ANNEXES au RAPPORT FINAL
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ANNEXES au RAPPORT FINAL
Colloque international FASAF et ROCARE sur Éducation, violences, conflits et perspectives de Paix en Afrique Yaoundé, Cameroun 6-10 mars 2006 ANNEXES au RAPPORT FINAL ____________________________________________________ Rapport en français : www.rocare.org/Rapport_Colloque_ROCARE_FASAF.pdf English translation of colloquium report: www.rocare.org/Report_ERNWACA_FASAF_Colloquium.pdf Annexes : www.rocare.org/Annexes_Colloque_ROCARE_FASAF.pdf Communications : www.rocare.org/colloque_fasaf_rocare.htm ____________________________________________________ SOMMAIRE Annexe A : Annexe B : Annexe C : Annexe D : Annexe E : Annexe F : Annexe G : Annexe H : Annexe I : Annexe J : Annexe K : Annexe L : Annexe M : Annexe N : Aperçu du projet et membres du comité scientifique et d’organisation ............................................... Appel à communication ....................................................................................................................... Répartition des communications par thème et zone géographique ...................................................... Titres des communications par thème, pays et, zone géographique .................................................... Programme du colloque ....................................................................................................................... Outil pour recueillir les avis sur « quelles recherches pour quelles actions ? » ................................... Liste de participants .......................................................................................................................... Evaluation du colloque par les participants ......................................................................................... Couverture télé et radio ........................................................................................................................ Couverture presse écrite ....................................................................................................................... J1 : Panapress, 2 mars 2006 J2 : The Herald, 8 March 2006 J3 : La Nouvelle Expression, 8 mars 2006 J4 : Le Messager, 8 mars 2006 J5 : The Post, 10 March 2006 Message des femmes du colloque pour le 8 mars 2006 ....................................................................... Discours d’ouverture ............................................................................................................................ L1 : ROCARE L2 : FASAF L3 : By a youth on behalf of children and youth in Africa L4: DIAKONIA L5: Plan International L6: Allocutions du Ministère Rapport de synthèse présenté lors de la clôture du colloque ................................................................ Déclaration de Yaoundé .................................................................................................................... - 10 - 11 13 16 17 20 25 26 29 31 32 38 40 54 57 Annexe A : Aperçu du projet et membres du comité scientifique et d’organisation Colloque international Éducation, Violences, Conflits et Perspectives de Paix en Afrique 6 au 10 mars 2006 Yaoundé, Cameroun ORGANISATEURS ● ● Réseau Ouest et Centre Africain de Recherches en Éducation (ROCARE) Réseau Famille et Scolarisation en Afrique (FASAF) PARTENAIRES ● Université de Yaoundé I ● Plan International ● Diakonia (ONG suédoise), ● Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Paris, France ● Centre Population et Développement (CEPED) ● UNESCO CONTRIBUTEURS ● Association pour le Développement de l’Education en Afrique (ADEA) ● Aide et Action ● Centre de recherches pour le développement international (CRDI) OBJECTIFS Objectif général Ce colloque vise à fournir des données scientifiques de l’impact des violences sur l’éducation en vue de sensibiliser les chercheurs, planificateurs, gestionnaires et bénéficiaires des systèmes éducatifs pour réfléchir sur la création des programmes éducatifs à la culture de la paix. Objectifs spécifiques 1/ Mettre en exergue l’impact des conflits et des guerres sur l’éducation en général et sur celle des filles en particulier ; 2/ Faire une analyse critique des réponses apportées à ce jour aux causes et formes de violences identifiées à l’école ; 3/ Connaître les conséquences des abus et violences dans les milieux éducatifs, notamment les IST, l’infection au VIH/SIDA et les traumatismes physiques, psychologiques et sociaux ; 4/ Identifier les pistes de recherches futures ; 5/ Renforcer le partenariat entre chercheurs, ONG et décideurs politiques pour la conception et mise en œuvre des programmes et activités d’éducation à la citoyenneté et à la culture de la paix. JUSTIFICATION Depuis les années 90, rares sont les pays africains qui n’ont pas connu de violence ou un conflit armé. Cette situation a largement contribué à fragiliser et même à compromettre le processus de développement. Par ailleurs souvent utilisées par les belligérants comme des armes de guerre, les violences sexuelles sont devenues un problème de société dont la formation pour la promotion des droits de la femme et la lutte contre les IST et le VIH/SIDA doivent tenir compte. Dès la conférence mondiale de Jomtien en 1990 sur l’Éducation Pour Tous (EPT), la réunion mondiale d’Amman sur l’EPT à mi-décennie, le Forum Mondial sur l’Education tenu en 2000 à Dakar, et au cours de la conférence ministérielle sur l’éducation dans les pays en situation de crise ou post-conflit, organisée par l’Association pour le développement e l’éducation en Afrique (ADEA) à Mombasa (Kenya) en juin 2004, la question de l’éducation en situation de crises et conflits a été longuement abordée. L’on s’est en fait aperçu que les conflits sont un obstacle majeur au développement de l’éducation en Afrique et méritent d’être mieux cernés. La déclaration de Mombasa avait recommandé entre autres de faire de systèmes éducatifs de vecteurs de paix, de prévention et de résolution des conflits et de construction de l’unité nationale. Au delà du constat général sur l’impact des conflits et violences sur l’éducation, les réseaux de recherche ROCARE et FASAF, qui oeuvrent tous les deux pour le développement de l’éducation en Afrique, envisagent de déclencher à l’issue de colloque, un processus de recherche sur un sujet peu exploré et relativement nouveau. Les résultats de cette recherche pourront ainsi influer sur les pratiques et politiques éducatives. PAYS PARTICIPANTS: 20 pays d’Afrique francophone et anglophone et la France - 11 - PROGRAMME Le comité scientifique, réuni à Ouagadougou, Burkina Faso les 1 et 2 juillet 2005, a retenu environ 40 projets de communication répartis entre les quatre thématiques suivantes : • Les violences en milieu scolaire ; • L’école comme vecteur de violence ; • L’éducation en situation de violence armée/conflit/guerre ; • L’éducation en situation post-conflit et l’éducation à la paix. Les communications émanent pour l’essentiel de chercheurs de différentes disciplines (sociologie, démographie, sciences de l’éducation, droit, etc.), mais aussi d’ONG (Plan International, Aide et Action). Outre la partie proprement scientifique, le programme prévoit également : • une participation active, avec notamment un temps de parole, pour des enfants touchés par des conflits, en partenariat avec l’Ong PLAN ; • une table ronde réunissant des chercheurs et des décideurs (nationaux et internationaux) dans le domaine éducatif, pour échanger sur les besoins de recherches spécifiques et les modalités d’une véritable prise en compte de leurs résultats. SUIVI DU COLLOQUE • publication des communications sur Internet ; • édition conjointe FASAF et ROCARE d’une publication sur les violences, la prévention des violences et les perspectifs de paix en milieux éducatifs ; • approfondissement de la recherche sur les questions des violences en milieu scolaire, et l’éducation en milieu de conflits ou guerres ; • renforcement du partenariat entre les réseaux de recherche et les ONG qui interviennent directement sur le terrain ; • développement des stratégies de plaidoyer au niveau des ministères des pays africains, notamment les pays membres du ROCARE et du FASAF pour l’intégration de la pédagogie de la non-violence en milieu scolaire. COMITE SCIENTIFIQUE pour la sélection de papiers ● Azoh, François Joseph : psychosociologue, enseignant École Normale Supérieure d’Abidjan, coordonnateur Rocare Côte d’Ivoire ; [email protected] ● Ilboudo, Ernest : économiste, Université de Ouagadougou, coordonnateur national du ROCARE Burkina Faso ; [email protected] ● Matchinda, Brigitte : psychologue, enseignante École Normale Supérieure, Secrétaire au bureau national Rocare Cameroun ; [email protected] ● Nzita, Paul Denis : Démographe, directeur du Département des Sciences de la Population et du Développement, Université de Kinshasa, FASAF RDC ; [email protected] ● Pilon, Marc : démographe, directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), cocoordonnateur FASAF, Burkina Faso ; [email protected] ● Touré, Kathryn : sciences politiques, coordonnatrice régionale ROCARE, Bamako, Mali ; [email protected] ● Yaro, Yacouba : socio démographe, directeur du Centre d’étude, de recherche et de Formation pour le développement économique et social (CERFODES), FASAF Burkina Faso. [email protected] COMITE D’ORGANISATION : démographe, François Joseph; Matchinda, Brigitte; Pilon, Marc; Touré, Kathryn; Yaro, Yacouba; Coppens, Sven, Plan International, Bureau régional Afrique de l’Ouest; Séraphine Tamambang, Plan International, Cameroun; Fonkoua, Pierre, ROCARE Cameroun; Massouka Tècle-Mireille, ROCARE Régional; Ndomè Ekotto, ROCARE Cameroun; Honoré Mimché, FASAF Cameroun; Thérèse Tchombé; ROCARE Cameroun, Jean Wakam, FASAF Cameroun. ROCARE Réseau Ouest et Centre Africain de Recherche en Education – ROCARE – a été créé en 1989 à Freetown. Son siège est à Bamako au Mali. C’est une association professionnelle doté d’un statut juridique avec 250 chercheurs membres actifs et 13 coordinations nationales en Afrique de l’Ouest et du Centre. Contacts : [email protected], site web : www.rocare.org. FASAF Le réseau Famille et Scolarisation en Afrique – FASAF – est l’un des réseaux de recherche de l’Union pour l’Etude de la Population Africaine (UEPA), également soutenu par le CEPED. Il regroupe dix équipes-pays et des chercheurs du Nord. La coordination régionale est abritée par l’Institut Supérieure des Sciences de la Population (ISSP) de l’Université de Ouagadougou. Contacts : [email protected] ; [email protected] ; site web : www.fasaf.org. BUDGET : 60 000 000 F CFA avec la participation des enfants - 12 - Annexe B : Appel à communication « EDUCATION, VIOLENCES ET CONFLITS EN AFRIQUE » Colloque international, Yaoundé, Cameroun, mars 2006 JUSTIFICATION ET PROBLEMATIQUE Depuis les indépendances, et plus particulièrement depuis les années 90, rares sont les pays africains qui n’ont pas connu de violences, un