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Terres du monde
exposition d’art contemporain
Latitudes
M o u n i r A L L A O U I — AT T I T U D E D ’ A R T I S T E S — M a r i o B E N J A M I N — J e a n - F r a n ç o i s B O C L É
R e n é B O U T I N — D e s t i n y D E ACO N & V i r g i n i a F R A S E R — A n d r e a s D E T T LO F F — J o ë l l e F E R LY
T h i e r r y F O N TA I N E — N a t h a l i e L E R O Y- F I É V É E — M a r i o L E W I S — A u d r y L I S E R O N - M O N F I L S
M a r c o s L O R A R E A D — A n d r é s M O N TA LV Á N — B r u n o P E D U R A N D — M a r c e l
Lisa REIHANA — Usha SEEJARIM
Centre Culturel Tjibaou
du 17 juillet au 12 octobre 2008
entrée payante — du mardi au dimanche — 9 h > 17 h
PINAS
LATITUDES 2007 – Terres du Monde, présentée à l’Hôtel de Ville de Paris du 14 décembre 2007 au 19 janvier 2008, a été produite par la Mairie de Paris et a bénéficié du soutien
du ministère de la Culture et de la Communication – Fonds d’aide aux échanges artistiques et culturels pour l’outre-mer, Mission aux affaires culturelles du Haut-Commissariat
de la République en Nouvelle-Calédonie, Directions régionales des affaires culturelles de Guadeloupe et de La Réunion | du Secrétariat d’État à l’Outre-Mer – Fonds d’aide aux échanges artistiques
et culturels pour l’outre-mer, Haut-Commissariat de la République en Polynésie française | du Fonds Pacifique | des Ambassades de France en Haïti et en République dominicaine |
du Gouvernement de Nouvelle-Calédonie | du Gouvernement de Polynésie française – Ministère de la Culture et des Postes & Télécommunications | du Conseil régional
de Martinique | des Affaires étrangères et Commerce international Canada | de la Cité internationale des Arts | et du partenariat de RFO.
M A Î TRI S E D ’ O U VR AG E
AGENCE
DE DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE KANAK
–
CENTRE CULTUREL
TJIBAOU, NOUMÉA
MAÎTRISE D’ŒUVRE
OCEA
C O M M I S S A R I AT
RÉGINE CUZIN
SCÉNOGRAPHIE
CHRISTOPHE CUZIN & AGENCE
DE DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE KANAK
CENTRE CULTUREL TJIBAOU, NOUMÉA
Terres du monde
exposition d’art contemporain
Latitudes
centre culturel Tjibaou
du 17 juillet au 12 octobre 2008
entrée payante — du mardi au dimanche — 9 h > 17 h
Relations Presse
JÉRÔME DEVILLERS
Chargé de communication pour l'Agence de développement de la culture kanak - centre culturel Tjibaou
Rue des accords de Matignon - BP 378 - 98845 Nouméa - Nouvelle-Calédonie
Tél. (+687) 41 45 59 – GSM (+687) 79 29 75 — j e r o m e d @ a d c k . n c — w w w . a d c k . n c
VISUELS HAUTE-DÉFINITION DISPONIBLES SUR CD
Le centre culturel Tjibaou fête en 2008 son 10 ème anniversaire. Il est tout à la fois un lieu d’affirmation
identitaire de la culture kanak – la culture autochtone de la Nouvelle-Calédonie – et un espace de rencontres
et de créations culturelles suscitant l’émergence de pratiques et de références culturelles nouvelles et communes
à ce pays. Le centre culturel Tjibaou est également un pôle majeur de rayonnement et d’échanges culturels
internationaux. Partenaire de l’exposition Latitudes - Terres du Pacifique (2005), il a prêté son concours
à Madame R ÉGINE C UZIN , commissaire de l’exposition, pour lui permettre de tracer son chemin
pour l’exploration de l’art contemporain en Océanie.
Nouvelle branche de l’art océanien émergeant à partir des années 1970, l’art contemporain du Pacifique
se développe depuis plus de quarante ans. Il foisonne en de multiples lieux, adoptant de nombreuses formes :
tantôt réinterprétant l’héritage plastique propre à chaque île ; tantôt racontant, sous une forme souvent très
narrative, la vie d’autrefois, telle qu’elle fût ou telle qu’on la rêve ; tantôt brisant les tabous anciens, il adopte
de nouveaux médias, il invente de nouveaux langages et questionne.
C’est pour suivre son évolution et faire mémoire de son parcours que le centre Tjibaou a créé,
il y a maintenant quinze ans, le Fonds d’Art Contemporain Kanak et Océanien. Ce fonds représente, jusqu’ici,
la seule collection publique d’importance, avec plus de 800 œuvres, reflétant l’art contemporain des rivages
des îles océaniennes.
Heureux d’avoir pu faire connaître les artistes de notre région grâce à la première édition de ces expositions,
c’est tout naturellement que nous nous associons à cette nouvelle initiative Latitudes - Terres du Monde
qui élargit encore l’espace de création regroupant les œuvres des artistes des trois océans : Atlantique,
Indien et Pacifique.
Comme la fameuse Carte surréaliste du monde (1929), qui inventait une géographie nouvelle et subjective,
l’exposition dessine une nouvelle carte du monde artistique où les îles constituent un vaste archipel de créations
où se croisent et se murmurent les identités de ce monde océanique en mouvement.
E MMANUEL K ASARHÉROU | Directeur
CENTRE CULTUREL
AGENCE
T JIBAOU
DE DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE KANAK
007 - TERRES DU MON
LATITUDES 2
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SAINT-PIERRE
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LATITUDES 2002
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AFRIQUE
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À ce jour, 91 artistes ont été invités aux expositions LATITUDES
qui ont accueilli plus de 60 000 visiteurs.
