D - Les Grignoux
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LE JOURNAL DES CINÉMAS au 16 septembre LE PARC & CHURCHILL 2004 cinémas w w w. gr i gno ux . be du 2 juillet Bureau de dépôt Liège X. Périodique Les Inédits du Cinéma. Paraît toutes les six semaines sauf août C E N T R E C U LT U R E L L E S GRIGNOUX asbl 9 RUE SŒURS DE HASQUE 4000 LIÈGE American Leftist N ° 140 BELGIQUE-BELGÏE P.P. 4000 LIÈGE X 9/32 Printemps, été, automne, hiver… et printemps 3 FILMS FAHRENHEIT 9/11 un film de MICHAEL MOORE · Palme d’Or Cannes 2004 CARNETS DE VOYAGE un film de Walter Salles du au p. 2 CONCERTS d’été café parc vo ir LE CID, la légende Samedi 3 juillet ce s [p Cu as lt m ure al lle ] s Gr at 5 o du uit u 7 so po ¤ ir ur (*) (d le an s s s l pe Av a ct ec lim a de l’a la ide ite teu à Pr de Liè ov s de rs d ge in To sp el c u e ». d rn la a s e L ée ce éa iè s A sd n ge rt isp ce et & de Vie on de « ,d ib cin Ça es le ém ba Af s). a la fai n re ve nd re di s F En tré e rères Lumière, frères Dardenne ou frères humains tout simplement, ils sont devenus fous ! Le portrait de Bush junior dévore un bon tiers de la première page de L’Inédit, et en plus le Parc sera fermé pendant un mois et demi ! On se calme et on suspend tout jugement précipité. D’abord, le portrait de Bush est une œuvre d’un artiste pacifiste américain qui a composé l’image du Président à partir des photos des soldats américains tués en Irak (vous pouvez télécharger l’œuvre sur le site d’American Leftist : http://amleft.blogspot.com/). Et nous avons choisi cette icône percutante pour annoncer la sortie de michael moore la Palme d’or 2004, Fahrenheit 9/11 de Michael Moore. Ce sera sans contexte l’événement de l’été, et on tient à saluer le geste du distributeur (Paradiso) qui a eu le courage et la bonne idée de sortir le film dès le 7 juillet. Un tel choix nous encourage dans notre volonté de conserver une activité vibrionnante en été. Cette sortie estivale tiendra compte de vos vacances et le film sera mis en avant tant en juillet qu’en août et septembre. Et pour la rentrée, il sera toujours à l’affiche et sera proposé dans le cadre de notre projet pédagogique, Écran large sur tableau noir. Dans la foulée du film de Michael Moore, d’autres films indépendants des Etats-Unis vont vous révéler une Amérique enragée et fiévreuse, une Amérique turbulente et adolescente (Long Way Home, Thirteen), une Amérique qui chante, crée, résiste (les trois films de la collection The Blues produite par Martin Scorsese, American Splendor, et Coffee and Cigarettes de Jim Jarmusch). Comme chaque année, vous pourrez ressortir de la cave votre sac à dos de routard, et de la pellicule pour partir à la découverte d’horizons cinématographiques inédits. Avant de vous embarquer dès le 10 septembre sur la moto du jeune Che Guevara pour une traversée de l’Amérique du Sud (Carnets de voyage de Walter Salles), on vous conseille la Russie transie de la craquante Baboussia, les marchés sénégalais de Madame Brouette, la poésie zen du Sud-Coréen Kim Ki-duk (Printemps, été, automne, hiver… et printemps) et les amours imprévisibles de la Libanaise Panda Chahal Sabbag (Le cerf-volant). Une fois encore, vous nous remercierez de ne pas laisser vos neurones en jachère et de cultiver vos exigences cinéphiliques. Et notre petit doigt nous dit que vous trouverez davantage de réflexions subtiles et pertinentes sur l’Europe dans les films d’Eric Rohmer (Triple agent) et de Manoel de Oliveira (Un film parlé) que dans les débats qui ont accompagné les élections européennes de ce dimanche 13 juin. Deuxième catastrophe après Bush, la fermeture du Parc du lundi 2 août au jeudi 17 septembre inclus. Il ne s’agit pas d’un caprice, d’une fantaisie, d’une turpitude. Nous avons décidé de rénover le cinéma de la rue Carpay de fond en comble. Après près de vingt ans de bons et loyaux services (la dernière rénovation date de 1986 !), il en avait largement besoin. Nous allons installer de nouveaux sièges, modifier leur implantation, remplacer l’écran, les tentures latérales et le tapis de sol, et faire des travaux de peintures. De nouveaux WC seront construits à l’entrée du cinéma. Le travail de rénovation affectera également le café qui sera fermé du dimanche 29 août au jeudi 2 septembre inclus. Cette remise à neuf est nécessaire, on se devait d’optimaliser un travail de rénovation indispensable au rayonnement de notre salle « historique » qui continuera à vous recevoir dans un cadre accueillant et très confortable. Ces investissements sont co-financés par la Communauté française et les Grignoux. Ces travaux tiennent bien entendu compte de notre projet de construction de quatre salles supplémentaires place Xavier Neujean. Ce projet suit son parcours normal et le (très beau) bâtiment imaginé par les architectes du groupe V+ sortira de terre dès le printemps prochain. Son ouverture est annoncée pour septembre 2006. Cette nouvelle infrastructure culturelle sera complétée par un bistrot et un… jardin. Pour soulager la douleur de la fermeture du Parc qui affectera les plus fidèles mais aussi les plus sensibles d’entre vous, nous avons décidé de réouvrir les séances de midi au Churchill dès le 2 août. En outre, les concerts d’été du Café du Parc, en plus du samedi, auront lieu également le vendredi soir (voir annonce ci-contre) Bref, une proposition de 17 groupes, un choix artistique éclectique qui se vivra dans sa complicité chaleureuse, un plongeon salutaire dans des bouffées sonores qui n’ont rien à voir avec les tubes et autres touristas musicales de l’été. BONNES VACANCES ! & édito CO NC ER d’ TS u a c ét é dup af ar é 10 c e le ÉD ss I à am TI 21 e O h dis N page 2 > inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 BEVERLY JO SCOTT (*) (blues) Un répertoire de ballades langoureuses et de morceaux de dynamite, des compositions aux racines folk, soul, blues et un esprit toujours rock. En trio acoustique. Cette formule et BJ : du plaisir intégral. Samedi 10 juillet KOZUCK & CO (musique métissée) Michel Kozuck, autodidacte éclectique, nous fera partager une musique métissée d’amitié, de connivences et de textes poétiques. Avec Michel Kozuck (chant et guitare), Stéphane Noirhomme (guitare et chant) et Marc Legros (flûtes). Samedi 17 juillet TANG’AFFAIRES joue Piazzolla Comme le quintette de Piazzolla, le groupe est composé de cinq musiciens et mêle violon, piano, guitare, contrebasse et accordéon pour nous emmener vers le Tango Nuevo. Samedi 24 juillet JAMA & CO (old time blues & protest songs) Le trio (Pat Jacquemin, René Matagne et Phil Corthouts) s’amuse autour de thèmes traditionnels folk, blues, country. Musiciens d’expérience, ils explorent les contrées de l’improvisation. Une jeune violoniste (Alice Corthouts) jouera avec ce trio. Festival de guitares, banjos et mandolines… Samedi 31 juillet ULISSES & RENO (chants et musique du Brésil) Ulisses est brésilien. Il chante les petites gens et parle de la classe opprimée, sur des musiques populaires du Nordeste ou de Rio. Sa poésie est simple et directe. Il est accompagné du guitariste Reno. Le duo est renforcé par un flûtiste, Jean-François Hustin et par un guitariste, Philippe Corthouts. Vendredi 6 août MIAM MONSTER MIAM (*) Compositeur et arrangeur, l’homme-orchestre est aussi un interprète doté d’une voix sinueuse oscillant entre accents bluesy et country, prête à toucher chacun là où il s’y attend le moins. En duo acoustique. Samedi 7 août THE UGLY BUGGY BOYS Ils sont trois et puisent leur