l’élaboration de cette politique avec votre faculté.)
10. La règle la plus simple, celle qui résume l’essentiel des recommandations
qui précèdent : vous devez vous sentir à l’aise avec l’idée que tout ce que
vous affichez sur le Web peut être vu par tous les gens que vous connaissez
(incluant le directeur de votre programme et votre grand-mère).
Facebook, etc.
19

PRINTEMPS 2013
8. Vérifiez de temps à autre votre présence en ligne pour vous assurer que
votre profil n’est pas associé à de l’information gênante ou préjudiciable.
Envisagez de nettoyer votre profil si vous découvrez quoi que ce soit
d’embarrassant lié à votre nom. (Cherchez-vous sur Google – que dit-on à
votre sujet?)
reste… sur YouTube,
LE PROFESSIONNALISME
« N’oubliez pas, ce
sont des médias
sociaux et, comme
leur nom le dit, ils
n’ont rien de privé. »
En 1922, Emily Post écrivait : « Pour ne pas tomber dans l’insignifiance, l’étiquette
doit englober l’éthique et les bonnes manières. Ce qu’est une personne est assurément
beaucoup plus important que ce qu’elle semble être. Il est essentiel de connaître
l’étiquette pour se comporter de façon décente, tout comme il est essentiel de porter
des vêtements pour avoir une apparence décente. Et exactement comme la personne
qui porte des vêtements oublie qu’elle porte des chaussures et peut-être aussi des
gants, la personne qui a de bonnes manières observe les règles de l’étiquette
naturellement, sans avoir à y penser. Car les préceptes de l’étiquette doivent être
très profondément assimilés, au point que s’y conformer relève davantage de l’instinct
que de l’obéissance consciente. »
Si la lecture de cet article vous incite à afficher un message comme : « Oh mon
Dieu! Il est en train de nous dire que nous ne sommes pas libres d’utiliser nos profils
comme nous le voulons. Côté liberté d’expression, on repassera! », je répondrai :
« Vous êtes libres d’utiliser les médias sociaux comme vous l’entendez, mais n’oubliez
pas que les autres peuvent librement documenter vos commentaires et vos photos et
les utiliser contre vous. N’oubliez pas, ce sont des médias sociaux et, comme leur
nom le dit, ils n’ont rien de privé ».
L’impact de la réforme des heures de travail des médecins
résidents sur la question du professionnalisme en médecine :
une étude qualitative
Dre Ning-Zi Sun
R 5, Programme de
formation de
cliniciens-chercheurs
PRINTEMPS 2013
20

Dans le cadre du Programme de subvention de projets de recherche sur le
réaménagement des horaires de garde en établissement au Québec, la FMRQ a
octroyé une subvention à Dre Sun pour son étude sur les changements occasionnés
par la réforme des heures de travail des médecins résidents, réforme qui est entrée
en vigueur au Québec le 1er juillet 2012. L’équipe de chercheurs inclut Dr Runye
Gan, MDCM, R 4 en médecine générale interne, et Dre Linda Snell, MD, MHPE,
FRCPC, FACP, professeure de médecine et éducatrice clinique en chef au Collège
royal des médecins et chirurgiens du Canada.
E
nclenché en 1984 à la suite de l’adoption de la première loi sur le sujet par
l’État de New York, le débat sur le pour et le contre de la réforme des
heures de travail des médecins résidents a pris de l’ampleur depuis dix ans,
au fil de l’adoption de règlements de plus en plus restrictifs. La limitation
imposée par Québec, qui réduit à 16 les heures consécutives de garde des résidents,
a donné au débat une tournure plus concrète et a incité tant des stagiaires que des
professeurs à s’interroger sur les possibles impacts négatifs de cette mesure sur le
professionnalisme.
Beaucoup ont critiqué la limitation des heures de travail des résidents, lui reprochant
d’entraîner la perte de la « propriété du patient » et de l’identité professionnelle et
aussi d’inculquer à la nouvelle génération de résidents une « mentalité de travail par
quarts ». Ces sentiments peuvent constituer un frein à l’empressement des professeurs
et des résidents à mettre en œuvre les nouveaux modèles d’heures de garde et à s’y
conformer. Nous disposons d’autre part de peu de données laissant penser que la
réduction des heures de garde peut avoir un effet bénéfique sur la protection d’attributs
professionnels comme la compétence et la sollicitude/compassion.
LE PROFESSIONNALISME
La réforme des heures de garde a également des répercussions importantes sur
le partage des soins des patients, lorsque la journée de travail traditionnelle de 24 à
30 heures est divisée en deux ou trois quarts de travail auxquels sont affectés différents
résidents. Ces situations exigent un renforcement de la collaboration intra et inter
professionnelle, un autre attribut professionnel important dont il est souvent question
dans les articles portant sur le transfert et la continuité des soins, mais dont il est
rarement fait mention dans la littérature sur le professionnalisme médical.
1
Cruess RL, Cruess SR,
Johnston SE :
Professionalism : an ideal to
be sustained. Lancet 2000,
356 (9224): 156-159.
2
Frank, J.R. Le cadre des
compétences des médecins
CanMEDS 2005. De
meilleures normes. De
meilleurs médecins. De
meilleurs soins. Le Collège
royal des médecins et
chirurgiens du Canada. 2005.
3
Chapman DM, Hayden S,
Sanders AB, Bindeer LS,
Chinnis A, Corrigan K,
LaDuca T, Dyne P, Perina
DG, Smith-Coggins R :
Integrating the Accreditation
Council for Graduate Medical
Education Core competencies
into the model of the clinical
practice of emergency
medicine. Annals of emergency
medicine 2004, 43(6) : 756-769.
4
Arnold L.: Assessing
professional behavior :
yesterday, today and
tomorrow. Academic
Medicine 2002, 77(6) : 502
L’étude de Dre Sun et de ses collègues tente d’examiner et de rapprocher ces
différences en donnant un aperçu de l’impact de la réforme des heures de garde sur
le professionnalisme médical, aperçu qui prend en compte les besoins en évolution
en matière de soins aux patients ainsi que la pratique médicale et les praticiens.
Professionnalisme en médecine
Unique en raison de la valeur qu’il accorde à l’altruisme et à l’engagement envers
les soins aux patients, le professionnalisme médical est la particularité centrale des
professions de la médecine1. Dans le même ordre d’idées, le cadre de compétences
CanMEDS au Canada et celui de l’Accreditation Council for Graduate Medical
Education (ACGME) aux États-Unis mettent l’accent sur l’enseignement et l’évaluation du professionnalisme en tant que compétence de base durant la résidence2,3.
Comme l’a fort justement souligné L. Arnold4 , le professionnalisme a toujours été
défini par un certain nombre de valeurs et d’aptitudes et, à des degrés divers, par les
nuances et les chevauchements entre elles. Les résultats de cette étude seront publiés
au début de 2015.
L’étude de Dre Sun s’intéressera de façon sélective aux six attributs suivants :
sollicitude/compassion, présence, compétence, engagement, altruisme et
travail en équipe, tels que définis ci-après :
Altruisme : « dévouement désintéressé envers le bien-être des autres; placer
les besoins du patient avant son intérêt personnel ».
•
Sollicitude/compassion : « profonde sensibilité à la détresse de l’autre,
doublée du désir de la soulager ».
•
Engagement : « se sentir obligé ou émotionnellement contraint d’agir dans
le meilleur intérêt du patient; un engagement officialisé par le Serment
d’Hippocrate ou son équivalent moderne ».
•
Compétence : « maîtriser et garder à jour les connaissances et les habiletés
pertinentes à la pratique médicale ». Dans le contexte de la présente étude,
l’accent sera mis sur l’auto-réglementation et le respect des normes de
pratique, que ce soit lors de gardes prolongées (comme vers la fin de la
traditionnelle garde de 24 heures) ou lors de périodes de service modifiées
(travail exclusivement de nuit ou après les rotations de quarts).
•
Présence : « être pleinement présent au patient, sans distraction; lui apporter
son plein soutien et l’accompagner tout au long du traitement ».
•
Travail en équipe : « capacité d’apprécier et de valoriser le rôle et l’expertise
des autres et de collaborer avec eux dans le meilleur intérêt du patient ».
Dans le contexte de la présente étude, l’accent sera mis sur l’importance du
travail en équipe pour assurer la continuité des soins, compte tenu du fait
que la fragmentation des horaires de travail semble en hausse.
>>>
Demandes de
subventions pour des
recherches sur la
réforme des heures de
travail des médecins
résidents au Québec
Pour demander une
subvention ou obtenir
plus d’information sur
le Programme de
subvention de projets
de recherche sur le
réaménagement des
horaires de garde en
établissement au
Québec, veuillez
communiquer avec
Johanne Carrier,
conseillère, Fédération
des médecins résidents
du Québec, par
téléphone (514 282-0256
ou 1 800 465-0215)
ou par courriel
johanne.carrier@
fmrq.qc.ca.
21

