Arthrite, arthrose et douleurs articulaires

Transcription

Arthrite, arthrose et douleurs articulaires
Claudine Luu
Arthrite, arthrose
et douleurs articulaires
Premier Chapitre
Le terrain rhumatismal
On admet aujourd’hui que les rhumatismes sont déterminés par de très
nombreux facteurs agissant sur un terrain prédisposé. Il existe donc bien un
terrain rhumatismal.
Pendant toute une période, on a cherché à mettre en évidence les microbes,
bactéries ou virus responsables de tous les rhumatismes.
Puis on a mis à jour l’importance des systèmes endocriniens, puis l’influence
du système nerveux et du système immunitaire. Aujourd’hui, on arrive sur
des notions plus proches des maladies auto-immunes et on parle de facteurs
génétiques qui pourraient d’ailleurs être manipulés pour aller vers la guérison.
Quelles sont les circonstances qui peuvent agir sur le cours de notre
existence, créant des causes plus ou moins directes d’un état arthritique ?
A. Définition de la diathèse arthritique
La diathèse arthritique peut se manifester de façons diverses suivant le
terrain dont nous avons hérité de nos ascendants. Le terrain interprète
différemment les troubles métaboliques qui sont les nôtres et les exprime sous
des formes très diverses : asthme, eczéma, diabète, obésité, calculs biliaires ou
urinaires, herpès, migraines, hémorroïdes, arthrose, etc. Tous ces troubles ont
une même origine, l’ensemble de ces dispositions pathogènes appartiennent à
la diathèse arthritique.
À la base, ce sont toutes des manifestations arthritiques provenant de
perturbations dans l’assimilation des nutriments qui nous sont indispensables :
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Arthrite, arthrose et douleurs articulaires
les glucides, les lipides et les protides. Il y a également un défaut dans
l’élimination des déchets de leurs métabolismes.
Ces perturbations peuvent avoir leur origine dans notre hérédité mais aussi
dans notre mode de vie et nos fonctions d’éliminations.
On sait bien sûr, que la consommation excessive de certains aliments
comme la viande, les sucres ou l’alcool, peut produire ce type d’affections
et les aggraver. On sait peut-être moins que de simples carences d’apport et
d’assimilation des micronutriments comme les vitamines, les oligo-éléments et
les minéraux peuvent être à l’origine de perturbations métaboliques engendrant
l’arthritisme et plus spécifiquement les rhumatismes.
Dans le même registre, on peut parler de certains aliments et notamment de
protéines comme celles du blé et celles du lait qui peuvent causer de véritables
allergies et engendrent des troubles douloureux de type rhumatismal, pouvant
aller jusqu’à la polyarthrite rhumatoïde.
C’est aussi dans ce chapitre qu’il faut évoquer un pan entier de l’alimentation
qui va jouer très fortement sur l’équilibre acido-basique de l’individu. Tous les
aliments acidifiants vont favoriser cette diathèse.
Il y a donc une prédisposition qui va accepter d’aller vers une aggravation par
facteurs successifs : l’alimentation, les carences, mais nous verrons également
le stress, la surcharge de travail et le surmenage.
B. Quelles sont les circonstances susceptibles de favoriser, à partir
d’un certain âge, les douleurs, voire l’arthrite et puis l’arthrose ?
Elles sont assez bien connues et les personnes souffrant de ces affections
savent bien les définir et si elles le peuvent, les éviter.
I. Les causes environnementales
1. Le climat
On sait depuis toujours que l’humidité est un facteur favorisant amplement
les douleurs diverses.
La proximité des rivières, des lacs ou des étangs, mais aussi les régions des
vallées encaissées entre de hautes montagnes, régions mal ensoleillées et souvent
froides. Les courants d’eau passant sous les habitations à des profondeurs plus
ou moins importantes.
Le terrain rhumatismal
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Les régions froides où la pluie et/ou la neige sont fréquentes. La proximité
de la mer ou de l’océan. Les régions très venteuses où les vents dominants
sont froids. Toute la vallée du Rhône où le mistral, vent froid et très vigoureux
pratiquement toute l’année afflige les femmes surtout, soit de migraines, soit
de douleurs rhumatismales.
2. Les saisons
Encore ici, on retrouve les facteurs d’humidité et de froidure, donc on
pensera à l’automne pluvieux et à l’hiver froid et humide si l’on se trouve
dans le centre de la France ou dans les régions humides naturellement par la
proximité de l’océan, ou tout simplement sous l’influence des perturbations
océaniques.
Les refroidissements subits, les dépressions barométriques brusques, sont
ressentis par les sujets prédisposés aux rhumatismes : ils souffrent avant même
les dénivellations barométriques. Ils savent et l’expriment « mes douleurs me
préviennent que le temps change ou qu’il va pleuvoir ».
3. La sédentarité
C’est elle qui est la plus grande ennemie de nos articulations. Moins on
bouge, moins on marche et plus notre corps se « rouille ». C’est l’élasticité de
nos muscles et de nos ligaments qui souffre d’un manque de mouvements et
d’activité physique.
