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ATELIERS CITOYENS DÉPARTEMENTAUX Villeneuve d’Ascq – Collège Arthur Rimbaud 9 février 2012 COMPTE-RENDU 1. Ouverture en plénière Après un temps de présentation à chaque table, les participants sont accueillis par Patrick Kanner, président du Conseil Général et Bernard Baudoux, vice-président en charge de l’éducation et des collèges. Les élus exposent le mandat de l’atelier, le souhait du Département, et pourquoi nous sommes réunis. Sur le sujet de l’éducation, le Conseil général du Nord a souhaité mettre en place une démarche de réflexion participative avec tous les acteurs du territoire. Plus particulièrement, ces ateliers s’inscrivent dans une démarche d’élaboration d’une nouvelle politique départementale : un Projet Educatif Global Départemental. L’objectif des ateliers citoyens est de mobiliser tous les acteurs de la communauté éducative au sens large, pour ensemble partager une vision commune, mettre en cohérence l’existant et penser les manquements. L’objectif est d’aller vers des premières expérimentations lors des rentrées 2012 et 2013. Le Département est à l’initiative de cette démarche, mais le PEGD est encore inexistant, l’objectif de ces ateliers est bel et bien de le construire ensemble. L’engagement que prend le Conseil général c’est d’étudier les propositions et ensuite de revenir vers les participants pour argumenter et expliquer quelles propositions ont été prises, ou non, en compte et pourquoi. Sept Ateliers auront eu lieu dans tous les arrondissements du département d’ici la fin du mois du février. Une restitution collective des travaux se fera par la suite à l’occasion du Forum de Synthèse, le 14 mars 2012 à Mons-en-Barœul. 2. Ouverture des 3 ateliers Les participants sont invités à se répartir en 3 ateliers pour faciliter le travail et les échanges. Les 3 ateliers reprennent les 3 sujets de l’appel à contribution : Le jeune dans sa vie sociale Le jeune dans son environnement familial Le jeune dans sa scolarité 3. Hiérarchisation des thèmes Dans chaque atelier les participants se voient proposer une série de sujets à travailler pour développer des propositions. Après un temps d’échange durant lequel chacun peut rajouter les sujets qui sont d’après lui manquant, le groupe vote pour les thèmes qui lui semblent prioritaires dans le cadre du PEGD. Chaque participant a à sa disposition cinq votes qu’il peut répartir entre les différents sujets. 3.1 Le jeune dans sa vie sociale – 60 participants THEMES VOTES La mobilité, les transports scolaires 8 La lutte contre les discriminations de genre et d’origine. L’égalité entre filles et garçons. 37 L’accès à la culture à et hors l’école 37 L’accès au sport à et hors l’école 20 L’ouverture des établissements scolaires sur leur environnement, leur quartier 36 La mobilité internationale, les échanges 24 L’exercice de la citoyenneté et l’implication des jeunes dans le débat. 42 Le rôle des jeunes dans les projets qui leur sont destinés 27 La découverte du milieu associatif 18 La reconnaissance et le rôle de l’éducation informelle et de l’éducation populaire 32 L’insertion sociale 18 3.2 Le jeune dans son environnement familial – 25 participants THEMES VOTES Accueil, écoute, accompagnement des parents / Rapprochement des familles et l’institution scolaire 1 33 Addictions Actions de prévention santé Alimentation Vie affective et sexuelle 18 Respect des rythmes de vie des jeunes 18 Autonomie des jeunes 16 La relation parents-enfants 13 Le rôle des parents et leur responsabilisation 25 3.3 Le jeune dans sa scolarité – 20 participants Les participants ont choisi les thèmes de travail suite à une discussion collective et un vote à mains levées. THEMES VOTES Orientation professionnelle, découverte des métiers Lutte contre le décrochage scolaire et pour la réussite scolaire Conditions matérielles d’apprentissage et d’enseignement Découverte des filières professionnelles, l’accompagnement des politiques d’apprentissage Lutte contre l’illettrisme Orientation scolaire, lien entre le primaire et le collège, entre le collège et le lycée Encadrement du travail personnel Travail sur les âges charnières, de transition Soutien à la scolarité des élèves en situation de handicap Violence au collège - 4. Diagnostic et Propositions Dans chaque atelier, le groupe se divise en groupe de 4 personnes minimum pour développer les thèmes ayant reçu le plus de points. Ils commencent par poser un diagnostic de la situation actuelle sur ce thème : « ce qui existe et qui marche bien » ; « ce qui existe et qui ne marche pas ». Suite à ce tour d’horizon, les sous-groupes poursuivent leur travail en listant leurs propositions d’action : « A partir de ce que vous faites ressortir sur ce thème, projetezvous. Nous avons deux rentrées scolaires devant nous : qu’est-ce que vous aimeriez voir changer ? Que doit-il se passer ? » 2 4.1 Le jeune dans sa vie sociale LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS : CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN Mixité des populations de collégiens, diversité des origines géographiques, citadines et rurales. CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS L’éducation à l’altérité et à la différence. Adaptation aux publics jeunes. Mixité filles-garçons. Gratuité de l’enseignement. Le collège plus ouvert à la collaboration et au partenariat avec des structures de l’éducation informelle. Le