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MADAGASCAR
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SAMOA
POLYNÉSIE FRANÇAISE
ÎLE MAURICE
LA RÉUNION
AUSTRALIE
NOUVELLE-CALÉDONIE
NOUVELLE-ZÉLANDE
LATITUDES 2007 – Terres du Monde
GUADELOUPE, GUYANE, MARTINIQUE, LA RÉUNION, SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON, NOUVELLE-CALÉDONIE, POLYNÉSIE FRANÇAISE
AFRIQUE DU SUD, AUSTRALIE, COMORES, CUBA, HAÏTI, NOUVELLE-ZÉLANDE, RÉPUBLIQUE DOMINICAINE, TRINIDAD-ET-TOBAGO
ET SURINAM
LATITUDES 2002
GUADELOUPE, GUYANE, MARTINIQUE ET LA RÉUNION
LATITUDES 2003 – Terres de l’océan Indien
LA RÉUNION, MAYOTTE — AFRIQUE DU SUD, COMORES, MADAGASCAR, MAURICE, MOZAMBIQUE, SEYCHELLES ET TANZANIE
LATITUDES 2004 – Terres de l’Altantique
GUADELOUPE, MARTINIQUE, SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON — CUBA, HAÏTI, JAMAÏQUE, RÉPUBLIQUE DOMINICAINE ET TRINIDAD-ET-TOBAGO
LATITUDES 2005 – Terres du Pacifique
NOUVELLE-CALÉDONIE, POLYNÉSIE FRANÇAISE, WALLIS-ET-FUTUNA — AUSTRALIE, ILES COOK, NOUVELLE-ZÉLANDE, PAPOUASIE-NOUVELLEGUINÉE, ILES SAMOA ET VANUATU
LATITUDES 2006 – Terres d’Amazonie
GUYANE — BRÉSIL, COLOMBIE, GUYANA, SURINAM ET VENEZUELA
Itinérance | LATITUDES – Terre de Guyane
LES CINQ ARTISTES GUYANAIS DE LATITUDES 2006 - Terres d'Amazonie – PRÉFECTURE DE GUYANE, CAYENNE
Depuis décembre 2002, la Mairie de Paris accueille à l’Hôtel de Ville un rendez-vous artistique annuel,
sous le titre emblématique de Latitudes, dont le projet vise à promouvoir la création contemporaine
des départements et territoires d'outre-mer.
En 2007, Latitudes – Terres du Monde a fait converger toutes les Latitudes à Paris. L’exposition, présentée
dans la Salle des Prévôts, le Salon des Tapisseries et sur le Parvis, a ainsi rassemblé de nouvelles œuvres d’artistes originaires
des Terres de l’océan Indien (Afrique du Sud, Comores, La Réunion) ; de l’Atlantique (Cuba, Guadeloupe, Haïti,
Martinique, République dominicaine, Saint-Pierre-et-Miquelon, Trinidad-et-Tobago) ; du Pacifique (Australie,
Nouvelle-Calédonie, Nouvelle-Zélande, Polynésie française) et d’Amazonie (Guyane et Surinam).
Sans constituer des isolats réductibles à leur seule identité administrative, ces départements et territoires d’outre-mer
vivent en partage l’héritage des multiples influences de leur histoire tourmentée. À la réalité de leur singularité
géographique et politique, ils opposent la pluralité des cultures qui les ont fécondées. Lieux de mélange et de partage
par essence et par tradition, ces terres ultramarines où se croisent les langues et les peuples se montrent aussi réceptives
aux expériences et aux pratiques de leur environnement insulaire ou continental.
Même si la création contemporaine des outre-mers commence à bénéficier d’une forme d’identification,
cette visibilité récente n’est pas sans ambiguïté. La réticence de certains artistes à s’exposer dans des manifestations
où l’appartenance géographique serait un critère décisif en témoigne. En effet, grande est la tentation de substituer
à toute critique esthétique une grille de lecture focalisée sur les notions d’identité, de métissage, de langue…
Le projet Latitudes cherche à adhérer à la volonté légitime des artistes d’échapper à la codification des interprétations
régionales pour s’associer aux débats esthétiques offerts par l’altérité et l’ailleurs. C’est pourquoi Latitudes embrasse
un territoire plus large qui diffracte en retour la dimension originale des expériences des artistes de l’outre-mer.
Qu’il s’agisse de mémoire, de communauté, d’immigration, de partage ou d’héritage culturel, les œuvres des artistes
invités à Latitudes – Terres du Monde rallient bien des problématiques actuelles par une combinaison de médiums
et d’approches artistiques où se mêlent l’environnement, l’histoire, les valeurs politiques, voire la métaphysique.
Dans le cadre de cette sixième édition, la plupart des artistes présentent des œuvres spécialement créées pour Latitudes
sous la forme de pratiques aussi diverses que la peinture, la sculpture, l’installation, la photographie, la vidéo et le son.
Carrefour de confrontations et d’échanges, la manifestation propose aussi des tables rondes auxquelles participent les artistes
et des critiques d’art. Pour sa part, le catalogue, qui s’ouvre sur l’avant-propos de l’écrivain et poète ALAIN MABANCKOU,
témoigne de la singularité des œuvres des artistes et constitue les archives provisoires de leur propos intellectuel et plastique.
Projet conçu pour voyager, Latitudes – Terres du Monde est accueilli pour sa première escale au centre culturel Tjibaou
en Nouvelle-Calédonie. Son itinérance se poursuivra au Musée de Tahiti et des Iles en Polynésie française, puis à Cuba,
en 2009, dans le cadre de la Xe Biennale de La Havane.
