un de la canebière
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un de la canebière
Samedi 18 février - 20h30 Dimanche 19 février - 14h30 UN DE LA CANEBIÈRE Opérette Vincent SCOTTO Un de la Canebière Opérette marseillaise en deux actes et dix tableaux Musique de Vincent Scotto / Livret et paroles de Henri Alibert et René Sarvil Première création à Lyon, Théâtre des Célestins, le 1er octobre 1935 Direction musicale Mise en scène Décors Costumes Didier Benetti Jacques Duparc Christophe Valaux Katia Duflot Francine Toinet Girelle Pénible Margot Malou Marie / Tante Clarisse Garopouloff Bienaimé des Accoules Charlot Aurore Delplace Fabrice Todaro Kevin Levy Emilien Mauger Charlotte Filou Isabelle Fleur Claudia Mauro Jean-Michel Bayard Michel Grisoni Jacques Duparc LES DANSEURS Morgan Bebon Sabrina Giordano Asha Thomas Eric Traonouez LES FIGURANTS Le mousse/le groom Le maître d’hôtel Un marin pêcheur Renaud Marin Alexandre Roglet Jean-Pierre Coët MUSICIENS Violon Violoncelle Contrebasse Flûte Clarinette Percussions et Au piano Orchestre de l’Opéra de Reims Aline Zeller Loïc Maireaux Laurent Mezerette Louise Bruel Daniel Vilmart Christophe Parant Didier Benetti Production de l’Opéra-Théâtre d’Avignon et des Pays de Vaucluse Durée : 2h45 Vincent Scotto Né le 21 avril 1874 à Marseille, Vincent Scotto aura été le témoin de " La Belle Epoque ", des " Années Folles " et du début de la " l’aprèsguerre ". Compositeur populaire aux mille succès, il a été souvent brocardé pour sa méconnaissance de la musique. Ce qui paraît excessif, car, s’il n’a pas effectué d’études musicales poussées, Scotto a néanmoins étudié la musique chez les frères Maristes. Cette culture musicale a été confirmée par Paulette Zévaco qui, de 1927 à la mort du compositeur, harmonisa ses mélodies. Adolescent, Scotto écrit pour les artistes en représentation à Marseille. Remarqué par Polin, il est mis en relation avec Christiné qui adapte l’une de ses compositions, " Le Navigatore " sous le titre " La Petite Tonkinoise ". On connaît la carrière de ce " tube ". En 1906, le jeune marseillais rejoint la capitale et, après quelques mois difficiles, obtient la consécration avec " Ah ! si vous voulez de l’amour ". L’invention mélodique de Scotto ne se dément pas au cours des décennies qui devaient suivre. " Ses musiques sont étonnamment variées pour un homme qui travaillait presque à la chaîne ", lit-on (1). On lui attribue 4000 chansons, 60 opérettes et 200 musiques de films ! Dans la chanson, on citera quelques titres :" J’ai deux amours " (pour Joséphine Baker), " Prosper " (Maurice Chevalier), " Le Trompette en bois " (Milton), " Marinella " (Tino Rossi), " Le plus beau tango du monde " (Alibert), " Sous les ponts de Paris "… Vincent Scotto a également été un compositeur d’opérette fécond. On restreint trop souvent son apport dans ce domaine à deux trilogies : celle des opérettes marseillaises, Un de la Canebière, Au pays du soleil et Trois de la Marine et celles des opérettes à grand spectacle, Violettes Impériales, La danseuse aux étoiles et Les Amants de Venise. Or il faut savoir que dès 1912, Vincent Scotto compose, Susie, créée aux Variétés de Toulouse. On raconte que la guerre aurait empêché l’ouvrage d’être représenté à la Gaîté-Lyrique. Susie est à la fois une œuvre influencée par des succès récents comme La Veuve Joyeuse et une opérette qui annonce les années folles avec son héroïne qui préfigure l’émancipation de la femme. C’est ensuite toute une série d’ouvrages créés soit à Paris, soit en province voire à Bruxelles tels que La Poupée du Faubourg (1919), Miss Détective, Pan-Pan, Zo-Zo ou La Poule des Folies Bergères... L’opérette marseillaise, après le triomphe de La Revue Marseillaise (1932), déferle alors sur la capitale avec Alibert en tête d’affiche et attire les foules pendant une douzaine d’années. Elle s’essouffle après 1945, mais le septuagénaire Scotto ne renonce pas et aborde l’opérette à grand spectacle. Sa trilogie, entre 1948 et 1967, totalisera plus de 3500 représentations à Mogador (dont près des 3/4 chantées par Marcel Merkès). Il ne faut pas non plus oublier que Vincent Scotto a