Activité n°26 - Effets des drogues et des médicaments sur le cerveau

Transcription

Activité n°26 - Effets des drogues et des médicaments sur le cerveau
Activité n°26 : Les substances chimiques qui peuvent influencer le cerveau.
Document n°1 : La dépression.
Chacun d'entre nous traverse des périodes de tristesse, mais la dépression est plus qu'un
malaise passager. « Je ne me sentais pas bien, je n'avais pas de ressort, je ne croyais ni à ce
que je faisais, ni aux gens avec qui je travaillais. Me lever le matin était une corvée. Je
n'attendais que le moment d'aller au lit et pourtant je commençais à mal dormir [...] Je me
forçais à traverser une existence morne et sans espoir. »
D'après Joshua Logan (producteur et metteur en scène de théâtre).
Question n°1 : Y a-t-il des symptômes physiques à la dépression ? Lesquels ? (=I)
Les médicaments contre l'anxiété.
Les médicaments antidépresseurs.
L'anxiété est un sentiment que chacun éprouve à un moment ou à
un autre. Elle favorise la capacité à agir ou réagir. Mais chez
certaines personnes, elle est excessive, paralysante, va jusqu'à la
panique et s'accompagne de troubles physiques variés
(palpitations, oppressions respiratoires, tremblements, etc.).
Les médicaments contre l'anxiété (ex. : le valium) agissent en
augmentant l'efficacité d'un messager chimique (le Gaba), mis en
jeu dans de nombreux circuits neuroniques cérébraux.
Ils ont pour effet d'agir au niveau de circuits neuroniques du
cerveau où sont mis enjeu des messagers chimiques bien
identifiés (noradrénaline, sérotonine). Ils augmentent la
concentration de ces messagers dans certaines synapses de ces
circuits, facilitant ainsi leur activité.
Document n°2 : Des médicaments contre l'anxiété ou la dépression.
Question n°2 : Sur quel principe fonctionnent les médicaments contre l'anxiété ou la dépression ?
(=Ra)
Document n°3 : En France une consommation excessive.
Selon une enquête SOFRES, 32 % des Français utilisent des tranquillisants. Le nombre de patients consommant tous les jours,
pendant au moins un an, un tranquillisant serait de 1,8 % aux États-Unis, de 3,1 % en Grande-Bretagne et 5 % en France.
Cette consommation de tranquillisants crée chez de nombreuses personnes un état de dépendance. C'est une dépendance psychique,
c'est-à-dire une pulsion, un besoin de maintenir par la consommation du produit l'effet de confort qu'elle procure. C'est aussi parfois
une dépendance physique traduite par les malaises (anxiété, insomnie, nausées, maux de tête) qu'entraîne l'arrêt de consommation
du tranquillisant.
Le médicament est alors devenu une drogue. Les tranquillisants devraient faire l'objet d'utilisations brèves et non s'inscrire dans la
boulimie de consommation de médicaments caractéristique de la France.
Question n°3 : Quel est le risque d'une consommation trop importante de tranquillisants ? (=I)
Document n°4 : Drogues et cerveau.
Dans le cerveau, il existe un système de récompense formé par des réseaux neuroniques dont l'activation se traduit par une sensation
de plaisir. Un messager chimique est principalement impliqué dans le fonctionnement des synapses de ce réseau.
Toutes les drogues, directement ou indirectement, ont pour effet d'activer ce système en augmentant artificiellement la concentration
de ce messager. Il en résulte un état d'euphorie passager, suivi d'une sensation de malaise lorsque la drogue se dissipe. Rien qui
porte vraiment à conséquence. Mais si l'expérience se renouvelle, on constate que s'installe, parfois très rapidement, un état de
dépendance marqué par l'irrépressible besoin de consommer toujours plus (accoutumance) de drogue et d'éviter l'intense malaise
accompagnant leur privation.
Question n°4 : Comment les drogues agissent-elles sur le cerveau ? (=I)
Question n°5 : Quels sont les symptômes d'une dépendance à la drogue ? (=I)

Documents pareils