Les illusions des vies antérieures

CONFÉRENCE PHILOSOPHIQUE
“Plus l’être humain sera éclairé, plus il sera libre.”
Voltaire
VIES ANTÉRIEURES ET RÉGRESSIONS
Les illusions des réminiscences
CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN
Association ALDÉRAN Toulouse
pour la promotion de la Philosophie
MAISON DE LA PHILOSOPHIE
29 rue de la digue, 31300 Toulouse
Tél : 05.61.42.14.40
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conférence N°1600-029
LES RÉGRESSIONS DANS LES VIES ANTÉRIEURES
Vies antérieures ou vies rêvées ? Les illusions des réminiscences.
conférence d’Éric Lowen donnée le 03/05/2012
à la Maison de la philosophie à Toulouse
Les régressions dans les vies antérieures sont à la mode depuis le développement du NewAge dans les années 1970. Peut-on vraiment revivre ses incarnations passées ou bien est-ce
une simple projection de nos désirs inconscients ? Quelle est la validité de ces
témoignages ? Vrais souvenirs ou faux souvenirs ? À défaut d’explorer notre passé, ne sontelles pas des indications sur le contenu de notre psychisme profond ?
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LES RÉGRESSIONS DANS LES VIES ANTÉRIEURES
Les illusions des réminiscences
PLAN DE LA CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN
Je peux très bien comprendre que Dieu veuille empêcher les hommes d’avoir
accès au passé antérieur à leur naissance. L’élitisme généalogique est déjà
suffisamment pénible. Imaginez à quel point il serait difficile de vivre avec
quelqu’un qui aurait été, par exemple Abraham Lincoln dans une vie
antérieure et qui se souviendrait de tout.
Keith Mano
I
PRÉSENTATION D'UNE CROYANCE ÉMERGENTE EN OCCIDENT
1 - De la croyance dans des vies antérieures aux croyances de souvenirs de vies antérieures
2 - Une affirmation aussi ancienne que la croyance dans les vies antérieures
3 - Elle est consubstantielle à la croyance à la réincarnation et aux vies antérieures
4 - La résurgence moderne de ces considérations en Occident dans les années 1970
5 - Puisque la réincarnation est une croyance religieuse, la vérité de ces "souvenirs" est ailleurs
II
TECHNIQUES DE RÉGRESSIONS
1 - Les principales techniques utilisées actuellement :
A - Par le voyage astral, via l'accès aux “annales akashiques”
B - Souvenirs "apparemment" spontanés de médiums et de channels
C - Par l'hypnose
D - Par la transe
E - Par les drogues (droguisme)
F - Par des techniques respiratoires autohypnotiques (rebirth, etc.)
G - Par des techniques d'imagination autohypnotiques (relaxation, sophrologie, etc.)
H - Par des techniques d'isolement sensoriel
2 - Au-delà de la diversité des techniques, le même but : faire émerger ces souvenirs
III
L'ÉVALUATION CRITIQUE DE CES "SOUVENIRS"
1 - Des affirmations difficilement contrôlables (pas ou peu d'indications précises)
2 - Les invraisemblances statistiques démographiques et sociales des régressions
3 - Les invraisemblances historiques des régressions
4 - L'influence des connaissances historiques collectives sur le contenu de ces réminiscences
5 - Le reflet des préoccupations d'une époque donnée (un effet miroir)
6 - L'effet tautologique des régressions pour tenter de prouver les réincarnations
IV
LES CAUSES NEUROPSYCHOLOGIQUES DE CES "SOUVENIRS"
1 - Des techniques qui font appel à des altérations de conscience et à des états semi-inconscients
2 - Un effet de la dualité conscient/inconscient, que le sujet ne perçoit pas
3 - Les états de conscience altérés ne neutralisent pas l'inconscient, l'imaginaire ou la subjectivité
4 - Les états de conscience altérés amplifient ces éléments et les productions de l'imagination
5 - Les états de conscience altérés rendent ces productions imaginaires d'autant plus
"véridiques" pour la personne
6 - La création de faux souvenirs
7 - La reconstruction narrative
8 - L'investissement émotionnel du sujet
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V
LES RAISONS PSYCHOLOGIQUES DE CES FAUX SOUVENIRS
1 - Une double cause psychologique à ces souvenirs : pour le principe et pour le contenu
2 - L'importance préalable de la croyance en des vies antérieures
3 - L'influence de la technique et des "accompagnateurs", "guides", etc.
