ANNEXES au RAPPORT FINAL

Transcription

ANNEXES au RAPPORT FINAL
Colloque international
FASAF et ROCARE sur
Éducation, violences, conflits et perspectives de Paix en Afrique
Yaoundé, Cameroun
6-10 mars 2006
ANNEXES au
RAPPORT FINAL
____________________________________________________
Rapport en français : www.rocare.org/Rapport_Colloque_ROCARE_FASAF.pdf
English translation of colloquium report: www.rocare.org/Report_ERNWACA_FASAF_Colloquium.pdf
Annexes : www.rocare.org/Annexes_Colloque_ROCARE_FASAF.pdf
Communications : www.rocare.org/colloque_fasaf_rocare.htm
____________________________________________________
SOMMAIRE
Annexe A :
Annexe B :
Annexe C :
Annexe D :
Annexe E :
Annexe F :
Annexe G :
Annexe H :
Annexe I :
Annexe J :
Annexe K :
Annexe L :
Annexe M :
Annexe N :
Aperçu du projet et membres du comité scientifique et d’organisation ...............................................
Appel à communication .......................................................................................................................
Répartition des communications par thème et zone géographique ......................................................
Titres des communications par thème, pays et, zone géographique ....................................................
Programme du colloque .......................................................................................................................
Outil pour recueillir les avis sur « quelles recherches pour quelles actions ? » ...................................
Liste de participants ..........................................................................................................................
Evaluation du colloque par les participants .........................................................................................
Couverture télé et radio ........................................................................................................................
Couverture presse écrite .......................................................................................................................
J1 : Panapress, 2 mars 2006
J2 : The Herald, 8 March 2006
J3 : La Nouvelle Expression, 8 mars 2006
J4 : Le Messager, 8 mars 2006
J5 : The Post, 10 March 2006
Message des femmes du colloque pour le 8 mars 2006 .......................................................................
Discours d’ouverture ............................................................................................................................
L1 : ROCARE
L2 : FASAF
L3 : By a youth on behalf of children and youth in Africa
L4: DIAKONIA
L5: Plan International
L6: Allocutions du Ministère
Rapport de synthèse présenté lors de la clôture du colloque ................................................................
Déclaration de Yaoundé ....................................................................................................................
- 10 -
11
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Annexe A : Aperçu du projet et membres du comité scientifique et d’organisation
Colloque international
Éducation, Violences, Conflits et Perspectives de Paix en Afrique
6 au 10 mars 2006
Yaoundé, Cameroun
ORGANISATEURS
●
●
Réseau Ouest et Centre Africain de Recherches en Éducation (ROCARE)
Réseau Famille et Scolarisation en Afrique (FASAF)
PARTENAIRES
● Université de Yaoundé I
● Plan International
● Diakonia (ONG suédoise),
● Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Paris, France
● Centre Population et Développement (CEPED)
● UNESCO
CONTRIBUTEURS
● Association pour le Développement de l’Education en Afrique (ADEA)
● Aide et Action
● Centre de recherches pour le développement international (CRDI)
OBJECTIFS
Objectif général
Ce colloque vise à fournir des données scientifiques de l’impact des violences sur l’éducation en vue de sensibiliser les
chercheurs, planificateurs, gestionnaires et bénéficiaires des systèmes éducatifs pour réfléchir sur la création des
programmes éducatifs à la culture de la paix.
Objectifs spécifiques
1/ Mettre en exergue l’impact des conflits et des guerres sur l’éducation en général et sur celle des filles en
particulier ;
2/ Faire une analyse critique des réponses apportées à ce jour aux causes et formes de violences
identifiées à l’école ;
3/
Connaître les conséquences des abus et violences dans les milieux éducatifs, notamment les IST, l’infection au
VIH/SIDA et les traumatismes physiques, psychologiques et sociaux ;
4/ Identifier les pistes de recherches futures ;
5/ Renforcer le partenariat entre chercheurs, ONG et décideurs politiques pour la conception et mise en œuvre
des programmes et activités d’éducation à la citoyenneté et à la culture de la paix.
JUSTIFICATION
Depuis les années 90, rares sont les pays africains qui n’ont pas connu de violence ou un conflit armé. Cette situation a
largement contribué à fragiliser et même à compromettre le processus de développement. Par ailleurs souvent utilisées
par les belligérants comme des armes de guerre, les violences sexuelles sont devenues un problème de société dont la
formation pour la promotion des droits de la femme et la lutte contre les IST et le VIH/SIDA doivent tenir compte.
Dès la conférence mondiale de Jomtien en 1990 sur l’Éducation Pour Tous (EPT), la réunion mondiale d’Amman sur
l’EPT à mi-décennie, le Forum Mondial sur l’Education tenu en 2000 à Dakar, et au cours de la conférence ministérielle
sur l’éducation dans les pays en situation de crise ou post-conflit, organisée par l’Association pour le développement e
l’éducation en Afrique (ADEA) à Mombasa (Kenya) en juin 2004, la question de l’éducation en situation de crises et
conflits a été longuement abordée. L’on s’est en fait aperçu que les conflits sont un obstacle majeur au développement
de l’éducation en Afrique et méritent d’être mieux cernés. La déclaration de Mombasa avait recommandé entre autres de
faire de systèmes éducatifs de vecteurs de paix, de prévention et de résolution des conflits et de construction de l’unité
nationale.
Au delà du constat général sur l’impact des conflits et violences sur l’éducation, les réseaux de recherche ROCARE et
FASAF, qui oeuvrent tous les deux pour le développement de l’éducation en Afrique, envisagent de déclencher à l’issue
de colloque, un processus de recherche sur un sujet peu exploré et relativement nouveau. Les résultats de cette
recherche pourront ainsi influer sur les pratiques et politiques éducatives.
PAYS PARTICIPANTS: 20 pays d’Afrique francophone et anglophone et la France
- 11 -
PROGRAMME
Le comité scientifique, réuni à Ouagadougou, Burkina Faso les 1 et 2 juillet 2005, a retenu environ 40 projets de
communication répartis entre les quatre thématiques suivantes :
• Les violences en milieu scolaire ;
• L’école comme vecteur de violence ;
• L’éducation en situation de violence armée/conflit/guerre ;
• L’éducation en situation post-conflit et l’éducation à la paix.
Les communications émanent pour l’essentiel de chercheurs de différentes disciplines (sociologie, démographie,
sciences de l’éducation, droit, etc.), mais aussi d’ONG (Plan International, Aide et Action).
Outre la partie proprement scientifique, le programme prévoit également :
•
une participation active, avec notamment un temps de parole, pour des enfants touchés par des conflits, en
partenariat avec l’Ong PLAN ;
•
une table ronde réunissant des chercheurs et des décideurs (nationaux et internationaux) dans le domaine
éducatif, pour échanger sur les besoins de recherches spécifiques et les modalités d’une véritable prise en compte
de leurs résultats.
SUIVI DU COLLOQUE
•
publication des communications sur Internet ;
• édition conjointe FASAF et ROCARE d’une publication sur les violences, la prévention des violences et les
perspectifs de paix en milieux éducatifs ;
•
approfondissement de la recherche sur les questions des violences en milieu scolaire, et l’éducation en milieu
de conflits ou guerres ;
•
renforcement du partenariat entre les réseaux de recherche et les ONG qui interviennent directement sur le
terrain ;
•
développement des stratégies de plaidoyer au niveau des ministères des pays africains, notamment les pays
membres du ROCARE et du FASAF pour l’intégration de la pédagogie de la non-violence en milieu scolaire.
COMITE SCIENTIFIQUE pour la sélection de papiers
● Azoh, François Joseph : psychosociologue, enseignant École Normale Supérieure d’Abidjan, coordonnateur
Rocare Côte d’Ivoire ; [email protected]
● Ilboudo, Ernest : économiste, Université de Ouagadougou, coordonnateur national du ROCARE Burkina
Faso ; [email protected]
● Matchinda, Brigitte : psychologue, enseignante École Normale Supérieure, Secrétaire au bureau national
Rocare Cameroun ; [email protected]
● Nzita, Paul Denis : Démographe, directeur du Département des Sciences de la Population et du
Développement, Université de Kinshasa, FASAF RDC ; [email protected]
● Pilon, Marc : démographe, directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), cocoordonnateur FASAF, Burkina Faso ; [email protected]
● Touré, Kathryn : sciences politiques, coordonnatrice régionale ROCARE, Bamako, Mali ; [email protected]
● Yaro, Yacouba : socio démographe, directeur du Centre d’étude, de recherche et de Formation pour le
développement économique et social (CERFODES), FASAF Burkina Faso. [email protected]
COMITE D’ORGANISATION :
démographe, François Joseph; Matchinda, Brigitte; Pilon, Marc; Touré, Kathryn; Yaro, Yacouba; Coppens, Sven,
Plan International, Bureau régional Afrique de l’Ouest; Séraphine Tamambang, Plan International, Cameroun;
Fonkoua, Pierre, ROCARE Cameroun; Massouka Tècle-Mireille, ROCARE Régional; Ndomè Ekotto, ROCARE
Cameroun; Honoré Mimché, FASAF Cameroun; Thérèse Tchombé; ROCARE Cameroun, Jean Wakam, FASAF
Cameroun.
ROCARE
Réseau Ouest et Centre Africain de Recherche en Education – ROCARE – a été créé en 1989 à Freetown. Son
siège est à Bamako au Mali. C’est une association professionnelle doté d’un statut juridique avec 250 chercheurs
membres actifs et 13 coordinations nationales en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Contacts : [email protected], site web : www.rocare.org.
FASAF
Le réseau Famille et Scolarisation en Afrique – FASAF – est l’un des réseaux de recherche de l’Union pour l’Etude
de la Population Africaine (UEPA), également soutenu par le CEPED. Il regroupe dix équipes-pays et des chercheurs du
Nord. La coordination régionale est abritée par l’Institut Supérieure des Sciences de la Population (ISSP) de l’Université
de Ouagadougou. Contacts : [email protected] ; [email protected] ; site web : www.fasaf.org.
BUDGET : 60 000 000 F CFA avec la participation des enfants
- 12 -
Annexe B : Appel à communication
« EDUCATION, VIOLENCES ET CONFLITS EN AFRIQUE »
Colloque international, Yaoundé, Cameroun, mars 2006
JUSTIFICATION ET PROBLEMATIQUE
Depuis les indépendances, et plus particulièrement depuis les années 90, rares sont les pays africains qui
n’ont pas connu de violences, un conflit armé ou une guerre. Cette situation a largement contribué à
fragiliser et même à compromettre le processus de développement du continent africain, ce pourquoi elle
mérite l’attention des chercheurs de toutes les disciplines.
Dans le domaine de l’éducation, et plus particulièrement de la scolarisation, l’intérêt de la société civile et
des décideurs politiques, notamment les organisations internationales, sur les liens entre l’éducation et les
violences/guerres est allé croissant. La Conférence mondiale de Jomtien en 1990 sur l’Education Pour
Tous (EPT) avait recommandé de tenir compte, entre autres choses, des « exclus » du système éducatif à
la suite des conflits et des guerres. Ces exclus, à savoir les réfugiés, les personnes déplacées par la guerre,
les populations sous occupation militaire, et les victimes des calamités naturelles, devraient bénéficier des
programmes spéciaux de scolarisation.