inspiration dans le doux ronflement des Massey Ferguson de la belle époque. Ils répandent la joie et la bonne humeur sur leur passage. Du swing, du hillbilly, du country blues, du boogie, et le tout qui baigne dans le second degré. Vendredi 13 août JUDIT MA-AIÁN (Argentine) Judit Ma-aián, chanteuse de tango, est née à Buenos Aires. Elle se produira au Café du Parc pour la première fois en Belgique, et elle sera accompagnée par le pianiste Gabriel Vallejo. Du tango authentique que « notre » public n’hésitera pas à découvrir. Samedi 14 août JACQUES STOTZEM (guitare picking) (*) En solo et sur notre scène. Un des meilleurs représentants actuels de la guitare picking. Toots Thielemans : « Jacques, tu “piques” comme un démon ! » Vendredi 20 août TURLU TURSU (musique métissée) En interprétant des morceaux issus de nombreuses cultures intégrant l’accordéon à travers le monde, ces musiciens provoquent à chaque prestation l’enthousiasme du public. Avec Fabian Beghin (accordéon et flûtes), Etienne Plumer (drums) et Nicolas Dechêne (basse). Samedi 21 août SOL Y SOMBRA (flamenco) Carlos et Diego ont enthousiasmé le Parc à plusieurs reprises. Ils se produisent ici en trio. Les guitares, le chant de Carlos et les percussions : c’est tout le soleil de l’Espagne qui déferle au bord de Meuse ! Vendredi 27 août ZOP HOPOP (*) Sacha Toorop en trio acoustique. Zop Hopop : de la simplicité et de l’intensité musicale avec la superbe voix de Sacha. Ces qualités-là rendent sincèrement heureux ! Rien que du bonheur ! Samedi 28 août ALEXONOR TRIO : « QUELQUES COQUINES » Représentant de la nouvelle chanson française en Belgique, le Bruxellois Alexonor est auteur, compositeur et interprète enflammé de textes décapants sur une musique champagne. Il a raflé le premier prix des Révélations aux dernières Francofolies de Spa. Vendredi 3 septembre WILLY WILLY AND THE VOODOO BAND Ne boudez pas votre plaisir. Willy Willy (ancien des Scabs, Vaya Con Dios..) ravira tous les amateurs de rock’n’roll, rockabilly et R&B avec des interprétations personnelles de standards et des compositions personnelles. Avec René Stock (bass) et Marty De Wager (drums). Samedi 4 septembre LE MERLE MOQUEUR Le nouveau répertoire de Christian Legrève (Encore un dimanche). Un spectacle, des chansons, des textes qui font merveille. Un spectacle qui fait souvent rire et parfois pleurer. Le Merle (combien) Moqueur est accompagné par un clown blanc et un pianiste. On vous le dit c’est bien, très bien ! Vendredi 10 septembre O’TCHALAÏ Un violon (Pascale Trussart), un accordéon (Monique Gelders) et une contrebasse (Alexandre Furnelle) pour interpréter musiques et chansons tziganes de l’Est et des Balkans. Une musique aux accents nostalgiques mais le plus souvent festive et qui vous met le cœur à l’envers… Samedi 11 septembre DÎNE À QUATRE Jeune groupe aux mélodies simples et aux arrangements subtils. Piano, saxophone, guitare, flûte et percussions se rencontrent autour de textes ironiques et décalés… Ils chantent l’amour de la nature, l’engagement politique et humanitaire et la primauté des sentiments. A découvrir. L’INÉDIT, le journal des membres des cinémas Le Parc & Churchill gérés par le centre culturel « Les Grignoux » asbl 9 rue Sœurs de Hasque 4000 Liège · Tél. 04 222 27 78 Fax 04 222 31 78 ■ Programmation et infos : http://www.grignoux.be ■ Programmation quotidienne sur répondeur : 04 343 24 67 · courriel : [email protected] Les inédits du cinéma n° 140 du 2 juillet au 16 septembre 2004 ■ Tirage : 57 000 ex. ■ Equipe de rédaction : Michel Condé · Dany Habran · Michaël Ismeni Jean-Pierre Pécasse · Anne Vervier ■ Illustrateurs : Pierre Kroll · Jean-Claude Salémi ■ Pré-presse : Yves Schamp ■ Impression : Masset sa Contact publicité : Les Grignoux · Christine Legros · [email protected] ■ Editeur responsable : J.M. Hermand · 5 rue G. Rem 4000 Liège Cinéma Le Parc · 22 rue Carpay Liège/Droixhe ■ Cinéma Churchill · 20 rue du Mouton Blanc Liège ■ Avec l’aide du Ministère de la Communauté française, du Ministère de la Région Wallonne, de la Ville de Liège et le soutien d’Europa Cinemas MEDIA · PROGRAMME OF THE EUROPEAN UNION inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 > page 3 Voici les trois premiers films de la collection produite par Martin Scorsese et dédiée aux grands noms du blues LE BLUES The Soul of a Man Premier film de la collection et réalisé par Wim Wenders, The Soul of a Man est celui d’un amoureux fou qui veut faire partager sa passion ous ne les connaissez pas, vous n’avez même sans doute jamais entendu leurs noms. Et pourtant ! Oubliés de tous après avoir connu un brève période de gloire, Skip James, Blind Willie Johnson et J.B. Lenoir sont morts dans la misère, mais ont laissé un héritage capital, partie intégrante de la légende du blues. Ces trois méconnus sont les bluesmen préférés de Wim Wenders. A travers leur vie et leur musique, il nous entraîne entre fiction, témoignage et pèlerinage, dans une balade magique V dans l’histoire et la vitalité intacte du blues. Wenders a donc composé une sainte trinité réunissant ses trois idoles, qui ne se sont jamais rencontrés même s’ils ont eu l’occasion de jouer et d’enregistrer à la même époque. Skip James et Blind Willie Johnson ont connu le blues presque à sa naissance, dans les années 1920. Ils sont mis en scène dans des saynètes reconstituées en noir et blanc, avec une grâce naïve. Après avoir enregistré 18 titres en 1931, Skip James s’évanouit pour réapparaître en 1964, au Festival de Newport. Ce qu’il fit pendant ce temps reste un mystère, car s’il est une ligne de laquelle The Soul of a Man ne s’écarte jamais, c’est la préservation du mystère du blues. Entre des images d’archives rares et souvent émouvantes, des musiciens contemporains interprètent des reprises des trois bluesmen mythiques : Bonnie Raitt, Cassandra Wilson, Beck, Lou Reed, Lucinda Williams… entre autres. de Wim Wenders, USA, 2003, 1 h 43, VO Avec Keith B. Brown et quelques pointures de la musique blues et soul d’aujourd’hui Parc/Churchill Du Mali au Mississippi Scorsese replonge dans la mémoire du blues et remonte jusqu’à ses origines… sur le continent africain nitiateur de ce superbe projet de sept films consacrés au blues, Martin Scorsese réalise ce deuxième volet. Retournant dans le delta du Mississippi où le blues est né, à l’époque de l’esclavage, il revient sur des pionniers légendaires, tels que Robert Johnson et Son House, mais aussi sur les figures plus proches, comme Muddy Waters et John Lee Hooker. Avec enthousiasme et pédagogie, le cinéaste fait revivre la mémoire de toute une culture, rendant hommage à un ethnomusicologue qui, dès les années 20, a collecté des milliers d’enregistrements d’une valeur inestimable. Mais le plus remarquable, c’est que Scorsese retrouve, à travers un vieux bluesman flûtiste, la preuve vivante du lien, ténu mais incontestable, qui unit le blues à la musique africaine. I Studio de Martin Scorsese, USA, 2003, 1 h 17, VO Avec Corey Harris, Taj Mahal, Otha Turner, Ali Farka Touré, Satif Keita www.bacfilms.com/presse/blues/ Churchill Au-delà de la densité documentaire du film, Scorsese emporte le morceau par la manière dont il fait toucher du doigt la filiation entre griots africains et bluesmen américains. Sur ce plan, la vraie surprise du film c’est Otha Turner, sorte d’archive vivante, de chaînon manquant, qui tire des tonalités atonales et barbares de son fifre rudimentaire, uniquement accompagné par des tambours « jungle ». On est très loin du blues