L`année où Morante est revenu
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L`année où Morante est revenu
051398_Semana_450 7/11/05 10:16 Page 1 (Film Noirfilm) PRIX : 1,50 € - N° 450 LUNDI 7 NOVEMBRE 2005 L’année où Morante est revenu LIMA DEUX GRANDES FAENAS DE CASTELLA ET TRIOMPHE D’EL JULI BILAN LES ALTERNATIVES EN 2005 LA TEMPORADA DE MORANTE De cette année taurine 2005 qui se termine, de quoi nous souviendrons-nous ? En plus du phénomène Castella, essentiellement, d’une seule chose : de la résurrection, artistique et humaine, de Morante de la Puebla. Les faenas géniales, faussement détaillées en quelques lignes, du torero sévillan nous ont ramenés, après quelques années de sécheresse esthétique, à une vérité première : face aux prophètes du tauromachiquement correct, la beauté est invincible. Au delà des bilans comptables qui meublent notre quotidien alimentaire, seule l’émotion peut justifier notre cheminement vers un spectacle aussi injustifiable que celui qui hante nos passions secrètes. Et cette émotion repose sur deux piliers : la peur et la beauté. Certains toros, par leur estampe et leur sauvagerie, parviennent à conjuguer les deux. Certains grands artistes s’autorisent, en élevant l’une à son paroxysme, à faire oublier l’autre. Car Morante, qui est le seul grand artiste en activité, abandonne les styles, défie les techniques modernes et bascule dans la nonchalance et l’intemporel. Il torée comme dansaient autour des fontaines les reines de l’amphore, insensibles aux nouvelles de la guerre de Troie. La beauté peut faire oublier le drame. Comme si l’angoisse de la création n’était faite que pour avoir moins peur de vivre. Pour voir le toréo de Morante au grand jour, il faut souvent patience et persévérance au voyageur qui doit pénétrer l’Andalousie secrète, attendre dans la froideur reculé de la Castille ou guetter un rendez-vous dans un village isolé, du nord ou du sud. Chez nous, c’est le plus souvent un étranger au paradis. Autant dire que le toréo des grands artistes s’accommodent mal de la vulgarité des ferias françaises, où le torero du “¡ ay !” prime sur le toréo du “¡ olé !” ; qu’il sera bien mal loti entre l’accordéon et le piston et que son chant de petite cascade passera inaperçu dans le lot des hurlements, des courses trépidantes et des bravades des toreros qui, comme on le dit si bien et c’est tout à leur mérite, “assurent le spectacle”. Mais il y a encore quelques grands toreros pour nous rappeler que la muleta n’est pas un marteau. Au pays symbolisé par Descartes, la place de Morante, et cela n’a rien de péjoratif, se trouverait davantage à l’aise dans des festivals. Entendons-nous bien : des vrais festivals, montés pour appâter le chaland. Car tous ces festivals, de fin ou de début de saison, qui n’affichent que des toreros communs, n’ont guère d’intérêt, sinon de prendre l’air ou d’ajouter une pige à son palmarès. Quel attrait, en effet, pour le public que de voir face à des novillos épointés et sans le moindre enjeu des toreros qu’on voit pour ne pas dire qu’on subit - tout au long de la temporada normale des corridas ? Sinon un entraînement à portes et à guichets ouverts pour le bénéfice de ceux qui s’y produisent… Sans la pression des grands soirs et dans la sérénité des jours qui déclinent, quel plaisir serait alors de voir traîner sur le sable ces muletas en peau de chamois, ces grandes toiles muées langoureusement du coeur vers la main, derrières lesquelles tous ceux qui parlent des merveilles croient deviner le chant profond de l’âme humaine. Marc LAVIE 051398_Semana_450 7/11/05 10:16 Page 2 (Film Noirfilm) SEMANA PASADA EN ESPAGNE . Almonaster la Real (Huelva) . Samedi 5 NOVEMBRE. 1/2 entrée. Novillos de Sebastián de Santiago, mauvais en général, pour Marco Antonio GÓMEZ (silence et deux oreilles) PÉREZ MOTA (ovation et ovation) Victor ABAD (une oreille et une oreille). Victor Abad débutait avec picadors. EN AMÉRIQUE Le 6 novembre à Mexico, Enrique Ponce a coupé 4 oreilles et une queue. C’est son premier rabo dans la plaza México. Compte rendu complet la semaine prochaine (comme tous les spectacles célébrés dans la nuit du dimanche). . Mardi 1er NOVEMBRE. Deuxième corrida de feria. Temps agréable. 4/5 entrée. 5 toros de Roberto Puga et 1 de Montegrande (5e), bien présentés mais en général décastés, pour FINITO de CÓRDOBA, rouge et or (silence et sifflets) EL JULI, violet et or (deux oreilles et ovation) Sébastien CASTELLA, lilas et or (tour de piste et ovation). El Juli a remporté le trophée Chalán de Plata. Il est sorti en triomphe par la Porte de Lima. El Juli a été magistral face au 2e. Castella a fait une faena sensationnelle au 3e mais a mal tué, perdant ainsi un grand triomphe. Finito a été très discret. (voir chronique de J.A.del Moral) RESEÑA des TOROS. 1. “Rondeño”, n° 82, castaño, 496 kg. 2bis. “Artista”, n° 85, negro, 519 kg. 3. “Linarejo”, n° 95, castaño, 500 kg. 4. “Barbalimpia”, n° 68, negro, 550 kg. 5. “Principal”, n° 41, negro bragado meano axiblanco, 620 kg. 6. “Talentoso”, n° 99, negro meano, 549 kg. . Lima (Pérou) . Samedi 29 OCTOBRE. Deuxième novillada de feria. 1/3 entrée. Novillos péruviens de Montegrande (propriété de Roberto Puga), encastés et donnant en général un bon jeu, pour Fernando ROCA REY, rouge et or (division et silence) Alejandro MORILLA, nacre et argent (une oreille et silence) Daniel LUQUE, saumon et or (silence et une oreille). Bonne novillada de l’éleveurimprésario Roberto Puga et détails des trois toreros. . Dimanche 30 OCTOBRE. Première corrida de la feria du Christ aux Miracles. Temps agréable. 3/4 entrée. Toros colombiens d’Agualuna, de peu de trapío et donnant peu de jeu en général (le 1er invalide), pour Enrique PONCE, bordeaux et or (une oreille et silence) David Fandila “EL FANDI”, céleste et or (une oreille et une oreille) Fernando ROCA REY, blanc et or, qui prenait l’alternative (silence et ovation). El Fandi est sorti en triomphe. Corrida télévisée par TV Castilla la Mancha. Ponce fit une faena exclusivement droitière au deuxième, qu’il tua en deux temps, mais ne put rien faire du quatrième, totalement décasté, ce qui laissa le public d’Acho sur sa faim. El Fandi, toujours brillant aux banderilles, en particulier au cinquième, tira quelques bonnes naturelles de son premier opposant. Le Péruvien Fernando Roca Rey tomba en premier lieu sur un toro totalement invalide. Le dernier perdit un sabot et fut remplacé par le réserve du même fer qu’il toréa avec élégance. RESEÑA des TOROS. 1. “Destrío”, n° 559, castaño, 482 kg. 2. “Regatero”, n° 552, negro, 501 kg. 3. “Zarsero”, n° 530, negro, 480 kg. 4. “Davidoso”, n° 551, negro, 470 kg. 5. “Caminante”, n° 523, negro, 506 kg. 6bis. “Escuchador”, n° 526, negro, 526kg. . Lundi 31 OCTOBRE. Nocturne. Festival taurin avec picadors. 