L`utile culture de l`adaptation Exposition moins critique
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L`utile culture de l`adaptation Exposition moins critique
PAGE 4 vendredi 8 mars 2013 NZZ: Konrad Hummler ne se représentera pas Le groupe de médias NZZ a subi l’année dernière un recul du chiffre d’affaires de 1,6% à 519 millions de francs, en raison de la forte baisse des recette publicitaires, a-t-il annoncé hier. Le bénéfice d’exploitation a reculé de 14,6 millions de francs à 37,9 millions de francs. Le banquier Konrad Hummler ne va pas se représenter à la réélection au conseil d’administration. Le bénéfice net a quant à lui baissé de 6 millions à 30,9 millions de francs et la marge EBIT s’est établie à 7,3%, se situant dans le cadre des prévisions à long terme, a précisé le groupe dans un communiqué. Le conseil d’administration va proposer le versement d’un dividende inchangé à 200 francs par titre. Le recul du chiffre d’affaires a essentiellement été expliqué par la baisse des recettes publicitaires dans la presse écrite. Les revenus tirés de la publicité sur internet ont par contre évolué de manière positive. Les charges ont augmenté de 1,3% à 481 millions de francs, en particulier en raison de l’intégration du groupe SEF et du renforcement de l’activité internet. KUONI: cession des activités en Italie Le voyagiste zurichois Kuoni cède ses activités de tour-opérateur en Italie à l’entreprise transalpine The RS Holding. Tous les employés sont repris. Le montant de la transaction n’a pas été divulgué. Kuoni avait annoncé l’automne dernier son intention de se séparer d’activités déficitaires à l’étranger. Les agences en Italie, en Espagne, aux PaysBas, en Belgique et en Russie ainsi que la plateforme hôtelière Octopus Travel étaient visées. Le coût de ces diverses cessions est évalué à 80 millions de francs. Le groupe avait déjà concrétisé en décembre dernier son désengagement aux Pays-Bas, en Espagne et en Russie. La plateforme hôtelière Octopus Travel et les activités en Belgique fermeront pour leur part en septembre. – (ats) BCZ: contact amical avec les autorités US d’enquête La Banque cantonale de Zurich (Zürcher Kantonalbank, ZKB) est en contact «amical» avec les autorités d’enquête aux Etats-Unis. Le risque d’une plainte contre la banque surgirait si le dialogue avec les autorités devait tourner à l’aigre, a déclaré le CEO de l’institut, Martin Scholl, au magazine Bilanz (édition à paraître 5/2013). «Nous voulons éviter cela et maintenons un échange constant», a-t-il déclaré. M. Scholl n’a pas voulu spéculer sur les effets d’une plainte. Dans le sens d’une gestion prudente, la banque est préparée à toutes les éventualités, a-t-il admis. Il y a cependant plusieurs facteurs qui plaident contre une plainte, juridiquement et factuellement. BANQUE COOP: von Felten ne se représente pas Le conseil d’administration de la Banque Coop proposera à l’assemblée générale d’élire en son sein Jan Goepfert et Martin Tanner. Michael von Felten ne sollicitera pas le renouvellement de son mandat dans la cadre de la réélection statutaire du conseil, a précisé la banque hier soir dans un communiqué. Auparavant, la banque avait déjà fait savoir qu’Erwin Meyer, Markus Ritter et Richard Widmer ne se représenteraient pas non plus. Jan Goepfert est membre du conseil de banque de la Banque cantonale de Bâle depuis avril 2009 et il prendra, au 1er avril prochain, la présidence du comité d’audit du groupe. Martin Tanner est membre de la direction d’Unia et directeur des secteurs finance, fiduciaire, informatique et caisse de chômage. Les changements de personnel entraînent une réduction du nombre de membres du conseil d’administration de dix à huit. Le conseil propose de modifier les statuts en conséquence. Le nombre minimum statutaire de membres du conseil d’administration sera abaissé à six contre neuf actuellement. CICOR: confirmation du trend positif La tendance positive du 1er semestre s’est confirmée jusqu’à la fin de l’exercice 2012 pour l’entreprise d’électronique neuchâteloise Cicor. Même si le chiffre d’affaires sera un peu inférieur à celui de 2011, le bénéfice d’exploitation EBIT aura profité du fort second semestre et augmenté, a indiqué la société hier soir dans un communiqué. La marge EBIT dépassera probablement un peu 4%. Au 1er semestre, Cicor avait dégagé un EBIT de 2,5 millions de francs et une marge de 3%. En 2011, le chiffre d’affaires net avait atteint 178,7 millions, et l’EBIT avant frais de restructuration 2,3 millions de francs (marge 1,3%). L’entreprise a par ailleurs indiqué que Patric Schoch reprend le poste de CFO à titre définitif. Il était CFO ad intérim depuis juillet dernier, en lieu et place de Markus Brütsch, qui