Lettre du Conservatoire n°4 - Le conservatoire du Larzac templiers
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Lettre du Conservatoire n°4 - Le conservatoire du Larzac templiers
Au jour le jour Demain L’an 2000 frappe à nos portes pour nous ouvrir de nouvelles perspectives de coopération et nous aider à faire du Larzac Templier et Hospitalier, le coeur battant de l’histoire d’hier et de demain avec les hommes d’aujourd’hui. å Contrat de plan Etat-Région : 2000 - 2006 dans lequel doit s’inscrire la réalisation du Centre d’Interprétation, les thématiques des sites et la mise en réseau de ce dispositif qui donnera à chacun sa place et au public une vision complète d’un large pan d’histoire. å Colloque an 2000 : 1er colloque international qui se tiendra du 13 au 15 octobre 2000 à Sainte-Eulalie de Cernon sur le thème de “La Commanderie : institution des ordres militaires dans l’Occident médiéval”. Le Conseil Scientifique réunira à cette occasion les historiens de grande renommée pour conforter l’assise scientifique et culturelle du programme Larzac Templier et Hospitalier. å Coopération transnationale avec Tomar (Portugal) lancée en 1998. Elle devrait connaître un véritable développement en 1999-2000 et susciter des échanges fructueux entre ces deux pôles. Malgré leurs origines communes (ordre des Templiers) ils ont pris des formes différentes mais ils n’en restent pas moins des fleurons incontestés du moyenâge et de la Reconquista. A l’image du Larzac Templier et Hospitalier, ces trois objectifs sont enracinés dans la réalité, ancrés dans l’histoire et ouverts sur le monde et ancrés Couvent du Christ - Tomar - Portugal dans l’histoire. @ La Lettre n° 4 du CONSERVATOIRE LARZAC TEMPLIER et HOSPITALIER Juin 1999 Place Bion Marlavagne 12100 MILLAU Tél. : 05 65 59 12 22 Fax : 05 65 60 63 24 Rédaction : D. Lapeyre, J. Miquel Impression : Imprimerie des Chênes Verts Photothèque : CLTH REGION MIDI PYRENEES Ce document a été édité avec le soutien de l’Union Européenne de la région MidiPyrénées et du Conseil Général de l’Aveyron. Le Couvent du Christ à Tomar (Portugal) ? Conçu à l’origine comme un monument symbolique de la Reconquête (1) , le couvent des Templiers de Tomar, passé à l’ordre du Christ, devient à l’époque manuéline(2) un symbole d’ouverture aux civilisations extérieures. (1) Reconquête : Terme spécifique à l’histoire Ibérique. Les catholiques mettent fin à la domination musulmane sur leur territoire. (2) Epoque manuéline : fin XVème, début XVIème règne de Manuel Ier au Portugal. Autour des remparts La Cavalerie Agrandissement d'un cabaret en 1750, conséquence de la création de la route royale. La création de la route royale de Montauban à Montpellier passant au sud de La Cavalerie (actuelle RN 9) au milieu du XVIIIème siècle, va voir le développement de part et d'autre de ce nouvel axe, d'auberges ou cabarets. C'est ainsi que Guillaume Cartairade, maçon de La Cavalerie, donne en afferme le nouveau cabaret qu'il a construit à Etienne Brouillet, bourgeois, habitant à La Pezade. Ce cabaret consiste en une cuisine basse avec un logis contigu. Au dessus se trouvent les chambres ainsi que sur l'écurie. Guillaume Cartairade se réserve une chambre donnant sur le jardin neuf, ainsi que tous les greniers et les bâtiments neufs, sauf le grenier qui se trouve sur la salle. Il afferme les chambres et le pailler qui sont sur l'écurie ainsi qu'un champ appelé Les Cassous, au terroir de La Salvetat. Le mobilier dont on fait soigneusement l'inventaire comprend : "6 matelas, 5 couvertes (couvertures) de Montpellier, 4 couvertes de retaille, 6 traversins de plume fort usés, 8 lits garnis de rideaux, 9 paillasses (matelas garni de paille ou de feuilles sèches), 24 chaises de paille suffisamment bonnes, 4 tables bois, 2 chandeliers grands (de) laiton, 2 vieilles lampes, 1 casserole cuivre, 5 tonneaux, 2 poires (de) landiers fer, 1 pendant à feu (crémaillère), 5 paires de linceuls (draps de lit) moyenne grandeur et 1 paire de grands qui sont marqués de sa marque ...". Hier comme aujourd'hui, les mêmes causes provoquent les mêmes effets ! apprend que la tour de la Mude ou de Saint-Jean s’appelait aussi de la Confrérie. Cette Confrérie est peut-être celle de Notre-Dame du Rosaire* installée dans la deuxième chapelle de l’église, à droite en entrant, et qui aurait également