4/5 entrée. Novillos de Roberto Puga, inégaux (1er et 5e furent les meilleurs), pour José Antonio CAMPUZANO (une oreille) ESPARTACO (silence) Enrique PONCE (applaudissements) Vicente BARRERA (une oreille) Sébastien CASTELLA (deux oreilles) Fernando ROCA REY (silence). Excellente faena de Sébastien Castella. El Juli (photo Carbone). . Guadalajara (Mexique) . Dimanche 30 OCTOBRE. Plaza Nuevo Progreso. Temps ensoleillé. 2/3 entrée. Toros de Fernando de la Mora, bien présentés mais donnant en général peu de jeu à l’exception du cinquième, qui fut le meilleur, pour César RINCÓN, bleu marine et or (une oreille et tour de piste) Eulalio López “ZOTOLUCO”, noir et or (un avis avec ovation et une oreille) Rafael ORTEGA, céleste et or (silence et une oreille). Président: Rubén Pérez. Journée importante de César Rincón, remarquable devant ses deux adversaires, dans les sérieuses arènes de Guadalajara. Zotoluco s’imposa au cinquième par sa décision et son courage, alors que Rafael Ortega coupa l’oreille du dernier après une faena vibrante mais peu profonde. RESEÑA des TOROS. 1. “Aborrecido”, n° 46, negro entrepelado, 475 kg. 2. “Mar de nubes”, n° 14, negro bragado, 478 kg. 3. “Despistado”, n° 108, negro bragado meano, 505 kg. 4. “Despeinado”, n° 116, negro entrepelado, 522 kg. 5. “Chiquetete”, n° 38, negro, 515 kg. 6. “Tapabocas”, n° 107, cárdeno, 485 kg. . Aguascalientes (Mexique) . Samedi 5 NOVEMBRE. Plaza Monumental. 1/2 entrée. Toros de Fernando de la Mora, inégaux (médiocres dans l’ensemble sauf le 7e, honoré d’un arrastre lent), pour César RINCÓN (ovation et ovation) ZOTOLUCO (ovation et ovation) Rafael ORTEGA (silence et deux oreilles) MORANTE de la PUEBLA (silence et sifflets). Rafael Ortega est sorti en triomphe. Le banderillero local Arturo Prado s’est coupé la coleta. Une minute d’applaudissements fut respectée au paséo en mémoire de Javier Garfias. Rincón tarda à se centrer avec le premier et fit une faena bien structurée au 4e. Zotoluco tira quelques bonnes séries du maniable deuxième mais se montra dubitatif face au sixième. Rafael Ortega fut le triomphateur de la journée, par sa faena au septième, comprenant deux parties distinctes : une première classique et reposée, et une deuxième, au son endiablé du morceau local “Pelea de gallos”, plus trépidante. Morante n’a rien fait. Zotoluco quitta les arènes à la mort du septième pour s’envoler vers Mexico où il toréait le lendemain. . San Cristóbal (Venezuela) . Dimanche 30 OCTOBRE. Plaza Monumental de Pueblo Nuevo. Corrida mixte. 1/5 entrée. Toros de Los Aranguez, inégaux en présentation et en jeu (les plus nobles furent les 2e et 3e), pour le rejoneador José Luis RODRÍGUEZ (silence et silence) Erick CORTÉS (silence et silence) Luis Vital “PROCUNA” (ovation et une oreille). Un novillo de Rancho Grande, encasté et difficile, pour le novillero Angel RAMOS (silence). Le matador vénézuélien Erick Cortés reprenait l’épée dans une plaza importante après une blessure subie à la cheville gauche. Le deuxième toro du rejoneador José Luis Rodríguez fut achevé par le sobresaliente José David Cadaví. . Guayaquil (Équateur) . Dimanche 30 OCTOBRE. 1/2 entrée. 2 toros de Puchalitola pour le rejoneador Rui SANTOS (silence) le rejoneador Guillermo JARRIN (silence). 2 toros de Carlos Manuel Cobo (1er, 4e), noble le deuxième (tour de piste au 1er, “Ilusión”) et 2 de San Luis (2e, 3e), brave et encasté le troisième, manso l’autre, pour Juan Antonio ESPLÁ (deux oreilles) NIÑO de la TAURINA (silence) Juan de la CRUZ (deux oreilles) Antonio CAMPANA (silence). Seul Juan de la Cruz est sorti en triomphe. 2 Erick Cortés lors de sa réapparition à San Cristobal (photo Humberto Leaño). 051398_Semana_450 7/11/05 10:16 Page 3 (Film Noirfilm) SEMANA PASADA . Autres corridas au Mexique . NUEVO LAREDO. 30 octobre. 1/4 entrée. Toros de Puerta Grande, maniables, pour Carlos Rondero (tour de piste et tour de piste) El Gino (deux oreilles et une oreille) Victor Pastor (deux oreilles et ovation). . ORIZABA. 30 octobre. 1/2 entrée. 5 toros de Benito Cortés, mansos, pour le rejoneador Rodrigo Santos (une oreille) Leonardo Benítez (deux oreilles et ova- tion) Pepe Hillo (une oreille et silence). Pepe Hillo a offert en supplément un toro de Montecristo (silence). En supplément au programme, différents recortadors espagnols se jouèrent d’un toro de La Cardenilla et d’un de San José Buenavista. . MORELIA. 2 novembre. 1/2 entrée. Toros de Jorge Hernández Andrés, inégaux, pour le rejoneador Jorge Hernández Garate (ovation) Rafael Ortega (silence, deux oreilles et silence) Sébastien Castella (ovation, silence et ovation) Omar Villaseñor (blessure). Omar Villaseñor a été pris en recevant son premier avec la cape, souffrant d’un coup de corne à la cuisse gauche. Castella a perdu les oreilles avec l’épée. . TLAXCALA. 2 novembre. Plein. Toros de Los Encinos, éteints en général, pour César Rincón, tabac et or (ovation et tour de piste) Zotoluco, vert pomme et or (une oreille et une oreille) Pepe Hillo, bleu marine et or (silence et silence). Une minute de silence fut respectée au paséo en mémoire de Javier Garfias. DEL MORAL À LIMA El Juli et Castella autour d’un Scapulaire El Juli a vu la splendide faena de Castella lors du festival nocturne célébré le 31 octobre à Lima et a dû penser que ce jeune torero français pourrait lui ôter le fameux trophée du Scapulaire d’Or qui consacre chaque année le triomphateur de la feria de Lima. C’est ainsi que Julián, lors de la corrida du 1er novembre, sortit plus décidé que jamais. Et comme Castella assura la réplique, le quatrième spectacle de cette feria de Lima s’est célébré dans une ambiance sensationnelle, celle des grands événements qui ont lieu dans ces merveilleuses arènes d’Acho. Cette feria de 2005 marquera sans doute une étape, car tout le monde a vu qu’il est possible de célébrer à Lima trois ou quatre spectacles taurins consécutifs avec beaucoup de monde, si les cartels ont de la catégorie et demeurent attractifs. Certains disent qu’il n’y a pas d’afición à Lima, ce qui a été démenti aussi bien le jour de Ponce et du Fandi qu’en ce 1er novembre avec Juli et Castella à l’affiche. Bien présentés, avec quelques très belles estampes, les toros formèrent une bonne corrida, sans superlatif car certains manquaient cruellement de caste. Le toro de réserve qui remplaça le deuxième offrit l’opportu- nité à El Juli de prononcer le premier grand discours de la journée: un colossal, suave et templé “! aquí estoy yo ¡” dans un quite par d’exquises véroniques – les meilleures vues au Juli dernièrement - et une faena de grand pouvoir face à un toro très encasté celui-ci, sans autre défaut que celui de protester par le haut à la fin de chaque voyage. Lors des nombreuses passes qui composèrent ce discours de muleta, Julián ne templa pas à chaque fois, mais lorsqu’il le fit, cela fut splendide et la faena fut jugée importante par le public, après la meilleure estocade de la journée: moment suprême, heure de la vérité torera, décisive à l’heure du bilan. J’entends déjà mes lecteurs me dirent: Eh! Et Finito? Il provoqua le duel entre Juli et Castella? Non. Finito le présenta et le