PRINTEMPS 2013
•
LE PROFESSIONNALISME
PRINTEMPS 2013
22

PROFESSIONALISM
1 > > > Physicians’ social
contract
PROFESSIONALISM n 1. Professional status. Professionalism in sport
(as opposed to amateurism). 2. Characteristic of a person who performs an activity or trade as an experienced professional. To show, lack
professionalism.
D
ictionary-style definitions of professionalism are quite succinct, pointing
to the characteristic of a person who performs an activity or trade as an
experienced professional. This definition certainly also applies to the practice of medicine, but its concrete expression in practitioners’ daily lives is
far more complex. Professionalism is an individual quality that we will be looking at
in detail in this Bulletin, but it is also a quality that all members of the medical
profession should have.
An article published in 2006 by Dr Sylvia R. Cruess1 of McGill University’s
Centre for Medical Education shines the spotlight not only on the exercise of professionalism, but also on its perception within the population.
Dr Cruess emphasizes that the medical profession’s relationship with society is
characterized by a “social contract” between physicians and the public. The origin
of the social contract goes back more than 300 years, to authors such as Hobbes,
Locke and Rousseau, who suggested that agreements be put in place on the basis of
reciprocal rights and privileges. Dr Cruess points out that in the mid-19th Century,
society granted physicians a monopoly on the practice of medicine, autonomy in
practice, status and the privilege of self-regulation, in short, a social contract based
on professionalism.
23

Until about 10 years ago, professionalism was not part of the medical curriculum. It
was taught by osmosis. Professionalism and professional values in medicine were shared
by individuals who looked to their mentors for an example. It has been only since the
1960s and 1970s that the public perception of doctors’ professionalism has begun to
erode and the medical profession has begun to consider the issue in greater depth.
PRINTEMPS 2013
The author describes society’s expectations concerning doctors in that context:
services of the healer, guaranteed competence, altruistic service, morality and integrity, accountability, transparency, an objective opinion and promotion of the public
good. In return, doctors expect to receive the public’s trust, autonomy, self-regulation, a well-subsidized health care system based on the value of services, participation in the development of public policy, shared responsibility for citizens’ health, a
monopoly, and both monetary and non-monetary recognition.
1
Cruess RL et al.
“Professionalism: an ideal
to be sustained.” Lancet
2000, 356 (9224): 156-9.
PROFESSIONALISM
Until about 10 years
ago, professionalism
and professional
values in medicine
were shared by
individuals who
looked to their
mentors for an
example.
The criticisms concerning doctors are of different types: they exploit their
privileged position to pursue their personal interests rather than their patients’ and
society’s interests; medicine has failed the self-regulation test by lowering certain
standards; and several bodies are seen as serving their members’ interests rather than
the public’s. Back in the day, remember, doctors often looked after indigent patients.
Since the advent of universal health insurance, that is no longer the case. One has
also to realize that today, in that new context, doctors have to make medical decisions based partly on the state’s ability to pay, and they often find themselves in a
conflict of interest between the good of the individual and the collective good. To
maintain their professional autonomy, doctors therefore have to advocate for their
patients to have the necessary budgets made available. In her article, Dr Cruess emphasizes that the medical profession has to acknowledge the public expectations
which are the foundation of the obligations that must be fulfilled to maintain the
professional character of medicine. Mutual trust and reasonable demands are required from both parties to this social contract.
Note that the Royal College of Physicians and Surgeons of Canada has made
professionalism one of the CanMEDS roles, which it describes as follows: “As professionals, physicians are committed to the health and well-being of individuals and
society through ethical practice, profession-led regulation, and high personal standards of behaviour.”
PRINCIP
AL C ANMEDS COMPETENCIES
RINCIPAL
Physicians can:
• Demonstrate a commitment toward their patients, the profession and society
through ethical practice;
• Demonstrate a commitment toward their patients, the profession and society
by participating in profession-led regulation;
• Demonstrate a commitment toward physicians’ health and their sustainable
practice.
Call duty in an establishment and professionalism
Discussions are in fact under way in Canada, the United States and other countries on the impact of the reduction in consecutive hours of call duty in an establishment on professionalism in medical residents. The Royal College last year set
up a national steering committee seeking to establish a Canada-wide consensus on
medical resident work hours.
PRINTEMPS 2013
24

