Du passifà votre actif - Plate

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Du passifà votre actif - Plate
MAISON BASSE ÉNERGIE
Du passif à votre actif ?
O. Lesage en R. Vanparys
Tout le monde souhaite évidemment limiter sa facture
d’énergie. Mais jusqu’où peut-on aller ? Nous vous expliquons
les principes de la maison basse énergie.
R
écemment encore, nous plaidions pour que les autorités diminuent l’impact de la
hausse des prix des combustibles sur le portefeuille du consommateur en prenant une série de mesures,
p. ex. le remboursement d’une partie des frais d’énergie. Mais la crise
récente prouve surtout une fois de plus
qu’il vaut mieux être moins dépendant
des sources d’énergie et de leur prix.
Ainsi, une bonne isolation et une ventilation efficace sont recommandées
pour diminuer drastiquement la consommation d’énergie. Mais d’autres
actions sont possibles et nécessaires,
qui sont synthétisées dans les maisons
dites "basse énergie" ou "passives".
L’environnement y gagnera, bien sûr,
mais combien pourrez-vous investir
dans un tel projet tout en gardant une
certaine rentabilité ? Nous y répondons dans cet article.
Les principes de base
Comme vous le constaterez, certains
grands principes du concept de maison
basse énergie sont bien plus faciles à
appliquer pour une nouvelle construction que pour une rénovation. Rien
ne vous empêche toutefois d’intégrer
dans la mesure du possible les principes
p. ex. d’isolation et de ventilation dans
un projet de rénovation.
> Tenir compte du climat. En Belgique,
1 m2 de fenêtre ou de mur orienté(e)
au sud reçoit, entre octobre et mai, une
dose de chaleur solaire équivalente à
45 l de mazout par an; l’apport est de
30 l si la paroi est du côté ouest ou est,
et de 16 l s’il est au nord. Il est donc
possible de capter la chaleur solaire en
orientant bien le logement. Les fenêtres
seront orientées de préférence au sud.
Cela peut paraître étonnant, mais le
risque de surchauffe est le plus grand
avec les fenêtres orientées à l’ouest:
en été, le soleil est relativement bas à
l’ouest et ses rayons pénètrent donc
directement dans l’habitation. Une
protection extérieure comme un store
est dès lors indispensable pour éviter la
surchauffe. Quant au côté nord, il faut
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y limiter le plus possible les surfaces
vitrées.
> En hiver et à l’entre-saison: capter la
chaleur et la conserver
Les rayons du soleil entrent dans l’habitation via une fenêtre et chauffent l’air
et les murs intérieurs. Ces murs vont
réémettre à leur tour de la chaleur sous
forme de rayons infrarouges, qui ne traversent toutefois pas le vitrage. La chaleur est donc emprisonnée; c’est l’effet
de serre, tel que vous l’expérimentez dans
votre voiture dès qu’il y a un peu de soleil.
Une fois la chaleur à l’intérieur, il faut
pouvoir la stocker pour la redistribuer
le soir et la nuit. Cette "temporisation"
est assurée par la masse du bâtiment,
pour laquelle des matériaux lourds tels
que briques ou béton sont idéaux; des
matériaux légers (bois, p. ex.) conservent nettement moins bien la chaleur.
La chaleur doit s’échapper le moins
possible de la maison. Il est donc indispensable d’isoler, non seulement les
murs et le toit, mais aussi le sol. Il est
essentiel d’envelopper d’une couver-
ture ininterrompue la maison. Tout
point faible – on parle de "pont thermique" – provoque une perte de chaleur, voire des problèmes de condensation. Outre l’isolation, il convient de
construire compact, afin de limiter la
surface de contact avec l’air extérieur.
La maison doit par ailleurs être aussi
étanche que possible – un point auquel
on prête souvent moins d’attention ! –
pour éviter les pertes de chaleur via les
fentes et raccords.
