innovation technologique

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innovation technologique
INNOVATION TECHNOLOGIQUE
En 2008 (crise ) les entreprises innovantes voient leur C.A. augmenter de 7.6% au lieu de 1.1% pour une entreprise non innovante
Contexte :
La création des systèmes techniques (systèmes réalisés par l’homme pour augmenter la productivité de son travail) est une des plus
anciennes préoccupations de l’homme.
La compétitivité mondiale actuelle oblige les « créateurs » des systèmes techniques à innover sans cesse et rapidement leurs
produits. En outre, la composition pluritechnologique (mécanique, électronique, informatique,...) des systèmes techniques actuels
impose la pluridisciplinarité de l’équipe de conception et une maîtrise méthodologique du processus d’innovation.
Dans cette conjoncture, l’approche psychologique de l’innovation et l'heuristique générale (ou la logique de la découverte)
constituent des outils méthodologiques peu efficaces. Les méthodes psychologiques basées sur la créativité de groupe comme
brainstorming (A. F. Osborn, 1938), synectique (W.J.J. Gordon, 1946), Delphi (O. Helmer, 1965), etc. sont utiles pour l’innovation
commerciale, de management, de marketing, de publicité, mais très peu efficaces pour résoudre les tâches complexes d’innovation
de systèmes techniques. Les méthodes de conception actuelles, basées sur l’analyse fonctionnelle, l’analyse de la valeur, le QFD
(Quality Function Deployment), la conception robuste (G. Taguchi, 1980), la conception axiomatique (N.P. Suh, 1990), abordent le
processus de conception dans un contexte plus large permettant d’intégrer les besoins du client et la satisfaction de ces besoin.
Cristaux liquides (1888) (lien)
La poussée d’Archimède
la loi de gravitation (1684) : Isaac Newton (lien)
La radioactivité (1896) : Henri Becquerel (lien)
Pénicilline (1928) : Alexander Fleming découvre les propriétés antibactériennes du champignon Penicillium notatum.
En 1940, E.B. Chain et H.W. Florey commence le développement de la pénicilline (lien).
Moteur mC5 : rapport volumétrique variable, moteur spit cycle
Moteur dans les roues : active wheel (lien).
Inventions mais pas innovation (cout inertie de changement de production).
Pneus intelligents : Michelin, Continental.
Réfrigérateur (1859) : brevet de Ferdinand Carré, ingénieur français (lien).
Téléphone (1876) : Alexander Graham Bell américain (lien).
Mp3 : compression mis au point en 1980 arrive vers 1998 (lien) !
Procédé Xerox : années 1930  1970 : 40 ans pour que l'usage des copieurs se généralise.
Télévision : principe du balayage en 1879. Brevet en 1907 : tube cathodique (Boris Rosing russe) - 1926 : Televisor (Baird)
Le laser : Albert Einstein en 1916 : l’émission stimulée (ou induite) de radiations par des atomes. Premier laser, avec le faisceau que
l’on connaît, 1960 par l’Américain Theodor Maiman.
Une invention permet d’aller vers la découverte :
- 1919, Francis William Aston invente le spectrographe de masse
- 1935, A.J. Dempster découvre l’isotope d’uranium 235U en utilisant le spectrographe de masse (permet de caractériser la
structure chimique des molécules en les fragmentant)
Élaboration d’une innovation
La recherche fondamentale regroupe les travaux de recherche scientifique n'ayant pas de finalité économique déterminée au
moment des travaux.
On oppose en général la recherche fondamentale à la recherche appliquée
Donc une invention n’est pas une découverte
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Les inventeurs ne sont pas les véritables auteurs et créateurs de leur invention mais se sont « inspiré » d’autres inventeurs :
l’allemand Von Drais en 1817. Cependant, certains croquis de Léonard de Vinci (1452 1519) (+67ans) défendent une autre thèse.
Les défendeurs de Von Drais remettent en cause la date des croquis soi-disant effectués par Léonard.
Léonard DE VINCI était certainement l’inventeur de tous les temps… (lien)
Innovations :
Le produit : répond directement au besoin de l’utilisateur
Le procédé : méthode, technique de fabrication
Un produit est nouveau dès que le consommateur :
 Perçoit l’innovation
 Modifie son comportement d’achat
Un produit nouveau est créé si l’on observe :
 Des attentes de la demande
 Des offres des concurrents
Domaine le plus actif : la santé et les médicaments, il y a 10 ans mécanique.