dialogue entre associations, enseignants et chefs d’établissement. Ce qu’on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller. - Renforcer les structures existantes qui aident les victimes de discrimination. Ne pas se limiter à un appui psychologique. - Politiques de prévention en direction des adolescents sur la question des discriminations (genre, origine...). Nos propositions pour y parvenir : 1. Un collège plus ouvert à la collaboration et au partenariat avec des associations d’éducation à la citoyenneté et d’éducation informelle. - - - Comment ça marche ? Intégrer dans l’enseignement classique l’éducation à la différence. Eduquer à l’altérité, sociale, culturelle, les collégiens et le corps enseignant. Améliorer le dialogue entre associations et enseignants. Organiser des temps-actions. Publics : Collégiens, parents d’élèves, enseignants. Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Les collégiens sont acteurs et non consommateurs. La différence il faut la vivre. Les structures en collaborations avec les parents, enseignants, mettent à l’œuvre l’action. Le CG59 valide, légitime, accompagne. Conditions pour que ça fonctionne : Le chef d’établissement doit favoriser, appuyer l’action, impliquer les parents. Points de vigilance : Que les engagements de chacun soient respectés. ### 3 ACCES A LA CULTURE A ET HORS L’ECOLE : CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN Les sorties culturelles avec les professeurs volontaires. CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS CNEA : agit selon la volonté des villes ; les thématiques ne collent pas avec les structures. Le dossier « vie du collégien » (qui finance les projets). Saupoudrage des actions. CNEA, selon la volonté des villes. Les enseignants sont débordés, et les groupes « subissent » la sortie. Les supports institutionnels de l’Education Nationale : histoire de l’art… Pas de financement adéquat en histoire de l’art. APA : manque de financement. APA : les volontaires. ARTS/DRAC : trop d’enfant par artistes. Les ateliers de pratique hors-temps scolaires avec des découvertes de spectacles. DRAC : ARTS (Artistes Rencontre Territoire Scolaire). Les ateliers théâtre à l’école. Les ateliers périéducatifs (hors temps scolaire). Passerelles culturelles entre les divers degrés de scolarité (entre école primaire et collègue, etc.). Ce qu’on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller : - Faire entrer les ateliers participatifs au collège, pour que les élèves s’y retrouvent et respectent plus l’organisation. Repenser les classes à horaires aménagés. Faire du lien entre les écoles primaires/collèges/lycées pour poursuivre l’éducation artistique. Mettre en œuvre toutes les démarches artistiques (et aucune importance quant aux résultats/rentabilité). Arrêter le saupoudrage de l’atelier artistique : créer un atelier par an, changer les habitudes de travails et de pensée pour ouvrir le collège aux artistes. Travailler en amont avec le chef d’établissement pour se concentrer dans le projet d’établissement. 4 - Casser l’image rébarbative de la culture pour faire entrer les jeunes individuellement dans les structures : faire entrer le ludique dans la communication, les visites et les activités. Travailler sur le réseau/moteur des jeunes : comment communiquent-ils ? Cela permet de recréer du lieu « à leur niveau ». La culture réseau. Nos propositions pour y parvenir : 1. Création d’un atelier participatif jeune – culture. - Comment ça marche ? C’est le jeune qui créé le lien avec les professeurs, les parents, les associations, le quartier : on crée une association les regroupant (passer de la pyramide au cercle). Atelier ouvert à tout le monde, temps de paroles équivalents, et les objectifs doivent être de plus en plus grand. - Publics : Les collégiens et tous ceux qui les entourent (professeurs, service administratif des collègues, famille, etc.). - Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Il faut un engagement du personnel du collègue. Le C.G. définit une enveloppe budgétaire sur l’année. Les objectifs se décident collectivement (à un niveau réaliste – petit à petit). - Conditions que pour ça fonctionne : Il faut passer d’un fonctionnement pyramidal à un fonctionnement pus circulaire : que chacun devienne cocréateur et responsable pour instaurer une vision commune. - Points de vigilance : Il faut garder en tête l’utopie et y croire. Continuer le projet malgré les transferts réguliers de postes. 2. Simplifiez le dispositif de vie du collégien. - Comment ça marche ? Créer un comité dans chaque collègue pour pouvoir prendre les décisions avec les élèves. - Publics : Collégiens et administration du collège. - Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : - Conditions que pour ça fonctionne : - Points de vigilance : - ### EXERCICE DE LA CITOYENNETÉ ET L’IMPLICATION DES JEUNES DANS LE DEBAT : CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN Conseil Départemental des Jeunes. CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS L’issue de la scolarité qui n’est pas synonyme de travail pour les jeunes. [à mettre là ?] Au niveau de la commune : le conseil locaux des jeunes (volontaires entre 12 et 18 ans). Echec et décrochage scolaire. L’aide au devoir au Centre Social et Culturel. Manque d’investissement et de participation aux différentes démarches : comment les motiver ? Le souci pris en compte de rendre acteur le jeune dans