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ATELIERS CITOYENS
DÉPARTEMENTAUX
Maubeuge – Collège Vauban
16 février 2012
COMPTE-RENDU
1. Ouverture en plénière
Après un temps de présentation à chaque
table, les participants sont accueillis par Patrick
Kanner, président du Conseil Général et Bernard
Baudoux, vice-président
en
charge
de
l’éducation et des collèges. Les élus exposent le
mandat de l’atelier, le souhait du Département,
et pourquoi nous sommes réunis.
Sur le sujet de l’éducation, le Conseil général du
Nord a souhaité mettre en place une démarche
de réflexion participative avec tous les acteurs
du territoire. Plus particulièrement, ces ateliers
s’inscrivent dans une démarche d’élaboration
d’une nouvelle politique départementale : un
Projet Educatif Global Départemental.
L’objectif des ateliers citoyens est de mobiliser
tous les acteurs de la communauté éducative
au sens large, pour ensemble partager une
vision commune, mettre en cohérence l’existant
et penser les manquements.
L’objectif est
d’aller vers des premières expérimentations lors
des rentrées 2012 et 2013.
Le Département est à l’initiative de cette
démarche, mais le PEGD est encore inexistant,
l’objectif de ces ateliers est bel et bien de le
construire ensemble. L’engagement que prend
le Conseil général c’est d’étudier les propositions
et ensuite de revenir vers les participants pour
argumenter et expliquer quelles propositions ont
été prises, ou non, en compte et pourquoi.
Sept Ateliers auront eu lieu dans tous les arrondissements du département d’ici la fin
du mois du février. Une restitution collective des travaux se fera par la suite à
l’occasion du Forum de Synthèse, le 14 mars 2012 à Mons-en-Barœul.
2. Ouverture des 3 ateliers
Les participants sont invités à se répartir en 3 ateliers pour faciliter le travail et les
échanges. Les 3 ateliers reprennent les 3 sujets de l’appel à contribution :
Le jeune dans sa vie sociale
Le jeune dans son environnement familial
Le jeune dans sa scolarité
3. Hiérarchisation des thèmes
Dans chaque atelier les participants se voient proposer une série de sujets à travailler
pour développer des propositions. Après un temps d’échange durant lequel chacun
peut rajouter les sujets qui sont d’après lui manquant, le groupe vote pour les thèmes
qui lui semblent prioritaires dans le cadre du PEGD. Chaque participant a à sa
disposition cinq votes qu’il peut répartir entre les différents sujets.
3.1 Le jeune dans sa vie sociale – 29 participants
THEMES
VOTES
La mobilité, les transports scolaires
10
La lutte contre les discriminations de genre et d’origine. L’égalité entre
filles et garçons.
10
L’accès à la culture à et hors l’école
50
L’accès au sport à et hors l’école
20
L’ouverture des établissements scolaires sur leur environnement, leur
quartier
0
La mobilité internationale, les échanges
10
L’exercice de la citoyenneté et l’implication des jeunes dans le débat.
5
Le rôle des jeunes dans les projets qui leur sont destinés
10
La découverte du milieu associatif
0
La reconnaissance et le rôle de l’éducation informelle et de l’éducation
populaire
25
L’insertion sociale
0
1
3.2 Le jeune dans son environnement familial – 32 participants
THEMES
VOTES
Accueil, écoute, accompagnement des parents / Rapprochement des
familles et l’institution scolaire
Actions de prévention santé
25
Addictions
3
Alimentation
16
Vie affective et sexuelle
55
Respect des rythmes de vie des jeunes
14
Autonomie des jeunes
4
La relation parents-enfants
20
Le rôle des parents et leur responsabilisation
13
Thème ajouté
Le rôle des parents dans l’orientation
10
3.3 Le jeune dans sa scolarité – 30 participants
THEMES
VOTES
Orientation professionnelle, découverte des métiers
Lutte contre le décrochage scolaire et pour la réussite scolaire
Conditions matérielles d’apprentissage et d’enseignement
Découverte des filières professionnelles, l’accompagnement des
politiques d’apprentissage
Lutte contre l’illettrisme
Orientation scolaire, lien entre le primaire et le collège, entre le collège
et le lycée
Encadrement du travail personnel
Travail sur les âges charnières, de transition
Soutien à la scolarité des élèves en situation de handicap
Violence au collège
20
24
16
9
19
10
14
12
6
8
Thème ajouté
Gestion du stress (préparation du brevet)
10
4. Diagnostic et Propositions
Dans chaque atelier, le groupe se divise en groupe de 4 personnes minimum pour
développer les thèmes ayant reçu le plus de points. Ils commencent par poser un
diagnostic de la situation actuelle sur ce thème : « ce qui existe et qui marche
bien » ; « ce qui existe et qui ne marche pas ».