Centrale nucléaire : procédé de fabrication d’électricité
Satellite : Procédé d’expérimentation dans l’espace (labo)
Procédé permettant de gérer les ondes : transmettre des informations d'un point à l'autre de la Terre.
Le laser (1958) : il constitue déjà une synthèse créative entre plusieurs technologies elles-mêmes vieilles de plusieurs années.
Immédiatement l’on imagine les applications les plus folles, notamment militaires, au point que les chercheurs terrifiés arrêtent leur
travail ! 14 ans plus tard, en 1972, Le Monde relate un colloque du CNRS sur le laser sous le titre “Laser à quoi ? Laser à rien“. Le
laser semble promis au sort des inventions sans la moindre utilité. Il faut attendre le début des années 1980 pour voir vraiment le
laser décoller : guidage laser, imprimantes laser, chirurgie laser, puis généralisation, par exemple dans les lecteurs optiques.
Encore aujourd’hui, 5% à 10% des innovations industrielles utilisent le laser »
Innovation radicale ou de rupture
L'innovation est dite de "rupture" lorsqu'elle modifie profondément les conditions d'utilisation par les clients et/ou qu'elle
s'accompagne d'un bouleversement technologique. Exemple d'innovation de rupture : apparition de l'imprimerie, passage du
moteur à vapeur au moteur à explosion, du télégraphe au téléphone, du téléphone à Internet ou encore passage de la cassette
VHS au DVD, etc.
Innovation de continuité ou incrémentale
Modestes, graduelles, continuelles améliorations de technologies ou de produits existants ; l'innovation incrémentale ne change
généralement pas fondamentalement la dynamique d'une industrie, ni ne requiert un changement de comportement des
utilisateurs finaux.
L'innovation incrémentale ne bouleverse ni les conditions d'usage ni l'état de la technique, mais y apporte une amélioration
sensible. Elle est souvent le fruit de la volonté de l'entreprise de conserver son avance technologique sur ses concurrentes. On parle
aussi pour désigner une légère innovation incrémentale d'« amélioration de produit ».
La courbe verte présente les besoins réels des utilisateurs, satisfaits par les outils qu'on leur propose, dès lors que la courbe
d'innovation atteint la leur. Le propos de Christensen est de montrer que les innovations continues (courbe bleue) finissent par
dépasser les besoins des utilisateurs en leur proposant des fonctions qui ne leur servent à rien.
Par exemple, dans le domaine automobile, il a fallu un certain temps pour produire en série des voitures dépassant les 100 Km/h. A
cette époque les utilisateurs étaient en attente d'une amélioration. Aujourd'hui, certaines voitures peuvent aller à 300 km/h, alors
que les routes sont limitées à 130 km/h : typiquement, les besoins des utilisateurs ont été dépassés dans ce domaine et ils
s'intéressent à d'autres aspects (confort, sécurité, etc.). Un autre exemple, plus près de notre métier, est Office 2007, qui n'apporte
pas grand-chose de nouveau en étant très gourmand en ressources.
Lorsqu'on arrive à ce stade, d'après Christensen, les produits évoluant en mode continu tendent à se faire dépasser par des produits
en rupture (courbe rouge), qui parient sur une autre approche dans les usages.
Par exemple, les voitures à hydrogènes, écologiques et silencieuses, commencent à intéresser le grand public, même si elles sont
immatures. Plus près de nous, l'offre de bureautique en ligne Google Apps intéresse beaucoup d'utilisateur, même si ses fonctions
sont bien moins avancées que celle d'Office.
Clayton Christensen, professeur à Harvard Business School, spécialiste américain de l'innovation
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Évolution des innovations pas figé
L'évolution d'un vin ne demande pas d'oxygène. La Nouvelle-Zélande commercialise aujourd'hui la moitié de sa production avec
des capsules à vis et vise 70% dès l'année prochaine ! En Australie, la capsule à vis représente aujourd'hui 30% de la production
nationale. Plus proche de chez nous, les suisses l'utilisent depuis deux décennies avec succès sur leurs vins blancs connus pour être
sensibles à l'oxydation. Grâce à la capsule à vis, la qualité de nos vins ne change pas, ils restent sur le fruit.