disposée de l’étage de la tour se trouvant au niveau de la place. Enfin le portail situé à proximité est appelé “de la crotte” ce qui indique une voûte à proximité (cave ou passage public) comme c’est le cas actuellement (mais la voûte actuelle ne date que du XIXème siècle). * crota, voûte, souterrain voûté, cave. * Notre-Dame du Rosaire : confrérie se consacrant au culte de la ettre ouverte aux habitants des cantons de Nant et Cornus Saint-Jean d’Alcas Maison à vendre... En 1764 plusieurs membres de la famille Bages de Sainte-Eulalie, vendent à Antoine Anglade, cordonnier, habitant à Roquefort, "une maison à un membre et trois étages (le rez-de-chaussée comptant pour un étage) située au lieu de Saint-Jean d'Alcas, dans le fort, confrontant du levant le nommé Carral tisserant de toiles, du midi rue publique, du couchant la dame abbesse de Nonenque et de la bise le nommé Bousquet, pour une somme de 115 livres. Grâce aux précisions du texte, nous pouvons facilement situer cette maison dans Saint-Jean. Vierge Marie. La Couvertoirade Viala du Pas de Jaux En 1637, maître Etienne Caylus, notaire de La Couvertoirade, paie la rente des terres appartenant à la commanderie de Sainte-Eulalie qu'il exploite à La Couvertoirade. D'une durée de trois années, le prix en est fixé à 2700 livres annuelles qui devront être amenées à Toulouse ou à Arles, résidences habituelles du commandeur. Le rentier sera tenu de payer la pension du vicaire desservant l'église et des deux officiers de justice : le viguier et le sergent. "Plus que ledit rentier sera tenu à ses frais et dépends de tenir un homme dans ledit château, tant en temps de paix que en temps de guerre pour la conservation d'icelui et d'entretenir tous les couverts, portes et fenêtres en bon ménager et en bon père de famille. Pacté aussi que ledit rentier sera tenu et obligé de faire les dépenses de bouche aux officiers de la justice de la commanderie dudit Sainte-Eulalie et leurs chevaux, lorsqu'ils iront audit La Couvertoirade pour y exécuter les actes de justice". Une location intéressante. Si les Templiers géraient eux-mêmes leurs terres, au XVIIème siècle les commandeurs de Sainte-Eulalie arrentaient (louaient, affermaient) l'ensemble de leurs biens contre une somme annuelle fixe et généralement payée en deux fois. Ainsi les terres du Viala du Pas de Jaux appartenant à la commanderie seront arrentées en 1637 par le commandeur Bernuy de Villeneuve, bailli de Laigle, à deux habitants du Viala : Antoine Durand et Etienne Marcorelle tous deux marchands au Viala, pour une durée de quatre ans. Ceux-ci payeront la somme assez considérable de 1800 livres et fourniront vingt gélines qui devront être amenées au "château" de Sainte-Eulalie où dans la ville d'Arles au choix du bailli. Le contrat précise "que lesdits Durand et Marcorelle rentiers auront la faculté de jouir des greniers et étables du château du Viala pour la conservation duquel lesdits rentiers seront tenus d'y tenir un homme suffisant (au sens de : suffisant pour) et capable pour fermer et ouvrir les portes (...), si le vicaire y voudrait faire son habitation, tant en temps de paix que en temps de guerre (...)". La suite du contrat prévoit que en "cas fortuit de dégâts, guerre, feu ou tempête, les rentiers seront tenus dans les trois jours suivants le sinistre de le signaler au seigneur bailli ou à son représentant (en l'occurence son procureur) L’examen des registres de Jean Verniettes, notaire de Sainte-Eulalie afin de nommer des experts nous donne une nouvelle vision de la place. pour procéder à l'estimation En 1614, les consuls achètent pour la communauté du dommage, la remise en état une maison de quatre étages (trois en réalité, le rezétant à la charge du commande-chaussée étant compté comme un étage) située deur ... qui pourra lever un dans l’enclos (à l’intérieur des murailles) de Sainteimpôt exceptionnel si nécesEulalie pour la somme de 300 livres. Celle-ci saire”. “confrontait du levant (à l’est) avec la maison de L'état de quasi ruine de la tour Marie Pelocque, du midi (au sud) avec la muraille et du logis qui jouxte celle-ci, publique, du couchant (à l’ouest) avec le pourtail jusqu'à une date récente, s'ex(portail) dict de la crotte* et avec l’étage du milieu plique par le manque d'entrede la tour dite de la Mude appelée de la Confrérie, tien et surtout