Notre souplesse doit être entretenue car bouger c’est aussi activer la circulation
du sang, donc amener aux articulations de tout notre corps, la nutrition qui leur
convient et en même temps favoriser l’élimination de leurs déchets métaboliques.
Le manque de souplesse s’installe peu à peu, les genoux, les bras, la nuque, la
colonne vertébrale vont présenter, lorsque l’âge avance, des craquements, nous
gêner dans certains mouvements ou dans certaines postures.
4. L’activité professionnelle
a. Le travail lui-même
On distinguera ici deux éléments bien distincts, le travail lui-même et
toutes les professions où l’on pratique des gestes répétitifs, mécaniques et où la
statique du corps est en déséquilibre. Dans les deux cas, ces situations peuvent
être, à la longue, source de rhumatismes : les ouvriers utilisant une perforatrice
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pneumatique, un marteau-piqueur, un sécateur à air comprimé ; toutes ces
personnes subissent au niveau du poignet et du coude qui maintiennent l’outil
de travail, le contrecoup des vibrations, de multiples chocs favorables à la
longue, aux arthrites de ces articulations.
b. Les conditions de travail
Les ouvriers qui doivent s’étirer, se pencher en avant ou se maintenir debout,
usent plus vite leurs genoux. Les attitudes professionnelles sont importantes
à considérer : les camionneurs sont exposés aux arthrites de la colonne
vertébrale. Les carreleurs, toujours à genoux, dans le froid et l’humidité des
chantiers, ont des problèmes de rotules et de hanches. Enfin les conditions
de travail peuvent également être éprouvantes pour les personnes travaillant
dans des chambres frigorifiques, surtout celles manipulant les aliments
congelés dans des locaux à -25° -28 °C ; même bien couverts et protégés, ils
respirent à longueur d’année une atmosphère très froide et humide qui fatigue
l’organisme et le fragilise.
Les blanchisseuses présentent parfois des rhumatismes avec rétractation
synoviale des tendons. Et il faudrait citer les agriculteurs en général, les éleveurs
de bétail, mais aussi les marins pêcheurs, les maçons, etc.
II. Les conditions microbiennes
Certains rhumatismes peuvent avoir une cause infectieuse directe.
Même si aujourd’hui, la récolte des ordures ménagères est bien étudiée, il
faut bien reconnaître que les hommes qui travaillent dans ce domaine sont
particulièrement exposés aux pollutions diverses et microbiennes en particulier.
Et que dire des vidangeurs de fosses septiques, des fosses à décantation ou des
fosses à purin à la campagne. Cette approche microbienne peut être favorable
à une infection microbienne mais ce n’est peut-être pas la cause la plus directe
à un rhumatisme articulaire aigu.
Un streptocoque peut provenir d’une angine mal soignée, d’une infection
dentaire ou de tout autre foyer latent de suppuration dans l’organisme :
appendice, voies génitales (blennorragie), intestins, reins. Tous ces foyers
infectieux sont à prendre en compte quant à l’origine d’arthrites.
Le terrain rhumatismal
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III. Les conditions hormonales
Avec une vue de naturopathe, nous sommes plus disposés à considérer
l’organisme comme un ensemble cohérent et non de manière dissociée comme
on l’aborde trop souvent. Dans les phénomènes rhumatismaux, il peut y avoir
un désordre à la fois métabolique, endocrinien et nerveux. On peut se poser des
questions à partir de cette démarche pour mieux se connaître et mieux se définir.
1. Suis-je d’un tempérament goutteux ?
C’est une condition métabolique dans laquelle prédomine l’autointoxication de l’organisme par ses propres déchets métaboliques (acide urique
et bases puriques).
On retrouve cette notion d’auto-intoxication dans les éléments de terrain
psorique en homéopathie. En effet, ce terrain est défini comme un ensemble
de malaises, de perturbations, ou symptômes ou encore de maladies, sous
l’égide très générale de l’intoxication chronique, qu’elle soit d’origine interne
(auto-intoxication) ou d’origine externe (intoxication par plusieurs polluants
ou poisons). Ceci survient chez des sujets prédisposés et sensibles. Pour que
cette intoxication endo ou exogène se produise, il faut qu’il y ait un défaut
d’élimination des déchets (métaboliques, toxiques, etc.), par déficience des
organes vers lesquels se dirigent ces déchets. Le terrain ou diathèse peut
s’appeler diathèse arthritique.
Cette auto-intoxication est favorisée d’abord puis aggravée par la
sédentarité et les mauvaises règles hygiéno-diététiques (alimentation mal
équilibrée, hyper carnée, hyper lipidique, hyper glucidique, alimentation
défectueuse en fraîcheur et en qualité, insuffisance de cellulose, etc.). Règles
sur lesquelles nous reviendrons ultérieurement. Ce trouble métabolique est
souvent concomitant de l’obésité, mais aussi de symptômes dépressifs ou de
dérèglements nerveux.
2. Suis-je dans une période hormonale critique ?
On a pu mettre en évidence le rôle des diverses glandes endocrines dans le
terrain rhumatismal.