Par ailleurs, un "puits canadien", ou
buse souterraine d’aération entre la
maison et, p. ex., le jardin, peut aider
à apporter dans la maison de l’air déjà
moins froid. L’air extérieur est en effet
"préchauffé" en hiver lors de son passage à travers la buse.
Enfin, il faut une ventilation contrôlée,
avec un débit adéquat pour assurer une
ambiance agréable et saine. On conseille souvent un système de ventilation
mécanique. Avec ce type de ventilation,
l’installation d’un échangeur de chaleur
est une option très intéressante. Il per-
Un soin tout particulier apporté à l’étanchéité
est crucial pour éviter les pertes de chaleur
involontaires.
met de récupérer la chaleur de l’air évacué vers l’extérieur, afin de réchauffer
l’air frais entrant dans la maison.
> En été: éviter la surchauffe. En
Belgique, le risque de surchauffe ne se
pose que quelques semaines par an.
On peut le diminuer radicalement par
différentes mesures.
Il faut ainsi stopper à temps l’apport de
DIFFÉRENTS TYPES DE LOGEMENT, SELON L’INTENSITÉ DES EFFORTS POUR DIMINUER LA FACTURE D’ÉNERGIE (*)
MAISON TRADITIONNELLE
MAISON BIEN ISOLÉE
MAISON BASSE ÉNERGIE
ISOLATION
brique
brique
souvent, ossature bois
pour les murs extérieurs
env. 4 cm d’isolant
env. 8 cm d’isolant
env. 25 cm d’isolant
➙ épaisseur totale des murs:
env. 30 cm
➙ épaisseur totale des murs:
env. 33 cm
➙ épaisseur totale des murs: env. 37 cm
> toit
> sol
VITRAGE
10 cm isolation
pas d’isolation
double vitrage ordinaire
env. 18 cm isolation
env. 6 cm isolation
superisolant
env. 30 cm isolation
env. 10 cm isolation
superisolant
VENTILATION
ventilation sans échangeur de
chaleur
ventilation sans échangeur de
chaleur
ventilation mécanique avec échangeur de
chaleur
UTILISATION DU SOLEIL/ORIENTATION
peu d’attention
moins d’ouvertures vitrées vers
le nord
moins d’ouvertures vitrées vers le nord, le plus
possible d’ouvertures vitrées vers le sud
MASSE DU LOGEMENT
construction traditionnelle
(briques)
construction traditionnelle
(briques)
murs extérieurs légers (bois) + murs intérieurs
et sol lourds
PROTECTION CONTRE LA SURCHAUFFE
(outre l’isolation, la ventilation,…)
rien de prévu
parfois, vitrage à contrôle solaire
protection extérieure
AGENCEMENT DES ESPACES
peu d’attention
peu d’attention
attention spécifique: espaces de vie au sud,
chambres au nord
ÉCLAIRAGE
pas d’attention spécifique
pas d’attention spécifique
limitation de l’éclairage artificiel (travail de la
lumière et puits de lumière)
ÉTANCHÉITÉ
pas d’attention spécifique
pas d’attention spécifique
soignée (pare-vapeur + colmatage)
coefficient K
K60 = comme pour une construction K45 = ce que la Flandre impose
traditionnelle en Belgique
depuis le 1er janvier 2006
K25
Facture moyenne annuelle de chauffage pour 180 m2
1 300 €
800 €
400 €
Investissement supplémentaire pouvant être amorti en
30 ans (par rapport à une maison traditionnelle)
sans objet
10 900 €
19 650 €
> murs
(*) Cette présentation est quelque peu caricaturale, car il n’y a pas de frontière bien définie entre les différents types. L’attention que l’on accorde à certains aspects ou l’importance
se rapproche de l’objectif de maison passive.
