Communiqué de presse
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Communiqué de presse
Contacts : * Laurence Thibault, directrice du département AERI * Fabrice Bourrée, chef de projet Tél : 01-45-66-62-72 Courriel : [email protected] Communiqué de presse « LA LIBERATION DE L’ILE-DE-FRANCE » SUR LE MUSEE DE LA RESISTANCE EN LIGNE (1940-1945) Conçue à partir de nombreux documents de types différents (plus de 600 notices : photographies, affiches, documents d’archives, tracts, objets, archives audiovisuelles, presse de la Libération...), cette exposition virtuelle présente l’histoire de la libération de Paris et de l’Ile-de-France en sept thématiques : 1. La montée en puissance (14 juillet - 18 août 1944) 2. L'insurrection (19 - 24 août 1944) 3. La Libération de Paris (24-26 août 1944) 4. La Libération de la région Ile-de-France (15-31 août 1944) 5. Les comités de Libération 6. L’épuration 7. Jusqu’à la Victoire Vous pouvez accéder directement à cette exposition virtuelle à l’adresse suivante : http://www.museedelaresistanceenligne.org/expo.php?expo=84 Gestion de projet, recherches historiques et iconographiques : Fabrice Bourrée Avec la participation de Gilles Primout, Bruno Renoult et Maurice Bleicher. Principaux contributeurs : Archives nationales ; archives départementales de Seine-et-Marne, des Hauts-de-Seine, de la Seine-saintDenis ; archives de la Préfecture de Police ; Institut national de l'audiovisuel ; Service historique de la Défense ; Institut d'histoire du Temps Présent… Musée du Général Leclerc de Hauteclocque et de la libération de Paris - Musée Jean Moulin (EPPM) ; Musée de l'Ordre de la Libération ; Musée de l'Histoire vivante, Montreuil ; Musée de la Résistance nationale, Champigny-sur-Marne ; Ecomusée du Val de Bièvre… Archives municipales de Versailles, Gennevilliers, Choisy-le-Roi, Vincennes, Alfortville, Vanves, Montry, Rungis, Jouy-en-Josas, Chatou, Nemours… Société d’Histoire de Nanterre ; société historique de Suresnes ; société d'art, histoire et archéologique de la vallée de l'Yerres et des environs… Après les manifestations patriotiques du 14 juillet 1944 et les grèves de la mi-août, la journée du 19 août 1944 marque le début de l’insurrection parisienne. Les FFI, placés sous les ordres du colonel Rol-Tanguy, chef régional FFI, occupent les édifices publics à commencer par la Préfecture de Police puis l'Hôtel de Ville. Le 24 août au soir, Leclerc donne l’ordre au capitaine Dronne de gagner Paris pour annoncer l’arrivée de la division le lendemain. Aidée dans sa progression par des FFI, la colonne se glisse à travers la banlieue et atteint l’Hôtel de Ville à 21h22. Le lendemain, la division entière pénètre dans la capitale. La journée du 25 août est marquée par de nombreux combats autour des points d'appuis allemands. A 15 h 30, le général Leclerc reçoit la reddition de Von Choltitz. A 16 h15, à la gare Montparnasse, Choltitz signe l’ordre de reddition des points d’appui. A 16h30, le général de Gaulle arrive à la gare Montparnasse. Il est accueilli par Leclerc qui lui remet l’acte de capitulation de Von Choltitz. A 19h, à l'Hôtel de Ville, le Général prononce un discours devenu célèbre. Le 26, les Parisiens acclament le général de Gaulle sur les Champs-Elysées comme leur libérateur. La libération du département de Seine-et-Oise s'échelonne du 15 au 31 août 1944. Commencée par l'arrondissement de Rambouillet, à la Boissière-Ecole, le 15 août au matin, elle s'est terminée par l'évacuation de Beaumont dans la journée du 31 août 1944. Entre ces deux dates, la libération est progressive. Elle est le fait soit des Américains, soit de la 2e DB, soit de groupes FFI locaux. La libération de la Seine-et-Marne, quant à elle, s'étend sur huit jours. Les Américains sont aux portes du département le 20 août 1944 ; ils vont, les jours suivants, affronter une armée allemande en retraite dont certains éléments tentent d'interdire aux Alliés le franchissement de la Seine et l'accès au plateau. Les résistants constituent une force d'appoint dans les opérations militaires, qu'il s'agisse de la protection des ponts, comme à Souppes-sur-Loing, ou des combats. Pour la France, la libération de Paris est une victoire politique et morale de première grandeur. Fruit de l'action conjuguée de la Résistance intérieure et extérieure, elle a un retentissement international considérable. Mais la libération de la capitale ne signifie pas la fin de la guerre. De nombreux résistants s'engagent dans l'armée régulière pour porter le coup fatal au nazisme. Les combattants franciliens quittent leur région : nombreux sont ceux qui mourront au champ de bataille sur le chemin de Berlin… Enfin, Paris joue un rôle de premier plan quelques mois plus tard, au moment du retour des déportés. L'Hôtel Lutetia devient centre de rapatriement après avoir été le siège de l'Abwehr sous l'Occupation. Le département AERI de la Fondation de la Résistance Des cédéroms (ou dévédéroms) sur la Résistance locale ont été réalisés depuis près de 20 ans par l’AERI. Depuis le 1er janvier 2012, c’est au sein de la Fondation de la Résistance que le département AERI poursuit ses activités. Grâce à cette opération, le département AERI a réussi à se constituer un réseau dynamique de plusieurs centaines de personnes sur toute la France et à récolter une masse documentaire considérable. D’où l’idée de créer, en lien avec de nombreux partenaires (fondations, ministères, collectivités, musées, centres d’archives, associations, centres de recherche…), un site portail de référence sur la période : le Musée de la Résistance en ligne (1940-1945). Grâce à l’outil Internet et aux technologies qui lui sont rattachées, le Musée de la Résistance en ligne est un site, résolument grand public, valorisant des contenus culturels numériques en rassemblant des ressources, en diffusant de l’information et en redirigeant intelligemment le visiteur vers l’interlocuteur adapté.