Suite à ce tour d’horizon, les sous-groupes poursuivent leur travail en listant leurs
propositions d’action : « A partir de ce que vous faites ressortir sur ce thème, projetezvous. Nous avons deux rentrées scolaires devant nous : qu’est-ce que vous aimeriez
voir changer ? Que doit-il se passer ? »
2
4.1 Le jeune dans sa vie sociale
ACCÈS AU SPORT A ET EN DEHORS DE L’ÉCOLE :
CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN
Globalement, de bonnes installations
sportives.
CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS
Construction de salles de sports
insuffisante.
Possibilité de découverte de multiples
pratiques sportives.
Pas d’accès suffisant aux piscines :
problème situation géographique ou
de créneaux horaires.
UNSS : positif pour les jeunes non
pratiquants dans des clubs, moins
sélectif.
Chevauchement entre l’UNSS et les
activités extrascolaires.
Ce qu’on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller.
- Pour les constructions ou rénovations des infrastructures sportives, intra ou extra
muros, associer les utilisateurs et notamment les enseignants et syndicats d’EPS, ainsi
que les responsables des clubs.
- Couvrir les « zones blanches » en infrastructures sportives de natation. Des élèves
n’auront jamais accès à la natation au cours de leur cursus scolaire de la 6 ème à la
3ème, en lien avec la refonte des intercommunalités, en associant les utilisateurs. Ce
serait un signe fort du Conseil Général.
- Equipement mobilier dans les gymnases, matériel couteux : tapis, poteaux...
- UNSS : réflexion à la prise en charge du certificat médical.
- Contribution financière du département à l’EPS : clarté, transparence et
information au coordinateur de la subvention accordée. Fléchage de la subvention
à l’EPS. Idem pour l’UNSS.
Nos propositions pour y parvenir :
1. Construction d’infrastructures sportives
-
Comment ça marche ? Besoin de concertation avec les utilisateurs
(enseignants, clubs...)
Publics : Collégiens, enseignants, clubs.
Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Participation financière.
Conditions pour que ça fonctionne : Participation, échanges, contributions.
Points de vigilance : démarche participative des acteurs pour une valeur
ajoutée au projet. Travail avec les intercommunalités.
2. Construction de piscines.
-
Comment ça marche ? Manque de structures, manques d’équité territoriale.
Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Responsabilité des collectivités
dans cette compétence. Être partenaire pour accompagner le projet.
Conditions pour que ça fonctionne : Collaboration et mise en commun de la
réflexion.
Points de vigilance : Echanges et projet adapté aux besoins des collégiens,
des primaires et du public.
3
3. Accompagner l’équipement de l’établissement en matériel sportif coûteux.
-
-
Comment ça marche ? Très difficile de faire l’acquisition du matériel, budget
trop faible. Mutualiser les acquisitions au niveau départemental pour diminuer
les coûts.
Conditions pour que ça fonctionne : Concertation et échange.
###
RECONNAISSANCE DE L’EDUCATION INFORMELLE ET DE L’EDUCATION POPULAIRE :
CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN
Quelques expériences montrent que
la complémentarité entre l’Education
Nationale et l’Education populaire est
fructueuse, riche. Le jeune est valorisé.
CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS
La notation peut être perçue
comme un acte violent.
L’éducation informelle dans le
collège dépend beaucoup du bon
vouloir d’une seule personne : le
principal. Aucune circulaire ne
formalise ces interventions.
Manque de perméabilité de tous les
dispositifs « jeunesse ».
Frilosité des professeurs envers
l’expérimentation avec les jeunes.
Les disciplines scolaires restent trop
dans la théorie, l’abstraction alors
que l’éducation informelle pourrait
apporter la pratique, l’expérience.