électrique d’un John Lee Hooker ou d’un B.B. King. C’est aussi cela que Scorsese rend palpable : l’incroyable diversité des genres du blues, continent à part entière au sein de la musique noire américaine. (Vincent Ostria, Les Inrockuptibles) Red, White and Blues On connaissait l’anglais Mike Figgis pour ses films à l’ambiance jazz (Stormy Monday, Leaving Las Vegas). Aujourd’hui il révèle sa passion pour le blues anglais qui lui valut d’être musicien avant d’être cinéaste evenir cinéaste. Si Martin Scorsese avait fait la traversée du Mali au Mississipi (ou pour être plus exact du Mississipi au Mali), dans ce troisième volet de la collection « Le blues », Mike Figgis fait le trajet historique et géographique de l’Angleterre aux Etats-Unis sur D les traces du blues. Avec comme guide le dieu Eric Clapton (qui s’est senti investi d’une mission pour transmettre le blues aux Blancs !) ou encore la « sexbomb » Tom Jones (à mille lieues de ses numéros disco music-hall), le réalisateur vient souligner que les premiers Blancs à avoir La médiathèque est partenaire de cette activité repris du blues sont des Anglais (les Rolling Stones notamment), ce qui permettra à de nombreux white Américains de découvrir la musique de leur pays ! Mike Figgis a surtout eu une idée simple et originale : armé d’une caméra, il a filmé en plan séquence et de l’intérieur les plus grands rockers anglais et américains dans les mythiques studios d’Abbey Road, captant les moindres changements d’accord des musiciens et par la même occasion, l’essence même du blues. Matthieu Perrin, commeaucinema.com de Mike Figgis, USA, 2003, 1 h 33, VO Avec Tom Jones, B.B. King, Eric Clapton, Van Morisson, John Porte Churchill Ve Symposium de sculpture sur pierre bleue 2004 COMBLAIN-AU-PONT – Place Leblanc – DU 11 AU 31 JUILLET 2004 Six sculpteurs internationaux CHERIF ABDEL BADIE (Egypte), PATRICE BELIN (France), DANIEL BRAGONI (Belgique), TON KALLE (Pays-Bas), JÜRGEN WAXWEILER (Allemagne) et FRANÇOIS WEIL (France) travaillent durant trois semaines au centre de Comblain-au-Pont à la réalisation d’une sculpture. Ils ont chacun à leur disposition un bloc de pierre calcaire brut attribué par tirage au sort. Exposition de fontaines et sculptures monumentales de Philippe ONGENA. EXPOSITIONS VISITES SAMEDI 10 JUILLET en plein air sur la Place Leblanc, dès 18 h Vernissage du Symposium avec le tirage au sort des pierres. Vernissage de l'exposition de sculptures et fontaines monumentales de Philippe Ongena. SAMEDI 10 JUILLET de 10 à 18 h Côté cœur, côté jardins : des privés ouvrent leur jardin au public. Info : 04 369 26 44. DIMANCHE 11 JUILLET à 13 h 30 Promenade « côté cœur, côté jardins » à la découverte de sites naturels et de jardins privés. Départ au Musée du Pays d'Ourthe-Amblève, 1 Place Leblanc. Gratuit. Info : 04 369 26 44. DU LUNDI 12 JUILLET AU VENDREDI 16 JUILLET au Musée du Pays d'Ourthe-Ambleve, Place Leblanc, dès 18 h Vernissage de l'exposition « Petits formats » de Philippe Ongena au Musée du Pays d'Ourthe-Ambleve accessible tous les jours de 10 à 17 h jusqu'au 28 août 2004. DIMANCHE 11 JUILLET ET LES W-E DU 17 ET 18, 24 ET 25 JUILLET à 14 h Visite commentée du Parc de sculptures Saint-Martin : découverte des sculptures réalisées dans le cadre des éditions précédentes du symposium. Départ du Musée du Pays d'Ourthe-Amblève, 1 Place Leblanc. Gratuit. CONFÉRENCE Les vernissages sont suivis de concerts. DU DIMANCHE 11 JUILLET AU SAMEDI 31 JUILLET à la Tour Saint-Martin tous les jours de 14 à 18 h Exposition « Petits formats » des sculpteurs du Symposium. A l'Administration communale, Place Leblanc, tous les jours de 10 à 16 h 30 Exposition « Photographies de Comblain-au-Pont ». SAMEDI 17 JUILLET Comblain-au-Pont accueille « les Samedis du Vif » : promenades, marche du terroir, et animations diverses (www.levif.be). En soirée, banquet champêtre au Parc Saint-Martin. SAMEDI 17 JUILLET ET VENDREDI 30 JUILLET Balade « chauve-souris ». Départ à 21 h 30, au complexe communal, 25 rue du Grand pré, Comblain-au-Pont. Gratuit pour les moins de 6 ans, 3 ¤ pour les 6-12 ans, 5 ¤ pour les adultes et les plus de 12 ans. Informations et réservation indispensable : 04 369 26 44. STAGE POUR ENFANTS Stage pour enfants : sculpture sur pierre. Info 04 369 26 44. VENDREDI 23 JUILLET à 20 h Conférence sur la pierre présentée par Camille Ek, géologue et Paul Xhaard, spéléologue. Info : 04 369 26 44. FÊTES ET BAL MARDI 20 JUILLET en soirée Bal aux lampions sur la Place Leblanc. SAMEDI 31 JUILLET Fête de clôture du Symposium avec animations musicales, Place Leblanc. Le programme est susceptible d'être modifié et complété. Info : 04 369 26 44. Musée du Pays d'Ourthe-Amblève, 1 Place Leblanc, 4170 Comblain-au-Pont page 4 > inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 IMAGES DU MONDE… AVEC POINT DE VUE Repoussez vos horizons cinématographiques avec ces cinq films venus d’ailleurs. De la Corée du Sud au Moyen-Orient en passant par la Russie et le Sénégal, ces cinéastes bousculeront vos habitudes et feront entrer les vibrations du monde dans nos salles Printemps, été, automne, hiver… et printemps Un vieux moine et son jeune disciple. Un cycle de quatre saisons avec ses joies et ses peines dans la tranquillité d’un temple flottant sur l’eau. Un apprentissage spirituel, entre quiétude bouddhique et tentations charnelles. Prix du Public au Festival de San Sebastian 2003, quatre Prix au Festival de Locarno 2003 eux grandes portes en bois finement sculptées apparaissent sur l’écran. Quel secret enferment-elles ? Soudain, comme poussées par une main invisible, lentement elles s’ouvrent. Apparaît alors un paysage d’une beauté exaltante. Et là, au milieu d’un lac, au cœur de ces montagnes recouvertes d’une forêt luxuriante, flotte, immobile, éternel, un temple de bois. Tout y est parfait et on resterait bien comme ça, serein, comme grisés, pendant un temps infini, à contempler ce paysage qui inlassablement se métamorphose au fil du temps, comme cet enfant qu’un vieux moine élève dans ce havre de paix. Tous deux vivent isolés, coupés du monde extérieur. La méditation, les rituels, l’apprentissage des gestes essentiels rythment leur vie jusqu’au jour où arrive, accompagnée par sa mère, une adolescente malade. Elle reste. Le vieux moine tente de la soigner, mais le mal résiste, peut-être a-t-il plus à voir avec l’âme de la jeune fille qu’avec son corps. Baboussia A travers l’itinéraire chahuté d’une grand-mère craquante et pourtant devenue indésirable parce que encombrante et peu productive, le portrait poignant et tout en finesse d’une société russe déboussolée D Simple comme une fable, le film liturgique de Kim Ki-duk affiche une joliesse picturale pour prôner une discipline spiri- tuelle. Aux tentations de luxure, de possession, il oppose la sagesse quasi démiurgique du maître qui voit tout, sait trier d’instinct les herbes comestibles et les plantes vénéneuses, connaît la manière de s’affranchir des pulsions mauvaises et l’art de tirer le meilleur parti du monde vivant. De belles images parsèment cet itinéraire religieux : des portes qui s’ouvrent sur un décor paisible, un bouddha sculpté dans la glace, un chat dont la queue est transformée en pinceau, un homme qui se couvre les yeux de papiers calligraphiés pour pleurer. Elles font aussi de Printemps, été, automne, hiver… et printemps un film à la poésie déconcertante. (Le Monde) de Kim Ki-duk, Corée du Sud, 2003, 1 h 43, VO Avec Oh Young-su, Kim Young-Min, Seo Ja-Kyung, Ha Yes