Chez la femme, par exemple, beaucoup de rhumatismes apparaissent après
l’installation de la ménopause ou après qu’elle ait subi une opération d’ablation
d’une grande partie des organes génitaux, suite à une tumeur par exemple.
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Arthrite, arthrose et douleurs articulaires
Outre les conditions hormonales se rapportant plus particulièrement
à l’équilibre génital, on constate que toutes les affections liées aux glandes
endocrines, que ce soit la thyroïde, l’hypophyse, les surrénales ou les
parathyroïdes, peuvent être incriminées dans le déclenchement d’un
rhumatisme. C’est dire si ces causes sont nombreuses et relativement
fréquentes et importantes.
3. Mon système circulatoire est-il en bon état de fonctionnement
ou suis-je atteint de troubles s’y rapportant ?
En vieillissant, les veines et les artères voient la souplesse de leur paroi
s’altérer. Alors la circulation artérielle devient plus difficile et la circulation
veineuse retour se fait, elle aussi, avec plus de difficulté. Il en résulte une
alimentation en divers éléments et surtout en oxygène nettement diminuée.
Nos tissus sont alors moins bien oxygénés et le drainage par le sang veineux
se fait moins bien. Il en est de même pour les muscles et les articulations.
L’oxydation cellulaire touchant l’appareil circulatoire finit par affecter l’appareil
locomoteur.
4. Alternance et périodicité
Certaines affections sont concomitantes ou elles alternent avec les douleurs
rhumatismales : c’est le cas, par exemple, du psoriasis. Cette affection cutanée
que peu de traitements améliorent, même si on l’attaque patiemment et
longuement. Cette affection peut se compliquer d’une forme rhumatismale.
Le plus souvent, c’est une alternance entre douleurs très fortes et symptômes
cutanés (ici encore on peut faire un pont avec la diathèse homéopathique
psorique caractérisée par alternance des symptômes et manifestations
paroxystiques).
5. Suis-je un sujet allergique présentant une intolérance
alimentaire ?
On parle aujourd’hui et on admet que des substances alimentaires mal
métabolisées peuvent passer dans le sang et finissent par occasionner des
poussées inflammatoires articulaires. On parle alors d’arthrite protéinique.
Le terrain rhumatismal
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IV. Les conditions intestinales
1. L’inflammation intestinale chronique
L’état de l’intestin grêle est mis en cause dans le développement des
intolérances alimentaires liées à la consommation de blé, de soja ou autre
aliment. On s’en est rendu compte et aujourd’hui, de toutes nouvelles
recherches permettent de penser que les maladies inflammatoires chroniques et
invalidantes comme la polyarthrite, la spondylarthrite ankylosante, la sclérose
en plaques, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, démarrent à la
suite d’une inflammation chronique de l’intestin tout à fait asymptomatique.
C’est surtout le Dr Seignalet qui pointe du doigt l’intestin grêle.
Si on observe cette zone de l’intestin, on constate qu’une unique couche de
cellules (épithéliomes) sépare la circulation sanguine de milliards de bactéries
pathogènes et d’un bol alimentaire en décomposition ?
Le rôle physiologique de l’intestin grêle est l’assimilation, mais dans un
contexte d’inflammation chronique, ce filtre se transforme en passoire.
Sous l’influence de différents facteurs, l’inflammation de la muqueuse
intestinale s’installe, s’aggrave, devient chronique et elle facilite ainsi le passage
dans la circulation, des macromolécules bactériennes et alimentaires.
• Facteurs génétiques : carences enzymatiques et terrain prédisposant,
• Facteurs bactériens et état de carence en micronutriments : zinc,
sélénium, etc.,
• Facteurs allergiques : gluten, protéines du lait,
• Facteurs toxiques : alcool mais aussi beaucoup de composants alimen­
taires non conformes : colorants, antioxydants, agents de sapidité,
agents de texture, etc.
Dans cet état d’hyperperméabilité intestinale, les molécules toxiques ne
devant pas, normalement, traverser la barrière intestinale, vont provoquer un
processus inflammatoire chronique et une réponse immunitaire qui, en fonction
du terrain, va aboutir à une maladie auto-immune.
Nous consacrerons un chapitre entier à deux notions extrêmement
importantes dans les douleurs rhumatismales et les inflammations qui les
provoquent : l’équilibre acido-basique et la bio-électronique de Vincent
(chapitre III).
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Arthrite, arthrose et douleurs articulaires
2. Le déséquilibre alimentaire :
a. Viande ou végétaux ?
L’homme semble être plus un omnivore qu’un strict végétarien de par
l’anatomie de son tube digestif : il est tout à fait entre celui des végétariens et
celui des carnivores.
Donc, sans prôner une diététique stricte d’une sorte ou d’une autre, il faut
bien constater que les végétariens ont souvent moins de force et voient leur
tonus réduit par rapport à ceux qui consomment un peu de viande. Toute reste
dans l’équilibre.
