E j t défi d` li ti d Enjeux et défis d`application des règles de Bâle II en
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E j t défi d` li ti d Enjeux et défis d`application des règles de Bâle II en
Enjeux E j ett défi défis d’ d’application li ti d des règles g de Bâle II en Europe p Le risque bancaire et les règles de Bâle II – Hammamet – 15 & 16 mars 2007 M. Bernard PIERRE M Fédération Bancaire Française 1 Enjeux et défis d’application des règles de Bâle II en Europe 1- Bâle II, la CRD et sa transposition dans les différents pays européens 2- Le Comité Européen des Superviseurs bancaires -CEBS- et ses travaux 3- La coopération entre le régulateur du pays d’origine et les régulateurs des pays d d’accueil accueil – La surveillance consolidée 4- Autres enjeux 2 Enjeux et défis d’application des règles de Bâle II en Europe 1) Bâle II, la CRD et sa transposition dans les différents pays p y européens p 3 1- Bâle 2 2, la CRD et la transposition Le Comité de Bâle (Comité de Bâle pour la supervision bancaire BCBS) • • Fondé en 1975 par les gouverneurs des banques centrales des 10 principaux pays industriels Ses membres se rencontrent à la Banque des Règlements Internationaux à Bâle, en Suisse Ses principales missions: • • • • Renforcer la sécurité du système financier et éviter des crises y q systémiques Edicter des standards minimaux internationaux en matière de contrôle bancaire et de promouvoir les pratiques bancaires et de surveillance exemplaires p au moyen y d’une méthodologie g commune Faciliter et promouvoir la coopération internationale entre autorités de surveillance dans le contrôle d’activités transfrontalières Servir de forum informel pour l’échange l échange d’informations d informations sur l’évolution de la réglementation et des pratiques de surveillance 4 1- Bâle 2, la CRD et la transposition Objectifs communs de Bâle 2 et la CRD • Stabilité du système bancaire et protection des déposants. • Les régulateurs doivent s’assurer que les banques disposent de fonds propres adaptés à leurs risques. En Europe • En plus des objectifs communs avec ceux du Comité de Bâle, la directive constitue un instrument essentiel pour la réalisation du marché hé intérieur i té i d services des i fi financiers. i • Un objectif supplémentaire : créer les conditions d'égalité de concurrence entre les établissements européens grâce à des règles è l communes pour favoriser f i l concurrence ett réduire la éd i les l coûts. En France • Transposition obligatoire des textes législatifs européens à 5 adapter avec la législation et la réglementation existantes. 1- Bâle 2, la CRD et la transposition Trois jeux de réglementations • • • • A Bâle : convergence internationale de la mesure et des normes de fonds propres (Dispositif révisé) de juin 2004. En Europe : deux directives adoptées le 14 juin 2006 dont la plus importante porte le N N° 2006/48/CE concernant ll’accès accès à ll’activité activité des établissements de crédit et son exercice (souvent appelée CRD « Capital Requirements Directive ou CAD 3 »). En France : publication le 1er mars 2007 de ll’arrêté arrêté de transposition. Autres pays d’Europe : actuellement 13 sur 27 ont publié leur version nationale de la transposition. transposition Application pp en Europe p • • Au 1er janvier 2007 pour l’approche Standard Au 1er janvier 2008 pour les Approches Notation Interne 6 1- Bâle 2, la CRD et la transposition Différences entre Bâle 2 et la Directive Européenne p (CRD) • Bâle II : une application pp consolidée p pour les g groupes p bancaires ayant y une activité internationale significative. • CRD : des dispositions p applicables pp à chacune des banques q de l’Union Européenne sur base individuelle, éventuellement remplacée par une application consolidée soumise à un certain nombre de conditions strictes • Dans les deux cas, trois approches graduées allant jusqu’à un g de solvabilité utilisant des p paramètres calculés p par calcul d’exigence les établissements eux-mêmes sur la base des modèles règlementaires de risques de crédit. • Les banques européennes sont obligatoirement soumises à la Directive européenne transposée dans leur législation nationale. 7 1- Bâle 2, la CRD et la transposition Différences entre Bâle 2 et la Directive Européenne (CRD) • Le texte de Bâle II comporte de nombreuses options ( fonds propres, périmètre, é i èt A Approche h Standard St d d ou IRB, IRB CRM, CRM titrisation, tit i ti di dispositions iti provisoires,…) • La CRD comporte une centaine d d’options options nationales que chaque pays peut retenir partiellement à son niveau. • De fait,, en Europe, p , il existera 27 versions de la Directive : une p par p pays y • De plus, la CRD n’est pas figée et il existe des sujets à revoir : fonds propres , grands risques, coefficient multiplicateur, etc. qui relèvent soit d’ajustements techniques, techniques soit de mesures de mise en œuvre. œuvre • Les Etats-Unis, qui ont de gros retards en matière de mise en œuvre, auront une version nationale assez différente du texte de Bâle 8 Enjeux et défis d’application des règles de Bâle II en Europe 2) Le Comité Européen des Superviseurs Bancaires -CEBS- et ses travaux : Un élément essentiel pour une application homogène en Europe 9 2- Le CEBS • Le Comité Européen des Superviseurs bancaires - CEBS : Il