Mozart, Prague et les femmes - Orchestre Victor Hugo Franche Comté

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Mozart, Prague et les femmes - Orchestre Victor Hugo Franche Comté
15/10/2015
Intranet Besançon | Vue détaillée d'une publication
Mozart, Prague et les femmes
14/10/2015 ­ Culture
L'Orchestre Victor­Hugo Franche­Comté accueille six chanteurs de l'académie de l'Opéra national de Paris pour une soirée autour d'une des
machines à tubes du divin Mozart: « Cosi fan tutte ».
Ils seront les vedettes de demain. Et se produiront dans les plus grands opéras du
monde. En attendant, c'est à l'académie de l'Opéra national de Paris qu'ils étudient.
Ruzan Mantashyan, Gemma Ni Bhriain, Adriana Gonzalez, Yu Shao, Piotr Kumon et
Andriy Gnatiuk quitteront Paris cette semaine pour venir en Franche­Comté.
À l'invitation de Jean­François Verdier et l'Orchestre Victor­Hugo Franche­Comté, ils
seront les guest­stars du concert d'octobre, programmé jeudi à Montbéliard et samedi
à Besançon. Pour une soirée autour de « Mozart, Prague et les femmes ».
Au programme, les airs les plus marquants de « Cosi fan tutte ».
Ils seront les vedettes de demain. Les
chanteurs de l'académie de l'Opéra
national de Paris seront à Montbéliard et
Besançon cette semaine. Photo Mirco
Magliocca/Opéra national de Paris
« Ainsi font­elles toutes », « toutes les mêmes », diraient certains, c'est l'éternelle
histoire de la méfiance, voire défiance, des hommes quant à la fidélité des femmes.
Pour illustrer le sujet, Mozart met en scène deux soldats. Guglielmo et Ferrando font
croire qu'ils partent à la guerre. Mais reviennent déguiser pour courtiser chacun la
fiancée de l'autre.
À la fois farce et fable, tragicomédie et réflexion autour des sentiments, « Cosi fan
tutte » est avant tout une machine à tubes. Jean­François Verdier a choisi de large extraits pour les offrir, en version concert, aux
solistes de l'atelier lyrique de l'académie de l'Opéra de Paris. Une chance pour le public bisontin car, malgré leur jeune âge, ces
artistes ont déjà de solides parcours derrière eux. Le baryton Piotr Kumon, qui sera dans la peau de Ferrando, a été membre de
l'Opéra de chambre de Cracovie. La soprano Ruzan Mantashyan, qui endossera la rôle de Fiordiligi, a chanté en 2014 sous la
direction d'Ivan Fischer, le rôle d'Echo d'« Ariane à Naxos », au Konzerthaus de Berlin. La mezzo­soprano Gemma Ni Bhriain qui
portera la voix de Dorabella, a elle aussi un solide parcours : elle a chanté avec l'Orchestre de l'Opéra national de Hongrie pour le
concert de gala « Freedom Opera » à Budapest, sous la direction de Pierre Dumoussaud.
Cette semaine en Franche­Comté, ces jeunes talents se mettront au service deMozart et de l'Orchestre Victor­Hugo de Franche­
Comté. Alors, surtout ne pas hésiter à réserver la soirée, qui sera symphonique aussi. Le programme s'ouvrira avec la Symphonie
n° 38 « Prague » de Mozart.
Eric DAVIATTE « Mozart, Prague et les femmes », Orchestre Victor­Hugo Franche­Comté, avec la présence de six chanteurs de
l'académie de l'Opéra national de Paris : jeudi 15 octobre à La Mals, à Sochaux, à 20 h (réservations : MA scène nationale au 0
805 710 700, n° vert gratuit ; de 5 EUR à 20 EUR) ; samedi 17 octobre, au Kursaal de Besançon, à 20 h (réservations Les 2
Scènes, au 03 81 87 85 85, tarifs de 5 EUR à 25 EUR) ; infos sur www.ovhfc.com
​
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Elles et ils l'ont tous fait (bien)
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Documentation
19/10/2015 - Culture
La soirée Mozart de l'Orchestre Victor Hugo, avec des extraits de « Cosi fan tutte »
UN « DRAMMA GIOCOSO ». Littéralement, un « drame joyeux ». Il faut (au moins)
être italien pour associer ces deux mots.
Mozart fut séduit par le genre, jusqu'à en faire un opéra, devenu mythique (forcément,
avec lui...) Titré « Cosi fan tutte », soit : « Ce qu'elles font toutes » (oeuvre composée
en 1789, un millésime fort). Il ciblait ainsi le « beau sexe » comme source principale
de l'inconstance amoureuse (entre nous, ce n'est point faux, mais nous nous
égarons).
Eh bien, pour le premier concert de la saison 15-16 de l'Orchestre Victor-Hugo (hors
festival de musique, le mois dernier), son chef Jean-François Verdier a gratifié le
public d'un très joli plateau. Sur la scène du Grand Kursaal (plein à craquer, comme
d'hab'), 3 chanteuses et autant de chanteurs de l'Académie de l'Opéra national de
Sur la scène du Grand Kursaal, derrière
Paris. Enfin, de Paris... Il y avait là une soprano arménienne, une autre venue du
l'orchestre, des chanteurs de l'Académie
Guatemala, une mezzo soprano irlandaise. Plus un ténor chinois, un baryton polonais
de l'Opéra de Paris. Du haut
et un « basse » ukrainien. En somme, un échantillon « onusien » de l'art lyrique. Avec
niveau. Photo Nicolas BARREAU
un point commun : la fougue de leur jeunesse.
Et tout en fluidité
Leurs voix ont jailli dans une dizaine d'extraits du « Cosi fan... ». Et ce fut un enchantement.
Faut voir, entendre surtout, ce qu'elles et ils se sont envoyés en pleine face, par leurs mots glorieusement chantés ! À un moment
ou deux, ça bardait franchement, sur scène. De vraies tranches de burlesque, dans la plus pure tradition du « dramma giocoso ».
Servies aussi par un orchestre très en forme, tout en fluidité.
Conquis par ces cordes vocales de haut niveau, nombre de spectateurs ne purent s'empêcher d'applaudir entre deux tableaux.
Avec, semble-t-il, un coup de coeur plus prononcé encore pour la riche tessiture de la dame en robe rose fuchsia, celle qui jouait
le rôle de Fiordiligi (Fleur de lys), l'Arménienne Ruzan Mantashyan. Mais ça n'engage que nous...
Avant « Cosi fan... », Jean-François Verdier avait ouvert les réjouissances par la limpide symphonie n° 38 du même Mozart, dite «
Prague » (1786).
Et là, d'emblée, ceux qui avaient eu la bonne idée de se rendre à son « cours du soir » sur le rôle du chef, mardi dernier au
Conservatoire (notre journal du 15 octobre), ont dû ressentir comme un déclic.
On « lisait » tout (enfin, presque) dans le jeu du chef ! Sa façon, élégante et nette, de lancer les flûtes et les hautbois. Son art de
distribuer les rôles entre les différentes familles d'instruments, le moment venu. La précision horlogère de ses gestes. Cosi fan
tutti ! Du moins, les bons chefs.
Joël MAMET
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