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test-achats . n° 496 . mars 2006
chaleur, surtout au niveau des fenêtres
côté soleil. Placez-y de préférence une
protection extérieure, p. ex. des volets
ou une tente solaire. Fermez-les, automatiquement ou non, avant qu’il ne
fasse trop chaud, voire même avant
que les premiers rayons du soleil ne
touchent le vitrage. S’il est impossible
de placer une protection extérieure,
mieux vaut installer une protection à
l’intérieur que rien du tout.
S’il n’est pas possible de placer une
protection solaire, vous pouvez éventuellement opter pour du vitrage à
contrôle solaire. Certains d’entre eux
peuvent arrêter 70 à 80 % de la chaleur.
Ils présentent toutefois un inconvénient majeur: ils arrêtent également la
chaleur du soleil lorsque vous en avez
besoin (en hiver et à l’entre-saison) !
Si la maison est équipée d’un puits
canadien (pour préchauffer quelque
peu l’air extérieur en hiver; voir ci-dessus), l’air extérieur est rafraîchi en été
lorsqu’il traverse la buse souterraine.
La fraîcheur présente dans la maison
doit pouvoir être conservée (à l’inverse
de la chaleur en hiver). Isoler est donc
ici aussi le maître-mot.
Bien entendu, il faut également ventiler en été. Vous pouvez p. ex. ouvrir les
fenêtres en position battante la nuit
(aux heures les plus fraîches). Et une
ventilation mécanique est à coup sûr
intéressante.
La conservation de la fraîcheur est
assurée par la masse des matériaux
de construction (tout comme celle-ci
conserve la chaleur en hiver).
Enfin, il est conseillé de limiter le dégagement de chaleur des appareils électriques dans la maison.
> Bien agencer les espaces. Disposez les
différentes pièces selon leurs besoins
de chaleur, de fraîcheur et de lumière.
L’idée étant bien sûr de placer les pièces
demandant le plus de fraîcheur (chambres, garage) au nord, et les pièces de vie,
qui requièrent plus de chaleur, au Sud.
> Travailler la lumière. On peut limiter
la nécessité d’éclairage artificiel en utilisant judicieusement la lumière naturelle grâce à un placement bien étudié
des fenêtres et de puits de lumière.
MAISON PASSIVE
Applications concrètes
généralement ossature bois
plus de 30 cm d’isolant
➙ épaisseur totale des murs: env. 42 cm
> 33 cm isolation
> 20 cm isolation
triple
ventilation mécanique avec échangeur de chaleur + puits
canadien
moins d’ouvertures vitrées vers le nord, le plus possible
d’ouvertures vitrées vers le sud
souvent, structure complète en bois + on compte sur la
masse du sol
protection extérieure
attention spécifique: espaces de vie au sud, chambres au
nord
limitation de l’éclairage artificiel
particulièrement soignée (pare-vapeur + colmatage)
K10 à K20
moins de 200 €
24 000 €
de certains aspects augmente en principe à mesure que l’on
Ci-contre, nous comparons de manière
schématique différents modes de construction, selon l’importance qui y est
accordée aux principes de base de sobriété énergétique expliqués ci-dessus.
La construction dite traditionnelle et la
maison bien isolée n’appellent guère de
commentaires. Nous nous concentrerons en revanche sur la maison basse
énergie et la maison passive. Avec une
maison passive, l’objectif serait de pouvoir se passer d’installation de chauffage traditionnelle.
> La maison basse énergie. Un exemple
typique de maison basse énergie est la
maison Pléiade, construite en 1994 à
Louvain-la-Neuve. Les grands principes
expliqués plus haut y ont été largement
appliqués: construction compacte, bon
agencement selon une orientation SONE, isolation efficace, choix réfléchi
des matériaux de construction, protection solaire, ventilation mécanique
avec échangeur de chaleur mais aussi
possibilité de ventilation naturelle. Au
total, avec un chauffage à air chaud
fonctionnant au gaz, la consommation d’énergie est trois fois moindre
Pas de risque
de trop isoler !