R ÉGINE C UZIN
| Commissaire de l’exposition
Mhaza Kungumanga, 2 0 0 6
[
vidéo (vidéogramme) | 16’ ]
PHOTO © MOUNIR ALL AOUI
A L L AO U I
Mounir
NÉ EN 1980 À NANTES
| VIT ET TR AVAILLE À SAINT-DENIS DE LA RÉUNION
ET AUX COMORES
Davantage intéressé par la présence des corps, le son
de la voix, l’inscription du personnage dans l’espace
que par le témoignage lui-même, Mounir ALLAOUI réalise un travail vidéographique décalé du sujet documentaire.
Il en va ainsi dans Mhaza Kungumanga, où l’artiste confronte le récit d’une conteuse comorienne avec la parole
politique, à la veille des élections présidentielles aux Comores et dans Hors/Diego Garcia où il filme de
manière subjective le discours, rôdé pour les médias, des réfugiés politiques des îles Chagos à l’île Maurice.
Mounir ALLAOUI enseigne le cinéma à l'École des Beaux-arts de La Réunion depuis 2006 et intervient régulièrement
à l’ILOI (Institut de l’image de l’océan Indien-La Réunion). Son travail a été présenté à Latitudes 2003 – Terres
de l’océan Indien, au FRAC de Basse-Normandie, dans des festivals à La Réunion, à Marseille et à l’Artothèque
de La Réunion. Il a également signé plusieurs articles sur le cinéma dans le quotidien Témoignages
(La Réunion) et La Gazette des Comores.
Hôtel Pigeon, 2 0 0 7
[ Mât, néon, c améra | dimension variable ]
I N S TA L L AT I O N S U R L E PA R V I S D E L’ H Ô T E L D E V I L L E D E PA R I S , 2 0 0 7
PHOTO © LOUIS COUTURIER
AT T I T U D E D ’ A R T I S T E S
LOUIS COUTURIER | NÉ EN 1960 À SHERBROOKE (QUÉBEC, CANADA) | VIT ET TR AVAILLE
À MONTRÉAL (CANADA) ET À PARIS
JACKY G. LAFARGUE | NÉ EN 1961 À SAINT-PIERRE (SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON) | VIT ET TR AVAILLE
À MONTRÉAL
La démarche artistique du collectif ATTITUDE D’ARTISTES réside dans le choix d’investir
l’espace public pour toucher les gens dans leur pratique collective et révéler le
sens des relations humaines. Implanté sur le Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris
pour Latitudes, Hôtel Pigeon est une sculpture fonctionnelle et multimédia, un
pigeonnier public, version insolite de l’hôtellerie et du refuge. Via un système de caméras Web incorporé à
sa structure, les mœurs des colombins et le comportement des passants sont retransmis à l’intérieur des salles
d’exposition. Un voyeurisme qui rappelle la télé-réalité de divertissement et la télé-surveillance sécuritaire.
ATTITUDE D’ARTISTES a participé à de nombreuses expositions au Canada, aux États-Unis, à Saint-Pierre-et-Miquelon,
à La Réunion et en France, notamment au Centre d’art contemporain Passages à Troyes, au Credac, à Ivry-sur-Seine,
au Centre culturel canadien à Paris et a été présenté à Latitudes 2004 – Terres de l’Atlantique.
Sans Titre, 2 0 0 7
[ Huile et spray sur toile | 76 x 116 cm ]
C O L L E C T I O N G A L E R I E M O N N I N , P O R T- A U - P R I N C E
PHOTO © MARC LEE STEED
BENJAMIN
mario
NÉ EN 1964 À PORT-AU-PRINCE (HAÏTI) | VIT ET TR AVAILLE
À PORT-AU-PRINCE
Chef de file de l’art contemporain en Haïti, Mario B ENJAMIN forge un
nouveau langage inspiré des influences de son pays et des vibrations du monde dans des tableaux ou des
environnements liés à l’espace qui interpellent physiquement le spectateur et bousculent les stéréotypes de l’art
haïtien. En relation avec un hyperréalisme qui caractérise sa peinture depuis une vingtaine d’années, l’artiste
présente ici une nouvelle série de portraits. Les différentes matières travaillées au couteau et la densité des couleurs
utilisées confèrent à ces visages, peints d’après modèles, une expression intense emblématique de sa peinture.
Invité aux Biennales de São Paulo, Johannesburg, Saint-Domingue, La Havane et à de nombreuses expositions
en Haïti, dans la Caraïbe et aux États-Unis, notamment au MoCA à Miami, Mario BENJAMIN a participé à l’exposition
itinérante « La route de l’art sur la route de l’esclave » et à Latitudes 2004 – Terres de l’Atlantique. En 2007,
son travail a été présenté à la Biennale de Venise et dans l’exposition « Infinite Island : Contemporary
Caribbean Art » au Brooklyn Museum à New York.
Sans Titre, 2 0 0 6 - 2 0 0 7
[
D E L A S É R I E « J E L’ A I M A N G É TO U T E M O N E N FA N C E »
Chocolat en poudre Banania sur papier | 24 x 32 cm ]
PHOTO © JEAN-FR ANÇOIS BOCLÉ / ADAGP
BOCLÉ
jean-françois
NÉ EN 1971 À FORT-DE-FR ANCE (MARTINIQUE) | VIT ET TR AVAILLE À PARIS
Quel que soit le médium utilisé, l’œuvre plastique de Jean-François BOCLÉ se réfère
en partie à l’historicité de la traite négrière et à ses représentations dans la mémoire
collective. Avec Je l’ai mangé toute mon enfance, l’artiste interroge l’imaginaire colonial et post-colonial à travers
une série de dessins qui évoquent la permanence d’une figuration chargée de contenu idéologique sur un produit
de consommation courante. Formé à l’École des Beaux-arts de Paris, Jean-François BOCLÉ a réalisé plusieurs
expositions personnelles, notamment au Parvis-Centre d’art contemporain de Tarbes. Il a exposé à Latitudes
2004 – Terres de l’Atlantique, au FRAC Champagne-Ardennes et, récemment, à la Elsepth Kyle Gallery à Londres
avec Joëlle FERLY, puis à la 1ère Biennale de Thessalonique (Grèce). Cette année, l’artiste a participé à l’exposition
inaugurale du Novas Contemporary Urban Centre à Liverpool et une importante exposition personnelle
lui est consacrée au BildMuseet de l’Université d’Umea (Suède). Depuis plusieurs années, Jean-François BOCLÉ
développe avec le compositeur de musique contemporaine, Thierry PÉCOU, une collaboration artistique qui a fait
l’objet d’invitations en France, en Europe et en Amérique latine.