Jim Parc/Churchill Le cerf-volant Une jeune réalisatrice libanaise signe une fable lumineuse sur la cruauté des frontières, la naissance du désir et le besoin de liberté. Lion d’argent et Prix du Jury à Venise 2003 des barbelés. Lamia va traverser plusieurs fois les deux frontières malgré les interdits. Ses passages sont observés par un jeune soldat israélien. Ils tombent amoureux l’un de l’autre. amia a 16 ans. Elle vit dans un village au sud du Liban, frontalier avec Israël. Des barbelés séparent le village en deux, cet espace est devenu le terrain de jeux des enfants. C’est là que Lamia fait voler son cerf-volant, tout en observant la partie du village où il lui est interdit d’aller. Lamia est donnée en mariage à un cousin qu’elle n’a jamais vu et qui vit de l’autre côté L Le troisième long métrage de Randa Chahal Sabbag aborde le douloureux problème du déracinement, lié à la situation politique inextricable de cette région du monde. En outre, à travers le personnage de Lamia, son héroïne résolue à vivre comme elle l’entend, elle évoque la place des femmes dans la société proche-orientale. Le ton onirique employé par la cinéaste libanaise colle parfaitement aux situations ubuesques décrites. Néanmoins, cette œuvre engagée n’est pas un film politique. Elle ne martèle rien. Elle revendique simplement le droit à une vie meilleure pour tout un peuple, révèle l’envie de liberté et la volonté de coexister sans subir l’arbitraire des annexions. Le cerf-volant délivre également un message d’espoir en une jeunesse qui, à l’image de son héroïne, se prend en main pour tenter d’écrire un avenir pacifique, en dehors du cadre étroit imposé par des parents marqués par une guerre interminable. (L’Humanité) de Randa Chahal Sabbag, Liban, 2003, 1 h 20, VO Avec Flavia Bechara, Ziad Rahbani, Anda, Asmar, Julia Kassar http://pyramidefilms.com/cerf-volant/ Churchill Le portait haut en couleur de Mati, une Sénégalaise fière et indépendante qui assure sa survie en poussant sa brouette sur le marché de Sandaga. Une tragi-comédie toute de jaune et bleu, ponctuée par de magnifiques chants griots A Rien qu’une compassion formidable pour ces êtres dont elle partage la vie. Sous ses dehors de conte intemporel, le film parle, donc, de la Russie contemporaine. Lors d’une fête villageoise, des enfants déguisés en marins rappellent la tragédie du Koursk. Sur un mur, de vieux dessins d’enfants sont signés Ivanov et Semionov. Des noms cités à la télé, qui énumère les morts d’un jour comme un autre, en Tchétchénie. Ainsi procède Lidia Bobrova : elle ne tonne pas, elle murmure. Que, dans ce pays-là, tout est peutêtre perdu, mais rien n’est impossible. Pierre Murat, Télérama de Lidia Bobrova, Russie, 2003, 1 h 40, VO Avec Nina Choubina, Anna Ovsiannikova www.baboussia.com/ Churchill Alila Un instantané qui sculpte le quotidien des habitants d’un immeuble à Tel-Aviv. Amos Gitai nous offre un regard intime, complexe, charnel et amusé sur la société israélienne lila se déroule essentiellement dans un immeuble de Tel-Aviv où vit un échantillon d’humains les plus divers : un couple adultérin qui copule dans la clandestinité ; une mère de famille, jouée par une Josiane Balasko du cru, qui vient de virer son époux pour mieux se consacrer à son amant ; quelques vieux aussi solitaires que hantés par la catastrophe ; une virago très théâtrale qui essaie de rajouter une pièce à son logement et qui gueule contre tout et tous ; une femme de ménage asiatique et silencieuse… Chacun vaque à ses occupations, vit avec plus ou moins de bonheur la promiscuité. Ainsi, le couple adultère qui se voulait clandestin est tout de suite trahi par les orgasmes bruyants de la femme – et c’est très drôle. Amos Gitai filme ce lieu et ses A Madame Brouette ccompagnée de sa petite fille Ndèye, Mati, jeune femme divorcée, pousse une brouette remplie de fruits dans les rues de Dakar. Au fil des jours, elle récolte ainsi une modeste somme d’argent lui permettant d’aider ses parents et de réaliser son rêve : ouvrir une petite gargote avec son amie Ndaxté qu’elle a sauvée des griffes d’un mari violent. Mais au hasard d’une rencontre, notre jolie défenderesse de la liberté féminine s’amourache d’un policier crapuleux, et se fait à son tour entraîner dans une relation difficile. « J’ai voulu creuser la nature de l’amour, savoir pourquoi certaines personnes restent 30 ans ensemble et d’autres, deux mois, et pourquoi certaines femmes décident qu’à 35 ans, elles ne veulent plus rien savoir des hommes ! Je voulais faire un portrait de ces femmes… », explique le réalisateur Moussa Sene Absa. Ces femmes, il les représente comme fortes, déterminées, se battant contre une société ne les reconnaissant pas toujours à leur juste valeur. Répudiant sa fille parce qu’elle aboussia est vieille. Baboussia est inutile. Baboussia est encombrante. Cette Russie qui survit – si mal – n’a que mépris pour ces grand-mères qui ont sacrifié leur vie pour l’éducation de leurs enfants et petits-enfants. Baboussia se réfugie donc chez sa sœur. Mais ce n’est qu’une halte : elle repart, ballottée, entre les membres de sa famille qui, tous, la rejettent… Par moments, on dirait un film de Luigi Comencini, L’incompris ou Un enfant de Calabre. Ces mélos à la frontière de la tragédie, où la sensiblerie s’effaçait devant la sensibilité pure… Aucun passéisme dans le regard de la réalisatrice. Aucun exotisme, non plus, même si elle célèbre les paysages qui font partie de l’âme des personnages : ce traîneau qui file sur la neige, ce village éclairé par le soleil levant. B occupants avec beaucoup de précision, d’agilité, un mélange idéal de proximité et de distance. Les plans-séquences, principales figures de style de ce film, permettent au spectateur de saisir le mélange permanent entre intérieur et extérieur, d’avoir le temps de scruter l’écran pour y repérer les mille détails qui y fourmillent, bref, de ressentir avec acuité le chaos même de la vie urbaine contemporaine. Toute ressemblance entre le microcosme de cet immeuble et le macrocosme géopolitique de la région n’est sans doute pas fortuite. Serge Kaganski, Les Inrockuptibles d’Amos Gitai, Israël, 2003, 2 h, VO Avec Yaël Abecassis, Uri Ran Klauzner, Hanna Laslo, Ronit Elkabetz Churchill Acheter et commander vos livres à la librairie Entre-Temps c’est déjà soutenir Barricade est enceinte, le père de Mati affirme avec conviction : « La vie de couple, c’est comme la langue et les dents. Quand les dents mordent, la langue ne s’en va pas pour autant ». Les dents étant, bien entendu, de nature masculine… Or, c’est justement à cette vision patriarcale que s’oppose le cinéaste Moussa Sene Absa – aussi peintre, écrivain et musicien – en soulevant un certain nombre de questions quant aux clivages existant entre les générations, les sexes, la modernité et les traditions. Séverine Kandelman (www.voir.ca) de Moussa Sene Absa, Sénégal/France/Canada, 2003, 1 h 44 Avec Rokhaya Niang, Aboubacar Sadik Ba, Kadiatou Sy, Ndeye Seneba Seck Churchill ENTRE–TEMPS Librairie Toutes les commandes sont possibles… et dans les plus brefs délais ! ( rue Pierreuse 19 / 21 • 4000 Liège tél-fax : 04 222 06 22 courriel : [email protected] www.barricade.be Ouvert du lundi au samedi de 13 h 30 à 18 h 30 inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 > page 5 Troie (Troy) ’enlèvement d’Hélène par Pâris est une insulte insupportable infligée à son époux, le roi Ménélas. Le code d’honneur de cette famille veut que tout outrage subi par Ménélas