conflit armé ou une guerre. Cette situation a largement contribué à fragiliser et même à compromettre le processus de développement du continent africain, ce pourquoi elle mérite l’attention des chercheurs de toutes les disciplines. Dans le domaine de l’éducation, et plus particulièrement de la scolarisation, l’intérêt de la société civile et des décideurs politiques, notamment les organisations internationales, sur les liens entre l’éducation et les violences/guerres est allé croissant. La Conférence mondiale de Jomtien en 1990 sur l’Education Pour Tous (EPT) avait recommandé de tenir compte, entre autres choses, des « exclus » du système éducatif à la suite des conflits et des guerres. Ces exclus, à savoir les réfugiés, les personnes déplacées par la guerre, les populations sous occupation militaire, et les victimes des calamités naturelles, devraient bénéficier des programmes spéciaux de scolarisation. Après Jomtien, des violences et des guerres ont éclaté ou se sont intensifiées dans un bon nombre de pays du monde, dont la plupart en Afrique sub-saharienne. Les cas les plus dramatiques sont : l’Angola, le Mozambique, la Sierra Leone, le Liberia, le Rwanda, le Burundi, la RD Congo, le Congo, la Somalie, le Soudan, la Côte-d’Ivoire. La réunion mondiale de Amman sur l’EPT à mi-décennie en a tiré les leçons et a insisté sur « l’éducation en situation d’urgence ».1 Le Forum Mondial sur l’Education tenu en 2000 à Dakar a même considéré qu’éduquer dans les situations d’urgence et de crise était un défi pour ce siècle.2 L’on s’est en effet aperçu que les liens entre l’éducation et les violences/guerres sont plus complexes et méritaient d’être mieux cernés. En amont, voire en dehors des situations de conflit, se pose aussi, plus généralement, la question des formes de violence en milieu scolaire et/ou à l’encontre des enfants d’âge scolaire, qu’ils soient ou non à l’école. Ces formes sont multiples : recours à la violence physique de la part des enseignants (usage de la « chicotte »…) ; harcèlement et abus sexuels à l’encontre des jeunes filles ; attitude négative d’enseignants ou contenu même de certains enseignements négatifs vis à vis de certaines populations (le problème de la représentation de « l’Autre », de « l’étranger », etc.). C’est encore le problème de l’exploitation et du trafic des enfants d’âge scolaire, à des fins de travail. Sur la base de ces constats, les questions posées par la thématique « éducation, violences et conflits » peuvent être abordées à travers trois sous-thèmes : avant, pendant et après les conflits. 1 Voir le Rapport final et études de cas de l’Atelier sur « La destruction et la reconstruction de l’éducation dans les sociétés perturbées », Unesco, 15-16 mai 1997, Genève. 2 Unesco (2001) Forum mondial sur l’éducation, Dakar, Sénégal 26-28 avril 2000 : L’Éducation pour tous – Bilan à l’an 2000. - 13 - Tout d’abord, l’école peut constituer un des catalyseurs des violences et situations de conflit, parce qu’elle prépare l’accès au pouvoir économique, politique et idéologique des intellectuels dont certains deviennent les « seigneurs de la guerre ». Et ce, d’autant plus que l’école africaine n’a pas encore réussi à prévenir les violences/guerres à travers la construction des identités nationales, la transmission de la culture de la tolérance et de la démocratie. Par ailleurs, l’école elle-même est un bastion de violences sporadiques entre étudiants, entre étudiants et enseignants, et entre étudiants et le pouvoir police en place qui recourt trop facilement à la répression armée. Ces violences sont certes le résultat de frustrations vécues à l’école, mais sans doute aussi l’extériorisation de l’échec de l’école à développer chez les apprenants une culture de la paix, à travers les programmes scolaires et le comportement des enseignants. Enfin, l’école « sécrète » une bonne proportion de jeunes potentiellement ou effectivement dangereux pour la société : les « exclus » du système à la suite des échecs scolaires, des difficultés d’accès au marché du travail ; ce que certains considèrent comme « une bombe à retardement ». Les effets immédiats des violences/guerres sont ceux qui ont le plus retenu l’attention. Ils sont considérés comme une des barrières à l’EPT. Mais là aussi, on ne dispose que de quelques études de cas (Rwanda, Sierra Leone) pour les illustrer. Ces effets sont : la destruction des infrastructures scolaires, les déplacements et tueries des enseignants et des élèves/étudiants, l’enrôlement des élèves et peut-être aussi des enseignants dans l’armée, la déscolarisation, les innovations apportées aux systèmes éducatifs : « éducation en mallette » au Rwanda, l’école dite mobile, les centres d’éducation dans des camps, etc. Une attention devrait être accordée à la dimension « genre » de ces effets, car les filles sont souvent plus victimes que les garçons, notamment en matière de déscolarisation. Quant à la dimension post-conflit, il s’agirait de faire de l’instruction (1) un mécanisme de guérison des traumatismes psychologiques vécus par les enfants en général, et en particulier les enfants-soldats, les enfants déplacés, les enfants orphelins, les enfants de la rue ; et (2) un mécanisme de réconciliation nationale à travers les programmes scolaires qui accordent une place de choix à la prévention et la gestion des conflits, à redonner l’espoir, le sens de la dignité, de la stabilité, de la paix. OBJECTIFS DU COLLOQUE Le colloque se propose de réunir des chercheurs, planificateurs de l’éducation, gestionnaires des systèmes éducatifs, et acteurs du système (enseignants, parents, élèves) pour réfléchir sur l’état de la question cidessus. De façon plus spécifique, il sera question de : • • • • donner l’occasion aux chercheurs de mener des réflexions méthodologiques sur la nature et les types d’analyse des données nécessaires pour éclairer les questions liées à cette problématique ; permettre aux chercheurs d’échanger des connaissances relatives à plusieurs pays du continent touchés par ces questions ; permettre aux planificateurs et gestionnaires des systèmes éducatifs de réfléchir autour des actions et programmes à mener en rapport avec cette problématique ; proposer des pistes pour des recherches approfondies sur la question. SOUS-THEMES DU COLLOQUE Sous-thème I : La violence à l’école - les relations entre enseignants et élèves, entre élèves/étudiants, et entre élèves et étudiants ; - l’insécurité des élèves filles et des enseignantes (harcèlements et violences sexuels) ; - les violences symboliques ou sociologiques. Sous-thème II : L’école comme catalyseur des violences/guerres - les inégalités dans l’accès à l’école (primaire, secondaire et supérieure) à la suite du favoritisme politique, de la pauvreté, etc. ; - l’échec scolaire et les frustrations des « aspirants oubliés », surtout en milieu urbain ; - l’inadaptation des programmes scolaires ; - les attitudes et perceptions vis à vis de l’Autre, de l’étranger, etc. ; - le rôle de l’élite intellectuelle par rapport aux situations de conflits. - 14 - Sous-thème III : Effets immédiats des guerres/violences sur l’éducation - la destruction et l’occupation militaires des infrastructures scolaires; - les déplacements et la mortalité/morbidité des enseignants ; - la mortalité et la morbidité des élèves et autres enfants en âge de scolarisation ; - la dislocation des familles et la non-scolarisation des enfants ; - la mortalité des parents et la non-scolarisation des enfants ; - l’enrôlement des élèves/étudiants dans l’armée ; - l’insécurité et la non-scolarisation ou la déscolarisation des enfants, notamment des filles ; - l’adaptation des systèmes éducatifs au contexte de violence/guerre ; - la scolarisation dans les camps des réfugiés. Sous-thème IV : L’école en situation post-conflit - la contribution à la guérison des traumatismes psychologiques ; - les programmes scolaires et la prévention des conflits ; - la réconciliation et la reconstruction nationales. NATURE DES COMMUNICATIONS ATTENDUES Les communications attendues devront être basées sur des réflexions conceptuelles et méthodologiques, des résultats d’analyses de données quantitatives et qualitatives primaires, ou d’analyses de données secondaires. Les chercheurs de toutes les disciplines, intéressés aux questions soulevées ci-dessus, sont invités à participer à ce colloque. CALENDRIER Pour le 15 juin 2005 : envoi des projets de communication, sur une page maximum (problématique, méthodologie, principaux résultats –si déjà disponibles), aux adresses suivantes : [email protected]; [email protected] ; [email protected]. DIVERS Le colloque sera bilingue, en français et en anglais. * Le réseau Famille et Scolarisation en Afrique – FASAF – est l’un des réseaux de recherche de l’Union pour l’Etude de la Population Africaine (UEPA), également soutenu par le CEPED. Il regroupe actuellement dix équipes-pays et des chercheurs du Nord. Sa coordination est assurée par l’Unité d’Enseignement et de Recherche en Démographie (UERD) de l’Université de Ouagadougou. Contacts : [email protected] ; [email protected] * Le Réseau Ouest et Centre Africain de Recherche en Education – ROCARE – a été créé en 1989 à Freetown. Son siège est actuellement à Bamako au Mali. C’est une Association professionnelle doté d’un statut juridique avec 250 chercheurs membres 13 coordinations nationales en Afrique de l’Ouest et du Centre. Pour plus d’informations : www.rocare.org - 15 - Annexe C : Répartition des communications par thème et zone géographique (hors conférences introductives) Thèmes 1 Violences faites aux femmes et aux filles Communications 4 Zone Géographique Afrique Centrale Afrique Centrale 2 Violence de l’école et violence à l’école violence d’Etat 10 Afrique de l’Ouest Afrique de l’Est Afrique Centrale 10 3 Conflits armés et éducation Afrique de l’Ouest Afrique de l’Est Monde Afrique de l’Ouest 4 Education en période postconflit 7 Autre 1 Afrique Centrale Afrique Centrale - 16 - Pays Congo Cameroun (2) RDC RDC Cameroun (2) Burkina Faso Niger Côte d’Ivoire Nigeria Togo Mali Zimbabwe RDC (2) Congo Cameroun Rwanda Burundi Côte d’Ivoire Mali Burkina Faso Bénin Sierra Leone Tanzanie Tous pays Togo Ghana Burkina Faso RDC (2) Burundi RDC Annexe D : Titres des communications par thème, pays et, zone géographique (hors conférences introductives) Thème Communications La violence dans l’éducation des filles en Afrique Harcèlement et violences sexuelles en milieu scolaire 1 brazzavillois : situations des filles et des femmes de l’école Violences faites primaire à l’université aux femmes et Quelques éléments de la problématique sur le harcèlement sexuel aux filles dans une école de formateurs/formatrices Le harcèlement sexuel des filles dans les écoles officielles de Kisangani Pays Cameroun Congo Zone géographi Afrique Cen Afrique Cen Cameroun Afrique Cen RDC Afrique Cen Violences scolaires, autoritarisme et rapports de domination dans Togo, la transmission des connaissances : le champ éducatif est-il