par le fait que appartenant ledit étage à la communauté et de la déjà, dès le début du XVIIème bise (du nord) avec la rue publique”. siècle, les bâtiments n'étaient Ce texte nous indique qu’il y avait à cette époque plus occupés et donc régulièplusieurs maisons qui fermaient la place au sud. rement réparés. C’est dans ce secteur que quelques années plus tard Ces informations sont extraites sera érigé le four communal, peut-être à des archives notariales. l’emplacement d’une maison détruite. Il nous @ Aigues-Mortes. La porte des Moulins (XIIIème siècle) Sainte-Eulalie de Cernon CONSERVATOIRE LARZAC TEMPLIER et HOSPITALIER En ce début juin, le Conservatoire Larzac Templier et Hospitalier vient de changer de structure juridique afin de poursuivre son programme sans à coups jusqu’à l’accomplissement du projet. Par la constitution du Syndicat Mixte auxquels participent à parité les communes, 5 représentants (La Cavalerie, La Couvertoirade, Sainte-Eulalie de Cernon, Saint-Jean Saint-Paul, le Viala du Pas de Jaux) et le Conseil Général, 5 représentants, la dernière phase d’évolution du programme Larzac Templier et Hospitalier ainsi que la réalisation du Centre d’Interprétation peuvent être engagées. L’Association Conservatoire Larzac Templier et Hospitalier a pleinement rempli ses missions en quatre années : elle a mis en place le Contrat de Site Majeur regroupant les cinq communes, créé la plate-forme indispensable à l’animation et l’organisation touristique du territoire, stimulé les synergies et suscité l’intérêt des acteurs locaux. Enfin elle a permis d’approfondir la réflexion sur le devenir du projet à travers plusieurs études. Aujourd’hui sa mission accomplie, elle cède tout naturellement la place à une structure administrative plus forte et capable d’assumer : réflexion, coordination, action, mais encore de porter la création du Centre d’Interprétation et sa mise en réseau avec les sites. Cette bonne passation de relais est assurée par la même équipe, ce qui garantit comme dans une course, la victoire et le succès du projet. Souhaitons donc longue vie au Conservatoire Larzac Templier et Hospitalier ! @ Le Président Hier Aujourd’hui Estivales du Larzac 99 L'union fait la force ! Les femmes de La Couvertoirade en font une brillante démonstration en 1772 ... Le 9 septembre 1772, le notaire de Sainte-Eulalie maître JeanAndré Cambon, recueille un intéressant et assez exceptionnel témoignage relatif à un acte de rebellion des femmes de La Couvertoirade, à l'encontre de la force publique. Nous sommes à la fin de l'ancien régime, plus très loin de 1789 et la pression fiscale est de plus en plus forte et de moins en moins bien acceptée. Bien que la cause ne soit pas explicitée directement dans l'acte dressé par le notaire de SainteEulalie, le non paiement des impôts doit être la cause de cet acte manifeste de rebellion. Mais laissons parler le témoin : "Jean Baudouin, ménager, habitant du lieu de La Salvetat, paroisse de La Couvertoirade, lequel de gré sans être séduit ni forcé nous a déclaré qu'il certifie à tous ceux qu'il appartiendra que le samedi 30e du mois de mai dernier, environ l'heure de deux après-midi, se trouvant au présent lieu pour affaire et sur la porte d'entrée du lieu répondant à la place de Lhom, sur laquelle place il vit un nombre de femmes assemblées, il vit (...) Maître Castagny juge dudit Sainte-Eulalie qui descendait le long de la rue accompagné du sieur Rudelle exempt des cavaliers de la maréchaussée de Vabres, Lenourd notaire. Et s'étant rendu sur ladite place de Lhom, le dit maître Castagny s'adressant auxdites femmes assemblées, il leur dit à haute voix d'un ton animé et résolu et leur demanda ce qu'elles faisaient là, de ne point s'opposer aux ordres du roi, que le sieur Rudelle était porteur d'une lettre de cachet de sa majesté contre certaines autres femmes et de laiser amener celle qu'on avait déjà arrêté, de se retirer, qu'elles ne connaissaient point à quoi elles s'exposaient, que leur conduite les menait à se faire perdre, ce qu'il leur réitéra plusieurs fois leur faisant de vives représentations des unes aux autres. Présents ledit sieur Rudelle et Lenourd notaire et autres plusieurs personnages qui les voyaient et entendaient, ainsi que ledit Baudouin l'entendit lui même, ayant remarqué que l'assemblée des femmes s'obstinait