modéra. L’introduction n’eut guère d’autre intérêt que de voir comment réapparaissait le grand technocrate cordouan: avec encore beaucoup d’envie mais sans sitio ni suffisante condition physique. Ce qui est normal. Finito n’est plus un enfant et s’il n’a pas perdu ses dons, il lui en coûte à chaque fois un peu plus pour les remettre à flots. La partie brillante de la course fut le duel entre Juli et Castella car celui qui aurait pu être le VIe Calife n’avait pas tenu son rôle. Et une fois de plus, Sébastien 1er de France, et bientôt d’Espagne et du reste du monde, se détacha de façon admirable par sa proximité, son temple et son pouvoir avec le troisième toro qu’il toréa bien d’abord avec la cape puis avec la muleta, comme lors du festival de la veille, un peu moindre en continuité et en émotion car le toro baissa vite. Mais ce que fit Castella en commençant par trois passes changées et trois passes de poitrine sans broncher, suivies d’une passe inversée de la firma et d’un autre pecho changé, cela était digne d’être vécu. Mais quand la faena s’était convertie en tumulte triomphal, quatre vilains pinchazos limitèrent le triomphe en un tour de piste au milieu des clameurs. José Antonio DEL MORAL HOMMAGE À UN GRAND GANADERO La mort de Javier Garfias Le grand ganadero mexicain Javier Garfias est mort le 1er novembre dans sa finca Los Cues, située à Huimilpán, dans l’état mexicain de Querétaro. Il avait 77 ans et souffrait de problèmes hépatiques. Il était venu il y a deux mois en Espagne pour subir, sans succès, une greffe du foie. Son grand-père, Teodomiro Garfias, était l’un des grands éleveurs de bétail de l’état mexicain de San Luis Potosí et possédait notamment le magnifique domaine “De Santiago”, de plus de 20 000 hectares à Villa Ariaga, en plein centre du Mexique. Aîné des frères Garfias - Pepe et Marcos sont également d’importants ganaderos au Mexique - Javier avait fondé sa ganadería en 1948 avec 25 vaches de Santo Domingo et un étalon de Torrecilla. Depuis ont été ajoutées des bêtes de Torrecilla, de 1948 a 1955, et de San Mateo, de 1953 a 1965, l’origine Santo Domingo ayant disparu. Très lié d’amitié avec Antonio Llaguno, Javier Garfias administra même l’élevage de San Mateo pendant plusieurs années, lorsque son propriétaire, marié à une Sévillane, partit vivre en Andalousie. Javier fait combattre sa première corrida le 15 février 1953 à Torreón, avec au cartel Fermín Rivera, Cañitas et Rafael Llorente. Aux arènes de Mexico, il fait ses débuts en novillada le 14 septembre 1958, puis en corrida intégrale le 3 janvier 1965 avec au cartel Joselito Huerta, Jaime Rangel et Victoriano Valencia. Quelques années plus tard, il entrera en société avec Alberto Bailleres et gérera même les arènes de Mexico pendant quatre ans. Mais sa renommée de ganadero atteindra son apogée dans les années 70, quand ses toros seront toréés et réclamés par toutes les grandes vedettes mexicaines, en particulier Manolo Martínez, Eloy Cavazos et Curro Rivera. 3 Il a vendu également beaucoup de lots de toros au Venezuela - environ 300 toros de Garfias y ont été combattus - et en Colombie, en particulier à Cali. Muni de son inséparable cigarre, Javier était un homme affable, gentil et agréable. Récemment, il avait importé, en association avec Carlos Peralta, 120 vaches et toros d’Atanasio Fernández, introduisant cet “encaste” sur le sol mexicain. Javier Garfias et Eloy Cavazos, lors d’un tour de piste triomphal aux arènes de Mexico. 051398_Semana_450 7/11/05 10:16 Page 4 (Film Noirfilm) STATISTIQUES 2005 Les triomphateurs des ferias 2005 Les matadors en Europe MATADORS CORRIDAS OREILLES QUEUES 1 EL FANDI 107 210 11 2 RIVERA ORDOÑEZ 77 83 1 3 EL CORDOBES 65 141 5 4 Sébastien CASTELLA 65 62 1 5 Juan José PADILLA 62 99 13 6 JESULIN DE UBRIQUE 62 89 2 7 Enrique PONCE 62 68 1 8 EL JULI 61 67 1 9 EL CID 59 57 1 10 ANTONIO FERRERA 56 129 17 11 Eduardo GALLO 54 42 1 12 JAVIER CONDE 51 58 5 13 PEPIN LIRIA 49 73 8 14 VICTOR PUERTO 48 142 23 15 MORANTE DE LA PUEBLA 48 42 3 16 Miguel Angel PERERA 46 44 3 17 SERAFIN MARIN 45 50 2 18 Salvador VEGA 45 40 1 19 CESAR JIMENEZ 43 74 1 20 MANZANARES FILS 43 36 2 21 CANALES RIVERA 42 72 7 22 Luis Miguel ENCABO 42 32 2 23 FINITO DE CORDOBA 41 48 1 24 SANCHEZ VARA 38 78 6 25 EUGENIO DE MORA 38 61 1 26 JAVIER VALVERDE 38 37 0 27 UCEDA LEAL 37 33 0 28 EL FUNDI 37 30 0 29 CESAR RINCON 36 17 0 30 EL CAPEA 35 37 0 31 SALVADOR CORTES 32 46 1 32 ANTON CORTES 32 39 3 33 MIGUEL ABELLAN 31 33 3 34 MANUEL AMADOR 30 36 0 35 ROBLEÑO 30 33 1 36 DAVILA MIURA 29 31 2 37 Matias TEJELA 29 20 0 38 IKER LARA 28 31 1 39 JOSE IGNACIO RAMOS 24 33 2 40 PAULITA 23 28 0 (source: mundotoro. com) Ce tableau tient compte des trophées attribués par les plus MANIZALES (Colombie): César Rincón importants jurys à l’issue des ferias, et non d’une apprécia- MARACAIBO (Venezuela): Mari Paz Vega tion subjective. MARBELLA: Cayetano ALBACETE: Sergio Martínez MÉRIDA (Espagne): Miguel Angel Perera ALGECIRAS: Manzanares père MÉRIDA (Venezuela): El Juli ALICANTE: Pepín Liria MEXICO (prix Domecq): Zotoluco ALMERÍA: Sébastien Castella MONT DE MARSAN: El Juli AMBATO (Équateur): Mariano Cruz Ordóñez MURCIE: Pepín Liria ARANDA DE DUERO: Manzanares fils NÎMES: Denis Loré ARLES: El Juli OVIEDO: Manuel Díaz “El Cordobés” ARMENIA (Colombie): Mari Paz Vega PAMPLONA: Salvador Cortés AZPEITIA: Miguel Angel Perera PUERTA GRANDE (concours de Castilla La Mancha): Abraham BADAJOZ: Enrique Ponce Barragán BARCELONE: Serafín Marín PUERTO DE SANTA MARIA: Enrique Ponce BAYONNE: Sébastien Castella QUITO: Sébastien Castella BÉZIERS: Enrique Ponce et Sébastien Castella SAINT SÉBASTIEN: Juan José Padilla BILBAO: Juan José Padilla SALAMANQUE: Morante de la Puebla BOGOTÁ (Colombie): Sébastien Castella SAN CRISTÓBAL (Venezuela): Antón Cortés BURGOS: El Cid SAN SEBASTIÁN DE LOS REYES: Alvaro Justo CALI (Colombie): César Rincón SANLUCAR DE BARRAMEDA: Juan José Padilla CARTAGENA DE INDIAS (Colombie): Sébastien Castella SANTANDER: El Cid CASTELLÓN: César Rincón SARAGOSSE: Cayetano (novillero) CIUDAD REAL: Sébastien Castella SÉVILLE: El Cid COLMENAR VIEJO: néant SORIA: Salvador Cortés CORDOUE: Finito de Córdoba TARRAGONA: Serafín Marín DAX: Juan José Padilla et Fernandez Meca TERUEL: Paulita FENOUILLET: néant TUDELA: Antonio Barrera GIJÓN: El Fandi VALDEMORILLO: Luis Miguel Encabo GRANADA: Morante de la Puebla VALENCIA (fallas): Enrique Ponce GUADALAJARA: Eduardo Gallo VALENCIA (juillet): El Cid HUELVA: Miguel Angel Perera VALLADOLID: non attribué HUESCA: Espartaco VIC-FEZENSAC: El Fundi JAÉN: El Fandi VITORIA: Salvador Cortés JEREZ: Morante de la Puebla À LA TÉLÉVISION… LA LINEA DE LA CONCEPCIÓN: Juan José Padilla . SUR FRANCE 3 AQUITAINE… Le magazine Tercios est diffusé le dimanche à 12 h 50. Invité excepLEÓN (Espagne): El Fandi tionnel pour l’émission du 13 novembre: Santiago Martín “El Viti”, qui sera interrogé par Zocato. LEÓN (Mexique): Ismael Rodríguez . SUR TVE2… Le magazine “Tendido Cero” est