Ce qu’on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller.
- Un partenariat évident entre des structures d’Education populaire et les
établissements scolaires, une complémentarité.
- Une optimisation des 4 temps suivants : 1/ Temps hors cours (pause, permanence,
récréation) ; 2/ Temps extrascolaire (vacances, soir) ; 3/ Temps de classe (lien direct
avec l’enseignant) ; 4/ Sortir de l’école avec un groupe.
Nos propositions pour y parvenir :
1. Multiplier les parcours d’apprentissage :
-
Comment ça marche ? Avoir plus de lien entre les professeurs et les structures
d’éducation populaire. Temps 3 et 2.
2. Constitution d’un livret de compétences :
4
-
Comment ça marche ? Un livret qui ne soit pas basé sur les notes, sur du
quantitatif, mais sur du savoir-vivre peu à peu acquis. Temps 1, 2, 3.
3. Création d’un espace ciblé comme un « lieu de développement de projets »
-
-
-
Comment ça marche ? Accompagnement de projet par des structures
d’éducation populaire. Octroi d’une enveloppe financière aux jeunes
collégiens qui seraient accompagnés dans leurs projets (organisation,
budget...)
Publics : Collégiens.
Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Les jeunes font vivre leur projet,
l’association accompagne, soutient, évalue. La Conseil général finance et
évalue.
Conditions pour que ça fonctionne : Condition matérielle : une salle dédiée
dans le collège.
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ACCÈS A LA CULTURE A ET EN DEHORS DE L’ÉCOLE :
CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN
Associations culturelles, sorties
culturelles.
CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS
Opéra.
Arts plastiques.
Les rencontres, témoignages
historiques de personnes ayant vécues
des moments forts de l’histoire.
Lecture.
Peinture.
Portes ouvertes/Stages. Découverte
des entreprises, des métiers, centres
de formation.
Nouvelle matière : histoire des arts ;
peu intéressant.
Ateliers Musique ; permettre aux
collégiens de pratiquer un instrument
Les films qui sont vus au cinéma avec
la classe sont nuls.
Arts du Cirque : connaissance de
l’école du Cirque.
Difficulté à faire des ateliers théâtre
dans les collèges car la
règlementation est compliquée pour
les artistes qui interviennent.
Centres sociaux : accueil, activités de
loisirs, culturelles, sportives. Suivi et
aides aux montages de projets de
jeunes individuels et/ou collectifs.
Monter des projets culturels est
compliqué pour les intervenants, qui
ne savent pas à qui s’adresser.
Visite du musée : différents thèmes,
différents lieux.
L’aide à la diffusion du Département
est devenue trop compliquée.
Voyages culturels, à l’étranger
apprentissage des langues vivantes.
Coût d’accès, transport.
L’aide à la diffusion du Département
est une bonne idée pour les collèges.
Implication des parents et des
enseignants.
5
Ce qu’on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller.
- Rapprochement entre les parents et les enfants, plus de partage.
- Faire rentrer la culture au collège : salle de théâtre, d’expression (adaptées,
insonorisées) pour accueillir des activités, tout comme il y a des salles de sport.
- Faciliter les déplacements des classes de collège ; le coût est prohibitif
actuellement, parfois 3 fois le coût de la sortie culturelle.
- Simplifier les démarches d’aide à la diffusion, avec un pourcentage de prise en
charge unique.
- Meilleure connaissance des acteurs culturels (entre eux) : permettre la sollicitation,
formation des enseignants à l’offre culturelle d’un territoire.
- Encourager les initiatives culturelles portées par les jeunes.
- Profiter des réseaux sociaux pour partager entre les 90 000 collégiens leur travail
artistique.
Nos propositions pour y parvenir :
1. Billet couplé : transport + entrée au musée.
2. Aides pour partir à l’étranger, accueil de collégiens étrangers.
3. Valoriser le talent des jeunes.
-
-
Comment ça marche ? Encourager les initiatives culturelles portées par les
jeunes en s’appuyant sur leur vocation en partenariat avec les centres
sociaux. En diffusant sur les réseaux sociaux leur production (hiphop, lib dub,
flash mob, danse, chant...). En développant l’offre culturelle pour répondre à
une forte demande.