Après Jomtien, des violences et des guerres ont éclaté ou se sont intensifiées dans un bon nombre de pays
du monde, dont la plupart en Afrique sub-saharienne. Les cas les plus dramatiques sont : l’Angola, le
Mozambique, la Sierra Leone, le Liberia, le Rwanda, le Burundi, la RD Congo, le Congo, la Somalie, le
Soudan, la Côte-d’Ivoire. La réunion mondiale de Amman sur l’EPT à mi-décennie en a tiré les leçons et
a insisté sur « l’éducation en situation d’urgence ».1 Le Forum Mondial sur l’Education tenu en 2000 à
Dakar a même considéré qu’éduquer dans les situations d’urgence et de crise était un défi pour ce siècle.2
L’on s’est en effet aperçu que les liens entre l’éducation et les violences/guerres sont plus complexes et
méritaient d’être mieux cernés.
En amont, voire en dehors des situations de conflit, se pose aussi, plus généralement, la question des
formes de violence en milieu scolaire et/ou à l’encontre des enfants d’âge scolaire, qu’ils soient ou non à
l’école. Ces formes sont multiples : recours à la violence physique de la part des enseignants (usage de la
« chicotte »…) ; harcèlement et abus sexuels à l’encontre des jeunes filles ; attitude négative
d’enseignants ou contenu même de certains enseignements négatifs vis à vis de certaines populations (le
problème de la représentation de « l’Autre », de « l’étranger », etc.). C’est encore le problème de
l’exploitation et du trafic des enfants d’âge scolaire, à des fins de travail.
Sur la base de ces constats, les questions posées par la thématique « éducation, violences et conflits »
peuvent être abordées à travers trois sous-thèmes : avant, pendant et après les conflits.
1
Voir le Rapport final et études de cas de l’Atelier sur « La destruction et la reconstruction de l’éducation dans les
sociétés perturbées », Unesco, 15-16 mai 1997, Genève.
2
Unesco (2001) Forum mondial sur l’éducation, Dakar, Sénégal 26-28 avril 2000 : L’Éducation pour tous – Bilan
à l’an 2000.
- 13 -
Tout d’abord, l’école peut constituer un des catalyseurs des violences et situations de conflit, parce
qu’elle prépare l’accès au pouvoir économique, politique et idéologique des intellectuels dont certains
deviennent les « seigneurs de la guerre ». Et ce, d’autant plus que l’école africaine n’a pas encore réussi à
prévenir les violences/guerres à travers la construction des identités nationales, la transmission de la
culture de la tolérance et de la démocratie. Par ailleurs, l’école elle-même est un bastion de violences
sporadiques entre étudiants, entre étudiants et enseignants, et entre étudiants et le pouvoir police en place
qui recourt trop facilement à la répression armée. Ces violences sont certes le résultat de frustrations
vécues à l’école, mais sans doute aussi l’extériorisation de l’échec de l’école à développer chez les
apprenants une culture de la paix, à travers les programmes scolaires et le comportement des enseignants.
Enfin, l’école « sécrète » une bonne proportion de jeunes potentiellement ou effectivement dangereux
pour la société : les « exclus » du système à la suite des échecs scolaires, des difficultés d’accès au
marché du travail ; ce que certains considèrent comme « une bombe à retardement ».
Les effets immédiats des violences/guerres sont ceux qui ont le plus retenu l’attention. Ils sont considérés
comme une des barrières à l’EPT. Mais là aussi, on ne dispose que de quelques études de cas (Rwanda,
Sierra Leone) pour les illustrer. Ces effets sont : la destruction des infrastructures scolaires, les
déplacements et tueries des enseignants et des élèves/étudiants, l’enrôlement des élèves et peut-être aussi
des enseignants dans l’armée, la déscolarisation, les innovations apportées aux systèmes éducatifs :
« éducation en mallette » au Rwanda, l’école dite mobile, les centres d’éducation dans des camps, etc.
Une attention devrait être accordée à la dimension « genre » de ces effets, car les filles sont souvent plus
victimes que les garçons, notamment en matière de déscolarisation.
Quant à la dimension post-conflit, il s’agirait de faire de l’instruction (1) un mécanisme de guérison des
traumatismes psychologiques vécus par les enfants en général, et en particulier les enfants-soldats, les
enfants déplacés, les enfants orphelins, les enfants de la rue ; et (2) un mécanisme de réconciliation
nationale à travers les programmes scolaires qui accordent une place de choix à la prévention et la gestion
des conflits, à redonner l’espoir, le sens de la dignité, de la stabilité, de la paix.
OBJECTIFS DU COLLOQUE
Le colloque se propose de réunir des chercheurs, planificateurs de l’éducation, gestionnaires des systèmes
éducatifs, et acteurs du système (enseignants, parents, élèves) pour réfléchir sur l’état de la question cidessus. De façon plus spécifique, il sera question de :
•
•
•
•
donner l’occasion aux chercheurs de mener des réflexions méthodologiques sur la nature et
les types d’analyse des données nécessaires pour éclairer les questions liées à cette
problématique ;
permettre aux chercheurs d’échanger des connaissances relatives à plusieurs pays du
continent touchés par ces questions ;
permettre aux planificateurs et gestionnaires des systèmes éducatifs de réfléchir autour des
actions et programmes à mener en rapport avec cette problématique ;
proposer des pistes pour des recherches approfondies sur la question.
SOUS-THEMES DU COLLOQUE
Sous-thème I : La violence à l’école
- les relations entre enseignants et élèves, entre élèves/étudiants, et entre élèves et étudiants ;
- l’insécurité des élèves filles et des enseignantes (harcèlements et violences sexuels) ;
- les violences symboliques ou sociologiques.
Sous-thème II : L’école comme catalyseur des violences/guerres
- les inégalités dans l’accès à l’école (primaire, secondaire et supérieure) à la suite du favoritisme
politique, de la pauvreté, etc. ;
- l’échec scolaire et les frustrations des « aspirants oubliés », surtout en milieu urbain ;
- l’inadaptation des programmes scolaires ;
- les attitudes et perceptions vis à vis de l’Autre, de l’étranger, etc. ;
- le rôle de l’élite intellectuelle par rapport aux situations de conflits.
- 14 -
Sous-thème III : Effets immédiats des guerres/violences sur l’éducation
- la destruction et l’occupation militaires des infrastructures scolaires;
- les déplacements et la mortalité/morbidité des enseignants ;
- la mortalité et la morbidité des élèves et autres enfants en âge de scolarisation ;
- la dislocation des familles et la non-scolarisation des enfants ;
- la mortalité des parents et la non-scolarisation des enfants ;
- l’enrôlement des élèves/étudiants dans l’armée ;
- l’insécurité et la non-scolarisation ou la déscolarisation des enfants, notamment des filles ;
- l’adaptation des systèmes éducatifs au contexte de violence/guerre ;
- la scolarisation dans les camps des réfugiés.
Sous-thème IV : L’école en situation post-conflit
- la contribution à la guérison des traumatismes psychologiques ;
- les programmes scolaires et la prévention des conflits ;
- la réconciliation et la reconstruction nationales.
NATURE DES COMMUNICATIONS ATTENDUES
Les communications attendues devront être basées sur des réflexions conceptuelles et méthodologiques,
des résultats d’analyses de données quantitatives et qualitatives primaires, ou d’analyses de données
secondaires.
Les chercheurs de toutes les disciplines, intéressés aux questions soulevées ci-dessus, sont invités à
participer à ce colloque.
CALENDRIER
Pour le 15 juin 2005 : envoi des projets de communication, sur une page maximum (problématique,
méthodologie, principaux résultats –si déjà disponibles), aux adresses suivantes : [email protected];
[email protected] ; [email protected].
DIVERS
Le colloque sera bilingue, en français et en anglais.
* Le réseau Famille et Scolarisation en Afrique – FASAF – est l’un des réseaux de recherche de l’Union
pour l’Etude de la Population Africaine (UEPA), également soutenu par le CEPED. Il regroupe
actuellement dix équipes-pays et des chercheurs du Nord. Sa coordination est assurée par l’Unité
d’Enseignement et de Recherche en Démographie (UERD) de l’Université de Ouagadougou. Contacts :
[email protected] ; [email protected]
* Le Réseau Ouest et Centre Africain de Recherche en Education – ROCARE – a été créé en 1989 à
Freetown. Son siège est actuellement à Bamako au Mali. C’est une Association professionnelle doté d’un
statut juridique avec 250 chercheurs membres 13 coordinations nationales en Afrique de l’Ouest et du
Centre. Pour plus d’informations : www.rocare.org
- 15 -
Annexe C : Répartition des communications par thème et zone géographique (hors conférences
introductives)
Thèmes
1
Violences faites aux femmes et
aux filles
Communications
4
Zone
Géographique
Afrique Centrale
Afrique Centrale
2
Violence de l’école et violence à
l’école
violence d’Etat
10
Afrique de l’Ouest
Afrique de l’Est
Afrique Centrale
10
3
Conflits armés et éducation
Afrique de l’Ouest
Afrique de l’Est
Monde
Afrique de l’Ouest
4
Education en période postconflit
7
Autre
1
Afrique Centrale
Afrique Centrale
- 16 -
Pays
Congo
Cameroun (2)
RDC
RDC
Cameroun (2)
Burkina Faso
Niger
Côte d’Ivoire
Nigeria
Togo
Mali
Zimbabwe
RDC (2)
Congo
Cameroun
Rwanda
Burundi
Côte d’Ivoire
Mali
Burkina Faso
Bénin
Sierra Leone
Tanzanie
Tous pays
Togo
Ghana
Burkina Faso
RDC (2)
Burundi
RDC
Annexe D : Titres des communications par thème, pays et, zone géographique (hors conférences
introductives)
Thème
Communications
La violence dans l’éducation des filles en Afrique
Harcèlement et violences sexuelles en milieu scolaire
1
brazzavillois : situations des filles et des femmes de l’école
Violences faites primaire à l’université
aux femmes et Quelques éléments de la problématique sur le harcèlement sexuel
aux filles
dans une école de formateurs/formatrices
Le harcèlement sexuel des filles dans les écoles officielles de
Kisangani
Pays
Cameroun
Congo
Zone
géographi
Afrique Cen
Afrique Cen
Cameroun
Afrique Cen
RDC
Afrique Cen
Violences scolaires, autoritarisme et rapports de domination dans Togo,
la transmission des connaissances : le champ éducatif est-il
Mali,
autonome ?
Burkina
Faso
2
Les violences symboliques : facteurs endogènes et exogènes de RDC
Violence de
la violence en milieu scolaire. Cas de la ville de Kinshasa
l’école et
Hypothèses d’échecs, déperditions et éducation contraire
Cameroun
violence à l’école Violences physiques et symboliques à l’école : le cas des milieux Burkina
/ Violence d’Etat ruraux marginalisés au Burkina Faso
Faso
La violence à l’école coranique au Niger
Niger
La problématique de la violence au Burkina Faso
La violence à l’école en Côte d’Ivoire : quelle implication des
syndicats d’étudiants et élèves
- 17 -
Burkina
Faso
Côte
d’Ivoire
Afrique de
l’Ouest
Afrique Cen
Afrique Cen
Afrique de
l’Ouest
Afrique de
l’Ouest
Afrique de
l’Ouest
Afrique de
l’Ouest
Thème
2 (cont.)
