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Corrigé : ECRICOME 2001 Option économique Exercice 1: I. Puissances successives de la matrice 1 − 2b − 2a + 6ab a + b − 3ab a + b − 3ab 1. M (a)M (b) = a + b − 3ab 1 − 2b − 2a + 6ab a + b − 3ab = M (a + b − 3ab) a + b − 3ab a + b − 3ab 1 − 2b − 2a + 6ab 2. On remarque que M (0) = I3 donc s’il existe b tel que a + b − 3ab = 0 alors la matrice sera inversible d’inverse M (b). 1 a Or a + b − 3ab = 0 ⇔ (3a − 1)b = a donc si a 6= , il existe un unique b = tel que M (a)M (b) = I3 . 3 3a − 1 1 On a donc montré que pour a 6= la matrice est inversible. 3 a De plus M (a)−1 = M . 3a − 1 1/3 1/3 1/3 De plus M (1/3) = 1/3 1/3 1/3. Comme toutes les lignes sont identiques M (1/3) n’est pas inversible. 1/3 1/3 1/3 En conclusion M (a) est inversible si et seulement si a 6= 1 3 3. On remarque que la matrice M (a) est une matrice symétrique, donc d’après le cours elle est diagonalisable. 4. D’après la question 1. [M (a)]2 = M (2a − 3a2 ) donc [M (a)]2 = M (a) ⇔ 2a − 3a2 = a ⇔ a(1 − 3a) = 0 ⇔ a = 0 ou a = On a donc a0 = 1 1 1 5. P = 3 1 1 = a0 3 1 . 3 1 1 2 −1 −1 1 1 1 et Q = −1 2 −1. 3 1 1 −1 −1 2 a) Pour tout réel α on a : 1 2 +α 3 1 α3 P + αQ = 3− 3 1 α − 3 3 1 α − 3 3 1 2 +α 3 3 1 α − 3 3 1 α − 3 3 1 α − 3 3 1 2 +α 3 3 1 (1 − α) = a, c’est-à-dire α = 1 − 3a on a bien M (a) = P + αQ. 3 b) P 2 = [M (a0 )]2 = M (a0 ) = P QP = (I − P )P = P − P 2 = 0 P Q = P (I − P ) = P − P 2 = 0 Q2 = (I − P )2 = I − 2P + P 2 = I − P = Q Ainsi en prenant c) Comme QP = P Q = 0 les matrices P et Q commutent donc on peut appliquer la formule du binôme de Newton : n n [M (a)] = (P + αQ) = n X n k=0 k P k (αQ)n−k = P n + (αQ)n = P + αn Q On n’a gardé ici que deux termes dans la somme car comme P Q = 0 on a aussi P k Qn−k = 0 dès que k 6= 0 et k 6= n. De plus comme P 2 = P et Q2 = Q, on a pour tout n, P n = P et Qn = Q. On a donc [M (a)]n = P + αn Q. 1 + 2(1 − 3a)n 1 − (1 − 3a)n 1 n 1 − (1 − 3a)n 1 + 2(1 − 3a)n d) [M (a)] = 3 1 − (1 − 3a)n 1 − (1 − 3a)n 1 − (1 − 3a)n 1 − (1 − 3a)n 1 + 2(1 − 3a)n II. Évolution d’un titre boursier au cours du temps ECRICOME 2001 Page 1 Corrigé pn 1. a) Notons Xn = qn . On remarque que Xn+1 = M (a)Xn . rn Montrons par récurrence que pour tout n > 1, Xn = [M (a)]n−1 X1 . • Rang 1 : on a bien X1 = [M (a)]0 X1 • Soit n fixé. Supposons que Xn = [M (a)]n−1 X1 . On a alors : Xn+1 = M (a)Xn = M (a)[M (a)]n−1 X1 = [M (a)]n X1 Grâce au principe de récurrence on a donc montré que pour tout entier n > 1, Xn = [M (a)]n−1 X1 . On peut donc en déduire : 1 (1 + 2(1 − 3a)n−1 )p1 + (1 − (1 − 3a)n−1 )q1 + (1 − (1 − 3a)n−1 )r1 pn = 3 1 qn = (1 − (1 − 3a)n−1 )p1 + (1 + 2(1 − 3a)n−1 )q1 + (1 − (1 − 3a)n−1 )r1 3 rn = 1 (1 − (1 − 3a)n−1 )p1 + (1 − (1 − 3a)n−1 )q1 + (1 + 2(1 − 3a)n−1 )r1 3 2 b) Comme on sait que a ∈ 0; on a 0 < 3a < 2 et donc −1 < 1 − 3a < 1 donc lim (1 − 3a)n−1 = 0. On peut donc n→+∞ 3 en déduire que les suites (pn ), (qn ) et (rn ) sont convergentes et : lim pn = n→+∞ p1 + q1 + r1 = lim qn = lim rn n→+∞ n→+∞ 3 2. a) • (Mn , Sn , Bn ) est un système complet d’événements donc d’après la formule des probabilités totales : P (Mn+1 ) = P (Mn )PMn (Mn+1 ) + P (Sn )PSn (Mn+1 ) + P (Bn )PBn (Mn+1 ) 2 1 1 Or d’après l’énoncé, PMn (Mn+1 ) = , PSn (Mn+1 ) = et PBn (Mn+1 ) = . 