composé un nombre important de musiques de films ; celles de ses opérettes marseillaises portées à l'écran, certes, mais également la plupart des partitions des films de Pagnol... entre autres. Avec un succès constant, pendant près d'un demi-siècle, Vincent Scotto aura chanté "Les joies et les tristesses du cœur, les passions, les tendresses, les voluptés, les étreintes, les baisers, les rencontres, les séparations douloureuses, les souvenirs... l'amour un peu fou des jeunes gens, l'amour désabusé des vieillards, l'amour des animaux, l'amour de la terre, de la patrie, de sa ville ou de son village, de son clocher, de sa rue et de sa maison..." Vincent Scotto est décédé à Paris le 15 novembre 1952. Jean-Claude Fournier Revue Opérette éditée par l’ANAO / http://anao.pagesperso-orange.fr Un de la Canebière Rellys et Alibert révélés au public parisien La quatrième opérette marseillaise de Scotto, Un de la Canebière, a été créée au Théâtre des Célestins de Lyon, le 1er octobre 1935 pour une période de rodage en province. C’est le 18 octobre qu’elle connaît, à Bobino, sa création parisienne. Après cinq mois de succès, il faut trouver une autre salle. Ce sera le Théâtre des Variétés, le 3 avril 1936, qui va devenir pour une décennie le temple parisien de l’opérette marseillaise. Rellys fut une révélation dans le rôle de Pénible/tante Clarisse avec, à ses côtés, Alibert l’auteur du livret (Toinet), Gorlett (Girelle), Mireille Ponsard (Francine), Marguerite Villy (Malou), Gerlatta (Margot), Berki (Bienaimé), Rolla (Garopouloff). Un succès national Après son succès parisien, Un de la Canebière fut représenté dans toute la France métropolitaine et en Afrique du Nord puis dans les pays francophones voisins. Le cinéma s’empara rapidement de l’opérette qui fut tournée en noir et blanc en 1938 par René Pujol avec Alibert. Après le succès de la reprise de 1952 à Bobino, l’ouvrage connut une seconde version cinématographique, en couleur cette fois, réalisée par Maurice de Canonge en 1956 avec Marcel Merkès. En 1960, Henri Spade en fit une réalisation pour la télévision française avec Francis Lopez. Synopsis Acte 1 Le petit port de pêche du Vallon des Auffres, situé sur la corniche, abrite de joyeux pescadous. Trois d’entre eux forment un trio inséparable : Toinet, petit patron pêcheur et ses deux camarades Pénible et Girelle. Lorsque l’action débute, Toinet et Girelle viennent de passer une partie de la nuit dans un dancing où ils ont fait la connaissance de deux jolies filles, Francine et Malou, simples revendeuses du marché. Le champagne aidant, les deux pescadous déclarent être les directeurs d’une usine de conserves, tandis que les jeunes filles se sont faites passer pour des vedettes de cinéma. Les trois amis ont en effet un ambitieux projet, créer une usine où seront mises en boîtes les sardines de leur pêche. Pénible a demandé à sa tante Clarisse de financer le projet mais il s’est heurté à un refus. Pénible est amoureux de Margot, une marchande de légumes, mais celle-ci aime Girelle, qui pourtant dédaigne l’amour de cette femme trop encombrante à son gré. Lorsque Francine et Malou racontent leur soirée à Margot, cette dernière ne tarde pas à identifier les soi-disant directeurs. Toutes les trois décident de donner une petite leçon aux pescadous. Elles s’assurent la complicité du riche Bienaimé des Accoules, vieil admirateur de Malou, qui est présenté au trio comme un riche négociant, désireux de leur acheter une grande quantité de boîtes de sardines. Heureux, les trois amis acceptent de passer un contrat et le jour de la signature, Pénible n’hésite pas à se déguiser en tante Clarisse, commanditaire de leur affaire. Mais une clause embarrasse les trois pescadous car ils devront verser une somme importante en cas de dédit. Ils décident alors de faire disparaître tante Clarisse, ainsi, il y aura un cas de force majeure pour annuler le fameux dédit. Le trio espère faire croire que la tante s’est noyée en laissant dériver en mer une barque contenant des effets de la pseudo tante Clarisse. Coup de théâtre, lorsque le lendemain, ils reçoivent la visite de Garopouloff, riche négociant