au contraire, lesquelles s'entretenaient à voix basse de ne point permettre que l'on emmena la femme que les cavaliers avaient arrêtée, et qu'en même temps ledit maître Castagnier ayant heurté la porte de la maison du logis du nommé Gautran, elle fut ouverte par un cavalier et étant entré avec ledit sieur Rudelle (...) dans le logis dudit Gautran, ledit maître Castagny en sortie un moment après, et ledit Baudouin ayant vu et entendu que ledit maître Castagny toujours arrivé contre ces femmes leur criait de se retirer, qu'elles allaient faire une mauvaise affaire que de s'opposer aux ordres du roi, ce qu'il leur réitéra plusieurs fois publiquement à haute voix, ledit sieur Rudelle toujours présent, et que ces femmes s'obstinèrent à leur refus, et que les cavaliers étant montés à cheval avec leur exempt, voulant emmener la femme qu'ils avaient arrêtée, les autres femmes assemblées les empêchèrent avec violence en sorte que les cavaliers furent obligés de la lâcher et de se retirer et que de suite ledit Maître Castagny se retira aussi, donnant des marques sensibles de sa mortification à cause de cette révolte..." @ Extrait des Archives départementales de l'Aveyron 3E19 377, f°48 v° Abécédaire Jérusalem : Ville de la passion du Christ. C'est sous l'empereur Constantin, au début du IVème siècle de notre ère, que la ville sainte devient le premier lieu de pélerinage de la chrétienté. Des basiliques sont alors élevées sur les lieux liés à la vie et à la passion du christ, le premier d'entre eux étant le lieu de son ensevelissement, son tombeau. Constantin y construira la rotonde de l'Anastasis (de la Résurrection) au dessus de la tombe entièrement dégagée de la falaise, au pied de laquelle elle avait été creusée. Au VIème siècle, l'on voit se multiplier les églises, les établissements monastiques, les hospices et les hôtelleries destinés à recevoir les pélerins. Au VIIème siècle, la ville est prise, pillée et partiellement détruite par les Perses et reprise par les Byzantins, qui y ramènent la relique de la croix. Très peu de temps après, les arabes s'en emparent pour une longue période qui ira jusqu'en 1099, date de la prise de la ville par les croisés. Jérusalem devient la troisième ville sainte de l'Islam après la Mecque et Médine. Sur l'esplanade du Temple de Salomon, les califes construisent le Dôme du Rocher et la mosquée El Aqsa, où les Templiers s'installeront plus tard. Après la prise de la ville par les croisés, les sanctuaires musulmans sont tous pillés, les populations non chrétiennes massacrées ou expulsées. Le patriarche grec (de rite orthodoxe) remplacé par un patriarche latin, les monuments religieux restaurés ou reconstruits et les fortifications de la ville renforcées. Les croisés ne changent pas l'urbanisme de la ville mais chaque communauté (chrétiens, juifs, musulmans) vit dans un quartier de la ville. La bataille de Hâttin, en 1187, a pour conséquence la perte de Jérusalem. Les croisés en sont expulsés et les juifs et les chrétiens orientaux réadmis. A l'exception de quelques rares moments de tension, le flot des pélerins admis par les musulmans ne cessera pas et se poursuit toujours. J Krac des chevaliers : Le Krac des chevaliers est le château le plus représentatif des châteaux des croisés en Terre Sainte. Il se trouvait à l'époque dans le comté de Tripoli fondé par les comtes de Toulouse (en Syrie actuellement). Situé à 650 mètres d'altitude, il domine la riche et verdoyante plaine de la Boquée et contrôle une très importante voie de passage. A l'origine, il avait été élevé par les Kurdes et portait le nom de Hosn El Akrad. Le château est formé de deux enceintes concentriques, celle de l'intérieur étant constituée à l'endroit le plus exposé par le logis du maître de l'Hôpital et d'immenses salles en parties souterraines servant d'écuries, de greniers, de cuisines et bien sûr d'une chapelle très dépouillée, où étaient suspendus les écus des chevaliers morts au combat. Tancrède s'en emparera en 1110 et il permettra de tenir à distance les émirs d'Alep, de Chayzar, de Hama et de Tyr. Les comtes de Tripoli resteront jusqu'en 1142, date à laquelle l'arrière petit-fils de Raymond de Saint-Gilles n'ayant plus assez de ressources en hommes et en argent pour l'entretenir, le cèdera à l'Ordre des Hospitaliers. Ces derniers vont considérablement l'agrandir