Jean Douchet avec
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Jean Douchet avec
EN JANVIER A LA CINEMATHEQUE Hommage au « papa des Tontons flingueurs », né à Nice, Georges LAUTNER 3ème séquence pour la rétrospective Jean GABIN Et toujours des classiques, des reprises… HOMMAGE A GEORGES LAUTNER « Lautner possède quelques petites qualités personnelles. Lesquelles ? Une complicité instantanée, presque magique, avec les comédiens, un amour minutieux du cadrage, une certaine passion pour la pyrotechnie, et surtout un sens prodigieux du rythme. » (Michel Audiard) Retour nostalgique dans la France des années 60-70 avec ses meubles en formica, ses papiers peints psychédéliques et ses célèbres voitures, la Citroën DS et la 2CV, les robes Courrège, les pistolets qui font de drôles de bruits, des cadavres encombrants, des bagarres pour du grisbi, des tiercés truqués, des officiers très spéciaux, des aventures ébouriffantes menées par des acteurs qui parlent le « Michel Audiard » couramment dont on retrouvera les visages et les noms avec plaisir grâce à la rétrospective consacrée au réalisateur Georges Lautner. Plus de 30 films au programme, dont 9 longs métrages tournés à Nice, l’opportunité de redécouvrir la ville à cette époque ! Au programme : Les Tontons flingueurs, Les Barbouzes, Le Monocle rit jaune, Il était une fois un flic…, La Valise, Les Seins de glace, Flic ou Voyou, Joyeuse Pâques, Le Guignolo, Mort d’un pourri, Le Professionnel, etc. JEAN GABIN SEQUENCE 3 Cette 3ème séquence de la rétrospective consacrée à Jean Gabin présente 8 nouveaux titres.: Gloria de Hans Behrendt et Yvan Noé, Gueule d’amour de Jean Gremillon, tourné sur la Côte d’Azur, La Vérité sur Bébé Donge d’Henri Decoin, Crime et Châtiment de George Lampin, Le Baron de l’écluse de Jean Delannoy, Les Vieux de la vieille de Gilles Grangier, Du Rififi à Paname de Denys de La Patellière, et L’Affaire Dominici de Claude Bernard-Aubert. Ils reviennent chaque mois… Jean Douchet avec cinéma les Incontournables de l’Histoire du Mercredi 8 janvier à 19h30 – Jean Douchet présentera L’Innocent de Luchino Visconti adapté du roman de Gabriele D’Annunzio Entrée libre sur présentation de la carte d’abonné. Ollivier Pourriol avec son Studio-Philo Mercredi 29 janvier à 18h – « Qui est l’ennemi ? et la pensée de Rousseau, à travers des extraits de films La Guerre des mondes, 300, Le Nouveau Monde... Entrée libre sur présentation de la carte d’abonné. Pour en savoir plus… HOMMAGE A GEORGES LAUTNER « Lautner possède quelques petites qualités personnelles. Lesquelles ? Une complicité instantanée, presque magique, avec les comédiens, un amour minutieux du cadrage, une certaine passion pour la pyrotechnie, et surtout un sens prodigieux du rythme. » (Michel Audiard) « Les “Tontons Flingueurs” ou “Le Guignolo” ont fait de Georges Lautner le pape de la comédie policière à la française. » (Cécile Mury, Télérama) Né à Nice et fils de la comédienne Renée Saint-Cyr, Georges Lautner commence des études de droit avant de se lancer dans le cinéma où il débute comme assistant réalisateur dans les années 50. Dès 1960, Lautner collabore avec Bernard Blier sur le film Marche ou crève. Les deux hommes travaillent ensemble à sept reprises sur des films comme Arrêtez les tambours ou encore Laisse aller... c'est une valse. En 1963, il signe Les Tontons flingueurs, sommet de sa collaboration avec Blier. C’est sur ce film qu’il rencontre le dialoguiste Michel Audiard avec qui il réalise ses plus gros succès, comme Les Barbouzes en 1964. Entre 1963 et 1985, Georges Lautner et Michel Audiard tournent quatorze films ensemble. Le cinéaste dirige sa mère, Renée Saint-Cyr, pour la première fois, dans Le Monocle rit jaune, dernier épisode de la trilogie autour du personnage du "monocle", Théobald Dromard, interprété par Paul Meurisse. Puis Lautner tourne à plusieurs reprises dans sa ville natale, Nice, des films comme : Ne nous fâchons pas, Fleur d'oseille, Il était une fois un flic..., La Valise, Les Seins de glace, On aura tout vu !, Flic ou Voyou, Joyeuses Pâques, Triplex. En 1970, il tente une expérience avec des acteurs hollywoodien en réalisant La Route de Salina, avec Rita Hayworth, Robert Walker Jr. et Mimsy Farmer. Mais les années 70 marquent surtout le début d'une nouvelle collaboration entre le réalisateur et Jean-Paul Belmondo, auquel il taille des rôles sur mesure comme dans Le Guignolo, où le comédien effectue la cascade la plus dangereuse de sa carrière : il survole le Palais des Doges de Venise suspendu à un hélicoptère ! Lautner connaît son plus gros succès plublic, au début des années 80, avec Le Professionnel, dont la musique, composée par Ennio Morricone, est nommé aux Césars. Entre temps il met en scène le polar le plus sombre de sa carrière avec Alain Delon dans Mort d’un pourri, un thriller politique qui n’hésite pas à évoquer certains scandales de la Vème République. A la mort de Michel Audiard, en 1985, Georges Lautner tourne encore sept films dont La Vie dissolue de Gérard Floque, avec l’équipe du Splendid, L'Invité surprise, ou encore La Maison assassinée. Il dirige son dernier film en 1992, L'Inconnu dans la maison, interprété par son acteur fétiche, Jean-Paul Belmondo. JEAN GABIN SEQUENCE 3 Cette 3ème séquence de la rétrospective consacrée à Jean Gabin présente 8 nouveaux titres dans lesquels Gabin incarne tour à tour : un mécano sensible et gouailleur dans Gloria de Hans Behrendt et Yvan Noé ; un séduisant militaire de Gueule d’amour de Jean Gremillon ; un riche industriel coureur de jupon dans La Vérité sur Bébé Donge d’Henri Decoin ; un commissaire dans Crime et Châtiment de George Lampin, d’après l’œuvre Dostoïevski ; un baron fauché et joueur dans Le Baron de l’écluse de Jean Delannoy ; un vieux farceur, gouailleur incorrigible des Vieux de la vieille de Gilles Grangier ; un trafiquant d’or Du Rififi à Paname de Denys de La Patellière ; et un vieux patriarche accusé de meurtre dans L’Affaire Dominici de Claude Bernard-Aubert. Des classiques et des films plus récents : Des classiques à voir et à revoir : Quelque part dans la nuit de Joseph L. Mankiewicz, Le Clan des irréductibles de Paul Newman et Fureur apache de Robert Aldrich. Et des films récents à découvrir : Happiness Therapy de David O. Russell, Ici et Là-bas d’Antonio Mendes Esparza, L’Ivresse de l’argent d’Im Sang-soo, Jack Reacher de Christopher McQuarrie, Jappeloup de Christian Duguay, Lincoln de Steven Spielberg, The Master de Paul Thomas Anderson, Paperboy de Lee Daniels, Zero Dark Thirty de Katherine Bigelow. La Cinémathèque : un grand écran, de grands films, un petit tarif… Carte d’abonnement : 1€ Séance : 2€ Etudiants, scolaires : 1,50€ Informations : www.cinematheque-nice.com