russe, qui avoue avoir éventré leur barque avec son yacht et qui est persuadé d’avoir causé la mort de la tante. Les pescadous acceptent généreusement de ne pas prévenir la police, à condition que Garopouloff commandite leur usine à la place de la vieille dame. Acte 2 Margot veut savoir comment les trois amis ont trouvé l’argent. Elle fait mine de répondre enfin aux assiduités de Pénible, lequel lui confesse l’essentiel de l’affaire. Margot va pouvoir se venger de l’indifférence de Girelle en prévenant Bienaimé qui s’empresse d’avertir à son tour Garopouloff. Entre temps, Pénible raconte à ses amis son entretien avec Margot et tous trois organisent la parade. Lorsque Bienaimé et Garopouloff se présenteront, on affirmera que la tante Clarisse existe bien, qu’elle a été retrouvée vivante, mais qu’elle est maintenant frappée d’amnésie. En effet, Bienaimé et Garopouloff sont convaincus à la vue de Pénible/tante Clarisse sur une chaise roulante, poussée par Girelle. Mais Pénible, quelques instants plus tard, raconte bêtement tout à Margot. Le coup de théâtre est l’arrivée de la véritable tante Clarisse qui va finalement accepter de commanditer l’affaire et rembourser Garopouloff. Le pauvre Bienaimé se trouve avec huit cent mille boîtes de sardines sur les bras… Toinet, ayant appris la vérité sur Francine, le retrouve enfin et se jette dans ses bras. Un triple mariage récompensera les trois amis de toutes leurs peines. Tout est bien qui finit bien. Biographies DIDIER BENETTI, Direction musicale Sa carrière débute en tant que timbalier solo au sein de grandes phalanges symphoniques, l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo - l'Orchestre Philharmonique de Radio-France l’Orchestre National de France où il est nommé Timbalier solo. Ayant joué sous la direction de prestigieux chefs tels que Pierre Boulez, Lorin Maazel, Riccardo Muti, Seiji … il se consacre à la direction d’orchestre, dont ses premiers pas seront guidés par Manuel Rosenthal. En 1993, il est Lauréat de la Fondation Yehudi Menhuin et en 1996, il est nommé Premier chef invité de l’Orchestre des Concerts Colonne. Son éclectisme musical lui permet d’aborder avec le même enthousiasme les œuvres du grand répertoire, le répertoire lyrique et la musique d’aujourd’hui, avec une prédilection toutefois pour les œuvres hautes en couleur et en rythmes. Il a participé à de nombreuses occasions à la fusion des genres musicaux tels que : musique symphonique avec des musiciens de Jazz ou de musique traditionnelle ( Martial Solal Big-Band, Patrice Caratini BigBand, Henry Texier quintette, Didier Squiban…). Ses débuts dans le répertoire lyrique ont été marqué par la création d'un Opéra Franco-Mexicain à l'Opéra de Besançon, l'Opéra de Massy puis au Théâtre Bellas Artes de Mexico. Il a dirigé La Traviata de Giuseppe Verdi en France. Il a dirigé également la production de Sugar à l’Opéra Royal de Wallonie et Chantons sous la pluie à Montréal, la production de 4 jours à Paris à Metz et Toulon. Il a par ailleurs été l’invité de l’Opéra de Metz, du théâtre de Toulon et Nice où il a dirigé le ballet Zorba le Grec de M. Theodorakis. Parallèlement à ses activités de chef d’orchestre, il compose de la musique pour le ballet et le théâtre. Il a créé en Mars 2008 son ballet au théâtre de Metz avec Barry Collins. Il est enfin régulièrement invité auprès de L’Orchestre National de France, l'Orchestre Philharmonique de Montpellier, l'Orchestre National d'Ile de France, l’Orchestre Philharmonique de Bucarest, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre de Bretagne, le Sinfonietta de Picardie, l’Orchestre de chambre de Wallonie, l'Orchestre Symphonique de Barcelone, l'Orchestre Philharmonique de Liège, l’Orchestre Lyrique d’Avignon … Cette saison se clôturera par un concert au Théâtre des Champs Elysées à la tête de l’Orchestre National de France et la saison prochaine, on retrouvera Didier Benetti à l’Opéra de Monte Carlo pour L’homme de la Mancha. JACQUES DUPARC, Mise en scène / Charlot Durant ses études universitaires à la Faculté de droit et de lettres de Nantes, il poursuit le cycle intensif à vocation professionnelle