(maroc) (*) introduction
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49 Bull. Soc. Pharm. Bordeaux, 2008, 147, 49-60 COCCIDIOSES DU POULET DANS LA RÉGION DU GHARB (MAROC) (*) Mohamed HACHIMI (1), Driss BELGHYTI (1), Khadija EL KHARRIM (1), Youssef EL GUAMRI (1) Une étude parasitaire sur 149 élevages de poulet de chair dans la région du Gharb a mis en évidence 19,5 % de cas suspects de coccidiose. La localisation des lésions et l’aspect microscopique des oocystes impliquent trois espèces coccidiennes, Eimeria necatrix, E. maxima et E. tenella. La réussite de l’élevage nécessite une bonne maitrise de la médication et une gestion optimale des mesures d’hygiène. INTRODUCTION Le secteur avicole constitue l'une des activités agricoles les plus dynamiques au Maroc avec un taux d'accroissement moyen sur les trois (*) (1) Manuscrit reçu le 10 octobre 2008. Laboratoire de Biologie et Santé, Équipe de Recherche en Environnement et Parasitologie, UFR Doctorale Parasitologie comparée : Applications médicales et vétérinaires, Faculté des Sciences, Université Ibn Tofaïl, BP 133, 14000 Kénitra, Maroc. [email protected], [email protected], [email protected] 50 dernières décennies, d'environ 7 % pour la production de viande de volailles et 6 % pour la production d'œufs de consommation. Compte tenu de leurs prix relativement bas par rapport aux autres denrées animales, les produits avicoles sont largement consommés et constituent un apport protéiné de choix pour l’amélioration de la sécurité alimentaire. En 2008, les besoins du Maroc en produits avicoles ont été couverts par une production de 390 000 tonnes de viande de volailles (correspondant plus de la moitié de la production en viandes) et 2,9 milliards d’œufs [5]. Cependant, il faut faire face aux maladies parasitologiques peu étudiées dans le Gharb. Des travaux ont déjà porté sur les helminthes des poulets (Gallus gallus L.) [8]. La présente étude concerne d’autres maladies des poulets d’élevage de cette région, les coccidioses cæcales et les coccidioses intestinales. Les coccidioses se caractérisent par une réduction de la consommation, de gain de poids, une modification de l'emplument, une diminution de la coloration des carcasses, des diarrhées qui peuvent être sanguinolentes. Cette pathologie, largement associée à la destruction de l'épithélium intestinal, est responsable d'une diminution de l'absorption des nutriments dans le cas des coccidies affectant l'intestin grêle ou provoque des hémorragies qui peuvent être mortelles dans le cas d'infections sévères par Eimeria necatrix ou l’espèce caecale E. tenella [6]. Ces pathologies digestives sont de plus en plus difficiles à gérer par les éleveurs. La maitrise de la litière devient délicate à cause de dysfonctionnement de l’activité digestive manifestée par des diarrhées chez les poulets. Les pertes économiques engendrées sont élevées [18]. Les vaccins sont encore d'utilisation aléatoire et des substances nouvelles sont utilisées. Il est donc indispensable de conserver le maximum d'efficacité des produits actuels. En particulier, il faut garder des produits différents des ionophores qui permettent de changer de famille chimique dans des programmes de rotation ou de "shuttle" pour éviter les résistances. 51 MATÉRIEL ET MÉTHODES Localités étudiées La plaine du Gharb au Nord-Ouest du Maroc est très impliquée dans l’élevage du poulet. D’une superficie de 8805 km2, comprise entre 6°36' de longitude et de 34°18' de latitude, elle présente des conditions climatiques favorables à l’aviculture. Le gradient pluviométrique est-ouest varie entre 450 et 530 mm dont 80 % sont concentrés entre le 15 octobre et 15 avril. Le reste de l’année est caractérisé par une absence quasi totale de précipitations. Les recherches de juillet 2004 à aout 2005 ont porté sur 149 élevages de plusieurs localités de la région du Gharb à savoir Kénitra, Fouarat, Sidi Taibi, Sidi Yahiya, Sidi Slimane, M’nasra, Dar Guedari et Sidi Kacem. Il s’agit d’élevages industriels où les poulets ne sortent pas à l’extérieur et sont généralement vendus après 45 jours de croissance. Échantillonnage des élevages Un travail préliminaire a conduit à la validation d’une méthode de collecte de données sanitaires et zootechniques. Chaque élevage a fait l’objet d’une enquête sur la logistique (historique, bâtiment, équipement, cheptel, alimentation, production, conduite