Il faut, en général, consommer beaucoup plus d’aliments dans le cas des
végétariens. Ce volume important a pour effet de faire dilater l’estomac et de
moins bien digérer. De plus, ces personnes évoluent plus facilement vers une
alcalose. Manger de la viande permet d’apporter immédiatement des acides
aminés à l’organisme. Cependant, elle présente une certaine toxicité par sa
richesse en purines et en ptomaïnes ; elle favorise les excès d’urée et d’acide
urique. Donc encore une fois, il faut être vigilant sur l’équilibrage de son
alimentation. Pour les végétaux comme pour la viande, il faudrait, autant que
faire se peut, consommer des produits issus de l’agriculture biologique. Ce n’est
pas toujours possible à cause de la disponibilité des produits, de l’éloignement
des sources et enfin du prix qui est souvent plus élevé que pour la nourriture
traditionnelle.
b. Notre assiette moderne
On constate la disparition de certains aliments dans notre assiette. Beaucoup
de maladies rhumatismales actuelles voient leur accroissement constant en
partie à cause des modifications qui sont intervenues dans notre alimentation.
Peu à peu certains aliments indispensables au maintien de notre bonne
santé ont disparu de notre table. Les céréales complètes, les huiles pressées à
froid et riches en acides gras insaturés.
Il s’est alors créé des carences chroniques au niveau de certaines vitamines :
vitamines du groupe B et surtout vitamine F et en oligo-éléments.
• Par ailleurs, la quantité de certains aliments, pas du tout indispensables,
a augmenté au cours de ces dernières années et a ainsi accentué le
déséquilibre de nos assiettes.
Le terrain rhumatismal
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• Aujourd’hui, on consomme trop de protéines animales, trop de sucre
et de graisses animales. Tout ceci est responsable de surcharge mais
aussi de carence. Notamment on assiste à une fuite de vitamine B12
et de calcium.
• On a constaté qu’un excès d’acides gras saturés apportés par les viandes
et les fromages ainsi qu’un excès d’acides gras polyinsaturés oméga-6
apporté par l’huile de tournesol et la margarine végétale, sont à l’origine
d’un renforcement du phénomène inflammatoire.
Et de véritables poussées inflammatoires avec douleurs rhumatismales ont
pour facteurs prédisposants plusieurs éléments alimentaires :
• Des protéines animales mal transformées (cuisson, préparation, etc.),
• Des hydrates de carbone raffinés : sucre blanc, pain et farines blanches,
• Des graisses cuites et aliments trop cuits,
• Des aliments végétaux riches en acide oxalique (rhubarbe rhapontique,
oseille, etc.),
• N’oublions pas les prostaglandines.
Certains acides gras sont précurseurs des prostaglandines de type PGE2
et d’autres produits métaboliques participant aux processus inflammatoires.
L’acide arachidonique, en particulier, provenant en grande partie de la viande
et des produits laitiers est le plus grand précurseur de ces prostaglandines de
type 2, dites inflammatoires.
Les oméga 6 sont cependant importants et le tout réside dans un bon
équilibre entre les oméga 3 et les oméga 6.
V. Les conditions de stress : le stress oxydatif
1. Le stress exogène
L’information de stress arrive de l’extérieur par les 5 sens (toucher, vue,
odorat, goût, ouïe) et celle de certains sens internes.
Ce stress est plus facilement identifiable surtout par la conscience, que le
stress endogène qui lui est plus silencieux dans son origine et son expression,
et qui utilise les voies internes pour se signaler (chimiques, hormonales…).
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Arthrite, arthrose et douleurs articulaires
2. Le stress endogène
Il est souvent perçu trop tard lorsque les conséquences commencent à
générer des dysfonctionnements importants et donc perceptibles. Il se produit
quand un organe ou un système se trouve perturbé dans son fonctionnement
par des molécules ou informations internes, voire hormonales, chimiques ou
nerveuses.
L’organe se trouve alors inhibé ou excité dans son travail par ces stimulations,
le rendant progressivement impuissant face au problème posé. Il peut se
produire alors des réactions en chaîne provoquant, en aval de la fonction
concernée, un ensemble de dérégulations touchant progressivement de plus
en plus de fonctions ou fixant sa problématique sur un organe seul appelé
alors organe tampon.
a. La quantité des aliments ingérés
Les molécules ainsi sécrétées en trop grande quantité et en permanence
(insuline, cortisol, adrénaline…) vont épuiser les organes responsables de leurs
sécrétions et endommager les organes cibles. Cette augmentation d’informations
chimiques va mettre l’organe en état de stress et de catatonie accélérés utilisant
en cela beaucoup d’énergie et produisant beaucoup de toxines. À long terme,
ces situations ne seront pas viables pour l’organisme.
Néanmoins, la plupart de ces stress endogènes connus, par exemple la
dysbiose intestinale ou l’hyper insulinémie ont une cause antérieure qui elle,
peut être exogène ou psychique.
b. Les aliments poisons
Dans l’exemple de la dysbiose intestinale, qui est une perturbation dans la
répartition des éléments composant la flore, accompagnée d’une inflammation
et souvent une altération plus ou moins partielle de la muqueuse intestinale,
nous pouvons nettement identifier quand l’origine est alimentaire. En effet,
une alimentation moderne, hyper raffinée, composée de plats cuisinés prêts à
emporter (riches en sucre et en graisse…) a des conséquences désastreuses sur
la peau et la muqueuse intestinale, provoquant dans une réaction en chaîne,
un grand nombre de pathologies : allergies, cancers, maladies dégénératives.