Violence de
l’école et
violence à l’école
/ Violence d’Etat
Communications
Pays
Zone
géograph
Afrique Cen
Conflictualité interethnique et régression scolaire dans la ville de Cameroun
Kousseri au Nord Cameroun
From violent students : causes, efforts and evaluated actions plan Nigeria
Afrique de
from Nigerian perspectives
l’Ouest
The impact of Zimbabwe’s urban clean up operation on
Zimbabwe Afrique Aus
education
Les effets des conflits et violences sur la scolarisation en RDC
RDC
Impact de la guerre sur la scolarisation des filles en Côte d’Ivoire Côte
d’Ivoire
Impact de la guerre sur la déscolarisation et le phénomène des
Congo
enfants de/dans la rue. Cas de Brazzaville
Les efforts d’adaptation des systèmes éducatifs nationaux face
Côte
3
aux incidences de la guerre : le cas des établissements relais en
d’Ivoire
Conflits armés et Côte d’Ivoire
éducation
Impact du conflit ivoirien sur l’éducation au Burkina Faso
Burkina
Faso
Afrique Cen
Afrique de
l’Ouest
Afrique Cen
Afrique de
l’Ouest
Afrique de
l’Ouest
Le droit à l’éducation : quelles effectivités pour les réfugiés au
Cameroun
Cameroun
Afrique Cen
Education et conflits en Afrique : la scolarisation des réfugiés
dans la région des Grands Lacs
Rwanda,
Burundi,
RDC,
Tanzanie,
Mali
Afrique Cen
Afrique de l
Afrique de
l’Ouest
- 18 -
Thème
Communications
La fréquentation scolaire des réfugiés Togolais au Bénin
3 (cont.)
Conflits armés et
éducation
Education for children in crisis. Rapid education in Sierra Leone
Présentation de l’INEE (Réseau Inter Agence de l’Education
d’Urgence)
4
Education en
période Post
conflit
Autre
L’éducation des enfants soldats au Congo Brazzaville.
Dynamique de recomposition d’un espace social éclaté
HIV/AIDS and school children in post emergency situations
Re-introducing life-skills education and value clarification in the
learning environment : the role of learner and value centered
methodologies in the prevention of conflict and violence in
school and out-of-school learning environment
L’éducation en situation post-conflit : le développement des
compétences de vie « life skills » peut-il contribuer à la paix ?
Une approche conceptuelle et des exemples
Reconstruction post-conflit en RDC : les défis posés par le devoir
de mémoire et l’éducation des adultes
L’éducation à la paix en situation post-conflit : cas du Burundi
Reconstruction post-conflit en RDC : les défis posés par le devoir
de mémoire et l’éducation des adultes
Sexualité des écoliers à Kinshasa
- 19 -
Pays
Bénin
Zone
géograph
Afrique de
l’Ouest
SierraLeone
Tous pays
Afrique de
l’Ouest
Monde
Congo
Afrique Ce
Ouganda
Togo,
Ghana,
Burkina
Faso
Tunisie
France
Mali
RDC
Afrique de
Afrique de
l’Ouest
Burundi
RDC
Afrique Ce
Afrique cen
RDC
Afrique cen
Afrique du
et Ouest
Europe
Afrique Ce
Annexe E : Programme du colloque
PROGRAMME du
Colloque international
Education, Violences, Conflits et
Perspectives de Paix en Afrique
Yaoundé, 6 au 10 mars 2006
Lundi 6 mars
8h-8h30
Accueil
8h30
Présentation du colloque
Modératrice Matchinda Brigitte, ROCARE-Cameroun
Conférences introductives :
Education, violences et conflits armés en Afrique : bilan critique des connaissances et perspectives de
recherche
Lanoue Eric
Education, Violence, Conflict and Prospect for Peace in Africa: An Evaluation of Research Endeavours
for Peace Education
Tchombé Thérèse
10h30-12h
Cérémonie d’ouverture
12h-12h30
pause café
12h30-14h30
déjeuner
14h30-16h
Thème 1 - L’école : catalyseur des violences/guerres
16h-16h30
Education, violence and conflicts in Africa
Akyea Ofori
Violences scolaires, autoritarisme et rapports de domination dans la transmission des connaissances :
le champ éducatif
Lange Marie-France
Les violences symboliques : facteurs endogènes et exogènes de la violence en milieu scolaire. Cas de
la ville de Kinshasa
Kabongo Kandolo
pause-café
Modérateur Yaro Yacouba, FASAF Régional
- 20 -
16h30-18h
The Interplay of Education and Conflicts in Africa: Case Study of Idama Youths in the Oil-rich Zone of
Nigeria
Temi Busari et Dayo Odukoya
Hypothèses d’échecs, déperditions et éducation contraire
Tatagang H.N.K
Inadequate Sanitary Facility Breeds not just Germs but Violence in schools
Lillian Okwirry
Mardi 7 mars
Modérateur Tchombé Thérèse, Université de Buéa, Cameroun
8h30-10h
Thème 2 - Violences physiques et morales à l’école : causes, conséquences et perspectives de
non violences
Conflictualité interethnique et régression scolaire dans la ville de Kousséri au Nord-Cameroun.
Alawadi Zelao
Harcèlement et violences sexuelles en milieu scolaire Brazzavillois : situations des filles et des femmes,
de l’école primaire à l’université.
Mafoukila Constance Mathurine
Quelques éléments de la problématique sur le harcèlement sexuel dans une école de
formateurs/formatrices
Ndomè Ekotto Charlotte
10h-10h30
pause-café
10h30-12h30
La problématique de la violence à l’école au Burkina Faso
Traoré Tahirou
Violences physiques et symboliques à l’école : le cas des milieux ruraux marginalisés au Burkina Faso
Baux Stéphanie et Lewandowki Sophie
La violence à l’école coranique au Niger
Malam Moussa Laouali
12h30-14h30
déjeuner
Modérateur Ndougou Omam, ENI de Douala, Cameroun
14h30-16h
La violence dans l’éducation des filles en Afrique. Le cas du Cameroun
Matchinda Brigitte
La violence à l’école en Côte d’Ivoire : quelle implication des syndicats d’étudiants et élèves ?
Vanga Adja Ferdinand et Kouacou Anzian
From Violent Students: Causes, efforts, and evaluated actions plan from Nigerian Perspectives
Adegoke K.A., Temi Busari et al.
16h-16h30
pause-café
16h30-18h
Les effets des conflits et violences sur la scolarisation en République Démocratique du Congo
Youdi Robert
Impact de la guerre sur la scolarisation des filles en Côte d’Ivoire
Bih Emile et Acka Cinthia
The impact of Zimbabwe’s urban clean up operation on education
Manager Mhangami
19h
cocktail (à l’hôtel Somatel)
- 21 -
Mercredi 8 mars
Modératrice Gouzou Jérôme, Life and Peace Institute, Suède
8h30-10h
Thème 3 - L’éducation et son rôle aux moments de violences
Attitude des parents et enrôlement des enfants dans les conflits armés au Congo- Brazzaville / L’impact
de la guerre sur la déscolarisation et le phénomène des enfants de/dans la rue. Cas de Brazzaville
Kouanga Pierre Chetel et Libali Benoît
Les efforts d’adaptation des systèmes éducatifs nationaux face aux incidences de la guerre : le cas des
établissements de relais en Côte d’Ivoire
Fadiga Kanvaly et Aka Flaubert Koukougnon
Perspectives de paix en Afrique au travers de quelques expériences de Aide et Action en synergie avec
ses partenaires sur l’éducation en période d’urgence.
Gizenga Antoine
10h-10h30
pause-café
10h30-12h30
Impact du conflit ivoirien sur l’éducation au Burkina
Yaro Yacouba, Pilon Marc, Kaboré Idrissa
Le droit à l’éducation : quelles effectivités pour les réfugiés au Cameroun ?
Fomekong Félicien, Kom Dorothée et Mimche Honoré
La fréquentation scolaire des réfugiés togolais au Bénin
Ahovey Elise C. épouse Houegounou
Presentation of the Interagency Network for Education in Emergencies (INEE)
Hayes Martin
12h30-14h
déjeuner
Modérateur Coppens Sven, Plan International
14h-15h30
L’éducation des enfants soldats au Congo-Brazzaville. Dynamiques de recomposition d’un espace
social éclaté
Kiamba Claude Ernest
Sexualité des écoliers de Kinshasa : de la guère de libération à la libération sexuelle. Nécessité d’une
éducation sexuelle libérée
Kalambayi Banza Bathélémy
HIV/AIDS and school children in post emergency situations
Kasirye-Muwanga Zakaria
15h30-16h
pause-café
16h-18h
Table Ronde des Enfants
avec réflexion sur « Education during and post-war » par Niyibizi Joseph de Rwanda
- 22 -
Jeudi 9 mars
Modératrice Busari Temi, ROCARE-Nigeria
8h30-10h30
Thème 4 - L’école en situation post-conflit : stratégies de planification des programmes
d’éducation et perspectives de paix
Re-introducing life-skills education and value clarification in the learning environment: the role of learnerand value-centered methodologies in the prevention of conflict and violence in school and out-of-school
learning environments.
Coppens Sven
L’éducation en situation de post-conflit : le développement des compétences de vie (« life skills ») peut-il
contribuer à la paix ? Une approche conceptuelle et des exemples
Trabelsi Milène
Reconstruction post-conflit en RDC les défis posés par le devoir de mémoire et l'éducation des adultes
Gouzou Jérôme
10h30-11h
pause-café
11h-12h30
Education for children in crisis. Rapid Education in Sierra Leone
Murray Miriam
L’éducation à la paix en situation post conflit : cas du Burundi
Rwantabagu Herménégilde
Prise en compte de la problématique de la violence et des conflits dans la planification des programmes
d’éducation. Le cas du Togo
Adjoke Essossinam et Houinato Bell’Aube
12h30-14h
déjeuner
Modérateur Touré Kathryn, ROCARE Régional
14h-15h30
Table ronde - Quelle recherche pour quelle action ?
Participants :
• Marc Pilon, FASAF
• Elisabeth Lyfors, DIAKONIA
• Yao Ydo, UNICEF
• François Joseph Azoh, ROCARE
• Sven Coppens, Plan International
• Evariste Ndengue, Directeur, Ecole Normale des Instituteurs (ENI) de Yaoundé, Cameroun
15h30-15h45
pause-café
Modérateur Mvesso André, Directeur ENS Université de Yaoundé I, Cameroun
16h-18h
Table ronde - Les violences faites aux filles en milieu scolaire
Cette Table ronde aura lieu à l’Ecole Normale Supérieure (ENS) de l’Université de Yaoundé I.
19h
cocktail (à l’ENS)
- 23 -
Vendredi 10 mars
Modérateur Kobiane Jean François, FASAF Régional
9h00-10h
Présentation organisateurs
ROCARE et FASAF
Synthèse
Discussions (perspectives…)
10h-10h30
pause-café
10h30-12h30
Clôture
12h30-14h30
déjeuner
- 24 -
Annexe F : Outil pour recueillir les avis sur « quelles recherches pour quelles actions ? »
Document pour la préparation de la table ronde du jeudi 9 mars : « quelles recherches pour quelles actions ? »
A partir des différentes présentations et discussions de ce colloque, qu’est-ce qui vous paraît important de retenir ?