Publics : Les collégiens
Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Prendre en charge les
déplacements et les rencontres inter-collèges.
Conditions pour que ça fonctionne : Un projet concret mis en lien entre les 200
collèges du département.
4. Faire connaître l’offre culturelle du territoire aux enseignants.
-
Comment ça marche ? Stage, formation, visites sur les sites, temps de
rencontre avec les intervenants du territoire.
6
4.2 Le jeune dans son environnement familial
RAPPROCHER LES FAMILLES DE L’ÉCOLE ET L’ÉCOLE DES FAMILLES :
CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN
Le cross annuel avec les parents
invités (l’entrée par le sport).
CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS
Réunion de rentrée (6ème), réunions
parents-profs ; où ce sont toujours les
mêmes qui viennent. Trop informatif,
ne donne pas assez envie, pas assez
attractif.
La vie scolaire sur Internet.
Réunion de rentrée en 6ème.
Communication pas facile entre
parents et collège dans le cas
d’élèves internes, du fait de
l’éloignement.
Intervention, médiation d’un ALSES
entre familles et collège.
Le collège ouvert en début d’année
(avant ou après le temps scolaire).
Pas assez d’espaces dédiés aux
parents dans le collège qui
faciliteraient la communication et
l’ouverture.
Ce qu’on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller.
- Un accueil en 6ème organisé différemment pour rendre la rentrée et l’admission en
collège plus attractive, à la fois en termes d’organisation matérielle et en faisant
éventuellement appel à d’autres acteurs que les personnels de l’Education
Nationale (centres sociaux, acteurs culturels...).
- Mettre en place un espace vraiment dédié pour les parents, les familles, les enfants,
que cet espace soit aussi un espace de vie sociale.
- Une organisation – par exemple par webcam – qui permette des relations
régulières entres parents et internes.
Nos propositions pour y parvenir :
1. Réserver dans chaque collège un espace dédié aux parents, un espace de vie
sociale qui contribue a donner une vraie place aux parents.
-
-
-
Comment ça marche ? Une ouverture régulièrement, une place bien
identifiée, à la fois dans et en dehors du temps scolaire. Un lieu ouvert aux
parents, aux partenaires extérieurs... C’est un lieu qui doit donner envie de
venir dans le collège.
Publics : Le maximum de parents, leurs représentants, des partenaires
extérieurs du monde socio-éducatif.
Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Le Conseil général inscrit cette
proposition dans l’organisation immobilière de chaque collège et favorise ou
consolide le milieu associatif proche du système éducatif.
Conditions pour que ça fonctionne : Que le milieu enseignant et les
responsables du collège soient convaincus de la pertinence du projet. Qu’il y
ait dans l’environnement des structures capables de faire médiation et tiers
facilitateur pour faciliter l’entrée dans les collèges des familles les plus
éloignées.
7
-
Points de vigilance : Veiller à ce que cet espace soit vraiment dédié. Informer
régulièrement sur cet espace de vie sociale qui participera de l’ouverture du
collège en direction des familles.
2. Permettre aux collégiens via internet d’avoir une communication régulière et
organisée avec leur famille.
-
Comment ça marche ? Un espace internet webcam qui permette ces
échanges.
Publics : Internes et parents.
Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Outiller chaque collège et
éventuellement les familles démunies si cela est nécessaire.
Conditions pour que ça fonctionne : Un peu de moyens, une bonne
organisation.
3. Un accueil en 6ème organisé différemment
-
Comment ça marche ? Différemment à la fois en termes d’organisation
matérielle et en faisant éventuellement intervenir d’autres acteurs.
Publics : Tous les parents.
Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Co-construire avec le collège, les
parents, les partenaires extérieurs cet accueil pour rendre vraiment attractive
l’admission dans le collège.
###
RELATIONS PARENTS/ENFANTS :
CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN
Variable selon les familles.
CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS
Plus difficile dans le cas de familles
monoparentales.
Echanges entre parents : partage
d’expérience, groupes de parole.
Trouver les mots en rapport avec
l’âge. Une tranche d’âge où les
parents sont absents.
Partage d’activités avec les enfants.
Question du temps passé avec
l’enfant.
Nos propositions pour y parvenir :
1. Chéquier loisirs-familles : pour des activités à faire en famille.
-
Comment ça marche ? Les enfants doivent absolument être accompagnés
par leurs parents.
