Zoom sur l`Irlande Films à l`Affiche
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Zoom sur l`Irlande Films à l`Affiche
LES FILMS PROJETÉS POUR TOUS SES FILMS, L’ENC S’EST ACQUITTÉ DES DROITS POUR UNE DIFFUSION DANS UNE ÉCOLE AUPRÈS DE L’ADAV OU DE MJS-VIDEO L’IRLANDE AU CINÉMA : RÉALISATIONS INSULAIRES & DÉCORS DE RÊVE Le cinéma Irlandais se porte plutôt bien comme on a pu le constater à la dernière édition du JDIFF, le Jameson International Dublin Film Festival, dont la Directrice Grainne Humphreys nous fait l’honneur d’intervenir mardi matin dans le cadre de notre Zoom. L’Irlande compte nombre de réalisateurs de stature internationale, comme Neil Jordan (Crying Game, Michael Collins, Breakfast on Pluto, Butcher Boy) , Kenneth Branagh (Dead again, Much ado about nothing, Thor), Jim Sheridan (My left foot, In the name of the Father, the Boxer) ou les frères McDonagh (In Bruges, 7 psychopaths, The guard) auxquels nous consacrons la matinée du Mercredi, et beaucoup sont en passe de le devenir, comme Thomas Martin, jeune scénariste reconnu à Tribeca et à Sundance, et actuellement en résidence au Centre Culturel Irlandais, notre partenaire. Il viendra nous en parler à de sa conférence de vendredi matin. Le nombre de tournages en Irlande, favorisés par une taxation ultra bienveillante, est impressionnant, sans compter que, sur place, l’armée de métier irlandaise, rôdée aux manœuvres, est très recherchée par les films à grand spectacle hollywoodiens exigeant des scènes de bataille chorégraphiées, comme Braveheart ou Il faut sauver le soldat Ryan. Les paysages Irlandais, si photogéniques, servent aussi régulièrement de décors pour des pays autres, réels (l’Angleterre des Tudors) ou imaginaires (Game of Thrones). Actuellement Game of Thrones joue pour l’industrie touristique nord-irlandaise un rôle identique à celui du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson pour la Nouvelle Zélande. Alain Carrazé, spécialiste des séries, et William Simpson, l’artiste de Game of Thrones, viendront nous en parler Lundi. L’IRLANDE AU CINÉMA : HÉROS, ACTEURS & THÉMATIQUE L’Irlande est omniprésente au cinéma et à la télévision, et pas que dans les productions insulaires. Les héros des blockbusters d’action et des films policiers US sont souvent irlandais, le plus célèbre étant John McClane, incarné par Bruce Willis dans la franchise Die Hard. Il y a une explication historique à cette prolifération du héros au nom en O’ ou en Mac. Les Irlandais exilés aux États Unis par la Grande Famine de 1848, devenaient soit voyous, soit flics ou pompiers, et aujourd’hui encore, un fort pourcentage de la police Américaine reste originaire de la verte Erin. D’où la saga de la famille Reagan dans la série Blue Bloods avec Tom Selleck. Dans les villes à forte descendance celte, comme Boston, Chicago ou New York, on teint le fleuve en vert le jour de la Saint Patrick, les festivités y sont bien plus importantes qu’à Dublin et on est fier de revendiquer ses racines irlandaises. Si Liam Neeson, Jonathan Rhys Myers, Daniel Day Lewis, Colin Farrell ou Saoirse Ronan sont tous Irlandais, d’autres Ben Affleck, Harrison Ford, Tom Cruise, et Jennifer Lawrence ont assumé leur héritage en jouant des Irlandais à l’écran. Il suffit de voir le nombre de Festivals du film irlandais dans le monde pour constater la popularité de l’île et de son cinéma à travers le monde, de Mumbai à Moscou en passant par Ajaccio… L’histoire Irlandaise est aussi le sujet de nombreux films étrangers. La période intense des Troubles a inspiré de nombreux films réalisés par des non irlandais comme Steve McQueen qui raconte dans Hunger le duel de Bobby Sands et des grévistes de la faim contre Maggie Thatcher, ou l’allemand Olivier Hierspiegel qui s’attaque au thème de la vengeance dans 5 minutes of Heaven. Des cinéastes anglais tels Paul Greengrass avec son Bloody Sunday ou James Marsh avec son Shadow Dancer, ont su mettre l’Angleterre face à sa responsabilité dans le conflit. Même s’il est remonté plus loin dans le temps avec le superbe The wind that shakes the barley (Le vent se lève), le grand Ken Loach n’a pas été en reste.