Mali, autonome ? Burkina Faso 2 Les violences symboliques : facteurs endogènes et exogènes de RDC Violence de la violence en milieu scolaire. Cas de la ville de Kinshasa l’école et Hypothèses d’échecs, déperditions et éducation contraire Cameroun violence à l’école Violences physiques et symboliques à l’école : le cas des milieux Burkina / Violence d’Etat ruraux marginalisés au Burkina Faso Faso La violence à l’école coranique au Niger Niger La problématique de la violence au Burkina Faso La violence à l’école en Côte d’Ivoire : quelle implication des syndicats d’étudiants et élèves - 17 - Burkina Faso Côte d’Ivoire Afrique de l’Ouest Afrique Cen Afrique Cen Afrique de l’Ouest Afrique de l’Ouest Afrique de l’Ouest Afrique de l’Ouest Thème 2 (cont.) Violence de l’école et violence à l’école / Violence d’Etat Communications Pays Zone géograph Afrique Cen Conflictualité interethnique et régression scolaire dans la ville de Cameroun Kousseri au Nord Cameroun From violent students : causes, efforts and evaluated actions plan Nigeria Afrique de from Nigerian perspectives l’Ouest The impact of Zimbabwe’s urban clean up operation on Zimbabwe Afrique Aus education Les effets des conflits et violences sur la scolarisation en RDC RDC Impact de la guerre sur la scolarisation des filles en Côte d’Ivoire Côte d’Ivoire Impact de la guerre sur la déscolarisation et le phénomène des Congo enfants de/dans la rue. Cas de Brazzaville Les efforts d’adaptation des systèmes éducatifs nationaux face Côte 3 aux incidences de la guerre : le cas des établissements relais en d’Ivoire Conflits armés et Côte d’Ivoire éducation Impact du conflit ivoirien sur l’éducation au Burkina Faso Burkina Faso Afrique Cen Afrique de l’Ouest Afrique Cen Afrique de l’Ouest Afrique de l’Ouest Le droit à l’éducation : quelles effectivités pour les réfugiés au Cameroun Cameroun Afrique Cen Education et conflits en Afrique : la scolarisation des réfugiés dans la région des Grands Lacs Rwanda, Burundi, RDC, Tanzanie, Mali Afrique Cen Afrique de l Afrique de l’Ouest - 18 - Thème Communications La fréquentation scolaire des réfugiés Togolais au Bénin 3 (cont.) Conflits armés et éducation Education for children in crisis. Rapid education in Sierra Leone Présentation de l’INEE (Réseau Inter Agence de l’Education d’Urgence) 4 Education en période Post conflit Autre L’éducation des enfants soldats au Congo Brazzaville. Dynamique de recomposition d’un espace social éclaté HIV/AIDS and school children in post emergency situations Re-introducing life-skills education and value clarification in the learning environment : the role of learner and value centered methodologies in the prevention of conflict and violence in school and out-of-school learning environment L’éducation en situation post-conflit : le développement des compétences de vie « life skills » peut-il contribuer à la paix ? Une approche conceptuelle et des exemples Reconstruction post-conflit en RDC : les défis posés par le devoir de mémoire et l’éducation des adultes L’éducation à la paix en situation post-conflit : cas du Burundi Reconstruction post-conflit en RDC : les défis posés par le devoir de mémoire et l’éducation des adultes Sexualité des écoliers à Kinshasa - 19 - Pays Bénin Zone géograph Afrique de l’Ouest SierraLeone Tous pays Afrique de l’Ouest Monde Congo Afrique Ce Ouganda Togo, Ghana, Burkina Faso Tunisie France Mali RDC Afrique de Afrique de l’Ouest Burundi RDC Afrique Ce Afrique cen RDC Afrique cen Afrique du et Ouest Europe Afrique Ce Annexe E : Programme du colloque PROGRAMME du Colloque international Education, Violences, Conflits et Perspectives de Paix en Afrique Yaoundé, 6 au 10 mars 2006 Lundi 6 mars 8h-8h30 Accueil 8h30 Présentation du colloque Modératrice Matchinda Brigitte, ROCARE-Cameroun Conférences introductives : Education, violences et conflits armés en Afrique : bilan critique des connaissances et perspectives de recherche Lanoue Eric Education, Violence, Conflict and Prospect for Peace in Africa: An Evaluation of Research Endeavours for Peace Education Tchombé Thérèse 10h30-12h Cérémonie d’ouverture 12h-12h30 pause café 12h30-14h30 déjeuner 14h30-16h Thème 1 - L’école : catalyseur des violences/guerres 16h-16h30 Education, violence and conflicts in Africa Akyea Ofori Violences scolaires, autoritarisme et rapports de domination dans la transmission des connaissances : le champ éducatif Lange Marie-France Les violences symboliques : facteurs endogènes et exogènes de la violence en milieu scolaire. Cas de la ville de Kinshasa Kabongo Kandolo pause-café Modérateur Yaro Yacouba, FASAF Régional - 20 - 16h30-18h The Interplay of Education and Conflicts in Africa: Case Study of Idama Youths in the Oil-rich Zone of Nigeria Temi Busari et Dayo Odukoya Hypothèses d’échecs, déperditions et éducation contraire Tatagang H.N.K Inadequate Sanitary Facility Breeds not just Germs but Violence in schools Lillian Okwirry Mardi 7 mars Modérateur Tchombé Thérèse, Université de Buéa, Cameroun 8h30-10h Thème 2 - Violences physiques et morales à l’école : causes, conséquences et perspectives de non violences Conflictualité interethnique et régression scolaire dans la ville de Kousséri au Nord-Cameroun. Alawadi Zelao Harcèlement et violences sexuelles en milieu scolaire Brazzavillois : situations des filles et des femmes, de l’école primaire à l’université. Mafoukila Constance Mathurine Quelques éléments de la problématique sur le harcèlement sexuel dans une école de formateurs/formatrices Ndomè Ekotto Charlotte 10h-10h30 pause-café 10h30-12h30 La problématique de la violence à l’école au Burkina Faso Traoré Tahirou Violences physiques et symboliques à l’école : le cas des milieux ruraux marginalisés au Burkina Faso Baux Stéphanie et Lewandowki Sophie La violence à l’école coranique au Niger Malam Moussa Laouali 12h30-14h30 déjeuner Modérateur Ndougou Omam, ENI de Douala, Cameroun 14h30-16h La violence dans l’éducation des filles en Afrique. Le cas du Cameroun Matchinda Brigitte La violence à l’école en Côte d’Ivoire : quelle implication des syndicats d’étudiants et élèves ? Vanga Adja Ferdinand et Kouacou Anzian From Violent Students: Causes, efforts, and evaluated actions plan from Nigerian Perspectives Adegoke K.A., Temi Busari et al. 16h-16h30 pause-café 16h30-18h Les effets des conflits et violences sur la scolarisation en République Démocratique du Congo Youdi Robert Impact de la guerre sur la scolarisation des filles en Côte d’Ivoire Bih Emile et Acka Cinthia The impact of Zimbabwe’s urban clean up operation on education Manager Mhangami 19h cocktail (à l’hôtel Somatel) - 21 - Mercredi 8 mars Modératrice Gouzou Jérôme, Life and Peace Institute, Suède 8h30-10h Thème 3 - L’éducation et son rôle aux moments de violences Attitude des parents et enrôlement des enfants dans les conflits armés au Congo- Brazzaville / L’impact de la guerre sur la déscolarisation et le phénomène des enfants de/dans la rue. Cas de Brazzaville Kouanga Pierre Chetel et Libali Benoît Les efforts d’adaptation des systèmes éducatifs nationaux face aux incidences de la guerre : le cas des établissements de relais en Côte d’Ivoire Fadiga Kanvaly et Aka Flaubert Koukougnon Perspectives de paix en Afrique au travers de quelques expériences de Aide et Action en synergie avec ses partenaires sur l’éducation en période d’urgence. Gizenga Antoine 10h-10h30 pause-café 10h30-12h30 Impact du conflit ivoirien sur l’éducation au Burkina Yaro Yacouba, Pilon Marc, Kaboré Idrissa Le droit à l’éducation : quelles effectivités pour les réfugiés au Cameroun ? Fomekong Félicien, Kom Dorothée et Mimche Honoré La fréquentation scolaire des réfugiés togolais au Bénin Ahovey Elise C. épouse Houegounou Presentation of the Interagency Network for Education in Emergencies (INEE) Hayes Martin 12h30-14h déjeuner Modérateur Coppens Sven, Plan International 14h-15h30 L’éducation des enfants soldats au Congo-Brazzaville. Dynamiques de recomposition d’un espace social éclaté Kiamba Claude Ernest Sexualité des écoliers de Kinshasa : de la guère de libération à la libération sexuelle. Nécessité d’une éducation sexuelle libérée Kalambayi Banza Bathélémy HIV/AIDS and school children in post emergency situations Kasirye-Muwanga Zakaria 15h30-16h pause-café 16h-18h Table Ronde des Enfants avec réflexion sur « Education during and post-war » par Niyibizi Joseph de Rwanda - 22 - Jeudi 9 mars Modératrice Busari Temi, ROCARE-Nigeria 8h30-10h30 Thème 4 - L’école en situation post-conflit : stratégies de planification des programmes d’éducation et perspectives de paix Re-introducing life-skills education and value clarification in the learning environment: the role of learnerand value-centered methodologies in the prevention of conflict and violence in school and out-of-school learning environments. Coppens Sven L’éducation en situation de post-conflit : le développement des compétences de vie (« life skills ») peut-il contribuer à la paix ? Une approche conceptuelle et des exemples Trabelsi Milène Reconstruction post-conflit en RDC les défis posés par le devoir de mémoire et l'éducation des adultes Gouzou Jérôme 10h30-11h pause-café 11h-12h30 Education for children in crisis. Rapid Education in Sierra Leone Murray Miriam L’éducation à la paix en situation post conflit : cas du Burundi Rwantabagu Herménégilde Prise en compte de la problématique de la violence et des conflits dans la planification des programmes d’éducation. Le cas du Togo Adjoke Essossinam et Houinato Bell’Aube 12h30-14h déjeuner Modérateur Touré Kathryn, ROCARE Régional 14h-15h30 Table ronde - Quelle recherche pour quelle action ? Participants : • Marc Pilon, FASAF • Elisabeth Lyfors, DIAKONIA • Yao Ydo, UNICEF • François Joseph Azoh, ROCARE • Sven Coppens, Plan International • Evariste Ndengue, Directeur, Ecole Normale des Instituteurs (ENI) de Yaoundé, Cameroun 15h30-15h45 pause-café Modérateur Mvesso André, Directeur ENS Université de Yaoundé I, Cameroun 16h-18h Table ronde - Les violences faites aux filles en milieu scolaire Cette Table ronde aura lieu à l’Ecole Normale Supérieure (ENS) de l’Université de Yaoundé I. 19h cocktail (à l’ENS) - 23 - Vendredi 10 mars Modérateur Kobiane Jean François, FASAF Régional 9h00-10h Présentation organisateurs ROCARE et FASAF Synthèse Discussions (perspectives…) 10h-10h30 pause-café 10h30-12h30 Clôture 12h30-14h30 déjeuner - 24 - Annexe F : Outil pour recueillir les avis sur « quelles recherches pour quelles actions ? » Document pour la préparation de la table ronde du jeudi 9 mars : « quelles recherches pour quelles actions ? » A partir des différentes présentations et discussions de ce colloque, qu’est-ce qui vous paraît important de retenir ? Pistes de Recherches : Pistes d’Actions: Pistes de Partenariats : (Merci de remettre cette fiche le mercredi 8 mars au plus tard à la pause de 16h chez Toby Harper) - 25 - Annexe G : Liste de participants Colloque International FASAF et ROCARE "Education, Violences, Conflits et perspectives de Paix en