Soraya, Analyste risques et produits structurés - DEXIA BIL
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Soraya, Analyste risques et produits structurés - DEXIA BIL
Soraya Analyste Risques crédits et produits structurés Dexia BIL 28 ans "Dans le contexte de Bâle II, ce métier permet des évolutions de carrières intéressantes et diversifiées. C’est un emploi pluridisciplinaire qui demande beaucoup de connaissances générales en finance et facilite une réorientation de carrière." Pourriez-vous nous décrire votre cursus universitaire ? Après validation d’une 1ère année en Sciences Economiques (Nancy II), j’ai intégrée l’IUP établissement au sein duquel, j’ai obtenu une maitrise et le titre d’ingénieur maître. Quel fut votre parcours professionnel ? J’ai débuté mon apprentissage professionnel en tant que comptable OPC au Luxembourg, mais rapidement j’ai intégré un poste d’investment controler dans les fonds d’investissement. Après 2 années passées dans le milieu des fonds, j’ai orienté ma carrière vers un niveau plus financier. Je suis depuis 3 ans analyste des risques crédits et produits structurés chez DexiaBil. L’analyse des risques, qu’ils soient opérationnels, de marché ou de crédits m’a toujours intéressée. Dans le contexte actuel de refonte de la réglementation bancaire mondiale (Bâle II), cette orientation m’offre une opportunité d’évolution de carrière intéressante et diversifiée. Pourriez-vous nous décrire votre métier ? Mon emploi est axé sur l’analyse des risques dits de contreparties. C’est un métier qui demande un bagage en finance pluridisciplinaire. Confrontée à l’analyse des produits de la salle de marchés, plus particulièrement des produits structurés (abs, cdo), les connaissances de marché des capitaux, d’économétrie et de théorie de la finance sont primordiales. Mes connaissances fiscales, patrimoniales et juridiques enrichies au travers de mes expériences professionnelles et de mon cursus universitaire sont un atout indéniable pour exercer mon métier. (Plus particulièrement en ce qui concerne mon interactivité professionnelle avec le département banque privé). Les notions comptables, de grands risques, de risques de concentration, et de statistiques sont nécessaires, quant à elles, à la compréhension et interprétation dans le cadre du projet Bâle II (volet important de mon travail). Mon rôle et celui de mes collègues sont donc d’aider la banque à mesurer ses risques par rapport à ses engagements tout en veillant au respect de la réglementation bancaire. Quels en sont les avantages ? C’est un métier qui me permet d’acquérir et bonifier au quotidien mes connaissances et compétences. Il est également très diversifié et permet d’élargir son horizon professionnel. Quels en sont les inconvénients ? La pluridisciplinarité n’a de revers que de connaître un peu sur tout, comme il est facile de faire un parallèle entre un médecin généraliste et un spécialiste. Vaut-il mieux connaître peu de choses sur beaucoup de domaines ou alors connaitre tout sur une seule spécialité ? J’ai fait le choix d’être un « médecin généraliste ». Par conséquent, j’ai une capacité à m’adapter à plus de métiers différents, mais je risque peut-être d’être bloquée dans ma progression hiérarchique. La spécialisation a assurément comme avantage l’ouverture de plus d’opportunités sur le long terme du point de vue croissance hiérarchique. Quelles sont les qualités requises pour exercer ce métier ? C’est un métier technique, exigeant, qui demande de très bonnes capacités d’analyse, de synthèse et de la rigueur. Travaillant dans une banque internationale, la maîtrise de plusieurs langues étrangères est importante. Dans les conditions actuelles, effectueriez-vous le même choix ? Concernant les avantages sociaux offerts par mon employeur, ma réponse est oui sans aucun doute. Dexia offre une relative liberté de mutation interne selon les envies et compétences. En ce qui concerne mon travail, la réponse est OUI également La seule décision que je remettrais peut être en question est mon cursus universitaire que j’aurais dû compléter par un Master 2 en Risk management. (Master n’existant à cette époque qu’en Angleterre et aux Etats-Unis.)