diffusé le samedi à 13 heures. LIMA (Pérou): Miguel Angel Perera . SUR TVE INTERNACIONAL… “Tendido Cero” est diffusé dans le nuit du dimanche au lundi vers 0 h 30. . SUR CANAL 4 CASTILLA Y LEÓN (Hispasat numérique en clair - Transpondeur 11731 - 28126 H LOGROÑO: non attribué SP: 601)… Le magazine “Sol y sombra”, présenté par Carlos Martín Arroyo et Manolo Iliana, d’une LOS BARRIOS: El Fandi durée de 55 minutes, est diffusé chaque semaine le jeudi à 0 h 30 et le dimanche vers 15h. MADRID: César Rincón . SUR TVVI (en clair sur Astra et Hispasat; également sur Canalsatellite et canal 92 de Digital Plus)… Le magazine “Espaí Taurí”, présenté par José Luis Benlloch et El Soro, est diffusé le mardi à 21 h 45 et le MÁLAGA: Salvador Cortés vendredi à 17 h. BILAN 2005 Les alternatives en 2005 Voici les alternatives célébrées, des deux côtés de l’océan, depuis le 1er novembre 2005. . Omar VILLASEÑOR, mexicain le 2 novembre à Morelia (Mexique) Parrain: Jorge Gutiérrez Témoin: Pablo Hermoso de Mendoza (rejoneador) Toro: “Talismán”, n° 67, 468 kg, de Luis Felipe Ordaz Résultat: ovation et silence. . Mariano del OLMO, mexicain le 2 novembre à Tlaxcala (Mexique) Parrain: Zotoluco Témoin: Rafael Ortega Témoin: Javier Conde Toro: “Desgreñado”, n° 230, jabonero, 461 kg, d’El Paraíso Costume: blanc et or Résultat: ovation et tour de piste. Toro de Marco Garfias Résultat: tour de piste et ovation. . Juan Carlos SAN ROMÁN, mexicain le 7 novembre à Cortázar (Mexique) Parrain: El Queretano Témoin: Oscar San Román Toro de Campo Hermoso Résultat: une oreille et silence. . César GIRÓN, espagnol (César Antonio Vargas Girón Né le 04-07-1983 à Séville) le 14 novembre à Valencia (Venezuela) Parrain: Espartaco Témoin: Otto Rodríguez Toro: “Greñudo”, n° 142, negro, 428 kg, de Rancho Grande Costume: ivoire et argent Résultat: deux oreilles et ovation. . Juan Carlos CUBAS, péruvien (Juan Carlos Cubas - Né le 09-06-1986 à Huancayo, Pérou) le 28 novembre à Lima (Pérou) Parrain: Finito de Córdoba 4 . Atanasio VELÁZQUEZ, mexicain le 5 décembre à San Buenaventura (Mexique) Parrain: Humberto Flores 051398_Semana_450 7/11/05 10:16 Page 5 (Film Noirfilm) BILAN 2005 Témoin: Rafael Rivera Toro: “Navideño”, n° 89, 510 kg, de Valparaíso Résultat: ovation et une oreille. . Juan VALENCIA, colombien le 26 décembre à Cucuta (Colombie) Parrain: Victor Manuel Blázquez Témoin: Ramsés Toro de Vistahermosa Résultat: ovation et une oreille. Carlos Núñez Costume: noir et or Résultat: un avis avec silence et silence. . Salvador CORTÉS (Salvador Mariscal Cortés - Né le 03-08-1981 à Mairena del Aljarafe, Séville) le 11 avril à Séville Parrain: Morante de la Puebla Témoin: Matías Tejela Toro: “Embajador”, n° 96, negro bragado meano salpicado, 505 kg, de Joaquín Núñez del Cuvillo Costume: ivoire et or Résultat: silence et deux oreilles. . MORENITO de ARANDA (Jesús Martínez Barrio - Né le 10-11-1985 à Aranda de Duero) le 14 mai à Valladolid Parrain: Salvador Vega Témoin: Manzanares fils Toro: “Extraviado”, n° 109, negro, de José Luis Marca Costume: lilas et argent souligné de noir Résultat: deux oreilles et silence. . Luis BRIONES, mexicain le 1er janvier à San Luis Potosí (Mexique) Parrain: Manolo Mejía Témoin: Luis Ricardo Medina Toro: “Debutante”, n° 44, 445 kg, de Sierra Résultat: silence et une oreille. . Juan José Rueda “EL RUSO” le 2 janvier à Benalmadena (Málaga) Parrain: David Moreno “El Alcazabeño” Pas de témoin (mano a mano) Toro: “Afectivo”, n° 18, negro, de Los Derramaderos Résultat: une oreille, deux oreilles et tour de piste. . Ismael RODRÍGUEZ, mexicain le 5 février à León (Mexique) Parrain: Eloy Cavazos Témoin: Alejandro Amaya Toro: “Fuereño”, n° 199, 485 kg, d’Arroyo Zarco Costume: blanc et or Résultat: quatre oreilles. . Paco RAMOS (Francisco Ramos Collado - Né le 14-05-1981 à Onda, Castellón) le 28 février à Castellón Parrain: Uceda Leal Témoin: Sébastien Castella Toro: “Saltilllo”, n° 15, negro, 514 kg, de Baltasar Ibán Costume: blanc et or Résultat: une oreille et silence. . Juan ÁVILA (Juan Ávila Sebastiá - Né le 09-12-1985 à Valencia) le 19 mars à Valencia Parrain: Enrique Ponce Témoin: Manzanares fils Toro: “Vaporoso”, n° 119, negro chorreado, 515 kg, de Juan Pedro Domecq Costume: bordeaux et or Résultat: ovation et un avis avec silence. . Aldo OROZCO, mexicain (Aldo Orozco Hernández - Né le 25-09-1983 à Guadalajara, Mexique) le 22 mai à Chihuahua (Mexique) Parrain: Jorge Gutiérrez Témoin: Juan Carlos Cubas Toro de Santo Domingo Résultat: ovation et tour de piste. . Pepe DÍAZ, mexicain le 1er mai à Uruapan (Mexique) Parrain: Paco Dóddoli Témoin: Fernando Ochoa Toro de Dóddoli Hermanos Résultat: ovation et silence. . José Luis TORRES (José Luis Torres Roldán - Né le 26-06-1983 à Cordoue) le 26 mai à Cordoue Parrain: Enrique Ponce Témoin: Finito de Córdoba Toro: “Verboso”, n° 138, colorado chorreado, 535 kg, de Juan Pedro Domecq Costume: ivoire et or Résultat: une oreille et une oreille. . Arturo MACÍAS, mexicain (Arturo Macías - Né le 15-10-1982 à Aguascalientes) le 7 mai à Aguascalientes (Mexique) Parrain: José Luis Angelino Témoins: Israel Téllez et Pedro Gutiérrez “El Capea” Toro: “Cortijero”, n° 553, negro, 481 kg, de Xajay Costume: aubergine et or Résultat: tour de piste et silence. . Raquel SÁNCHEZ (Raquel Sánchez de la Llave - Née le 24-021979 à Tolède) le 27 mai à Tolède Parrain: Eugenio de Mora Témoin: Manuel Amador Toro: “Madrileño”, n° 336, negro, 498 kg, de Peralta Costume: opale et or Résultat: ovation et un avis avec silence. . Jonathan VEYRUNES (Jonathan Veyrunes - Né le 28-03-1983 à Nîmes) le 11 mai à Nîmes Parrain: Fernando Cepeda Témoin: Uceda Leal Toro: “Enamorado”, n° 6, castaño, 460 kg, de Victoriano del Río Costume: bordeaux et or Résultat: une oreille après un avis et ovation. . Juan Miguel MONTOYA (Juan Miguel Guerrero Montoya - Né le 0508-1980 à Sanlucar de Barrameda) le 23 juin à Algeciras Parrain: Antón Cortés Témoin: César Girón Toro: “Juanero”, n° 9, negro bragado alunarado, 460 kg, de Carlos Núñez Costume: blanc et noir Résultat: une oreille et une oreille. . Roberto CARLOS (Roberto Carlos Bastardo Álvarez - Né le 2306-1982 à Valladolid) le 13 mai à Valladolid Parrain: Enrique Ponce Témoin: Manolo Sánchez Toro: “Olvereño”, n° 42, negro, 483 kg, de . Mario MORA, mexicain le 16 juillet à Gómez Palacio (Mexique) Parrain: Federico Pizarro Témoin: Jorge Mata 5 Toros de Golondrinas Résultat: une oreille et un avis avec silence. . Rafael Hernández “PALOMO”, mexicain le 24 juillet à San Buenaventura (Coahuila, Mexique) Parrain: Jorge Gutiérrez Témoin: Rafael Ortega Toro de Golondrinas Résultat: un avis avec silence et silence. . Victor PASTOR, mexicain le 24 juillet à Saltillo Parrain: Paco González Témoin: Fermín Spinola Toro: “Buena suerte”, n° 85, de Corlomé Résultat: ovation et un avis avec silence. . Modesto CAMPOS, péruvien le 1er août à Celendín (Pérou) Parrain: Oscar Roberto Antolín “El Millonario” Témoin: El Maravilla Toro de Salamanca Résultat: une oreille. . Andrés PALACIOS (Andrés Palacios Martínez - Né le 20-04-1982 à Lérida) le 7 août à Barcelone Parrain: Victor Puerto Témoin: Antonio Ferrera Toro: “Tendencioso”, n° 21, negro entrepelado bragado, 530 kg, d’Arauz de Robles Costume: violet et noir Résultat: ovation et un avis avec ovation. . Diego LUNA (Diego Antonio Luna Sistac - Né le 17-011976 à Huesca) le 10 août à Huesca Parrain: Espartaco Témoin: Tomás Luna Toro: “Babilonio”, n° 42, negro, 515 kg, de Parladé Costume: blanc et or Résultat: silence et silence. . David GALÁN (David Galán Domínguez - Né le 29-03-1995 à Fuengirola) le 15 août à Málaga Parrain: José María Manzanares Témoin: César Rincón Toro: “Pantomima”, n° 156, negro, 480 kg, de Joaquín Núñez del Cuvillo Costume: velours rouge et or Résultat: une oreille et deux oreilles. 