présentation de l`exposition

EXPOSITION
« De l’Océan Indien aux îles caraïbes »
Les tableaux de voyage « Mayotte et Guadeloupe », c’est une histoire qui commence sur l’île
au lagon à Mayotte. Un couple d’amis me propose ainsi qu’à cinq autres artistes de réaliser un
tableau avec les souvenirs rapportés de leur voyage avec leur fille de 4 ans prénommée Maya.
Six mois de voyage entre le Maroc, la Tunisie, les déserts du Mali, jusqu’en Asie, la
Birmanie, le Laos, le Vietnam, la Thaïlande, ….
Les six œuvres produites seront présentées par la suite dans une galerie de Cahors avec les
protagonistes de ce périple relatant leur parcours à l’aide de films, photos et diaporamas.
Les six pochettes de souvenirs distribuées aux artistes contenaient donc à peu près les mêmes
éléments, sables, tissus, timbres, tampons d’Asie, étiquettes de boissons, emballages de
bonbons et autres produits locaux, tickets de bus, de train, billets d’avions, entrées de musées,
coupures de journaux etc..
C’est ainsi que naîtra ce premier voyage, intitulé « le voyage de Maya »
Devant l’intérêt suscité au cours de mes expositions à Mayotte par cette œuvre, je pris la
décision de présenter avant mon départ de l’île une exposition de 33 pièces racontant
l’histoire de Mayotte au cœur des Comores, exposition intitulée « Tableaux de Voyage ».
Afin de jumeler aujourd’hui la Caraïbe et l’Océan Indien, j’ai donc fait le choix de présenter
aux guadeloupéens pour ma première exposition une série de tableaux de voyage racontant
leurs îles, la Guadeloupe, les Saintes, Marie Galante, la Désirade, au cœur de la Caraïbe,
voyage à travers les âges, l’histoire, les coutumes, le monde agricole et la diversité de sa
beauté, de sa flore et de sa faune, de ses rivières et de ses mers, et bien entendu de ses
hommes et de ses femmes, un petit voyage entre la rudesse des siècles passés et la folie du
monde moderne actuel.
Ces œuvres sont des collages altérés par des techniques de gratté, par le feu et par des
trempages dans des solutions de poudres de bois, le but étant de retrouver le côté clair-obscur
des peintures anciennes notamment de la peinture flamande.
Lors de cette exposition seront présentés, huit petits collages mahorais, huit grands portraits
de Bouéni (femmes comoriennes) et vingt collages de formats divers de la Guadeloupe et de
ses îles voisines.