de comédie au Conservatoire National de Musique de Région, auprès de Jacques Couturier. Il collabore avec Jean-Luc Tardieu, à la Maison de la Culture de Nantes, dans plusieurs spectacles dont Irma la douce et Si Guitry m’était conté, à la Comédie de Paris, et se présente au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il obtient, un premier prix à l’unanimité du jury. Il interprète des rôles de jeune premier et jeune premier comique sur les scènes lyriques francophones, avec une préférence pour Offenbach, Lehar ou encore Messager, et se produit dans L’Homme de la mancha, mis en scène par Antoine Bourseiller à l’Opéra Royal de Wallonie, aux côtés de José Van Dam. Dans ce même opéra , il sera mis en scène par Jean-Louis Grinda dans la comédie musicale Titanic, puis dans Trois valses, spectacles repris sur de nombreuses scènes. Parallèlement, Jacques Duparc se tourne vers la mise en scène de comédies musicales, d’opérettes et d’opéras-comiques, tels que La Veuve joyeuse, Le Pays du sourire, Die Fledermaüs, à Marseille et Tours ; Valses de Vienne à Toulouse et Rouen ; Phi-Phi, Ta bouche, La Vie Parisienne à Bordeaux ; Dédé créé à Nancy (plus de 70 représentations !), mais aussi La Route fleurie, Yes à Tours, Rennes, Reims et Metz ; Le Mikado à Tours, Rennes, Metz, Nancy, Saint-Etienne, et La Belle Hélène à Nancy, Tours, Menton, Reims et Bordeaux. Il met en scène Dédé à l’Opéra-Comique, L’Auberge du Cheval Blanc à Mogador, spectacle repris à Avignon, Reims et Toulon. Il écrit et met en scène la revue French Cancan pour les Folies Bergère et le Sporting Club de Monte-Carlo. Il a mis en scène Passionnément à Rennes et Tours, Princesse Czardas à Metz et Reims, Un de la Canebière à Toulon et Metz, L’Auberge du Cheval Blanc à Toulon, et Le Chanteur de Mexico à Reims. Outre la mise en scène et l’interprétation de rôles, il écrit des comédies musicales (livret et musique) inspirées par l’histoire de son pays natal, la Vendée. Ainsi, a-t-il écrit Charrette ou la victoire des vaincus (orchestration symphonique de François Rauber) en 1992, repris par la Cité des Congrès de Nantes et par l’Opéra de Tours en 1994 ; Clémenceau, la tranchée des baïonnettes en 2005, repris par l’Opéra de Reims en 2008 ; 1588, de sel et de braise, créé en 2007 pour le Festival Musical de l’Abbaye de l’Ile Chauvet en Vendée. Parallèlement à ses activités artistiques, il soutient et participe à la formation de jeunes chanteurs dans le cadre de l’Académie Internationale de comédie musicale à Paris. Il s’est produit dans Pas sur la bouche pour les fêtes de fin d’année 2009/2010 à Tours. Parmi ses projets, nous retiendrons Bonchamps, la force du pardon qui sera créé au printemps prochain dans la région des Pays-deLoire. CHRISTOPHE VALLAUX, Décors Christophe Vallaux débute sa carrière de décorateur en 1976, participe à de nombreux dessins animés et signera le générique du Dîner de cons. C’est d’ailleurs en réalisant des courts métrages d’animation projetés sur scène qu’il découvre en 1980 le monde lyrique. En 1982, il est l’assistant décorateur de Petrika Ionesko de 1983 à 1987, sur des œuvres telles que Robert le Diable à l’Opéra National de Paris ou encore Macbeth aux Chorégies d’Orange. Christophe Vallaux est décorateur de spectacles d’opéras et d’opérettes à Nancy : Otello (1987), Coup de Roulis (1988), Orphée aux enfers (1989), Les fiançailles au Couvent et Princesse Czardas (1992), Billy Budd (1993). Il a été également l’assistant décorateur de Christian Lacroix pour Carmen en 1989 à Nîmes. D’autre part, Christophe Vallaux a réalisé des courts métrages d’animation, projetés pendant les opéras pour Parsifal (1982) à Genève, Oberon (1986) à Catagne, Aïda (1987) à Stuttgart et Otello (1989) à Nancy. L’Opéra de Marseille l’a invité pour Orphée aux enfers en 1993 et les Opéras de Nancy et de Toulouse pour Billy Budd. En 1995, il a créé les décors de La Veuve Joyeuse pour Rouen, Nancy et Rennes. En 2001, l’Opéra de Marseille lui confie les décors de Die Schweigsame Frau et en 2002 pour Don Pasquale (mise en scène de Robert Fortune). En 2003, il collabore avec Petrika Ionesko à l’Opéra de Bucarest pour