Programme Liber : les Bouquinistes de Dakar

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Programme Liber : les Bouquinistes de Dakar
Dynamiser et organiser la filière du livre d'occasion en Afrique francophone pour promouvoir la lecture
Abdoulaye DIALLO, B.S.F.-SÉNÉGAL
PROGRAMME LIBER : LES BOUQUINISTES DE DAKAR
DYNAMISER ET ORGANISER LA FILIÈRE DU LIVRE D'OCCASION EN AFRIQUE
FRANCOPHONE POUR PROMOUVOIR LA LECTURE
Abdoulaye Diallo, B.S.F.-Sénégal
Sommaire
Situation de départ
Objectif : Promouvoir la lecture
Moyen : Centrale des bouquinistes
1. Approvisionner
2. Former, équiper
3. Organiser, représenter
Acteurs
Libraires « par terre »
Bouquinistes
Phase test
Bibliographie
Bouquins sans frontières
p. 1/9 p.
B.P. 23 — 97, galerie de l’Arlequin 38100 Grenoble
Siret : 794 532 945 00019 — Code NAF : 9499Z
Caisse d’épargne Rhône Alpes
c/établ. 13825 c/guichet 00200 n/compte 08007615132 c/rib 31 Iban FR76 1382 5002 0008 0076 1513 231
Dynamiser et organiser la filière du livre d'occasion en Afrique francophone pour promouvoir la lecture
Abdoulaye DIALLO, B.S.F.-SÉNÉGAL
Situation de départ
L’Afrique subsaharienne est, à moyen terme, le plus grand réservoir de locuteurs et de lecteurs francophones.
Au Sénégal, le secteur informel du livre d’occasion est développé : en
2014, la capitale, Dakar, compte plus d’une centaine de libraires par terre ;
l’étude préliminaire y a été réalisée et la phase test doit s’y dérouler.
Dans un second temps, Dakar peut devenir la porte d’entrée en direction
des pays francophone de la sous-région.
En Afrique subsaharienne, la majorité de la population ne dispose pas des
ressources lui permettant l’accès au livre 1 ; le coût du livre neuf est prohibitif
car il est importé, pour l’essentiel ; dans un pays comme le Sénégal, le réseau
national des libraires compte en tout et pour tout quatre librairies ; de ce fait,
l’édition locale 2 ne peut pas espérer se développer, faute de réseau de diffusion et de distribution, lui-même aussi réduit du fait de l’étroitesse du marché
du livre neuf importé.
Le secteur informel des « libraires par terre » se heurte à deux difficultés
majeures :
— l’absence d’approvisionnement en livres d’occasion ;
— l’absence de formation des acteurs de la filière.
Objectif : Promouvoir la lecture
Il s’agit de faciliter l’accès à l’achat de livres par le plus grand nombre possible
de lecteurs.
Posséder des livres, c’est constituer une bibliothèque, si modeste fut-elle
et une bibliothèque constitue un ensemble qui lui-même s’apparente au livre
et offre à son propriétaire ou à ses usagers un réseau d’intertextualité d’un
livre à l’autre ; à nouveau, il s’agit d’une nouvelle et différente façon de lire,
où chaque livre renvoie à d’autres livres par le jeu des citations et des bibliographies.
Que le livre, l’objet-livre entre dans les familles, que la bibliothèque, si modeste soit-elle, appartienne au décor familial, que pour l’enfant l’objet-livre
devienne familier et se fonde dans le décor, qu’il voit les adultes plongés dans
1. — Dans les dernières années du XXe siècle, dans la région de Dakar, pour 60 % de la population les ressources ne dépassaient
pas 15 000 francs C.F.A. (XOF), soit 23 € par personne et par mois ou encore 500 francs C.F.A. par personne et par jour, soit
0,76 € (GOMEZ DO SANTOS, 2000).
2. — Rappelons que l’éditeur est l’opérateur qui assume le financement, la diffusion et la distribution ; son rôle est comparable en
cela à celui du producteur et du distributeur au cinéma ; la fabrication, le plus souvent déléguée, ne tient qu’une place accessoire
dans la définition des tâches de l’éditeur.