051398_Semana_450 7/11/05 10:16 Page 6 (Film Noirfilm) SEMANA PASADA . Francisco TORRES JEREZ (Francisco Torres Jerez - Né le 27-03-1978 à Almería) le 24 août à Almería Parrain: El Cid Témoin: Salvador Vega Toro: “Amoroso”, n° 34, burraco, 563 kg, de Santiago Domecq Costume: nacre et or Résultat: une oreille et une oreille. . Manuel CARBONELL (Nicasio Manuel Carbonell Carbonell - Né le 18-09-1978 à La Algaba) le 1er octobre à Ondara (Alicante) Parrain: Luis Francisco Esplá Témoin: Manuel Amador Toro: “Tenista”, n° 40, negro chorreado, de Luis Algarra Costume: bordeaux et or Résultat: tour de piste après un avis et deux oreilles. . Sergio SANZ (Sergio Sanz López - Né le 07-07-1978 à Cordoue) le 9 septembre à Cordoue Parrain: Salvador Cortés Témoin: José Luis Torres Toro: “Buenas tardes”, n° 125, sardo chorreado, 566 kg, de La Dehesilla Costume: bleu de France et or Résultat: ovation et une oreille. . César MANRIQUE (César Moisés de Castro Manrique - Né le 1908-1976 à Valladolid) le 11 septembre à Valladolid Parrain: Juan Diego Témoin: Mario Campillo Toro: “Jirafito”, n° 29, negro, 558 kg, de Fidel San Román Costume: carmin et or Résultat: ovation et silence. . Iván FANDIÑO (Iván Fandiño Barros - Né le 29-09-1980 à Orduña, Vizcaya) le 25 août à Bilbao Parrain: El Juli Témoin: Salvador Vega Toro: “Afrodisiaco”, n° 64, castaño salpicado, 517 kg, d’El Ventorrillo Costume: nacre et or Résultat: ovation et ovation. . José Ibarra “JOSELI”, mexicain le 27 août à Torreón (Mexique) Parrain: Luis Ricardo Medina “Pasión Gitana” Témoin: Mario Mora Toro de Campo Grande Résultat: silence et silence (le rejoneador Enrique Fraga complétait le cartel) . Alvaro JUSTO (Álvaro Justo de Gracia -Né le 23-06-1984 à Arganda del Rey) le 31 août à San Sebastián de los Reyes Parrain: José María Manzanares père Témoin: Morante de la Puebla Toro: “Miedoso”, n° 21, negro, de Las Ramblas Costume: noir et or Résultat: une oreille avec blessure à la fesse gauche et deux oreilles. . José María Fijo “EL CIENTO” (José María Fijó Copete - Né le 17-10-1977 à Valencia) le 17 septembre à Ecija Parrain: Javier Conde Témoin: Morante de la Puebla Toro de Juan Pedro Domecq Résultat: deux avis avec ovation et silence. . José Guadalupe Rodríguez “PEPE HILLO”, mexicain le 16 octobre à Pachuca Parrain: Zotoluco Témoin: Rafael Ortega Toro: “Sub 17”, n° 116, cárdeno, 470 kg, de San José Costume: blanc et argent Résultat: ovation, une oreille et une oreille (toro tué en supplément) . Jorge ARELLANO (Jorge Arellano Maroto - Né le 04-04-1976 à Madrid) le 20 septembre à Nava de la Asunción (Ségovie) Parrain: Jesulín de Ubrique Témoin: Francisco Rivera Ordóñez Toro de Los Eulogios Résultat: deux oreilles et ovation. . Fernando ROCA REY, péruvien (Fernando Roca Rey Valdez - Né le 08-041986 à Lima) le 30 octobre à Lima (Pérou) Parrain: Enrique Ponce Témoin: El Fandi Toro: “Destrío”, n° 559, castaño, 482 kg d’Agualuna Costume: blanc et or Résultat: silence et ovation. . Juan Luis PIZARRO (Juan Luis Pizarro Higueras le 29 septembre à Úbeda (Jaén) Parrain: Enrique Ponce Témoin: El Fandi Toro : “Flor de romero”, n° 5, de Carmen Segovia Costume: rose pâle et or Résultat: une oreille et une oreille. . Antonio CORTÉS VARGAS le 30 octobre à Inca (Baléares) Parrain: Manolo Sánchez Témoin: Iker Lara Toro: “Laberinto”, n° 29, negro, d’Angela Rodríguez de Arce Résultat: une oreille et deux oreilles. (alternative de fantaisie d’un aficionado de 48 ans… n’ayant pas toréé en public depuis 25 ans!) . Tomás PRECIADO (Tomás Preciado Quintanilla - Né le 12-051983 à Hellín). le 1er octobre à Hellín (Albacete) Parrain: Abraham Barragán Témoin: Antón Cortés Toro: “Oyeruido”, n° 153, des héritiers de Salvador Guardiola Fantoni Costume: blanc et or Résultat: une oreille et deux oreilles. 6 ALTERNATIVES DE REJONEADORS . Vicente ARTEAGA, équatorien le 2 novembre 2004 à Cuenca (Équateur) Parrain: Martín González Porras Témoin: Javier San José Toro de Puchalitola Résultat: deux avis avec silence et deux avis avec silence. . João MOURA fils le 15 mai à Nîmes Parrain: João Moura père Témoins: Marie Sara et Andy Cartagena Toro : “Gorillo”, n° 11, negro bragado, 550 kg, de Carmen Lorenzo Résultat: une oreille. . Filipe GONÇALVES le 22 mai à Moita (Portugal) Parrain: João Moura Témoin: Rui Fernandes Toro d’Ortigão Costa Résultat: tour de piste. . Antonio Maria BRITO PAES le 9 juillet à Moita (Portugal) Parrain: João Moura père Témoins: Antonio Ribeiro Telles, Vitor Ribeiro, Sonia Matias, João Moura fils Toro: “Tónico”, 505 kg, de Brito Paes Résultat: tour de piste. . Paulo Jorge Santos ALMEIDA le 6 août à Bayonne Parrain: Pablo Hermoso de Mendza Témoin: Diego Ventura Toro: “Madriguero”, n° 152, burraco, de Los Bayones Costume: rouge et or Résultat: ovation et tour de piste. . Miguel DUARTE le 3 septembre à Caldas da Rainha (Portugal) Parrain: Joaquim Bastinhas Témoin: Sonia Matías Toro de Pinto Barreiros Costume: costume à la française bordeaux Résultat: tour de piste. (le cavalier “practicante” Marcos Tenorio complétait le cartel) . Horacio CASAS, mexicain le 18 septembre à Zacatecas (Mexique) Parrain: Rodrigo Santos Témoin: Enrique Fraga Toro: “Buena Suerte”, n° 32, negro listón, 503 kg, de José Julián Llaguno Résultat: tour de piste et ovation. 