avait quitté l’entreprise en novembre. SUISSE Exposition moins critique ORELL FÜSSLI. Le commerce du livre sera fusionné avec Thalia. Une alternative aux marketers globaux. PHILIPPE REY Orell Füssli Holding AG et Thalia Holding GmbH, une société filiale de Douglas Holding AG, ont annoncé jeudi un accord de fusion de leurs activités commerce du livre sur le marché suisse en les réunissant dans une nouvelle société commune à concurrence de 50%50%. Cette opération occasionnera à terme vraisemblablement la suppression de 40 à 50 emplois, selon Michel Kunz, CEO d’OF. C’est une réponse au bouleversement qui affecte le commerce du livre. Ce métier subit actuellement des changements structurels massifs au plan mondial. Avec une prédominance toujours plus forte du numérique. E-readers et e-books deviennent toujours plus importants, si bien que l’on assiste à un déplacement du livre «bricks-andmortar» vers le commerce du livres online. Les spécialistes de marketing online, spécialement Amazon, agissent à une échelle internationale et élargissent continuellement leur offre, gagnent durablement davantage de clients en Suisse et gèlent en quelque sorte de façon croissante les fournisseurs locaux. Aussi bien Thalia qu’Orell Füssli ressentent les effets de ces changements, qui ont provoqué une érosion de leurs ventes durant ces dernières années. Les deux unités d’affaires qui seront regroupées sont Orell Füssli Book Retailing Ltd et Thalia Bü- cher AG. La première emploie 400 personnes, exploite 14 succursales et a enregistré en 2011 un chiffre d’affaires de 114 millions de francs. De son côté, Thalia Bücher AG occupe 650 personnes, exploite 22 points de vente et a engrangé un chiffre d’affaires de 131 millions de francs. Thalia opère sur le marché Le joint-venture annoncé hier résultera en une société de commerce de livres avec une présence étendue en Suisse alémanique. En exploitant des succursales conduites par un personnel compétent, tout en disposant d’une offre de produits attractives et d’une forte activité internet. Les activités dans le secteur numérique seront groupées avec l’objectif de simplifier et harmoniser les différents websites pour créer une alternative aux opérateurs marketing mondiaux. Ce rapprochement doit encore être entériné par la Commission de concurrence (Comco). Ce qui ne devrait, en principe, pas poser de problème puisque les principaux concurrents sont les distributeurs mondiaux online et ne manquent pas. En cours de transformation Sans sortir du secteur du commerce du livre, Orell Füssli Holding n’en accomplit pas moins un pas important au moyen du projet de fusion de sa filiale avec Thalia. Cette transaction confirme que le processus de transformation d’OF est lancé, sous l’impulsion du nouveau président du conseil d’administration, Heinrich Fischer. L’été dernier, celui-ci parlait déjà de l’examen en cours du portefeuille d’activités d’OF et notamment d’une combinaison possible d’Atlantic Zeiser avec l’impression de sécurité. La fusion annoncée hier entraînera plus d’efficacité et des coûts plus bas, dans un métier certes déclinant. Une sortie définitive aurait été souhaitable. Toutefois, cela n’est pas possible aujourd’hui à défaut d’acquéreurs. En tout état de cause, l’acti- vité Commerce du livre est déjà amortie à zéro par le marché financier! Les problèmes rencontrés dans le domaine du livre ont probablement occulté l’attrait de l’activité Impression de sécurité, dont fiduciaire, d’OF. Cette activité est certes plus disputée qu’autrefois, voire naguère, mais reste fondamentalement intéressante. A la condition d’être à la pointe technologique et en termes de qualité. OF est une société qui est aujourd’hui ignorée par le marché, lequel se concentre sur les entreprises à dynamique (momentum) positive ou supposées comme telles. A fortiori dans un marché de plus en plus optimiste. Avec une capitalisation boursière de 184 millions de francs, Orell Füssli Holding est modestement valorisé par le marché. (PR) L’utile culture de l’adaptation ILEM. La société de services informatiques à Genève puise dans l’histoire sa capacité d’adaptation aux fluctuations du marché. alors un management buy-out avec une dizaine d’autres collègues. Ilem voit ainsi le jour et embauche 69 salariés des deux coopératives. Depuis, la société n’a jamais cessé son expansion. Jamal Bencheikh a créé une filiale au Maroc et en France. Entretien. Ilem a été créé dans des conditions particulières. Au début des années 2000, Migros Genève et Vaud souhaitent centraliser leur informatique en Suisse alémanique. Cette décision risque de déboucher sur un plan social. Le directeur des services informatiques, Jamal Bencheikh, réalise Que représente ilem