Mutual trust and
reasonable demands
are required from
both parties to this
social contract.
As part of this work, six expert groups were set up, one of them on professionalism. While the results of this work have not yet been published, the scientific
literature on professionalism in medicine offers options for consideration that require us to go well beyond perceptions. It stresses, among other things,
intergenerational tensions, the fear that shorter call duty may lead to a shift mentality, loss of information during handovers and deficiencies in terms of continuity
of care. Whereas the younger generations use new communications technologies
(iPhone, iPad) as an effective aid in learning and disseminating information, supervisors may see this “dependency” on new technologies as a distraction, involving an unprofessional attitude.
In short, professionalism has become a major issue in the development of the
curriculum leading to medical practice. In the following pages, our collaborators
will address various aspects of professionalism today. Enjoy the food for thought!
PROFESSIONALISM
2 > > > Academic aspect
RCPSC White Paper on Professionalism
On January 31, 2011, the Royal College of Physicians and Surgeons of Canada
(RCPSC) published a White Paper on Professionalism. This was one of the 10 white
papers drafted by the RCPSC in the wake of the work on the future of medical
education in Canada (FMEC), in conjunction with the Association of Faculties of
Medicine of Canada, the College of Family Physicians of Canada (CFPC), the Collège
des médecins du Québec (CMQ) and other partners, to describe a way forward for
the future of medical education in Canada (FMEC).
Aside from professionalism, the other topics covered in these white
papers include:
• Addressing Societal Health Needs
• Generalism: Achieving a Balance With Specialization
• Diversified Learning Contexts
• The Resident’s Dual Role as Learner and Service Provider
• Just Culture of Patient Safety
• Competency-based Medical Education (CBME)
• Assessment
• Faculty Development Re-Imagined
• The Continuum of Medical Education
In its White Paper on Professionalism, the Royal College also points out that
medical professionalism is fundamental to all aspects of the teaching and practice of
medicine. This individual competency is formed and informed by institutional, systemic and societal cultures. The conception of professionalism varies depending on
whether the emphasis is placed on values, attitudes or principles, or the underlying
responsibilities.
The American Board of Internal Medicine, the ACP-ASIM Foundation and the
European Federation of Internal Medicine have also issued Medical Professionalism
in the New Millennium: A Physician Charter, which puts forward three major principles that describe medical professionalism: the principle of primacy of patient
welfare, the principle of patient autonomy, and the principle of social justice. The
Charter also highlights 10 professional responsibilities for the medical profession: professional competence, honesty with patients, patient confidentiality, maintaining
appropriate relations with patients, improving quality of care, improving access
to care, just distribution of finite resources, scientific knowledge, maintaining trust
by managing conflicts of interest, and professional responsibilities.
become a major issue
in the development
of the curriculum
leading to medical
practice.
Medical
professionalism
is fundamental to
all aspects of the
teaching and practice
of medicine.
25

1
ABIM Foundation,
ACP Foundation,
European Federation
of Internal Medicine,
Annals for Internal
Medicine. Vol. 126,
Number 3, February 5,
2002.
PRINTEMPS 2013
The White Paper highlights various definitions of medical professionalism, including that used by Cruess et al, which reads as follows: “An occupation whose
core element is work based upon the mastery of a complex body of knowledge and
skills. It is a vocation in which knowledge of some department of science or learning
or the practice of an art founded upon it is used in the service of others. Its members are
governed by codes of ethics and profess a commitment to competence, integrity and
morality, altruism, and the promotion of the public good within their domain. These
commitments form the basis of a social contract between a profession and society,
which in return grants the profession a monopoly of the use of its knowledge base, and
the right to considerable autonomy in practice and the privilege of self-regulation.
Professions and their members are accountable to those served and to society.”
Professionalism has
PROFESSIONALISM
Professionalism is :
– Knowledge
– Skills
– Altruism
– Sense of duty
It is also :
– The pursuit of
excellence
– Accountability
– Humanism
– Ongoing acquisition
of new expertise
The Association of American Medical Colleges for its part defines professionalism in terms of four characteristics: knowledge, skill, altruism and sense of duty.
These very principles are also put forward in a paper by Cooke et al, sponsored by
the Carnegie Foundation for the Advancement of Teaching, which refers to professionalism as follows: the pursuit of excellence, accountability, humanism, altruism, and the ongoing acquisition of new expertise following completion of postgraduate education.
The authors of the White Paper on Professionalism listed the challenges
and drivers for change as follows:
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Societal expectation;
Collaborative care models;
Rising malpractice complaint rates;
High rates of medical error;
Rates of physician impairment and mental health issues;
Advances in technology and medical science;
E-professionalism;
Negative perceptions of professionalism amongst trainees;
Threat to self-regulation;
Conflict of interest policies.
The committee members working on the White Paper issued a number of
recommendations:
1. Professionalism must remain a central element of postgraduate medical
education;
2. Professional faculty development teaching/training on medical
professionalism should be mandatory for members of all faculties of
medicine;
PRINTEMPS 2013
26

Professionalism
must remain a
central element of
postgraduate
medical education.
3. The Royal College should stay abreast of evolving areas in medicine and
society that will impact the conceptualization of medical professionalism
in future (digital media, social networking, and evolution of medical
technologies).
The members of the Royal College committee on professionalism are Kristen
Sivertz, Lara Cooke, Robert Maudsley, Nicolette Caccia, Wendy Levinson, Sherry
Espin, Leslie Flynn and Mark Smilovitch.
The RCPSC’s White Paper on Professionalism is available on the College’s site in
the Policy & Advocacy/Educational Initiatives section, at:
www.royalcollege.ca/portal/page/portal/rc/common/documents/educational _initiatives/professionalism.pdf
PROFESSIONALISM
3 > > > Medico-legal aspect
www.cmpa-acpm.ca/
Professionalism and malpractice insurance
goodpracticesguide/
The Canadian Medical Protective Association (CMPA) recently placed its Good
Practices Guide online. This interactive electronic guide is aimed at all health
professionals–in particular, medical students, residents and teaching physicians–
and is available without charge. Good practices are a way of thinking and acting
whose purpose is to help doctors deliver safer care to patients and reduce medicolegal risks.
The following topics and subjects are covered in the Guide:
• Patient safety
• Teams
• Communication
• Managing risk
• Human factors
• Adverse events
• Professionalism
The CMPA’s Good Practices Guide is based on the International Charter of Medical
Professionalism whose principles we presented earlier in this Bulletin. According to
the CMPA, studies have highlighted the fact that a medical student’s or medical
resident’s lack of professionalism can be an indicator of future problems with the
medical regulatory authorities. It is also noted that the behaviour of the professionals
forming the new generation of physicians exerts a major influence on doctors’ professional identity. In its Guide, the CMPA proposes exercises on each of the topics
mentioned above, along with a self-test, to confirm the knowledge acquired. Key
concepts and suggested good practices are highlighted, along with wise advice on
the behaviour to be adopted in sometimes difficult circumstances.
pages/index/indexe.html
Lack of
professionalism can
be an indicator of
future problems
with the medical
regulatory authorities.
27