Pistes de Recherches :
Pistes d’Actions:
Pistes de Partenariats :
(Merci de remettre cette fiche le mercredi 8 mars au plus tard à la pause de 16h chez Toby Harper)
- 25 -
Annexe G : Liste de participants
Colloque International FASAF et ROCARE
"Education, Violences, Conflits et perspectives de Paix en Afrique"
organisé en collaboration avec UNESCO, Plan International, DIAKONIA, CEPED, IRD et l’Université de Yaoundé I
Yaoundé, Cameroun, 6-10 MARS 2006
version du 21 avril 2006
No.Nom
Prénom(s)
Afrique du Sud (République)
1 Ngwata
Wiseman
2 Wakaruru
Kimaru
BELGIQUE
3 Kalambayi
Banza Bathélémy
BENIN
4 Ahovey
Elise C
BURKINA FASO
5 Lanoue
Eric
6 Traoré
Tahirou
7 Kaboré
Idrissa
8 Yaro
Yacouba
9 Pilon
Marc
10 Boisseau
Sandra
11 Lyfors
Elisabeth
12 Lougue Kaboré
Hortense
BURUNDI
13 Rwantabagu
Herménégilde
CAMEROUN
14 Kiamba
Claude Ernest
15 Matchinda
Brigitte
16 Mimche
Honoré
17 Ndomè Ekotto
Charlotte
18 Tatagang
Henry
19 Tchombé
Thérèse
20 Azelao
Alewadi
21 Njikam
Musa
22 Tsayem
Antoine Michel
23 Tamambang
Seraphine
24 Dzounesse Tayim
Bruno
25 Wakam
Jean
26 Omam Ndougou
Marcellin Lincoln
27 Gwa
Vandelin
28 Yao
Ydo
29 Ouattara
Marcel
E-mail
boîte postale / téléphone
Institution
[email protected]
[email protected]
PO Box 55569, Northlands 2116, SA
PO Box 55569, Northlands 2116, SA
Plan International (RES
Plan International (RES
[email protected]
1/17, place Montesquieu
FASAF, Université Cat
[email protected]
01 BP 6889, Cotonou
FASAF
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
IRD, Ouagadougou
02 BP 5778, Ouaga 02
01BP 1740 Ouaga 01
02 BP 5422, Ouaga 02
ISSP, BP 7118, Ouaga
Bureau rég. Afrique Ouest et Centre
BP 3191, Ouaga / (226) 50 35 90 19
01BP 6691, Ouaga 01
IRD
SYNATEB, Burkina Fa
FASAF
FASAF, CERFODES
IRD / FASAF
DIAKONIA
DIAKONIA
ADEP, DIAKONIA
[email protected]
BP 2206, Bujumbura
Université du Burundi
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
(237) 563 55 51 / (225) 06 21 59 40
BP 47, Yaoundé
BP 1457, Yaoundé
BP 2350, Yaoundé / (237) 990 06 40
MINEFOP IG / (237) 755 22 90
ROCARE, Université de Buéa
BP 1457, Yaoundé
Université Catholique d
ROCARE, ENS
FASAF
ROCARE, ALVF, ENS
MINEFOP/ ENS
ROCARE, Université d
FASAF
[email protected]
[email protected]
[email protected]
BP 6746, Yaoundé
(237) 769 36 48
BP 15549, Yaoundé
[email protected]
[email protected]
[email protected]
(237) 764 84 95
ENS, BP 47, Yaoundé / (237) 608185
UNESCO Cameroun
Yaoundé
ROCARE
Plan Cameroun
ROCARE
FASAF
Ecole Normale d'Institu
ENS, Yaoundé
UNESCO Cameroun
UNICEF Cameroun
- 26 -
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
51
52
53
54
55
56
57
58
59
60
61
62
63
64
65
66
67
68
69
70
71
Sonkwe
Langue
Meli
Ndengue
Nounezi
Mbouda
Ntonga
Etongwe
Binyegui
Ngo Mbenoun
Fokou
Kadji
Singho
Mfemegnamg
Taiyung
Ongono
Ndzoumou
Ngono
Ayimbo
Koéké Minkonda
Djenabou
Kom
Mbala Ze
Nnomo
Sanda Takoua
Ndong
Mvesso
Fozing
Mbangwana
Adibime née Amatama
CANADA
Kobiane
CONGO
Kouanga
Mafoukila
Ngayou
COTE D'IVOIRE
Bih
Fadiga
Vanga
Acka
Azoh
FRANCE
Youdi
Khayat
Trabelsi
72 Baux
Constantin
Gisèle
Vivien
Evariste
Thomas
Didier
Nadège
Eleanor
Fils Eric
Sandrine
Ferdinand
Sévérin
Loveline
Guy B.
Ernest
Elisabeth
Jean
Ovidi
Justine
Hans Mauriel
Gaëlle Alatou
Dorothée
Barnabé
Marceline
Isidore
Norbert
André
Innocent
Moses
BP 15549, Yaoundé
Université de Yaoundé
[email protected]
(237) 961 04 80
BP 4306, Yaoundé / (237) 948 45 58
FASAF
ENIEGB, Yaoundé
[email protected]
BP 1100, Yaoundé
(237) 986 68 33
BP 215, Yaoundé
BP 20151, Yaoundé / (237) 9320950
BP 52, Yaoundé / (237) 919 55 90
BP 337, Yaoundé
Université de Yaoundé I
Cameroun
Université de Yaoundé
Université de Yaoundé
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
Université de Yaoundé
S.C.S.S Babungo
Université de Yaoundé
GBHS Ndop
Université de Yaoundé
Lycée d'AWAE
Lycée d'AWAE
Cameroun
Lycée de Belabo
[email protected]
BP 1571, Yaoundé
[email protected]
[email protected]
BP 7915, Yaoundé / (237) 797 97 77
Ministère de la Recher
BP 8360 / (237) 531 75 18
Univeristé de Yaoundé
ENS, BP 47, Yaoundé / (237) 223 12 15
Directeur, ENS, Yaoun
ROCARE
ROCARE, ENS
ROCARE, ENS
[email protected]
[email protected]
ENS, BP 47, Yaoundé
ENS, BP 47, Yaoundé
Jean François
[email protected]
FASAF
Pierre Chetel
Constance
Benoît
[email protected]
[email protected]
[email protected]
(242) 531 69 91
(242) 522 76 57, Brazaville
BP 1774, Brazzaville
Université Marien Ngou
UERPOD
FASAF, UERPOD
Emile
Kanvaly
Adja Ferdinand
Cinthia
François Joseph
[email protected]
[email protected]
af [email protected]
[email protected]
[email protected]
22 BP 395, Abidjan 22
08 BP 10, Abidjan 08
27 BP 199, Abidjan 27
23 BP 1355, Abidjan 23
ROCARE, 22 BP 1012, Abidjan 22
ROCARE, IPNET
ROCARE , ENS
FASAF
ROCARE
ROCARE, ENS
Robert
Abdelrahman
Milène
[email protected]
[email protected]
UNESCO, IIPE, GRET
IRD
IRD
Stéphanie
[email protected]
10, avenue du Pavé Neuf, 93160 Noisy le Grd
Paris
Université de Versailles Saint Quentin en
Yvelines, 47 Bd Vauban, 78047, Guyancourt
cedex-France
5, rue de Nancy 75010, Paris
[email protected]
- 27 -
EHESS - IRD
GHANA
73 Ofori
MALAWI
74 Okwirry
75 Dambo
MALI
76 Massouka
77 Touré
78 Harper-Merrett
79 Ouattara
80 Ballo
NIGER
81 Malam Moussa
NIGERIA
82 Temi
83 Odukoya
84 Adegoke
OUGANDA
85 Kasirye-Muwanga
RD CONGO
86 Kabongo
RWANDA
87 Niyibizi
SENEGAL
88 Coppens
89 Ndiaye
90 Hayes
SIERRA LEONE
91 Murray
92 Gbenga
93 Columbus
SUEDE
94 Gouzou
TANZANIE
95 Gizenga
TOGO
96 Adjoke
ZIMBABWE
97 Pitoni
98 Manager
Akyea
[email protected]
PO Box 2249, Accra, (233) 24 29 10 435
INDEPENDENT
Lillian
Agatha
[email protected]
[email protected]
PO Box 2053, Lilongwe
PO Box 2359, Lilongwe
Plan Malawi
Children's Parliament,
Tècle-Mireille
Kathryn
Toby
[email protected]
[email protected]
[email protected]
ROCARE-Régional
ROCARE-Régional
Stagiaire, ROCARE-Ré
Salikou
Lassana
[email protected]
[email protected]
BP E 1854, Bamako / (223) 221 16 12
BP E 1854, Bamako / (223) 221 16 12
4619, avenue de l'Esplanade, H2T 2Y6,
Canada
BP 6026, Bamako
BP E 1854, Bamako / (223) 221 16 12
AMAPROS
ROCARE-Régional
Laouali
[email protected]
BP 527, Niamey
ROCARE
Busari
Dayo
Kasali
[email protected]
[email protected]
[email protected]
Unesco Office, UN Building, Abuja
c/o PO Box 1167, Ikorodu Lagos State
ERNWACA Nigeria, University of Lagos
ERNWACA, UNESCO
ERNWACA
ERNWACA, University
Zakaria
[email protected]
PO Box 12075, Kampala
Plan Ouganda
Kandolo
[email protected]
Université de Kinshasa
Université de Kinshasa
Joseph
[email protected]
PO Box 270, Kigali
Rwanda Youth Led Org
Sven
Khady
Martin
[email protected]
BP 21121, Dakar
[email protected]
[email protected]
s/c CCF, BP 1608, Dakar
Plan International (WA
RADDHO, DIAKONIA
Représentant INEE, SC
Miriam
George
Alex
[email protected]
[email protected]
[email protected]
6 Cantonment Rd, Freetown
4 Waterwows Moyambu
23 Yoyama, Rd, Moyamba
Plan Sierra Leone
C/O Plan Sierra Leone
Plan Sierra Leone
Jérôme
[email protected]
PO Box 1525, Uppsala
LPI (Life Peace Interna
Antoine
[email protected]
Dar Es Salam / (255) 2227 60018
Aide et Action
Essossinam
[email protected]
BP 3485 / (228) 226 79 37
Plan Togo
Farai
Mhangami
[email protected]
[email protected]
184 Fife Avenue, Harare
P.BAG HQ 7232 Highlands, Harare
Associaton of Children
Plan Zimbawe
FASAF = réseau Famille et Scolarisation en Afrique
ROCARE = Réseau Ouest et Centre Africain de Recherche en Education
ERNWACA = Education Research Network for West and Central Africa
- 28 -
Annexe H : Evaluation du colloque par les participants
Colloque international
ROCARE et FASAF
Education, Violences, Conflits et Perspectives de paix en Afrique
ERNWACA and FASAF
International Colloquium
Education, Violence, Conflicts, and Prospects for Peace in Africa
6 -10 mars/March 2006
Yaoundé, Cameroun
EVALUATION FINALE
Version provisoire du 19 mars 2006
(52 fiches reçus)
1.