On entend parfois dire qu’il est dangereux
de trop isoler. C’est faux; on n’isole jamais
trop.
Attention toutefois aux ponts thermiques
et aux problèmes de condensation si l’isolation n’a pas été effectuée selon les règles
de l’art et si elle ne s’accompagne pas
d’une ventilation efficace.
que celle d’une maison traditionnelle:
l’équivalent de 4,4 l de mazout par m2
et par an. Par ailleurs, il faut noter que,
notamment grâce à une bonne ventilation et à une protection solaire, cette
maison offre un excellent confort de
vie, sans la moindre surchauffe.
> La maison passive. Ce concept est
relativement récent en Belgique; son
objectif est de diminuer encore de moitié la consommation d’énergie pour la
ramener à l’équivalent de maximum
2,2 l de mazout par m2 et par an. Les
moyens utilisés pour y parvenir: une
isolation encore plus épaisse et/ou efficace, du vitrage triple avec des intercalaires thermiques (en plastique plutôt qu’en métal) dans les châssis avec
coupure thermique (p. ex. un châssis
en bois interrompu par du liège ou
du polyuréthane, ou encore du PVC
dont les chambres sont remplies d’isolant), le tout combiné à une étanchéité
particulièrement soignée (avec un film
sur toutes les surfaces et des bandes
à hauteur des raccords entre murs et
fenêtres, sol ou toit). Dernière nécessité absolue: une ventilation mécanique avec un débit correctement réglé
et un échangeur de chaleur pour porter
l’air frais provenant de l’extérieur à une
température confortable. En général,
on complète le tout par un puits canadien ou buse d’aération souterraine.
Comme une maison basse énergie, une
maison passive présente l’avantage
non seulement d’une consommation
très réduite, mais aussi d’un confort
de vie particulièrement agréable, principalement grâce à l’absence totale de
parois froides et une température quasi
constante de jour comme de nuit.
> Qu’en penser ? Il nous paraît techniquement faisable, même si cela touche
vraiment les limites du possible, de limiter la consommation à l’équivalent de
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2,2 l de mazout par m2 et par an. Cela
nécessite toutefois un très bon fonctionnement de l’échangeur de chaleur du
système de ventilation et une étanchéité
particulièrement bonne (elle est mesurée dans un stade précoce de la construction). Quelques aspects requièrent
toutefois une attention particulière:
– le risque de surchauffe. La plupart des
maisons passives ont une ossature en
bois, un matériau qui conserve peu la
chaleur ou la fraîcheur. Un volet, store
ou tente solaire qui n’est pas abaissé (à
temps) peut p. ex. occasionner rapidement une surchauffe à l’intérieur;
– le chauffage. On entend souvent dire
qu’une maison passive ne nécessite
pas d’installation de chauffage classique. En réalité, il faut malgré tout un
(petit) chauffage (d’appoint). De toute
manière, il faut prévoir de quoi fournir
de l’eau chaude, ce qui pourrait être fait
p. ex. pour une chaudière murale à gaz.
Quoi qu’il en soit, la maison passive est
un concept intéressant pour les candidats-bâtisseurs réellement motivés
et qui peuvent s’imposer la discipline
nécessaire. Cela vaut aussi pour l’architecte et les entrepreneurs qui interviendront dans la construction.
Maison basse énergie ou
passive: rentable ?
Certaines opérations à effectuer en vue
d’obtenir une maison à basse énergie
ou passive ne coûtent pas plus cher que
pour une maison traditionnelle: placer
les fenêtres du côté sud, utiliser des
matériaux classiques tels que la brique
pour la masse,...
D’autres postes entraînent en revanche un surcoût: pour l’isolation plus
épaisse, comptez, rien que pour les
matériaux, un supplément de 3 000 à
5 000 € pour une maison 4 façades de
150 m2, et une ventilation mécanique
avec échangeur de chaleur coûte vite
1 000 à 2 000 €. Et soigner l’étanchéité
nécessite beaucoup de main-d’oeuvre;
si le maître d’ouvrage ne s’en charge
pas lui-même, cela peut représenter
une belle somme de salaire.