comprend des représentants de haut niveau des autorités bancaires de surveillance et des banques centrales des différents pays de l'Union Européenne • Son rôle est de : • Conseiller la Commission Européenne sur la préparation de mesures dans le domaine des activités bancaires • Contribuer à la mise en œuvre cohérente de directives communautaires et à la convergence des pratiques de surveillance des Etats membres • Augmenter la coopération en matière de surveillance, y compris l'échange d'informations. d'informations 10 2- Les Travaux du CEBS • Avis à la Commission : • Réalisation d’exercice d exercice de simulations : QIS5 - Exercice de Fonds propres et instruments innovants grands risques, innovants, risques garantie des dépôts, dépôts matières premières, premières … calibrage • Publication de recommandations : Pilier 2 (concentration des risques, risque de taux, simulations de crises, validation des modèles) , relations entre le pays d’accueil / pays d’origine, contrôle de la sous sous-traitance traitance, reporting commun commun, … • Gestion du site « Supervisory disclosure » qui reprend pour chacun des 27 pays les règles nationales nationales, les options nationales retenues, les conditions de la mise en œuvre du pilier 2 et des 11 données comparatives. 2- Les travaux du CEBS 2 Les problèmes d’application qui se posent en Europe • L’Europe avec 27 pays veut constituer un marché unique pour favoriser la concurrence et réduire les coûts pour les consommateurs • Pas de gros problème pour les banques implantées dans un seul pays ou ayant retenu l’approche Standard, même si l’utilisation des options nationales peut conduire à des niveaux de ratio différents • Par contre, les grands groupes bancaires implantés dans plusieurs l i pays doivent d i t surmonter t d nombreuses de b diffi lté difficultés dont certaines sont résolues et d’autres en discussion 12 2- Les Travaux du CEBS Mise en évidence des écarts H Harmonisation/convergence i ti / • • • • • Si les règles prudentielles convergent au niveau international, la supervision p reste, en g grande p partie, sous la responsabilité p des autorités nationales. La directive a d’ores et déjà prévu des dispositions sur l’échange d’informations,, la validation des modèles et la coordination entre le superviseur consolidé et les superviseurs des pays d’accueil. Le CEBS a développé ces points en s’inspirant des travaux du Comité de Bâle et en vue de faciliter le travail des régulateurs. Le site du CEBS « Supervisory disclosure » met en évidence toutes les modalités d’application retenues dans les 27 pays de l’Europe. Dans un premier temps, temps on s s’oriente oriente vers une reconnaissance mutuelle des dispositifs nationaux. 13 2- Les Travaux du CEBS Coopération entre le superviseur consolidé et les superviseurs des pays d’accueil (« Home/host ») • • Dans le but de renforcer la convergence des pratiques entre superviseurs, éliminer les duplications de travaux et mettre en place une coopération adaptée au niveau des risques encourus En Europe, le CEBS a particulièrement travaillé quatre domaines dans lesquels il a établi des recommandations (GL 09) : - Coopération entre régulateurs d’un même groupe bancaire - Validation des modèles - Echange g d’informations - Reporting commun • En distinguant le cas des filiales et des succursales et en s’appuyant ’ t sur les l di dispositions iti fi figurant t dans d l la di directive ti (articles 129 et suivants). 14 Enjeux j et défis d’application des règles de Bâle II en Europe 3) La coopération entre le régulateur du pays d’origine et les régulateurs des pays d’accueil – Surveillance consolidée 15 3- Surveillance consolidée a) Coopération entre régulateurs d’un même groupe • • Pratiquement, toutes les législations assignent à l'autorité nationale le rôle de l surveillance la ill prudentielle d ti ll d'une d' institution i tit ti individuelle i di id ll avec des d différences diffé selon qu’il s’agit de filiales ou de succursales Le mode d’organisation des grands groupes, sur la base de lignes de métier et avec une centralisation de certains fonctions, s’éloigne de plus en plus des règles è l de d supervision i i sur base b nationale. ti l • La difficulté pour les superviseurs est d’apprécier ce qui est significatif, tant au niveau du groupe consolidé que du point de vue du marché local. Pour cela, ils d i doivent t avoir i une bonne b compréhension éh i d l’organisation de l’ i ti ett du d fonctionnement f ti t des groupes. • Une fois le cadre posé, la surveillance doit • être proportionnée en fonction des risques, • prendre en compte l’importance de la filiale et les spécificités des pays d’accueil, • être transparente, • être neutre par rapport à l’organisation du groupe, 16 • éviter les duplications inutiles. 3- Surveillance consolidée b) Validation des modèles • La mise en place d’un collège de superviseurs (« operational network ») pour les groupes bancaires transfrontières permet de résoudre de nombreux problèmes d’application. • L’autorisation d’utiliser des modèles internes de notation est donnée par le collège des superviseurs. La validation doit respecter un processus p p précis mené p par l’ensemble des régulateurs g concernés avec un rôle prédominant au régulateur consolidé. • Il existe trois types de modèles de notation des risques de crédit : - modèle global calibré avec données globales - modèle global calibré avec données locales - modèle local calibré avec données locales • La coopération entre superviseurs est particulièrement nécessaire pour des risques gérés en central (risque de taux, risques opérationnels) et pour le pilier 2, plus qualitatif , qui offre plus de l tit d latitude aux régulateurs é l t l locaux pour poser des d exigences i spécifiques. 