sa vie présente pour sa vie future. Décision prise par des adultes, comment responsabiliser ? Reconnaissance d’un sentiment Débat qui ne débouche sur rien de 5 d’utilité et d’engagement (associations) par les jeunes. concret. La communication autours de ces projets. Soutient affiché : reconnaissance du droit à l’erreur, de la prise de risque et confiance envers la nouvelle génération ; accompagnement de projets. Peu de prise en compte des délégués de classe. Accompagnement des jeunes à l’exercice de la citoyenneté (concrétisations à cout terme et moyens termes). Associer les jeunes dans un projet de construction de collège. Délégués de classe, participation au CA, à la cantine… Ce qu’on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller : - - - L’exercice de la citoyenneté et l’implication des jeunes dans le débat doit se faire de l’individuel au collectif. On respecte le jeune dans sa spécificité avant de l’intégrer au processus. Des propositions adaptées à chacun. Utopie du collègue unique : il faut tenir compte des spécificités individuelles et du territoire ou s’inscrit le collègue. On ne peut pas donner la même chose à tout le monde : c’est nier les différences de rythme et d’intérêt et peut tourner à l’exclusion. Egalité des droits et devoirs. Ressusciter les valeurs de l’effort, de l’investissement et de l’altruisme. Place des jeunes dans la vie locale en les considérant comme des acteurs moteurs de la création de projet. Considérer les jeunes comme une richesse et non plus comme des sources de nuisances. Plus de confiance envers les propositions des associations, moins de lourdeurs administratives. Impliquer davantage les jeunes dans les structures participatives et assurer un meilleur relais en direction de leurs pairs. Valoriser et expliquer le travail des élus. Prendre en compte la parole des jeunes, leur faire confiance et susciter l’engagement pour développer chez eux un sentiment d’utilité. Nos propositions pour y parvenir : 1. Intégration des jeunes dans un conseil mixte. - Comment ça marche ? Table ronde avec une association de quartier, un élu de la commune, des agents du département et des jeunes, autours du thème « Exercice de la citoyenneté et implication des jeunes ». Liste des participants non exhaustive (on peut ajouter des membres de l’éducation nationale). - Publics : Les collégiens de 12 à 16 ans de chaque ville. 6 - Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Il sera le catalyseur et le médiateur de ses rencontres. Conditions que pour ça fonctionne : Confiance et respect mutuel des participants. Points de vigilance : ... 2. Développer la communication entre les différents conseils participatifs existants. - Comment ça marche ? Créer entre les différents conseils (Conseil départemental des jeunes, conseils municipaux des jeunes, conseils de quartier…) un retour de l’action des jeunes représentants auprès des collèges par des moyens médiatiques, numériques, etc. Enregistrement des débats pour une utilisation en cours. - Public ? Les collégiens. - Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Mise a disposition de moyens techniques. Implication des cadres éducatifs. - Conditions que pour ça fonctionne : Accorder la confiance. - Points de vigilance : être très concret dans les actions menées. Actions à réaliser à court terme pour les adolescents. 3. Création d’un réseau d’acteurs jeunes pour favoriser les échanges. - Comment ça marche ? Création d’association de jeunes pour co-construire des politiques d’actions les concernant. - Public ? Les jeunes. - Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : - Conditions que pour ça fonctionne : - Points de vigilance : ... ### - ACCES AU SPORT A ET HORS L’ECOLE. CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN Installations sportives. CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS Augmentation de la pratique sportive. Accès à la piscine : apprentissage de la natation. Manque de diversité au niveau sportif. Tous les jeunes font 3h de sport au collègue. Aucune évaluation de l’accompagnement éducatif. UNSS. Trop nombreux dans les classes pour certains sports (natation, gymnastique…). L’accès au plus grand nombre (mise en place d’ateliers le dimanche sur la base du bénévolat). 7 Ce qu’on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller : - Augmentation de la participation du C.G. dans la pratique sportive. Augmentation des pratiquants sportifs, des licenciés pour d’encadrement. plus Nos propositions pour y parvenir : 1. Concertation pour plus de cohérence entre les différents acteurs. - Comment ça marche ? Concertations régulières par le biais des services municipaux des sports avec la ville, les clubs, la jeunesse, le CG et l’éducation nationale. - Publics : Les professionnels. - Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : - Conditions que pour ça fonctionne : - Points de vigilance : ... 