Medical
professionalism
is more important
than ever.
PRINTEMPS 2013
The section on professionalism is in seven sections:
• Professionalism in practice (values, commitment and duties)
• Being respectful (enhance the quality of care)
• Respecting boundaries (stay on the right side)
• Being honest (practise with integrity and be trustworthy)
• Behaviour (courtesy and respect)
• Supporting colleagues (know when help is needed)
• Self-testing
cmpapd04/docs/ela/
PROFESSIONALISM
The CMPA also published a special issue of its CMPA Perspective in October 2012 entitled “Why medical professionalism matters.” In this 20-page document, the Association stresses
the importance of professionalism from a medico-legal viewpoint. The CMPA identifies “four elements that support medical professionalism, enhance safer care, and reduce medicolegal risk for physicians” as follows: clinical competence,
responsiveness, engagement and integrity. It also stresses that
trust, loyalty and honesty are the foundations of a good doctorpatient relationship, and reminds us that: “Courts have long recognized that the doctor-patient relationship is built on trust; this
relationship of trust is recognized as fiduciary duty. Physicians
must act in good faith and demonstrate loyalty toward the patient, never placing their personal interest ahead of the patient’s.”
The special issue of its
CMPA Perspective in
October 2012,
entitled “Why medical
professionalism
matters.”
According to the CMPA, “Case files indicate that 89% of
closed cases related to professionalism are College (regulatory
authority) cases, and the majority of these result in an unfavourable outcome for the physician. Some of the physician behaviours identified in these cases include unprofessional comments, lack of sensitivity, a dismissive or demeaning tone, and
angry outbursts.”
PRINTEMPS 2013
28

According to the Association, medical professionalism is
more important now than ever. Four key considerations will
determine the state of the profession in the coming years:
1. physicians’ role in advancing health care
transformation;
2. the evolution of quality improvement and safer
medical practice;
3. continued clinical independence;
4. the future of self-regulation.
To find out more about professionalism and its impact on the
medico-legal front, consult the Good Practices Guide, which
you will find on the CMPA’s homepage at www.cmpa-acpm.ca,
or the special edition of CMPA Perspective, “Why medical professionalism matters,” under Publications, October 2012.
PROFESSIONALISM
4 > > > Clinical aspect
Views from the medical world
I
n the following pages, we present thoughts gathered from teaching physicians
and medical residents interested in the different aspects involved in training
physicians. You will be able to read the viewpoints of a teaching physician who
developed a workshop on professionalism with colleagues, a teaching physician who deals with professionalism in different guises, one of your medical resident
colleagues who has considered professionalism in the era of social media, and a
resident who is taking a look at the impact of the reorganization of call schedules on
medical residents’ professionalism.
Learning professionalism at McGill
D
r Sero Andonian, who has been practising for four years at the Royal
Victoria Hospital of the MUHC, is responsible for McGill University’s
Postgraduate Core Competency Program. In that role, along with Dr Mark
Smilovitch, an MUHC cardiologist, and Drs Richard and Sylvia Cruess,1
of McGill University’s Centre for Medical Education, he developed a training workshop on professionalism that is offered to medical residents in the McGill University Faculty of Medicine. This workshop represents a brand-new responsibility for
Dr Andonian, the successor to Dr Linda Snell, who was program director for the
past 10 years.
Dr Sero Andonian,
Urologist, Royal Victoria
Hospital (MUHC)
Assistant Professor,
Urology
Director and Postgraduate,
Core Competency,
McGill University
Back to the workshop, though. In his presentation, Dr Smilovitch defines professionalism (see the table on the characteristics of medical professionalism on page
38), identifies the characteristics specific to professionalism in a clinical context,
explains the origin of the social contract between the physician and society, emphasizes the Faculty’s Code of Conduct and describes how it ties in with today’s professionalism, and then challenges participants by confronting them with role-playing
based on miscellaneous situations, backed by texts, videos and actors. The medicolegal aspect of practice is also addressed, in light of the material on the topic recently
published by the Canadian Medical Protective Association.3 “We used to hold these
training sessions around a table,” said Dr Andonian. “Today, we even use actors to
simulate situations all physicians are confronted with.”
“We used to hold
these training
sessions around a
table. Today, we
even use actors.”
29

PRINTEMPS 2013
At the very start of the interview, Dr Andonian emphasized the importance of
inculcating the notions of professionalism in trainee physicians. In that regard, the
Faculty had published several years ago a Code of Conduct highlighting the standards to be met by faculty members and setting out specific rules for faculty and
learners. A partial list of behaviours to be adopted and avoided is included in the
document. This Code of Conduct2 states that: “the Faculty of Medicine of McGill
University is committed to promoting and maintaining the highest standards of behaviour in all of its members in order to provide a healthy and safe learning environment and to better serve society.”
PROFESSIONALISM
“Society gives
doctors the privilege
of practising
medicine, but they
have to regulate the
profession for the
collective good.”
“It’s important to
maintain a distance
between one’s
personal life and
one’s professional
life.”
PRINTEMPS 2013
30