aujourd’hui? AVIS FINANCIER – [email protected] Tower Alternative SICAV Société d’investissement à capital variable 60 Route des Acacias - 1211 Genève 73 R.C Genève N° ref. 02293/2012 Communication aux actionnaires de Tower Alternative SICAV Il est porté à la connaissance des actionnaires que le Conseil d’administration de Tower Aternative SICAV a décidé de nommer FundPartner Solutions (Suisse) SA comme direction de fonds délégataire de l’administration en remplacement de Pictet Funds SA. Ce changement de délégataire de l’administration a été approuvé par l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers FINMA en date du 27 février 2013 et est entré en vigueur le 1er mars 2013. Conformément à la Loi fédérale sur les placements collectifs de capitaux (LPCC) ainsi qu’aux statuts de la SICAV, cette nomination est de la compétence du Conseil d’administration et les actionnaires ne disposent pas de la possibilité de faire opposition. Genève, le 6 mars 2013 MICHEL KUNZ. Il existe de réelles synergies à exploiter dans la logistique, le marketing et le IT. suisse depuis 2000 au moyen des acquisitions de Jäggi et Stauffacher. Thalia a des points de vente entre autres à Fribourg, Berne, Aarau, Baden, Bâle, Coire, Schaffhouse et Thoune. Orell Füssli, pour sa part, exploite des magasins à Zurich, Saint-Gall, Berne et Winterthur, notamment. Il n’existe des doublons que dans trois villes: St-Gall, Bâle et Winterthur. Deux autres opérateurs importants en Suisse alémanique sont Lüthy Balmer Stocker et ExLibris. Cette union doit permettre de surmonter les défis considérables auquel fait face le marché suisse. En Suisse romande, Payot et la Fnac, tous les deux en vente par leur actionnaire respectif, à savoir Lagardère et PPR, sont confrontés aux mêmes problèmes. En onze ans, nous sommes devenus une des principales sociétés de services informatiques de Suisse Romande. Nous conseillons les entreprises de toute taille dans l’évolution de leur système d’information et ce, sur trois pays. Nous sommes des spécialistes de l’infogérance, du développement d’applications et du métier de la grande distribution. Outre nos sites de Genève et de Lausanne, nous sommes présents en France, à Lyon plus précisément, et au Maroc, à Casablanca. Nous employons 180 personnes pour un chiffre d’affaires de plus de 23 millions de francs. Répondre à l’équation «proximité vs expertise vs coût» est au cœur de mes préoccupations. Quelle est la part de vos activités avec Migros? En 2001, l’ensemble de notre chiffre d’affaires était lié à nos activités avec Migros. Aujourd’hui, ce n’est plus que 20% et nous avons l’objectif, en 2016, que ce JAMAL BENCHEIKH. Le créateur d’Ilem dirige aujourd’hui 180 personnes dans trois marchés nationaux. ne soit plus que quelques pourcents, voire plus du tout. Cette évolution est naturelle et fait partie de la genèse d’Ilem. Nous avons su forger notre propre identité et nous diversifier, autant dans de nouveaux domaines technologiques que par un portefeuille clients élargi. Nous sommes passés de 69 collaborateurs, à nos débuts, à 180, par une croissance organique et, c’est près de 80 clients qui, en 2012, nous ont fait confiance. On peut parler de success story… Notre vrai succès est de rester fidèle à nos valeurs. Nous avons une approche basée sur la société et non sur les actionnaires. Nos fondamentaux financiers sont particulièrement sains. En onze ans, nous n’avons connu que des exercices bénéficiaires. Mais cette situation n’est que la conséquence de notre travail, de notre engagement et notre attitude vis- à-vis du marché. Nous sommes très présents dans l’innovation, ouverts à toutes les idées. Par notre histoire, nous savons pertinemment qu’il existe toujours des alternatives viables à ce qui semble être au départ une fatalité. Mais parler de success story n’a pas de sens à mes yeux. Le succès est une notion difficile à faire perdurer. Personne ne sait de quoi le futur est fait. Dans les prochaines années, nous continuerons à adapter notre expertise aux attentes des clients et à leur proposer des solutions de qualité. Cela ne pourra pas se faire sans nos valeurs. Malgré votre développement international, vous restez particulièrement discret. Pourquoi? Nous n’aimons pas attirer l’attention sur nous. «Paraître» se transforme parfois rapidement en «disparaître». Nous, nous croyons avant tout au travail. C’est ce qui fait la complémentarité des équipes dans trois pays différents. Cela permet la création d’intégration culturelle. Toutes nos équipes peuvent travailler ensemble car elles partagent la même vision de notre activité. Cela crée une dynamique nous permettant de tenir nos engagements en toute circonstance. INTERVIEW: NOËL LABELLE