Afrique" organisé en collaboration avec UNESCO, Plan International, DIAKONIA, CEPED, IRD et l’Université de Yaoundé I Yaoundé, Cameroun, 6-10 MARS 2006 version du 21 avril 2006 No.Nom Prénom(s) Afrique du Sud (République) 1 Ngwata Wiseman 2 Wakaruru Kimaru BELGIQUE 3 Kalambayi Banza Bathélémy BENIN 4 Ahovey Elise C BURKINA FASO 5 Lanoue Eric 6 Traoré Tahirou 7 Kaboré Idrissa 8 Yaro Yacouba 9 Pilon Marc 10 Boisseau Sandra 11 Lyfors Elisabeth 12 Lougue Kaboré Hortense BURUNDI 13 Rwantabagu Herménégilde CAMEROUN 14 Kiamba Claude Ernest 15 Matchinda Brigitte 16 Mimche Honoré 17 Ndomè Ekotto Charlotte 18 Tatagang Henry 19 Tchombé Thérèse 20 Azelao Alewadi 21 Njikam Musa 22 Tsayem Antoine Michel 23 Tamambang Seraphine 24 Dzounesse Tayim Bruno 25 Wakam Jean 26 Omam Ndougou Marcellin Lincoln 27 Gwa Vandelin 28 Yao Ydo 29 Ouattara Marcel E-mail boîte postale / téléphone Institution [email protected] [email protected] PO Box 55569, Northlands 2116, SA PO Box 55569, Northlands 2116, SA Plan International (RES Plan International (RES [email protected] 1/17, place Montesquieu FASAF, Université Cat [email protected] 01 BP 6889, Cotonou FASAF [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] IRD, Ouagadougou 02 BP 5778, Ouaga 02 01BP 1740 Ouaga 01 02 BP 5422, Ouaga 02 ISSP, BP 7118, Ouaga Bureau rég. Afrique Ouest et Centre BP 3191, Ouaga / (226) 50 35 90 19 01BP 6691, Ouaga 01 IRD SYNATEB, Burkina Fa FASAF FASAF, CERFODES IRD / FASAF DIAKONIA DIAKONIA ADEP, DIAKONIA [email protected] BP 2206, Bujumbura Université du Burundi [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] (237) 563 55 51 / (225) 06 21 59 40 BP 47, Yaoundé BP 1457, Yaoundé BP 2350, Yaoundé / (237) 990 06 40 MINEFOP IG / (237) 755 22 90 ROCARE, Université de Buéa BP 1457, Yaoundé Université Catholique d ROCARE, ENS FASAF ROCARE, ALVF, ENS MINEFOP/ ENS ROCARE, Université d FASAF [email protected] [email protected] [email protected] BP 6746, Yaoundé (237) 769 36 48 BP 15549, Yaoundé [email protected] [email protected] [email protected] (237) 764 84 95 ENS, BP 47, Yaoundé / (237) 608185 UNESCO Cameroun Yaoundé ROCARE Plan Cameroun ROCARE FASAF Ecole Normale d'Institu ENS, Yaoundé UNESCO Cameroun UNICEF Cameroun - 26 - 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 Sonkwe Langue Meli Ndengue Nounezi Mbouda Ntonga Etongwe Binyegui Ngo Mbenoun Fokou Kadji Singho Mfemegnamg Taiyung Ongono Ndzoumou Ngono Ayimbo Koéké Minkonda Djenabou Kom Mbala Ze Nnomo Sanda Takoua Ndong Mvesso Fozing Mbangwana Adibime née Amatama CANADA Kobiane CONGO Kouanga Mafoukila Ngayou COTE D'IVOIRE Bih Fadiga Vanga Acka Azoh FRANCE Youdi Khayat Trabelsi 72 Baux Constantin Gisèle Vivien Evariste Thomas Didier Nadège Eleanor Fils Eric Sandrine Ferdinand Sévérin Loveline Guy B. Ernest Elisabeth Jean Ovidi Justine Hans Mauriel Gaëlle Alatou Dorothée Barnabé Marceline Isidore Norbert André Innocent Moses BP 15549, Yaoundé Université de Yaoundé [email protected] (237) 961 04 80 BP 4306, Yaoundé / (237) 948 45 58 FASAF ENIEGB, Yaoundé [email protected] BP 1100, Yaoundé (237) 986 68 33 BP 215, Yaoundé BP 20151, Yaoundé / (237) 9320950 BP 52, Yaoundé / (237) 919 55 90 BP 337, Yaoundé Université de Yaoundé I Cameroun Université de Yaoundé Université de Yaoundé [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] Université de Yaoundé S.C.S.S Babungo Université de Yaoundé GBHS Ndop Université de Yaoundé Lycée d'AWAE Lycée d'AWAE Cameroun Lycée de Belabo [email protected] BP 1571, Yaoundé [email protected] [email protected] BP 7915, Yaoundé / (237) 797 97 77 Ministère de la Recher BP 8360 / (237) 531 75 18 Univeristé de Yaoundé ENS, BP 47, Yaoundé / (237) 223 12 15 Directeur, ENS, Yaoun ROCARE ROCARE, ENS ROCARE, ENS [email protected] [email protected] ENS, BP 47, Yaoundé ENS, BP 47, Yaoundé Jean François [email protected] FASAF Pierre Chetel Constance Benoît [email protected] [email protected] [email protected] (242) 531 69 91 (242) 522 76 57, Brazaville BP 1774, Brazzaville Université Marien Ngou UERPOD FASAF, UERPOD Emile Kanvaly Adja Ferdinand Cinthia François Joseph [email protected] [email protected] af [email protected] [email protected] [email protected] 22 BP 395, Abidjan 22 08 BP 10, Abidjan 08 27 BP 199, Abidjan 27 23 BP 1355, Abidjan 23 ROCARE, 22 BP 1012, Abidjan 22 ROCARE, IPNET ROCARE , ENS FASAF ROCARE ROCARE, ENS Robert Abdelrahman Milène [email protected] [email protected] UNESCO, IIPE, GRET IRD IRD Stéphanie [email protected] 10, avenue du Pavé Neuf, 93160 Noisy le Grd Paris Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines, 47 Bd Vauban, 78047, Guyancourt cedex-France 5, rue de Nancy 75010, Paris [email protected] - 27 - EHESS - IRD GHANA 73 Ofori MALAWI 74 Okwirry 75 Dambo MALI 76 Massouka 77 Touré 78 Harper-Merrett 79 Ouattara 80 Ballo NIGER 81 Malam Moussa NIGERIA 82 Temi 83 Odukoya 84 Adegoke OUGANDA 85 Kasirye-Muwanga RD CONGO 86 Kabongo RWANDA 87 Niyibizi SENEGAL 88 Coppens 89 Ndiaye 90 Hayes SIERRA LEONE 91 Murray 92 Gbenga 93 Columbus SUEDE 94 Gouzou TANZANIE 95 Gizenga TOGO 96 Adjoke ZIMBABWE 97 Pitoni 98 Manager Akyea [email protected] PO Box 2249, Accra, (233) 24 29 10 435 INDEPENDENT Lillian Agatha [email protected] [email protected] PO Box 2053, Lilongwe PO Box 2359, Lilongwe Plan Malawi Children's Parliament, Tècle-Mireille Kathryn Toby [email protected] [email protected] [email protected] ROCARE-Régional ROCARE-Régional Stagiaire, ROCARE-Ré Salikou Lassana [email protected] [email protected] BP E 1854, Bamako / (223) 221 16 12 BP E 1854, Bamako / (223) 221 16 12 4619, avenue de l'Esplanade, H2T 2Y6, Canada BP 6026, Bamako BP E 1854, Bamako / (223) 221 16 12 AMAPROS ROCARE-Régional Laouali [email protected] BP 527, Niamey ROCARE Busari Dayo Kasali [email protected] [email protected] [email protected] Unesco Office, UN Building, Abuja c/o PO Box 1167, Ikorodu Lagos State ERNWACA Nigeria, University of Lagos ERNWACA, UNESCO ERNWACA ERNWACA, University Zakaria [email protected] PO Box 12075, Kampala Plan Ouganda Kandolo [email protected] Université de Kinshasa Université de Kinshasa Joseph [email protected] PO Box 270, Kigali Rwanda Youth Led Org Sven Khady Martin [email protected] BP 21121, Dakar [email protected] [email protected] s/c CCF, BP 1608, Dakar Plan International (WA RADDHO, DIAKONIA Représentant INEE, SC Miriam George Alex [email protected] [email protected] [email protected] 6 Cantonment Rd, Freetown 4 Waterwows Moyambu 23 Yoyama, Rd, Moyamba Plan Sierra Leone C/O Plan Sierra Leone Plan Sierra Leone Jérôme [email protected] PO Box 1525, Uppsala LPI (Life Peace Interna Antoine [email protected] Dar Es Salam / (255) 2227 60018 Aide et Action Essossinam [email protected] BP 3485 / (228) 226 79 37 Plan Togo Farai Mhangami [email protected] [email protected] 184 Fife Avenue, Harare P.BAG HQ 7232 Highlands, Harare Associaton of Children Plan Zimbawe FASAF = réseau Famille et Scolarisation en Afrique ROCARE = Réseau Ouest et Centre Africain de Recherche en Education ERNWACA = Education Research Network for West and Central Africa - 28 - Annexe H : Evaluation du colloque par les participants Colloque international ROCARE et FASAF Education, Violences, Conflits et Perspectives de paix en Afrique ERNWACA and FASAF International Colloquium Education, Violence, Conflicts, and Prospects for Peace in Africa 6 -10 mars/March 2006 Yaoundé, Cameroun EVALUATION FINALE Version provisoire du 19 mars 2006 (52 fiches reçus) 1. Qu’est ce qui a bien marché ? • Pertinence du thème • Présentations enrichissantes • Modérations des panels • ‘Timing’ • Niveau de participation et d’engagement des participants • Participation des enfants • Les échanges, les rencontres, la convivialité • Le soutien technique 2. Qu’est-ce qu’on peut améliorer pour la prochaine fois ? • Moments libres pour tours en ville, temps de détente • Moments de distraction pour les enfants • Plus de perspectives de paix • Qualité de certaines communications • Participation des enseignants • Plus de participation des représentants du gouvernement • Prévoir un espace de partage entre jeunes chercheurs • Plus d’information logistique 3. Qu’est-ce que vous avez tiré du processus ? • Nouvelles connaissances, par exemple : o ce qui favorise la violence o comment éviter les conflits o l’éducation en situation de crise o les similitudes des contextes • Meilleure compréhension des méthodologies et stratégies pour élaborer des projets de recherches • Idées pour des recherches à l’avenir • Comment argumenter certains points • Comment s’exprimer sans gène sur certaines questions délicates - 29 - 4. Suivi • Dialogues avec les enfants, collègues, etc. • Mise en œuvre de certaines recommandations du colloque • Des séminaires • Organisation de restitutions au sein des établissements • Mini session avec l’éducation de base • Adhérer aux différentiels réseaux de recherche • Etudes coopératives 5. Autres commentaires/suggestions • Je voudrais vous féliciter pour la réussite du colloque international qui nous a tous réuni à Yaoundé. • Je voudrais vous témoigner de ma reconnaissance pour votre professionnalisme et la qualité des rapports entre les participants au colloque. • Que la collaboration qui a permis cette réussite puisse continuer. • Quite exciting, educative, revealing and challenging for every researcher, practitioner, and other stakeholders including the youth. We will get there without war surfacing again. • The balance between academic presentations and audience participation was excellent. The young people were provided with sufficient space so that their participation was also very good. • I’ve rarely seen so many gathered together who know so well their topic and are so committed. - 30 - Annexe I : Couverture télé et radio Quelques éléments concernant la couverture médiatique du Colloque : • interview à la CRTV après la cérémonie d’ouverture (Marc Pilon du FASAF et Emile BIH du ROCARE) ; • interview pour l’émission radio « Campus magazine » du MINESUP (Brigitte Matchinda, présidente du comité d’organisation locale, Marc Pilon du FASAF et, Kathryn Touré du ROCARE) ; • enregistrement de l’émission de la CRTV « la CRTV m’accompagne » (François Joseph Azoh du ROCARE et Marc Pilon du FASAF). - 31 - Annexe J : Couverture presse écrite Annexe J1 : Panapress, 2 mars 2006 Annexe J2 : The Herald, No. 1763, 8 March 2006 Annexe J3 : La Nouvelle Expression, No. 1683, 8 mars 2006 Annexe J4 : Le Messager, No. 2089, 8 mars 2006 Annexe J5 : The Post, No. 0746, 10 March 2006 - 32 - Annexe J1 : Panapress, 2 mars 2006 - 33 - Annexe J2 : The Herald, No. 1763, 8 March 2006 - 34 - Annexe J3 : La Nouvelle Expression, No. 1683, 8 mars 2006 - 35 - Annexe J4 : Le Messager, No. 2089, 8 mars 2006 - 36 - Annexe J5 : The Post, No. 0746, 10 March 2006 - 37 - Annexe K : Message des femmes pour les participants et pour la radio camerounaise Messages lors de la journée internationale de la Femme dites par les participantes au colloque 1) La femme a le droit d’exprimer librement ses pensées. 