soit également subi par son frère Agamemnon : ce dernier mobilise aussitôt toutes les armées grecques dans le but de ramener Hélène à Sparte et de laver l’honneur de son frère. Mais pour Agamemnon, la sauvegarde de l’honneur n’est qu’un prétexte qui dissimule sa profonde avidité : il lui faut s’emparer de Troie s’il veut dominer la mer Egée et consolider ainsi la puissance de son vaste empire. La cité fortifiée, sur laquelle veillent le roi Priam et l’illustre prince Hector, est une citadelle qu’aucune armée n’a jamais réussi à pénétrer. L’avenir de Troie ne dépend plus que d’un seul homme, Achille, réputé pour être le plus vaillant guerrier de son époque. L de Wolfgang Petersen, Grande-Bretagne/Malte, 2004, 2 h 44, VO Avec Brad Pitt, Eric Bana, Orlando Bloom, Diane Kruger, Brian Cox www.warnerbros.fr/movies/troy/ Parc/Churchill L’effet papillon (The Butterfly Effect) urant son enfance, Evan Treborn était sujet à des pertes de conscience se produisant dans des moments de stress intense. Ainsi, il lui est arrivé de s’évanouir à quelques reprises au cours d’événements traumatisants impliquant sa petite amie Kayleigh et le frère de celle-ci, le très violent Tommy. Devenu étudiant en psychologie, Evan décide un jour de retourner dans sa ville natale pour percer le secret entourant certains de ces incidents enfouis dans sa mémoire. Mais en ressassant ce passé trouble, il entraîne le suicide de Kayleigh. Peu de temps après, l’étudiant se découvre la faculté de revisiter certains moments précis de son passé et de changer ainsi littéralement le cours de l’histoire. Il décide alors d’utiliser ce don pour sauver la vie de Kayleigh, mais son intervention a des conséquences catastrophiques. D de Eric Bress et J. Mackye Gruber, USA, 2003, 1 h 59, VO Avec Ashton Kutcher, Amy Smart, Kevin Schmidt, Melora Walters www.leffetpapillonlefilm.com/ Churchill 21 grammes (21 Grams) e professeur de math Paul Rivers souffre d’une maladie qui le condamne à mourir si on ne lui greffe pas rapidement un nouveau cœur. Sur l’insistance de sa femme Mary, de laquelle il s’éloigne, mais qui a toujours désiré avoir un enfant de lui, il accepte de donner du sperme pour une fécondation in vitro. De son côté, Jack est un ex-repris de justice qui, tentant de renoncer à la violence et à l’alcool par le biais de la religion, entreprend désormais d’aider de jeunes délinquants. Quant à Christina, ex-toxicomane, elle mène maintenant une vie heureuse avec son mari et ses deux fillettes, jusqu’au jour où survient un terrible accident aux conséquences tragiques, et qui affectera de diverses façons les destins de Paul, Jack et Christina. 21 grammes est le 2e film d’Alejandro Gonzalez Iñarritu (Amours chiennes). L d’Alejandro Gonzalez Iñarritu, USA, 2003, 2 h 05, VO Avec Sean Penn, Benicio Del Toro, Naomi Watts www.21-grams.com/ Churchill La jeune fille à la perle (Girl with a Pearl Earring) a jeune Griet est engagée comme servante dans la maison Vermeer. Nous sommes à Delft, au 17e siècle, l’âge d’or de la peinture hollandaise. Griet s’occupe du ménage et des enfants de Vermeer en s’efforçant d’amadouer l’épouse, la belle-mère et la gouvernante, chacune très jalouse de ses prérogatives. Au fil du temps, la douceur, la sensibilité et la vivacité de la jeune fille émeuvent le maître qui l’introduit dans son univers. Dès les premiers plans, on est immédiatement confronté avec la peinture de Vermeer : le travail délicat sur la lumière, le choix judicieux et nuancé des couleurs, le combat permanent pour sculpter le réel, le magnifier, le transcender, installer les gestes, poses et objets quotidiens dans un éclat qui leur garantira l’éternité. Une première œuvre magistrale avec, dans le rôle titre, Scarlett Johansson (Lost in Translation). L de Peter Webber, Angleterre, 2003, 1 h 40, VO Avec Scarlett Johansson, Colin Firth, Tom Wilkinson www.girlwithapearlearringmovie.com/ Parc/Churchill La planète bleue (Deep Blue) ien que les mers recouvrent plus des deux tiers de notre planète, nous connaissons mieux la surface de la lune que les fonds des océans. La planète bleue est un étonnant voyage d’une infinie richesse sur le monde marin. Des espèces inconnues vivant à des profondeurs jamais atteintes par l’homme, en passant par la naissance des crabes, la lutte des bancs de sardines contre les prédateurs de la mer et des airs, les réunions incongrues des manchots, les jeux cruels des orques, sans oublier les ballets des dauphins ou les balades majestueuses des baleines en voie d’extinction, ce film tout public vous invite à un voyage qui rapproche le spectateur de tout âge de la nature. Vous allez découvrir un monde méconnu qui regroupe plus d’espèces vivantes que le monde terrestre. Vous allez découvrir une planète inconnue : la mer. B de Alastair Fothergill et Andy Byatt, Grande-Bretagne, 2003, 1 h 32, version française www.laplanetebleue.net Churchill Lost in Translation e son expérience japonaise vécue là-bas lors de la sortie de Virgin Suicides, Sofia Coppola signe une histoire d’amour inoubliable sur fond de choc de cultures ; avec Bill Murray qui vieillit décidément bien, et Scarlett Johansson. Le premier campe Bob Harris, la cinquantaine bien faite, acteur de cinéma venu à Tokyo pour tourner une pub ; la seconde est Charlotte, 25 ans, qui accompagne son mari photographe, hyper absorbé par son travail. Seuls dans une ville qu’ils ne connaissent pas, au milieu de gens qu’ils ne comprennent pas, tenus éveillés par un décalage horaire inhumain, ils vont se rencontrer au bar de leur hôtel. A la recherche de repères dans l’inconnu nippon, Bob et Charlotte vont s’accrocher l’un à l’autre, et à mesure de leurs escapades dans la ville, trouver doucement un nouveau sens à leurs vies égarées… D de Sofia Coppola, USA, 2003, 1 h 40, VO Avec Bill Murray, Scarlett Johansson, Giovanni Ribisi www.lost-in-translation.com Churchill LES CLASSIQUES DE L’ÉTÉ Pour prolonger le plaisir des Classiques du Churchill, et pour vous faire patienter jusqu’à la nouvelle saison qui s’annonce encore plus riche, avec des découvertes qui côtoieront des valeurs sûres (première séance le lundi 27 septembre), nous vous proposons trois chefs-d’œuvre incontournables, restaurés par la Cinémathèque Royale et présentés sur des copies neuves. Marcel Carné (Les enfants du paradis), Luchino Visconti (Le guépard) et Federico Fellini (La dolce vita) seront votre trinité classique de l’été 2004 La dolce vita George Simenon, alors président du jury du Festival de Cannes 1960, attribuera la Palme d’or à La dolce vita. Dans cette œuvre de la maturité, le double de Fellini, Marcello Mastroianni, traverse un monde de débauches, une société en déclin, sans espoir et livrée aux plaisirs vains n chroniqueur mondain, Marcello passe ses nuits à observer les débauches de l’aristocratie romaine. Il y participe même quelque fois. Chargé d’accueillir une star de cinéma, il tente de la séduire en lui faisant visiter la ville. Seules ses rencontres avec une jeune fille au visage angélique, Paola, et un intellectuel, Steiner, véritables îlots de pureté, le font émerger de son monde de débauches. Accouru sur les lieux d’un prétendu miracle, il assiste au tapage publicitaire organisé autour de deux enfants qui auraient vu la Madone. Dans une rue de Rome, il rencontre son père et l’entraîne dans un cabaret. Au lendemain d’une orgie, il apprend le suicide de Steiner… Chef-d’œuvre de Fellini, La dolce vita marque aussi un tournant dans l’œuvre du génial cinéaste italien, qui