4 - Un reflet des croyances, de l'imaginaire et du monde onirique des personnes concernées
5 - Un effet de l'atomisme psychique, de la multiplicité égotique
6 - Des romans personnels : des vies rêvées, des vies alternatives
7 - Des projections transposées de notre inconscient
8 - Une compensation de notre vie présente, un échappatoire à la médiocrité
9 - La justification libératrice de nos problèmes actuels en leur donnant un sens dans le passé
10 - Des prophéties justificatrices et autoréalisatrices pour notre vie personnelle
11 - L'immense effet narcissique et l'effet initié (un élitisme siddhique)
VI
LES PIÈGES DE CES CROYANCES, DÉMARCHES ET PRATIQUES
1 - Une source d'illusion et d'erreurs obscurantistes
2 - Une fausse voie de connaissance de soi
3 - Le détournement de la vie présente et l'enfermement dans une vision passéiste
4 - Ces pseudo-souvenirs n'ont aucun rapport avec la spiritualité, ils sont même anti-spirituels
5 - La porte ouverte à tous les profiteurs et escrocs de l'ésotérisme et du pseudo-spirituel
ORA ET LABORA
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Document 1 : Si la thématique actuelle des réminiscences de vies antérieures remonte en Occident aux
années 1970, on peut retrouver de telles croyances à d’autres époques. La thématique est réactualisée
mais n’est en rien nouvelle. Prenons par exemple le cas des pythagoriciens dans l’antiquité, pour qui la
réminiscence se joignait dans leurs croyances à la théorie de la métempsycose : nous nous rappelons en
cette vie ce que nous avons appris dans une existence antérieure. Le texte suivant est un texte ironique de
Lucien extrait de son célèbre Philosophes à vendre.
MERCURE. Hé ! le Pythagoricien, descends et fais-toi voir par ceux qui sont ici réunis.
JUPITER. Allons, mets en criée !
MERCURE. Je vends la vie parfaite, la vie sainte et vénérable. Qui est-ce qui achète ?
Qui veut être au-dessus de l'homme ? Qui veut connaître l'harmonie de l'univers, et
revivre après sa mort ?
LE MARCHAND. Il n'a pas mauvais air : que sait-il ?
MERCURE. L'arithmétique, l'astronomie, la magie, la géométrie, la musique, la fourberie.
Tu vois là un excellent devin.
LE MARCHAND. Est-il permis de l'interroger ?
MERCURE. Interroge, et bonne chance!
LE MARCHAND. D'où es-tu ?
PYTHAGORE. De Samos.
LE MARCHAND. Où as-tu été instruit ?
PYTHAGORE. En Égypte, chez les sages du pays.
LE MARCHAND. Voyons, si je t'achète, que n'enseigneras-tu ?
PYTHAGORE. Je ne t'enseignerai rien ; je te ferai ressouvenir !
LE MARCHAND. Comment me feras-tu ressouvenir ?
PYTHAGORE. En purifiant d'abord ton âme, et en la nettoyant de ses ordures.
LE MARCHAND. Eh bien ! imagine qu'elle est purifiée : comment me donneras-tu la
réminiscence ?
PYTHAGORE. En commençant par t'imposer un calme parfait, le mutisme absolu de cinq
années.
LE MARCHAND. Va-t'en, mon cher, instruire le fils de Crésus : je veux être un homme qui
parle, et non une statue. Mais enfin, après ce silence de cinq ans, que ferai-je ?
PYTHAGORE. Tu t'exerceras à la musique et à la géométrie.
LE MARCHAND. Tu es charmant ; il faut commencer par être musicien pour devenir
sage.
PYTHAGORE. Ensuite tu apprendras à compter.
LE MARCHAND. Je sais compter.