2) Les femmes ont le droit de décider du nombre d’enfants qu’elles souhaitent avoir. 3) Drop conflicts and war, adopt dialogue, and embrace peace for the sake of our children and our mothers. 4) Le développement passe par le respect des droits des femmes. 5) A travail égal, salaire égal pour tous. 6) We, women, need the space and the conditions to write and publish our ideas. 7) La femme devra avoir la parole face à l’administration. 8) Harcèlement sexuel en milieu scolaire : parlons en ! 9) The world without women is no world. 10) Oui à la participation des filles et des femmes aux instances de décision. 11) Mobilisons-nous pour l’application effective des lois qui protègent la femme. 12) A woman has the right to education, so educate a woman so you educate a nation. 13) Femmes et hommes, la main dans la main, bannissons les violences et les discriminations pour un monde uni et prospère - 38 - A l’occasion de la journée internationale de la femme, le 8 mars 2006, les femmes du colloque international ROCARE et FASAF sur « Education, violences, conflits, et perspectives de paix en Afrique » se joignent à leurs sœurs du Cameroun pour promouvoir le développement durable dans un monde où : • Les droits de la femme sont respectés ; • L’Education des filles est une réalité ; • La femme est maîtresse de son avenir. Un monde : • • • Sans harcèlement sexuel ; Où les femmes et les jeunes filles participent aux instances de décision ; Où la voix de la femme est considérée. Abandonnons les conflits, Adoptons le dialogue, Embrassons la paix, Pour l’Amour de nos filles et de nos mamans. ************************************************** On this International Women’s Day, March 8, 2006, the women of the ERNWACA and FASAF colloquium on Education, violence, conflict and Peace Prospects in Africa join their Cameroonian sisters to promote sustainable development in a world where: • The rights of women are respected; • Education for girls is a reality; • Women determine their own future. A world: • Without sexual harassment; • Where women and girls take part in decision making; • Where women’s voices are taken into account. Let us abandon conflict and war, Adopt dialogue, and Embrace peace For the sake of our children and parents. - 39 - Annexe L : Discours d’ouverture Annexe L1 : ROCARE Annexe L2 : FASAF Annexe L3 : Enfant camerounais Annexe L4 : Diakonia Annexe L5 : Plan International Annexe L6 : Ministère - 40 - Annexe L1 : ROCARE Discours de la Coordinatrice Régionale du ROCARE Colloque International « Education, Violences, Conflits et Perspectives de Paix en Afrique », Yaoundé, 6-12 mars 2005 Madame le Ministre de l’Education Nationale, Monsieur le Secrétaire Permanent, Représentant Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur, Parrain de la cérémonie, Mesdames et Messieurs les représentants des institutions partenaires, Madame la présidence du Comité d’Organisation, Honorables invités, Mesdames, Messieurs, Chers collègues participants au colloque, C’est pour moi un grand honneur de prendre la parole au nom de la Coordinatrice Régionale du ROCARE, Madame Kathryn TOURE. Elle aurait bien voulu être avec nous, mais les aléas du transport aérien l’en ont empêchée. Elle me charge de vous transmettre le message ci-après. Permettez-moi, avant tout propos et à la suite de mes prédécesseurs, de souhaiter la très sincère et cordiale bienvenue à tous les participants qui ont bien voulu effectuer le déplacement de Yaoundé, ainsi qu’à nos honorables invités. Madame le Ministre, Monsieur le représentant de Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur, Le ROCARE tient à saluer votre présence qui démontre, s’il en était besoin, l’intérêt que vous attachez à l’éducation en Afrique et à l’urgence nécessité d’assainir l’environnement de l’éducation par l’instauration d’un climat de sécurité et de paix durable dans nos pays. Qu’il me soit permis de saluer la présence et le soutien des représentants de nos partenaires dans ce projet, à savoir l’UNESCO, Plan International , DIAKONIA, l’IRD, CEPED et l’Université de Yaoundé. Je tiens à les remercier pour leur soutien matériel, logistique et financier à l’organisation de ce colloque. Je voudrais également exprimer toute ma gratitude au comité d’organisation et aux éminents membres du comité scientifique qui ont patiemment et méthodiquement préparé la rencontre de ce jour. Mesdames, Messieurs, En s’associant au FASAF pour organiser ce colloque sur le thème « Education, Violences, Conflits et Perspectives de Paix en Afrique », le Réseau Ouest et Centre Africain de Recherche en Education (en abrégé ROCARE) a voulu offrir aux chercheurs, aux professionnels de l’éducation et aux décideurs l’opportunité d’une réflexion féconde sur un sujet, d’une actualité hélas brûlante en Afrique aujourd’hui. En effet, la situation dans de nombreux pays africains est marquée depuis plus de deux décennies par des crises récurrentes, des violences et des conflits armés endémiques. Du nord au sud et d’est en ouest, tout le continent est traversé par une flambée de violences qui se sont cristallisées particulièrement en Afrique sub-saharienne. L’impact d’une telle situation sur le tissu économique et social de nos états est incontestable. - 41 - Les organisations internationales, la société civile, les ONG et les décideurs politiques ne sont pas insensibles à ce contexte de violence et principalement aux liens qui existent entre elles et l’éducation. De fait, la situation des exclus des systèmes éducatifs africains du fait des conflits est préoccupante. Au-delà des recommandations issues des grandes rencontres internationales, et des actions sur le terrain en faveur des réfugiés, des déplacés, des filles, des femmes, des enfants de la guerre et de toutes les victimes des catastrophes naturelles, il importe de dégager des axes de réflexion sur cette actualité préoccupante et sur le rôle de l’école, et celui de l’éducation dans l’avènement de la paix. L’école, lieu d’éducation et de formation de la jeunesse n’offre malheureusement pas toujours le meilleur exemple en matière de lutte contre la violence et de promotion de la culture de la paix. Les réflexions et les expériences qui seront partagées durant ce colloque aboutiront sans nul doute à faire partager aux acteurs politiques, sociaux et principalement à ceux du milieu scolaire, le rôle de l’éducation dans l’avènement d’une société démocratique en Afrique, société dont les membres partagent en commun les valeurs universelles de solidarité, de fraternité, d’amour et de paix. Le développement économique, social et culturel durable auquel les peuples africains aspirent depuis les indépendances n’est possible qu’à cette condition. Nous avons confiance aux capacités d’analyse, d’invention et d’imagination des éminentes personnalités participant à ce colloque pour nous ouvrir les pistes pouvant nous conduire à la paix en Afrique. Le ROCARE se réjouit du partenariat actif qu’il a engagé avec le FASAF, collaboration dont le fruit est l’organisation en commun du présent colloque. Notre souhait est que ce mariage de raison engagé entre nos deux institutions complémentaires se poursuive au bénéfice de l’éducation dans nos états. Depuis 16 ans, le ROCARE s’investit dans la recherche, la mobilisation, la formation et la promotion des chercheurs en vue de donner un visage africain à la recherche en éducation en Afrique et de promouvoir l'expertise africaine. Aujourd’hui, le ROCARE est présent dans treize (13) pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, et collabore avec une diversité d’acteurs, notamment les décideurs et les praticiens pour améliorer les politiques et pratiques éducatives au sein de nos états. Travaillant dans une perspective d'intégration régionale à travers les frontières linguistiques, géographiques et disciplinaires, l’effort du ROCARE a été salué cette année par sa reconnaissance comme Centre d'Excellence régional par l’UEMOA. Dans cette perspective, le ROCARE se réjouit également de la collaboration engagée avec Plan International et avec Diakonia dans le cadre de ce projet et nourrit l’espoir d’un fructueux développement de ce partenariat. Je voudrais, pour finir, renouveler mes remerciements appuyés à nos partenaires sans l’appui de qui cette rencontre n’aurait pu se tenir, ainsi qu’aux organisateurs, aux participants dont les résultats des travaux vont enrichir les débats et à tous ceux qui ont apporté une contribution à la réussite de cette rencontre scientifique. Bon colloque à tous. Je vous remercie. - 42 - Annexe L2 : FASAF Discours du co-coordinateur du réseau FASAF Colloque International « Education, Violences, Conflits et Perspectives de Paix en Afrique », Yaoundé, 6-12 mars 2005 Monsieur le représentant du Ministre de l’Enseignement Supérieur, Monsieur le Représentant Régional de Plan International, Mme le Représentant Régional de Plan Diakonia, Mme la Présidente du Comité local d’organisation, Chers enfants, Chers collègues et participants de l’IRD, Je prends ici la parole au nom de la Coordination Régionale du Réseau FASAF partagé avec J.F. KOBIANE et abritée par l’Institut Supérieure des Sciences de la Population (ISSP) de l’Université de Ouagadougou. Ce réseau, créé en 1997 vise prioritaire à développer les approches statistiques d’Education, à travers une valorisation des sources de données que sont les recensements et les enquêtes. Il regroupe des chercheurs, statisticiens et personnel de l’Education de 10 pays africains. L’idée de ce colloque remonte à plus de trois ans, l’initiative de collèges des deux Congo. Le projet a mûri et s’est enrichi avec le souhait commun des deux réseaux FASAF et ROCARE de co-organiser ce colloque. Le thème choisi : « Education, violences, conflits et perspectives de paix en Afrique » est d’un intérêt certain, mais relativement nouveau en tant qu’objet scientifique. Si les situations de guerres, de conflits sont évidemment les plus préoccupants, il est apparu cependant important de traiter de manière plus générale les interrelations entre éducation et violence. D’aborder la question des violences en milieu scolaire / universitaire, avec le problème spécifique des violences sexuelles à l’encontre des filles. De s’interroger d’une part sur rôle joué par l’éducation (l’institution scolaire) dans l’émergence, le développement de diverses formes de violence, d’autre part, le rôle l’éducation pour la prévention des conflits. Avec cette question centrale du rapport à l’Autre, du regard porté sur l’Autre. Alors que la production de connaissance sur ces productions demeure essentiellement de nature institutionnelle, ce colloque va être l’occasion de faire un état des recherches menées à travers une quinzaine de pays. Et de débattre les questions d’ordre théorique, conceptuel et méthodologique qui ne manquent pas de se poser. Lieu de débat scientifique, ce colloque se veut aussi un moment d’échanges entre chercheurs et acteurs. Les deux ONG Plan International et Diakonia se sont étroitement associées à l’organisation de