3 6 6 2 1 1 On a donc : P (Mn+1 ) = P (Mn ) + P (Sn ) + P (Bn ) 3 6 6 1 2 1 • De même que précédemment on a P (Sn+1 ) = P (Mn ) + P (Sn ) + P (Bn ). 6 3 6 1 2 1 • et P (Bn+1 ) = P (Mn ) + P (Sn ) + P (Bn ). 6 6 3 b) On remarque que si on pose pn = P (Mn ), qn = P (Sn ) et rn = P (Bn ) on est dans la situation de la question 1 avec 1 a = et p1 = 0, q1 = 1 et r1 = 0. Donc on en déduit : 6 1 P (Mn ) = (1 − (1/2)n−1 ) 3 1 P (Sn ) = (1 + 2(1/2)n−1) 3 P (Bn ) = 1 (1 − (1/2)n−1 ) 3 c) Comme lim (1/2)n−1 = 0 on a n→+∞ lim P (Mn ) = lim P (Sn ) = lim P (Bn ) = n→+∞ n→+∞ n→+∞ 1 3 Exercice 2: I. Calcul du nombre moyen de composants défaillants entre les instants 0 et t. 1. Soit i ∈ {1, 2, · · · , n}. On sait que Ti suit la loi exponentielle de paramètre λ et on connait la fonction de répartition d’une VAR suivant cette loi. On peut donc directement donner : ( 0 si t < 0 P (Ti < t) = 1 − e−λt si t > 0 2. Par définition on a tout d’abord Nt (Ω) = {0, · · · , n}. Le composant i est défaillant entre les instants 0 et t signifie que sont temps de fonctionnement est inférieur strictement à t. Cet événement est donc de probabilité P (Ti < t) qui on vient de le voir ne dépend pas de i. Donc Nt compte le nombre de réalisation d’un événement de probabilité constante parmi les n composant. Nt suit donc bien une loi binômiale de paramètres n et P (T1 < t). De plus on a E(Nt ) = nP (T1 < t) = n(1 − e−λt ). ECRICOME 2001 Page 2 Corrigé 3. On cherche dans cette question le premier instant t vérifiant E(Nt ) > E(Nt ) > n 2 ⇔n(1 − e−λt ) > n 2 n 2 1 2 ⇔ − λt 6 − ln 2 ln 2 ⇔t > λ ⇔e−λt 6 ln 2 . λ II. Montage en série. Donc on a t0 = 1. L’événement [Sn > t] signifie que tout les composant fonctionnaient au moins jusqu’à l’instant t et donc avaient tous un temps de fonctionnement strictement supérieur à t. On a donc [Sn > t] = [T1 > t] ∩ [T2 > t] ∩ · · · ∩ [Tn > t] 2. • On sait que pour tout réel t, Fn (t) = P (Sn 6 t). Or on a : P (Sn 6 t) = 1 − P (Sn > t) = 1 − P ([T1 > t] ∩ [T2 > t] ∩ · · · ∩ [Tn > t]) Comme les VAR Ti sont indépendantes on a : P ([T1 > t] ∩ [T2 > t] ∩ · · · ∩ [Tn > t]) = P (T1 > t) × P (T2 > t) × · · · × P (Tn > t) = (1 − P (T1 6 t)) × (1 − P (T2 6 t)) × · · · × (1 − P (Tn 6 t)) ( ( 1n si t < 0 1 si t < 0 = = −λt n −nλt (e ) si t > 0 e si t > 0 On en déduit donc : Fn (t) = ( 0 1 − e−nλt si t < 0 si t > 0 • On remarque que Fn est continue sur R car lim Fn = lim Fn = 0Fn (0) et que la continuité sur R∗ ne pose pas de − + 0 0 problème. De plus d’après les fonctions de référence Fn est de classe C 1 sur R∗ (peut être plus mais nous n’en n’avons pas besoin) donc Fn est bien la fonction de répartition d’une VAR à densité et pour avoir une densité nous dérivons Fn : ( 0 si t < 0 fn (t) = nλe−nλt si t > 0 3. D’après la question précédente, on reconnait que Sn suit une loi exponentielle de paramètre nλ. On peut donc écrire : E(Sn ) = 1 nλ V (Sn ) = 1 (nλ)2 III. Montage en parallèle. 