17 3- Surveillance consolidée c) Echange d’informations entre régulateurs d’un d un même groupe • Il est prévu dans les deux sens, proportionné, centré sur les risques, automatique et basé sur une confiance réciproque • • • • • • • Le superviseur consolidé a ll’initiative initiative du processus et de ll’évaluation évaluation Le premier travail en commun : identifier et évaluer les risques Répartition et réalisation des travaux de contrôle Synthèse des travaux Répartition des travaux de supervision courante Le superviseur L i l local l garde d la l pleine l i responsabilité bilité légale lé l de d son action Au-delà de l’Europe, signature de protocole de coopération entre la F France ett le l Maroc M t touchant h t des d d domaines i plus l l larges ( (grands d risques, succursales, dirigeants, blanchiment, etc...) 18 3- Surveillance consolidée d)) Mise en p place d’un reporting p g commun • Le CEBS a mis au point un reporting COMMON REPORTING COREP • Ce reporting harmonisé doit éviter des déclarations multiples et la reprise des mêmes informations à tous les niveaux. • La complexité L l i é du d sujet j entraîne î un reporting i b beaucoup plus l l lourd d (79 ( 9 tableaux et plus de 100 lignes pour définir les fonds propres) • Ce reporting s s’appuie appuie sur un nouveau langage informatique XBRL qui va concerner tous les déclaratifs à la Commission bancaire. • Il est néanmoins regrettable g que certains p q pays y n’aient p pas retenu le format proposé au niveau européen 19 3- Surveillance consolidée e) des pistes de réflexion : la délégation de tâches ett d de responsabilités bilité • Clarifier et optimiser p les responsabilités p incombant respectivement p à l’État membre d’origine et à l’État membre d’accueil, alors que l’intégration s’accélère, et tenir dûment compte des risques de contagion. • Explorer la possibilité d’une délégation de certaines tâches et responsabilités, tout en veillant à ce que les autorités de surveillance disposent de l’information et de la confiance mutuelle nécessaires Améliorer l’efficacité de la surveillance en évitant de multiplier les exigences de reporting et d’information. • • Assurer une coopération plus cohérente et plus rapide et développer une véritable culture prudentielle au niveau paneuropéen. • Organiser un dispositif de médiation pour résoudre les divergences entre régulateurs home/host. 20 Enjeux et défis d’application des règles de Bâle II en Europe 4) Autres A t enjeux j 21 4 Autres enjeux 4- • D’autres réformes lourdes à intégrer : • • • Les réformes comptables (IFRS) et réglementaires (Bâle II) vont avoir des incidences durables sur les processus opérationnels et sur les fonctions support des établissements de crédit L réforme La éf d la de l solvabilité l bilité des d assurances (Solvency (S l II) ett les l conséquences de la réglementation applicable aux conglomérats financiers Les Etats-Unis constituent à l’heure actuelle un problème • • Pour les banques européennes ayant des filiales aux Etats-Unis puisqu’on ne connait pas encore le régime auquel elles seront soumis. En raison des conditions et du décalage d’un an dans la mise en oeuvre 22 4- Autres enjeux Petits et ts pays et g grands a ds pays • • • • • Les grands groupes bancaires sont en général originaires des grands pays industriels. Leur organisation par lignes d’activité et la centralisation de certaines fonctions (risques de crédit, de taux et de liquidité, opérationnels) ne tient plus compte des frontières des états. Si l’on l’ poursuit it la l logique l i d la de l surveillance ill consolidée, lidé les l petits tit pays vont se retrouver sans moyen de contrôle des banques implantées sur leur territoire alors qu’ ils sont responsables de la garantie des déposants et de la gestion de crises. crises A titre d’exemple, en Europe, les banques implantées au Luxembourg sont des filiales de groupes français, allemands, belges ou néerlandais. Il n’existe p plus q qu’un seul g groupe p national,, celui des Caisses d’Epargne. Le régulateur g luxembourgeois g est ainsi dépossédé p de son rôle et le processus de Bâle se révèle très intégrateur 23 4- Autres enjeux Le p principe p de proportionnalité p p • La question de la surveillance des grandes banques et des petites banques est posée. Faut-il prévoir des règles différentes pour : l grandes les d et les l petites i b banques, ou entre celles complexes et celles dont les activités sont plus simples, ou entre celles implantées dans un seul pays ou celles présentes dans plusieurs • L’accord de Bâle et la CRD ont déjà prévu des régimes différents avec une Approche Standard qui est proche de ce qui existe aujourd’hui 24 Enjeux et défis d’application des règles de Bâle II en Europe Je vous remercie de votre attention Pour tout complément d’information , vous pouvez me contacter Bernard PIERRE [email protected] 25