rompt ici définitivement avec le réalisme de ses débuts pour aller vers un art où le quotidien n’échappera plus jamais à la douce emprise de l’imaginaire. Assurément ironique, La dolce vita est aussi onirique, poétique et touchant. L’humour y a un goût acidulé, le baroque fellinien s’y exprime de spectaculaire façon, notamment dans la scène universellement célèbre du bain d’Anita Ekberg dans la fontaine de Trevi. U Le guépard de Federico Fellini, Italie, 1960, 2 h 58, VO Avec Marcello Mastroianni, Anita Ekberg, Anouk Aimée, Magali Noël, Alain Cuny Churchill (Il gattopardo) Palme d’or 1963 à Cannes, indémodable poème sur la fin d’un monde, adapté du roman de Lampedusa, Le guépard est à voir pour la fabuleuse composition de Burt Lancaster en prince Salina ; pour celle, fougueuse mais tout aussi méritante, d’Alain Delon, extraordinaire en symbole du futur ; pour la beauté de Claudia Cardinale. Et enfin pour la scène d’anthologie du bal final 860 en Sicile. Tandis que Garibaldi et ses chemises rouges débarquent et sèment la terreur, le Prince Don Fabrizio Salina, accompagné de sa femme, de ses enfants et de son « confesseur » se rend, comme chaque année, à son palais de Donnafugata. Son neveu, Tancrède Falconeri, dont la famille espérait jusqu’alors le mariage avec l’une des filles du Prince, s’éprend de la resplendissante Angelica, fille du maire bourgeois de la ville. Ancien partisan de Garibaldi, le jeune homme devient officier dans l’armée régulière du nouveau roi Victor Emmanuel de Savoie, lorsque celui-ci est plébiscité… 1 On est impressionné par l’ampleur de cette fresque que domine la fabuleuse composition de Burt Lancaster en prince Salina : fine analyse politique, minutie et authenticité dans la reconstitution des décors, morceaux d’anthologie du bal final… Tout est parfait dans ce chef-d’œuvre du Septième art. Et il n’est pas interdit de reconnaître certains traits de Visconti dans le prince Salina : n’a-t-il pas lui aussi, descendant de l’illustre famille milanaise, connu le même problème d’adaptation à une nouvelle époque, adaptation qui l’a conduit à s’engager à gauche ? (Jean Tulard, Guide des films) de Luchino Visconti, Italie, 1963, 3 h 05, VO Avec Burt Lancaster, Alain Delon, Claudia Cardinale Parc/Churchill Les enfants du paradis Réalisé pendant l’Occupation, Les enfants du paradis est le chef-d’œuvre angulaire du duo Marcel Carné-Jacques Prévert. Un fresque magnifique de plus de 3 h, portée par des acteurs en complète harmonie avec leur personnage : Arletty est Garance, Jean-Louis Barrault joue le mime Baptiste et Pierre Brasseur campe Frédérick Lemaître. Incontournable sur grand écran Paris, en 1840, les théâtres populaires donnent la parade sur le boulevard du Crime. Garance, une belle foraine liée à Lacenaire, un bandit plutôt louche, s’y produit. Elle est remarquée par un jeune mime, Baptiste Deburau, et par Frédérick Lemaître, un jeune comédien qui séduira Garance. Tous trois montent une nouvelle pantomime qui remporte un grand succès : Les enfants du paradis. Soupçonnée à tort de complicité avec Lacenaire, Garance ne doit sa liberté qu’à la protection du comte de Montra, son plus grand admirateur. Les années passent. Frédérick triomphe dans Othello, Baptiste est marié à Nathalie et père d’un petit garçon. Maintenant riche, Garance revient chaque soir admirer en secret Baptiste au théâtre. Quand ils s’avoueront leur amour, les enfants du paradis vivront l’enfer… Devenu un chef-d’œuvre du cinéma français, le film n’en demeure pas moins une illustration de la mentalité de l’époque. Il développe le thème de l’amour impossible, il exprime une philosophie moraliste pour laquelle le bonheur se mérite. Nathalie représente l’idéal féminin, pure, animée du sens du devoir, soucieuse de fonder une famille. La sévérité de la condamnation de Garance, pécheresse réduite à errer seule dans le tour- A billon enivrant des fêtes populaires, est à la mesure de la fascination qu’elle exerce sur les hommes. C’est peutêtre dans cette ambiguïté que réside le secret de la réussite de ce film. (Jean-Pierre Bertin-Maghit, Guide des films) de Marcel Carné, France, 1943-1944, 3 h 09 Avec Arletty, Jean-Louis Barrault, Pierre Brasseur, Maria Casarès Parc/Churchill page 6 > inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 > PROLONGATIONS Kill Bill : volume 2 Aaltra ans le Volume 1, The Bride, assoiffée de vengeance, passait par sa lame aiguisée Vernita Green et O-Ren Ishii, deux tueuses au service d’un certain Bill, responsable du carnage de son mariage et de ses quatre années de coma. Au début du Volume 2, The Bride est toujours aussi remontée contre la bande à Bill : elle veut remonter sa piste et s’apprêter à zigouiller Budd et Elle Driver, eux aussi responsables de son calvaire marital. Ceux qui avait regretté l’absence de dialogues « à la Quentin » dans le premier épisode se réjouiront de retrouver la verve de l’auteur plus inspiré que jamais et toujours au service de son histoire, avant tout. Tarantino a également développé, et Dieu sait s’il excelle dans le genre, la psychologie de ses personnages. Dans le deuxième volet se dévoilent vraiment les personnalités des protagonistes. (d’après Philippe Manche, Le Soir) eux voisins, joués par Benoît Delépine et Gustave Kervern, les deux réalisateurs. Mal dans leur travail, mal dans leur vie. Face à face en rase campagne, quelque part dans le nord de la France. La cohabitation est difficile. Ils se dérangent et se détestent. Une violente dispute se termine à l’hôpital à cause d’une benne agricole qui s’est écrasée sur eux pendant leur bagarre. Ils sont paralysés des deux jambes et sortent de l’hôpital en chaises roulantes. Après réflexion, chacun renonce au suicide et ils se retrouvent par hasard sur le quai de la gare. Voisins malgré eux, encore. Commence alors un voyage improbable et atypique. Objectif : aller réclamer des indemnités au constructeur du matériel agricole qui se trouve en Finlande. Ces deux paralytiques vont vivre un véritable parcours initiatique, la découverte de son voisin. de Quentin Tarantino, USA, 2003, 2 h 20, VO Avec Uma Thurman, David Carradine, Daryl Hannah, Samuel L. Jackson, Michael Madsen www.kill-bill.com/ Churchill de Benoît Delépine et Gustave Kervern, Belgique, 2004, 1 h 30 Avec Benoît Delépine, Gustave Kervern www.aaltra-roadmovie.com Churchill de Nadir Moknèche, Algérie, 2004, 1 h 53 Avec Lubna Azabal, Biyouna, Nadia Kaci, Jalil Nacini www.filmsdulosange.fr/viva_laldjerie/ Churchill d’Erik Van Looy, Belgique, 2003, 2 h 03, VO Avec Jan Decleir, Koen De Bouw, Werner De Smedt http://ms.skynet.be/alzheimer/ Churchill Les choristes La mauvaise éducation Chemins de traverse Vodka Lemon oici un film qui charrie tant de choses positives qu’il finit par faire la tête au carré à la naïveté qui le nimbe, pour devenir réellement émouvant. France, 1949. Malgré bien des similitudes, Gérard Jugnot n’est plus tout à fait Monsieur Batignole, mais Clément Mathieu, qui vole d’échecs professionnels en solitudes jusqu’à atterrir dans cet infâme pensionnat de rééducation pour mineurs tenu par ce saligaud de Rachin. Tandis que François Berléand s’attache à rendre ce dirlo imbuvable, Clément Mathieu se met en tête d’adoucir les mœurs des jeunes gredins en fondant ici même une gentille chorale, ce qui semble à première vue improbable. Mais miracle, la chose prend si bien que cela finit par en agacer Rachin, Mathieu ira même jusqu’à découvrir, parmi ces chères têtes blondes, un talent en friche, une voix