Consult_Immo_ n°11 - SEPT 2014.indd

Transcription

Consult_Immo_ n°11 - SEPT 2014.indd
© Azzedine Beldjenna
© Philippe Frey
aventure
tirer dessus, on ne vous retrouve jamais.
Mais aussi la traversée de l’Atlantique en
2009 sur un bateau, une embarcation de
6,50 mètres. Les ingrédients d’aventure, de
tempêtes dans une immersion très près des
éléments, c’est ainsi que j’aime vivre ma vie
quand je ne suis pas à l’agence à répondre
aux questions des clients. Aujourd’hui, je
reviens du Pakistan, auparavant du sud algérien, voilà ce qui me passionne. Chercher
des endroits où très peu de gens vont et
qui n’ont pas une bonne image. A tort !
La sécurité est aussi l’une de mes priorités.
Les dauphins roses en Amazonie brésilienne ou les tortues marines au Kenya. La
Route de la Soie de Xi’an à Istanbul. Les
soins ayurvédiques au Kerala en Inde…
Mais aussi, les programmes Star Treks
de Tamera qui permettent de découvrir
les étoiles au télescope avec des ethnies
du bout du monde. Le cycle « En terres
chamanes » qui révèle les pratiques ancestrales. De nombreux voyages sont organisés autour d’évènements ethniques, de
fêtes et de célébrations à l’abri du tourisme
de masse.
Qui sont vos clients ?
Profil, cinquantenaire. Plutôt féminin chez
Saïga où les trentenaires sont majoritaires.
Quelle est la fourchette de prix
pour ces voyages ?
Très large… De 1000 à 50 000 A.
Vos destinations leaders ?
La Papouasie Nouvelle-Guinée, à la rencontre des papous du Sepik et des
Highlands. Les hommes fleurs de Siberut
dans le sud-ouest de l’Indonésie.
Arrivez-vous à réaliser un chiffre
d’affaires conséquent et croissant ?
Nous sommes un groupe qui réalise 2 millions et demi d’euros de chiffre d’affaires.
C’est très petit, nous sommes une niche.
Les chutes d’Iguaçu, à la frontière du Brésil,
de l’Argentine et du Paraguay
Notre obsession reste de faire avant tout
du bel ouvrage dans la vision décrite.
Croissant ? Pas vraiment, car l’un des
grands savoir-faire de Tamera est le Sahara.
Et les Printemps arabes ont eu pour conséquence l’effondrement des voyages au Mali,
en Lybie… En revanche, nos programmes
emblématiques progressent tant sur la rencontre des ethnies que sur les voyages au
long cours.
Le luxe n’est-il décidément
pas pour vous ?
Ah si, complètement. Ce que je propose
est une forme de luxe ! D’autant que je
suis passé par le luxe, certes plus ostentatoire, plus classique en travaillant avec
Kenzo. L’argent peut tout acheter ! Comme
cet effort pour vivre quelque chose d’exceptionnel. Pour moi, le luxe reste associé
à la rareté.
Propos recueillis par
Monique Delanoue
157