Œdipe Roi ; en 2005, avec Robert Fortune, pour Les Huguenots à l’Opéra Royal de Wallonie, en 2006, il réalise les décors de Puccini in Paris à Tokyo (mise en scène de Robert Fortune) et a créé L’île est Belle; à Paris, pour la Fondation Cartier, dans une mise en scène d’Agnès Varda. A l’Opéra-Théâtre d’Avignon et des Pays de Vaucluse, il signe les décors de Carmen, puis ceux de La Veuve Joyeuse et de Princesse Czardas. Suivent en 2004 Dédé, en 2006 Un de la Canebière, en 2007 L’Auberge du Cheval Blanc. On l’a retrouvé enfin dans Le Chanteur de Mexico à Avignon puis Toulon. KATIA DUFLOT, Costumes Née à Paris, Katia Duflot réalise sa première création de costumes pour Macbeth à l’Opéra de Marseille en 1986, mis en scène par Jacques Karpo. Depuis elle signe, pour ce même théâtre, les costumes des Troyens (1990), Dialogue des Carmélites (1988), Pelléas et Mélisande (1990), Don Juan de Manara et I Puritani (1991), Katya Kabanova (1992), Die Frau ohne Schatten et L’Incoronazione di Poppea (1993), Salomé (1994), I Capuleti e i Montecchi (1995) et plus récemment, Der Ring des Nibelungen, Ernani, La Vida Breve, Bérénice, Madama Butterfly, Ariane à Naxos, Le Trouvère. Elle a également réalisé des productions pour les Chorégies d’Orange (Aïda, Turandot, Norma, Don Carlo), les Arènes de Vérone (Rigoletto), l’Opéra de Monaco/Forum Grimaldi (Nabucco), le Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg (Turandot, La Traviata, Samson et Dalila, Ariane à Naxos). En 2003, elle a signé les costumes d’Elektra à l’Opéra de Marseille et réalisé les costumes de Nabucco au Teatro Regio de Parme. L’Opéra Toulon Provence Méditerranée l’a accueilli pour Madama Butterfly, Le Trouvère ainsi que Nabucco. Katia Duflot a signé Rigoletto, Lucia di Lammermoor et La Walkyrie à Marseille. Parmi ses plus récents engagements citons Le Trouvère et Carmen à Orange, Manon à Nice et Marseille, Carmen à Ljubljana, Norma à Avignon, Rigoletto à Toulon et Aïda et La Veuve Joyeuse à Marseille. Elle a également signé avec Charles Roubaud une nouvelle production de Nabucco au Stade de France. AURORE DELPLACE, Francine Née en 1987 à Bruxelles, elle se forme dès l'âge de 6 ans aux claquettes en suivant les cours de Joëlle Ribant en Belgique. Parallèlement à la danse, elle se tourne pendant quelques année à sa seconde passion d'adolescente : La gymnastique sportive. Elle remporte quelques compétitions et reçoit même le mérite sportif du haut de ses 14 ans! C'est alors que refait surface sa 3ème passion (mise à l'écart par la force des choses et une timidité importante!!!) : le Chant ! Elle suit alors les cours d'Isabelle Rigaux et se retrouve sur la scène du Cabaret aux chansons à Bruxelles. Pour la télévision, elle joue le rôle d'Elise dans Ben et Thomas diffusée sur France télévision. Une envie insatiable d'être sur scène la pousse alors hors des frontières belges... jusqu'à se retrouver à l'Académie Internationale de Comédie Musicale (AICOM) à Paris, dirigée par Pierre-Yves Duchesne. Elle en ressort diplômée en 2009. Elle interprète ensuite le rôle de Sandy dans la Comédie Musicale Grease et a la chance de pouvoir jouer au Comédia, au Palais des Congrès et à Bercy. Elle joue également Shérazade dans la comédie musicale Aladin pour la tournée des Zénith. Elle joue aussi Sylvabelle dans L’Auberge du Cheval Blanc à Beaucaire, mise en scène de Jacques Duparc. Quelques mois plus tard, elle obtient le premier rôle dans la comédie musicale Cendrillon au Théâtre Mogador, mise en scène d’Agnès Boury. Enfin, elle interprète les rôles de Sylvie Vartan, Danièle Gilbert,... dans la comédie musicale Mike, laisse nous t'aimer au Comédia, mise en scène par Thomas Ledouarec. FABRICE TODARO, Toinet Fabrice est un “enfant de la balle”. Il débute sur scène à l’âge de 8 ans dans le rôle de Piccolo de L’Auberge du Cheval Blanc qu’il joue durant plusieurs saisons sur les scènes d’Opéras et Zénith en France et Belgique. A 10 ans, aux Folies Bergère de Paris il participe, dans le rôle de Guido enfant, à la comédie musicale Nine de Maury Yeston. Mise en scène par Saverio Marconi. Puis, Fabrice participa à de nombreux d’ouvrages classiques