D’autre part, on considère souvent
qu’il n’est pas nécessaire, dans une
maison passive, d’installer de chaudière pour le chauffage. Mais un chauffage d’appoint reste une nécessité, ne
fût-ce que pour la préparation de l’eau
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chaude.
La question-clé est bien sûr de savoir
si, au bout du compte, il est rentable
d’investir dans une maison basse énergie ou passive ? Ou, pour énoncer la
question autrement: quel montant supplémentaire pouvez-vous investir dans
le projet pour que cet investissement
reste rentable, c-à-d pour que le surcoût initial puisse être récupéré grâce
à la diminution de la facture d’énergie
? Nous avons effectué le calcul sur une
période de 30 ans, en tenant compte de
frais d’entretien et de réparation, d’une
augmentation du prix des combustibles de 3 % par an avec une inflation
annuelle de 2,5 %, et en supposant
qu’il faut emprunter la totalité de la
somme nécessaire pour payer le surcoût (à rembourser en 20 ans). Cela
nous donne le résultat suivant:
– pour une maison bien isolée, vous
pouvez investir au départ 10 900 € de
plus;
– pour une maison basse énergie, vous
pouvez investir au départ 19 650 € de
plus;
– et pour une maison passive, 24 000 €
de plus.
C’est donc déjà une belle somme que
vous pouvez ajouter. Et cette somme
sera en réalité encore supérieure si vous
pouvez bénéficier des coups de pouce
fiscaux et d’autres primes ou subsides.
Informez-vous auprès des différentes
autorités (le fédéral, la Région, la province, la ville ou commune ainsi que
l’intercommunale). Vous trouverez
également des informations sur plusieurs sites internet (voir encadré).
INFO PLUS
Vous trouverez des informations sur les
maisons à faible consommation d’énergie
entre autres sur les sites suivants:
> http://energie.wallonie.be
> www.curbain.be
> http://www-climat.arch.ucl.ac.be/
> www.maisonpassive.be
Cela dit, le surcoût par rapport à une
construction traditionnelle est souvent
évalué à 5 à 10 % pour une maison
basse énergie, et 10 à 15 % pour une
maison passive.
Il nous est malheureusement impossible de dire si les montants cités suffiront pour mener votre projet à bien.
Nous vous conseillons de vous concerter avec l’architecte et l’entrepreneur
pour examiner votre cas concret.
Notons que dans notre calcul, nous
n’avons pas tenu compte de l’augmentation du confort de vie (pas de
parois froides, notamment), et nous
partons de l’hypothèse que la valeur de
la maison restera inchangée pendant
30 ans. Il se pourrait toutefois que ce
type de maison devienne plus prisé que
les autres (logements moins isolés) et
donc que sa valeur augmente ! Peutêtre nous trouvons-nous aujourd’hui
à un tournant, et les maisons à faible
consommation d’énergie connaîtrontelles enfin la force d’attraction qu’elles
méritent.
MAISONS SOBRES EN ÉNERGIE
On observe clairement une tendance à mieux isoler et ventiler les logements. En d’autres termes, on s’oriente peu à peu vers la maison basse
énergie. Ainsi, la Flandre impose désormais la norme K45 et le niveau de
performance énergétique E100 (voir aussi notre article sur les performances énergétiques dans TA 495 de février 2006).
Tout revient à appliquer, dans une mesure plus ou moins importante, une
série de principes de base afin de diminuer la facture d’énergie. Le but ultime
étant de devenir moins dépendant des combustibles et des prix de ceux-ci.
Nos calculs montrent qu’une telle approche peut également être largement
intéressante sur le plan financier. Et elle l’est en tout cas pour l’environnement.
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