Palmarès de l’innovation 2008
La France 11e rang sur un total de 27 pays mais se place au-dessus de la moyenne européenne 2008
L’indice de synthèse de l’innovation (sii) est élaboré à partir de 29 indicateurs et va du résultat le plus bas possible(0) jusqu’à une
performance maximale de 1.
Comment peut-on mesurer l’innovation ?
29 INDICES (sii) : BREVETS, HAUT DEBIT, NIVEAU DE QUALIFICATION, FINANCEMENT
En France, on a de bons inventeurs mais de mauvais innovateurs (pas de pétrole mais des idées)
Fuite des cerveaux
En abscisse : la progression
En ordonné: indice sii de 0 à 1
La dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) correspond aux travaux de recherche et développement
(R&D) exécutés sur le territoire national quelle que soit l'origine des fonds. Une partie est exécutée par les administrations, l'autre
par les entreprises. Elle comprend les dépenses courantes (masse salariale des personnels de R&D et dépenses de
fonctionnement) et les dépenses en capital (achats d'équipements nécessaires à la réalisation des travaux internes à la R&D et
opérations immobilières réalisées dans l'année).
Supériorité des états unis
Dans les années 90 les états unis innovent dans des secteurs clés et s’approprient rapidement les percées technologique pour les
convertir en marché nouveaux dans le monde entier.
L’Europe est alors trop préoccupé par la convergence financière nécessaire au passage à l’euro et néglige le thème de l’innovation.
Brevets : 156 100 en 2007, parmi les 20 premières entreprises déposantes, 6 proviennent des États Unis, 6 du Japon et 3 de
l’Allemagne.
NOMBRE RECORD de brevets en 2007
Matsushita (Japon) : 2100 demandes.
Philips (néerlandais) : 2041 demandes.
Siemens (allemand) : 1644 demandes.
Huawei Technologies (Chine) : 1365 demandes.
Bosch (Allemagne)
Toyota, Qualcomm, Microsoft,
….
26. Thomson (France) : 416 demandes.
35. France Télécom
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Pourquoi innover ? : Parce que le marché le requiert…
REDUIRE LE TEMPS ENTRE CHAQUE INNOVATION
La phase d'introduction : c'est la période durant laquelle un produit pénètre le marché. Les bénéfices sont négatifs étant donné les
coûts élevés de la vente.
La phase d'expansion : le produit a réussi à conquérir une place sur le marché, les premiers bénéfices sont réalisés. La concurrence
commence à s'intéresser au produit. L'amélioration du produit sur la base de l'input du marché et des réactions des premiers
utilisateurs peut aider à assurer un avantage sur la concurrence.
La phase de maturation : le volume des transactions du produit accroît énormément. La part de marché diminuera généralement
parce que la capacité de production l'innovateur est restreinte.
La phase de saturation : le marché se sature, la concurrence s'accroît, les prix et le volume des transactions diminuent. Seules les
entreprises les plus fortes peuvent affronter cette concurrence.
La phase de déclin : augmentation des coûts par surcapacité et finalement retrait du marché.
Exemple Internet :
1993/1994 : le temps des phantasmes internet est présenté comme une innovation américaine.
1996/2000 : développement rapide du service.
Après 2000 : crainte et désillusion et quête du bon modèle économique.
À partir de 2002 : réalisme et développement du « web 2 »
1) Innover, pour créer de la valeur
La multiplication des services de Recherche et Développement le prouve, innover, c’est d’abord démontrer à ses clients et à ses
actionnaires que l’entreprise est proactive et qu’elle devance la concurrence en créant de la valeur par l’innovation.
2) Innover, pour conquérir de nouveaux marchés
Selon les cas, l’innovation répond à un besoin, une idée, une demande client ou vient en réponse à un événement. Elle peut aussi
faire partie intégrante d’une politique de développement de nouveaux marchés et permettre d’aller chercher des clients sur des
créneaux inoccupés. Cette nouvelle orientation relèvera d’une stratégie globale de l’entreprise.
3) Innover, pour réussir à l’exportation
L’innovation s’impose pour se démarquer à l’exportation. Elle donne une souplesse permettant de s’adapter aux nouveaux marchés,
aux différences culturelles, aux nouveaux besoins. Innover, c’est donc être attentif aux demandes de l’export, s’adapter et accroître
ainsi sa capacité d’exportation par une offre de produits novateurs.