d’élevage...), l’état sanitaire du troupeau (historique, hygiène, programme de prophylaxie...) et la gestion technico-économique de l’élevage. Des visites régulières ont eu lieu toutes les semaines pour mesurer la température, l’hygrométrie intérieure et extérieure, effectuer des prélèvements systématiques (litière, fientes), en plus d’autres contrôles tels la qualité de l’eau, de l’aliment, l’hygiène et l’environnement. Les données concernant l’historique de l’élevage ont aussi été collectées : origine des animaux, résultats zootechniques du lot au moment où apparait la maladie, conduite de l’élevage, anticoccidiens utilisés sur les lots précédents, maladies sévissant dans l’élevage. Un certain nombre d’éléments et de renseignements sont à prospecter avant de pouvoir poser le diagnostic d’une maladie pathologique chez la volaille (Tableau I). 52 Tableau I : Renseignements pour un diagnostic d’une maladie pathologique Élevage (intensif) Aliment composé Approche clinique Approche lésionnelle Date de visite Zone de prélèvement Éleveur Nombre de poussins Age des poussins lors de la visite (âge moyen de 36 jours) Longévité des poulets (45 jours) Condition de transport Condition de stockage Aliment donné Aliment total consommé par sujet Indice de Consommation IC = quantité d’aliments consommés (kg) / poids vif total produit (kg) établi sur la totalité des animaux Mortalité Examen clinique des sujets malades : autopsie Signes digestifs Litière : humide, présence de sang… Signes généraux dominants Croissance Température, ventilation Poids moyen sur un échantillon de 2 % Lésions digestives Entérites (duodénum, iléon, jéjunum, caecum et rectum) Type d’inflammation (congestive, catarrhale, hémorragique, nécrotique) Lésions (organes lymphoïdes, appareil respiratoire…) Échantillonnage des poulets au sein de chaque élevage Les approches clinique et lésionnelle ont permis de suspecter 29 unités d’élevage. Pour chacune d’entre elles, dix poulets présentant des signes de la maladie ont été prélevés. L’âge moyen est de 30 ± 6 jours. Les 290 poulets échantillonnés ont été autopsiés au Laboratoire de Biologie et Santé (Équipe Environnement et Parasitologie) de la Faculté des Sciences de Kénitra pour rechercher les lésions de coccidioses mais également d'autres maladies (entérite nécrotique) conférant des symptômes similaires. Diagnostic lésionnel des poulets échantillonnés Après l’autopsie, l'intestin prélevé est examiné sous loupe binoculaire. La muqueuse est raclée à différents niveaux de l’intestin en plusieurs endroits et examinée au microscope entre lame et lamelle à faible puis à fort grossissement pour diagnostiquer les différentes coccidioses. On doit gratter assez profond, certaines espèces se développant profondément 53 dans l’intestin. Des techniques développées utilisent des antigènes spécifiques marqueurs pour la recherche des oocystes d’espèces potentiellement pathogènes comme Eimeria necatrix, E. tenella, E. maxima et E. acervulina [15]. La méthode de marquage de lésion a été employée pour différencier les espèces de coccidies. Cette méthode permet de déterminer la virulence et les espèces de coccidies à partir des lésions des organes intérieurs, particulièrement dans la région intestinale [10]. Johnson et Reid [10] ont établi des scores lésionnels de 0 à 4 pour évaluer la gravité de l’infection coccidienne. Ces scores sont utilisés en routine pour le diagnostic des coccidioses, l’évaluation de l'efficacité des anticoccidiens, et l’aide à l’identification des différentes espèces de coccidies. Les scores lésionnels peuvent être établis à partir de l’observation de plusieurs parties intestinales après sacrifice de l’animal (Figure 1). Pour chaque espèce, le risque de coccidiose existe pour un score lésionnel supérieur à 2. 0 pas de lésion 1 légère lésion 2 lésion moyenne 3 lésion sévère 4 sévère ou mortelle Fig. 1 : Sites d’infestation et scores lésionnels. Sept espèces d'Eimeria sont spécifiques du poulet et n’infectent pas d’autres oiseaux ni de mammifères. Elles se distinguent par la morphologie de leur oocyste, forme de résistance et de dissémination du parasite dans le milieu extérieur, la localisation intestinale de leur développement endogène (Tableau II) et leur pouvoir pathogène : lésions intestinales caractéristiques, diarrhées hémorragiques ou non [13]. 