Qu’est ce qui a bien marché ?
• Pertinence du thème
• Présentations enrichissantes
• Modérations des panels
• ‘Timing’
• Niveau de participation et d’engagement des participants
• Participation des enfants
• Les échanges, les rencontres, la convivialité
• Le soutien technique
2.
Qu’est-ce qu’on peut améliorer pour la prochaine fois ?
• Moments libres pour tours en ville, temps de détente
• Moments de distraction pour les enfants
• Plus de perspectives de paix
• Qualité de certaines communications
• Participation des enseignants
• Plus de participation des représentants du gouvernement
• Prévoir un espace de partage entre jeunes chercheurs
• Plus d’information logistique
3.
Qu’est-ce que vous avez tiré du processus ?
• Nouvelles connaissances, par exemple :
o ce qui favorise la violence
o comment éviter les conflits
o l’éducation en situation de crise
o les similitudes des contextes
• Meilleure compréhension des méthodologies et stratégies pour élaborer des projets de
recherches
• Idées pour des recherches à l’avenir
• Comment argumenter certains points
• Comment s’exprimer sans gène sur certaines questions délicates
- 29 -
4.
Suivi
• Dialogues avec les enfants, collègues, etc.
• Mise en œuvre de certaines recommandations du colloque
• Des séminaires
• Organisation de restitutions au sein des établissements
• Mini session avec l’éducation de base
• Adhérer aux différentiels réseaux de recherche
• Etudes coopératives
5.
Autres commentaires/suggestions
• Je voudrais vous féliciter pour la réussite du colloque international qui nous a tous réuni à
Yaoundé.
• Je voudrais vous témoigner de ma reconnaissance pour votre professionnalisme et la qualité
des rapports entre les participants au colloque.
• Que la collaboration qui a permis cette réussite puisse continuer.
• Quite exciting, educative, revealing and challenging for every researcher, practitioner, and
other stakeholders including the youth. We will get there without war surfacing again.
• The balance between academic presentations and audience participation was excellent. The
young people were provided with sufficient space so that their participation was also very good.
• I’ve rarely seen so many gathered together who know so well their topic and are so committed.
- 30 -
Annexe I : Couverture télé et radio
Quelques éléments concernant la couverture médiatique du Colloque :
•
interview à la CRTV après la cérémonie d’ouverture (Marc Pilon du FASAF et Emile
BIH du ROCARE) ;
•
interview pour l’émission radio « Campus magazine » du MINESUP (Brigitte
Matchinda, présidente du comité d’organisation locale, Marc Pilon du FASAF et,
Kathryn Touré du ROCARE) ;
•
enregistrement de l’émission de la CRTV « la CRTV m’accompagne » (François
Joseph Azoh du ROCARE et Marc Pilon du FASAF).
- 31 -
Annexe J : Couverture presse écrite
Annexe J1 : Panapress, 2 mars 2006
Annexe J2 : The Herald, No. 1763, 8 March 2006
Annexe J3 : La Nouvelle Expression, No. 1683, 8 mars 2006
Annexe J4 : Le Messager, No. 2089, 8 mars 2006
Annexe J5 : The Post, No. 0746, 10 March 2006
- 32 -
Annexe J1 : Panapress, 2 mars 2006
- 33 -
Annexe J2 : The Herald, No. 1763, 8 March 2006
- 34 -
Annexe J3 : La Nouvelle Expression, No. 1683, 8 mars 2006
- 35 -
Annexe J4 : Le Messager, No. 2089, 8 mars 2006
- 36 -
Annexe J5 : The Post, No. 0746, 10 March 2006
- 37 -
Annexe K : Message des femmes
pour les participants et pour la radio camerounaise
Messages lors de la journée internationale de la Femme
dites par les participantes au colloque
1) La femme a le droit d’exprimer librement ses pensées.
2) Les femmes ont le droit de décider du nombre d’enfants qu’elles souhaitent avoir.
3) Drop conflicts and war, adopt dialogue, and embrace peace for the sake of our children and
our mothers.
4) Le développement passe par le respect des droits des femmes.
5) A travail égal, salaire égal pour tous.
6) We, women, need the space and the conditions to write and publish our ideas.
7) La femme devra avoir la parole face à l’administration.
8) Harcèlement sexuel en milieu scolaire : parlons en !
9) The world without women is no world.
10) Oui à la participation des filles et des femmes aux instances de décision.
11) Mobilisons-nous pour l’application effective des lois qui protègent la femme.
12) A woman has the right to education, so educate a woman so you educate a nation.
13) Femmes et hommes, la main dans la main, bannissons les violences et les discriminations
pour un monde uni et prospère
- 38 -
A l’occasion de la journée internationale de la femme, le 8 mars 2006, les femmes du colloque
international ROCARE et FASAF sur « Education, violences, conflits, et perspectives de paix en
Afrique » se joignent à leurs sœurs du Cameroun pour promouvoir le développement durable
dans un monde où :
• Les droits de la femme sont respectés ;
• L’Education des filles est une réalité ;
• La femme est maîtresse de son avenir.
Un monde :
•
•
•
Sans harcèlement sexuel ;
Où les femmes et les jeunes filles participent aux instances de décision ;
Où la voix de la femme est considérée.
Abandonnons les conflits,
Adoptons le dialogue,
Embrassons la paix,
Pour l’Amour de nos filles et de nos mamans.
**************************************************
On this International Women’s Day, March 8, 2006, the women of the ERNWACA and FASAF
colloquium on Education, violence, conflict and Peace Prospects in Africa join their
Cameroonian sisters to promote sustainable development in a world where:
• The rights of women are respected;
• Education for girls is a reality;
• Women determine their own future.
A world:
• Without sexual harassment;
• Where women and girls take part in decision making;
• Where women’s voices are taken into account.
Let us abandon conflict and war,
Adopt dialogue, and
Embrace peace
For the sake of our children and parents.
- 39 -
Annexe L : Discours d’ouverture
Annexe L1 : ROCARE
Annexe L2 : FASAF
Annexe L3 : Enfant camerounais
Annexe L4 : Diakonia
Annexe L5 : Plan International
Annexe L6 : Ministère
- 40 -
Annexe L1 : ROCARE
Discours de la Coordinatrice Régionale du ROCARE
Colloque International « Education, Violences, Conflits et Perspectives de Paix en Afrique »,
Yaoundé, 6-12 mars 2005
Madame le Ministre de l’Education Nationale,
Monsieur le Secrétaire Permanent, Représentant Monsieur le Ministre de l’Enseignement
Supérieur, Parrain de la cérémonie,
Mesdames et Messieurs les représentants des institutions partenaires,
Madame la présidence du Comité d’Organisation,
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,
Chers collègues participants au colloque,
C’est pour moi un grand honneur de prendre la parole au nom de la Coordinatrice Régionale du
ROCARE, Madame Kathryn TOURE. Elle aurait bien voulu être avec nous, mais les aléas du
transport aérien l’en ont empêchée. Elle me charge de vous transmettre le message ci-après.
Permettez-moi, avant tout propos et à la suite de mes prédécesseurs, de souhaiter la très sincère
et cordiale bienvenue à tous les participants qui ont bien voulu effectuer le déplacement de
Yaoundé, ainsi qu’à nos honorables invités.
Madame le Ministre,
Monsieur le représentant de Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur,
Le ROCARE tient à saluer votre présence qui démontre, s’il en était besoin, l’intérêt que vous
attachez à l’éducation en Afrique et à l’urgence nécessité d’assainir l’environnement de
l’éducation par l’instauration d’un climat de sécurité et de paix durable dans nos pays.
Qu’il me soit permis de saluer la présence et le soutien des représentants de nos partenaires dans
ce projet, à savoir l’UNESCO, Plan International , DIAKONIA, l’IRD, CEPED et l’Université
de Yaoundé. Je tiens à les remercier pour leur soutien matériel, logistique et financier à
l’organisation de ce colloque.
Je voudrais également exprimer toute ma gratitude au comité d’organisation et aux éminents
membres du comité scientifique qui ont patiemment et méthodiquement préparé la rencontre de
ce jour.
Mesdames, Messieurs,
En s’associant au FASAF pour organiser ce colloque sur le thème « Education, Violences,
Conflits et Perspectives de Paix en Afrique », le Réseau Ouest et Centre Africain de Recherche
en Education (en abrégé ROCARE) a voulu offrir aux chercheurs, aux professionnels de
l’éducation et aux décideurs l’opportunité d’une réflexion féconde sur un sujet, d’une actualité
hélas brûlante en Afrique aujourd’hui.
En effet, la situation dans de nombreux pays africains est marquée depuis plus de deux décennies
par des crises récurrentes, des violences et des conflits armés endémiques. Du nord au sud et
d’est en ouest, tout le continent est traversé par une flambée de violences qui se sont cristallisées
particulièrement en Afrique sub-saharienne. L’impact d’une telle situation sur le tissu
économique et social de nos états est incontestable.
- 41 -
Les organisations internationales, la société civile, les ONG et les décideurs politiques ne sont
pas insensibles à ce contexte de violence et principalement aux liens qui existent entre elles et
l’éducation.
De fait, la situation des exclus des systèmes éducatifs africains du fait des conflits est
préoccupante. Au-delà des recommandations issues des grandes rencontres internationales, et des
actions sur le terrain en faveur des réfugiés, des déplacés, des filles, des femmes, des enfants de
la guerre et de toutes les victimes des catastrophes naturelles, il importe de dégager des axes de
réflexion sur cette actualité préoccupante et sur le rôle de l’école, et celui de l’éducation dans
l’avènement de la paix.
L’école, lieu d’éducation et de formation de la jeunesse n’offre malheureusement pas toujours le
meilleur exemple en matière de lutte contre la violence et de promotion de la culture de la paix.
Les réflexions et les expériences qui seront partagées durant ce colloque aboutiront sans nul
doute à faire partager aux acteurs politiques, sociaux et principalement à ceux du milieu scolaire,
le rôle de l’éducation dans l’avènement d’une société démocratique en Afrique, société dont les
membres partagent en commun les valeurs universelles de solidarité, de fraternité, d’amour et de
paix. Le développement économique, social et culturel durable auquel les peuples africains
aspirent depuis les indépendances n’est possible qu’à cette condition. Nous avons confiance aux
capacités d’analyse, d’invention et d’imagination des éminentes personnalités participant à ce
colloque pour nous ouvrir les pistes pouvant nous conduire à la paix en Afrique.
Le ROCARE se réjouit du partenariat actif qu’il a engagé avec le FASAF, collaboration dont le
fruit est l’organisation en commun du présent colloque. Notre souhait est que ce mariage de
raison engagé entre nos deux institutions complémentaires se poursuive au bénéfice de
l’éducation dans nos états.
Depuis 16 ans, le ROCARE s’investit dans la recherche, la mobilisation, la formation et la
promotion des chercheurs en vue de donner un visage africain à la recherche en éducation en
Afrique et de promouvoir l'expertise africaine. Aujourd’hui, le ROCARE est présent dans treize
(13) pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, et collabore avec une diversité d’acteurs,
notamment les décideurs et les praticiens pour améliorer les politiques et pratiques éducatives au
sein de nos états. Travaillant dans une perspective d'intégration régionale à travers les frontières
linguistiques, géographiques et disciplinaires, l’effort du ROCARE a été salué cette année par sa
reconnaissance comme Centre d'Excellence régional par l’UEMOA.