051398_Semana_450 7/11/05 10:16 Page 7 (Film Noirfilm) HISTOIRE D’UNE TEMPORADA : 2005, c’est indiscutablement la résurrection de Morante de la Puebla. Un torero qu’on croyait perdu en 2004 après son éclipse et des ennuis de santé, qui est revenu timidement à Séville et qui a composé son premier grand coup d’éclat à la feria de Jerez. Retour sur les grandes dates de Morante en 2005. • ESPARTINAS - 19 mars (matin) Cartel: Espartaco, Francisco Rivera Ordóñez, Morante (inauguration des arènes) Toro : “Alboroto”, n° 10, de Juan Pedro Domecq (deux oreilles et la queue, tour de piste au toro) Costume: rouge et noir “UN TRIOMPHE DE LA FIESTA. L’horloge de la plaza indiquait quatorze heures quand sortit en piste le sixième toro, de Juan Pedro Domecq. Mansote au cheval, il fut piqué dans différents terrains et manqua de fixité, jusqu’à ce que Morante ne le captive avec sa muleta. Ce fut, à partir de ce moment, une symphonie indescriptible de toréo. L’animal de Domecq, noble et docile, suivit les pans de la muleta inspirée, muée par la seule inspiration de Morante. Ce fut l’une de ces faenas rêvées, avec des passes davantage dessinées que réalisées. Beaucoup d’expression dans le geste, expression pleine de saveur torera. Excellente dans le toréo fondamental et explosive dans chaque ornement, le tout exécuté avec une lenteur qui flirtait avec le toréo de salon le plus cérémonial. La nouvelle plaza était en folie et l’estocade fut la digne fin d’une oeuvre torera inoubliable.” (Carlos Crivell) • JEREZ - 7 mai Cartel: Enrique Ponce et Juan José Padilla Sixième toro: “Comilón”, n° 4, burraco, 480 kg, de Juan Pedro Domecq (deux oreilles et queue, tour de piste au toro) Costume: pêche et noir. “MORANTE ÉCRIT UNE PAGE D’HISTOIRE. Aujourd’hui, cela a été un véritable hommage à Paula. Non par les apparences, le vêtement ou l’allure, mais par le grand et le vrai toréo. Toréo d’enchantement de Morante de la Puebla qui a, en ce 7 mai de l’an 2005 sur le coup de 21 heures, totalement envoûté la plaza de Jerez. Tous les habitués de la feria de Jerez étaient unanimes à la sortie des arènes: ils n’avaient pas vu toréer ainsi depuis les grandes journées de Rafael de Paula il y a plus de vingt ans. Ce qu’a fait Morante, totalement abandonné à son toréo et à son inspiration, est indescriptible mais a profondément ému tous les spectateurs. Beaucoup avaient oublié que le toréo pouvait avoir une telle force d’émotion, une telle décharge artistique, une si grande beauté. Morante a toréé à Jerez comme on pensait qu’on ne pouvait plus toréer. Tout avait mal commencé. Le troisième Domecq eut un comportement violent et défensif à la cape, avant de s’allumer longuement sous la pique. Morante ne s’approcha du toro qu’à la fin du premier tiers. Mais il ne le quitta plus. La faena commença par un précieux changement de mains qui déclencha la musique, tue aussitôt sur ordre du torero. Faena inégale, mais parsemée de gestes profonds, telle une magnifique série à gauche terminée en trincherilla. Un pinchazo, une bonne estocade en entrant droit, un descabello et première oreille, avec tour de piste de clameurs et coq noir tombé des gradins en cadeau. Le combat du sixième se fit dans un enthousiasme dont on avait perdu l’habitude. Dès la sortie du toro, Morante le toréa au ralenti avec la cape, en citant les véroniques de face et en descendant le menton sur la poitrine. Le public se leva d’un bloc et crépitèrent les “palmas por bulerias”. Elles ne devaient pratiquement plus cesser. Le toro ne prit qu’une pique et fit à la sortie une vuelta de campana, incident que sa caste surmonta. Morante le reprit par deux véroniques - celle à gauche extra - puis un autre quite avec une demie d’une lenteur infinie. Ces vraies réminiscences de Paula culminèrent par le brindis au célèbre torero gitan, salué à son tour par les “palmas por bulerías”. La noblesse du Juan Pedro inspira Morante au plus profond de lui-même, lui permettant de donner sa taille d’extraordinaire artiste: derechazos descendus du ciel, au centre de la piste, liés en demi cercle, tirés de l’avant la main endormie et regorgeant d’art, de lié, de coulé et de profondeur. Naturelles de moindre son, mais vivantes et solennelles. Terminaisons en trincheras, molinetes, molinetes inversés, autant d’improvisations touchées par la baguette des fées. Le torero et le public étaient en transes, dans cette rare communion qui unit l’interprète à son auditoire. Morante pointa l’épée et enterra une estocade entière. Le toro, brave, alla mourir au centre dans la pénombre du crépuscule. À l’instant où il se coucha s’allumèrent les projecteurs de la plaza. Trois mouchoirs blancs, un mouchoir bleu, sortie en triomphe, qu’importe les trophées. Tout était dit.” (SG) la résurrection de Morante un descabello… firent retomber la passion. Une seule oreille, un tour de piste acclamé à la dépouille de l’excellent “Agua clara”, puis un tour de piste de l’artiste, brisé par sa propre inspiration.” (SG) • GRANADA - 27 mai Cartel: Jesulín de Ubrique, Finito et Morante Sixième toro: “Asustado”, n° 183, colorado, 470 kg, de Joaquín Núñez del Cuvillo (deux oreilles) Costume: crème et noir “MORANTISME À GRANADA. Qui l’eut cru? Morante de la Puebla est dans un moment extraordinaire. Peutêtre l’une des plus belles plénitudes de sa carrière. On le voit décidé, centré, et dès que le toro sert son art, incomparable, comme ce fut le cas au dernier, un bon toro de Cuvillo, limité de force comme tous les toros du jour mais chargeant avec son et classe dans la muleta magique de cet artiste hors pair. Dès les premières passes à droite, Morante fut centré et savoureux. Mais la faena gagna toute sa dimension lors de superbes naturelles, formidablement toréées, puis les inventions de la Puebla: cinq molinetes enchaînées - appeler molinete cette passe interprétée par Morante n’est pas exact, c’est une autre passe dans ses doigts - à une firma d’extase, et des changements de main, et des kikirikis, et du Morante-Morante… Sans égal. Une entière en arrière, d’effet lent, ne fut pas obstacle à la concession des deux oreilles et du délire final.” (SG) • ALICANTE - 24 juin Cartel: Manzanares père, Morante, Salvador Vega Cinquième toro: “Piton”, n° 103, negro, 517 kg, de Juan Pedro Domecq (une oreille après un avis) Costume: blanc et argent. “LE GRAND MORANTE. […] Mais la grande faena du jour a été celle de Morante au cinquième. Un toro noble dont seul l’art magique du torero de La Puebla peut faire oublier la faiblesse. Avec la cape, ce fut un récital, notamment dans un quite exquis. Avec la muleta, une succession de passes profondes, senties, inspirées. Un enchantement. Il tua médiocrement, ce qui réduisit la récompense. […] Pour l’aficionado cartésien, une corrida des plus vulgaires et ordinaires. Pour l’amateur d’art, quelques tableaux pour la collection personnelle. Celle qu’on ne montre à personne…” (SG) • GRANADA - 24 mai Cartel: Enrique Ponce, Morante, El Fandi Cinquième toro: “Agua clara”, n° 88, colorado ojo de perdiz, 494 kg, de Joaquín Núñez del Cuvillo (une oreille après un avis et tour de piste au toro) Costume: bordeaux et or souligné de noir “L’EAU CLAIRE DE MORANTE. Une corrida enjouée, joyeuse et triomphale comme on les aime à Granada, avec un public conquis. Mais dans la belle moisson d’oreilles recueillie par les toreros, il y a eu une nouvelle faena géniale de Morante de la Puebla au cinquième toro. Ce fut le meilleur du bon envoi de Núñez del Cuvillo, dont les pensionnaires se prêtent à merveille au toréo dans les arènes de moindre exigence. Ce cinquième fut peu piqué mais posséda de la noblesse et surtout de la caste qui le fit aller toujours de l’avant. Morante fut somptueux avec la cape, dans le ton de Jerez: trois véroniques sensationnelles, au ralenti, sur la corne droite et une demie extrêmement moelleuse à la réception. Même