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cette activité de lecture, alors assurément seront préparés là de futurs lecteurs !
La lecture diffère selon le type de relation au livre : on ne lit pas de la même
façon un livre emprunté à la bibliothèque et qu’il faut rendre et un livre que
l’on possède.
La disponibilité de l’objet-livre lorsque le lecteur en est en même temps le
propriétaire permet une plus grande liberté de la lecture : le choix de son
moment, sa durée, sa périodicité, ses retours…
Quel lecteur n’a pas fait l’expérience de la difficulté de rentrer dans certaines œuvres difficiles ? Combien a-t-il fallu d’essais de lecture infructueux
avant qu’un jour, de manière mystérieuse, les « portes » de la lecture s’ouvrent ? Certaines œuvres, certains livres, nécessitent un rapport de propriété
pour demeurer toujours disponibles ; il ne s’agit pas seulement d’œuvres littéraires réputées d’un abord difficile (Ulysse, La Recherche, œuvre célinienne, etc.), mais également d’ouvrages de référence, didactiques ou
documentaires.
Le livre, en tant qu’objet, doit appartenir à l’univers familial pour devenir un
objet familier à l’enfant ; en outre, certaines œuvres nécessitent une disponibilité de leur support incompatible avec les règles d’un service public.
TABLEAU I
Lectures potentielles représentées par le nombre de volumes expédiés
ANNÉE
Phase test
Année 1
Année 2
Année 3
NOMBRE DE VOLUMES TAUX DE CIRCULATION
≈ 3 000
8
25 000
8
50 000
8
100 000
8
LECTURES POTENTIELLES
24 000
200 000
400 000
800 000
Au Sénégal, le taux de circulation 1 est beaucoup plus élevé qu’en France,
tous titres confondus ; il en est de même en matière de livres, si bien que
pour chaque livre vendu il est raisonnable d’escompter entre huit et dix lecteurs. Avec cent mille volumes prévus en troisième année, c’est près de un
million de lectures qui sont attendues (il s’agit en effet de lectures et non pas
de lecteurs, puisqu’un même lecteur peut être engagé dans plusieurs lectures).
Moyen : Centrale des bouquinistes
Le moyen pour atteindre les objectifs d’accès au livre et de promotion de la
lecture, est de structurer et de dynamiser le secteur économique du livre d’occasion.
1. — Dans la presse, nombre de lecteurs pour un périodique, magazine ou quotidien.
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Le programme Liber repose sur la création à Dakar d’une centrale des
bouquinistes, en vue d’atteindre trois objectifs :
— dynamiser la filière ;
— structurer la filière par la formation de ses membres et leur accompagnement avec l’installation de boîtes de bouquiniste ;
— organiser la filière par la création d’une représentation professionnelle dans un cadre associatif.
Il s’agit donc d’une activité :
— équitable, dans la mesure où elle permettra de créer de l’activité économique autour du livre d’occasion et d’en faire vivre les professionnels, sans pour autant porter préjudice aux acteurs de la librairie
classique ;
— durable, puisqu’il offre une seconde vie à des volumes sinon promis
en Europe à la déchetterie et au pilon ;
— solidaire, dans la mesure où elle permet à des citoyens du Sud l’accès à l’objet livre et à la lecture en le faisant entrer dans les familles.
Si les livres eux-mêmes sont l’objet d’un don, en revanche le coût du transport
et du dédouanement sont remboursés au donateur par la centrale d’approvisionnement sur place à travers un prélèvement sur le prix de vente aux libraires par terre. L’activité doit parvenir non seulement à autofinancer
l’approvisionnement mais également les formations et l’installation de boîtes
de bouquinistes.
1. Approvisionner
Au Sénégal, la principale contrainte matérielle qui s’exerce sur le commerce
du livre d’occasion réside dans le défaut d’approvisionnement en livres d’occasions. Il s’agit d’abord d’assurer un approvisionnement régulier et massif
de livres d’occasion de manière à garantir aux professionnels de la filière une
source fiable où ils pourront trouver des livres à un coût qui leur assure un
bénéfice suffisant pour pérenniser leur activité ; en fait, il s’agit de reproduire,
à une échelle nettement réduite, le modèle du vêtement d’occasion, la
« fripe », qui fonctionne parfaitement.