E 166° 3, 2 0 0 7
[ Inst allat ion (dét ail – vue d’un élément : t irage numérique sur aluminium, 60 x 90 cm) —
Or ganza, perle, cuir, chaîne, t irages numériques sur aluminium (50 x 50 cm ;
50 x 80 cm) | dimension variable ]
P H OTO © F R É D É R I C AT L A N
BOUTIN
rené
NÉ EN 1958 À NOUMÉA (NOUVELLE-CALÉDONIE) | VIT ET TR AVAILLE AU MONT DORE (N.-C.)
Attentif aux soubresauts du monde et à la place qu’occupent les
sociétés post-coloniales dans les échanges contemporains, René BOUTIN
produit une œuvre protéiforme qui questionne la dimension culturelle
de la mondialisation. Dans l’installation intitulée E 166°3 (position
symbolique d’un satellite placé au-dessus de la Nouvelle-Calédonie),
spécialement créée pour Latitudes, l’artiste expose un objet composé
de centaines de spermatozoïdes noirs à l’ADN indéfini. Une forme de
réflexion sur la fraternité et la relation entre les peuples. Les œuvres
de René BOUTIN ont été présentées à la Triennale d’art contemporain
Asie-Pacifique de Brisbane (Australie), dans des galeries ou des musées en Australie et en Asie. Il a réalisé
plusieurs expositions personnelles, notamment à Artspace à Sydney, à la Galerie régionale de Cairns (Australie)
et cette année à la Bibliothèque Bernheim à Nouméa (Nouvelle-Calédonie). Invité à Latitudes 2005 – Terres
du Pacifique, il a participé à l’exposition « Coup sur Coup » avec Andreas DETTLOFF à la Galerie Winkler à Papeete
(Tahiti). En 2007, René B OUTIN a bénéficié d’une résidence à la Cité internationale des Arts à Paris.
Home Security, 2 0 0 7
[ Inst allat ion (dét ail – vue d’un élément : Walkover | t apis en laine
et acr ylique (161 x 240 cm) — chaise, vidéo, photo, coussin, vêtement,
masque en silicone | dimension variable ]
P H O T O © G R E G W E I G H T – C O U R T E S Y D E S A R T I S T E S E T D E R O S L Y N O X L E Y 9 G A L L E R Y, S Y D N E Y
D E ACO N & F R A S E R
Destiny & virginia
D.D. | NÉE EN 1957 À MARYBOROUGH, QUEENSLAND (AUSTR ALIE) –
D’ORIGINE ABORIGÈNE KUKU (QUEENSLAND-EXTRÊME-NORD)
ET ERUB/MER (DÉTROIT DE TORRES)
V.F. | NÉE À MELBOURNE (AUSTR ALIE)
VIVENT ET TR AVAILLENT À MELBOURNE (AUSTR ALIE)
Depuis plusieurs années, Destiny D EACON et
Virginia FRASER allient leurs pratiques artistiques
dans des installations qui mettent en scène des objets (le plus souvent des poupées) des vidéos, des sculptures
et des photographies. Artistes engagées dans la défense des droits de la communauté aborigène, elles abordent,
dans Home Security, les thèmes du nationalisme en Australie et de la protection de l’enfance. Le travail de Destiny
DEACON et de Virginia FRASER est présent dans de nombreuses collections publiques et privées à travers le monde.
Parmi de multiples invitations figurent la Dokumenta 11 à Kassel (Allemagne), en 2002, et plus récemment
des expositions au MCA (Museum of Contemporary Art) à Sydney, au centre culturel Tjibaou à Nouméa,
à l’Université Victoria de Wellington (Nouvelle-Zélande) et au Metropolitan Museum of Photography à Tokyo.
Destiny DEACON et Virginia FRASER sont représentées en Australie par la Galerie Roslyn Oxley9 et ont participé
à Latitudes 2005 – Terres du Pacifique.
Hands Up, 2 0 0 6
[ Dessin sur film radiographique | 43 x 43 cm ]
PHOTO © ANDREAS DET TLOFF
D E T T LO F F
Andreas
NÉ EN 1963 À ISERLOHN (ALLEMAGNE) | VIT ET TR AVAILLE À PAPEETE
(TAHITI, POLYNÉSIE FR ANÇAISE)
Établi depuis de nombreuses années à Papeete, Andreas D ETTLOFF
occupe une place prépondérante dans le domaine de l’art contemporain
en Polynésie française où il développe une œuvre qui révèle son profond
attachement à l’authenticité de la culture polynésienne. Sous couvert
d’une apparente dérision et avec le recours de la provocation, les tatouages
marquisiens traditionnels dessinés sur une radiographie de squelette
dénoncent les radiations provoquées par les essais nucléaires dans le Pacifique et renvoient à la question de
l’identité au regard de phénomènes qui dépassent largement l’imaginaire des petites communautés insulaires.
Dans le cadre de Latitudes, Andreas DETTLOFF a été accueilli en résidence à la Cité internationale des Arts à Paris.