PYTHAGORE. Comment comptes-tu ?
LE MARCHAND. Un, deux, trois, quatre.
PYTHAGORE. Attention ! ce que tu crois être quatre, c'est dix, c'est le triangle parfait,
c'est notre serment !
LE MARCHAND. J'en jure par quatre, le grand serment, je n'ai jamais ouï langage plus
divin et plus sacré !
PYTHAGORE. Ensuite, étranger, tu sauras ce que c'est que la terre, l'air, l'eau et le feu ;
quelle est leur forme, leur mouvement naturel, et comment ils se meuvent.
LE MARCHAND. Quoi ! le feu, l'air et l'eau ont donc une forme ?
PYTHAGORE. Certainement, et très visible ; autrement, sans forme et sans apparence,
ils ne pourraient pas se mouvoir. De plus, tu sauras que la divinité est un nombre et une
harmonie.
LE MARCHAND. Voilà qui est étonnant.
PYTHAGORE. Et quand je t'aurai expliqué tout cela, tu sauras que tu n'es pas un,
comme tu le penses, mais un autre que celui que tu crois être et que tu parais.
LE MARCHAND. Que dis-tu là ? Je suis un autre, et ce n'est pas moi-même qui converse
avec toi ?
PYTHAGORE. Actuellement c'est toi-même, mais autrefois tu as paru dans un autre
corps et sous un autre nom : par la suite, tu passeras encore dans un autre être.
LE MARCHAND. Tu veux dire que je serai immortel, passant ainsi de forme en forme ?
Mais en voilà assez sur ce propos. Passons à ta manière de vivre : quelle est-elle ?
PYTHAGORE. Je ne mange rien qui ait eu vie ; tout le reste m'est permis, sauf les fèves.
LE MARCHAND. Pourquoi cela ? ne les aimes-tu pas ?
PYTHAGORE. Je les aime ; mais elles sont sacrées, et leur nature est merveilleuse. Et
d'abord elles sont toute génération. Ôte la peau à des fèves vertes, tu verras qu'elles
ressemblent beaucoup aux testicules de l'homme : fais-les cuire et expose-les pendant
un certain nombre de nuits aux rayons de la lune, elles donneront du sang. Mais ma plus
forte raison, c'est que les Athéniens s'en servent pour élire leurs magistrats.
LE MARCHAND. Tu parles bien, et comme un oracle ; mais ôte ta robe, je veux te voir
nu. Par Hercule ! il a une cuisse d'or : c'est un dieu : il n'a rien d'un homme : il faut
absolument que je l'achète. Quelle est la mise à prix ?
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MERCURE. Dix mines.
LE MARCHAND. Les voici, je le prends à ce compte.
JUPITER. Mais le nom de l'acheteur et sa patrie ?
MERCURE. C'est, je pense, quelque Italien ; un habitant de Crotone, de Tarente ou de la
Grande-Grèce. Mais il n'est pas seul, ils sont au moins trois cents qui l'ont acheté en
commun.
Lucien
Philosophes à vendre
Document 2 : Autre exemple plus récent, au 19ème siècle dans un célèbre poème de Baudelaire.
LA VIE ANTÉRIEURE
J'ai longtemps habité sous de vastes portiques
Que les soleils marins teignaient de mille feux,
Et que leurs grands piliers, droits et majestueux,
Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques.
Les houles, en roulant les images des cieux,
Mêlaient d'une façon solennelle et mystique
Les tout-puissants accords de leur riche musique
Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux.
C'est là que j'ai vécu dans les voluptés calmes,
Au milieu de l'azur, des vagues, des splendeurs
Et des esclaves nus, tout imprégnés d'odeurs,
Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes,
Et dont l'unique soin était d'approfondir
Le secret douloureux qui me faisait languir.
Baudelaire (1821-1867)
Les Fleurs du Mal, 1857, «Spleen et idéal».
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Document 3 : Régressions et égyptomania, un grand classique !
Un grand classique des “régressions” dans d’hypothétiques vies antérieures, est le
souvenir d’incarnations durant l'Égypte pharaonique. Plusieurs remarques s’imposent
rapidement dès qu’on examine ses récits.
