SPOT4 (Take Five) au MAROC
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SPOT4 (Take Five) au MAROC
SPOT4 (Take Five) au MAROC Dans le cadre d’un partenariat de recherche consolidé entre organismes marocains et français, les objectifs du Laboratoire Mixte International TREMA s’articulent autour de la gestion durable de l’eau dans les bassins versants de la Méditerranée du Sud. L’étude Take5 est centrée sur le bassin versant du Tensift (région de Marrakech). Il s’agit d’un bassin versant au fonctionnement pluvio-nival avec un château d’eau de montagne, où l’apport principal provient de la neige, et l’utilisation de l’eau par l’agriculture irriguée en plaine représente un cas typique de nombreux bassins versants du Sud de la Méditerranée. L’étude est composée de deux volets bien distincts. Le point central est un volet pré-opérationnel : il consistera à démontrer par une expérience en condition réelle les bénéfices du pilotage de l’irrigation par la méthode FAO-56 contrainte par télédétection pour améliorer la productivité de l’eau dans un secteur d’irrigation gravitaire en Méditerranée du Sud ; Le second volet est un volet recherche couvrant deux aspects de nos recherches : o Le développement d’une méthode de classification supervisée s’appuyant sur la théorie des systèmes dynamiques non linéaires. o Le Suivi de la dynamique du couvert neigeux du Haut Atlas : Validation des produits MODIS et des ré-analyses SAFRAN. L’expérience grandeur nature d’aide à l’irrigation par télédétection repose sur un outil informatique développé en collaboration entre les partenaires Franco-Marocain, des mesures in-situ pour la validation (deux tours de flux) et la météo, et surtout la collaboration avec l’organisme de gestion de l’eau agricole et le céréalier. La haute répétitivité temporelle permettra ainsi de maximiser nos chances d’acquisition d’images claires au contraire des programmations classiques à intervalle de 20 jours. Le premier axe du volet recherche présente une forte composante méthodologique, puisqu’il s’agira de tester de nouvelles approches de classification en s’appuyant sur la théorie des systèmes dynamiques non linéaires. Les séries temporelles à hautes résolutions spatiale et temporelle sont particulièrement pertinentes puisque les occupations du sol sont peu mélangées au sein du pixel. Dans ce but, l’intégralité de l’occupation du sol des 3000ha sera enquêtée pour servir de jeu de donnée de référence et de validation. Enfin, en ce qui concerne le manteau neigeux, il s’agira (1) de poursuivre l’effort de validation des produits de surface enneigée satellitaire (produits MODIS) déjà entamé dans le cadre d’une campagne FORMOSAT ; (2) de valider le système de ré-analyse SAFRAN en terme de précipitation solide qui est mis en place sur le Tensift en collaboration avec la Météo marocaine et MétéoFrance et (3) nous projetons également à terme d’assimiler ces produits à haute résolution dans un modèle hydrologique en cours de mise en place sur un bassin versant de montagne du Haut Atlas. Justification du besoin de séries temporelles Une des clés de la réussite de cette expérience est la réactivité pour le déclenchement des irrigations puisque nous souhaitons conserver les contraintes de réseau d’irrigation. La haute répétitivité temporelle permettra ainsi de maximiser nos chances d’acquisition d’images claires au contraire des programmations classiques à intervalle de 20 jours. Ainsi durant la campagne 2005-2006, la série d’images Formosat-2 (répétitivité de 3 jours) a permis d’obtenir en moyenne 1 image sur 2 (30/65) entre Novembre 2005 et Aout 2006. Notons que, malgré la forte répétitivité, il n’y a pas eu d’images claires entre le 22 Janvier et le 08 Mars. La couverture neigeuse persistante sur le Haut Atlas combinée à la forte dynamique de la fonte rend la haute répétitivité temporelle capitale pour un suivi régulier du couvert neigeux en montagne. Enfin, une bonne caractérisation des comportements dynamiques des différents types fonctionnels rencontrés dans la région nécessite également une bonne répétitivité temporelle. L’emprise de 120x120 km couvrira la partie du bassin du Tensift qui est hydrologiquement la plus active. Ainsi l’ensemble du massif qui arrose la plaine du Haouz (comprenant les 2 sites instrumentés en montagne) et nos 4 sites de mesure de flux de plaine seront couverts. Expériences sur le terrain, mesures in-situ, autres données spatiales acquises sur le site Chacune des deux parcelles de test sera équipée d’une tour de mesure des flux hydriques et thermiques. Un suivi spatialisé hebdomadaire de la radiométrie et de l’humidité des parcelles sera effectuée. Le suivi détaillé des parcelles d’irrigation sera accompagné d’une enquête d’occupation du sol et un suivi de l’irrigation sur les 3000 ha du secteur irrigué. En plus des deux sites de blé irrigué susmentionnés, nous suivons les flux hydriques et thermiques par une tour de mesure sur 2 sites de plantations arborées (Abricotier et Mandarinier) et un site de blé pluvial (installation en novembre 2012). Outre les travaux originaux proposés ci-dessus, les images SPOT4, permettrons de suivre l’évolution phénologique de ces cultures. Contacts au Cesbio Michel Le Page, [email protected] Lionel Jarlan, Sylvain Mangiarroti Contacts à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech Saïd Khabba, [email protected] Salah Er-Raki Contacts à l’Office de Mise en Valeur Agricole du Haouz Hakim Kharrou, personne contact, [email protected]