2. Que les clubs aient les moyens de promouvoir le sport pour tous et pas seulement le sport de compétition. - Comment ça marche ? Meilleure évaluation et fléchage des moyens financiers mis en œuvre. - Publics : Aller chercher ceux qui ne sont pas licenciés dans les clubs pour favoriser l’accès au plus grand nombre, jeunes et moins jeunes. - Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? Meilleure coordination entre le service des sports, le C.G., et particulièrement entre les services d’une même commune (service jeunesse/service des sports). - Conditions que pour ça fonctionne : Subventions fléchées, mieux dirigées, en accord avec la politique jeunesse et sports, l’aide à l’emploi (augmentation du nombre d’encadrant). - Points de vigilance : Les clubs sportifs doivent accepter d’accueillir le plus grand nombre et donc licencier l’ensemble. ### LA RECONNAISSANCE ET LE RÔLE DE L’EDUCATION INFORMELLE ET DE L’EDUCATION POPULAIRE : CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN Evolution des cadres de reconnaissance des compétences informelles (Protocole de Lisbonne, avec Europass, service civique…). CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS La reconnaissance des activités des associations municipales, sur leurs missions par l’Education Nationale. Cloisonnement des activités associatives dans les établissements dans des temps « à part » (le midi ou les pauses). Difficulté à travailler réellement sur et avec les enseignants en apport de contenus. Dispositifs d’appui et d’accompagnement à la démarche de projet qui contribuent à une « coéducation » formelle/non formelle. Marge de manœuvre des structures éducation populaire permettant des champs d’expérimentation souples à disposition des établissements. Blocage sur les compétences mobilisées ou acquises par les jeunes. 8 Entrées sur les établissements scolaires par une volonté généralement ouverte des proviseurs et enseignants même si le cadre institutionnel constitue souvent un frein. Démarche « militante » des équipes pédagogiques plus qu’un cadre d’encouragement. Rencontres locales d’échange entre les associations actives vers les jeunes et le milieu scolaire sur une démarche de « co-construction » de projet. Quel rôle pour les C.C.C. ? Permettre aux enseignants de valoriser leurs engagements sur des projets hors-programme établis. Nos propositions pour y parvenir : 1. Démarche « L’Asso’ en résidence ». Chaque trimestre, une association travaillant sur un thème peut bénéficier d’une résidence dans le collège pour construire durant cette période un projet en lien avec l’équipe pédagogique, animer des sessions durant la journée sur la thématique de travail et travailler avec toute l’équipe pédagogique de l’établissement. - Comment ça marche ? Fin année scolaire N-1 : l’établissement pilote choisit un programme de travail et propose chaque trimestre d’héberger une association pour la co-construction. A la rentrée : l’association partenaire entre en résidence dans l’établissement pour travailler durant un trimestre de manière intense et en contact permanent avec les élèves et l’équipe pédagogique. Les enseignants peuvent aussi mobiliser la résidence pour travailler sur des apports formels (langues, maths…). - Publics : Collège. - Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Le CG identifie les collèges (5/10) expérimentaux, prêts à accomplir le projet. Il lance un appel à projet après des associations compétentes du département pour entre en résidence. Le collège désigne un bureau ou un lieu permanent à disposition de l’association. Les associations s’engagent à apporter ses compétences à l’équipe pédagogique et proposer un plan d’actions aux élèves. - Conditions que pour ça fonctionne : Identifier les collèges pilotes et les associations potentielles. Avoir une prise en charge des projets. - Points de vigilance : Suivi qualitatif et évaluation. ### LA LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS DE GENRE ET D’ORIGINE. L’EGALITE ENTRE FILLES ET GARCONS : CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN Mixité : confrontation quotidienne et mise en situation face à la différence. CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS L’absence de carte scolaire. Le cour magistral, trop moralisateur. Partir de l’expression des jeunes, semer le doute. Intervenants extérieurs (associatifs…). 9 Libérer la parole (pouvoir dire complètement ce que l’on pense). Ce qu’on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller : - Que l’animation du collège puisse donner leur place à tous les parents. - De beaux collèges pour tout les élèves mais donner plus de moyens (pour l’animation) pour ceux qui sont plus en difficulté. - Le PEGD pourrait essayer d’associer les parents et les enfantas dans cette question des discriminations. Nos propositions pour y parvenir : 1. Ateliers intergénérationnels pour travailler sur les discriminations et les préjugés. - Comment ça marche ? Parents et enfants sont dans des groupes de travail, ensembles. - Publics : Collégiens et parents. - Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : ... - Conditions que pour ça fonctionne ... ### LA MOBILITE INTERNATIONALE, LES ECHANGES : CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN OFAJ. CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS Besoin de témoignages. Echange scolaire. Problème d’accès à l’information. Jumelage des villes. Mal connu. Séjours à l’étranger par le biais d’associations. Coût (voyages scolaires restant des aides difficiles à obtenir…) Accueil d’étrangers au lycée et au collège. Manque de contacts. Il faudrait une plus grande implication des professeurs souvent « retissant ». Projet de développement (échange interculturel, bénévolat à l’étranger, etc.). Ce qu’on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller : - Que chaque jeune ait une expérience d’interculturalité. Que chaque jeune ait une expérience à l’étranger en immersion dans la culture (en famille). De développer des correspondances plutôt que des voyages scolaires en hôtels/auberges. 