les alguacilillos crièrent “olé” en sautant sur place. Puis un quite avec une nouvelle demie extra, d’une lenteur infinie. On ne peut pas mieux toréer avec un manteau rose. La faena fut entamée de façon géniale: doblones, molinetes, kirikikis, puis des séries droitières longues, amples, le fauve buvant le leurre museau au sol. Et quelques passes de poitrine d’un seul coup de poignet, sans à peine bouger le bras. À la fin d’une série de naturelles, Morante était tellement enivré par ce qu’il créait qu’il s’oublia, fut bousculé et tomba sous le nez de l’animal. Son valet d’épées, la cruche à la main, courut à son secours pour le rafraîchir. Il revînt au toro et s’oublia quelque peu sur sa faena, qui s’éternisa. Le public réclama la grâce du toro mais le torero, derechef et sans regarder la présidence, opta pour le tuer. Il est vrai que l’animal s’était mis à gratter confusément le sol au moment où la pétition s’intensifiait. La conclusion fut moins heureuse: un pinchazo, une demi lame défectueuse et très en arrière, • TOLOSA - 26 juin Cartel: Javier Conde, Morante, Cayetano (mixte) Deuxième toro: “Luminario”, n° 149, negro, de Joaquín Núñez del Cuvillo (une oreille) Costume: violet et or “CONDE GÉNIAL, MORANTE EXQUIS. Dans une corrida d’artistes, il faut souvent faire abstraction de la présentation et de la force des toros, et fermer les yeux sur quelques armures désobligeantes, comme celle du premier toro. Mais on a vu dans cette corrida ce qu’on venait y voir : un numéro génial de Conde devant le meilleur et le plus sérieux animal du noble envoi de Cuvillo; des gestes exquis d’un superbe Morante; la classe et la verdeur confondue de Cayetano. Morante a signé des séquences lumineuses devant ses deux adversaires. Remarquable à la cape, exquis par moments à la muleta, même s’il manqua la continuité pour transformer de belles séquences en grande faena. Mais le toréo de Morante, par son impact esthétique, reste sans égal.” (SG) • PUERTO DE SANTA MARIA - 6 août (nocturne) Cartel: César Rincón, El Juli, Morante Toro: “Vanilla”, 535 kg, de Parladé (une oreille) Costume: rose et or “UN SOMNAMBULE AU BORD DE LA BAIE… […] Son second toro se nomme Vanille. Vanille n’est pas un bon toro. Il s’engage à moitié, ne va pas jusqu’au bout, et Morante, à la cape, fait du simili Morante 7 sur deux véroniques près des planches. Et puis, à la muleta, tout à coup, cela prend forme. C’est plus une forme d’ailleurs qu’une structure. C’est un sentiment qui se met en place. […] Il joue avec Vanille. Un jeu sur un fil, un jeu somnambulique, imparfait et éblouissant, paresseux et lent aurait pu écrire Bergamin. La faena, mot grossier, est une sorte de murmure de jet d’eau, quelque chose de mourant et d’onirique avec un goût inachevé. […] Il amène Vanille sous les yeux de Rafael de Paula, assis au premier rang pour une trinchera déposée comme un oeillet. Un avis sonne. Cela ne sort pas Morante de son songe. Il continue un moment à rêvasser avec Vanille. Depuis longtemps, les 13 502 spectateurs sont entrés dans son hypnose. Il le tue après deux estocades et un descabello. Une oreille. On lui jette un coq noir. Il fait un tour de piste en le tenant doucement sous son bras. On se souviendra de la faena du coq noir, un jour d’août où le feu du ciel tombait sur les arènes du Puerto.” (Jacques DURAND - Libération) . SANLUCAR DE BARRAMEDA - 13 août (nocturne) Cartel: João Moura fils et Cayetano (mixte) Toro: n° 36, negro, de Joaquín Núñez del Cuvillo (deux oreilles et queue) Costume: tabac et or Nuit magique. “Morante avait toréé l’après-midi à San Roque une corrida de Gavira. En offrant le réserve de la corrida mixte célébrée en soirée à Sanlúcar, c’était le cinquième toro de la journée. Il réalisa une faena essentiellement droitière - la corne gauche étant moins maniable - mais merveilleuse d’inspiration et tua son adversaire “a recibir”, obtenant les oreilles et la queue”. (F. Orgambides) • SALAMANQUE - 16 septembre Cartel: César Rincón, El Capea Toro: cinquième toro d’El Pilar Costume: blanc et argent. “FLEURS POUR UN TORERO… […] Il n’y a rien de plus joli que la beauté. Rien de plus éclatant que l’art. Ni rien de plus définitif que la qualité. Et ce fut tout cela, ce vendredi à la Glorieta. À la fin, le public toréait de salon et demandait: où torée Morante la prochaine fois? “Compas ouvert, main basse, poitrine en avant et menton sur l’épaule, le Sévillan construisit son oeuvre en de précieux muletazos, tous caractérisés par un goût unique et une cadence personnelle, surtout dans les terminaisons qu’auraient immortalisé Ruano Llopis ou López Canito pour leur donner catégorie et splendeur sur les affiches.” (Barquerito) • BARCELONE - 25 septembre Cartel: Morante, El Juli, El Fandi Toro : “Agua clara”, n° 57, colorado entrepelado, 526 kg, de Joaquín Núñez del Cuvillo (une oreille) Costume: saumon et noir “Face au sérieux quatrième, âgé de cinq ans, Morante donna un récital de toréo de ceinture, fourmillant de détails, sans véritable lié par le toro chargeait au pas mais avec quelques moments aboutis comme une grande série à droite. Il tua d’une estocade desprendida en arrière et coupa la seule oreille du jour.” (SG) 051398_Semana_450 7/11/05 10:16 Page 8 (Film Noirfilm) ÉCHOS DU CALLEJÓN . Casas au secours de Serolo . Cuadrillas pour 2006 (suite) Après avoir pris position contre le cahier des charges pour le concours des arènes de Valencia et incité ses compagnons d’Anoet (principal syndicat espagnol des entrepreneurs de spectacles taurins) à ne pas se porter candidats, Simon Casas a finalement accepté de collaborer avec l’empresa Serolo, de Sebastián Rodríguez et Justo Benítez, pour la programmation artistique des arènes de Valencia. Jeudi dernier, la commission désignée par la Diputación de Valencia a mis cette société Serolo en tête du concours, choix qui devra être définitivement approuvé par l’assemblée de la Diputación dans les prochains jours. César Jiménez change de picadors: Ismael Alcón et Juan Francisco Presumido laissent la place à Juan Bernal et Benito Quinta. Pour le trio de banderilleros, Jiménez incorpore dans sa cuadrilla Victor Hugo Saugar à la place de Manuel Montoya, maintenant à leur poste Poli Romero et Jesús Arruga. Le jeune matador salmantin Eduardo Gallo a lui aussi procédé à quelques changements dans son équipe. Seul reste à son poste le picador Francisco Tapia, qui sera accompagné en 2006 par Juan Luis Rivas. Gallo a recruté trois nouveaux banderilleros: Domingo Siro, Álvaro Oliver et Javier Gómez Pascual. Dans la cuadrilla de César Rincón, le seul changement est le remplacement de Miguel Cubero par Manolo Montoya. Les picadors Luis Manuel Viloria et Luis Miguel Leiro restent en place, tout comme les banderilleros Gustavo García et David Saugar “Pirri”. . Ponce au musée de Acho… Avant la corrida du 1er novembre à Lima, Enrique Ponce a offert au musée taurin des arènes d’Acho le costume de lumières rouge et or qu’il portait il y a cinq