Dans cette perspective, le ROCARE se réjouit également de la collaboration engagée avec Plan
International et avec Diakonia dans le cadre de ce projet et nourrit l’espoir d’un fructueux
développement de ce partenariat.
Je voudrais, pour finir, renouveler mes remerciements appuyés à nos partenaires sans l’appui de
qui cette rencontre n’aurait pu se tenir, ainsi qu’aux organisateurs, aux participants dont les
résultats des travaux vont enrichir les débats et à tous ceux qui ont apporté une contribution à la
réussite de cette rencontre scientifique.
Bon colloque à tous. Je vous remercie.
- 42 -
Annexe L2 : FASAF
Discours du co-coordinateur du réseau FASAF
Colloque International « Education, Violences, Conflits et Perspectives de Paix en Afrique »,
Yaoundé, 6-12 mars 2005
Monsieur le représentant du Ministre de l’Enseignement Supérieur,
Monsieur le Représentant Régional de Plan International,
Mme le Représentant Régional de Plan Diakonia,
Mme la Présidente du Comité local d’organisation,
Chers enfants,
Chers collègues et participants de l’IRD,
Je prends ici la parole au nom de la Coordination Régionale du Réseau FASAF partagé avec J.F.
KOBIANE et abritée par l’Institut Supérieure des Sciences de la Population (ISSP) de
l’Université de Ouagadougou. Ce réseau, créé en 1997 vise prioritaire à développer les
approches statistiques d’Education, à travers une valorisation des sources de données que sont
les recensements et les enquêtes. Il regroupe des chercheurs, statisticiens et personnel de
l’Education de 10 pays africains.
L’idée de ce colloque remonte à plus de trois ans, l’initiative de collèges des deux Congo. Le
projet a mûri et s’est enrichi avec le souhait commun des deux réseaux FASAF et ROCARE de
co-organiser ce colloque.
Le thème choisi : « Education, violences, conflits et perspectives de paix en Afrique » est d’un
intérêt certain, mais relativement nouveau en tant qu’objet scientifique.
Si les situations de guerres, de conflits sont évidemment les plus préoccupants, il est apparu
cependant important de traiter de manière plus générale les interrelations entre éducation et
violence. D’aborder la question des violences en milieu scolaire / universitaire, avec le problème
spécifique des violences sexuelles à l’encontre des filles. De s’interroger d’une part sur rôle joué
par l’éducation (l’institution scolaire) dans l’émergence, le développement de diverses formes de
violence, d’autre part, le rôle l’éducation pour la prévention des conflits. Avec cette question
centrale du rapport à l’Autre, du regard porté sur l’Autre.
Alors que la production de connaissance sur ces productions demeure essentiellement de nature
institutionnelle, ce colloque va être l’occasion de faire un état des recherches menées à travers
une quinzaine de pays. Et de débattre les questions d’ordre théorique, conceptuel et
méthodologique qui ne manquent pas de se poser. Lieu de débat scientifique, ce colloque se veut
aussi un moment d’échanges entre chercheurs et acteurs.
Les deux ONG Plan International et Diakonia se sont étroitement associées à l’organisation de ce
colloque. Plusieurs communications présentent les résultats d’expériences, d’actions menées sur
le terrain et une table ronde intitulée : « quelle recherche par quelle action ? » témoigne d’un
côté de la reconnaissance de la nécessité de la recherche, et de l’autre du souci d’une recherche
utile et utilisée.
Une originalité de ce colloque vient de l’initiative de Plan, d’y faire participer des enfants ayant
été victimes de conflits, de leur réserver un temps de parole. Une dimension de témoignage, pas
commune dans les manifestations scientifiques, mais qui ne pourra qu’enrichir les échanges,
alimenter les réflexions.
- 43 -
Enfin, ce colloque est le fruit d’une collaboration entre les deux réseaux de recherche, FASAF et
ROCARE ; une collaboration que l’on souhaite durable. Notre sujet d’intérêt est commun :
l’Éducation ; nos approches diffèrent mais dans la complémentarité.
Je terminerai mon intervention par des remerciements :
•
Merci donc au ROCARE pour cette aventure partagée.
Un remerciement appuyé à la Coordination Régionale, particulièrement à Kathryn
TOURE et Mireille MASSOUKA, véritable cheville ouvrière de ce colloque. Travailler
ensemble fut un réel plaisir.
•
Merci aux membres du Comité Scientifique pour leur participation active, avec la
difficile tâche de sélection des communications.
•
Merci au Comité local d’organisation, conjoint FASAF-ROCARE à travers sa présidente
Brigitte MATCHINDA Leur tâche fut difficile, leur travail considérable. Nous vous
devons beaucoup.
•
Merci à l’ENS à travers son directeur, M. MVESSO André, pour l’organisation d’une
table ronde spécifique et l’invitation à un cocktail.
•
Merci aux différentes autorités administratives et politiques camerounaises qui ont
accepté et soutenu la tenue de ce colloque.
•
Merci à l’UNESCO – Bureau Afrique Centrale pour s’être associé à cette manifestation
et avoir facilité la venue des participants.
•
Merci à l’IRD, via la sa direction de l’information et la communication, représentée par
M. F. RIVIERE, pour son appui financier qui marque un soutien renouvelé aux activités
du Réseau FASAF.
•
Merci au CEPED, qui appuie institutionnellement et financièrement notre réseau depuis
plusieurs années
•
Merci à nos deux ONG partenaires, Plan et Diakonia,
- pour leur appui financier conséquent
- pour leur implication dans ce colloque
- pour leur intérêt réel pour la recherche
•
Merci à vous chers collègues, pour avoir répondu à notre appel à communication. Nous
comptons beaucoup sur votre participation active tout au long de ce colloque.
•
Merci enfin à l’ensemble du personnel de l’Hôtel SOMATEL pour son accueil et son
efficacité.
Je vous remercie.
- 44 -
Annexe L3 : On behalf of children and youth in Africa
Discours d’un enfant camerounais
Colloque International « Education, Violences, Conflits et Perspectives de Paix en Afrique »,
Yaoundé, 6-12 mars 2005
All protocol reserved, representatives of organisations, ladies and gentlemen, youth
representative,
On behalf of children and youth in Africa, in beginning this international colloquium on
Education, Violence, Conflict and Prospects for Peace in Africa, we would like to highlight some
of the negative situations children and youth experience in Africa and propose future directions
that include: cooperating with other actors in addressing root causes and ensuring capacity
development of youth in Africa.
As young people we found the following as reasons hindering improvement of the youths in
Africa:
1 Alarming levels of child youth exploitation (sexual abuse of children in schools due to
unsafe environments, child headed families and emotional abuse);
2 War and armed conflict resulting in forced child soldiers;
3 Young People are still not included in decisions that affect them;
4 HIV/AIDS disaster and growing environmental degradation;
5 Educational institutions still exclude many children and youths and the quality of the
education is not appropriate.
We feel this colloquium is indeed important to us as youth representatives and that we will be
able to participate in issues concerning us. As young people, we urge governments to allocate
more resources to institutions dealing with youth to build capacity and prevent violation of
children’s rights and achieve positive, lasting results for all children and youth.
It is also our plead to other organisations and individuals to put in place some measures to fight
against conflict in Africa
Finally, we would like to reiterate that all institutions dealing with youth should include their
voices especially during the entire project cycle. ANYTHING FOR US, WITHOUT US IS
AGAINST US.
Thank you very much.
- 45 -
Annexe L4 : DIAKONIA
Discours du représentant régional de DIAKONIA
Colloque International « Education, Violences, Conflits et Perspectives de Paix en Afrique »,
Yaoundé, 6-12 mars 2005
Monsieur le représentant de son excellence le Ministre de l’Enseignement Supérieur,
Messieurs les représentants du ROCARE et du FASAF,
Chers partenaires et collègues,
Chers enfants,
Mesdames et Messieurs les participants,
J’ai le plaisir de vous souhaiter au nom du Diakonia la bienvenue au Colloque International sur
le thème « Education, violences, conflits et perspectives de paix en Afrique ». Il s’agit là d’une
rencontre à laquelle le bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de Diakonia
attache une grande importance, et ceci dans le cadre de la planification de ces activités pour les
quatre années à venir en collaboration avec près de 60 partenaires de la société civile qu’elle
accompagne et soutient.
La situation actuelle du continent africain est une situation de crise grave : guerre civile /
rébellion au Tchad et au Sud du Soudan, en Ouganda, au Burundi et en Côte d’Ivoire, tensions
interétatiques entre la République Démocratique du Congo, l’Ouganda, le Rwanda et Burundi,
crise du Darfour, affrontements en Ituri, en Somalie, rébellion religieuse sanglante et
affrontements interethniques cycliques au Nigeria. Comme vous le voyez, cette liste des conflits
qui ensanglantent actuellement l’Afrique loin d’être exhaustive est longue. Déjà trop longue.
Deux chiffres déjà anciens mais encore malheureusement actuels résument l’ampleur de cette
crise :
• En 2003, l’Afrique concentrait la moitié des réfugiés de par le monde, 6 millions
sur 13 ;
• En 2004, circulaient en Afrique près de 15 millions d’armes légères.
Nous ne parlerons pas des conséquences de ces guerres, de ces conflits, de ces rébellions : des
millions de morts, des millions de personnes hommes, femmes et enfants réfugiés ou déplacés.
Des millions d’enfants soldats traumatisés à vie, des richesses matérielles, naturelles et des
ressources financières considérables gaspillées, englouties et pillées.
Cependant nous ne terminerons pas cet état des lieux sans évoquer certaines causes de cette
situation de crise. Elles seront, de façon peut-être simpliste ramenées à deux encore qu’elles
soient encore imbriquées :
• D’une part, la volonté d’accéder au pouvoir et de le conserver qui, dans un contexte non
démocratique débouche souvent sur la violence ;
• D’autre part, les crises identitaires pour ne pas parler de "tribalisme" ou d’ethnicité.
Chers participants, vous êtes tous ici réunis durant ces 5 jours pour présenter des résultats de
travaux mais surtout pour aider à pousser la réflexion sur « comment trouver des pistes
pratiques et réalistes à ces situations de crise » afin de progressivement, ramener nous
l’espérons, la paix sur le continent africain. La gravité de la situation souligne l’urgence de la
tâche concernant par exemple l’éducation et la famille car comme vous le savez c’est
l’enseignement formel ou non formel qui aide l’enfant à se forger une identité, mais aussi une
vision du monde et de l’autre.
- 46 -
C’est pourquoi la lutte militantiste pour la paix en Afrique passera entre autre par l’éducation
afin qu’au travers de la révision des manuels d’histoire par exemple la possibilité sera donnée
aux enfants d’avoir une nouvelle vision de l’Afrique, dans ses relations internes comme dans ses
rapports avec le reste du monde.
Je citerai pour terminer M. PARSURAMEN ex Directeur du Bureau Régional pour l’Education
en Afrique qui en 2004 déclarait : « Nous devons revoir nos manuels pour que les jeunes
Africains d’aujourd’hui et de demain pensent leur passé, non en termes d’exclusion, mais en
termes d’intégration, et de nos ethnies et de nos Etats nations, une des clés garante d’un
développement forgé dans la paix ».