1. L’événement [Un < t] signifie que avant l’instant t tous les composant étaient défaillant, donc cela signifie qu’ils ont tous un temps de fonctionnement strictement inférieur à t. On a donc [Un < t] = [T1 < t] ∩ [T2 < t] ∩ · · · ∩ [Tn < t] 2. • On sait que pour tout réel t, Gn (t) = P (Un 6 t). Comme les variables Ti sont indépendantes, on a Gn (t) = P (Un 6 t) = P (T1 6 t) × P (T2 6 t) × · · · × P (Tn 6 t) = ( 0 (1 − e−λt )n si t < 0 si t > 0 • On remarque que Gn est continue sur R car limGn = limGn = 0Fn (0) et que la continuité sur R∗ ne pose pas 0+ 0− de problème. De plus d’après les fonctions de référence Gn est de classe C 1 sur R∗ donc Gn est bien la fonction de répartition d’une VAR à densité et pour avoir une densité nous dérivons Gn : ( 0 si t < 0 gn (t) = nλe−λt (1 − e−λt )n−1 si t > 0 ECRICOME 2001 Page 3 Corrigé 3. gn est nulle sur ] − ∞; 0[ donc l’intégrale n−1 X Sur [0; +∞[, on peut écrire tgn (t) = Z k=0 Z tgn (t) dt converge absolument et vaut 0. −∞ nλ Soit A > 0 : 0 n−1 (−1)k te−λ(k+1)t . k A tgn (t) dt = 0 n−1 X k=0 Z A n−1 k nλ (−1) te−λ(k+1)t dt k 0 A e−λ(k+1)A 1 1 A − → lorsque A → +∞. e−λ(k+1)A + |te−λ(k+1)t | dt = − 2 2 λ(k + 1) (λ(k + 1)) (λ(k + 1)) (λ(k + 1))2 0 Z +∞ tgn (t) dt converge absolument, ce qui signifie que Un admet bien une espérance et on a : Donc l’intégrale Or on a Z 0 n−1 X E(Un ) = nλ k=0 (n − 1)! 1 (−1)k k!(n − 1 − k)! (λ(k + 1))2 n−1 X n! 1 (−1)k (k + 1)!(n − 1 − k)! λ(k + 1) k=0 n−1 X (−1)k n = k + 1 λ(k + 1) = k=0 On a donc : ! n−1 n X X (−1)k n (−1)k n + 1 − (k + 1) k + 1 (k + 1) k + 1 k=0 k=0 ! n−1 (−1)n 1 X (−1)k n+1 n − + k+1 k+1 λ (k + 1) n+1 k=0 ! n−1 1 X (−1)k n (−1)n (formule du triangle de Pascal) + λ (k + 1) k n+1 k=0 n 1 X (−1)k n λ (k + 1) k k=0 n 1 X (−1)k n + 1 (Transformation du coefficient binomial) λ (n + 1) k + 1 1 E(Un+1 ) − E(Un ) = λ = = = = k=0 n+1 X 1 n+1 (Changement d’indicei = k + 1) (−1)i−1 i λ(n + 1) i=1 ! n+1 X 1 n + 1 +1 (−1)k−1 = k λ(n + 1) = k=0 1 1 (1 + (−1))n+1 + 1 = = λ(n + 1) λ(n + 1) formule du binôme 4. D’après la question précédente : n−1 X k=1 (E(Uk+1 ) − E(Uk )) = n−1 X k=1 1 λ(k + 1) n X 1 1 − ⇔E(Un ) − E(U1 ) = λk λ k=1 Or U1 est en fait la variable T1 donc E(U1 ) = 1 et grâce à l’équivalent simple, on a λ E(Un ) ECRICOME 2001 ∼ n→+∞ Page 4 ln n λ Corrigé Exercice 3: I. Étude d’un cas particulier 1 1 1 11 Dans cette partie : f1 (x) = + + − x x+1 x+2 6 1. Pour éviter trop de photocopies le dessin n’est ici pas réalisé à l’échelle demandée dans l’énoncé. y 1 0 x 1 1 1 11 + − = 0. On a donc ici déjà une racine de (E1 ). 2 3 6 3 −11x − 15x2 + 14x + 12 De plus f1 (x) = . On connait une racine du numérateur donc on peut effectuer la division 6x(x + 1)(x + 2) euclidienne du polynôme −11x3 − 15x2 + 14x + 12 par le polynôme x − 1. On obtient : 2. f1 (1) = 1 + f1 (x) = (x − 1)(11x2 + 26x + 12) (x − 1)(−11x2 − 26x − 12) =− 6x(x + 1)(x + 2) 6x(x + 1)(x + 2) ′ 2 On va donc maintenant résoudre 11x2 + 26x + 12 = 0.Le √ discriminant réduit est ∆ = 13 − 11 × 12 = 37, donc les √ −13 − 37 −13 + 37 ≈ −0, 63 et x2 = ≈ −1, 73. racines sont : x1 = 11 11 Ainsi les racines de (E1 ) sont 1, x1 , x2 et ce résultat est cohérent avec notre graphique. II. Dénombrement des racines de (En ). 