de Retro accélère à l`international

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de Retro accélère à l`international
 Vade Retro accélère à l’international Hem. Le spécialiste de l'anti-­‐spam ouvre de nouvelles filiales hors des frontières et veut porter son activité de 30 à 70% à l'export. Georges Lotigier, ancien fondateur de Netasq, se lance à l'assaut de l'international avec Vade Retro Le spécialiste du filtrage et de la classification des e-­‐mails a de l’appétit. Vade Retro Technology, reprise en juillet 2013 au groupe Goto par Georges Lotigier (photo) – fondateur de Netasq – vise aujourd’hui une croissance rapide, fortement orientée à l’international. La société emploie 35 salariés dont 25 au siège de Hem, pour un chiffre d’affaires de près de 4 M€ dont 30% à l’export. A horizon trois ans, son dirigeant vise les 50 à 60 salariés (dont 10 recrutements cette année) et un chiffre d’affaires réalisé à 70% à l’international. Ambitieux, mais plausible : déjà, l’entreprise a doublé l’effectif (6 personnes) de sa filiale tout juste créée à San Francisco, haut lieu mondial de l’écosystème des acteurs de l’e-­‐mail, où se développent beaucoup de start-­‐up dans ce domaine. Elle a ouvert en février un bureau technique à Hong Kong, et elle en contrôle une troisième à Montréal. Une quatrième doit voir le jour cette année au Japon où « le business le justifie ». Car l’Amérique du Nord et l’Asie sont des marchés porteurs sur lesquels Vade Retro, avec sa technologie mature, a des atouts à valoriser. La société vient déjà de réaliser cinq « proofs of concept » outre-­‐Atlantique, et anticipe les premières affaires significatives dans les semaines qui viennent. Ce développement s’inscrit en synergie avec celui de l’autre société de Georges Lotigier, Scalair (ex Cloud Systems) dont Goto conserve 36% du capital. Cet opérateur intégrateur de cloud héberge le système informatique des entreprises. De quoi nourrir une dynamique de 50% l’an dernier, qui devrait se poursuivre au même rythme en 2015. Enfin, le dirigeant lance avec six porteurs de projets une troisième entité, OpenIO, qui développera y compris pour l’international des solutions payantes autour d’infrastructures de cloud en open source. « Elle peut devenir une très belle boîte », anticipe Georges Lotigier, qui contrôle un tiers des parts aujourd’hui mais qui doit prendre la majorité à l’occasion d’une augmentation de capital dans quelques mois. A suivre O.D 

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