ce colloque. Plusieurs communications présentent les résultats d’expériences, d’actions menées sur le terrain et une table ronde intitulée : « quelle recherche par quelle action ? » témoigne d’un côté de la reconnaissance de la nécessité de la recherche, et de l’autre du souci d’une recherche utile et utilisée. Une originalité de ce colloque vient de l’initiative de Plan, d’y faire participer des enfants ayant été victimes de conflits, de leur réserver un temps de parole. Une dimension de témoignage, pas commune dans les manifestations scientifiques, mais qui ne pourra qu’enrichir les échanges, alimenter les réflexions. - 43 - Enfin, ce colloque est le fruit d’une collaboration entre les deux réseaux de recherche, FASAF et ROCARE ; une collaboration que l’on souhaite durable. Notre sujet d’intérêt est commun : l’Éducation ; nos approches diffèrent mais dans la complémentarité. Je terminerai mon intervention par des remerciements : • Merci donc au ROCARE pour cette aventure partagée. Un remerciement appuyé à la Coordination Régionale, particulièrement à Kathryn TOURE et Mireille MASSOUKA, véritable cheville ouvrière de ce colloque. Travailler ensemble fut un réel plaisir. • Merci aux membres du Comité Scientifique pour leur participation active, avec la difficile tâche de sélection des communications. • Merci au Comité local d’organisation, conjoint FASAF-ROCARE à travers sa présidente Brigitte MATCHINDA Leur tâche fut difficile, leur travail considérable. Nous vous devons beaucoup. • Merci à l’ENS à travers son directeur, M. MVESSO André, pour l’organisation d’une table ronde spécifique et l’invitation à un cocktail. • Merci aux différentes autorités administratives et politiques camerounaises qui ont accepté et soutenu la tenue de ce colloque. • Merci à l’UNESCO – Bureau Afrique Centrale pour s’être associé à cette manifestation et avoir facilité la venue des participants. • Merci à l’IRD, via la sa direction de l’information et la communication, représentée par M. F. RIVIERE, pour son appui financier qui marque un soutien renouvelé aux activités du Réseau FASAF. • Merci au CEPED, qui appuie institutionnellement et financièrement notre réseau depuis plusieurs années • Merci à nos deux ONG partenaires, Plan et Diakonia, - pour leur appui financier conséquent - pour leur implication dans ce colloque - pour leur intérêt réel pour la recherche • Merci à vous chers collègues, pour avoir répondu à notre appel à communication. Nous comptons beaucoup sur votre participation active tout au long de ce colloque. • Merci enfin à l’ensemble du personnel de l’Hôtel SOMATEL pour son accueil et son efficacité. Je vous remercie. - 44 - Annexe L3 : On behalf of children and youth in Africa Discours d’un enfant camerounais Colloque International « Education, Violences, Conflits et Perspectives de Paix en Afrique », Yaoundé, 6-12 mars 2005 All protocol reserved, representatives of organisations, ladies and gentlemen, youth representative, On behalf of children and youth in Africa, in beginning this international colloquium on Education, Violence, Conflict and Prospects for Peace in Africa, we would like to highlight some of the negative situations children and youth experience in Africa and propose future directions that include: cooperating with other actors in addressing root causes and ensuring capacity development of youth in Africa. As young people we found the following as reasons hindering improvement of the youths in Africa: 1 Alarming levels of child youth exploitation (sexual abuse of children in schools due to unsafe environments, child headed families and emotional abuse); 2 War and armed conflict resulting in forced child soldiers; 3 Young People are still not included in decisions that affect them; 4 HIV/AIDS disaster and growing environmental degradation; 5 Educational institutions still exclude many children and youths and the quality of the education is not appropriate. We feel this colloquium is indeed important to us as youth representatives and that we will be able to participate in issues concerning us. As young people, we urge governments to allocate more resources to institutions dealing with youth to build capacity and prevent violation of children’s rights and achieve positive, lasting results for all children and youth. It is also our plead to other organisations and individuals to put in place some measures to fight against conflict in Africa Finally, we would like to reiterate that all institutions dealing with youth should include their voices especially during the entire project cycle. ANYTHING FOR US, WITHOUT US IS AGAINST US. Thank you very much. - 45 - Annexe L4 : DIAKONIA Discours du représentant régional de DIAKONIA Colloque International « Education, Violences, Conflits et Perspectives de Paix en Afrique », Yaoundé, 6-12 mars 2005 Monsieur le représentant de son excellence le Ministre de l’Enseignement Supérieur, Messieurs les représentants du ROCARE et du FASAF, Chers partenaires et collègues, Chers enfants, Mesdames et Messieurs les participants, J’ai le plaisir de vous souhaiter au nom du Diakonia la bienvenue au Colloque International sur le thème « Education, violences, conflits et perspectives de paix en Afrique ». Il s’agit là d’une rencontre à laquelle le bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de Diakonia attache une grande importance, et ceci dans le cadre de la planification de ces activités pour les quatre années à venir en collaboration avec près de 60 partenaires de la société civile qu’elle accompagne et soutient. La situation actuelle du continent africain est une situation de crise grave : guerre civile / rébellion au Tchad et au Sud du Soudan, en Ouganda, au Burundi et en Côte d’Ivoire, tensions interétatiques entre la République Démocratique du Congo, l’Ouganda, le Rwanda et Burundi, crise du Darfour, affrontements en Ituri, en Somalie, rébellion religieuse sanglante et affrontements interethniques cycliques au Nigeria. Comme vous le voyez, cette liste des conflits qui ensanglantent actuellement l’Afrique loin d’être exhaustive est longue. Déjà trop longue. Deux chiffres déjà anciens mais encore malheureusement actuels résument l’ampleur de cette crise : • En 2003, l’Afrique concentrait la moitié des réfugiés de par le monde, 6 millions sur 13 ; • En 2004, circulaient en Afrique près de 15 millions d’armes légères. Nous ne parlerons pas des conséquences de ces guerres, de ces conflits, de ces rébellions : des millions de morts, des millions de personnes hommes, femmes et enfants réfugiés ou déplacés. Des millions d’enfants soldats traumatisés à vie, des richesses matérielles, naturelles et des ressources financières considérables gaspillées, englouties et pillées. Cependant nous ne terminerons pas cet état des lieux sans évoquer certaines causes de cette situation de crise. Elles seront, de façon peut-être simpliste ramenées à deux encore qu’elles soient encore imbriquées : • D’une part, la volonté d’accéder au pouvoir et de le conserver qui, dans un contexte non démocratique débouche souvent sur la violence ; • D’autre part, les crises identitaires pour ne pas parler de "tribalisme" ou d’ethnicité. Chers participants, vous êtes tous ici réunis durant ces 5 jours pour présenter des résultats de travaux mais surtout pour aider à pousser la réflexion sur « comment trouver des pistes pratiques et réalistes à ces situations de crise » afin de progressivement, ramener nous l’espérons, la paix sur le continent africain. La gravité de la situation souligne l’urgence de la tâche concernant par exemple l’éducation et la famille car comme vous le savez c’est l’enseignement formel ou non formel qui aide l’enfant à se forger une identité, mais aussi une vision du monde et de l’autre. - 46 - C’est pourquoi la lutte militantiste pour la paix en Afrique passera entre autre par l’éducation afin qu’au travers de la révision des manuels d’histoire par exemple la possibilité sera donnée aux enfants d’avoir une nouvelle vision de l’Afrique, dans ses relations internes comme dans ses rapports avec le reste du monde. Je citerai pour terminer M. PARSURAMEN ex Directeur du Bureau Régional pour l’Education en Afrique qui en 2004 déclarait : « Nous devons revoir nos manuels pour que les jeunes Africains d’aujourd’hui et de demain pensent leur passé, non en termes d’exclusion, mais en termes d’intégration, et de nos ethnies et de nos Etats nations, une des clés garante d’un développement forgé dans la paix ». Mesdames et messieurs les participants, chercheurs et acteurs de la société civile, la tâche à laquelle vous êtes conviés est rude, compliquée mais urgente et ô combien nécessaire. Je vous souhaite donc au nom de Diakonia et de son Directeur plein succès dans vos travaux et vos échanges que nous suivrons avec grand intérêt. Je vous remercie pour votre aimable attention. - 47 - Annexe L5 : Plan International Discours du représentant régional de Plan International Colloque International « Education, Violences, Conflits et Perspectives de Paix en Afrique », Yaoundé, 6-12 mars 2005 Introduction All protocols observed. It is with great pleasure to be present here at this colloquium on Education, Conflict, Violence and Peace Building Perspectives in Africa, organized by ROCARE/ERNWACA and FASAF and supported technically and financially by Plan and other partners. Four important educational actors are present at this colloquium: ¬ Educational researchers ¬ Program developers and implementers ¬ Policy makers ¬ Children and youth Within Plan’s vision, mission, strategies and approaches, building relationships and partnerships is believed to be a key strategy for sustainable and actor-centered development. Communication and cross-fertilization of all actors present this week, including children and youth, is the key to attain the objectives this Colloquium has been organized for. Plan Plan’s Vision is of a world in which all children realize their full potential in societies which respect people’s rights and dignity. Plan strives to achieve lasting improvements in the quality of life of deprived children in developing countries through a process that unites people across cultures and adds meaning and value to their lives by: ¬ enabling deprived children, their families and their communities to meet their basic needs and to increase their ability to participate in and benefit from their societies ¬ building relationships to increase understanding and unity among peoples of different cultures and countries ¬ promoting the rights and interests of the world’s children CCCD – Child Centered Community Development Approach Plan works through a rights-based approach in which children, families and communities are active and leading participants in their own development. It enhances their capacity and opportunity to work together with others to address the structural causes and consequences of poverty at all levels. Plan supports communities to develop the structures and skills they need to