Son travail a été présenté dans de nombreuses expositions dans le Pacifique, aux États-Unis et en Europe,
notamment à la Biennale de Lyon « Partage d’Exotismes ». Il a participé à Latitudes 2005 – Terres du Pacifique
et en 2006 à l’exposition « Coup sur Coup » avec René BOUTIN, à la Galerie Winkler à Papeete. En 2007, Andreas DETTLOFF
a organisé avec Jean Paul F OREST le premier Pavillon de Tahiti dans les Giardini de la 52 e Biennale de Venise.
En septembre 2008, de nouvelles œuvres de l’artiste feront partie de l’exposition « Where do we come from ?
What are we ? Where are we going ? » à la Galerie Arteversum, à Düsseldorf (Allemagne).
Please Pass the Dark Chocolate Over Before I Commit Suicide, 2006-2007
[ Inst allat ion mult imédia interact ive (dét ail) | peinture industrielle sur bois
(70 x 100 cm) – vidéo (1’03’’) – bureau, chaise, formulaire | dimension variable ]
P H OTO © J O Ë L L E F E R LY
F E R LY
Joêlle
NÉE EN 1970 À PARIS | VIT ET TR AVAILLE À LONDRES
Depuis plusieurs années, le travail plastique de Joëlle FERLY explore le vécu
des minorités dans le monde occidental et son interaction avec celui-ci.
Pour l’installation, Please Pass the Dark Chocolate Over Before I Commit Suicide,
l’artiste revisite à la loupe les formulaires d’évaluation des minorités, en vigueur en Angleterre, pour rendre compte
des limites de la mise en place de ce système de discrimination positive qui, selon elle, maintient l’enfermement
identitaire et retire toute liberté individuelle. Joëlle FERLY a participé à de nombreuses expositions en Angleterre,
à Montréal, dans la Caraïbe et en France. Invitée à Latitudes 2004 – Terres de l’Atlantique, elle a poursuivi des
collaborations avec des artistes de Latitudes en exposant récemment avec Jean-François BOCLÉ à la Elsepth Kyle
Gallery à Londres et avec Mario L EWIS au CCA7, dans le cadre du Festival Galvanize qu’il a organisé en 2006
à Trinidad-et-Tobago. Joëlle FERLY est diplômée de l’Université de Paris 8 et de l’École Centrale Saint Martins
(University of the Arts London) où elle enseigne depuis 2007.
à Paris, Paris, 2 0 0 7
[ Photographie couleur | cibachrome | 150 x 150 cm ]
P H OTO © T H I E R R Y F O N TA I N E
F O N TA I N E
Thierry
NÉ EN 1969 À ST-PIERRE (LA RÉUNION) |
VIT ET TRAVAILLE À ST-DENIS (LA RÉUNION), À PARIS ET À NOUMÉA (N.-CALÉDONIE)
Par le biais de la photographie ou du son, Thierry FONTAINE élabore un
travail dans lequel le questionnement des modes de reconnaissance
identitaire tient une place prépondérante. À ce titre, les scènes photographiées à La Réunion, à Paris et à Brisbane,
présentées dans l’exposition, traduisent-elles la réalité de l’artiste et sa relation à l’autre au gré de ses multiples
déplacements. Lauréat de la Villa Médicis, le travail de Thierry F ONTAINE a été présenté à PS1 à New York,
à La Criée-Centre d’art contemporain à Rennes, au musée d’Art moderne de la Ville de Paris, à la Galerie Yvon
Lambert, au Palais de Tokyo et à l’Hôtel de Ville de Paris dans le cadre de Latitudes 2003 – Terres de l’océan Indien.
Récemment, des expositions personnelles lui ont été consacrées à l’Artothèque de La Réunion et à la Galerie
Raw Space à Brisbane (Australie). En 2008, l’artiste a participé à l’exposition « Flow » au Studio Museum Harlem
à New York et a bénéficié d’une résidence à la Galerie Momo, à Johannesburg (Afrique du Sud), qui sera suivie
d’une exposition personnelle l’an prochain.
Sans titre, 2 0 0 7
D E L A S É R I E « G O UAC H E S »
[ Gouache sur c ar ton-bois | 14,9 x 21 cm
]
P H OTO © N A T H A L I E L E R O Y- F I É V É E
L E R OY- F I É V É E
nathalie
NÉE EN 1971 À CAYENNE | VIT ET TR AVAILLE À PARIS
Nathalie L EROY-F IÉVÉE réalise des tableaux dans
un langage pictural abstrait à l’aide de signes
rudimentaires comme le trait, le rond ou le carré
traités dans une gamme infinie de couleurs. L’association de matières naturelles ou synthétiques appliquées
en gestes concentrés confère à ses peintures une énergie renforcée par la palette chromatique que constitue,
pour elle, la terre natale de Guyane. Diplômée avec mention de l’École nationale supérieure des Beaux-arts
de Paris, Nathalie LEROY-FIÉVÉE compte un nombre important d’expositions en France et en Europe. Des collections
privées et publiques, comme le Fonds municipal d’art contemporain de la Ville de Paris ont acquis son travail.
Invitée à Latitudes 2006 – Terres d’Amazonie, elle a exposé à Cayenne, en 2007, dans le cadre de Latitudes – Terre
de Guyane. Nathalie L EROY-F IÉVÉE est représentée à Paris par la Galerie Jean Fournier. Outre ses expositions,
elle a réalisé plusieurs livres d’artiste à « 4 mains » avec Valérie V ERNET.