4) Innover, pour améliorer son offre
Innover ne signifie pas systématiquement créer de nouveaux produits. L’innovation n’est pas forcément radicale ni de rupture mais
peut être incrémentale, en venant améliorer un produit existant. Perfectionner ce qui existe déjà constitue une démarche
innovante. Souvent moins complexe à mettre en place, cette forme exige des processus plus simples mais peut être tout aussi
efficace pour asseoir sa position face à la concurrence.
5) Innover, pour anticiper
Innover, c’est prendre l’initiative de proposer à ses clients un nouveau produit bien conçu sans attendre que le client fasse une
demande parfois imprécise ou mal définie. Anticiper, c’est proposer un produit viable au client, en tenant compte de ses besoins
mais aussi de tous les impératifs technologiques, de production, de coûts, de service après-vente qui y sont liés, paramètres que
n’aura pas forcément intégré le client au départ. Anticiper accélère donc le processus d’innovation.
6) Innover, pour distancer la concurrence
Se démarquer de la concurrence est l’un des objectifs de toute entreprise. L’innovation en est une des clés. Offrir de nouveaux
produits, on l’a vu, n’est pas le seul enjeu de l’innovation. Offrir les mêmes produits que la concurrence, moins chers et mieux
adaptés à l’époque et aux besoins changeants constitue un atout pour se démarquer. Une entreprise innovante renvoie aussi une
forte image d’elle-même à ses clients et distance la concurrence.
7) Innover, pour garder le contrôle
L’une des meilleures façons de rester concurrentiel est de garder le contrôle sur de nombreux points grâce à l’innovation. Rester à la
pointe des nouvelles technologies, décider du moment de leur diffusion, contrôler la concurrence en maîtrisant la production de
matériaux, les tendances et les technologies permet de mieux maîtriser le marché.
8) Innover, pour gérer le changement
Les progrès technologiques contribuent à garder le marché mondial en constante évolution. Innover, c’est maîtriser les paramètres
du changement puisque l’innovation n’est pas seulement technologique mais porte aussi bien sur les services, les méthodes de
travail, l’organisation, la logistique... Une PME-PMI innovante va « repenser» son organisation interne autour des services de la
Communication, des Ventes, de la Production.
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9) Innover, pour mobiliser ses salariés
L’engagement à innover permet de garder ses salariés mobilisés en accroissant leur motivation, en leur offrant des possibilités de
formation. Pour les salariés, pouvoir apporter de nouvelles idées, participer au processus d’innovation, faire partie d’une entreprise
innovante, reconnue par la concurrence et les clients, renforce les facteurs de motivation et freine la mobilité.
10) Innover, pour survivre…
L’innovation est à la mode et il faudrait se méfier d’une innovation radicale bousculant tout sur son passage. Mais les entreprises
aujourd’hui n’ont guère le choix. Innover ou reculer, voici leur destin. L’entreprise pérenne aura misé sur l’innovation, quel que soit
son secteur d’activité ou sa taille.
Graphe montrant l’évolution des variétés de produits en fonctions des quantités.
Par rapport a cette accélération des cycles de vie on se pose la question vers quelle type de société économique se dirige-t-on ?
« la FORD T peut être livrée dans n’importe qu’elle teinte, pourvu qu’elle soit noire »…
One to one : désigne les moyens de communication et de vente permettant de s'adresser d'une manière individualisée spécifique et
différenciée à chaque client, en tenant compte de ses particularités.
Flux tiré
Jusqu’à présent le client exprime son besoin et le marché doit répondre à ce besoin. Le processus de développement échappe donc
au client qui retrouve le produit répondant à son besoin à la fin du cycle création.
Selon les théories classiques les entreprises se livrent une concurrence acharnée sur les prix et les quantités.
Pourtant, la véritable variable stratégique pour une entreprise est l’innovation : Francis KERN & Julien PENIN
L’innovation devient de plus en plus un processus collectif au sein de l’entreprise. Le développement de la capacité d’innovation
passe par de multiples aspects organisationnels visant à en faire une entreprise apprenante : élévation du niveau de qualification
de la main-d’œuvre, réduction des lignes hiérarchiques, organisations structurellement plus souples grâce notamment à la
décentralisation partielle de la prise de décision… Certaines grandes entreprises font désormais du « knowledge management » l’un
des axes majeurs de leur compétitivité. L’amélioration de la capacité d’innovation nécessite aussi un décloisonnement de l’effort
d’innovation qui doit largement dépasser les équipes de R&D pour irradier l'ensemble des services de l'entreprise.