54 Tableau II : Localisation de sept espèces d’Eimeria dans l’intestin de poulet classées par sévérité décroissante de la coccidiose [3]. Espèces d’Eimeria E. necatrix Localisation et lésions Degré d’agressivité fin du duodénum jusqu’au milieu de l’iléon, formation de ballons ++++ E. tenella caeca, remplis de sang ++++ E. maxima fin du duodénum au milieu de l’iléon +++ E. brunetti fin de l’intestin grêle et rectum +++ E. mitis deuxième moitié de l’intestin grêle ++ E. acervulina intestin grêle surtout au duodénum ++ E. praecox duodénum, cylindres de mucus + Une recherche qualitative et un décompte quantitatif des oocystes ont été effectués en laboratoire [7,17]. Nous avons utilisé la méthode par flottation, dont le principe est de diluer le prélèvement dans une solution de densité élevée afin de concentrer les éléments parasitaires de densité inférieure en surface. Diagnostic coproparasitologique La litière a été prélevée préférentiellement autour des abreuvoirs et des mangeoires. Les prélèvements (plusieurs prélèvements dans différents endroits par unité d’élevage) sont placés dans un flacon contenant une solution de bichromate de potassium à 2 % et envoyés au laboratoire pour une recherche qualitative et quantitative des oocystes. RÉSULTATS Sur les 149 unités d’élevage visitées, 29 ont semblé être suspectées de coccidiose soit 19,5 %. Les poulets de chair sont parasités quel que soit le mois ou la saison (Figure 2). Au mois de mars, le nombre d’élevages suspects apparait élevé. Il est faible en mai et relativement élevé d’aout à décembre. 55 Fig. 2 : Évolution mensuelle du nombre d’élevages suspectés de 149 élevages de poulets de la région du Gharb. Une proportion de 11 % des 29 élevages suspects présentent les premiers cas de diarrhée entre la 1e et la 2e semaine, 33 % entre la 2e et la 4e semaine et 56 % entre la 4e et 6e semaine. Les observations microscopiques des oocystes des crottes et la localisation des lésions du tractus digestif des 290 poulets examinés ont permis d’identifier trois espèces responsables de la coccidiose : Eimeria maxima (1,37 %), E. necatrix (0,70 %) et E. tenella (0,34 %). Elles ont été confirmées par les techniques du laboratoire sur quatre poulets pour Eimeria maxima, un poulet pour E. necatrix et deux pour E. tenella. Ces coccidioses entrainent 2 % de mortalité et une chute de production de l’ordre de 20 %. L’IC est de 2,05 pour E. necatrix, 2,3 pour E. tenella et 2,06 pour E. maxima (Tableau III). Tableau III : Influence des coccidioses sur l’indice de consommation IC des poulets de 149 élevages de la région du Gharb. Âge Mortalité Aliment consommé Poids moyen IC normes selon [9] cette étude normes selon [9] cette étude normes selon [9] (jours) (%) cette étude E. maxima 39 6,2 3450 3201 1670 1784 2,06 1,79 E. necatrix 28 4,7 1740 1709 850 1065 2,05 1,60 E. tenella 38 8,0 3654 3049 1590 1718 2,30 1,77 Parasite 56 Les oiseaux atteints présentent une perte de poids qui s’accompagne d’un IC élevé. Les sujets infestés par Eimeria maxima présentent des diarrhées (litière avec crotte molle), une inappétence, un retard de croissance et une hétérogénéité des lots. Après autopsie des cadavres frais, on observe des lésions au niveau de la partie moyenne de l’intestin. Il apparait sanglant le long de la boucle du duodénum. Le contenu intestinal peut contenir du mucus et quelques petites taches de sang marron rougeâtre et d’odeur putride. Eimeria maxima infeste l'intestin moyen (jéjunum et début de l'iléon, de part et d'autre du diverticule de Meckel) mais remonte le plus souvent dans le duodénum. Elle se développe dans les cellules épithéliales de l'intestin grêle et cause généralement une coccidiose intestinale chronique. La plupart de ces lésions sont apparues dans le duodénum. Les sujets infestés par Eimeria necatrix présentent des diarrhées (litière très humide), une prostration, une perte d’appétit, des fientes noires et un retard de croissance. Après autopsie des cadavres frais on observe des lésions digestives. Les sujets infestés par Eimeria tenella ont des diarrhées sanglantes (litière humide avec du sang), une somnolence, de la fatigue, une perte d'appétit avec un retard de croissance, des plumes ébouriffées et une absence d’homogénéité des lots. Les dommages peuvent mener à la mort. Après autopsie des cadavres frais, on observe des lésions hémorragiques au niveau