10 Nos propositions pour y parvenir : 1. Favoriser l’expérience à l’étranger par l’immersion en terre inconnue. - Comment ça marche ? Immersion en famille d’accueils. Créer des liens avec d’autres pays et villes (jumelages, associations partenaires, correspondances mises en place, co-visionnage d’évènement sportifs et culturels…) ; préparation des jeunes avant leur départ par des associations partenaires. Témoignage de leur expérience d’immersion. - Publics : Collégiens, les membres des clubs sportifs et culturels, l’équipe pédagogique. - Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : La dynamique vient du professeur (possibilité de formation). Le CG met en lien les partenaires, la communication et l’aide administrative et financière. - Conditions que pour ça fonctionne : Il faut une adhésion des parents et des professeurs. - Points de vigilance : Eviter le voyage a caractère touristique « uniquement » entre français. ### L’OUVERTURE DES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES SUR LEUR ENVIRONNEMENT, LEUR QUARTIER : CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN Associations qui font des interventions de prévention. CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS Les conventions n’engagent que le chef d’établissement (pas les enseignants, ni l’Education nationale en général). Ouverture des établissements horstemps scolaire classique. Programme éclair (ne permettait pas de prendre le temps d’installer le projet). La nature aux collégiens (mais trop restreint et compliqué). La Gratuité. Pas de « décharge » pour ce travail dans le quartier. Dépend de la bonne volonté des participants – beaucoup de projets attachés à une volonté personnelle. Poste ALSES (club de prévention). Ateliers faisant intervenir des associations extérieures (sur les temps de midi). Pas d’obligation pour l’établissement de s’ouvrir au quartier, notamment dans le cadre des appels à projets. Activités périscolaires, accompagnement à la Scolarité. Dispositif « éclair » (passerelle 6e- CHAZ, par exemple). Mairie n’ont pas de compétences sur les collègues. Dispositifs du département qui avec « le code des marchés publics » met en concurrence des associations. Associations de parents d’élèves. Dispositif « classes vertes » trop 11 compliqués. Agenda 21 Scolaire : aucun soutien des enseignants qui s’engagent. UNSS ne permet pas de faire la passerelle vers les clubs sportifs du quartier. Ce qu’on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller : - - Généraliser les agendas 21 dans les collèges. Condition dans les appels à projets d’un travail avec l’extérieur (association, quartier, etc.). Ne pas financer en l’absence de travail en partenariat avec les acteurs de quartier. Commission du collège/quartier mise en place par les collectivités territoriales (Mairie) unissant les acteurs de quartiers et l’établissement scolaire. Favoriser les expérimentations liées aux spécificités de chaque établissement et chaque quartier. Nos propositions pour y parvenir : 1. Création d’actions d’initiatives jeune. - Comment ça marche ? Une personne avec des compétences particulières dans le montage de projet serait présente au collège et favoriserai une impulsion d’initiatives des jeunes qui travailleraient leur projet avec les partenaires. - Publics : Les collégiens. - Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Le CG finance et met en place un partenariat avec le collège. - Conditions que pour ça fonctionne : volonté des principaux, mise a disposition de moyens. - Points de vigilance : nécessité de vraies compétences professionnelles et obligation d’un travail en partenariat. 2. Création d’une commission Collège/Quartier favorisant l’information et les expérimentations spécifiques au collège, au quartier, aux élèves. - Comment ça marche ? Faire des réunions régulières avec les acteurs locaux et le collège (CPE, assistante sociale, etc.). Pilotage : service de l’éducation municipal ou de la collectivité territoriale. - Publics : Les collégiens et les familles par extension. - Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Le C.G. impulse les commissions par le biais de sont partenariat local avec les villes. Participation des chargés de mission du C.G. - Conditions que pour ça fonctionne : Un pilotage obligatoire. L’obligation pour les collèges de s’ouvrir aux acteurs du quartier pour développer des actions spécifiques. Un calendrier d’action et la valorisation des actions auprès des habitants (ingénierie, temps et financement) doivent être fait. - Points de vigilance : Les missions de chacun sont différentes : il faut trouver la complémentarité. Il faut s’adapter aux réalités de chacun : les associations bénévoles ne sont pas des associations professionnelles, le collège a ses propres contraintes, etc. 12 - Commentaires ? Le fait que la ville pilote soit en lien avec le CG, ce qui garantie la continuité des rencontres en dehors des changements d’affectation professionnel. En associant le quartier, on associe l’ensemble des habitants. Il y a un besoin de facilitation financière, par rapport à la sécurité, etc. 4.2 Le jeune dans son environnement familial RYTHME DE VIE DES JEUNES : CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN 1h30 de pause méridienne au moins. 