Historique des grandes marques de machines à écrire mécaniques

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Historique des grandes marques de machines à écrire mécaniques
1915-1916
ETATS-UNIS - 1915
UNDERWOOD 5
Voir modèle 1, page 37.
UNDERWOOD FACTURIERE
(1930)
L’une des nombreuses productions de la marque.
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1915-1919
ALLEMAGNE
TRIUMPH
Marque apparue en 1910,
fabriquée d’abord par la
Deutsche-Triumph-Werke
de Nuremberg.
Machine conventionnelle très
résistante, ressemblant à la
Underwood, et constamment
améliorée.
Le dernier modèle sortit en 1921.
Deux machines allemandes
de grande réputation
ALLEMAGNE
MERCEDES
Machine allemande très populaire,
elle apparut en 1907.
En 1911, la firme sortit le modèle n° 3
qui connut vite le succès.
En 1921 une machine électrifiée
fut mise sur le marché.
Les machines de cette marque furent
très vendues en Europe ; en Angleterre
sous le nom PROTOS. En Argentine
elles ont reçu le nom COSMOPOLITA.
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1920
FRANCE - 1920
HEADY
Fabrication française de la MIGNON
(voir MIGNON 1913, page 52).
ETATS-UNIS - 1920
NATIONAL
Machine semi-portative
mise sur le marché en 1918.
Elle fut vendue sous différents noms :
PORTEX, EXPRESS, NATIONAL PORTABLE,
CROWN, WARNER.
De peu d’intérêt pour les collectionneurs.
ETATS-UNIS - 1920
MOLLE
Cette machine succède à une autre appelée
JUNDT; c’est pourquoi elle porte le numéro 3.
Très inspirée du principe de fonctionnement
de la Smith-Premier.
La fabrique fit faillite en 1922.
Une tentative de la relancer en 1923 sous
le nom de LIBERTY fut aussi un échec.
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1921
FRANCE BELGIQUE - 1921
M. A. P.
Fabriquée par la
Manufacture d’Armes de Paris
(d’où son nom),
c’est une machine conventionnelle
à frappe de haut en bas
vers l’arrière et écriture visible.
Connut un grand succès
mais de courte durée.
FRANCE - 1921
CELTIC
Une des rares machines entièrement
françaises. Son clavier à 4 rangs
et simple commutation
permet 86 caractères.
Se compose de 5 modules
interchangeables. A produit aussi
une portative de 2,500 kg.
La société n’eut pas une longue
existence et la majeure partie des
machines ont disparu, la qualité de
l’acier employé pour la fabrication
étant de mauvaise qualité.
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1922-1923
FRANCE - 1922
CONTIN B 27
Fabriquée par les
Etablissements Continsouza
fabricants de matériel
photographique. Excellente
machine conventionnelle
qui connut un succès
mérité.
ALLEMAGNE - 1923
ORGA STANDARD
Machine de qualité dont le chariot
et le rouleau sont facilement
démontables ce qui facilite le
nettoyage. Elle est fabriquée par les
Etablissements BING, fabricants de
jouets renommés.
Eut du succès même aux Etats-Unis.
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1924
ETATS-UNIS - 1924
WOODSTOCK ELECTRITE
Machine conventionnelle
de bonne qualité.
La firme Woodstock Typewriter C°
fut créée en 1914, du nom de la ville
où se trouvaient les usines.
Divers modèles furent produits dont
l’Electrite, l’une des premières
machines électrifiées sur le marché.
Son avantage sur ses concurrentes
résidait en ce qu’on pouvait
l’employer comme une machine
ordinaire. Seuls le retour du chariot
et le mouvement des barres étaient
mus électriquement.
La firme travailla pour les armées
pendant la seconde guerre mondiale.
Elle disparut en 1950, reprise par un
fabricant de machines à calculer.