Dans le même temps, en France, de nombreux livres sont l’objet de don à
des associations caritatives qui sont peu préparées à les recevoir, à les gérer
et à les réintroduire dans le circuit ; par rapport aux autres dons (vêtements,
petit électro-ménager, meuble, etc.) qui constituent l’essentiel de l’activité de
revente de ces structures, le livre apparaît comme la « cinquième roue de la
charrette ». L’objet-livre nécessite des conditions de stockage (rayonnage),
de manipulation et de tri qui nécessitent de l’équipement et des compétences.
Souvent, le destin final de ces dons de livres aboutit à la déchetterie puis au
pilon.
Le livre est régulièrement l’objet de plaintes répétitives de la part des bénévoles, sous un prétexte ou un autre ; aux yeux de nombre d’entre eux, qui
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ont souffert d’une faible scolarisation, l’objet-livre symbolise l’intellectualité ; il
dessine une ligne de partage à l’intérieur du groupe des bénévoles entre ceux
qui sont pour la plupart d’anciens bénéficiaires qui ont accédé ensuite au bénévolat et ceux qui sont issus de milieux plus favorisés, souvent intellectuels
(enseignants) venus au bénévolat par une démarche volontariste et un choix
oblatif ; la plainte répétée contre les livres, régulièrement promis à la déchetterie, au feu, à la poubelle… cache en fait une plainte contre l’intellectualité,
voire contre le groupe autre.
De plus, le public qui fréquente habituellement ces structures, souvent
pour des raisons de dénuement matériel dramatique, vient d’abord en ces
lieux pour bénéficier d’une aide alimentaire ou pour acquérir à faible coût des
objets de première nécessité (habillement, équipement), la demande pour
l’objet-livre est donc faible ; souvent, elle émane — nous y reviendrons — de
revendeurs qui ont trouvé là l’occasion de créer une activité qui leur procure
des revenus réguliers ou occasionnels.
Nous assistons probablement à la fin de l’époque du livre-objet sur support
papier ; il est probable que nous disposons d’une fenêtre de l’ordre d’une
dizaine à une quinzaine d’année, voire une vingtaine tout au plus, au cours
desquelles les dons de livres seront abondants, du fait des successions à la
suite de la disparition des derniers survivants d’une génération habituée au
livre dont les héritiers ne veulent pas ou ne peuvent pas s’encombrer.
Évaluation de l’objet livre
Il existe une certaine forme de fétichisme de l’objet « livre » de la part de
certains acteurs de la solidarité qui aboutit à une forme de raisonnement selon lequel ne doivent être remis dans le circuit que les objets livres d’un état
neuf ou presque neuf, à l’égal de ce qui se produit dans le domaine des vêtements d’occasion, par exemple. C’est là que le livre se distingue, car l’objet
matériel peut se présenter dans un état défraîchi, voire détérioré, tout en présentant un objet graphique lui-même support d’une œuvre ou d’une information dont la valeur est grande ; à l’inverse, des objets livres neufs peuvent
présenter un objet graphique support d’œuvre ou d’information sans intérêt.
En matière de livre d’occasion, l’évaluation de l’objet suppose donc de tenir
compte de ces trois niveaux d’organisation : physique, graphique, intellectuel.
En France, l’association Bouquins sans frontières peut réunir de grandes
quantités de livres, objets de dons de particuliers à des associations qui les
recueillent et qui ne peuvent ni les écouler ni les stocker ; ces livres finissent
donc par être jetés en grandes quantités, en particulier les « livres club » qui
présente la particularité d’être le plus souvent cartonnés, ce qui leur confère
une meilleure résistance aux manipulations et aux agressions.
2. Former, équiper
Une fois réglé le problème de l’approvisionnement, il s’agira de former les
professionnels de la filière à leur métier et d’abord à la connaissance du livre ;
pour cela, l’association Bouquins sans frontières formera comme formateur
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le représentant de l’association au Sénégal qui est également membre fondateur de l’association. Une fois formé, le formateur agira auprès des professionnels par des interventions courtes et périodiques.