7 semaines de cours pour 2 semaines de vacances. Quand le temps des devoirs est intégré aux temps scolaire. CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS Temps de transport élevé. Journée trop longue (cours + devoirs) Temps de midi trop court. Vacances de Noël, de Toussaint trop courtes. Choix pendant les heures « libres » de permanence ou loisir. Horaires aménagés pour des activités : sports, arts. Pas facile de concilier activités personnelles et rythme scolaire. Ce qu’on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller. - Que le collège et l’école d’adaptent au rythme des jeunes. Nos propositions pour y parvenir : 1. Avoir un temps de pause midi de 1h30, pour bien manger et se détendre. - Comment ça marche ? 1h30 minimum. Avoir une organisation qui satisfait chacun : au moins 30 minutes à table, puis choix de son programme pour l’heure restante : activités ludiques, travail personnel ou rien. - Publics : Externes et demi-pensionnaires. - Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Adapter l’emploi du temps, même avec les options. Organisation du restaurant scolaire pour un minimum de 30min à table pour tous. - Conditions pour que ça fonctionne : De bonnes relations entre le CG et l’administration du collège. Suffisamment de personnel. - Points de vigilance : Attention aux élèves qui ont des options, par exemple le latin. ### 13 PRÉVENTION-SANTÉ : CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN Beaucoup de lieux ressources, beaucoup d’outils. Réseau associatif diversifié. Même si complexité. CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS Infirmière scolaire : peu de temps, peu de moyens. Manque de visibilité, d’accès aux dispositifs nationaux, régionaux ou départementaux. Rôle des parents, rôle éducatif. Projet participatif : faire avec les jeunes pour un plus grand impact. Campagnes de pub parfois trop moralisatrices, descendantes et non participatives, qui parfois peuvent nourrir l’idée d’expérimenter. Partir des besoins du public plutôt que d’arriver sans dialogue. Banalisation de certaines causes. Moins focaliser les campagnes de prévention sur le produit, et plus sur la prise de risque, l’affirmation de soi. Peu de choses dirigées vers les addictions sans produits. Plus de moyens pour promouvoir les TIC que pour prévenir les dérives (désocialisation, isolement...) Collèges trop hermétiques aux partenaires extérieurs. Ce qu’on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller. - Valoriser les aspects bénéfiques de la santé, plutôt que les contraintes, les méfaits. - Projets plus ciblés sur le développement des compétences psychologiques. - Rendre les jeunes acteurs des projets en EPS. - Diversifier les supports, les outils, les contenus afin de rendre les projets plus adaptés et attractifs pour les jeunes. - Valoriser l’être plutôt que l’avoir ; les initiatives, les compétences acquises. - Soutenir davantage les parents dans leur rôle éducatif. Nos propositions pour y parvenir : 1. Soutenir davantage les parents dans leur rôle éducatif. - Comment ça marche ? Equipe éducative, association parties prenantes du projet. Accueil sans jugement, associer les associations de parents d’élèves. Identifier les besoins, comment faire venir les parents. - Publics : Jeunes et parents volontaires. Equipe éducative, partenaires extérieurs. 14 - - Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Accompagnement et soutien : méthodologie, mise en œuvre, financement, évaluation, simplification des démarches et visibilité. Conditions pour que ça fonctionne : Motivation, préparation, moyens, durée. Relais vers l’extérieur Points de vigilance : Des objectifs fixes qui peuvent évoluer. Des messages non moralisateurs. ### RELATION PARENTS-ENFANTS ; RÔLE ET ACCOMPAGNEMENT DES PARENTS : CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN Ateliers parents-enfants, groupes de paroles. CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS Manque de mise en réseau, méconnaissance des dispositifs existants (dispersion) Montage de projets : repas, sorties, voyages... Faire à la place de... Penser pour eux... Se substituer... Ateliers thématiques interprofessionnels. Isolement Parrainage de proximité. Injonctions, culpabilisation, langage moralisateur. Rechercher à mobiliser l’ensemble de la famille. Soirées jeunes et parents autour du jeu. Confiance, respect, réassurer les parents dans leur rôle éducatif. Ce qu’on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller. - Aider les parents à développer leurs habiletés et compétences parentales : éducation non violente. - Développer la coéducation : parents, éducation nationale, structures « hors école » - Mise en place de projets éducatifs : qualité du cadre (formation, qualités relationnelles, mise en relation entre professionnels...) - Ne pas « attendre » un problème pour permettre aux acteurs éducatifs et aux enfants d’apprendre à vivre ensemble : sensibilisation, prévention. - Recréer du lien. - Revaloriser le rôle des parents. Nos propositions pour y parvenir : 1. Guide ressource pour les parents. - Comment ça marche ? Un document, une brochure (papier et internet) qui reprend la liste des structures sur le secteur, qui explique qui fait quoi, qui 15 - - propose quoi (partenaires, mairies de quartier, associations, centres sociaux...) Mise à jour et donné aux parents dans les collèges. Publics : Parents Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Mobiliser les services sociaux