Le mélange des couleurs / Ou comment 1 + 1 + 1 peut
Transcription
Le mélange des couleurs / Ou comment 1 + 1 + 1 peut
1L/1ES Représentation visuelle Document : Le mélange des couleurs / Ou comment 1 + 1 + 1 peut être égal à 0 !! Le mélange des couleurs en peinture et en imprimerie (journaux, magazines, livres, catalogues, affiches … : Une affaire de la synthèse soustractive des couleurs !!! Souvenez-vous des premières peintures à l’eau de votre enfance. En mélangeant du jaune et du bleu, vous obteniez … du vert ! Le violet, lui, résultait du mélange du bleu et du rouge (Voir vidéoprojection). Vous faisiez en fait de la synthèse soustractive des couleurs sans le savoir. Synthèse, car vous recréiez des couleurs à partir de couleurs préexistantes, et soustractive, parce que vous exploitiez la faculté des pigments des peintures à absorber la lumière dans un certain domaine de longueurs d’onde : les pigments soustraient donc ces dernières à la lumière blanche se réfléchissant sur la feuille de papier. En peinturlurant la feuille de jaune et de bleu, vous ôtiez ces couleurs à la clarté de la lumière du jour. Ne restait alors plus que le vert. Peut-être vous poussait-on à mélanger le bleu, le rouge et le jaune pour obtenir de nouvelles teintes ? Ce choix de trinômes de couleurs n’était pas innocent : leur mélange en proportions égales donne du noir, car ensemble, elles absorbent toutes les longueurs d’onde de la lumière. Un peu comme si 1 + 1 + 1 pouvait valoir zéro. Pour cette raison, le bleu, le rouge et le jaune sont qualifiés de couleurs primaires. Il existe en fait plusieurs trinômes possibles de couleurs primaires. La seule restriction dans le choix des couleurs qui le composent est qu’aucune ne puisse être synthétisée par combinaison des deux autres. En imprimerie (voir vidéoprojection), les trois couleurs primaires des encres (Jaune, magenta et cyan) sont légèrement différentes du trio de notre enfance. Le mélange de deux peintures aux couleurs primaires (ou la superposition de deux encres) conduit aux couleurs secondaires ou complémentaires : orange, violet et vert pour la peinture et rouge, bleu et vert pour l’imprimerie (Voir vidéoprojection). La dénomination de couleur complémentaire vient du fait qu’en mélangeant une couleur primaire et sa couleur complémentaire – cette dernière étant obtenue en mélangeant les deux autres couleurs primaires -, on obtient du noir. Par exemple, en superposant une encre verte et une encre magenta, on obtient du noir (en fait un gris foncé, c’est pourquoi on emploie en imprimerie une encre noir, en plus des trois encres jaune, magenta et cyan). Toutes les autres couleurs sont obtenues en combinant en proportions convenables les trois couleurs primaires. Le mélange des couleurs dans les écrans (télévision, téléphone portable, ordinateur), les vidéoprojecteurs : Une affaire de la synthèse additive des couleurs !!! Il existe un autre type de synthèse des couleurs : la synthèse soustractive, réalisée cette fois en superposant des lumières colorées. Les couleurs primaires généralement employées en synthèse additive sont le rouge, le vert et le bleu (Système RVB). La superposition de ces trois couleurs donne dans ce cas du blanc (Voir vidéoprojection). La superposition deux à deux de ces couleurs primaires donne trois couleurs secondaires, du jaune (Rouge + Vert), du magenta (Rouge + Bleu) et du cyan (Vert + bleu). On obtient également du blanc en superposant une couleur primaire et sa couleur complémentaire (une lumière bleu et une lumière jaune, par exemple). D’après <<La couleur dans tous ses éclats>>, Belin, pour la Science 2011