Publics : Publics participant aux ateliers de parents.
Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Financement.
Conditions pour que ça fonctionne : Les partenariats (culture, sport, cinéma,
ValJoly)
8
-
Points de vigilance : Développer le dialogue, le lien entre parents et enfants.
Piège : éviter l’aspect « consommation ».
2. Atelier de parents : partage d’expérience.
-
-
Comment ça marche ? Ateliers portés par les associations extérieures au
collège mais en partenariat. Organisés « hors de l’école », ailleurs qu’au
collège, par exemple une maison des parents : des locaux à part mais reliés
au collège.
Publics : Tous.
Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Locaux, moyens, financements.
Mobilisation.
Conditions pour que ça fonctionne : Ateliers attractifs, simples, accessibles à
tous. Souplesse.
Points de vigilance : Maillage entre les différents ateliers.
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PRÉVENTION-SANTÉ : ALIMENTATION :
CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN
Campagnes de sensibilisation.
CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS
Problème de connaissance par les
familles des produits achetés.
Menus variés, équilibre des menus.
Problème pour les populations
musulmanes : les élèves ne
mangeant pas de porc n’ont que du
poisson à la cantine.
Sport au collège, UNSS.
Mettre en place des ateliers cuisine
enfants/parents ; collège ou centre
social.
Les parents ne sont pas au courant
des menus à l’école.
Cantine payée en fonction du salaire
des parents, aide du Conseil Général.
Manque de sensibilisation à la
nourriture bio.
Papier de la sécurité sociale prenant
en charge à 100% le dentiste pour les
ados de 14 ans.
Développement de l’informatique
au détriment des activités sportives.
Semaine du goût en octobre.
Manque de convivialité, repas
devant la télé.
Problème d’hygiène dans la
confection des repas.
Facilité du repas préparé, manque
de variété.
Grignotage à toute heure : sucre,
biscuit, gateau.
9
Ce qu’on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller.
- Supprimer les publicités (Coca-cola, McDo, etc.)
- Communication du menu aux parents et aux élèves.
- Sensibiliser à l’alimentation bio, à l’agriculture de proximité, locale.
- Proposer des repas plus variés aux élèves ayant un régime alimentaire particulier.
- Sensibilisation aux activités sportives au sein de l’établissement par les associations
sportives.
Nos propositions pour y parvenir :
1. Communication du menu aux élèves et aux parents.
-
-
Comment ça marche ? Par internet et par courrier pour ceux qui préfèrent.
Les parents peuvent prendre connaissance du menu, adapter les repas à la
maison en fonction, pour ne pas refaire la même chose. Ils pourraient aussi
s’en inspirer pour faire des repas équilibrés ou plus variés.
Publics : les parents d’élèves
Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Communication, financement
(envoi)
2. Sensibilisation à l’alimentation bio, à l’agriculture raisonnée, aux produits du terroir.
-
Comment ça marche ? Mise en place de dégustations, lors de la semaine du
goût en octobre, par les agriculteurs de la région.
Publics : Parents et élèves.
Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Communication. Mettre des
affiches dans chaque collège. Mettre en relation les agriculteurs avec les
établissements scolaires.
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PRÉVENTION-SANTÉ : VIE AFFECTIVE ET SEXUELLE :
CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN
Planning familial.
Distribution des modes contraceptifs.
Actions d’information sur la
contraception.
CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS
Le personnel de santé
insuffisamment présent.
L’accès gratuit et confidentiel à la
contraception.
Prévention suicide.
Difficultés à détecter les problèmes
affectifs.
Ce qu’on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller.
- Prévention sur la contraception pour filles et garçons avec quelqu’un extérieur à
l’établissement.
- Réunions de prévention : contre les suicides de jeunes.
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Nos propositions pour y parvenir :
1. Prévention sur la contraception pour filles et garçons avec quelqu’un extérieur à
l’établissement.
-
Comment ça marche ? L’infirmière d’un collège inverse avec l’infirmière d’un
autre collège pour assurer les permanences et les interventions de prévention.
Publics : les élèves de 4ème et 3ème
Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Demande auprès de l’Education
Nationale.