pour en faire une forteresse formidable. Un voyageur allemand qui le visitera en 1212 nous apprend qu'en temps de paix il abritait une garnison de 2000 hommes, ce qui est tout à fait exceptionnel à l'époque. Le château connaîtra une quinzaine de sièges avant sa chute finale, en 1271, après un siège mémorable de plus d'un mois, conduit par le redoutable sultan d'Egypte Beibars. K Sur l’esplanade du Temple à Jérusalem, le Dôme du Rocher (VIIème siècle) qui servira d’église aux Templiers. Cinq sites en fête durant tout l’été ! Suivez le programme et retrouvez fêtes et traditions au cœur de chacun de nos sites historiques. Pendant tout le mois de Juillet, vous pourrez visiter l'exposition "Sur la route des croisades" qui a accroché ses photos aux cimaises de la tour du Viala du Pas de Jaux. Ce sont des photographies d'aujourd'hui pour parler d'une histoire lointaine mais toujours vivante, vue par l'œil d'un reporter : Charles Henneghien. a La Cavalerie marque les festivités médiévales des 10 11 et 12 juillet par un spectacle sur le thème des croisades avec le feu d'artifice et par un spectacle vivant intitulé "Terres Saintes". a La Couvertoirade se présente à vos yeux sous un aspect rare : une troupe de comédiens arrive la nuit pour vous faire vibrer en écoutant la légende de SaintChristol. Tous les vendredis en nocturne. a Sainte-Eulalie de Cernon se consacre à la musique et au chant en accueillant en juillet et en août, chorales et concerts en son église. a Saint-Jean d'Alcas reste fidèle à la musique et à Cinésites. Cette année, c'est le royaume d'Angleterre au Moyen-âge qui sera au coeur de l'écran. Un repas convivial vous est proposé en première partie de la soirée ainsi qu’un marché de pays. Questions - Réponses à propos du Syndicat Mixte Conservatoire Larzac Templier et Hospitalier. Qu’est-ce qu’un Syndicat Mixte ? Les syndicats mixtes sont des syndicats analogues aux syndicats de communes, constitués entre des personnes administratives diverses. (Dalloz) Ils sont créés “par accord entre des ententes interdépartementales, des communes... en vue d’une œuvre ou d’un service présentant une utilité pour chacune des personnes morales en cause. Ils doivent comprendre au moins une collectivité territoriale ou un groupement de ces collectivités.” Décret du 20 mai 1955 - Ordonnance modificatrice n°59-30, 5 janvier 1959. Qui participe au Syndicat Mixte ? 5 représentants des communes : - La Cavalerie : Monsieur Muret - La Couvertoirade : Monsieur Bouloc - Sainte-Eulalie de Cernon : Monsieur Viala - Saint-Jean Saint-Paul : Monsieur Barascud - Viala du Pas de Jaux : Madame Chaudesaygues 5 représentants du Conseil Général : a Le Viala du Pas de Jaux renouvelle son repas médiéval toujours très prisé et animera la Tour par une visite guidée nocturne et costumée pour les enfants et les adultes et un concert. - Monsieur Jean Puech - Monsieur Jean Geniez - Monsieur René Quatrefages - Monsieur François Rey - Monsieur Bernard Seillier En juillet et en août, tous les mardis, chaque site à tour de rôle accueillera un conteur pour divertir grands et petits d’histoires fabuleuses trouvées au fond des grimoires. Quel rôle pour les Comités Consultatifs au sein du Syndicat Mixte ? Programme complet des Estivales du Larzac dans tous les points accueils et sur demande au Conservatoire. @ Estivales du Larzac 99 Bon de Réduction = 1 place demi-tarif Vous êtes destinataire de la lettre du Conservatoire Larzac Templier et Hospitalier, vous devez donc être au premier rang des Estivales. Nous vous offrons la possibilité de participer à un spectacle de votre choix (voir programme des Estivales, exception faite des repas) sur simple présentation de ce bon à la billetterie qui le validera. - Le Conseil Scientifique et Culturel sous la Présidence du Professeur Léon Pressouyre va poursuivre sa tâche avec rigueur et compétence sur le programme du Centre d'Interprétation et sa mise en réseau avec les sites dans une optique régionale et européenne. - Le Collège des associations regroupe les forces vives des associations culturelles du territoire qui animent les sites, organisent les Estivales et créent le ferment local dans lequel doit se développer notre action. Ils sont de précieux et solides appuis pour le Syndicat Mixte qui souhaite les associer étroitement à la réalisation de son programme.