Premièrement, chose étonnante, ce n’est pourtant que depuis la traduction des
hiéroglyphes par Champollion.
Deuxièmement, la plupart du temps, cette Égypte rêvée et merveilleuse n’a que peu de
rapport avec l'Égypte réelle. D’autant plus que les récits varient en fonction des
découvertes archéologiques. Ainsi, on ne trouve aucun cas de récits de régressant ayant
vécu durant le règne de Toutankhamon avant la découverte de son tombeau en 1922 par
l'archéologue britannique Howard Carter. Par contre, peu de temps après cette
extraordinaire découverte, ont commencé à apparaître des “témoignages” de vies
antérieures durant son règne (en premier lieu dans le cadre de récit que faisaient des
médiums lors de transes et de séances spirites). Certains milieux ésotériques ont même
leur dynastie de prédilection comme les rose-croix AMORC qui ont fait du pharaon
Akhénaton une figure emblématique de leur mouvement. Lorsqu’un de leurs adeptes fait
une régression égyptomaniaque, c’est en grande majorité durant ou autour du règne de
ce pharaon de la XVIIIème dynastie.
Troisièmement, si l’Égypte est une des destinations favorites des régressions des
occidentaux, ce n’est pas le cas des orientaux, qui sont moins concernés par
l’égyptomanie dans leur culture.
Quatrièmement, c’est une anomalie de sur-représentation (tout comme d’autres
civilisations qui sont au contraire sous-représentées à l’exemple de la civilisation
minoenne). En effet, si on rapporte le nombre de personnes affirmant avoir eu des vies
antérieures dans l'Égypte pharaonique (oui, car l'Égypte byzantine est bien moins
intéressante, elle est donc quasi-inexistante dans ces témoignages) par rapport à la
répartition de la population humaine mondiale à travers l’histoire, on peut facilement
constater que le nombre de réminiscences égyptomaniaques est totalement
disproportionné par rapport aux autres civilisations.
Cinquièmement, il y a aussi un biais représentatif dans la sociologie des réminiscences,
elles renvoient de manière disproportionnées aux classes supérieures de ces sociétés
fantasmées. C’est vrai que croire qu’on a été pharaon ou grand prêtre dans l'Égypte
antique est infiniment plus valorisant pour son ego présent que de penser qu’on a été
simple fellah, petit paysan trimant toute sa vie dans les champs et constamment pressuré
par les puissants. Les régressions sont-elles un reflet de la lutte des classes ?
Éric Lowen
Propos Ad hoc, 05/11/1998
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Document 4 : Les croyances réincarnatoires, et encore plus celles des réminiscences, sont souvent des
échappatoires de notre vie présente. Elles détournent des obligations que nous avons à l’égard de cette vie
présente, la seule qui compte au présent.
Les gens ressentent une culpabilité devant le fait éventuel d'entrer dans la joie et de
connaître le bonheur.
Je ne crois pas que cette culpabilité soit spontanée, et je ne crois pas non plus qu'elle
soit légitime. Ce qui est vrai, c’est qu'elle est fréquente. Elle est fréquente parce qu'elle
est justement diffusée par la culture ambiante; nous pourrions presque dire par une
culture du mal, une culture de la mort, pour ne pas dire une culture du péché. En effet,
dans la plupart des cas, les gens se disent que si les autres sont dans la peine, dans la
douleur, eux n'ont pas le droit d'être dans la joie et dans le bonheur.
Mais pourquoi n'en auraient-ils pas le droit ? Personne ne nous explique cela. Personne
ne nous explique pourquoi il faudrait être soi-même dans une perspective tragique,
pourquoi il faudrait soi-même se maintenir dans la souffrance, dès lors que la plupart des
autres sont dans le malheur et la souffrance.
En quoi notre propre souffrance pourrait-elle être utile à la diminution de la souffrance
des autres ?