In our interview, Dr Andonian stressed two increasingly important aspects in this
regard: electronic professionalism or e-professionalism, and interprofessionalism.
E-professionalism is aimed at providing guidelines for exchanges among medical
residents on Facebook or Twitter, in emails or on other social media, the publication
of patients’ photos–in his view, an unacceptable practice–and in particular unflattering comments concerning patients, which can quickly be seen by relatives or acquaintances. According to Dr Andonian, it is necessary to redefine medical professionalism and establish the best behaviour to be adopted in line with the circumstances, whether the relationship is with a patient, a colleague or another health
system professional. Interprofessionalism for its part requires teamwork, a growing reality in the Quebec health care system, where doctors are called upon to collaborate on a daily basis with dietitians, physiotherapists, respiratory technicians,
and nurses, whose profession is also evolving very rapidly.
“On April 4 this year, 60 medical residents attended our workshop,” Dr Andonian
mentioned proudly. “They had read the material before coming to the workshop,
which lasted four hours, including one hour devoted to the presentation of a literature review.” Presentations were followed by work sessions involving different scenarios, treating, for instance, teamwork, the use of social media and self-regulation
of the medical profession. In all his presentations, Dr Andonian maintains that one
must always bear in mind that “society gives doctors the privilege of practising medicine, but they have to regulate the profession for the collective good.”
The McGill University Faculty of Medicine workshop on professionalism is given
once a year. Medical residents are invited to take part in it by their program directors, or they can register themselves online. The workshop is evaluated using one45
software, and to date the comments have been highly positive. Dr Andonian stresses
that a Website is accessible to medical students and residents at the following address: www.mcgill.ca/medwell/yourwellness/social.
In closing, Dr Andonian comes back to the use of social media by physicians-intraining. While recognizing that this tool can be very helpful and effective, he cautions participants against the dangers they may represent. “What a doctor writes
about patients on his Facebook page can easily be traced by patients or their families. I’ve even seen patients’ photos posted on Facebook pages. Such conduct is
inappropriate. It’s important to maintain a distance between one’s personal life and
one’s professional life,” he concluded, “while being aware that, for doctors, the two
are very closely linked and good behaviour outside work is just as important.”
1
Frank JR. The CanMEDS 2005 Physician Competency Framework: Better
standards. Better physicians. Better care. Royal College of Physicians and Surgeons
of Canada, 2005.
2
Chapman DM et al. Integrating the Accreditation Council for Graduate Medical
Education Core Competencies into the Model of the Clinical Practice of Emergency
Medicine. Academic Emergency Medicine 2004, 11(6): 674–85.
3
Arnold L. Assessing Professional Behavior: Yesterday, Today, and Tomorrow.
Academic Medicine 2002, 77(6): 502–15.
PROFESSIONALISM
Medical residents:
Committed professionals at the forefront
R
esidency is an ever-growing challenge. Today’s society is increasingly riskintolerant, and demands the highest standards of care, at all times. The
care delivery system of old is questioned today, and is disconcerting to all
registered in postgraduate education programs. So medical residents are
learning in a much more stressful universe, and have to consider the medico-legal
implications of their every action. Early on along their path toward autonomy, they
have to take risk management into account and adapt their autonomy in light of their
competency profile.
But there is more to professionalism than the likelihood of being the target of
legal action. It also, and most importantly, involves acting on the basis of an ethical
concern for others. And who are these “others” in 2013? Our patients’ faces are
constantly changing. Our society is undergoing transformation, and has been doing
so at breakneck speed for several years. As Tristram Engelhardt 1 says, each health
professional has to learn to build a relationship of care with moral beings unknown
to him, patients and families who are increasingly removed from the emotional, moral
and ethical world shared, understood and valued by the medical resident. These ethical differences are not restricted solely to patients and their families, but also to the
diversity of our care teams. It is a lot to learn, to act as a professional with other
professionals, for whom there are complex reporting and functional relationships,
and who hold different moral, religious or ethical beliefs. Previously ignored, these
considerations are more talked about today. But, we must be realistic: there remains
a hidden curriculum which makes free dialogue between residents and staff physicians highly complex. Being a resident thus means being humanly and ethically
engaged at the patient’s bedside, in a multicultural world.
1
H. Tristram Engelhardt, Jr., is an American philosopher, holding two doctorates
(a PhD from the University of Texas at Austin and an MD from Tulane University).
A professor of philosophy at Rice University in Houston, he specializes in the history
and philosophy of medicine. He is professor emeritus at Baylor College of Medicine, and
a former member of the Baylor Center for Medical Ethics and Health Policy, as well
as editor-in-chief of the Journal of Medicine and Philosophy and Christian Bioethics.
MA, MD, PhD
Assistant Professor of
Clinical Medicine,
Department of Medicine,
University of Montreal
Internist-Critical Care
Physician, Hôpital
Maisonneuve-Rosemont
Chair, Standing scientific
committee for evaluation of
medical drugs for
registration purposes,
Quebec Institute for
Excellence in Health and
Social Services (Institut
national d’excellence en
santé et en services sociaux)
“Being a resident
thus means being
humanly and
ethically engaged
at the patient’s
bedside, in a
multicultural
world.”
31

PRINTEMPS 2013
One of the major determinants of learning professionalism, beyond understanding others, those moral beings unknown to us, remains the ethical reflection required of residents in their daily management unceasingly required to work with
our limited resources. Our health care system is faced with substantial population
aging, leading to a sharp rise in the burden of morbidity/mortality. Associated with
this, the number of treatment lines in different diseases is rapidly growing and is
linked with costs that are climbing accordingly. Deciding to treat a patient at a
specific point means today that another patient will not have access to certain care
or will have to wait to have access to it. In university settings, medical residents
are often the keystone in numerous situations and constitute the first point of contact between the patient and the health care system. Who can or should have access to this treatment at that moment? What is my role in this decision-making
process? Considering that I have to manage my time while on call and prioritize
the management of certain patients rather than others, which ethical benchmarks
or guidelines should I be taking into account?
Dr Stéphane P. Ahern,
PROFESSIONALISM
“In university
settings, medical
residents constitute
the first point of
contact between the
patient and the health
care system.”
Another major determinant of the professionalism competency, according to
the Royal College of Physicians and Surgeons of Canada, is learning to take care
of oneself. With the growing demands described above, it is very important today
that doctors learn early on in their careers to take care of themselves, in order to be
better doctors. Furthermore, with the evidence-based knowledge emerging from
all around, a healthy physician is the best marker for ensuring that patients are
open and receptive to engaging in a healthy lifestyle program. Thus, today, medical residents, in the course of their training programs, have to learn to become role
models of their own health. This is a new challenge that was only recently put
forward. How can that be done in the context of our residency? How can we reconcile quality of life, healthy living, leading-edge medicine, personalized medicine and evidence-based knowledge?
“Being a resident, indeed being a physician, represents a significant human
commitment.” Albert Camus, in La Peste, was already talking about this rift
between professional commitment and personal life.
PRINTEMPS 2013
32

1
La Peste – The Plague – a novel by Albert Camus, was published in 1947 and helped
earn its author the Nobel Prize, which he was awarded in 1957. Set in 1940s Oran,
during the French colonial period, the novel tells the story of the daily lives of its
inhabitants when the city is swept by a plague and cut off from the outside world.
The main character, Bernard Rieux, is a sensitive, humanistic man who refuses to
give up, and fights against the plague throughout the novel.
PROFESSIONALISM
Social media etiquette;
a simple policy for medical residents
A
s residents, throughout our training, we learn how to manage complex
and acute medical and surgical cases. We learn how to work in teams and
to ensure patients receive the best possible health care. We are taught the
physician’s code of ethics that highlights patient confidentiality. But, do
we learn how to adhere to that code within the framework of today’s communication
technologies?
It’s a question that warrants serious reflection particularly as it applies to social
media. It’s also apropos to the times. Rarely a month passes without an article in the
Canadian, Quebec and American medical journals discussing the complicated and
blurry relationship between medicine and social media.
Leon Tourian,
A great proportion of physicians in training today were born into a world with
computers and the Internet. They were in their late teens or early twenties when they
started medical school, around the same time Facebook (2004) and Twitter (2006)
were launched. Communicating via these technologies is second nature to them and
has become the modern equivalent of face-to-face interaction. There is, however,
one significant difference: Friends, family and colleagues may forgive and forget
socially awkward mishaps, but Facebook is a cold and heartless library that catalogues forever everything posted! Anything you do online that is attached to your
name becomes a part of your digital footprint, embedded in the sands of the World
Wide Web’s timeline.
Chief-resident, Psychiatry,
McGill University Health
Center (MUHC)
Medical school trains you to be a doctor – it does not train you to adopt and
adhere to the social graces expected of physicians. In the past, social gaffs or etiquette shortcomings of physicians might be talked about at the nursing station or
during animated staff soirees, but rarely were they documented in preserveable format. Well kiss those days goodbye!
While I hope the paragraphs above gave you a chuckle, they were also meant as
an elaborate preamble to my current professional pet peeve: the questionable (read
lack thereof) social media etiquette of residents. It is something I have started to
notice at increasing rates. Not a week passes that I don’t read a colleague or physician friend’s comment about a difficult patient or an interesting case they’ve encountered at work. I have even seen questionable comments and photos posted on
accounts that could be viewed by the public, posts which identify the writer as a
physician in training and, to up the ante, also include the hospital where the resident
is working.
Social-Media Liaison,
Member in Training section
(MIT) of the Canadian
Psychiatric Association (CPA)
Resident executive member,
Quebec Society of
Psychosomatic and
Consultation-Liaison
Medicine(SQCM)
“Friends, family
and colleagues may
forgive and forget
socially awkward
33