sur le terrain. Conditions pour que ça fonctionne : Mise à jour régulière. Réunions trimestrielles entre professionnels du secteur pour remonter les infos au Conseil général. Points de vigilance : Un outil pragmatique (telle question = telle structure), et non moralisateur. ### RAPPROCHER PARENTS ET ÉCOLE : CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN ALSES, un lien entre familles, jeunes, collèges et quartiers. CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS Modalités d’accueil des parents au collège. Intervention d’éducateurs spécialisés : présence dans le collège, aux récréations, en sorties scolaires. Mise en place d’ateliers, liens avec le CPE. Paroles de parents : on est convoqué, et pas invité, on se fait « engueuler ». Réunion parents/profs, avec parfois un manque de confidentialité. DRE, Dispositif de Réussite Educative : lien entre familles, écoles, jeunes et ressources diverses d’accompagnement. Un contrat qui suit le jeune. Nos propositions pour y parvenir : 1. Améliorer l’accueil des parents au collège, et en particulier ceux qui sont le plus loin de l’école. - Comment ça marche ? Création de locaux « parents » dans l’établissement, qui permettent de les recevoir et de les réunir entre eux, dans des groupes d’écoute, de réflexion et des moments conviviaux. Ouvrir les collèges aux compétences extérieures (associations de médiation, formation de la communauté éducative à la relation). - Publics : Tous les parents, le personnel éducatif. - Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Création de conditions matérielles lors de la construction. Subvention pour les associations qui créent le lien entre famille, jeune et école. - Conditions pour que ça fonctionne : Relation, réflexion sur la communication dans le collège. - Points de vigilance : Faire du lien, réfléchir ensemble. Donner la parole à chacun. - Remarques : Création de rencontre entre conseillers généraux, associations et principaux de collège. Ne plus convoquer les parents, mais les inviter, prendre les décisions avec eux sans se substituer. Se servir des associations pour aller chercher, communiquer avec les familles. 16 ### AUTONOMIE DU JEUNE : CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN Mobilité aidée (à élargir) CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS Vie collective : Création de lieux où les jeunes peuvent se regrouper en milieu scolaire et hors ; des lieux existent mais sont à optimiser. Chéquier jeune En général : il y a un clivage adultes/enfants (infantilisation, manque de confiance), alors que peu de différences entre jeunes et adultes. Milieu scolaire : l’accès à la ½ pension, le système de forfait avec obligation de repas chaque jour semble inadapté à l’autonomie des jeunes, il faudrait plus de flexibilité. Aide au financement de voyages à l’étranger. Mobilité : abonnement carte scolaire jusqu’au collège existe, mais limite les déplacements à un A/R domicile/collège par jour, insuffisant en cas de coupures dans la journée, ou pour des activités extrascolaires. Etendre le modèle carte-lycée pour les jeunes partir de 14 ans ? Nos propositions pour y parvenir : 1. Développer des lieux, type salle polyvalente, où les jeunes peuvent organiser leurs activités sur un modèle autogéré. - Comment ça marche ? Un lieu où l’adulte serait là pour encadrer et veiller mais où les jeunes peuvent se renseigner sur l’extérieur (activités culturelles, associatives...) et vivre leurs activités développées de manière autonome : théâtre, voyages, etc. Lieux intégrés aux collèges, lycées ; de type MJC, etc. - Publics : Les collégiens. - Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Rôle de financement de la création des lieux et d’accompagnement de leur développement. - Conditions pour que ça fonctionne : ... - Points de vigilance : Sécurité des jeunes. Bienveillance des adultes. 17 4.3 Le jeune dans sa scolarité LE JEUNE ACTEUR DE SA SCOLARITÉ : CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN Associations scolaires. CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS Pas d’animation des réseaux. Accès aux activités, tarification. Pas d’exigence pour le jeune. Enseignants qui vont chercher les jeunes pour des initiatives. La formation d’intervenants ne fonctionne pas, les profs ne sont pas assez formés. Diversité des disciplines. Ex. sport, informatique, culture... Ce qu’on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller. - - Qu’un début de changement des rapports entre jeunes et adultes ait été enclenché. Qu’un travail de formation et de co-formation ait été engagé : professeurs, intervenants, jeunes acteurs de projets, d’actions concrètes (ludiques, artistiques, sportives...) Que des parrainages de personnalités (culturelles, artistiques, du monde économique, etc.) aient été engagés avec des classes de collège. Que plus de jeunes prennent des initiatives (clubs, projets, entreprises junior) et tiennent leurs engagements. Que des noyaux de jeunes « moteurs » se constituent autour de projets et jouent un rôle de « courroie d’entrainement » vers les autres. Que les jeunes soient sensibilisés, mobilisés, informés sur la question de la « vie de la cité », du « vivre ensemble ». Qu’une heure par mois les élèves puissent être en situation d’enseignants face à leurs profs (la journée des élèves profs) Qu’une salle soit dédiée aux parents dans chaque collège. Que la rencontre avec les parents