They Stormed The Heavens: CLR JAMES 1901-1989, 2 0 0 7
[ Inst allat ion audio-vidéo (vidéogramme) | 8’ 30’’ ]
PHOTO © STEVE PYKE
LEWIS
Mario
NÉ EN 1968 À PORT OF SPAIN (TRINIDAD-ET-TOBAGO) | VIT ET TR AVAILLE À PORT OF SPAIN
Mario LEWIS privilégie la vidéo et le son comme expressions plastiques
dans des installations qui questionnent le statut de la diaspora caribéenne
et son rayonnement à travers la création des plasticiens, musiciens ou
écrivains. À ce titre, l’artiste présente une vidéo spécialement créée pour
Latitudes dans laquelle il rend hommage à l’écrivain trinidadien CLR JAMES,
reconnu pour sa contribution essentielle au débat intellectuel dans le monde anglophone et pour l’intérêt
particulier qu’il a manifesté dans ses écrits à l’histoire de la Commune de Paris. Après des études au Goldsmith
College de Londres, Mario LEWIS enseigne aujourd’hui à l’Université de Port of Spain à Trinidad-et-Tobago.
Il a exposé à Londres, aux Etats-Unis, à Cuba, en République dominicaine, au Brésil, à la Biennale de Dakar
et a montré son travail pour la première fois à Paris à l’occasion de Latitudes 2004 – Terres de l’Atlantique.
En 2006, il a créé à Trinidad le Festival de rencontres artistiques internationales « Galvanize ».
Louve, louve, louve ! Did She Tell You About...
Voodoo Worshippers ?, 2 0 0 7
[ Inst allat ion (dét ail) – Tissu, épingle, clou, dessin, t irage lambda sur diasec,
bois | dimension variable ]
S A L L E D E S P R É V Ô T S , H Ô T E L D E V I L L E D E PA R I S , 2 0 0 7
P H OTO © C H R I S T I A N M I C H E L — M A I R I E D E PA R I S
LISERON-MONFILS
AUDRY
NÉ AU XX e SIÈCLE À CAYENNE (GUYANE) | VIT ET TR AVAILLE À LILLE
ET LEUVEN (BELGIQUE)
La démarche artistique d’Audry LISERON-MONFILS
se définit par une propension à l’expérimentation
et à l’imprévisibilité à travers des expressions plastiques aussi diverses que le dessin, la sculpture ou la performance.
Avec une forme de subversion, l’artiste reconsidère la question des peuples déplacés dans une installation qui met
en relation un objet chargé d’histoire gréco-romaine avec un autre issu d’un culte animiste. En l’occurrence,
la sculpture en bronze représentant la Louve de Rome offerte à la Ville de Paris et une sculpture vaudou
spécialement conçue pour Latitudes. Après des études d’art en Martinique, puis en France, Audry LISERON-MONFILS
a participé aux Ateliers 94 à l’ARC/MAM Ville de Paris. Auteur de plusieurs performances en Europe, en Guyane,
aux États-Unis et en Inde, il est aussi lauréat de la Villa Médicis Hors les Murs (New York et Nouvelle-Orléans).
En 2006, il a participé à Latitudes – Terres d’Amazonie puis, en 2007, à Latitudes – Terre de Guyane, à Cayenne.
Une exposition personnelle lui a été consacrée à la Galerie Thrust Projects à New York et, prochainement,
à la Galerie Anton Weller à Paris. Audry LISERON-MONFILS a bénéficié à d’une résidence à la Cité internationale
des Arts à Paris dans le cadre de Latitudes.
La Casa del Mundo (La Maison du Monde), 2 0 0 7
[ Inst allat ion – Tissu, dessin, épingle, ruban, panier, plast ique, moteur,
projecteur | 200 x 200 x 300 cm ]
S A LO N D E S TA P I S S E R I E S , H Ô T E L D E V I L L E D E PA R I S , 2 0 0 7
P H O T O © D AV I D D A M O I S O N
LO R A R E A D
marcos
NÉ EN 1965 À SANTO DOMINGO (RÉPUBLIQUE DOMINICAINE) |
VIT ET TR AVAILLE À SANTO DOMINGO
À travers une diversité de médiums, l’œuvre plastique de Marcos LORA READ
s’appréhende comme une réflexion politique sur le devenir économique
et culturel des sociétés contemporaines. Avec une conscience attentive
à privilégier l’être humain dans sa relation au monde, La Casa del mundo,
spécialement conçue pour Latitudes, devient la maison de tous les démunis,
maltraités et nécessiteux de la planète. Marcos L ORA R EAD a exposé aux Biennales de Venise, Johannesburg,
La Havane, São Paulo, Santo-Domingo et Lima. Il a effectué plusieurs longs séjours à l’étranger, notamment à la Cité
internationale des Arts à Paris, ainsi qu’aux Pays-Bas et en Suisse, invité par Pro Helvetia. Marcos LORA READ a participé
à Latitudes 2004 – Terres de l’Atlantique et à un grand nombre d’expositions en République dominicaine, en Europe,
aux États-Unis et dans la Caraïbe. En 2008, le Musée d’art moderne de Santo-Domingo consacrera à l’artiste une
exposition rétrospective.
Sumido en lo profundo (Plongé dans la profondeur), 2007
[ Sculpture – Acier, bois | 200 x 200 x 110 cm ]
S A L L E D E S P R É V Ô T S , H Ô T E L D E V I L L E D E PA R I S , 2 0 0 7
P H OTO © C H R I S T I A N M I C H E L — M A I R I E D E PA R I S
M O N TA LV Á N
Andrés
NÉ EN 1966 À LA HAVANE (CUBA) | VIT ET TR AVAILLE À PARIS
Le travail artistique d’Andrés MONTALVÁN retranscrit son rapport particulier
aux stigmates du temps dans des sculptures chargées d’énergie et des œuvres
monumentales mises en tension dans l’espace. Avec l’usage de la soudure et de
l’acide sur des plaques d’acier prises entre deux escaliers en bois aux marches inversées, la sculpture
Sumido en lo profundo (Plongé dans la profondeur), conçue pour Latitudes, interpelle le spectateur sur la fragilité
de l’existence et révèle l’ambivalence du caractère spirituel et matériel que l’artiste tient à imprimer dans son
travail de sculpteur. Installé depuis quelques années à Paris, Andrés MONTALVÁN a été présenté dans plusieurs
expositions à Cuba, aux États-Unis, en Espagne et en France où il a participé à Latitudes 2004 – Terres de l’Atlantique.