tels que : Trois Valses (Brunner Fils) à l’Opéra Comique et dans toute la France ; L’Auberge du Cheval Blanc (Célestin et Flores) ; La Vie Parisienne (Bobinet) ; La Belle Hélène (Oreste) ; Phi-Phi (Ardimédon) ; La Fille de Madame Angot (Pomponnet)… Mais aussi dans plusieurs comédies musicales, notamment : Doody dans Grease Théâtre Comédia (Paris) ; Charles Clarks dans Titanic, Opéra Royal de Wallonie (Liège) ; Rolf dans La Mélodie du Bonheur, Opéras d’Avignon & Metz ; Jean-Marie dans Clemenceau Opéra de Reims ; Martin dans 1588 Abbaye Royale, de Chauvet ; Cornelius dans Hello Dolly, Forum de Liège ; Jean dans Bonchamps ou la Force du Pardon… Fabrice poursuit sa formation lors de Masters Class à Londres et travaille le chant avec Pierre-Yves Duchesne. KEVIN LEVY, Girelle Après une rencontre décisive avec Pierre-Yves Duchesne lors d’un stage de comédie musicale organisé par Harmonies Prods, Kévin Lévy entre à L’Académie Internationale de Comédie Musicale de Paris. Il en sort Diplômé. Il joue ensuite dans Clemenceau ou la tranchée des baïonnettes de Jacques Duparc, il incarne le Rôle-Titre dans Dorian Gray d’E. Sitbon et B. Poli, le rôle de Lord David dans L’Homme qui rit de J. Salvia et L.-A. Vidal. Il est ensuite Peter dans Anne le musical de I.Huchet et J.-P Haddida, King Louis dans Le Livre de la Jungle de B.Poli ainsi que Miguelito dans Le Chanteur de Mexico de F.Lopez à l’Opéra d’Avignon. ÉMILIEN MAUGER, Pénible Né dans le monde du spectacle et du cirque, Emilien a toujours été sur les planches ou sur les pistes. A six ans, il entre au conservatoire avec comme instrument la trompette et continue à jouer dans le spectacle de ses parents. En 2010, il entre à l’AICOM sous la direction de PierreYves Duschesne. Ensuite, il joue dans plusieurs spectacles sur Paris (Un violon sur le toit, Anne Franck le musical, 1939). En 2011, il sort diplômé de cette école avec la mention major de promotion. Sa collaboration avec Jacques Duparc commence en 2010 avec La Route Fleurie. CHARLOTTE FILOU, Margot Elle s’est formée au studio VO/VF Lee Strasberg (Jordan Beswik), au studio Acteurstudio (Pascale Ruben) ainsi qu’à l’Académie Internationale de Comédie Musicale sous la direction de PierreYves Duchesnes. Elle fait ses premiers pas sur scène dans des créations de Jacques Duparc Clemenceau et 1588 en Vendée et à l’Opéra de Reims. Elle est à l’affiche des spectacles Dora l’Exploratrice au Zénith à Paris, L’Homme qui rit au Théâtre Adyar et La mélodie du Bonheur à l’Opéra de Metz. Son chemin la mène également aux Folies Bergères où elle enfile le costume de Lulu dans le célèbre musical Cabaret (7 nominations aux Molières) dans la mise en scène de Sam Mendès. Elle a interprété la gourmande Cookie dans Fame au Théâtre Comédia, mise en scène N. Grujic, la tendre Cri-Cri du Chanteur de Mexico à l’Opéra d’Avignon puis fait partie de la reprise de Grease au Palais des Congrès de Paris où elle interprète Jan. Au théâtre Le Palace, Charlotte était Hodel dans Un violon sur le toit mise en scène de J. Deschaux ; elle a abordé le personnage noir de Manon Morinière de la dernière création de J. Duparc Bon champs, la Force du pardon. En parallèle de sa carrière théâtrale, Charlotte a également tourné un film institutionnel pour La Banque Postale dans une réalisation de Lanrenzo Massoni. ISABELLE FLEUR, Malou Isabelle Fleur fait ses études musicales au Conservatoire National de Saint-Maur où elle obtient six médailles d’or : piano, clavecin, solfège, chant, art lyrique et musique de chambre. Elève et accompagnatrice de Mady Mesplé elle devient également son assistante. Elle se produit sur les principales scènes lyriques francophones : Avignon, Limoges, Charleroi, Liège, Montréal, Québec... dans diverses opérettes et comédies musicales. Avec Les Musicomédiens elle a participé au spectacle Le Voyage de Mozart à Prague au théâtre de la Potinière. On la retrouve dans la Compagnie Fracasse avec Le Capitaine Fracasse et Le Tour du monde en 80 jours. Avec la Compagnie Roger Louret : Les Années zazou, La Fièvre des années 80, aux Folies Bergères, La Vie parisienne à Bercy, Les Cancans de la butte, La Java