L’économie de la connaissance :
Terme utilisé pour décrire l’économie moderne, caractérisée à la fois, par la prédominance de la connaissance, de la créativité et de
l’innovation comme facteur de production et une grande mobilité mondiale dans la circulation des idées, des ressources et des
produits.
En 2000, le sommet de Lisbonne a fixé un agenda très ambitieux : en dix ans, l’Europe devait devenir l’économie de la connaissance
la plus compétitive et la plus dynamique du monde
La société de la connaissance :
Reprend en partie la notion de société de l'information, désignant une société dans laquelle se généralisent la diffusion et l’usage
d’informations et qui s’appuie sur des technologies de l'information et de la communication (TIC) à bas coûts.
Elle met plus largement l'accent, non pas sur les flux d’information et les réseaux qui les supportent, mais sur le savoir, l'expertise,
la créativité, l'innovation, la connaissance. La vision est donc plus humaine même si cette société de la connaissance est portée par
un développement technique.
Le conseil européen de Lisbonne a ainsi fixé un objectif stratégique visant à faire de l’Union européenne « l’économie de la
connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde d'ici à 2010, capable d’une croissance économique durable
accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale
Trouver l’information :
A l’heure où l’information devient surabondante, le vrai problème est de trouver dans cette masse les informations vraiment
pertinentes. Un bon système d’intelligence économique avec outils appropriés et spécialistes de la veille accompagne forcément un
système de KM (Knowledge Management).
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Utiliser l’information :
Aujourd’hui, en matière d’exploitation de l’information, il est indispensable de faire preuve d’innovation. L’entreprise doit donc
favoriser la perméabilité aux flux d’idées internes et externes en stimulant leur circulation, par :
• une bonne configuration de l’organisation pour optimiser communications et flux de savoirs
• la création d’un environnement physique facilitant une fertilisation croisée des idées : les entreprises réaménagent leurs “ tours
d’ivoire ” au profit d’espaces de travail plus ouverts.
• le traitement de l’information comme une ressource ouverte circulant librement
• la collaboration avec les clients, fournisseurs et concurrents.
Apprendre :
Pour encourager l’apprentissage et l’orienter de sorte qu’elle en tire des profits, l’organisation doit d’abord s’attacher à comprendre
la complexité des systèmes humains. Pour ce faire, elle dispose d’un arsenal de méthodes éprouvées : techniques de simulation,
dynamique des systèmes, etc.
L’entreprise devra ensuite s’efforcer d’obtenir de ses employés qu’ils ancrent l’apprentissage dans leurs habitudes quotidiennes.
Cela passera par des incitations du type :
• concilier travail et plaisir
• intégrer les mécanismes de réflexion et d’apprentissage au mode de travail
• tirer parti des erreurs, échecs et conflits
• cultiver l’art d’apprendre par la pratique
Partager la connaissance :
Le partage de savoirs est un défi majeur. Cependant, même si la technologie permet en théorie la mise en commun de savoirs
individuels, il représente une étape difficile à franchir car il se heurte à des freins culturels. Pour motiver les collaborateurs au
partage, l’entreprise peut notamment mettre en place des systèmes d’incitation ainsi qu’un environnement et une organisation
propices au partage.
le 21ème siècle sera sous le signe de l’immatériel, l’enjeu sera d’anticiper l’innovation. (Magritte)
Après l’ère de l’agriculture, des transports puis celle de l’information et de la communication nous entrons dans l’ère de la
connaissance de la créativité et de l’innovation…
chaussure de sport : 50% du prix lié à la publicité et l’information.
La valeur des entreprises françaises est immatérielle à plus de 60 %
L’homme devra anticiper le futur et les innovations
Il est presque impossible à des gens normalement intelligents de se mettre collectivement d’accord sur des solutions intelligentes
lors d’une prise de décision, mais qu’au contraire (on le voit tous les jours ) des gens intelligents peuvent très bien aboutir à des
décisions absurdes !