Des œuvres monumentales de l’artiste sont implantées à La Havane et sur l’île de Cuba. En 2006, ses sculptures
et ses dessins récents ont fait l’objet d’une exposition personnelle à la Casa Victor Hugo à La Havane.
Made in China, 2 0 0 7
[
Inst allat ion (dét ail) – Jouet, drapeau, plexiglas, néon | 40 x 40 x 180 cm
PHOTO © JEAN-PHILIPPE BRELEUR
PEDURAND
bruno
NÉ EN 1967 À POINTE-À-PITRE (GUADELOUPE) | VIT ET TR AVAILLE
À FORT-DE-FR ANCE (MARTINIQUE)
Depuis plusieurs années, Bruno PEDURAND développe un travail artistique
qui vise à dénoncer la standardisation des imaginaires dans les sociétés
contemporaines envahies par les biens de consommation, notamment
aux Antilles françaises. Dans Made in China, il questionne l’uniformisation
des représentations de l’enfance à travers une installation de jouets
usagés inspirée par les lanternes magiques qui font office de veilleuses
dans les chambres d’enfants. Bruno PEDURAND est diplômé de l’Institut
régional d’arts visuels de Martinique où il enseigne aujourd’hui. Il a participé à la Biennale des arts visuels
de Saint-Domingue, à l’exposition « Un autre pays, escales africaines » présentée au CAAM (Centro Atlantico
de Arte moderno) à Las Palmas (Iles Canaries - Espagne), au musée Palau à Barcelone (Espagne) et à la Kunsthalle
de Krems (Autriche). Son travail a été présenté dans l’exposition itinérante « La route de l’art sur la route de
l’esclave », à Latitudes 2002 et dans plusieurs expositions dans la Caraïbe. Récemment, une importante exposition
personnelle lui a été consacrée à l’Habitation Clément en Martinique.
Kibi Mang, 2 0 0 7
[ Sculpture – Zinc, aluminium, tissu, lampe à huile, cuillère,
bois, peinture | 3 m x 1 m (ø) ]
PHOTO © MARCEL PINAS
PINAS
marcel
NÉ EN 1971 DANS LE DISTRICT DE MAROWIJNE (SURINAM) | VIT ET TR AVAILLE
À PAR AMARIBO (SURINAM) ET AMSTERDAM
Le travail artistique de Marcel P INAS procède d’une détermination à engager
sa démarche plastique pour la défense et la protection de la culture Ndjuka,
à laquelle, en tant que Surinamien, il appartient. Conçue pour Latitudes, Kibi Mang
s’impose dans l’exposition tel le totem placé à l’entrée du village pour éloigner
les esprits malsains ou communiquer avec les ancêtres. Marcel PINAS a exposé
à plusieurs reprises au Surinam, en Guyane, dans la Caraïbe, en Europe et aux
États-Unis. Plusieurs œuvres monumentales de l’artiste sont visibles au Surinam
et au Troppen Museum d’Amsterdam. Son travail a été présenté à Paris pour la première fois à l’occasion
de Latitudes 2006 – Terres d’Amazonie. En résidence à la Rijks Akademie d’Amsterdam pour deux années,
Marcel PINAS a récemment participé à l’exposition « Infinite Island : Contemporary Caribbean Art » au Brooklyn
Museum à New York.
]
Digital Marae, 2 0 0 7
[ Installation (détail – vue d’un élément : Dandy) | 3 photographies numériques
sur aluminium : Maui, Dandy, Diva (120 x 200 cm ch.)
animat ions numériques : Kawhia & Kete (5’ ch.) ]
PHOTO © LISA REIHANA
REIHANA
Lisa
NÉE EN 1964 À AUCKLAND (NOUVELLE-ZÉLANDE) – D’ORIGINE MAORI NGA PUHI,
NGATI HINE ET NGAI TU) | VIT ET TR AVAILLE À AUCKLAND
Artiste majeure dans le domaine de l’art multimédia en Nouvelle-Zélande,
Lisa REIHANA développe un travail singulier alliant la photographie et la vidéo
dans des compositions qui explorent la forte influence de l’héritage culturel maori, comme dans Digital Marae,
un projet évolutif amorcé en 2001. À l’image des totems qui trônent autour du marae (lieu de culte maori), trois
portraits saisissants enserrent deux animations numériques développées en motifs entrecroisés qui rappellent
l’intérieur minutieusement sculpté du wharenui (partie du marae consacré aux célébrations). Lisa REIHANA a
participé à de nombreuses manifestations dans le Pacifique, au titre desquelles, les Triennales Asie-Pacifique
de Brisbane (Australie) et d’Auckland (N.-Z.), les Biennale de Sydney et de Nouméa (N.-Calédonie). Invitée à des
expositions aux États-Unis, en Angleterre et à Paris, notamment à Latitudes 2005 – Terres du Pacifique, Lisa REIHANA
est représentée en Nouvelle-Zélande par la Galerie Two Rooms à Auckland et a réalisé, en 2007, une importante
exposition personnelle au Govett Brewster Art Gallery à Plymouth (N.-Z.).