Il s’agit ensuite de fabriquer sur place des boîtes de bouquiniste, de les
installer en un lieu et selon un statut négociés avec la ville de Dakar et d’en
confier la gestion à des bouquinistes selon une convention.
FIG. 1. — Boîte fermée de bouquiniste sur la Seine. Source : ACSCOSTA (tr.
pers.). Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 via Wikimedia Commons : <@>.
FIG. 2. — Boîte ouverte de bouquiniste sur la Seine. Source : Benh LIEU
SONG (tr. pers.). Licence Creative Commons Attribution-Share Alike
3.0 via Wikimedia Commons : <@>.
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3. Organiser, représenter
Le troisième et dernier temps du programme correspond à l’organisation professionnelle des bouquinistes dakarois qui se dotent d’une structure de représentation et de défense de leurs intérêts.
Acteurs
Libraires « par terre »
Sous le terme de libraires par terre sont désignés les commerçants qui relèvent pour majeure partie du secteur informel et dont le livre, le plus souvent
d’occasion, constitue la marchandise principale.
À dire vrai, cette dénomination, stricto sensu, ne désignerait que la catégorie de ces commerçants qui œuvrent à même le trottoir où ils disposent
d’un emplacement reconnu où chacun abrite pour la nuit sa marchandise
dans une « cantine ». S’en trouveraient donc exclus :
— au-delà, les commerçants établis dans une boutique « en dur »,
même s’il s’agit d’un habitat précaire 1 ;
— en deçà, les bana-bana, commerçants ambulants qui colporte un petit stock de livres d’occasion qu’ils proposent aux passants dans les
rues qu’ils parcourent.
Cependant, cette dénomination tend à désigner, d’une manière générale,
ces différentes catégories de commerçants, indistinctement réunis sous une
même étiquette, par opposition aux libraires « véritables », c’est-à-dire conforme au modèle occidental, qui vendent du livre neuf uniquement dans une
librairie.
Bouquinistes
En Europe également, il existe des acteurs qui font commerce de livres an-
1. Il existait à Dakar, au quartier de Colobane, au « marché des voleurs », une véritable galerie de ces boutiques précaires,
entièrement dédiées à la librairie d’occasion ; ces boutiques furent « déguerpies » au cours de la première décennie du
XXIe siècle.
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ciens et d’occasion, mais ils sont alors désignés sous le terme de bouquinistes ; les bouquinistes de la Seine 1 appartiennent à l’image de Paris ; ils
ont été inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco en 1991 ; leurs « boîtes »
sont les analogons des cantines de leurs homologues dakarois (FIG. 1 &
FIG. 2).
En août 2013, 217 bouquinistes se partageaient 900 « boîtes vertes » 2
environ (ROBICHON [5]) ; chacun peut disposer de quatre boîtes au plus (VENAILLE [2] ; ANNE et al. [3]). Leur profession est réglementée (règlement).
Pour toutes ces raisons, nous désignerons désormais les commerçants en
livres anciens et d’occasion sous le terme de bouquinistes, à l’égal de leurs
confrères du Nord.
Le terme bouquiniste apparaît dans le dictionnaire de l’Académie française
en 1789. En 1859, des concessions sont mises en place par la ville de Paris
et les bouquinistes peuvent s’établir à des points fixes. Chacun a droit à dix
mètres de parapet pour un droit annuel de tolérance de 26,35 F et 25 F de
patente. Les ouvertures se font du lever au coucher du soleil. Enfin, c’est en
1930 que les dimensions des « boîtes » sont fixées.
Installés sur plus de trois kilomètres le long de la Seine et inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco en 1991, les 240 bouquinistes parisiens exploitent
900 « boîtes vertes » où sont exposés quelque 300 000 livres anciens d’occasion et un très grand nombre de revues, timbres et cartes de collection.
En 2012, une réflexion a été lancée par la Ville de Paris pour « rénover »
ces boîtes vertes fortement éprouvées par les conditions climatiques et le
vandalisme. Quatre prototypes ont ainsi été lancés en partenariat avec la Ville
de Paris.
D’autres villes, comme Lyon, au quai de la Pêcherie, possède des marchés
bouquinistes (<@>). Les bouquinistes de Paris ont inspiré d’autres capitales,
comme Ottawa, Pékin ou Tokyo.