Alors que les hiérarchies ne disparaissent pas, de profonds changements dans la nature de la technologie, de la démographie et de
l'économie globale sont en train de donner lieu à la montée de nouveaux modèles de production basés sur la communauté, la
collaboration, et l'auto-organisation plus que sur la hiérarchie et le contrôle.
High-touch : haute personnalité
« Nous sommes surement au balbutiement de l’innovation du progrès humain et de la connaissance »
Dématérialisation :
La valeur des entreprises françaises est immatérielle à plus de 60 %
On DÉMATÉRIALISE tout : le papier, les bureaux et locaux (web2 bureaux virtuels) et même les systèmes qui tendent vers moins de
volume moins de masse moins d’énergie et de plus en plus de fonctionnalités.
L’innovation d’aujourd’hui devient le fonctionnement commun de demain. Mieux vaut avoir un peu d’élan pour suivre le
mouvement…
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PUB :
eBay qui aura dépensé pour ses publicités en ligne la somme de 77,7 millions d’euros en 2007
La Redoute [42 millions d’euros investis], Cdiscount [40 millions d’euros], Alapage [30,7 millions d’euros]
En 2013 : APPLE [1 milliard de dollars] et Samsung [13,4 milliards de dollars] !
Identité numérique :
L’identité numérique d’un individu est composée de données formelles [coordonnées, certificats…] et informelles [commentaires,
notes, billets, photos…]. Toutes ces bribes d’information composent une identité numérique plus globale qui caractérise un individu,
sa personnalité, son entourage et ses habitudes. Ces petits bouts d’identité fonctionnent comme des gènes : ils composent l’ADN
numérique d’un individu ou d’une entreprise.
Les ventes mondiales de PC :
71,9 millions d’ordinateurs PC se sont vendus dans le monde au deuxième trimestre 2008, l’américain HP conserve sa place de
numéro un mondial.
web2
TAG : n’est pas !!! « Techniques d'avant-garde » , « turbine à gaz », « Transport de l'Agglomération Grenobloise. »
Tag : marqueur sémantique ou lexical utilisé sur les sites dits de réseaux sociaux Web 2.0  Associer des mots-clés à des photos,
des liens ou des informations pour mieux les agréger : une idée loin d'être neuve mais qui voit seulement depuis peu fleurir des
services multiples.
La fin du 20e siècle et le début du 21e siècle annoncent, d'immenses changements dans la façon dont l'espèce humaine pourra agir
sur le monde...
«D’ici 2020 La société du rêve supplantera la société de l’information » rolf jensen directeur du copenhagen institute for future
studies
ces changements prodigieux ne seront compréhensibles et le cas échéant maîtrisables, que par une très petite minorité d'hommes,
issus des couches socialement et intellectuellement favorisées du monde occidental. De plus, tout se fera et se communiquera en
anglais.
Dans quels domaines se produiront les ouvertures que nous évoquons? L'on pourrait penser à l'exploration spatiale, aux progrès de
la physique des hautes énergies ou de la cosmologie, et plus simplement à la conquête de nouvelles formes d'énergies
renouvelables et non polluantes (dérivées essentiellement de l'énergie solaire). Mais selon nous ces divers progrès, indubitables
et incontestables, incontournables pour le long terme du siècle, n'apparaîtront qu'en sous-produit, si l'on peut dire, de progrès
beaucoup plus fondamentaux et plus immédiats. Ce seront ceux concernant la vie et l'intelligence artificielle, le génie génétique et
le décryptage du fonctionnement du cerveau « ces trois domaines de recherche ne prendront tout leur poids que si les personnes
s'en occupant apprennent à coopérer »
Une hyper-science pourrait commencer à se construire spontanément. Elle conduirait à renoncer à des postulats bien ancrés,
comme celui de l'indépendance et du libre-arbitre de l'observateur. Mais en contrepartie, à partir de l'explosion des technologies de
la communication, elle pourrait faire apparaître un cerveau global au sein duquel interagiraient les cerveaux individuels, qu'ils soient
biologiques et artificiels. Une nouvelle insertion des organismes terrestres au sein du cosmos pourrait peut-être alors en émerger.
« L'avenir est à celui qui gérera ses idées comme son actif le plus précieux et qui organisera sa réflexion en prenant le meilleur de
ses 2 cerveaux. L'imagination donne beaucoup d'idées et le jugement lui indique les bonnes ».
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