Ball-and-claw, 2 0 0 6
[ Zinc, brique, t issu Shweshwe | 78 x 56 x 100 cm ]
P H OTO © M I K A L E R O U X
SEEJARIM
Usha
NÉE EN 1974 À BETHAL (AFRIQUE DU SUD) | VIT ET TR AVAILLE
À JOHANNESBURG (AFRIQUE DU SUD)
Usha S EEJARIM utilise la vidéo, la photographie,
la sculpture ou l’installation pour réaliser un travail
qui questionne la nature insaisissable du temps et sa représentation. La permanence de la routine dans les gestes
quotidiens, les voyages involontaires ou personnels, la perception de l’écoulement de la vie ou des flux en tant
que processus et résultat constituent des thèmes récurrents dans son travail. Avec Ball-and-claw, l’artiste transmue
un objet associé à un rituel quotidien et use de la métaphore du bain pour aborder la question de la purification
spirituelle et de l’identité sud-africaine après le processus « Vérité et Réconciliation » qui a marqué la fin
de l’Apartheid. Diplômée de l’Université de Johannesburg, Usha SEEJARIM a participé à de nombreuses expositions
en Afrique du Sud et dans le monde, parmi lesquelles, « When Latitudes Become Forms » au Walker Art Centre
à Minneapolis et « Post » au Tama Art University Museum à Tokyo. Son travail a été présenté à Latitudes – Terres
de l’océan Indien et à la VIe Biennale de photographie de Bamako. Usha SEEJARIM a réalisé trois expositions
personnelles et plusieurs œuvres de commande publique à Johannesburg, où elle est représentée par
la Galerie Momo.
Informations pratiques
L I EU X ET ACC ÈS
Salles Komwi & Kavitara - centre culturel Tjibaou - Rue des accords de Matignon, Nouméa
Entrée payante sur le site du centre culturel Tjibaou : 500 F - Gratuit pour les moins de 18 ans, plus de 65 ans,
étudiants, apprentis, titulaires de la carte de demandeur d'emploi ou d'aide médicale gratuite A — Permet un libre
accès à l'ensemble des espaces du centre culturel Tjibaou
Renseignements – Tél. (+ 687) 41 45 45 - www.adck.nc
D AT E S E T H O R A I R E S D ’ O U V E R T U R E
Exposition présentée du jeudi 17 juillet au dimanche 12 octobre 2008 — De 9 h à 17 h, du mardi au dimanche
TA B L E R O N D E
Samedi 19 juillet 2008 de 14 h à 16 h 30 - Case Eman — En présence des artistes de L ATITUDES - Terres du monde
Renseignements et inscriptions – Tél. (+ 687) 41 45 45
P U B L I C AT I O N
Catalogue 2007 — 148 pages en quadrichromie – En vente sur le lieu de l’exposition au prix de 1 850 F
Coffret LATITUDES 2002, 2003, 2004, 2005, 2006 & 2007 – En vente sur le lieu de l’exposition au prix de 7 200 F
4 pages par artiste comprenant des propos recueillis par RÉGINE CUZIN, commissaire de l’exposition – Biographies sélectives des artistes
Avant-propos d’ALAIN MABANCKOU, Prix Renaudot 2006
A S S O C I AT I O N O C E A
Créée en 1993 à l’initiative de RÉGINE CUZIN, OCEA (Organisation et conception d’événements artistiques) a organisé l’exposition d’art
contemporain La Route de l’art sur la Route de l’esclave à la Saline royale d’Arc-et-Senans (Doubs) et son itinérance :
SESC Pompéia (São Paulo, Brésil), musée d’Art moderne (Santo Domingo, République dominicaine), centre culturel
Fonds Saint-Jacques (Sainte-Marie, Martinique), L’Artchipel – Scène nationale (Basse-Terre, Guadeloupe), Camp de la Transportation
(Saint-Laurent du Maroni, Guyane). Entre autres projets, OCEA a co-organisé en Guadeloupe le prix littéraire des Amériques insulaires
et de la Guyane, en 2002, 2004 et 2006.
Depuis 2002, OCEA organise les expositions LATITUDES pour la Mairie de Paris.
Tél. (+ 33) 01 43 57 53 64 – GSM (+ 33) 06 10 19 34 64 — [email protected] — www.ocea-asso.fr
Relations Presse
JÉRÔME DEVILLERS
Chargé de communication pour l'Agence de développement de la culture kanak - centre culturel Tjibaou
Rue des accords de Matignon - BP 378 - 98845 Nouméa - Nouvelle-Calédonie
Tél. (+687) 41 45 59 – GSM (+687) 79 29 75 — j e r o m e d @ a d c k . n c — w w w . a d c k . n c
VISUELS HAUTE-DÉFINITION DISPONIBLES SUR CD
LATITUDES 2007 – Terres du Monde, présentée à l’Hôtel de Ville de Paris du 14 décembre 2007 au 19 janvier 2008, a été produite par la Mairie de Paris et a bénéficié du soutien
du ministère de la Culture et de la Communication – Fonds d’aide aux échanges artistiques et culturels pour l’outre-mer, Mission aux affaires culturelles du Haut-Commissariat
de la République en Nouvelle-Calédonie, Directions régionales des affaires culturelles de Guadeloupe et de La Réunion | du Secrétariat d’État à l’Outre-Mer – Fonds d’aide aux échanges artistiques
et culturels pour l’outre-mer, Haut-Commissariat de la République en Polynésie française | du Fonds Pacifique | des Ambassades de France en Haïti et en République dominicaine |
du Gouvernement de Nouvelle-Calédonie | du Gouvernement de Polynésie française – Ministère de la Culture et des Postes & Télécommunications | du Conseil régional
de Martinique | des Affaires étrangères et Commerce international Canada | de la Cité internationale des Arts | et du partenariat de RFO.
COUVERTURE : V.I.T.R.I.O.L.
| CONCEPTION GRAPHIQUE DES PAGES INTÉRIEURES : FRANCIS LACHANCE POUR V.I.T.R.I.O.L. |
ADAPTATION 2008 : BRANCHÉ OU DÉBRANCHÉ ? |

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