Avant même l’invention de l’imprimerie moderne à Mayence vers 1450
par l’orfèvre Johannes Gutenberg, le commerce des livres avait pris de
l’importance avec la fondation des Universités au XIIIe siècle. Les premiers statuts des “libraires-jurés” de l’Université furent publiés en 1259.
Une fois par an, le 10 juin, à la foire de Saint-Landry, les libraires-jurés
venaient installer dans des boutiques portatives les livres manuscrits de
leurs magasins. Par la suite, grâce au procédé de l’imprimerie, le commerce du livre prit de l’ampleur et dès le XVIe siècle, les petits marchands
de livres, d’almanachs, et autres colporteurs à demeure, colporteurs pédons (à pied), libraires-forains, autorisés ou non, étaient très nombreux.
Ils étalaient sur des tréteaux, ou même par terre sur des toiles, des livres
qu’ils offraient aux passants. D’autres, munis d’une boîte en bois ou en
osier maintenue sur la poitrine par une courroie de cuir autour du cou,
déambulaient par les rues.
Parapet, n° 53, « Histoire des bouquinistes » : p. 2.
1. — Présents sur une grande partie des quais de Seine ; sur la rive droite, du pont Marie au quai du Louvre ; sur la rive gauche,
du quai de la Tournelle au quai Voltaire. V. carte & dépliant.
2. — Il y eut deux couleurs gris et vert ; il n’y a plus que le vert qui est dénommé vert wagon, car il était employé par la S.N.C.F.
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Phase test
Fin 2014, l’objectif est d’expédier une quantité limitée de livres d’occasion
(environ 3 000 volumes, grand format et poche, en particulier livres club) en
vue de réaliser un test grandeur nature (→ Dossier financier prévisionnel).
TABLEAU II
Prévisionnel des tarifs de revente aux « libraires par terre »
DÉSIGNATION
Grand format
Format poche
Livre club relié
PRIX GROS
Euros
1,00
0,20
0,50
CFA
PRIX DE VENTE CONSEILLÉ
Euros
655
131
327
CFA
2,00
1,00
1,50
1 310
655
982
BÉNÉFICE
Euros
1,00
0,80
1,00
CFA
655
524
655
TABLEAU III
Prévisionnel de chiffre d’affaire
DÉSIGNATION
Grand format
Format poche
Livre club relié
Total en volumes
PRIX UNITAIRE GROS
Euros
1,00
0,20
0,50
CFA
QUANTITÉ
655
131
327
250
500
250
1 000
CHIFFRE D’AFFAIRE
Euros
250
100
125
475
CFA
163 750
65 500
81 750
311 000
Bibliographie
[1] GOMES DO SANTOS (E.), 2000. — Étude sur l’équité dans l’accès aux soins de
santé et les déterminants socio-économiques des recours aux soins dans la
région de Dakar, ministère de la Santé-Fnuap, Service de coopération et d’action culturelle.
[2] VENAILLE (Caroline), « À Paris, les bouquinistes priés de vendre... des bouquins », mis en ligne le 30 août 2010, à 10 h 50, Rue89, [en ligne], consulté le
26 août 2014, adresse U.R.L. :
<@>.
[3] ANNE, BLANDINE, DOROTHÉE, MARIE-LAURE, STÉPHANIE & THOMAS,
2007. — « Des bouquinistes des quais de paris : Une étude sociale », Parapet,
trimestriel du Syndicat des bouquinistes professionnels des Quais de Paris, 1,
rue de la Basse Roche, 91140 Villebon-sur-Yvette, 01 60 10 35 01, <[email protected]>, no 52, mars 2007, doc. pdf, [en ligne], téléchargé le 26 août
2014, adresse U.R.L. : <@>, 24 p., multigr.
[4] SILVA (Guy), 2000. — Avec les bouquinistes des Quais de Paris, Le Castor Astral, 2000.
[5] ROBICHON (Sophie), s. d. — « 240 bouquinistes sur les quais parisiens », Ville
de paris, site officiel, [en ligne], adresse U.R.L. : <@>.
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