Que des entreprises travaillent seules de leur côté, je ne
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Que des entreprises travaillent seules de leur côté, je ne
Date : 05 JUIN 15 Page de l'article : p.1,28 Journaliste : Frédéric Gérard Pays : France Périodicité : Hebdomadaire OJD : 5170 Page 1/3 "Que des entreprises travaillent seules de leur côté, je ne comprends pas" Pierre Weill, est président fondateur de l'entreprise Valorex. Tous droits réservés à l'éditeur BLEU5 8746124400501 Date : 05 JUIN 15 Page de l'article : p.1,28 Journaliste : Frédéric Gérard Pays : France Périodicité : Hebdomadaire OJD : 5170 Page 2/3 Champ libre Pierre Weill... Christophe Frebourg... Gérard Alexandre "Que des entreprises travaillent seules dè leur côté, je ne comprends pas" PlCfTGWfClH, est le président fondateur de Valorex. Un industriel devenu incontournable dans sa filière, grâce à l'appui de partenaires reconnus dans leur domaine respectif. Propos recueillis par Frêdéric Gérard frederic [email protected] Tous droits réservés à l'éditeur BLEU5 8746124400501 Date : 05 JUIN 15 Page de l'article : p.1,28 Journaliste : Frédéric Gérard Pays : France Périodicité : Hebdomadaire OJD : 5170 Page 3/3 L e 28 mai à Bruxelles, Pierre Weill a regretté le manque "d'innovation coZlaborative", lors de l'assemblée générale du Snia, le syndicat national des industries animales. Une table ronde portait sur l'innovation, en réponse aux contraintes exigées par la société. Pour le président de l'entreprise Valorex, cette "innovation collaborative" est aujourd'hui le moyen d'avancer, de trouver des solutions d'avenir. Pour "être crédible", s'adosser à d'autres acteurs "Aujourd'hui, je ne crois pas que l'on puisse développer des choses seules, il faut travailler en réseau. Quand je vois certaines entreprises, même si elles ont su innover et se rendre incontournable par le passé, continuer de travailler seules de leur côté, de manière verticale, je ne comprends pas. " II cite en exemple inverse Terrena, une coopérative avec laquelle son entreprise a noué des partenariats : "Ils travaillent beaucoup comme ça", en s'appuyant sur les compétences d'autres acteurs, à travers "la nouvelle agriculture", notamment. La conviction de Pierre Weill s'est affirmée au fil de son parcours. "En 1993, lorsque nous avons créé Valorex, nous étions tout petits. Il fallait qu'on soit crédible. " Mais sans moyens, comment s'installer dans le paysage de l'alimentation, et se doter de moyens suffisants pour la R&D ? "Nous sommes donc Tous droits réservés à l'éditeur allés chercher linra, les chambres d'Agriculture, etc. " L'Institut national de la recherche agronomique a permis de mettre en œuvre un process industriel, les Chambres, d'intéresser des agriculteurs, qui ne connaissaient plus la culture du lin. Avec le temps, ce fonctionnement en réseau a permis à Valorex de se positionner sur plusieurs marchés : la nutrition animale, puis l'alimentation humaine, de fournir du conseil, et enfin, d'installer son propre laboratoire de recherche. Le spécialiste de la cuisson extrusion traite désormais 65000 tonnes de graines par an, So % des oléagineux et protéagineux du territoire. "J'en ai fait un modèle" Cette démarche, "qu'utilisent 15000 éleveurs", est aussi "devenue le pôle de compétitivité Valorial". Un pôle dont Pierre Weill est également président. De cette expérience, "j'en ai fait un modèle", explique-t-il. Il y a quinze ans, il a poursuivi dans la même voie en participant à créer l'association Bleu blanc cœur. Quand l'entreprise travaille avec le monde de l'élevage, l'association rassemble industriels et distributeurs pour toucher le consommateur, en communiquant sur les Oméga 3. "Il faut s'appuyer sur les compétences et les moyens de partenaires pour pouvoir innover et développer des filières." BLEU5 8746124400501