provide a safe, healthy and enabling environment in which children are able to realize their full potential (‘community development’). - 48 - It is our belief, based on many years of experience, that this can be achieved only if children’s best interests are at the heart of everything we do and if children themselves actively participate in the process (‘child centered’). All Plan’s work has its foundations in the fundamental rights of children as expressed and internationally agreed in the United Nations Convention on the Rights of the Child. The child centered approach therefore aims to support children to realize these rights through, for example: ¬ promoting awareness and understanding of children’s rights ¬ encouraging and enabling children to participate in their ¬ own development ¬ listening to what children have to say about what is preventing them from realizing their rights and adapting projects and programs to address this ¬ facilitating children to take part in policy discussions at local, national and international levels alongside community members, partners and Plan staff ¬ acknowledging that children’s rights are inextricably linked to the achievement of fundamental human rights within communities as a whole Children are the first actors to be affected by conflicts. Several studies suggest that violence against children, including in educational environments, is on the rise. Therefore, at a colloquium like this one, soon to be opened by the honorable representative of the Ministry of Higher Education of Cameroon, children’s and youth’s voices should be heard at all times. It is therefore a pleasure for Plan to welcome 11 youth representatives from 6 African countries to this Colloquium. Moreover, educational research should be the base for policy advice as well as for program advice. Plan therefore wants to support the African educational research network, ROCARE/ERNWACA – thereby endorsing African researchers - to play an important part in the collaborative building of a transparent, child and human promotional, diverse and equal civil society. Thank you for your attention. For/Plan Sven Coppens Regional Learning Advisor Plan WARO - 49 - Annexe L6 : Allocutions du Ministère Allocutions du représentant du Ministère de l’Enseignement Supérieur du Cameroun Colloque International « Education, Violences, Conflits et Perspectives de Paix en Afrique », Yaoundé, 6-12 mars 2005 Discours d’ouverture du Ministre MADAME LE MINISTRE DE L’ÉDUCATION DE BASE ; MONSIEUR LE MINISTRE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRES ; MESDAMES ET MESSIEURS LES REPRESENTANTS DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES ; MESDAMES ET MESSIEURS LES COORDONNATEURS DES RESEAUX , FASAF, ROCARE ET PLAN INTERNATIONAL ; DISTINGUES CHERCHEURS ; MESDAMES ET MESSIEURS ; CHERS PARTICIPANTS, HONORABLES INVITES. C’est un réel plaisir et un agréable devoir pour moi de présider ce jour, au nom de S.E le Ministre de l’Enseignement Supérieur empêché, la cérémonie d’ouverture du Colloque International :‘‘Éducation, violences, conflits et perspectives de paix en Afrique’’ . Colloque organisé par les réseaux FASAF (Famille et scolarisation en Afrique), ROCARE (Réseau Ouest et Centre Africain de Recherche en Education) et PLAN International. Aussi, voudrais-je m’acquitter d’abord de l’agréable devoir de souhaiter la bienvenue et un très bon séjour au Cameroun à tous les participants étrangers. J’aimerais, à cet effet, remercier les organisateurs de ce Colloque International, d’avoir choisi le Cameroun pour abriter cette importante rencontre scientifique. Leur choix honore mon pays en général, et les chercheurs du Cameroun en particulier, lesquels auront la charge d’assurer le plein succès de cet évènement en apportant à leurs pairs l’encadrement nécessaire. Mesdames et Messieurs, Le Colloque dont j’inaugure les travaux ce matin et qui s’étendra du 06 au 10 mars 2006, touche un domaine fondamental de la recherche et du développement : l’éducation. Ainsi, son mérite n’est-il pas seulement lié à la diversité des intervenants, mais aussi et surtout à la pertinence de la thématique à savoir, « Éducation, violences, conflits et perspectives de paix en Afrique ». En effet, depuis près de deux décennies, les pays africains ne sortent pour ainsi dire d’une crise que pour entrer dans une autre. Des lueurs d’espoir se dessinent notamment avec la fin des transitions politiques consécutives aux guerres civiles ayant causé la mort des milliers de personnes et ruiné totalement les économies de bien des pays. Cette impression se consolide davantage par l’organisation de différentes concertations et dialogues politiques incarnant la volonté de réconciliation des peuples et des communautés et leur détermination à enrayer le mal. Mais, dans la recherche de l’harmonie sociale , les blessures à peine cicatrisées peuvent toujours s’ouvrir du fait de la précarité des mécanismes de régulation appelés à anticiper ou à prévenir les conflits ou les violences potentielles susceptibles de briser les espérances des peuples dans leur émergence et leur développement. - 50 - L’on peut ainsi convenir que l’éducation, dans les situations de conflits ou de post-conflits, demeure une préoccupation fondamentale des sociétés humaines, une préoccupation fondamentale des États, autant pour ceux directement impliqués que pour ceux qui, comme le Cameroun, accueillent des flux importants de réfugié, des victimes de guerre auxquels on doit assurer les droits à l’Education. C’est d’ailleurs dans ce sens que la terminologie de l’EPT (Éducation pour tous) adoptée depuis la Conférence de Jomtien en 1990 garde toute sa pertinence. C’est le lieu ici et l’occasion de rappeler que l’Éducation est le fondement de l’épanouissement de l’être humain, de la croissance économique et de la cohésion sociale. C’est un élément décisif et incontournable pour asseoir une meilleure intégration sociale, pour lutter contre la pauvreté et assurer un développement durable. Mesdames et Messieurs, C’est dans ce contexte que le Gouvernement du Cameroun, conscient du fait que l’éducation est la clé de voûte du développement, a toujours consenti d’énormes sacrifices afin de soutenir ce secteur. Le Rapport national sur le développement de l’enseignement supérieur au Cameroun présenté à la 47ème session de la Conférence internationale de l’Éducation tenue à Genève du 08 au 11 novembre 2004 rappelant les missions de l’enseignement supérieur, au double plan culturel et du progrès social, dispose que l’Éducation « concourt à la promotion de l’État de droit, par la diffusion d’une culture de la paix, de la tolérance, du respect de la justice, de l’éradication des formes de discrimination dont celles portant sur le genre ». C’est dans ce contexte que le 16 Avril 2001, le Chef de l’Etat, le Président Paul BIYA promulguait la loi n°005 portant orientation de l’Enseignement Supérieur au Cameroun, loi qui, en son article 06, assigne comme mission à l’Enseignement Supérieur, de concourir à « l’émergence de la culture démocratique, de la culture de la paix, du développement et de la tolérance ». Aussi le Cameroun aura-t-il ratifié la convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, convention adoptée et ouverte à la signature, à la ratification et à l’adhésion par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies dans sa résolution 39/46 du 10 décembre 1984, soit deux ans après son adoption. Au demeurant, la question qui sera abordée est essentiellement une question de recherche, mais de recherche action. Car, il va falloir en outre, renforcer le partenariat entre chercheurs en éducation, les ONG, les décideurs politiques pour la conception et la mise en œuvre des programmes et activités d’éducation à la citoyenneté et à la culture de la paix, priorité dont le Ministère de l’Enseignement Supérieur, à travers toute une chaire UNESCO localisée à l’Ecole Normale Supérieure de Yaoundé s’emploie, à expérimenter les fruits au sein de ce nouveau projet éducatif. Mesdames, Messieurs, Le travail que vous êtes appelés à accomplir au cours du présent Colloque doit aboutir au soutien des plans d’action que l’ensemble de nos peuples entendent mettre en œuvre dans le contexte de l’éducation pour tous. Aussi attendons-nous beaucoup de cette rencontre dont les propositions nous interpelleront tous pour un meilleur développement de l’Education en Afrique et partant, pour le développement de la paix, pour le développement tout court. - 51 - Je vous invite donc à tirer avantage de la présence d’éminents chercheurs et experts en éducation dont la richesse et la diversité des expériences permettront sans aucun doute une approche comparative et, partant, plus riche. Je suis persuadé, compte tenu du partage des expériences diverses et variées, compte tenu de la pertinence du thème et de la qualité des communications retenues pour cette rencontre et au regard de la diversité des approches disciplinaires ici mobilisables, je suis persuadé, dis-je, que les résultats de ces assises seront à la hauteur de vos attentes, de celles des autorités camerounaises, de celles des pays africains aujourd’hui ébranlés par de multiples situations de guerre, de violences et de conflits et qui risquent de remettre en question les perspectives de paix sur le continent. Car l’on peut péremptoirement affirmer ici que l’arme de prévention la plus sûre contre les violences et les conflits, c’est encore et toujours l’éducation. En souhaitant un plein succès à vos travaux, je déclare ouvert, au nom de Son .Excellence le Ministre de l’Enseignement Supérieur, le Colloque international de Yaoundé sur le thème ‘‘Education, violences, conflits et perspectives de paix en Afrique’’. Vive la coopération internationale ; Vive la coopération scientifique et universitaire ; Je vous remercie. _______________________________________________________________ Discours de clôture du Ministre Representatives of International Organisations, Coordinators of the FASAF, ROCARE networks and Plan International, Distinguished Researchers, Dear Participants, Dear Invitees, Ladies and Gentlemen, We have come to the end of the deliberations of this International Colloquium whose closing ceremony I have the honour to preside over on behalf of the Minister of Higher Education. This colloquium focused on the following theme, namely: “Education, violence, conflicts and peace prospects in Africa” and it was organised by the FASAF, ROCARE networks and Plan International. For five days running, you worked seriously with the aim of sharing your experiences and expertise. You obviously worked so hard in a bid to devise strategies for the implementation, planning and evaluation of Education programmes geared towards developing a peace and nonviolence culture in favour of the world’s children in accordance with the decades international resolution. Thus, by focussing your deliberations on the major themes, you have shown that: - 52 - 1- Besides the strong emphasis laid on the issue of sexual harassment, the school may, by its own, be a source of violence or better still reproduce external socio-political violence within its own premises. 