des caecums avec un score de 4. La coccidiose caecale est due à E. tenella. On a des saignements et un amas central plus ou moins dur formé par une importante accumulation de sang et de desquamations à la surface de la muqueuse. DISCUSSION ET CONCLUSION Les élevages suspects ont été observés avec un pourcentage élevé, de 19,5 %. Les cas de diarrhée peuvent être liés à l’action combinée de 57 plusieurs espèces pathogènes ou à la coccidiose. L’incidence de ces cas suspects témoigne de la résistance aux anticoccidiens. Des 290 poulets échantillonnés, la localisation des lésions et l’aspect microscopique des oocystes ont permis d’envisager l’implication d’Eimeria maxima, E. necatrix et E. tenella. Ces trois espèces coccidiennes ont des effets néfastes sur les performances zootechniques des oiseaux, et peuvent provoquer diarrhées, dégénérescence, prostration [15]. Au Nigeria [12 ] comme en France [15 ], quatre espèces d'Eimeria, E. necatrix, E. tenella, E. maxima et E. acervulina ont été mises en évidence et décrites chez les poulets de chair. Le contrôle des coccidioses par l’alimentation, délaissé avec le développement des anticoccidiens, redevient d’actualité. L'alimentation intervient par ses constituants, son mode de présentation, en renforçant les défenses de l'hôte ou en aidant à la guérison [6]. Nos résultats montrent que le poids moyen des poulets diffère significativement entre les élevages atteints et les indemnes. Les pertes dues aux coccidioses cliniques s’estompent progressivement en quelques semaines. Les coccidioses cliniques tuent 2 % de l’effectif. Elles font chuter la production de 20 %. La plupart des cas sérieux de coccidiose intestinale sont causés par E. necatrix. Les coccidioses intestinales cliniques sont caractérisées par une perte d'appétit, de faibles performances zootechniques (ralentissement de la croissance, voire perte de poids, hétérogénéité des lots), des diarrhées dont l'importance varie avec le degré d'infestation. Dans les conditions normales d'élevage, l’IC est compris entre 1,9 et 2,1 ; un poulet ayant consommé environ 2 kg d’aliment produit 1 kg de poids vif. Pour une valeur supérieure, il faut chercher les causes tout en les hiérarchisant : gaspillage d’aliment, qualité de l’aliment, surconsommation, poussin de mauvaise qualité, quantité et qualité d’eau d’abreuvement, conditions d’ambiance non respectées et un taux de mortalité élevé [2]. L’IC augmente suite au développement de la pathologie dans l'hôte. E. tenella devient notable trois jours après infection. Au cours d'une étude effectuée au Burkina Faso, aucune différence significative n’a été par contre observée chez les poulets infestés [14]. La mauvaise qualité de l’eau de boisson pourrait expliquer les entérites non spécifiques chez le poulet [16]. 58 La période critique d’apparition des diarrhées entre 4 à 6 semaines pourrait s’expliquer par le stress lié à l’arrêt de chauffage, au défaut de maitrise de la ventilation, voire à des erreurs techniques des employés. Les oiseaux les plus sensibles sont surtout ceux dont l'état nutritionnel est faible, ou encore ceux qui sont atteints de conditions immunosuppressives telles une infection de la bourse de Fabricius, le Gumboro. Dans notre étude, 4,43 % d’élevages sont touchés par cette maladie. Elle a provoqué une sous-consommation et conduit à une dose ingérée d’anticoccidien insuffisante [4]. D’autres maladies peuvent favoriser la coccidiose en réduisant la résistance de l'hôte et en diminuant la consommation et par conséquent l'ingestion d'anticoccidiens. Les coccidioses peuvent provoquer une anorexie, une malabsorption d'éléments nutritifs [11 ], une diminution de l’assimilation de l’arginine et d'autres acides aminés [1]. D’où une atteinte de l’état général, avec perturbation des systèmes respiratoire, digestif, immunitaire, une diminution des performances (chute de poids) et une mortalité qui peut atteindre 90 à 100 % en cas de pseudo peste aviaire. La coccidiose intestinale cause plus de chute de poids tandis que la coccidiose caecale (E. tenella) cause plus de mortalité malgré les conditions d'élevage intensif favorables. C'est une question de balance coccidiose immunité - anticoccidien. Il semble possible de diminuer l’incidence des coccidioses par la prise de précautions sanitaires en amont. 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