• Des aliments indigestes ou mal digérés par un dysfonctionnement de
la fonction digestive peuvent devenir pour l’organisme, de véritables
poisons et donc l’un des principaux facteurs de stress endogène.
Le terrain rhumatismal
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Les aliments deviennent alors, pour le système immunitaire, des corps
non identifiables à éliminer plutôt que de la matière première nécessaire
à la construction de la vie ; il s’en suit en aval du repas, des réactions
inflammatoires que l’on ressent comme une digestion difficile mais qui
vont s’avérer dangereuses dans le temps pour l’organisme !
• Outre son rôle d’assimilation des aliments et de transformer cette
nourriture du dehors en matière et énergie du dedans, c’est aussi une
grande barrière immunitaire (70 % de l’immunité générale).
c. De plus, on entend souvent l’expression « l’intestin est la poubelle des émotions »
Cela signifie que l’intestin, et notamment la flore, réagit très fortement
aux émotions. Une émotion négative (un stress) peut déséquilibrer la flore
intestinale dominante (bénéfique et indispensable) provoquant un mécanisme
inflammatoire et donc un stress endogène. Il est important de comprendre dans
ce cadre, que la communication entre le cerveau et le système immunitaire se
fait par le biais des émotions et que les émotions négatives persistantes, comme
la peur, se sentir mal aimer, peuvent être fatales pour l’organisme.
L’un des principaux stress endogènes qui va retenir notre attention est le
stress gluco-oxydatif, responsable de bien des pathologies inflammatoires et
allergiques, et là encore au niveau de l’intestin et du foie.
d. Pourquoi le terme de gluco-oxydatif ?
Parce que cela vient du glucose et de sa dégradation, et des processus
oxydatifs qui produisent des radicaux libres. L’origine des stress gluco-oxydatifs
a plusieurs racines :
• La consommation excessive de sucre et d’hydrates de carbone et de
sous-produits de leurs métabolismes (avec production de radicaux
libres et de métabolismes toxiques),
• Une alimentation généralement surchargée, mal digérée, demandant
beaucoup de travail et produisant beaucoup de toxines,
• La cuisson des aliments,
• Caramélisation des protéines, produisant des molécules de Mailland
––Cuisson des graisses (poly et mono insaturées) donnant des acides
gras trans,
––Et en général, production de molécules toxiques par des cuissons à
trop fortes températures (supérieure à 90 °C) ou prolongée,
22
Arthrite, arthrose et douleurs articulaires
• La présence dans l’alimentation de xénobiotiques (du latin : qui tue
la vie) :
––Pesticides et engrais chimiques,
––Molécules chimiques de l’agroalimentaire intégrées dans les
préparations prêtes à consommer ou à être réchauffées, résidus et
molécules chimiques des médicaments et hormones d’élevages,
––Mais aussi l’air que nous inspirons.
Ainsi, notre alimentation, mais aussi toutes causes externes produisant
du stress vont participer à la production, non seulement de radicaux libres
oxydatifs, mais encore directement à des processus inflammatoires de l’intestin,
qui eux-mêmes, finiront par produire des inflammations sur d’autres cibles de
notre organisme : articulations, tendons, ligaments, muscles, etc.
VI. Les conditions circulatoires
Notre intestin ne peut pas fonctionner vraiment correctement si notre
appareil circulatoire est en mauvais état. Déjà, disons d’une façon générale,
que le système artériel dans son grand rôle d’oxygénation et le système veineux
dans son rôle très important de draineur des tissus, doivent assurer, en continu,
des deux opérations sans défaillance.
Au niveau intestinal, particulièrement, nous avons vu que dans l’intestin
grêle, la barrière entre les apports alimentaires plus ou moins bien dégradés
et transformés et le sang, est extrêmement fine. Donc, toute modification qui
porte sur le sang lui-même peut perturber cet échange.
Si les soirs d’été, vous avez une sensation de jambes lourdes, ou bien si vous
avez des impatiences dans les jambes lorsque vous êtes assis pour regarder la
télévision, vous avez une insuffisance veineuse qu’il faudra surveiller et soigner.
Cette insuffisance qui se traduit souvent par des varices et ou des hémorroïdes,
signe une congestion du petit bassin. Et là, votre intestin fait partie de ce
champ plus ou moins inflammatoire. Alors peut se produire tout ce que nous
venons d’énoncer au niveau intestinal. Tout ceci aboutissant à plus ou moins
long terme à des douleurs rhumatismales.