ETATS-UNIS - 1924
REMINGTON NOISELESS
La firme NOISELESS (voir page 54)
ayant été reprise par Remington,
celle-ci reprit la Noiseless sous
le nom Remington-Noiseless.
La même machine fut vendue
sous licence par Underwood.
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1924
ALLEMAGNE - 1924
GUNDKA
SCRIPTA
ALLEMAGNE - 1924
MIGNON 4
(Voir Mignon 3, page 52).
Le modèle 4 comporte une touche de retour arrière
qui n’existait pas dans les modèles précédents.
En 1916, un modèle en Braille fut mis sur le marché.
En 1933, la firme prenant
le nom OLYMPIA,
la machine fut rebaptisée
OLYMPIA PLUROTYP.
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ou
Petite machine
non conventionnelle
à roue porte-caractères.
De qualité médiocre,
elle fut vendue dans
différents pays sous les
noms les plus divers:
FROLIO, GEFRO,
PERLITA, WRITE EASY...
Quelques machines
particulières
Beaucoup de machines destinées à satisfaire des besoins particuliers ne
figurent pas dans les pages précédentes. On en trouvera ci-après quelques
exemples, mais la liste ne sera pas exhaustive.
Ainsi n’y trouvera-t-on pas les MACHINES A IMPRIMER LA MUSIQUE.
Progin y avait pensé avec sa machine de 1833; Remington et Imperial
aussi entre 1939 et 1950. Le marché ne fut jamais porteur; et l’informatique a tout résolu.
On ne trouvera pas plus des MACHINES PNEUMATIQUES mues par air
comprimé. Là encore, des recherches ont été entreprises et des réalisations
ont abouti, mais l’usage de l’électricité a tari les imaginations.
On ne présentera pas non plus de machines à ÉCRIRE EN STENOGRAPHIE, mais chacun sait le succès du sténotype Grandjean toujours
utilisé en France.
Les MACHINES POUR AVEUGLES sont nombreuses : on en montre deux
dans les pages suivantes, mais il en est bien d’autres puisque, on l’a dit,
l’aide aux personnes atteintes de cécité fut l’un des moteurs du développement de la machine à écrire.
Enfin, nous n’avons montré que quelques MACHINES-JOUETS dont le
commerce fut naguère florissant. Mais il faut bien se limiter !
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Les machines jouets
ETATS-UNIS - 1910
SIMPLEX 2
Non identifié
DACTY-BABY
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Les machines jouets
ANGLETERRE - 1897
POCKET TYPEWRITER
Appelée aussi MINIATURE
ALLEMAGNE - 1901
LILIPUT
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Les machines
pour les aveugles
FRANCE - 1898
ANAGLYPTORAPHIGRAPHE
de Charles Pépheau Saint-Gorgon
Non identifié
BLISTA
Fonctionne selon le
système PICHT
et écrit en braille
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Quelques machines
portatives
des années 1930 et suivantes
REM 3
OLYMPIA SIMPLEX
IMPERIAL
britannique « Good Companion »
REMINGTON portable 5
UNDERWOOD portable
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Une machine chinoise
Cette étrange machine a été fabriquée vers les années
1980 vraisemblablement à Shanghaï.
On voit, au-dessous et en avant du rouleau, la plaque
porte-caractères ; on y compte plus de 3000 idéogrammes dont certains sont de couleur rouge ; ce sont
les « idéogrammes-racines ». Chaque idéogramme est
un petit caractère d’imprimeur, en plomb. Il est logé
dans une case. Quand on appuie sur le levier qu’il
faut placer exactement au-dessus du caractère choisi,
celui-ci est soulevé au bout d’un bras et projeté sur
le papier, après quoi le bras redescend et place le
caractère dans son logement.
Machine remarquable par sa mécanique très élaborée et très précise. Le cylindre et la plaque portecaractères sont montés sur roulements à billes et d’un
emploi souple et silencieux. Il est possible d’écrire
soit horizontalement, soit verticalement.
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