Mesdames et messieurs les participants, chercheurs et acteurs de la société civile, la tâche à
laquelle vous êtes conviés est rude, compliquée mais urgente et ô combien nécessaire.
Je vous souhaite donc au nom de Diakonia et de son Directeur plein succès dans vos travaux et
vos échanges que nous suivrons avec grand intérêt.
Je vous remercie pour votre aimable attention.
- 47 -
Annexe L5 : Plan International
Discours du représentant régional de Plan International
Colloque International « Education, Violences, Conflits et Perspectives de Paix en Afrique »,
Yaoundé, 6-12 mars 2005
Introduction
All protocols observed.
It is with great pleasure to be present here at this colloquium on Education, Conflict, Violence
and Peace Building Perspectives in Africa, organized by ROCARE/ERNWACA and FASAF and
supported technically and financially by Plan and other partners.
Four important educational actors are present at this colloquium:
¬ Educational researchers
¬ Program developers and implementers
¬ Policy makers
¬ Children and youth
Within Plan’s vision, mission, strategies and approaches, building relationships and partnerships
is believed to be a key strategy for sustainable and actor-centered development. Communication
and cross-fertilization of all actors present this week, including children and youth, is the key to
attain the objectives this Colloquium has been organized for.
Plan
Plan’s Vision is of a world in which all children realize their full potential in societies which
respect people’s rights and dignity. Plan strives to achieve lasting improvements in the quality of
life of deprived children in developing countries through a process that unites people across
cultures and adds meaning and value to their lives by:
¬ enabling deprived children, their families and their communities to meet their basic needs
and to increase their ability to participate in and benefit from their societies
¬ building relationships to increase understanding and unity among peoples of different
cultures and countries
¬ promoting the rights and interests of the world’s children
CCCD – Child Centered Community Development Approach
Plan works through a rights-based approach in which children, families and communities are
active and leading participants in their own development. It enhances their capacity and
opportunity to work together with others to address the structural causes and consequences of
poverty at all levels.
Plan supports communities to develop the structures and skills they need to provide a safe,
healthy and enabling environment in which children are able to realize their full potential
(‘community development’).
- 48 -
It is our belief, based on many years of experience, that this can be achieved only if children’s
best interests are at the heart of everything we do and if children themselves actively participate
in the process (‘child centered’).
All Plan’s work has its foundations in the fundamental rights of children as expressed and
internationally agreed in the United Nations Convention on the Rights of the Child. The child
centered approach therefore aims to support children to realize these rights through, for example:
¬ promoting awareness and understanding of children’s rights
¬ encouraging and enabling children to participate in their
¬ own development
¬ listening to what children have to say about what is preventing them from realizing their
rights and adapting projects and programs to address this
¬ facilitating children to take part in policy discussions at local, national and international
levels alongside community members, partners and Plan staff
¬ acknowledging that children’s rights are inextricably linked to the achievement of
fundamental human rights within communities as a whole
Children are the first actors to be affected by conflicts. Several studies suggest that violence
against children, including in educational environments, is on the rise. Therefore, at a colloquium
like this one, soon to be opened by the honorable representative of the Ministry of Higher
Education of Cameroon, children’s and youth’s voices should be heard at all times. It is therefore
a pleasure for Plan to welcome 11 youth representatives from 6 African countries to this
Colloquium.
Moreover, educational research should be the base for policy advice as well as for program
advice. Plan therefore wants to support the African educational research network,
ROCARE/ERNWACA – thereby endorsing African researchers - to play an important part in the
collaborative building of a transparent, child and human promotional, diverse and equal civil
society.
Thank you for your attention.
For/Plan
Sven Coppens
Regional Learning Advisor
Plan WARO
- 49 -
Annexe L6 : Allocutions du Ministère
Allocutions du représentant du Ministère de l’Enseignement Supérieur du Cameroun
Colloque International « Education, Violences, Conflits et Perspectives de Paix en Afrique »,
Yaoundé, 6-12 mars 2005
Discours d’ouverture du Ministre
MADAME LE MINISTRE DE L’ÉDUCATION DE BASE ;
MONSIEUR LE MINISTRE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRES ;
MESDAMES ET MESSIEURS LES REPRESENTANTS DES ORGANISATIONS
INTERNATIONALES ;
MESDAMES ET MESSIEURS LES COORDONNATEURS DES RESEAUX , FASAF,
ROCARE ET PLAN INTERNATIONAL ;
DISTINGUES CHERCHEURS ;
MESDAMES ET MESSIEURS ;
CHERS PARTICIPANTS, HONORABLES INVITES.
C’est un réel plaisir et un agréable devoir pour moi de présider ce jour, au nom de S.E le
Ministre de l’Enseignement Supérieur empêché, la cérémonie d’ouverture du Colloque
International :‘‘Éducation, violences, conflits et perspectives de paix en Afrique’’ . Colloque
organisé par les réseaux FASAF (Famille et scolarisation en Afrique), ROCARE (Réseau Ouest
et Centre Africain de Recherche en Education) et PLAN International.
Aussi, voudrais-je m’acquitter d’abord de l’agréable devoir de souhaiter la bienvenue et un très
bon séjour au Cameroun à tous les participants étrangers.
J’aimerais, à cet effet, remercier les organisateurs de ce Colloque International, d’avoir choisi le
Cameroun pour abriter cette importante rencontre scientifique. Leur choix honore mon pays en
général, et les chercheurs du Cameroun en particulier, lesquels auront la charge d’assurer le
plein succès de cet évènement en apportant à leurs pairs l’encadrement nécessaire.
Mesdames et Messieurs,
Le Colloque dont j’inaugure les travaux ce matin et qui s’étendra du 06 au 10 mars 2006, touche
un domaine fondamental de la recherche et du développement : l’éducation. Ainsi, son mérite
n’est-il pas seulement lié à la diversité des intervenants, mais aussi et surtout à la pertinence de la
thématique à savoir, « Éducation, violences, conflits et perspectives de paix en Afrique ».
En effet, depuis près de deux décennies, les pays africains ne sortent pour ainsi dire d’une crise
que pour entrer dans une autre. Des lueurs d’espoir se dessinent notamment avec la fin des
transitions politiques consécutives aux guerres civiles ayant causé la mort des milliers de
personnes et ruiné totalement les économies de bien des pays. Cette impression se consolide
davantage par l’organisation de différentes concertations et dialogues politiques incarnant la
volonté de réconciliation des peuples et des communautés et leur détermination à enrayer le mal.
Mais, dans la recherche de l’harmonie sociale , les blessures à peine cicatrisées peuvent toujours
s’ouvrir du fait de la précarité des mécanismes de régulation appelés à anticiper ou à prévenir les
conflits ou les violences potentielles susceptibles de briser les espérances des peuples dans leur
émergence et leur développement.
- 50 -
L’on peut ainsi convenir que l’éducation, dans les situations de conflits ou de post-conflits,
demeure une préoccupation fondamentale des sociétés humaines, une préoccupation
fondamentale des États, autant pour ceux directement impliqués que pour ceux qui, comme le
Cameroun, accueillent des flux importants de réfugié, des victimes de guerre auxquels on doit
assurer les droits à l’Education. C’est d’ailleurs dans ce sens que la terminologie de l’EPT
(Éducation pour tous) adoptée depuis la Conférence de Jomtien en 1990 garde toute sa
pertinence.
C’est le lieu ici et l’occasion de rappeler que l’Éducation est le fondement de l’épanouissement
de l’être humain, de la croissance économique et de la cohésion sociale. C’est un élément décisif
et incontournable pour asseoir une meilleure intégration sociale, pour lutter contre la pauvreté et
assurer un développement durable.
Mesdames et Messieurs,
C’est dans ce contexte que le Gouvernement du Cameroun, conscient du fait que l’éducation est
la clé de voûte du développement, a toujours consenti d’énormes sacrifices afin de soutenir ce
secteur. Le Rapport national sur le développement de l’enseignement supérieur au Cameroun
présenté à la 47ème session de la Conférence internationale de l’Éducation tenue à Genève du 08
au 11 novembre 2004 rappelant les missions de l’enseignement supérieur, au double plan
culturel et du progrès social, dispose que l’Éducation « concourt à la promotion de l’État de
droit, par la diffusion d’une culture de la paix, de la tolérance, du respect de la justice, de
l’éradication des formes de discrimination dont celles portant sur le genre ».
C’est dans ce contexte que le 16 Avril 2001, le Chef de l’Etat, le Président Paul BIYA
promulguait la loi n°005 portant orientation de l’Enseignement Supérieur au Cameroun, loi qui,
en son article 06, assigne comme mission à l’Enseignement Supérieur, de concourir à
« l’émergence de la culture démocratique, de la culture de la paix, du développement et de la
tolérance ».
Aussi le Cameroun aura-t-il ratifié la convention des Nations Unies contre la torture et autres
peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, convention adoptée et ouverte à la
signature, à la ratification et à l’adhésion par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations
Unies dans sa résolution 39/46 du 10 décembre 1984, soit deux ans après son adoption.
Au demeurant, la question qui sera abordée est essentiellement une question de recherche, mais
de recherche action. Car, il va falloir en outre, renforcer le partenariat entre chercheurs en
éducation, les ONG, les décideurs politiques pour la conception et la mise en œuvre des
programmes et activités d’éducation à la citoyenneté et à la culture de la paix, priorité dont le
Ministère de l’Enseignement Supérieur, à travers toute une chaire UNESCO localisée à l’Ecole
Normale Supérieure de Yaoundé s’emploie, à expérimenter les fruits au sein de ce nouveau
projet éducatif.
Mesdames, Messieurs,
Le travail que vous êtes appelés à accomplir au cours du présent Colloque doit aboutir au
soutien des plans d’action que l’ensemble de nos peuples entendent mettre en œuvre dans le
contexte de l’éducation pour tous. Aussi attendons-nous beaucoup de cette rencontre dont les
propositions nous interpelleront tous pour un meilleur développement de l’Education en Afrique
et partant, pour le développement de la paix, pour le développement tout court.
- 51 -
Je vous invite donc à tirer avantage de la présence d’éminents chercheurs et experts en éducation
dont la richesse et la diversité des expériences permettront sans aucun doute une approche
comparative et, partant, plus riche.
Je suis persuadé, compte tenu du partage des expériences diverses et variées, compte tenu de la
pertinence du thème et de la qualité des communications retenues pour cette rencontre et au
regard de la diversité des approches disciplinaires ici mobilisables, je suis persuadé, dis-je, que
les résultats de ces assises seront à la hauteur de vos attentes, de celles des autorités
camerounaises, de celles des pays africains aujourd’hui ébranlés par de multiples situations de
guerre, de violences et de conflits et qui risquent de remettre en question les perspectives de paix
sur le continent.
Car l’on peut péremptoirement affirmer ici que l’arme de prévention la plus sûre contre les
violences et les conflits, c’est encore et toujours l’éducation.
En souhaitant un plein succès à vos travaux, je déclare ouvert, au nom de Son .Excellence le
Ministre de l’Enseignement Supérieur, le Colloque international de Yaoundé sur le thème
‘‘Education, violences, conflits et perspectives de paix en Afrique’’.
Vive la coopération internationale ;
Vive la coopération scientifique et universitaire ;
Je vous remercie.