Le terrain rhumatismal
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VII. Les conditions de minéralisation
Une bonne minéralisation de l’ensemble des tissus et des cellules en
particulier, est nécessaire à leur bon fonctionnement. La minéralisation va
au-delà du Calcium et du Magnésium  ; il s’agit de l’ensemble des oligo-éléments
Manganèse, Phosphore, Cuivre, Fer, etc., sans oublier le Silicium qui aide la
membrane cellulaire à bien fonctionner au niveau des charges électriques qui
doivent être réparties sur tout son pourtour.
Sans ce potentiel, les échanges entre l’intérieur de la cellule et l’extérieur,
c’est-à-dire le milieu interstitiel, ne peuvent pas se faire correctement. Ce
qui abouti à un ralentissement des activités cellulaires, son atrophie et sa
disparition à long terme. Au total, un non-remplacement des cellules qui
meurent naturellement et les tissus qui ne se renouvellent pas.
Table des matières
Introduction..........................................................................5
PREMIÈRE PARTIE
ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE
DE LA DOULEUR
Premier Chapitre
Le terrain rhumatismal.........................................................11
A. Définition de la diathèse arthritique................................11
B. Quelles sont les circonstances
susceptibles de favoriser, à partir d’un certain âge,
les douleurs, voire l’arthrite et puis l’arthrose ?...............12
I. Les causes environnementales..................................12
II. Les conditions microbiennes..................................14
III. Les conditions hormonales...................................15
IV. Les conditions intestinales....................................17
V. Les conditions de stress : le stress oxydatif................19
VI. Les conditions circulatoires..................................22
VII. Les conditions de minéralisation.........................23
368
Arthrite, arthrose et douleurs articulaires
Deuxième Chapitre
Les grandes théories sur le terrain rhumatismal..............24
A. L’équilibre acido-basique.................................................25
I. Notion d’équilibre acido-basique............................25
II. Notion de terrain.................................................26
III. Mesure de l’acidité..............................................27
IV. Système tampon...................................................27
V. Un mot sur les acides et le pH...............................28
VI. Acidose et maladies.............................................28
VII. L’homme et son milieu.......................................29
VIII. Principales causes de l’acidification....................31
IX. Comment modifier un terrain acide.....................34
X. Conclusion...........................................................41
XI. Histoire très personnelle.......................................41
B. La déminéralisation.........................................................43
C. La bioélectronique de Louis-Claude Vincent..................45
D. Rôle de l’alimentation : allergies alimentaires.................47
I. L’hyperperméabilité de l’intestin.............................47
II. Incidence de la consommation de lait
dans le processus rhumatismal................................48
III. Comment organiser la suppression
des aliments lactés du régime journalier ?................49
E. La Théorie de l’encrassage...............................................51
I. Le fonctionnement des cellules................................51
II. Les déchets venus de l’intestin................................52
III. La notion d’encrassage.........................................53
IV. Comment prévenir ou traiter l’encrassage ?............55
F. La théorie de l’élimination...............................................57
I. Existence de l’élimination......................................57
II. Les voies de l’élimination......................................59
Table des matières
369
III. Les mécanismes de l’élimination..........................60
IV. L’élimination physiologique
et sa valeur thérapeutique.....................................61
V. L’élimination pathologique....................................62
VI. Comment prévenir ou traiter
la pathologie d’élimination ?...............................63
G. Rôle manifeste du stress..................................................65
Troisième Chapitre
Articulations – Ligaments – Tendons.................................66
A. Qu’est-ce qu’une articulation ?........................................66
B. On distingue plusieurs sortes d’articulations...................68
C. Les diverses parties d’une articulation.............................69
I. Le cartilage articulaire...........................................70
II. Bourrelets et ménisques.........................................70
III. Ménisques intra-articulaires................................73
IV. Les moyens d’union : capsules et ligaments............73
V. La synoviale, organe de glissement..........................74
D. Fonctionnement des articulations...................................75
E. Testez vos articulations....................................................76
Quatrième Chapitre
L’Inflammation........................................................................77
A. Définition de l’inflammation..........................................77
B. Perturbations biologiques causées par l’inflammation......78
C. Les causes de l’inflammation...........................................78
I. Les acides gras saturés............................................78
II. Les acides gras insaturés (AGI)..............................78
III. Les AGIE sont des précurseurs
des prostaglandines...............................................79
370
Arthrite, arthrose et douleurs articulaires
D. Les prostaglandines.........................................................82
I. Les prostaglandines PGE1
appelées super-prostaglandines.............................82
II. Les prostaglandines PGE2....................................83
III. Les prostaglandines PGE3...................................83
E. Conclusion......................................................................84
Cinquième Chapitre
Les affections rhumatismales...............................................85
A. Différenciation entre Arthrite et Arthrose.......................85
I. La crise d’arthrite..................................................85
II. La crise d’arthrose................................................86
B. Les arthrites....................................................................88
I. Arthrites inflammatoires aseptiques......................... 88
II. Les arthrites septiques ou infectieuses.....................99
III. Arthrites microcristallines....................................103
IV. Les inflammations autres.....................................106
V. Les tendinites........................................................110
VI. Les douleurs « rhumatismales »
dues aux maladies des os......................................115
VII. Douleurs après traumatismes..............................122
VIII. Douleurs rhumatismales et affections
sur les muscles et les tendons................................124
IX. Arthrite et tumeurs..............................................125
X. L’arthrite dentaire................................................125
C. Les arthroses...................................................................126
I. Définition.............................................................126
II. Les diverses arthroses en fonction
de leur localisation.................................................136
Table des matières
371
SECONDE PARTIE
LES TRAITEMENTS GÉNÉRAUX NATURELS
POSSIBLES POUR L’ARTHRITE
ET L’ARTHROSE
Introduction
Comment soigner les rhumatismes ?
