Okto Campus. Une ambition fixée à 150 M€de chiffre d`affaires à l

PAYS : France
RUBRIQUE : Services
PAGE(S) : 14
JOURNALISTE : Virginie Wojtkowski
SURFACE : 41 %
PERIODICITE : Mensuel
3 juin 2016 - Edition Nord
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Okto Campus. Une ambition fixée à
150 M€de chiffre d'affaires à l'horizon
2020
Le groupe Okto Campus est à la tête de trois entités : la start-up dernière née Open
IO, Scalair et Vade Retro....
Virginie Wojtkowski
Le groupe Okto Campus est à la tête
de trois entités : la start-up dernière
née Open IO, Scalair et Vade Retro.
Même si chaque entreprise
revendique une stratégie propre,
elles possèdent toutes les trois un
dénominateur commun : les
infrastructures et la sécurité
informatiques. « C'est ce qui fait le
socle d'Okto Campus », acquiesce
Georges Lotigier, le fondateur du
groupe avant de poursuivre : « Le
nom de marque Okto Campus a été
créé il y a un an pour fédérer les
trois activités. On parlait avant de la
holding LTGR ». 150 M€de CA
d'ici à 2020 Pour chacune de ces
entreprises, le P-dg vise un chiffre
d'affaires de 50 à plus ou moins
court terme. « Pas dans le même
temps toutefois : OpenIO, qui est la
plus jeune, devrait être la société qui
y arrivera le plus rapidement. Ce
sera dans 4 ou 5 ans pour Scalair et
d'ici à 2021 pour VadeRetro ». La
rentabilité des filiales se situe entre
5 % et 10 % du chiffre d'affaires
après impôts, selon les précisions de
la direction. Un investissement d'au
moins 5 millions d'euros vient d'être
consenti pour abriter tout ce petit
monde dans un nouveau campus de
2. 000 m² sur la butte de l'ancienne
briqueterie. Le bâtiment actuel sera
M€
revendu à Goto Software.
Croissance à trois chiffres pour
Scalair Présenté comme la plus
généraliste des sociétés du groupe,
Scalair est un opérateur
d'infrastructures cloud. L'entreprise
connaît un chiffre d'affaires de 4, 2
voué donc à décupler. « Suite à
l'acquisition d'une société picarde de
15 salariés, dont je ne peux pas
encore mentionner le nom, le chiffre
d'affaires passera la barre des 10
cette année ». Propriétaires de baies
et serveurs informatiques répartis
dans six datacenters en France,
bientôt sept, l'opérateur gère
machines, socle et sondes
applicatives qu'il met à disposition
de prestataires ou à la location
d'espace. « Nous fournissons la
technologie à nos clients comme
d'autres vendent de l'énergie »,
explique Georges Lotigier. Des
recrutements de commerciaux sont
d'ailleurs en cours à Paris, au
nombre d'une quinzaine. Après des
bureaux à Rennes, Georges Lotigier
prévoit l'ouverture de bureaux à
Lyon d'ici début 2017 ainsi qu'à
Bordeaux. « Des infrastructures sont
à venir aussi aux USA, en Russie et
en Chine ». L'ex-fondateur de
NetASQ, société de Villeneuve
d'Ascq spécialisée dans la sécurité
informatique qu'il a quitté en 2007, a
M€
M€
racheté ce qui est l'autre pilier du
groupe Vade Retro en 2013.
« C'est Goto Software qui a créé
VadeRetro, j'ai repris la société suite
au décès de mon associé Thierry
Tarnus ». VadeRetro et OpenIO à
l'international Spécialisée dans la
sécurité des e-mails, VadeRetro
édite un moteur de sécurisation des
e-mails, vendu à des éditeurs de
sécurité. « Nous faisons partie de la
quinzaine d'acteurs connus au
niveau mondial dans ce domaine et
dans le top 5 des spécialistes de la
question », fait savoir le P-dg du
groupe Okto Campus qui vend
notamment sa technologie au leader
Sisco. « Nous vendons aux éditeurs
et opérateurs télécoms mondiaux.
Nous visons également le marché
mondial vis-à-vis des entreprises du
corporate market. Présents entre
autres sur le sol européen, nous
sommes ambitieux à l'international.
Il est prévu de dépasser le million
d'euros de chiffre d'affaires à la fin
de l'année au Japon (ndlr : la société
y a réalisé un demi-million d'euros
jusqu'ici) et de nous étendre plus
largement en Asie.
le
marché affichant le plus de
réticences, c'est l'Europe et la
France ». Cette ambition
internationale de VadeRetro, qui a
aussi une filiale à Hong-Kong et
–
–
Étonnamment,
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réalise par ailleurs 1 de chiffre
d'affaires aux USA et au Canada, est
partagée par OpenIO. Une
prochaine levée de fonds « Sans
nous vanter, OpenIO a probablement
la meilleure technologie de stockage
d'objets dans le monde », déclare le
dirigeant à propos de cette troisième
société, dernière née du groupe. « Il
y a eu un tel buzz fait autour de
notre projet, ça a dépassé toutes nos
espérances. Sans rire, tous les
acteurs du stockage d'objets dans le
monde ont entendu parler d'OpenIO.
C'est inouï », se félicite-t-il. Une
levée de fonds d'une dizaine de
millions d'euros devrait bientôt faire
l'actualité du groupe « pour suivre le
plan d'accélération de la croissance
et des parts de marché, tout juste
M€
entamé. On lance le road-show.
donnera un signal fort au marché,
assurera les fonds et nous donnera
plus de moyens », conclut Georges
Lotigier qui, de ce fait, a une
préférence pour un capital
investissement franco-américain.
Histoire d'accréditer ses solutions et
se voir ouvrir de nouvelles portes.
OKTO CAMPUS (Hem) P-dg :
Georges Lotigier CA 2016 : 17 M,
objectif pour 2020 : 150
Effectif :
90 salariés, 40 personnes en plus à
fin 2016 ■
Ça
M€
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