Les Tontons Flingueurs, Georges Lautner, 1963, 105 minutes.

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Les Tontons Flingueurs, Georges Lautner, 1963, 105 minutes.
Date : Jeudi 25 février 2016
Lieu : Lycée Français Saint Benoît – Kemeralt Caddesi N°11, Karaköy
(Entrée par Lüleci Hendek Sokak, N°61)
Heure : 19h
Entrée libre et gratuite
Film sous-titré en turc
Les Tontons Flingueurs n'est pas un classique
du cinéma français mais bien un film culte
qui a séduit toutes les générations depuis sa
sortie en 1963.
Le réalisateur Georges Lautner se serait
inspiré des films noirs américains mais sans
tomber dans les clichés du héros à la
psychologie lisse et dont la vie serait
dépourvue de quotidien. Tout en respectant la
trame du roman noir Grisbi or not Grisbi
d'Albert Simonin dont il est l'adaptation,
Lautner a réalisé un film comique, sur fond
de période Yéyé dans lequel les gangsters
sont victimes de malentendus et les
« gâchettes » sont des gens sérieux et qui ont
le sens de la famille.
Jacques Audiard, célèbre dialoguiste puis
réalisateur, s'est aussi inspiré des films noirs
et policiers des années cinquante ainsi que du
« parler de la rue » des films des années
trente, qui devindra sa marque de fabrique à
travers de nombreux films.
La charge comique des répliques et des
expressions imagées d'Audiard soutenue par
une
réalisation
parfois
proche
de
l'expressionisme, une mise en scène et des
cadrages qui mettent en valeur les acteurs Résumé : De retour à Paris, un gangster surnommé le Mexicain fait
font de ce film une parodie travaillée, réussite promettre sur son lit de mort à son ami d'enfance, Fernand Naudin,
populaire et esthétique.
Détesté par la critique de l'époque qui n'y
voyait qu'une parodie caricaturale (on est
alors en pleine Nouvelle Vague), le film aura
un certain succès en salle.
C'est grâce à de nombreuses diffusions à la
télévision que ses répliques sont entrées dans
la mémoire collective tout comme son thème
musical interpétré dans différents styles
musicaux et son bruitage des silencieux sur
les révolvers qui rappellent étrangement une
bouteille qu'on débouchonne.
de veiller sur sa fille Patricia et sur ses « intérêts ». Fernand,
installé en province et reconverti dans la vente de machines
agricoles, compte bien honorer cette promesse mais le plus vite
possible.
Les « intérêts » du Mexicain sont autant d'affaires louches (jeux,
prostitution, distillerie) sur lesquelles Fernand doit prélever une
taxe, souvent difficile à récolter. De plus, Patricia semble jouer les
ingénues alors qu'elle est très au fait de la situation et réserve à son
« oncle Fernand » quelques surprises.
Les Tontons Flingueurs, Georges Lautner, 1963,
105 minutes.

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