d’or qu’il encouragera à se dépasser. (La mala educacion) anuel Poirier, le réalisateur de Western retrouve les routes bretonnes et son acteur fétiche, Sergi Lopez pour tourner une comédie douce-amère, l’un de ses plus beaux films, qui une fois encore brille par sa justesse de ton, son dessin délicat, vivifiant et pertinent des émotions. Chemins de traverse nous présente Victor, père de famille, parcourant les routes de Bretagne avec son fils adolescent, Félix. Ils se débrouillent comme ils peuvent, traînant un passé difficile dont on se saura rien de prime abord. Leur route est parsemée des magouilles de Victor et des femmes qu’il rencontre sous l’œil peu indulgent de son fils. Mais ce voyage sera surtout pour Félix une école de la vie. Et sa première rencontre amoureuse l’aidera à mieux comprendre son père et à se rapprocher de lui. Leur histoire est libre et ouverte comme l’errance. U de Hiner Saleem, Arménie, 2003, 1 h 30, VO kurde, russe et arménienne Avec Romen Avinian, Lala Sarkissian, Ivan Franck, Ruzan Mesropyan Churchill D V d’après Emmanuel Cirrode, CinéLive D eux garçons, Ignacio et Enrique, découvrent l’amour, le cinéma et la peur dans une école religieuse au début des années 60. Le père Manolo, directeur de l’institution et professeur de littérature, est témoin et acteur de ces premières découvertes. Les trois personnages se reverront deux autres fois, à la fin des années 70 et en 1980. Cette deuxième rencontre marquera la vie et la mort de l’un d’entre eux. Pedro Almodóvar, dans la maturité rayonnante de son art, nous offre un film sobre, vaillant et pessimiste que l’on ne peut voir sans douleur… Il n’était jamais allé aussi loin, il ne s’était jamais exprimé avec une précision et un engagement aussi déchirants : « Seule la peine nous attend », semble-t-il nous dire. (Gustavo Martin Gazo, El Païs) D Viva Laldjérie (De zaak Alzheimer) lger, l’hiver 2003. Installée dans la capitale pour fuir l’horreur terroriste, une jeune fille, Goucem, vit entre sa mère, ancienne star des cabarets locaux, et Fifi, une voisine prostituée. Travaillant chez un photographe pour un salaire de misère, Goucem tente de colorer sa vie et ses rêves dans les bras d’un homme marié ou en dansant jusqu’à l’épuisement dans les boîtes de nuit de la ville. A Trois femmes au bord de la crise de nerfs et de la crise d’identité, survoltées, drôles, pathétiques et vulnérables, qui vont se battre bec et ongles, mais aussi avec humour et avec une certaine fatalité, contre la lâcheté des hommes, l’hypocrisie de la religion et la force du destin. Viva Laldjérie est un film qui fait du bien là où ça fait mal. Autant dire que nous vous le préconisons séance tenante. (Michel Rebichon, Studio) M de Christophe Barratier, France, 2004, 1 h 35 Avec Gérard Jugnot, François Berléand, Kad Merad, Jean-Baptiste Maunier www.leschoristes-lefilm.com/ Churchill de Pedro Almodóvar, Espagne, 2004, 1 h 50, VO Avec Gael Garcia Bernal, Fele Martinez, Javier Camara, Francisco Boira www.lamauvaiseeducation-lefilm.com/ Churchill de Manuel Poirier, France/Espagne/Italie, 2004, 1 h 41 Avec Sergi Lopez, Kevin Miranda, Lucy Harrison, Mélodie Marcq www.cheminsdetraverse-lefilm.com/ Churchill Sang et or (Talaye Sorkh) La mort suspendue Gente di Roma (Touching the Void) éhéran. Une bijouterie des beaux quartiers. Hussein, venu se venger du gérant qui l’avait humilié, le tue avant de se donner la mort. Quelques jours auparavant, quand son ami Ali lui montre le contenu d’un sac à main égaré, Hussein n’arrive même pas à imaginer la somme astronomique indiquée sur le reçu qui s’y trouve pour l’achat d’un collier. Il sait que son salaire de misère de ne lui permettra jamais de s’offrir un objet aussi luxueux. Lorsqu’un homme les prend pour deux petits escrocs, Hussein le ressent comme une nouvelle humiliation. Et quand on leur interdit l’entrée de la bijouterie parce qu’ils sont trop mal habillés, son malaise grandit encore. Hussein est livreur de pizzas. Tous les soirs, il sillonne à moto les quartiers riches et entrevoit la vie que l’on y mène derrière les portes fermées. L’hypocrisie omniprésente du système l’oppresse de plus en plus. éalisé par un documentariste chevronné, le film s’inspire du livre écrit par Joe Simpson, l’un des deux protagonistes d’une aventure devenue légendaire, par ses implications morales, dans le monde de l’alpinisme. Un documentaire bouleversant qui mêle avec maestria réflexions intimes et récit épique décoiffant. Mai 1985, Cordillère des Andes, au Pérou, Joe Simpson et Simon Yates, deux alpinistes britanniques de talent, tentent d’escalader la face ouest du Siula Grande. Ils atteignent le sommet, mais c’est à la descente que se produit le drame. Dans la tempête, Joe tombe et se casse la jambe. A 6 000 mètres, sur cette montagne isolée du monde, Joe n’a aucune chance de s’en sortir. Et Simon sait que s’il essaie d’aider son ami, lui aussi est perdu ! Simon va devoir prendre la décision la plus terrible qui soit : couper la corde qui le relie à son ami Joe… de Jafar Panahi, Iran, 2004, 1 h 37, VO Avec Hussein Emaddeddin, Kamyan Sheissi, Shabram Vazirite Churchill de Kevin MacDonald, Grande-Bretagne, 2003, 1 h 46, VO Avec Brendan MacKey, Nicholas Aaron www.touchingthevoid.com Churchill T R La mémoire du tueur u matin au soir en suivant un bus qui parcourt les rues de la ville, le film rend hommage à Rome à travers une mosaïque d’images, de personnages, de quartiers, d’histoires... Rome telle qu’elle est aujourd’hui, telle qu’elle n’était pas il y a dix ans, telle qu’elle ne sera plus dans une décennie. Du travail à la famille, des dialectes aux modes vestimentaires, de la cuisine aux loisirs, des Romains de souche aux immigrés extra-communautaires, Ettore Scola propose de feuilleter un album d’illustrations avec le talent d’observateur et le ton caustique qui caractérisent son style. Gente di Roma est un hommage affectueux et amer à une métropole capable d’accueillir, avec une indifférence empreinte de chaleur et de muflerie, ceux qui y sont nés et ceux qui l’ont élue comme ville adoptive. D d’Ettore Scola, Italie, 2004, 1 h 33, VO Avec Giorgio Colangeli, Antonello Fassari, Fabio Ferrari,Stefania Sandrelli www.ocean-films.com/gentediroma/ Churchill n exécutant un contrat, un tueur à gages se rend compte qu’il est manipulé par ses commanditaires. Comme il souffre des premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer, il décide de mettre la police sur la piste de ceux qui l’ont trompé afin de pouvoir, lorsqu’il aura oublié leurs noms, les éliminer. Evitant d’imiter un cinéma hollywoodien que seul Hollywood sait faire, le réalisateur Erik Van Looy nourrit son intrigue d’ambiguïtés au point que son film devient certes un buddy movie où deux flics se chamaillent tout en pourchassant un criminel, mais où les relations entre la proie et les prédateurs sortent des sentiers battus. L’action, l’émotion et l’humour sont bien au programme, mais le cocktail se teinte de noirceur et de mélancolie. (d’après Pierre Gilieth, Trois couleurs) E ne retraite de misère, quatre murs et un toit qui font une maison, une vieille armoire, un antique téléviseur soviétique et un uniforme militaire, voilà tout le capital d’Hamo, homme vieillissant mais à la fière allure qui vit dans un petit village kurde d’Arménie avec l’un de ses fils et sa petitefille. La vie est rude dans ce petit bled enseveli sous une neige qui semble ne jamais fondre. Le travail est rare, l’argent encore plus, la subsistance quotidienne