se fasse en un lieu neutre. Que soit expérimentée dans quelques nouveaux collèges l’intégration d’espaces non spécifiquement scolaires (centre social...). ### 18 LUTTE CONTRE LE DÉCROCHAGE SCOLAIRE : CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN Donner du sens éducatif à l’exclusion et permettre sa prise en charge individuelle. CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS Les programmes scolaires peu adaptés aux enfants précoces : des élèves tirés vers le bas, 1/3 en décrochage scolaire : non prise en compte des besoins spécifiques. Des « missions impossibles » dans le Pas de Calais : actions pour des jeunes de moins de 16 ans pour moduler les apprentissages. Expérimentation ne regroupant que des élèves précoces, avec sauts de classes. Les classes à « profile », options culturelles ou sportives, ont un effet positif, car plus adaptées, notamment pour les enfants précoces. Maillage territorial qui peut exister à travers les postes ALSES et postes AILES. Equipe pluridisciplinaire fonctionne bien. Pour les jeunes de moins de 16 ans, non motivés par l’école, il n’existe pas de possibilités de moduler l’apprentissage par de l’alternance : diminution des 3ème d’insertion. On les perd avant la fin de la 3ème, on ne peut pas les envoyer en apprentissage avant. On est contraint de proposer l’école alors que des jeunes auraient besoin d’autres modalités d’intervention. Expérience d’une plateforme pour accompagner des jeunes de 4ème (missions locale, AILE, etc.) en petits groupes de 12. Le collège unique. Ce qu’on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller. - Favoriser l’émergence des actions communes contre le décrochage : repérage (dossier scolaire, lien entre CM2 et 6ème), travail en équipe à l’interne, mais aussi autour des partenaires sociaux, médicaux, éducatifs qui travaillent avec le même jeune. - Donner des moyens autres aux élèves de s’exprimer à travers des projets, autres que du pur savoir. Renforcer l’appui éducatif et moduler les rythmes scolaires en fonction du public recueilli. - Des classes moins chargées, fin des suppressions de poste d’enseignants, possibilité de moduler le temps ou les contenus des apprentissages. - Quid du collège unique ? L’obligation scolaire, et l’uniformisation des programmes ? 19 Nos propositions pour y parvenir : 1. Tutorat par un pair - Comment ça marche ? Prise en charge des élèves de niveau inférieur par un élève de niveau supérieur. Publics : Niveau 6 et 5ème sont parrainés par des 4 et 3ème, chapeautés par un adulte référent. Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Accompagner ce type d’action sur du fonctionnement ou de l’investissement. Conditions pour que ça fonctionne : Formation initiale des élèves parrains. Points de vigilance : Expérimentation, choix des parrains. 2. Favoriser des initiatives a visées éducatives qui permettent de moduler des apprentissages en fonction du profil de l’élève - - Comment ça marche ? Mettre en avant une compétence, une qualité autre que scolaire afin de le valoriser et de le remotiver (talent sportif, artistique, culturel, etc.) Publics : Idée de travail en petit groupe, afin de faire émerger des projets. Qui fait quoi ? Rôle du Conseil Général ? : Créer un lien entre la politique de la ville et la politique institutionnelle. Conditions pour que ça fonctionne : Appel à projet, type FDAPE mais ouvert à d’autres structures comme la mairie ou les associations. Points de vigilance : La prérogative sera que le projet se fasse nécessairement par un partenariat externe/interne. ### ORIENTATION : CE QUI EXISTE ET QUI MARCHE BIEN Salon des métiers, salon de l’étudiant, forums. CE QUI EXISTE ET QUI NE MARCHE PAS Des dispositifs d’apprentissage qui n’apprennent pas à réfléchir. Le jeu des métiers porteurs (réseau CRIS) Manque de passerelles, de possibilités de se tromper, dans l’orientation. Le service civique lorsqu’il sert à faire une pause et réfléchir à l’orientation. Méconnaissance des personnels des CIO, des enseignants du monde du travail ; stages en entreprise ? Problèmes de formations des personnels enseignants sur les filières professionnelles, les métiers. Difficultés pour les jeunes à s’y retrouver dans les dispositifs et structures d’information. 20 Stages de découverte inadaptés car peu d’accompagnement dans le choix du stage, de la filière. Et difficulté de trouver un stage. Cloisonnement de l’orientation entre l’école et le monde du travail. Manque d’adaptation aux besoins du marché. Réorganisation de la filière professionnelle (suppression du BEP). Amener 80% d’une classe d’âge au bac. L’orientation en 3ème, parfois forcée, l’enfermement dans une filière. On ne prend pas assez en compte le choix du jeune, leurs aspirations. Période de césure ? de réflexion ? Ce qu’on veut voir changer en 2014, nos objectifs, vers où on veut aller. - Stage des jeunes mieux préparé et inséré dans leurs parcours, plus valorisé. Valoriser les filières professionnelles et l’apprentissage. Travail en symbiose des services d’orientation. Respecter dans la mesure du possible le choix des élèves. Que les métiers issus des filières professionnelles ne soient plus stigmatisés ou dénigrés. Décloisonner l’école et la rapprocher du monde du travail. Des périodes consacrées à autre chose que l’école (bénévolat, service civique) pour réfléchir à son avenir. Forum d’échange entre les stagiaires sur les différentes expériences vécues. 21