Conditions pour que ça fonctionne : Pas de moyens particuliers.
Points de vigilance : Favoriser au maximum la libre expression des élèves.
2. Accès gratuit et confidentiel à la contraception
-
Comment ça marche ? Un lieu connu des jeunes et proche, par exemple le
planning familial, met à disposition des jeunes qui le demandent la
contraception adaptée sans informer les parents.
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PRÉVENTION-SANTÉ : VIE AFFECTIVE ET SEXUELLE (Groupe 2) :
CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN
Relations avec ses amis sur ce sujet
(même génération).
CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS
Popularité, mauvaise réputation.
« Tout se sait ». Regards des autres,
durs entre collégiens.
« On apprend des choses par les séries
TV »
« Dans les séries TV ce ne sont pas
forcément les bonnes choses qui
sont dites. »
On peut parler de sa vie affective
(d’un amoureux) avec ses parents.
Si un problème de sexualité : peu de
confiance envers les adultes du
collège pour en parler. Les
interlocuteurs au collège connaissent
trop les élèves, difficulté à aller se
confier. Besoin d’une personne plus
neutre.
Les parents informent sur la protection.
C’est possible d’en parler avec
l’infirmière.
Possible d’en parler avec la maîtresse
d’internat pour les filles ; pas pour les
garçons.
Cours sur la vie affective et sexuelle
pas forcément adapté.
Relation compliquée entre filles et
garçons.
Manque d’information.
Gênant de parler avec ses parents.
11
Ce qu’on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller.
- Un cours spécifique sur cette question, avec des interventions séparées pour filles et
garçons.
- Faire évoluer les relations entre les filles et les garçons sur ce sujet là (phénomènes
de bandes), davantage de temps d’échanges.
- Avoir des conférences sur le sujet avec les parents.
Nos propositions pour y parvenir :
1. Cours sur la vie affective et sexuelle plus adapté
-
-
Comment ça marche ? Un intervenant extérieur, homme pour les garçons,
femme pour les filles. Avoir des temps séparés et un temps d’échange en
commun par la suite.
Publics : élèves de 5ème ou 4ème
Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Intervenant extérieur.
Conditions pour que ça fonctionne : Film, jeu, quizz. Jeu de rôle : échanger les
rôles entre filles et garçons, chacun dans la peau de l’autre.
Points de vigilance : Règles pour se respecter.
2. Des conférences sur le sujet avec les parents.
-
Comment ça marche ? Des conférences avec les parents, et les jeunes, pour
en parler plus facilement à la maison, faciliter l’expression sur le sujet.
4.3 Le jeune dans sa scolarité
ENCADREMENT DU TRAVAIL PERSONNEL :
CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN
Les études après les cours (soutien)
L’aide aux devoirs, fait par les profs en
internat.
Etudes dirigées, petits groupes de
travail.
Tuteurs pour aider à faire les devoirs.
Salle de travail pour les élèves qui sont
motivés à travailler pendant les heures
de permanence.
CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS
Pas assez d’ordinateurs.
La permanence trop surchargée.
Pas assez d’éducateurs.
Difficultés d’accès à internet, au
livret scolaire en ligne pour certains
parents.
Nos propositions pour y parvenir :
1. Proposer à chaque collégien un ordinateur portable.
-
Comment ça marche ? Chaque élève devra signer un contrat avec le
collège en début d’année, et un ordinateur portable lui sera remis et pourrait
le garder pour rentrer chez lui et pendant les vacances scolaires.
12
-
Publics : Collégiens.
Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Financement.
Conditions pour que ça fonctionne : Que l’enfant comprenne qu’il s’agit d’un
outil de travail et pas un jeu, qu’il prenne soin du matériel qui lui a été prêté.
Points de vigilance : Les accès aux réseaux sociaux bloqués, les jeux... Tout ce
qui n’a rien à voir avec la scolarité.
2. Des petites salles d’études, avec des ressources (livres, dictionnaires, ordinateurs)
-
-
Comment ça marche ? Pendant les heures de permanence, des petits
groupes motivés et volontaires ayant du travail auraient accès à ces salles
d’étude avec présence d’un tuteur.
Publics : Collégiens.
Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Financement des ressources
matérielles et humaines.