La vérité, c'est que cette culpabilité vient de plus loin. C'est une culpabilité apprise. Il
s'agit presque de la culpabilité de vivre, une culpabilité qui est, peut-être, diffusée par une
culture religieuse, une culture judéo-chrétienne mais peut-être aussi une culture
religieuse bouddhiste, puisque dans le bouddhisme existent les réincarnations et toute
réincarnation est le prix payé pour de mauvaises vies menées antérieurement, pour nos
fautes antérieures. (Notons que cette idée de la réincarnation se retrouve aujourd'hui
dans diverses croyances religieuses occidentales.) On se réincarne dans des réalités soit
humaines, soit animales inférieures, si nous avons été coupables de vols, de meurtres,
etc. Autrement dit, une religion de la métempsycose ou une religion du péché originel,
entraîne l'idée selon laquelle l'être humain est coupable dès sa naissance. Il arrive au
monde, il vit, et il a tort de vivre ! Or, devant une telle croyance, un tel sentiment de
culpabilité, soit de culpabilité fortement et directement vécue, soit de culpabilité diffuse ou
de culpabilité qui nous menacerait, on peut comprendre que les individus hésitent à se
lancer dans le grand mouvement du bonheur, dans la construction d'une vie heureuse.
Alors ils freinent leur vie, ils freinent leur pouvoir créateur, ils ne prennent aucun risque,
ils n'inventent aucune voie nouvelle, ils ne créent aucun nouveau chemin, afin de ne pas
entrer dans un bonheur dont ils croient qu'il serait coupable. De peur que ce bonheur ne
soit quelque chose que l'on prendrait à quelqu'un.
Alors que c'est la vérité contraire qui est juste !
Déjà, le philosophe Alain disait que « notre vrai devoir est d'être d'heureux» !
Robert Misrahi
L'enthousiasme et la joie
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Quelques livres représentatifs de la littérature
proréincarnations et prorégressions
- Divine connexion, Melvin Morse, Éditions Jardin Des Livres, 2004
- Conscience immortelle : vie éternelle révélée en 40 régressions, H. Sudhoff, Éditions du Rocher, 2000
- La trilogie - trajectoire / la fin des temps / le temps présent, Paco Rabanne, Michel Lafon, 1997
- Enfants de la réincarnation Aujourd'hui, des lamas tibétains se réincarnent en Occident, Vicki Mackenzie,
Laffont, 1996
- Les enfants qui se souviennent de leurs vies antérieures, Ian Stevenson, Sand, 1994
- Voyages dans les vies antérieures, Raymond Moody, Laffont, 1990
- Les prophéties d'Edgar Cayce, Dorothée Koechlin de Bizemont, Rocher, 1989
- La roue de la vie, Irène Andrieu, Dangles, 1986
- Revivre le passé - sous hypnose mille cas de retour dans les vies antérieures, Helen Wambach, Robert
Laffont, 1986
- L’univers d'Edgar Cayce, Dorothée Koechlin de Bizemont, Laffont, 1985
Quelques livres et revues critiques sur le sujet
- Psychologie de la vie quotidienne, Jacques Van Rillaer, Odile Jacob, 2004
- Souvenirs récupérés, souvenirs oubliés et faux souvenirs, Serge Brédart Martial Van Der Linden, Éditions
Solal, 2004
- Régressions dans les vies antérieures - Des usages, des pratiques, Gabriel Jandot, L'Harmattan, 2004
- Faux souvenirs, suite et fin ?, Sciences humaines N°103, mars 2000
- Folie et spiritisme, Le Maléfan Pascal, L’Harmattan, 1999
- Possession et chamanisme, Bertrand Hell, Flammarion, 1999
- Faux souvenirs et désordres de la personnalité multiples, N.P. Spanos, De Boeck-Wesmael, 1998
- Les faux souvenirs, Sciences humaines N°97, août 1999
- Les faux souvenirs, E. Loftus, Pour la science n°242, décembre 1997
- Les mécanismes de la croyance, Nicolas Journet, Sciences Humaines N°53, août-septembre 1995
- Les prédictions qui se vérifient d'elles-mêmes, Paul Watzlawick (1988), L'invention de la réalité, Seuil, 1988
- La réalité de la réalité, Paul Watzlawick (1978), Seuil, 1984
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