_______________________________________________________________
Discours de clôture du Ministre
Representatives of International Organisations,
Coordinators of the FASAF, ROCARE networks and Plan International,
Distinguished Researchers,
Dear Participants,
Dear Invitees,
Ladies and Gentlemen,
We have come to the end of the deliberations of this International Colloquium whose closing
ceremony I have the honour to preside over on behalf of the Minister of Higher Education. This
colloquium focused on the following theme, namely: “Education, violence, conflicts and peace
prospects in Africa” and it was organised by the FASAF, ROCARE networks and Plan
International.
For five days running, you worked seriously with the aim of sharing your experiences and
expertise. You obviously worked so hard in a bid to devise strategies for the implementation,
planning and evaluation of Education programmes geared towards developing a peace and nonviolence culture in favour of the world’s children in accordance with the decades international
resolution.
Thus, by focussing your deliberations on the major themes, you have shown that:
- 52 -
1- Besides the strong emphasis laid on the issue of sexual harassment, the school may, by its
own, be a source of violence or better still reproduce external socio-political violence within its
own premises.
2- Conflicts have an impact not only on the educational system but displaced, repatriated and
refugees.
3- In conflict situations, there are ways and means of maintaining an acceptable level of
education. Similarly, in post-confliction situations, many prevention and peace education
policies have been formulated.
Through these comparative studies, you have shown your know-how and understanding of your
reflection themes.
Mesdames et Messieurs,
Je tiens à vous remercier et à vous féliciter vivement au nom de Son Excellence le Ministre de
l’Enseignement Supérieur pour les efforts déployés en vue d’aboutir à ces éloquents résultats.
Il me tient à cœur, cependant de vous rappeler que les résultats de ces assises se doivent d’être
complétées au gré des observations pertinentes développées au cours des débats et notamment
avec les enfants victimes de violences afin de déboucher sur des pistes fécondes de recherche
applicable selon les contextes.
Par delà vos travaux scientifiques, je vous saurai gré de ne pas oublier votre rôle de citoyen du
monde, en dénonçant continuellement toutes les formes de violence repérées selon les milieux de
vie ; et en proposant, le cas échéant, des stratégies de sensibilisation et de lutte contre ces maux
qui, de toute évidence, constituent des obstacles majeurs à un développement durable.
Le Gouvernement camerounais, prendra en considération a son niveau toutes vos résolutions et
verra dans quelle mesure elles peuvent être mises en œuvre.
En vous souhaitant une excellente fin de séjour au Cameroun et un joyeux retour dans vos pays
respectifs, je déclare clos, au nom de Son Excellence le Ministre de l’Enseignement Supérieur, le
Colloque International « Education, violences, conflits et perspectives de paix en Afrique ».
Vive la coopération internationale ;
Vive la coopération scientifique et universitaire.
- 53 -
Annexe M : Rapport de synthèse
Colloque international
Éducation, Violences, Conflits et Perspectives de Paix en Afrique
Yaoundé, 6 au 10 mars 2006
Rapport de Synthèse
Organisé par les réseaux FASAF et ROCARE et les partenaires Plan et DIAKONIA, le Colloque
International "Education, Violences, Conflits et Perspectives de Paix en Afrique"s’est tenu à
Yaoundé du 6 au 10 mars 2006.
Le colloque était placé sous le parrainage de Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur
de la République du Cameroun. La cérémonie d’ouverture a été marquée par la présence de
Monsieur le Secrétaire Permanent du Conseil Supérieur de l’Enseignement Supérieur
représentant le parrain.
La série d’allocutions des différents partenaires et du parrain a mis l’accent sur l’importance de
la thématique "Education, Violences et conflits" et ses enjeux spécifiques sur le continent
africain.
Le colloque a enregistré la participation de près de 100 personnes provenant de 20 pays
d’Afrique ayant présenté une quarantaine de communications.
Les travaux scientifiques du colloque ont été organisés autour de plusieurs activités comprenant
des conférences introductives, des communications regroupés par sous thème suivies de
discussions et des tables rondes dont une organisée au sein de l’Ecole Normale Supérieure de
Yaoundé.
Deux conférences ont servi à introduire la thématique sur la base d’une revue des littératures
francophone et anglophone existantes pour asseoir un cadre théorique et dégager des pistes de
recherche. A partir de deux approches disciplinaires différentes, l’une sociologique et l’autre
psychologique, sont apparus plusieurs points de convergence :
Le peu d’appropriation de la thématique du colloque par la communauté scientifique : la
littérature sur la question existe uniquement en réponse aux attentes ponctuelles des agences
d’aide et des Organisations Non Gouvernementales ;
La question traitée contient en elle-même un très fort potentiel de développement de
recherches à venir entre autres sur le rôle – avéré ou supposé - de l’institution éducative dans
la production des violences, les effets des conflits armés sur les systèmes éducatifs, sur les
trajectoires des apprenants et sur les politiques éducatives à imaginer en temps de paix, de
conflit et de post conflit.
A la suite de ces conférences introductives, la 1ère session des communications a analysé le
thème de "l’école comme catalyseur des violences et des guerres". Il est apparu que l’école
comme lieu de transmission des connaissances était aussi une institution fortement dépendante
de son environnement social et politique au point d’opposer peu de résistance à des formes de
- 54 -
violences qui lui sont extérieures. L’ensemble des communications montre clairement que
l’institution scolaire manque d’autonomie par rapport à un ordre politique, social et économique.
La 2ème journée a, dans un premier temps, traité du thème des "Violences physiques et morales à
l’école" pour tenter d’en cerner les causes, les formes et les conséquences. Un certain nombre de
variables explicatives ont été discutées telles que l’ethnicité, l’appartenance sexuelle,
l’acceptation des relations dominant/dominé (école de formateurs/formatrices, école coranique).
En certains cas et en certains lieux (milieu rural), l’école remplit une mission paradoxale : celle
de légitimer l’ordre établi et d’offrir une opportunité de mobilité sociale.
Si certains auteurs soulignent l’augmentation de la violence en milieu scolaire dans des pays en
paix (cas du Burkina Faso), d’autres font de cette augmentation de la violence un des facteurs de
la dégradation des rapports sociaux qui annoncent l’entrée dans le conflit armé, ce qui affecte les
populations vulnérables, entre autres les filles (cas de la Côte d’Ivoire).
Dans un second temps, ont été analysés les effets des conflits armés sur le processus de
scolarisation, un processus si inégalement institué, qu’il apparaît probablement à l’origine de la
guerre (cas de la République Démocratique du Congo). En plus de la guerre, la violence d’Etat
exercée sur des populations entraîne des conséquences désastreuses sur la scolarisation (cas du
Zimbabwe avec l’opération Clean Up).
Au cours de la 3ème journée, la 1ère session a mis l’accent sur les systèmes éducatifs des pays
affectés par la guerre et l’impact de cette dernière sur les systèmes éducatifs des pays voisins
(cas du Burkina Faso, du Bénin et du Cameroun). Par ailleurs, il a été souligné combien la guerre
entraîne pour des populations vulnérables (les enfants) une privation de leurs droits à
l’éducation.
Les exposés de la 2ème session ont abordé les nombreux maux dont souffrent les enfants à cause
de la guerre et leur exposition à toutes les formes de violence. De tels exposés ont motivé et
justifié la tenue d’une table ronde qui a donné l’occasion aux enfants, présents depuis le début du
colloque, de s’exprimer. Ils ont ainsi présenté la situation de l’éducation avant, pendant et après
la guerre telle qu’ils l’ont vécue au Rwanda, en Sierra Leone, au Cameroun et au Zimbabwe.
Cette démarche a permis d’entendre, une fois n’est pas coutume, la voix des enfants-victimes,
une voix le plus souvent recouverte par celle des adultes.
La dernière journée des travaux scientifiques a examiné le rôle de l’école en situation de post
conflit dans une perspective d’éducation à la paix (stratégies de planification des programmes).
Certains auteurs pensent qu’une société en situation de sortie de guerre n’est pas forcément une
société pour autant pacifiée. Les règlements et médiations institutionnelles ne suffisent pas à
apporter la paix sociale, encore faut-il lutter contre les racines profondes des inégalités et des
injustices sociales sinon la paix n’est que factice. Etablir une paix durable exige une série de
préalables comme le développement des compétences de vie et le travail sur l’histoire
personnelle et collective.
La table ronde de cette dernière journée a regroupé des chercheurs, des praticiens, des enfants et
des représentants d’institutions nationales et internationales et a permis d’échanger sur la
question suivante : "Quelle (s) recherche (s) pour quelle (s) actions (s) ?".
Au terme des débats, des pistes prioritaires de recherche, d’action et de partenariat ont été
identifiées.
- 55 -
Au titre des perspectives, les participants ont convenu :
De poursuivre la dynamique de recherche enclenchée par le présent colloque et d’œuvrer à sa
structuration au niveau national, régional et international ;
De sensibiliser les autorités politiques et les organisations internationales à la nécessité
d’aider au développement de ces recherches et de leur valorisation dans des actions au
bénéfice des populations
Fait à Yaoundé le 10 mars 2006
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Annexe N : Déclaration de Yaoundé
DECLARATION DE YAOUNDE
Nous, chercheurs œuvrant dans le domaine de l’éducation et de la scolarisation en Afrique,
réunis à Yaoundé du 6 au 10 mars 2006 dans le cadre du colloque international sur Education,
violences, conflits et perspectives de paix en Afrique, co-organisé par le « Réseau Ouest et Centre
Africain de Recherche en Education » (ROCARE) et le réseau « Famille et scolarisation en
Afrique » (FASAF) en collaboration avec Plan International, Diakonia, l’IRD, le CEPED et
l’UNESCO,
prenant acte de la Déclaration de Mombassa novembre 2004, qui marque
l’engagement des ministres africains de l’éducation pour tout mettre en œuvre afin
d’assurer l’éducation pour tous dans les situations de conflits ;
constatant l’énorme déficit de connaissances scientifiques sur cette thématique
« éducation, violences, conflits et perspectives de paix en Afrique »,
nous voulons :
•
exprimer notre inquiétude devant les multiples formes de violence en milieu scolaire
et dénoncer les atteintes au droit à l’éducation, occasionnées par les situations de
conflits ;
•
engager une véritable dynamique de recherche, qui nécessite en premier lieu des
réflexions à la fois théoriques, conceptuelles, méthodologiques et éthiques (avec le
difficile problème de la mesure) ;
•
interpeller les décideurs nationaux et les partenaires financiers pour un soutien
substantiel à la réalisation de programmes de recherche sur :
les causes, les formes et les conséquences des violences physiques,
morales et symboliques en milieu scolaire, avec une préoccupation
particulière pour les violences sexuelles ;
les conséquences des situations de conflits sur l’éducation, tant du côté des
systèmes éducatifs que des enfants et des familles ;
le rôle pouvant être joué par l’institution scolaire comme vecteur de
paix (notamment à travers la formation des enseignants et la révision des
curricula) ;
•
promouvoir un partenariat de recherche-action avec les différents acteurs dans le
domaine de l’éducation, en vue de poursuivre inlassablement la dynamique de
pacification et de recherche assidue de la paix et de lutte contre les injustices et
inégalités sociales afin d’établir une paix durable.
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