des mémoires et Les Années tubes sur TF1. En août 1999, elle remporte le premier prix d’opérette (catégorie fantaisiste) au concours international de chant de Marmande. A l’Opéra-comique, puis en tournée à Washington elle est Pauline dans La Vie parisienne de Jérôme Savary. Avec le metteur en scène Jacques Duparc elle chante dans French-Cancan aux Folies bergères, Yes !, La Belle Hélène, Phi-Phi, L’Auberge du cheval blanc, Dédé et La Diva, une création. Depuis 1999, elle participe au festival des châteaux de Bruniquel consacré à Offenbach, dirigé par Frank T’Hézan et Jean-Christophe Keck. Elle vient de jouer 355 représentations de La Vie Parisienne, rôle de Metella, mise en scène par Alain Sachs au théâtre Antoine et en tournée (France, Suisse et Belgique). Actuellement elle joue Pepa dans La Belle de Cadix au théâtre Comédia, mise en scène d’Olivier Desbordes CLAUDIA MAURO, Marie /Tante Clarisse Après un premier prix d’Art Dramatique au Conservatoire National de Région de Nice, Claudia Mauro travaille le répertoire d’opérette avec Nicole Broissin. Aujourd'hui, elle se perfectionne auprès d'Arlène Thiel. Elle débute dans une revue de Christophe Mirambeau aux Folies Bergère en 1994. Invitée par de nombreuses scènes françaises, elle se distingue avec ses interprétations des ouvrages d’Offenbach, avec pour commencer La Vie Parisienne au Palais Omnisport de Paris-Bercy, en 1997, Métella, qu'elle chantera aussi à l’Odéon de Marseille sous la direction de Bruno Conti. Puis, elle participe à French-Cancan, une création de Jacques Duparc aux Folies Bergère. Le rôle de la Belle Hélène lui sera ensuite confié par la compagnie Art-Com J.M. Biskup à l’Odéon de Marseille. Puis elle sera la Périchole au Pin Galant de Mérignac. En 2002, la Clef des Chants de Lille lui confie le rôle de la reine Isabelle dans Christophe Colomb d’Offenbach à l’Opéra de Reims. A cette occasion elle rencontre le metteur en scène Jean-Louis Jacopin et de leur complicité est né, Sauvé des Os, une création autour d’Erik Satie produite par la Clef des Chants. Elle travaillera avec Frédéric l’Huillier à l'Opéra de Dijon avec entre autre le rôle d'Odette dans Dédé de Christiné, Lucile dans No, no, Nanette, la Comtesse dans Valses de Vienne. Puis Madame Phidias dans Phi-Phi à l'Opéra de Calais, Marion des Saltimbanques de Louis Ganne au Palais des Beaux Arts de Charleroi, et, Mlle Lange dans La Fille de Mme Angot de Charles Lecoq et la Comtesse dans Wienerblut de Johann Strauss à Lyon. En 2004 elle a interprété Mirabelle dans Les Aventures du Roi Pausole d’Arthur Honegger à l’Opéra de Fribourg, mise en scène de Vincent Vittoz, et en 2005 la Grande Duchesse de Gérolstein d'Offenbach à Lyon. En 2006, elle est une très belle Duchesse d'Albe dans le Prince de Madrid de Francis Lopez à l'Opéra de Tourcoing, puis Les Empires de la lune de Louis Dunoyer de Segonzac et Jean -Marie Lecocq, avec la compagnie Fracasse, Quatre jours à Paris de Lopez avec le Renouveau Lyrique, et des concerts autour d'Albert Willemetz. Parallèlement, Claudia Mauro aborde avec assurance le répertoire d’opéra dans le rôle de Carmen avec la Compagnie Cala de Lyon, Taven dans Mireille de Charles Gounod à Toulouse et la Deuxième Dame de La Flute Enchantée de Mozart. En 2007, elle reprend brillamment la Belle Hélène, son rôle fétiche, cette fois avec la compagnie Opéra Eclaté, mise en scène Olivier Desbordes et le Docteur Miracle de Georges Bizet au Théâtre de Puteaux. En 2008-2009, Marie dans Un de la Canebière de Vincent Scotto à l'Opéra de Metz. Suivront une création d’Olivier Desbordes au Festival de Saint-Céré, Berlin Années 20 (tournée en 2010 et reprise à Paris en 2011) et le rôle de Marguerite dans Clemenceau, comédie musicale dramatique de Jacques Duparc à l’Abbaye de l’Ile Chauvet en Vendée. JEAN-MICHEL BAYARD, Garopouloff Né en 1960 à Dole dans le Jura. Il fuit le climat ingrat de la Franche Comté et les obligations militaires et se réfugie à Marseille, au soleil, et objecte en toute conscience au Théâtre de Lenche où il apprend les métiers du Théâtre. Quelques années plus tard, lassé de prendre les gamelles et d’être sur le grill, il