2- Conflicts have an impact not only on the educational system but displaced, repatriated and refugees. 3- In conflict situations, there are ways and means of maintaining an acceptable level of education. Similarly, in post-confliction situations, many prevention and peace education policies have been formulated. Through these comparative studies, you have shown your know-how and understanding of your reflection themes. Mesdames et Messieurs, Je tiens à vous remercier et à vous féliciter vivement au nom de Son Excellence le Ministre de l’Enseignement Supérieur pour les efforts déployés en vue d’aboutir à ces éloquents résultats. Il me tient à cœur, cependant de vous rappeler que les résultats de ces assises se doivent d’être complétées au gré des observations pertinentes développées au cours des débats et notamment avec les enfants victimes de violences afin de déboucher sur des pistes fécondes de recherche applicable selon les contextes. Par delà vos travaux scientifiques, je vous saurai gré de ne pas oublier votre rôle de citoyen du monde, en dénonçant continuellement toutes les formes de violence repérées selon les milieux de vie ; et en proposant, le cas échéant, des stratégies de sensibilisation et de lutte contre ces maux qui, de toute évidence, constituent des obstacles majeurs à un développement durable. Le Gouvernement camerounais, prendra en considération a son niveau toutes vos résolutions et verra dans quelle mesure elles peuvent être mises en œuvre. En vous souhaitant une excellente fin de séjour au Cameroun et un joyeux retour dans vos pays respectifs, je déclare clos, au nom de Son Excellence le Ministre de l’Enseignement Supérieur, le Colloque International « Education, violences, conflits et perspectives de paix en Afrique ». Vive la coopération internationale ; Vive la coopération scientifique et universitaire. - 53 - Annexe M : Rapport de synthèse Colloque international Éducation, Violences, Conflits et Perspectives de Paix en Afrique Yaoundé, 6 au 10 mars 2006 Rapport de Synthèse Organisé par les réseaux FASAF et ROCARE et les partenaires Plan et DIAKONIA, le Colloque International "Education, Violences, Conflits et Perspectives de Paix en Afrique"s’est tenu à Yaoundé du 6 au 10 mars 2006. Le colloque était placé sous le parrainage de Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur de la République du Cameroun. La cérémonie d’ouverture a été marquée par la présence de Monsieur le Secrétaire Permanent du Conseil Supérieur de l’Enseignement Supérieur représentant le parrain. La série d’allocutions des différents partenaires et du parrain a mis l’accent sur l’importance de la thématique "Education, Violences et conflits" et ses enjeux spécifiques sur le continent africain. Le colloque a enregistré la participation de près de 100 personnes provenant de 20 pays d’Afrique ayant présenté une quarantaine de communications. Les travaux scientifiques du colloque ont été organisés autour de plusieurs activités comprenant des conférences introductives, des communications regroupés par sous thème suivies de discussions et des tables rondes dont une organisée au sein de l’Ecole Normale Supérieure de Yaoundé. Deux conférences ont servi à introduire la thématique sur la base d’une revue des littératures francophone et anglophone existantes pour asseoir un cadre théorique et dégager des pistes de recherche. A partir de deux approches disciplinaires différentes, l’une sociologique et l’autre psychologique, sont apparus plusieurs points de convergence : Le peu d’appropriation de la thématique du colloque par la communauté scientifique : la littérature sur la question existe uniquement en réponse aux attentes ponctuelles des agences d’aide et des Organisations Non Gouvernementales ; La question traitée contient en elle-même un très fort potentiel de développement de recherches à venir entre autres sur le rôle – avéré ou supposé - de l’institution éducative dans la production des violences, les effets des conflits armés sur les systèmes éducatifs, sur les trajectoires des apprenants et sur les politiques éducatives à imaginer en temps de paix, de conflit et de post conflit. A la suite de ces conférences introductives, la 1ère session des communications a analysé le thème de "l’école comme catalyseur des violences et des guerres". Il est apparu que l’école comme lieu de transmission des connaissances était aussi une institution fortement dépendante de son environnement social et politique au point d’opposer peu de résistance à des formes de - 54 - violences qui lui sont extérieures. L’ensemble des communications montre clairement que l’institution scolaire manque d’autonomie par rapport à un ordre politique, social et économique. La 2ème journée a, dans un premier temps, traité du thème des "Violences physiques et morales à l’école" pour tenter d’en cerner les causes, les formes et les conséquences. Un certain nombre de variables explicatives ont été discutées telles que l’ethnicité, l’appartenance sexuelle, l’acceptation des relations dominant/dominé (école de formateurs/formatrices, école coranique). En certains cas et en certains lieux (milieu rural), l’école remplit une mission paradoxale : celle de légitimer l’ordre établi et d’offrir une opportunité de mobilité sociale. Si certains auteurs soulignent l’augmentation de la violence en milieu scolaire dans des pays en paix (cas du Burkina Faso), d’autres font de cette augmentation de la violence un des facteurs de la dégradation des rapports sociaux qui annoncent l’entrée dans le conflit armé, ce qui affecte les populations vulnérables, entre autres les filles (cas de la Côte d’Ivoire). Dans un second temps, ont été analysés les effets des conflits armés sur le processus de scolarisation, un processus si inégalement institué, qu’il apparaît probablement à l’origine de la guerre (cas de la République Démocratique du Congo). En plus de la guerre, la violence d’Etat exercée sur des populations entraîne des conséquences désastreuses sur la scolarisation (cas du Zimbabwe avec l’opération Clean Up). Au cours de la 3ème journée, la 1ère session a mis l’accent sur les systèmes éducatifs des pays affectés par la guerre et l’impact de cette dernière sur les systèmes éducatifs des pays voisins (cas du Burkina Faso, du Bénin et du Cameroun). Par ailleurs, il a été souligné combien la guerre entraîne pour des populations vulnérables (les enfants) une privation de leurs droits à l’éducation. Les exposés de la 2ème session ont abordé les nombreux maux dont souffrent les enfants à cause de la guerre et leur exposition à toutes les formes de violence. De tels exposés ont motivé et justifié la tenue d’une table ronde qui a donné l’occasion aux enfants, présents depuis le début du colloque, de s’exprimer. Ils ont ainsi présenté la situation de l’éducation avant, pendant et après la guerre telle qu’ils l’ont vécue au Rwanda, en Sierra Leone, au Cameroun et au Zimbabwe. Cette démarche a permis d’entendre, une fois n’est pas coutume, la voix des enfants-victimes, une voix le plus souvent recouverte par celle des adultes. La dernière journée des travaux scientifiques a examiné le rôle de l’école en situation de post conflit dans une perspective d’éducation à la paix (stratégies de planification des programmes). Certains auteurs pensent qu’une société en situation de sortie de guerre n’est pas forcément une société pour autant pacifiée. Les règlements et médiations institutionnelles ne suffisent pas à apporter la paix sociale, encore faut-il lutter contre les racines profondes des inégalités et des injustices sociales sinon la paix n’est que factice. Etablir une paix durable exige une série de préalables comme le développement des compétences de vie et le travail sur l’histoire personnelle et collective. La table ronde de cette dernière journée a regroupé des chercheurs, des praticiens, des enfants et des représentants d’institutions nationales et internationales et a permis d’échanger sur la question suivante : "Quelle (s) recherche (s) pour quelle (s) actions (s) ?". Au terme des débats, des pistes prioritaires de recherche, d’action et de partenariat ont été identifiées. - 55 - Au titre des perspectives, les participants ont convenu : De poursuivre la dynamique de recherche enclenchée par le présent colloque et d’œuvrer à sa structuration au niveau national, régional et international ; De sensibiliser les autorités politiques et les organisations internationales à la nécessité d’aider au développement de ces recherches et de leur valorisation dans des actions au bénéfice des populations Fait à Yaoundé le 10 mars 2006 - 56 - Annexe N : Déclaration de Yaoundé DECLARATION DE YAOUNDE Nous, chercheurs œuvrant dans le domaine de l’éducation et de la scolarisation en Afrique, réunis à Yaoundé du 6 au 10 mars 2006 dans le cadre du colloque international sur Education, violences, conflits et perspectives de paix en Afrique, co-organisé par le « Réseau Ouest et Centre Africain de Recherche en Education » (ROCARE) et le réseau « Famille et scolarisation en Afrique » (FASAF) en collaboration avec Plan International, Diakonia, l’IRD, le CEPED et l’UNESCO, prenant acte de la Déclaration de Mombassa novembre 2004, qui marque l’engagement des ministres africains de l’éducation pour tout mettre en œuvre afin d’assurer l’éducation pour tous dans les situations de conflits ; constatant l’énorme déficit de connaissances scientifiques sur cette thématique « éducation, violences, conflits et perspectives de paix en Afrique », nous voulons : • exprimer notre inquiétude devant les multiples formes de violence en milieu scolaire et dénoncer les atteintes au droit à l’éducation, occasionnées par les situations de conflits ; • engager une véritable dynamique de recherche, qui nécessite en premier lieu des réflexions à la fois théoriques, conceptuelles, méthodologiques et éthiques (avec le difficile problème de la mesure) ; • interpeller les décideurs nationaux et les partenaires financiers pour un soutien substantiel à la réalisation de programmes de recherche sur : les causes, les formes et les conséquences des violences physiques, morales et symboliques en milieu scolaire, avec une préoccupation particulière pour les violences sexuelles ; les conséquences des situations de conflits sur l’éducation, tant du côté des systèmes éducatifs que des enfants et des familles ; le rôle pouvant être joué par l’institution scolaire comme vecteur de paix (notamment à travers la formation des enseignants et la révision des curricula) ; • promouvoir un partenariat de recherche-action avec les différents acteurs dans le domaine de l’éducation, en vue de poursuivre inlassablement la dynamique de pacification et de recherche assidue de la paix et de lutte contre les injustices et inégalités sociales afin d’établir une paix durable. - 57 -