Chez les ingénieurs, la relève n`est toujours pas

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Chez les ingénieurs, la relève n`est toujours pas
Communiqué de presse sans délai de publication
Chez les ingénieurs, la relève n’est toujours pas assurée
Etude complète disponible en ligne.*
Zurich, le 15 novembre 2007 mds. Dans les hautes écoles universitaires et les
hautes écoles spécialisées suisses, l’augmentation du nombre d’étudiants en
sciences de l’ingénierie s’est déjà ralentie en 2006. On enregistre cependant des
développements réjouissants: nouveaux cursus rencontrant un intérêt marqué
dans les hautes écoles spécialisées, davantage de diplômes de bachelor, présence
plus appuyée de nouveaux groupes d’étudiants étrangers et accroissement du
nombre de femmes diplômées.
Dans les hautes écoles universitaires, la croissance timide du nombre de nouveaux
étudiants enregistrée en 2005 s’est légèrement essoufflée, leur augmentation ne
représentant plus que 4% en 2006. Dans les hautes écoles spécialisées, le nombre de
nouveaux étudiants a même reculé de 3%. Seules la chimie et les sciences de la vie ont
vu le nombre de nouvelles immatriculation augmenter. Ce succès est dû à l’introduction
des nouveaux cursus Molecular Life Sciences et Life Science Technologies. Les
nouvelles filières aviation et design industriel dans le domaine technique et informatique
ont elles aussi attiré de nombreux nouveaux étudiants.
Le bachelor pour assurer la relève !?
Le nombre de diplômés au niveau diplôme/master dans les hautes écoles universitaires a
stagné par rapport à 2005. Seuls le génie mécanique et l’informatique ont généré
nettement plus de diplômés qu’une année auparavant. Cependant, il convient de noter
que le nombre de bachelors décernés à presque doublé par rapport à l’année précédente,
ce qui a fortement fait augmenter le nombre de diplômés. Il reste donc à savoir si les
détenteurs d’un bachelor poursuivront leurs études avec un master ou s’ils se mettront
déjà à disposition de l’économie.
Les hautes écoles spécialisées ont décerné 9% de diplômes en plus qu’en 2005. On
dénote une stagnation dans les domaines de l’architecture, de la construction et de la
planification. En revanche, la technique et l’informatique enregistrent une croissance de
8%, la chimie et les sciences de la vie de 38%. En regard du recul important du nombre
de nouveaux étudiants, il faut s’attendre ces prochaines années à une diminution
importante du nombre de diplômés dans les deux types de hautes écoles.
*Relève des ingénieurs en 2006: Rütter + Partner sur mandat d’Engineers Shape our Future
IngCH, disponible sur www.ingch.ch ou www.ruetter.ch
page
Des hautes écoles plus internationales et nettement davantage de diplômés originaires
d’Asie et d’Afrique
Provoquant à l’avenir un afflux d’étudiants étrangers plus important, la réforme de
Bologne contribuera à combler les lacunes de la relève chez les ingénieurs. Ces
dernières années déjà, les hautes écoles suisses se sont internationalisées. La part
d’étrangers parmi les nouveaux étudiants dans les hautes écoles universitaires est ainsi
passée de 21% en 1997 à 27% en 2006. Dans les hautes écoles spécialisées, cette
proportion a même quadruplé durant la même période, passant de 3% à 12%. Par
ailleurs, 18% des diplômés des hautes écoles universitaires venaient d’un pays étranger
en 2006, contre 8% dans les hautes écoles spécialisées. En 2006, l’influence positive des
nouveaux cursus de chimie et des sciences de la vie est perceptible, ces derniers étant
très appréciés des étudiants étrangers. On constate que la plupart d’entre eux
proviennent toujours des pays voisins et de l’Union européenne. Les hautes écoles
universitaires ont toutefois enregistré une forte croissance de diplômés d’origine asiatique
ou africaine dans les filières menant au bachelor ou au master.
Augmentation des diplômées
En 2006, la part des femmes parmi les nouveaux étudiants a stagné à 23% dans les
hautes écoles universitaires, alors que celle des femmes diplômées augmentait nettement
à 21%. Chez les doctorants, la proportion des femmes a même grimpé de deux points à
17% en 2006. Dans les hautes écoles spécialisées, la part des femmes a en revanche
légèrement reculé à 13%, tandis qu’elle augmentait timidement à presque 11% chez les
diplômés.
Informations complémentaires et commande de l’étude
Marina de Senarclens, directrice
Engineers Shape our Future INGCH
Freigutstrasse 8
8027 Zurich
T: 01 201 73 00, F; 01 202 93 20
[email protected], www.ingch.ch
Brève description: «Engineers Shape our Future INGCH»
Cette association à caractère économique s’engage depuis 1987 en faveur d’une relève de haute
qualité chez les ingénieurs. Sur le plan financier et des idées, elle est soutenue par des
entreprises de tailles variées, provenant d’horizons divers. Motiver les jeunes à choisir le métier
d’ingénieur, encourager la formation et la formation continue ainsi qu’améliorer l’image de la
profession font partie des objectifs de l’association, qui souhaite également attirer davantage de
femmes vers la profession d’ingénieur.
Ses membres sont: ABB (Suisse) SA, Accenture SA, AdNovum Informatik SA, Alstom SA, Groupe
Ammann, AWK Group SA, Basler & Hofmann, Belimo SA, Bühler SA, Fondation Hasler, Hewlett
Packard (Suisse) GmbH, Hilti SA, Kistler Instrumente SA, Microsoft GmbH, Nestlé SA, Oracle
Software (Suisse) GmbH, Rieter Holding SA, Schindler Management SA, Siemens Schweiz SA, SIG
Holding SA, Sulzer SA, Swiss Re, Swisscom SA, Zimmer GmbH
page
Graphiques illustrant les résultats de l’étude:
Graphique 1: évolution des entrées dans les cursus d’ingénierie sélectionnés* 2005/2006**
(hautes-écoles universitaires): croissance, mais plus modérée qu’en 2005 (total pour 2005: +8%).