choisit la branche artistique et n’hésite plus à s’exhiber en public. Il travaille alors avec de nombreuses compagnies de la Région Paca, passant des textes classiques, aux créations originales, aux textes contemporains, toujours avec la nécessité d’aller à la rencontre du public. Il s’intéresse à la mise en scène : Les affaires sont les affaires d’Octave Mirbeau, Macbeth de Shakespeare, Mystère bouffe de Dario Fo, Mercédès de Thomas Brasch… Avec la compagnie ZUMAÏ, qu’il fonde en 2002, il écrit et joue la Conférence Histoire des masques et de la commedia dell’arte, des origines à nos jours pour les collèges et lycées. Suite à ce succès, il écrit La part du lion, pièce éditée par l’Harmattan dans la collection « Cinq continents ». MICHEL GRISONI, Bienaimé des Accoules Michel Grisoni est issu du Cabaret et du Caf'Conc'. Il est auteur, compositeur et interprète de nombreux sketches. Il travaille durant quatre années aux côtés de Jean-Pierre Berthier. Il s'inscrit à l'Institut de formation de comédiens-animateurs à l'Université d'Aix-en-Provence où il passe trois années et devient l'un des pionniers de l'animation théâtrale en milieu scolaire, ainsi que sur la ville de Marseille. Connu par ce travail dans le monde du spectacle, il est engagé par TF1, France 2 et France 3, dans un grand nombre de dramatiques (Passe-Montagne, Fabien de la Drôme, Frédéric Mistral), pour lesquelles il tient le rôle-titre. Au cinéma, il a notamment tourné sous la direction de François Truffaut. Edmée Santy (Le Provençal) dira de lui: "Un de nos meilleurs éléments régionaux qui a sa place partout...". Il a notamment été mis en scène par Jacques Duparc, Robert Piquet… dans de nombreuses opérettes : Un de la Canebière, L’auberge du Cheval Blanc, La route fleurie, La Veuve joyeuse, Le chanteur de Mexico, Trois Valses,… en tournée dans les Opéras de Toulon, Metz, Reims, Nancy, Tours, Bordeaux… Il est aussi acteur dans la création comédie-musicale Bonchamps, la force du pardon, écrite, composée et mise en scène par Jacques Duparc, en Vendée (été 2010). Depuis 2008 il est conseiller artistique des festivités et de la culture de la ville de Beaucaire. Musiciens de l’ORCHESTRE DE L’OPERA DE REIMS Dans le cadre de la programmation du GTR, l’orchestre aborde chaque saison le répertoire lyrique et symphonique ainsi que celui de l’opérette et de la comédie musicale. Placé sous la direction de différents chefs invités parmi lesquels Paul Ethuin, Andréas Stoehr, Patrick Davin, Jean Yves Ossonce, Dominique Trottein, Alain Altinoglu, Cyril Diedrich, Antonio Fogliani, Vincent Barthe, Jean Claude Malgoire, Jean Luc Tingaud, Bruno Membrey, Didier Benetti, Luciano Accocella, Guy Condette, Paolo Olmi, Mark Foster, l’orchestre du Grand Théâtre de Reims rassemble une cinquantaine de musiciens professionnels, principalement originaires de la région et pour la plupart enseignants au sein des conservatoires de Reims, Troyes, Châlons en Champagne, Charleville-Mézières, Epernay, Sedan, Vitry le François, Laon... L’orchestre se produit régulièrement en région à l’occasion de tournées (Givet, Sedan, Vouziers, Chaumont, Courcy…) dans lesquelles il a notamment pu se distinguer dans des programmes divers en formation symphonique ou en accompagnant l’Ensemble Akadêmia . Ces concerts sont l’occasion de participer à l’opération « Musiques en coulisses » initiée par la Région Champagne–Ardenne. Ainsi, les musiciens de l’orchestre s’impliquent dans des séries de rencontres auprès des publics les plus diversifiés (scolaires, jeunes en situation de précarité ou de réinsertion, personnes âgées, populations empêchées). Ces temps de partage permettent d’appréhender un savoir faire et de découvrir le patrimoine musical. La programmation du GTR donne aussi lieu à des tournées nationales. Ainsi, l’orchestre a interprété Cosi Fan Tutte de Mozart, Le Médecin malgré lui de Gounod, La Pietra del Paragone de Rossini, Le Médium de Menotti, Les Mamelles de Tirésias de Poulenc, Tosca de Puccini, Riders to the Sea de Vaughan Williams, Jules César de Haendel… Régisseur de production : Sylvain Bres Intendant général de l’orchestre : Patrice Meresse