mishaps, but
Facebook is a cold
and heartless
library that
catalogues forever
everything posted!”
PRINTEMPS 2013
When I was still living with my parents (nearly two decades ago), we had a library filled with books that my parents encouraged us to read. Curious in nature, I
stumbled upon one book that I remember to this day. Emily Post’s Etiquette was a
guide for everything and anything to do with how one should conduct oneself. Essentially, it was an algorithm of how to behave with grace and poise, no matter what
life threw at you. The first edition was published in 1922 and I have to say the most
far-fetched algorithm entailed how to manage an unexpected guest while in pyjamas
past suppertime during a weekday (vs. weekend which changes the management
completely). The book has undergone 18 editions since and, surprise surprise, the
latest edition offers answers to questions such as: Is it okay to unfriend someone on
Facebook, is it rude to tweet during a wedding and is it okay to email a condolence?
M.D., M.Sc.
PGY-5 Psychiatry McGill
University
PROFESSIONALISM
“A few mouse clicks
and your Facebook
posts might be
viewed by your
supervisors and…
your program
director.”
“In terms of
medicine at large,
the benefits of social
media outweigh the
risks. But, the flip

PRINTEMPS 2013
34
side of these
benefits is the
staggering rate of
unprofessional
online postings by
medical trainees.”
This is very risky behaviour. For example, let’s say you just left the hospital and
your last case on the ward was a very difficult and belligerent patient who really
tested the limits of your empathy. Let’s now say you post a snappy comment about
said patient on your Facebook page. Let’s say your post includes a blatant diagnosis
and some choice words such as “old” “delirious” “alcoholic”. Now let’s also pretend
that you forgot to check the latest privacy settings on your account and don’t realize
that your page has become public. Now a few of your friends post comments in
support of your gruelling experience. But, one of your friends is the friend of a
friend of a friend who happens to be the son of the difficult patient you ranted about
on your Facebook page. Perhaps you met him a few hours before while you were
admitting his father to the ward. He confirms that it’s you via your profile pictures
and gets further confirmation when he reads that you are a resident in internal medicine working at the hospital where he dropped off his dad. After some simple deductive reasoning, he concludes that you are referring to his father in your ranting post.
At that point, said son calls the hospital and lodges a complaint. You then get a very
colourfully worded email from your program director who wants to see you first
thing Monday morning, gasp, before ward rounds, at 6 a.m.
You might be thinking there are a lot of “what ifs” in my story or that it sounds
far-fetched, but a situation similar to what I’ve described landed a U.S.-based ER
staff in hot water and led to her suspension. Never forget that your patients and their
family members also use social media and can access your online presence as quickly
as anyone else. Another example I came across reported that one long-term patient
of a psychiatry resident in the US refused to continue with treatment after stumbling
on the resident’s Facebook page cataloguing (in comments and pictures) the resident’s “rock star” partying ways. You’ve heard the saying about six degrees of separation. These days, covering those six degrees can take only moments, a few mouse
clicks and your Facebook posts might be viewed by your supervisors (or preceptors
as they are referred to in the rest of the country), your patients, their family members
and (gasp) your program director.
Speaking of program directors and supervisors: the potential implications of social media on resident selection during CaRMS, resident promotion and resident
hiring for a fellowship or as staff is now a hot topic. This phenomenon trickled down
from the private sector. In fact, when interviewing potential employees for a job, it is
now standard practice for employers to review a candidate’s social media profile. So
imagine an inappropriate comment or photo taken of you while on vacation and after
one too many mojitos. Yes, thanks to Facebook and its frequently shifting privacy
rules, your program director or staff can get a glimpse of your private life.
In the past I have written articles touting the potential benefits of social media for
medical residents. I still believe social media can be a great tool for residents: increasing communication, connecting with others across the province, country and
world. In terms of medicine at large, I believe the benefits of social media outweigh
the risks. Social media can be a powerful tool to spread information, fight stigma
and empower the public on issues related to medicine and health care in general.
But, the flip side of these benefits is the staggering rate of unprofessional online
postings by medical trainees. According to Chretien et al., some of the most common online indiscretions are the use of profanity, discriminatory language, posting
of pictures while intoxicated, sexually suggestive material, and violations of patient
confidentiality. This study also highlights that many faculties of medicine do not
have a social media policy.
PROFESSIONALISM
I believe that each postgraduate medical education office should have a clear
social media policy. This would protect both universities and residents. I think social
media policies should be prescriptive but not restrictive. Faculties should not prohibit residents from having a social media presence but should recommend how
trainees ought to conduct themselves on the web. While researching for this article I
came across the social media policy of the Department of Internal Medicine at the
University of Calgary1 . The document guides residents, à la Emily Post, on how to
conduct themselves when using social media and warns them of the potential consequences of misusing the technology. This document is an excellent resource and
should inspire faculties across the country to create similar guidelines on how their
residents can use social media with grace and etiquette while also maintaining patient confidentiality.
“Attention please!
What happens in
Vegas these days
stays on… YouTube,
Flickr, Twitter,
Facebook, etc.”
Here are 10 key issues to consider and some potentially serious
implications of ignoring them.
1. Never become friends with your patients.
2. Continuously review your privacy settings and be particularly mindful that
others may tag you in their posts if you allow that. (Zuckerberg et al. change
the privacy rules every couple of months, so be vigilant.)
3. Whatever you put on the web stays on the web and can be accessed by
anyone including your patients, colleagues, supervisors, program directors
and deans. (What happens in Vegas is now potentially all over the web.)
4. Your online persona is a reflection of you–a physician–and whatever you
do online reflects on your professionalism and your profession. (It’s called
social media, not private media!)
5. Keep your posts vague if making a comment related to your workday.
(Replace the “what an amazing case of ulcerative colitis in the OR today”
with “had a great day in OR–such informative cases.”)
6. Do not use social media to vent or settle scores with anyone, including
coworkers and supervisors. (Keep it clean and civil.)
35