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ORIENTATION PROFESSIONNELLE ET DÉCOUVERTE DES MÉTIERS :
CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN
Stage de découverte professionnelle.
CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS
Stage de découverte
professionnelle.
Forum des métiers.
Accès à l’information.
Ce qu’on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller.
- L’orientation en fin de collège semble trop tôt.
- Découverte des métiers vers un objectif d’ouverture, vers de nouveaux possibles.
- Permettre à chaque collégien de découvrir un éventail large de métiers, dont il n’a
pas connaissance. Ce parcours doit être construit en lien avec les familles.
Nos propositions pour y parvenir :
1. Associer les familles et les collégiens au parcours d’orientation et de découverte
-
-
Comment ça marche ? RDV avec les familles pour expliquer la démarche.
Bien en amont, dès la 4ème.
Publics : Toutes les familles.
Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Faire intervenir dans les collèges
des psychologues du travail, des conseillers d’orientation...
Conditions pour que ça fonctionne : Le lien et l’association de la famille au
parcours de découverte. Découvrir sur un territoire, un arrondissement un
éventail large de métiers.
Points de vigilance : Que le parcours de découverte des métiers ne se fasse
pas essentiellement sur le temps scolaire.
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LUTTE CONTRE L’ILLETTRISME :
CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN
Accompagnement éducatif, dispositif
de réussite éducative.
Implication des collectivités locales.
CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS
Impliquer les parents dans le suivi de
la scolarité de leur enfant.
Méthodes peu adaptées au public
avec des besoins spécifiques.
Dépistage précoce.
Formation des enseignants.
Dispositifs innovants dans le réseau
ECLAIR, mais manque de moyens
humains.
Moyens humains insuffisants (relations
duelles).
Individualisation des apprentissages.
Moyens financiers insuffisants,
matériel peu adapté.
Investissement des enseignants et du
chef d’établissement.
Manque de cohérence éducative
entre les différents partenaires de
l’éducation.
Ce qu’on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller.
- Améliorer les relations entre enseignants et direction : responsabilisation collective.
- Revoir l’agencement des espaces (ex. salle des profs près de la direction.)
- La place des parents dans l’école en général et dans les collèges.
Nos propositions pour y parvenir :
1. Agencement des collèges : pôle administration / salle des profs.
-
Comment ça marche ? Rapprocher la salle des profs du pôle administration
et vie scolaire.
Conditions pour que ça fonctionne : Associer largement l’équipe éducative
(parents compris) dans la construction des établissements scolaires.
2. Construire une Ecole des parents dans les établissements scolaires.
-
Comment ça marche ? Des espaces de rencontre où les parents et les profs
sont égaux, se parlent d’adulte à adulte.
Publics : Enseignants, parents.
Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Prévoir cet espace dès la
construction des collèges.
3. Améliorer la prise en charge individuelle de la difficulté scolaire.
-
Comment ça marche ? Financer aux enseignants volontaires, un format et du
matériel spécifique.
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4. Faire du lien entre le collège et les autres partenaires dans la lutte contre
l’illettrisme.
-
Publics : Parents des élèves en difficulté.
Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Promouvoir et financer des
structures de lutte contre l’illettrisme. Faire connaître les structures spéciales au
public relevant du Conseil général, par exemple le RSA.
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LUTTRE CONTRE LE DÉCROCHAGE SCOLAIRE :
CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN
Instauré des lieux de parole.
CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS
Suppression de la carte scolaire.
Regards croisés, pluridisciplinaires.
Nombre d’élèves par classe trop
important.
Effectifs moins chargés.
Aide au devoir par des enseignants.
Motivation des profs ; ne soutiennent
pas assez les élèves en difficultés.
Internat.
Classes relais – dispositifs relais.
Formation des adultes et leur
qualification (prof, surveillant, CPE).
Ce qu’on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller.
- Vers un meilleur accompagnement social de l’élève.
Nos propositions pour y parvenir :
1. Création d’un lieu d’écoute pour l’élève.
-
Comment ça marche ? Former du personnel afin de le rendre compétent à
l’écoute globale d’un élève qui le souhaiterait.
Publics : Primaire, secondaire.
Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Former, employer du personnel mis
à disposition des établissements.
Conditions pour que ça fonctionne : La formation, élément déterminant des
attentes des élèves.
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