Et même les prévenir ?............................................................145
Sixième Chapitre
Alimentation et cures de desintoxication...........................147
A. L’alimentation en général................................................147
B. Les cures de désintoxication............................................149
I. Les monodiètes......................................................149
II. Le vinaigre de cidre..............................................152
Septième Chapitre
La phytothérapie....................................................................154
A. La biodisponibilité des plantes........................................154
B. La phytothérapie pour l’arthrite et l’arthrose...................158
I. La phytothérapie en usage interne...........................158
II. Phytothérapie en usage externe..............................177
Huitième Chapitre
La gemmothérapie L’apport de la gemmothérapie
dans les douleurs de l’arthrose et de l’arthrite..............189
A. Préparation du remède : le macérât glycériné..................190
B. Rôle de la gemmothérapie...............................................190
C. Quelques remèdes en gemmothérapie
parmi les plus utilisés en rhumatologie................................191
D. Quelques formules spécifiques........................................193
372
Arthrite, arthrose et douleurs articulaires
Neuvième Chapitre
L’aromathérapie......................................................................196
A. Composition chimique des huiles essentielles.................196
B. Tableau des huiles essentielles
utilisées en rhumatologie.................................................198
C. Quelques formules ayant fait leurs preuves.....................202
I. Les soins externes...................................................202
Dixième Chapitre
La sylvithérapie.......................................................................209
A. Comment pouvez-vous utiliser des arbres
pour vous soigner ?.........................................................209
B. Les données de la sylvithérapie........................................210
I. Sylvithérapie égale phytothérapie............................210
II. La sylvithérapie est une thérapie énergétique..........210
III. À partir de tous ces détails,
comment trouver son arbre ?.................................212
C. Les « arbres remèdes ».....................................................213
D. Tableau des arbres retenus
dans le domaine de l’arthrite et de l’arthrose.
On peut utiliser une quinzaine d’arbres différents...........214
Onzième chapitre
L’homéopathie..........................................................................218
A. De nombreux remèdes....................................................218
B. Le remède homéopathique
est un remède personnalisé..............................................219
C. Les remèdes des douleurs rhumatismales........................221
I. Les remèdes de poussées congestives..........................221
II. Les remèdes dits hydrogénoïdes..............................222
III. Les remèdes de contexte névralgique.....................224
Table des matières
373
IV. Les remèdes de douleurs
musculaires ou osseuses.........................................224
V. Les remèdes des douleurs
associées à l’acide urique.......................................225
VI. Les remèdes à choisir selon leur localisation...........225
VII. Les remèdes suivant leurs modalités.....................226
VIII. Pour un choix rapide du remède.......................227
Douzième Chapitre
L’oligothérapie.......................................................................229
I. Le cuivre...............................................................229
II. Les autres oligo-éléments.......................................230
Treizième Chapitre
Les biothérapiques..................................................................232
Quatorzième Chapitre
La nutrithérapie.....................................................................234
A. Le calcium......................................................................234
B. Les antioxydants..............................................................237
I. Vitamines C et E...................................................238
II. Le Sélénium.........................................................239
C. La glucosamine...............................................................239
D. Le sulfate de Chondroïtine.............................................240
E. Le cartilage de requin......................................................241
F. La « Sadénosyl méthionine » ou « SAMe ».......................242
G. Les acides gras insaturés (AGI)
en oméga-3 et oméga-6.......................................................243
H. Les moules orles verts/Perna Canaliculus........................243
I. Le silicium organique (Si)................................................244
374
Arthrite, arthrose et douleurs articulaires
J. Un probiotique : le lactobacillus acidophilus....................245
K. Les minéraux en nutrithérapie........................................245
Quinzième Chapitre
Autre thérapeutique..............................................................251
A. L’enzymothérapie............................................................251
B. L’acupuncture – acupression et moxibustion...................253
C. La thérapie par signal pulsé : La thérapie PST................254
D. La lithothérapie ou cristallothérapie...............................255
I. Les divers minéraux
utilisés dans les affections rhumatismales...............257
II. Les conseils d'utilisation........................................259
E. La chromathérapie..........................................................260
F. L’eau et ses bienfaits pour l’arthrite et l’arthrose...............261
I. L’eau....................................................................261
II. Le thermalisme....................................................262
III. Autres utilisations de l’eau :
les bains de vapeur et de plantes...........................264
IV. L’eau que nous buvons.........................................265
G. La respiration.................................................................266
H. L’exercice physique.........................................................266
Conclusion sur les thérapeutiques naturelles........................267
Seizième Chapitre
Mes plantes préférées
pour les douleurs rhumatismales........................................268
A. La Reine-des-prés............................................................268
B. Le Cassis.........................................................................271
Sa composition..........................................................272
L’utilisation du Cassis par voie externe.......................273
L’utilisation du Cassis par voie interne.......................273
Table des matières
375
C. L’Harpagophytum...........................................................274
Sa composition..........................................................275
Ses propriétés............................................................276
Utilisation................................................................277
D. Le Curcuma...................................................................277
Utilisation................................................................278
Recherches................................................................279
Précautions d’emploi.................................................280