ans lorsqu’il avait coupé les oreilles et la queue d’un toro à Lima. . El Cid au point Le 2 novembre, le matador Luis Francisco Esplá a fait une conférence à l’hôtel Sheraton de Lima sur les bases profondes du toréo. Le 4 novembre, El Cid a repris la muleta et s’est entraîné face à quatre vaches dans l’élevage de son apoderado Manolo Tornay. Le test a été positif et Manuel n’a ressenti aucune gêne au coude fracturé il y a deux mois. El Cid part jeudi prochain au Venezuela pour toréer le 12 novembre à Valencia et le 19 à Maracaibo. . Deux Français à l’Opportunité . Hemingway réédité en Espagne … et Esplá en conférence au Sheraton Deux novilleros français figurent parmi les 24 sélectionnés pour les novilladas sans picadors dites de l’Opportunité (la Oportunidad) qui auront lieu bientôt aux arènes de Vista Alegre de Madrid. Il s’agit de Marco Leal (d’Arles) et de Patrick Villebrun (de Nîmes). Ils ont passé avec succès l’épreuve de tientas organisée le 5 novembre dans l’élevage de Mariano Cifuentes. Sur 73 prétendants, 24 jeunes toreros ont été retenus pour les quatre novilladas éliminatoires. . Prolongement à Saragosse et à Málaga La société Toros Zaragoza, formée par les frères Chopera et Ignacio Zorita, dirigera les arènes de Saragosse pendant une année de plus, le contrat ayant été prolongé avec l’accord de la Diputación. Les arènes de Saragosse seront l’objet d’un concours à la fin de la temporada 2006. De la même façon, le contrat de l’empresa Tauromálaga, formée par Martín Lorca et Juan Carlos Escribano, a été prolongé d’un an à la tête des arènes de Málaga. . Transferts d’hiver Le matador Aníbal Ruiz sera désormais dirigé par Manuel Vázquez Gago, fils du regretté Manolo Vázquez. Le matador de Burgos Roberto Martín “Jarocho” raccroche l’habit doré et devient banderillero. Il a toréé 23 corridas depuis son alternative. La carrière de Curro Díaz sera désormais dirigée conjointement par Manolo Martín et José Luis Díaz Flores. Enfin, dernier transfert, Salvador Cortés abandonne Pepín Jiménez et signe avec José María González de Caldas et son empresa Taurotoro. SEMANA GRANDE N° 450 - LUNDI 7 NOVEMBRE 2005 Édité par la Société Semana Grande au capital de 304,90 €. Directeur et rédacteur : Marc LAVIE • AVIS AUX ORGANISATEURS: aucune personne ne peut se réclamer du journal sans l’accord explicite et préalable du directeur de la publication. Impression: S.A.I. (Biarritz) Abonnements-publicité-rédaction: B.P. 519 - 64010 PAU (France) Courrier électronique de la rédaction: [email protected] Fax de la rédaction: 05.59.14.94.30 N° Commissions Paritaire: 0607K77667 Le grand livre taurin d’Ernest Hemingway, “Mort dans l’après-midi”, vient d’être réédité en espagnol par les éditions Espasa-Calpe sous le titre de “Muerte en la tarde”. L’édition comporte une sélection de photographies d’époque légendées par Hemingway lui-même. . Petite erreur sur Madrid Dans l’éditorial du numéro 449, la semaine dernière, j’ai affirmé par erreur que Rincón et El Cid étaient sortis en triomphe le même jour à Madrid. Ce qui n’est pas vrai: Rincón a triomphé le jour des toros d’Alcurrucén alors qu’El Cid, s’il a réalisé sa meilleure faena ce jour-là, n’est sorti en triomphe que le jour des Victorino, pour la clôture le 3 juin. . Club Taurin de Toulouse Pour sa prochaine soirée, le club taurin de Toulouse recevra le nouveau directeur de la revue Toros, Joël Bartolotti, le samedi 19 novembre à 20 h 30 au restaurant Le Bon Vivre (salle du Demi Cercle - 15, place du Président Wilson à Toulouse). Ce dîner-débat est ouvert à tous les aficionados, le prix étant fixé à 25 euros. . Journée taurine à Saint-Martinde-Crau La Unica, organisatrice de la feria de la Crau, propose le vendredi 11 novembre la journée de fin de temporada à Saint-Martin-de-Crau avec au programme: - à 13 heures, grand aïoli au restaurant Lou Récati - à 15 heures, aux arènes, mise à mort de quatre toros de quatre ganaderias (réservé aux membres de la Unica) - à 19 heures, à la Bodega, soirée avec le groupe Gitano Family. 89e congrès de la Fédération La Fédération des Sociétés Taurines de France a tenu le 89e congrès de son histoire les 29 et 30 octobre à Vauvert (Gard) et nous adresse le communiqué suivant à l’issue de ce congrès: “Au cours des travaux, les représentants des aficionados ont exprimé le besoin de: - continuer à défendre inlassablement et vigoureusement notre patrimoine culturel taurin - mettre en valeur cette culture des plus vivantes - oeuvrer pour réduire le vide juridique qui entoure la corrida. “Le bilan de la temporada a permis de relever notamment la qualité de nombreuses novilladas piquées et non piquées. D’autre part, le fossé est grandissant entre la mauvaise qualité des corridas “commerciales” (basées sur l’engagement des vedettes) et la bonne qualité de la plupart des corridas basées sur des élevages sérieux. “La F.S.T.F. attire l’attention du public aficionado sur la dérive dépréciative de l’octroi des vueltas et indultos. Elle a constaté avec satisfaction une forte demande d’adhésions de nouveaux clubs. “L’assemblée générale a décidé: - d’attribuer simultanément et à titre exceptionnel le prix Tio Pepe 2005 à l’organisation “Graine de Toreros” pour son action continue en faveur des jeunes apprentis toreros et à l’Association Française des Vétérinaires Taurins pour leur intégrité et leur persévérance, notamment au cours de cette année 2005 durant laquelle ils ont été très attaqués (suite à l’affaire João Folque de Mendoça) - d’attribuer une mention “Passeport pour les arènes” d’Arles - d’attribuer le prix au plus mauvais geste taurin de l’année 2005 à monsieur João Folque de Mendoça (propriétaire de l’élevage de Palha) pour son mépris de l’afición française, mais aussi à 60 % des villes de l’U.V.T.F. qui ont succombé au chant des sirènes (pression du mundillo français et espagnol…), ceci pour deux paires de cornes manipulées de façon outrageuse et évidente… - de donner les voix de la F.S.T.F. au matador français Denis Loré pour le prix Claude Popelin au meilleur lidiador de la temporada française. “Cette assemblée générale a vu la réélection du Bureau Fédéral sortant pour un mandat de trois ans soit: Roger Merlin (président), Jean-François Coste (vice-président et secrétaire), Guy Tanguy (trésorier), Patrice Sifflet et JeanJacques Dhomps (communication interne), Hubert Vaudoux, Pierre Rougeot, Gilles Specty (communication régionale). “Le prochain congrès fédéral aura lieu à Paris, il sera organisé par le club taurin parisien La Querencia les 28 et 29 octobre 2006.” BULLETIN D’ABONNEMENT 58,50 € POUR 52 NUMÉROS ÉTRANGER 80 € Je désire souscrire un abonnement de 12 mois à Semana Grande NOM.....................................................................................................................................Prénom ........................................................................................................ 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