7. Remember that your promotion can be impacted by questionable behaviour
on the web. (Your web presence is public; it can be used against you.)
9. Every faculty should have a social media policy for residents. (Get involved
with your faculty in developing these guidelines.)
10. The easiest rule which captures the essence of all recommendations above–
make sure that anything you post is something you’d feel comfortable
allowing everyone you know to read. (Including your program director or
grandmother.)
1
University of Calgary.
Faculty of Medicine
Social Media
Recommendations and
Guidelines
http://medicine.
ucalgary.ca/files/med/
SocialMediaGuidlines
FinalJuly2012.pdf
PRINTEMPS 2013
8. Audit your online presence every now and then to ensure that your persona
is not associated with awkward or damaging information. Look into
scrubbing your profile if you find anything embarrassing attached to your
name. (Google yourself.)
PROFESSIONALISM
“Don’t forget.
It’s called social
media, not private
media!”
In 1922, Emily Post wrote,” Etiquette must, if it is to be of more than trifling use,
include ethics as well as manners. Certainly what one is, is of far greater importance than what one appears to be. A knowledge of etiquette is of course essential to
one’s decent behaviour, just as clothing is essential to one’s decent appearance; and
precisely as one wears the latter without being self-conscious of having on shoes
and perhaps gloves, one who has good manners is equally unself-conscious in the
observance of etiquette, the precepts of which must be so thoroughly absorbed as to
make their observance a matter of instinct rather than of conscious obedience.”
If reading this prompts you to post something like: “OMG he’s telling us we’re
not free to use our profiles as we wish, this article is a joke to freedom of speech lol,”
I would answer, “You are free to use social media as you wish, but remember that
others will freely document your comments and pictures and they could be used
against you. Remember folks, it’s social media, not private media.”
The Effect of Resident Duty Hour Reform on the Evolving
Concept of Professionalism in Medicine: a Qualitative Study
Dr Sun was awarded a grant by the FMRQ for her study on the changes brought
about by the duty hour reform which became effective in Quebec as of July 1, 2012,
as part of the Grant Program for Research Projects on reorganization of call schedules in an establishment in Quebec. Other researchers include Dr Runye Gan,
MDCM, R4 in General Internal Medicine and Dr Linda Snell, MD, MHPE, FRCPC,
FACP, Professor of Medicine and Senior Clinician Educator at the Royal College of
Physicians and Surgeons of Canada.
Dr Ning-Zi Sun,
R6, Clinician Investigator
Program
Dr Sun and
colleagues’ study is
PRINTEMPS 2013
36

to attempt to
examine and
reconcile differences
by offering a view
of the impact of
duty hour reform
on medical
professionalism.
T
he debate over the pros and cons of resident duty reform that started since
the first legislation was passed in New York State in 1984 has intensified
over the past decade with increasingly restrictive regulations. The limitation of resident call duty schedules to a maximum of 16 consecutive hours
in Quebec has brought the issue closer to home, and concerns over the potential
negative impact on professionalism have been voiced by both faculty and trainees.
Many have criticized duty hour restrictions as being responsible for the loss of
“patient ownership” and professional identity, as well as the inculcation of “shift
mentality” into the new generation of residents. Such sentiments may significantly
reduce the willingness of faculty and residents to implement and comply with new
duty hour models. There is, on the other hand, limited evidence suggesting that reducing duty hours may have a beneficial effect on protecting professional attributes
such as competency and caring and compassion.
Another important impact of duty hour reform relates to a sharing of patient care,
when the traditional 24- to 30-hour workdays are split into two or three shifts staffed
by different residents. This requires enhanced intra- and inter-professional teamwork, another important professional attribute often alluded to by articles pertaining
to issues of handover and continuity of care, but seldom addressed by literature on
medical professionalism.
PROFESSIONALISM
The aim of Dr Sun and colleagues’ study is to attempt to examine and reconcile
these differences by offering a view of the impact of duty hour reform on medical
professionalism that takes into account the evolving needs of patient care, and of
medical practice and practitioners.
1
Cruess RL et al.
“Professionalism: an ideal
to be sustained.” Lancet
2000, 356 (9224): 156–9.
Professionalism in Medicine
2
Medical professionalism is unique in the value it places on altruism and commitment to patient care, and is a core identifying feature of the professions.1 Consistent
with this, both the CanMEDS and the United States Accreditation Council for Graduate Medical Education (ACGME) Competencies Frameworks emphasize the teaching and evaluation of professionalism as a core competency during residency.2,3 As
L. Arnold4 appropriately pointed out, professionalism has historically been defined
by a number of values and aptitudes, and with varying emphasis, nuances and overlap among them. The results of this study will be available in early 2015.
Frank JR. The CanMEDS
2005 Physician
Competency Framework:
Better standards. Better
physicians. Better care.
Royal College of Physicians
and Surgeons
of Canada, 2005.
3
Chapman DM et al.
Integrating the
Accreditation Council
for Graduate Medical
Education Core
Competencies into the
Model of the Clinical
Practice of Emergency
Medicine. Academic
Emergency Medicine
2004, 11(6): 674–85.
4
Arnold L. Assessing
Professional Behavior:
Yesterday, Today, and
Tomorrow. Academic
Medicine 2002, 77(6):
502–15.
Dr Sun’s study will look selectively at the following six attributes: caring
and compassion, presence, competence, commitment, altruism, and teamwork as defined hereafter:
Altruism: The unselfish regard for, or devotion to, the welfare of others;
placing the needs of the patient before one’s self-interest.
•
Caring and compassion: A sympathetic consciousness of another’s distress
together with a desire to alleviate it.
•
Commitment: Being obligated or emotionally impelled to act in the best
interest of the patient; a pledge given by way of the Hippocratic Oath or its
modern equivalent.
•
Competence: To master and keep current the knowledge and skills relevant
to medical practice. (In the context of this study, the focus will be on the
self-monitoring and maintenance of one’s standard of practice in condition
of either prolonged duty hours [e.g., toward the end of a traditional 24hour call] or altered duty cycle [e.g., when working exclusively on night
duty or after shift rotations].)
•
Presence: To be fully present for a patient without distraction and to fully
support and accompany the patient throughout care.
•
Teamwork: The ability to recognize and respect the expertise of others
and work with them in the patient’s best interest. (In the context of this
study, the focus will be on the important role played by teamwork in
ensuring continuity of care in face of the apparent increase in work schedule
fragmentation.)
>>>
Grant applications for research on Resident Duty Hour Reform in
Quebec
To apply for a grant or obtain further information on the Grant Program for
Research Projects on reorganization of call schedules in an establishment in
Quebec, please contact Johanne Carrier, Senior Advisor, Fédération des
médecins residents du Québec, by calling 514-282-0256 or 1-800-465-0215 or
emailing [email protected].
37