Contre-indications....................................................280
Effets indésirables......................................................281
Absorption par l’organisme........................................281
E. La Prêle des champs........................................................281
F. La Sève de Bouleau..........................................................283
G. L’Ortie............................................................................283
Composants..............................................................285
Propriétés et utilisations.............................................285
L’Ortie et les animaux...............................................286
L’Ortie et la beauté...................................................286
L’Ortie au jardin......................................................286
La soupe à l’Ortie,
un régal de la diététique paysanne.............................286
Comment l’utiliser....................................................287
H. L’aubier de Tilleul...........................................................287
Qu’est-ce que l’aubier de Tilleul ?...............................288
Son histoire..............................................................288
Composants..............................................................288
Ses propriétés et indications.......................................288
Comment l’utiliser....................................................289
Traditionnellement, la grande cure d’aubier
se prend sous forme de décoction................................289
Les témoignages........................................................290
376
Arthrite, arthrose et douleurs articulaires
I. Scrofularia nodosa............................................................290
J. La Luzerne.......................................................................291
Comment l’utiliser....................................................291
K. Le Réséda........................................................................291
Comment l’utiliser....................................................292
L. Le Galanga......................................................................292
Comment l’utiliser....................................................293
M. Le Chou........................................................................293
Comment procéder....................................................293
Dix-septième Chapitre
Quelques exemples de Protocoles.......................................294
Acidose................................................................................294
Acide urique........................................................................294
Arthrite articulaire...............................................................295
Arthrite à goutte..................................................................296
Arthrite Simple....................................................................296
Arthrite – Arthrose..............................................................298
Arthrite débutante (petite gêne)...........................................298
Arthrite Installée : 1er protocole...........................................299
Traitement en Aromathérapie.................................... 299
Arthrite installée : 2e protocole............................................300
Traitement mixte...................................................... 300
Arthrose : pour une femme de 50 ans ménopausée..............301
Arthrose généralisée : chez un homme de plus de 50 ans.....303
Arthrose avec hyperuricémie (trop d’Acide urique)..............304
Arthrose des petites articulations.........................................305
Articulations gonflées et enflammées
avec déformations................................................................306
La cervicarthrose..................................................................307
Table des matières
377
Coxarthrose bilatérale..........................................................308
Chez une femme âgée................................................308
Coxarthrose avancée............................................................309
Chez une personne relativement jeune
(moins de 50 ans).....................................................309
Décalcification – déminéralisation.......................................310
Décalcification du sujet jeune..............................................311
Pour l’enfant ou l’adolescent......................................311
Douleur : comment la soulager
par des traitements locaux...................................................312
Douleurs rhumatismales simples..........................................314
Entorses et foulures.............................................................315
Gonarthrose (genou) : 1er protocole.......................................316
Gonarthrose : 2e protocole.....................................................317
Goutte.................................................................................318
Névralgies : 1er protocole.......................................................319
Névralgies : 2e protocole........................................................320
Lumbago : 1er protocole........................................................321
Lumbago (tour de reins) : 2e protocole..................................322
Maladie de bouillaud ou RAA :
Rhumatisme Articulaire Aiguë.............................................323
Maladie de crohn.................................................................324
Maladie de dupuytren et maladie de peyronnie...................325
Ostéoporose : 1er protocole....................................................326
Ostéoporose : 2e protocole.....................................................327
Ostéoporose : 3e protocole.....................................................328
Polyarthrite simple ou rhumatoïde : 1er protocole..................329
Polyarthrite simple ou rhumatoïde : 2e protocole..................330
Polyarthrite simple ou rhumatoïde : 3e protocole,
plus axée sur l’aromathérapie.................................................332
378
Arthrite, arthrose et douleurs articulaires
Psoriasis...............................................................................335
Rhumatismes – douleurs : 1er protocole.................................337
Rhumatisme – douleurs rhumatismales : 2e protocole...........338
Rhumatisme inflammatoire : En Gemmothérapie.................340
Tendinite : 1er protocole........................................................340
Tendinite : 2e protocole.........................................................342
Torticolis.............................................................................342
Annexes I..................................................................................345
I. Le Vrai – Faux..................................................................345
II. Deux questions sont posées régulièrement......................346
III. Conseils « antirouille »...................................................347
Annexes II................................................................................350
Abréviations.........................................................................350
Plantes et produits divers cités.............................................351
Bibliographie...........................................................................363
Adresses utiles........................................................................ 366