TOTAL
83
+4%
Architecture et planification
59
+11%
Génie mécanique
57
+18%
Microtechnique
38
Génie civil
+46%
+9%
17
Systèmes d'information
9
+13%
Génie rural, mensuration
9
+7%
Sciences des matériaux
9
+13%
Génie chimique
-4
Informatique
Génie électrique
-100
-29%
-16%
-46
-22%
-65
0
100
Source: Rütter + Partner, OFS; *Dans les sciences de production et d’entreprise, aucun diplôme n’a été
décerné en 2005 et en 2006. Ces branches ne sont donc pas représentées dans ce graphique.
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Graphique 2: évolution des entrées dans les hautes écoles spécialisées suivant le cursus**
2005/2006: lueur d’espoir: les nouveaux cursus sont très demandés.
72 +100%*
Aviation
Molecular Life Sciences
61
+100%*
Life Science Technologies
57
+100%*
Ingénieur-Designer
36
+100%*
Ingénieur de gestion
34
+29%
+61%
14
Technique des bâtiments
Géomatique
9
+15%
Microtechniques
8
+6%
Agroalimentaire
4
+7%
Gestion de la nature
3
+2%
pas de modification
Aménagement du territoire
0%
0
Technique du bois
-1
-3%
Œnologie
-2
-10%
Architecture
-2
-1%
Life Technologies
Management de projet
en mécatronique
Biotechnologie
-3
-6%
-43%
-18%
-9
-12%
-13
Télécommunications
Technique automobile
-17
-33%
Ingénieur des médias
-18
-38%
Génie mécanique
-22
-5%
Génie civil
-23
-10%
Architecture du paysage
-7%
-56
Chimie
Total
-30%
-43
Informatique
Génie électrique
-12%
-32
Systèmes industriels
-58%
-67
-17%
-91
-3%
-107
-120 -100 -80 -60 -40 -20
0
20
40
60
80
Source: Rütter + Partner, OFS; *Nouveaux cursus ** Le cursus Life Sciences a été rebaptisé Life
Technologies.
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Graphique 3: proportion d’étrangers parmi les nouveaux étudiants* et les diplômés** des
branches d’étude d’ingénierie sélectionnées dans les hautes écoles universitaires de 1997 à 2006:
caractère de plus en plus international.
59.1%
60%
50%
40.9%
40%
Après 2002:
entrants
30%
27.0%
22.0%
19.2%
18.0%
20%
15.8%
11.8%
13.4%
16.8%
10.9%
10%
13.3%
0%
1997
1998
1999
2000
2001
2002
Nouveaux étudiants
ou entrants
Doctorats
Bachelors
Masters
2003
2004
2005
2006
Diplômes
Source: OFS; *Jusqu’en 2002 compris: étudiant(e)s débutant(e)s au niveau de l’examen intermédiaire de
diplôme; après 2002: entrées au niveau diplôme/licence et bachelor.
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Graphique 4: origine* des étudiants étrangers, ingénieurs diplômés** des hautes écoles
universitaires (licences/diplômes, bachelor, master), 2006: zone d’attraction européenne, mais
groupes croissants d’Asiatiques et d’Africains pour les nouveaux types de diplômes.
2%
5% 2%
6%
4%
29%
12% 13%
18%
3%
31%
7%
18%
122
101
26%
26%
17%
7%
7%
23%
2%
Diplômes universitaires
126
15%
9% 10%
2% 1%
Bachelors universitaires
3%
2%
Masters universitaires
Allemagne
Italie
Autres UE
Afrique
France
Autriche
Europe (non UE)
Amérique
Asie
Source: Rütter + Partner, OFC; *En raison du faible nombre de cas, le Liechtenstein figure sous non
UE et le continent Australie/Océanie n’a pas été pris en considération.
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Graphique 5: proportion de femmes dans les hautes-écoles universitaires en 1997-2006*/**: en
2006, il s’agit plus d’une stagnation que d’une tendance à la hausse.
Après 2002:
entrants
25%
22.9%
21.2%
19.2%
19.0%
20%
15%
10%
17.5%
17.4%
18.4%
16.8%
10.3%
5%
0%
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
Nouvelles étudiantes ou entrantes
Diplômes/Masters
Bachelors
Doctorats
Source: Rütter + Partner, OFS; *Jusqu’en 2002 compris: nouveaux étudiant(e)s au niveau de
l’examen intermédiaire de diplôme; après 2002: entrées au niveau diplôme/licence et bachelor;
** dès 2004: examens au niveau du diplôme, y compris master.
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Graphique 6: proportion de femmes dans les hautes écoles spécialisées en 1997-2006: moins de
nouvelles étudiantes mais davantage de diplômes en 2006.
Après 2002:
entrants
Nouvelle répartition
des cursus
15%
13.3%
10.9%
10%
7.4%
6.3%
5%
5.9%
0%
1997
1998
1999
2000
2001
2002
Nouvelles étudiantes ou entrants
2003
2004
2005
2006
Diplômes
Source: Rütter + Partner, OFS; *Jusqu’en 2002 compris: nouveaux étudiant(e)s de 1ère année ; après
2002: entrées au niveau du diplôme; après 2003: nouvelle répartition des cursus.
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