1. Le domaine de définition de fn est Dn =] − ∞; −2n[∪] − 2n; −2n + 1[∪...∪] − 1; 0[∪]0; +∞[. La fonction fn est la somme de fonctions strictement décroissantes et d’une fonction constante sur chacun des intervalles qui composent Dn . Donc fn est strictement décroissante sur chacun des intervalles qui composent Dn . On a lim fn (x) = −a et lim fn (x) = −a. x→−∞ x→+∞ De plus pour tout entier k allant de 0 à 2n on a lim fn (x) = −∞ et x→−k− x fn (x) 2. • Comme −∞ −a −2n −2n + 1 lim fn (x) = +∞ x→−k+ ··· −1 +∞ ց −∞ 0 +∞ ց −∞ ··· +∞ +∞ ց −∞ ց −a lim fn (x) = −a < 0 et fn strictement décroissante sur ] − ∞; −2n[, on a que pour tout x ∈] − ∞; −2n[, x→−∞ fn (x) < 0 et donc fn ne s’annule pas sur cet intervalle. • Pour tout entier k allant de 1 à 2n, on a lim fn (x) = +∞ et x→−k+ lim x→(−k+1)− fn (x) = −∞ et fn est strictement décroissante sur ] − k; −k + 1[ donc fn réalise une bijection de ] − k; −k + 1[ sur R et donc il existe un unique ck ∈] − k; −k + 1[ tel que fn (ck ) = 0. On a donc ici trouvé 2n racines de (En ) • De plus lim fn (x) = +∞ et lim fn (x) = −a < 0 et fn est strictement décroissante sur ]0; +∞[ donc fn réalise x→0+ x→+∞ une bijection de ]0; +inf ty[ sur ] − a; +∞[ et donc il existe un unique b ∈]0; +∞[ tel que fn (b) = 0. (En ) admet donc 2n + 1 racines. ECRICOME 2001 Page 5 Corrigé III. Limite de la plus grande des racines quand n tend vers +∞. On note xn la plus grande des racines de (En ). 1. Précédemment nous avons montré qu’il existe une racine dans l’intervalle ]0; +∞[, donc la plus grande racine est forcément dans cet intervalle et donc xn > 0. 2. • Pour cette première partie de question plusieurs méthodes possibles. En voici une parmi tant d’autres qui utilise que si X > −1 et X 6= 0 alors ln(1 + X) < X. 1 x−1 1 1 1 x . Or si x > 1 on a − > −1 et donc ln(1 − ) < − . On en = − ln = − ln 1 − On remarque que ln x−1 x x x x x 1 1 1 x−1 déduit que − ln(1 − ) > c’est-à-dire < ln . x x x x x 1 x 1 1 > 0, et ln = ln(1 + ), on a ln < Comme de plus x−1 x−1 x−1 x−1 x−1 x 1 1 < . On a donc pour tout x > 1, < ln x x−1 x−1 • D’après l’inégalité précédente on a, pour tout x > 0 et tout entier k allant de 1 à 2n : x+k 1 1 < ln < x+k x+k−1 x+k−1 On somme toutes ces inégalités pour toutes les valeurs de k possible : 2n X 2n 2n X X 1 x+k 1 < ln < x+k x+k−1 x+k−1 k=1 k=1 k=1 ! 2n−1 2n X 1 Y x+k 1 < ⇔fn (x) − + a < ln x x+k−1 x+k k=0 k=1 1 1 x + 2n ⇔fn (x) − + a < ln < fn (x) − +a x x x + 2n 1 2n 1 < fn (x) − +a ⇔fn (x) − + a < ln 1 + x x x + 2n En appliquant l’inégalité précédente pour x = xn on obtient : 1 2n 1 <a− < ln 1 + a− xn xn xn + 2n 3. En utilisant l’inégalité de droite de l’encadrement précédent et le fait que a − 1 < a on a : xn + 2n 2n <a ln 1 + xn 2n ⇔1 + < ea xn xn 1 ⇔ > a 2n e −1 2n ⇔xn > a e −1 4. D’après la question précédente, lim xn = +∞ et d’après le théorème des gendarmes appliqué au dernier encadrement n→+∞ 2n de la question 2. on obtient : lim ln 1 + = a. n→+∞ xn 2n 2n 5. D’après la question précédente, on a donc lim 1 + = ea . On peut donc en déduire que 1 + ∼ ea et par n→+∞ xn xn n→+∞ 2 addition et multiplication on a donc xn ∼ n n→+∞ ea − 1 ECRICOME 2001 Page 6 Corrigé