PRINTEMPS 2013
•
PROFESSIONALISM
PRINTEMPS 2013
38

SERVICES
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I L ÉTAIT UNE FOIS…
V
Par Catherine Felber, Planificateur financier
ous avez tous déjà entendu l’histoire de
Cendrillon qui, grâce à sa fée marraine, put se
rendre au bal : Cendrillon monta en carrosse;
mais sa marraine lui recommanda, sur toutes
choses, de ne pas passer minuit. La jeune
demoiselle ne s’ennuyait point et oublia ce que sa marraine
lui avait recommandé; de sorte qu’elle entendit sonner le
premier coup de minuit, lorsqu’elle ne croyait point qu’il fût
encore onze heures: elle se leva, et s’enfuit aussi légèrement
qu’aurait fait une biche. Elle laissa tomber une de ses
pantoufles de verre…
Telle Cendrillon, seriez-vous de ceux qui oublieront que
vos bénéfices d’assurance invalidité et d’assurance vie
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Sujette à certaines limites.
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A CHAT D’UNE PREMIÈRE MAISON
L’achat d’une propriété est, bien souvent,
la transaction la plus importante d’une vie.
Que ce soit un projet à court, à moyen ou
à long terme, il est essentiel de bien vous
informer afin de faire un choix éclairé.
L’importance du bilan et du budget
Avant même de se lancer dans la recherche et les visites de
différentes maisons, il faut bien saisir la situation financière dans
laquelle on se trouve. Pour ce faire, débutez avec un bilan qui va
vous renseigner sur vos actifs, vos passifs et votre valeur nette.
Vous pourrez alors faire un constat de la proportion que prennent
vos dettes et voir s’il est raisonnable d’ajouter une hypothèque au
portrait financier général.
Afin d’évaluer correctement la valeur de la maison ainsi que
les versements que vous pourrez engager, il ne reste qu’à dresser
un budget précis de vos revenus et dépenses. Il est important de ne
pas négliger les dépenses suivantes qui sont, malheureusement,
souvent oubliées :
 Taxe de bienvenue;
 Frais d’inspection;
 Frais de notaire;
 Impôts fonciers et services payés d’avance par le
vendeur;
 Assurance vie pour le prêt hypothécaire, si nécessaire.
La question de la mise de fonds
Le montant de votre mise de fonds initiale vous permettra de
réduire le montant des paiements hypothécaires. Lors de
l’acquisition d’une nouvelle propriété résidentielle, il est obligatoire
de faire une mise de fonds équivalente à au moins 5 % du prix
d’achat. Un conseiller pourrait vous aider à établir un plan pour
épargner les sommes nécessaires à cette mise de fonds.
De façon générale, un prêt hypothécaire assuré est exigé par les
institutions financières lorsque le montant de la mise de fonds est
inférieur à 20 % de la valeur d’achat de la propriété. Le montant
d’assurance sera ajouté à la valeur de votre prêt. On comprend
assez rapidement qu’il est nettement préférable d’éviter de payer
cette prime qui revient à plusieurs milliers de dollars.
Régime d’accession à la propriété (RAP)
Dans la majorité des cas, le RAP devrait être utilisé pour la
première portion de la mise de fonds. Ce programme permet à
chacun des conjoints de retirer jusqu’à 25 000 $ de son REER
pour l’achat d’une première propriété, sans conséquence fiscale.
Il est donc possible à la fois de cotiser à votre REER, de bénéficier
d’une déduction fiscale et, par la suite, d’utiliser ces sommes pour
l’achat d’une propriété. Les sommes retirées du REER devront
être remboursées à votre REER sur une période de 15 ans, débutant
deux années fiscales suivant l’achat de votre propriété. Pour être
admissibles au programme, vous et votre conjoint (marié ou
conjoint de fait) devez être acheteurs d’une première propriété. Si
l’un des membres du ménage a déjà été propriétaire durant les
cinq années civiles précédentes (incluant l’année civile en cours),
aucun des membres du ménage ne peut bénéficier du programme.
Si votre conjoint(e) n’a pas les moyens de profiter du RAP
pleinement, vous pourriez utiliser le REER conjoint afin de
compenser sa part.
Le financement
Plusieurs avenues s’offrent à vous en matière de financement :
il est primordial de bien analyser vos différentes options.
L’amortissement est souvent l’élément primordial : il se définit
comme la période totale sur laquelle s’échelonneront les remboursements du prêt et ne peut dépasser 25 ans.
Le terme est, quant à lui, la période durant laquelle les modalités
de votre prêt resteront inchangées. Lorsque vous choisissez un taux
d’intérêt fixe, vos remboursements sont stables pour toute la durée
du terme. Lorsque vous choisissez un taux d’intérêt variable, vos
remboursements peuvent augmenter ou diminuer, selon les
modalités choisies pour la durée du terme. Choisir entre le taux
variable et le taux fixe reste un choix très personnel. Il vous faut
choisir la solution qui vous convient le mieux financièrement
puisque les deux ont des avantages et des inconvénients : le taux
fixe ne peut changer pendant le terme, mais son pourcentage est
plus élevé alors que le taux variable offre un taux plus bas, mais
qui risque d’être modifié (à la hausse ou à la baisse).
Votre meilleur allié : un conseiller!
Certains éléments concernant l’achat d’une propriété peuvent
être relativement complexes : c’est pourquoi il est recommandé de
consulter des spécialistes. Les conseillers de la Financière des
professionnels connaissent votre réalité et vos préoccupations. De
plus, ils ont recours à une équipe spécialisée en planification
financière, qui comprend des experts dans les domaines du notariat,
de la fiscalité et de la planification financière. Ensemble, ils peuvent
vous proposer les meilleures solutions pour réaliser votre objectif.
N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC NOUS SI VOUS AVEZ DES QUESTIONS, AU 1 800 720.4244
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Le CLSC DES Faubourgs du CSSS Jeanne-Mance en collaboration avec le
Cran
.
Est
à la recherche d’omnipraticiens avec un intérêt en
toxicomanie.
1/2 NOIR ET ROUGE --- CRAN
En tant que médecin affilié au CLSC DES FAUBOURGS, vous ferez parti de l’équipe médicale du
Centre de Recherche et d’Aide pour Narcomanes qui est un centre spécialisé dans les traitements
de substitution pour les personnes dépendantes aux opiacés.
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Vous joindrez une équipe dynamique de 10 médecins qui travaillent en concertation avec des
professionnels d’expérience (infirmières et intervenants psycho-sociaux).
 Postes temps plein ou partiel avec rémunération à salaire ou à tarif horaire
 AMP en toxicomanie
 Participation aux activités médicales du CLSC si désiré
 Pratique de médecine générale auprès d’une clientèle sous méthadone
 Implication possible dans des activités diversifiées (projets de recherche, rayonnement
scientifique et académique, enseignement auprès des résidents)
Pour obtenir plus de renseignements, communiquez au (514) 527-2361 # 2600
Docteur PAUL PELLETIER, chef de médecine familiale au CLSC des Faubourgs
affilié à
Situé en Montérégie, secteur
Saint-Bruno-de-Montarville,
Mont-Saint-Hilaire, Beloeil,
Saint-Hyacinthe, Acton Vale
Le CSSS des Sommets est à la recherche de
médecins pour combler ses effectifs dans les
domaines suivants :
Psychiatrie
Médecine interne
Soutien à domicile
Le CSSS Richelieu-Yamaska
vous invite à joindre son équipe médicale dynamique
au sein d'un milieu en pleine expansion avec de nombreux
projets mobilisateurs.
Soins longue durée
Santé mentale 1ière ligne
BESOINS IMMÉDIATS EN
ANATOMO-PATHOLOGIE
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Avoir un intérêt pour une approche globale et
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de médecine générale – 418 856-7000, poste 7359
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