tient de la débrouille…Mais une lettre de son deuxième fils arrive de France. Une rumeur se propage selon laquelle l’enveloppe serait pleine de dollars... En pétrissant ces fragments de vie le plus souvent sans importance dramatique, Hiner Saleem impose (…) un sens du récit, et un ton particulier, fait d’ironie douce, d’amertume et de tendresse. (Florence Colombani, Le Monde) LE JOURNAL DU PARC/CHURCHILL EST DISPONIBLE À TOUT MOMENT À LA FNAC Les programmes du Parc & du Churchill sont diffusés quotidiennement sur le télétexte de RTC Liège Toute l’info sur vos spectacles 04 222 11 11 / 92 En Féronstrée Liège LE JOURNAL DU PARC/CHURCHILL EST DISPONIBLE À TOUT MOMENT AU STAND DU JOURNAL SPECTACLE À BELLE-ÎLE inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 > page 7 Le rôle de sa vie Une comédie de mœurs finement jouée qui évoque les rapports tordus entre une star au charisme dévastateur et une admiratrice transie. Quand la dialectique du maître et de l’esclave est incarnée par un duo d’actrices étincelantes : Agnès Jaoui et Karin Viard igiste dans un journal de mode, Claire Rocher (Karin Viard) rencontre par hasard Elisabeth Becker (Agnès Jaoui), une star de cinéma. Tout les sépare : leur caractère, leur rapport aux hommes et, bien sûr, l’argent et la notoriété. Mais il se trouve qu’Elisabeth apprécie Claire, et l’engage comme assistante personnelle. La vie de Claire va évidemment s’en trouver bouleversée et, peu à peu, les deux femmes se lient d’amitié. Du moins Claire le croit-elle… J’avais envie de développer un sujet autour de l’admiration pour des êtres charismatiques et de la dépendance qui en découle. Des éléments de mon expérience personnelle entraient en jeu. Je me retrouve plutôt dans le personnage de Claire, dans son tempérament un peu timide et enfantin. D’autre part, je me suis servi de mon passé d’assistant réalisateur, de mes observations sur la célébrité, le pouvoir qu’elle procure mais aussi son lot de solitude. D’où l’idée de confronter ces deux femmes aux caractères opposés, et de « mettre en scène » leur relation. Des films m’ont influencé autour de cette thématique : All about Eve de Mankiewicz, bien sûr ; d’autres aussi, comme La garçonnière de Billy Wilder, où deux personnages se retrouvent dans une situation d’humiliation proche de celle éprouvée par Claire et Mathias à l’égard d’Elisabeth, un être qui les domine socialement… Sans doute, de tels sentiments sont particulièrement exacerbés dans le milieu du cinéma. Mais chacun peut P La vie est un miracle Kusturica renouvelle son sillon : si le fond politico-historique ne change pas (celui de la guerre en ex-Yougoslavie), le réalisateur serbe l’aborde cette-fois par le prisme de l’amour et de l’émotion. Et le titre de devenir romantiquement provocateur evoici donc Kustu et son orphéon, sa palette de coules éprouver dans d’autres milieux, vis-à-vis leurs. Il est revenu avec ses bonnes vieilles tromd’un grand patron dans un groupe induspettes cabossées et le mystère dévoilé de ses voix slaves, triel par exemple, ou d’un collaborateur doué ses maisons branlantes, ses voitures rouillées et ses lits et charismatique. Dans leur vie quotidienne, qui volent dans les airs comme dans Little Nemo ou les gens prennent l’habitude d’endosser des un bon vieux Walt Disney. Il est revenu avec ses fêtes rôles qui, parfois, ne leur correspondent pas. sous les étoiles et sous les lampions où se mêlent des Le film parle des acteurs, mais surtout des rôles militaires couillus, des politicards véreux, des femmes tenus par tout un chacun dans la vie de tous les hystériques, des putes bariolées, des paysans à la jours. D’où le titre, Le rôle de sa vie… trogne impossible, des gallinacés excités et des chats Le personnage d’Elisabeth Becker n’est pas mouillés. Il a rapporté aussi ses lignes de coke exclusivement inspiré d’actrices célèbres, mais longues comme un rail de chemin de fer et ses plus généralement de personnes détentrices d’un binouses à la vodka, et puis ses coups de feu en pouvoir ou d’une notoriété. Des personnalités dont l’air dès que l’envie s’en fait sentir (à peu près tout le narcissisme est sans arrêt encouragé par un le temps), qui rythment ses bandes-son depuis entourage servile et qui, en dépit d’une réussite une décennie : sons et lumière, effets pyrotechapparente, sont confrontées à un isolement, une niques garantis. solitude extrêmement violents. (…) Par leur confronChez Kusturica, on casse du verre et de la tation, les deux femmes parviennent à se libérer, à se gueule, on pousse des cris et on chante, on s’aidécouvrir. Dans ce parcours, c’est avec leurs manques, me, on crie et on pleure, et on a peur sous les leurs défaillances, qu’elles se réalisent. Le but n’est bombes. Oui, le revoici avec sa grande caravapas d’être un super-héros, mais d’accepter tout ce qui ne balkanique, son cinéma « à l’énergie » qui nous constitue : nos qualités, nos défauts, nos crises vous donne la gueule de bois en deux temps de colère, nos insatisfactions chroniques, nos comportrois mouvements, avec cet art de la mise en tements parfois contradictoires… (François Favrat, réascène qui repose sur le bruit, les tremblelisateur) ments, la fureur, et sur un savant et sans de François Favrat, France, 2004, 1 h 40 doute très naturel talent à diriger des foules Avec Agnès Jaoui, Karin Viard, Jonathan Zaccaï et des groupes (…). Alors, on prend les Parc/Churchill R mêmes et on recommence ? Oui et non, en fait. Car Kusturica n’a pas rapporté que ses bons vieux ingrédients, que ses tics. Il est revenu non pas avec un peu plus de calme, mais avec une bonne dose d’émotion, cette émotion qui avait fini par déserter son cinéma. Car La vie est un miracle raconte avant tout une histoire d’amour sur fond de guerre, une belle histoire d’amour entre Luka (Slavko Stimac, qui n’a rien d’un beau gosse, est parfait) et Sabaha (Natasa Solak, solaire, pudique et volcanique), bref entre un ingénieur serbe venu en Bosnie, en compagnie de son épouse chanteuse lyrique et de son fils apprenti footballeur, construire une voie de chemin de fer pour ouvrir le pays au tourisme, et une infirmière musulmane qui se retrouve otage dans la tourmente de la guerre de Bosnie en 1992. C’est grâce à cette histoire d’amour qui se construit patiemment, où chacun observe l’autre longuement avant de se livrer corps et âme, que La vie est un miracle devient un film poignant. Car Luka devrait logiquement échanger Sabaha contre son fils, qui a été fait prisonnier pendant la guerre. Mais comment pourrait-il s’y résoudre ? Les événements prendront la décision à sa place. Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles d’Emir Kusturica, France/République Serbe, 2004, 2 h 40, VO Avec Slavko Stimac, Vesna Trivalic, Natasa Solak, Nikola Kojo, Mirjana Karanovic, Aleksndar Bercek, Davor Janjic, Stribor Kusturica www.lavieestunmiracle.com/ Parc/Churchill FÉDÉRATION BELGE DE YOGA • FBHY reconnue par la Communauté Française de Belgique organise un cycle de PÉPINIÈRE Formation de professeurs de yoga à Liège à partir de septembre 2004 CONTACTS : 04 368 62 69 ou 04 365 90 67 [email protected] ou [email protected] VIVACES et GRAMINÉES ORNEMENTALES PORTES OUVERTES 4 et 5 septembre de 10 à 18 h 23c Froidbermont Olne www.schampyves.be 0478 245 592 OUVERT le samedi de 10 à 18 h ou sur rendez-vous (Kad je zivot bio cudo) restauration au Café du Parc page 8 > inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 INDÉPENDANTS US Jim Jarmusch conduit ce quatuor d’indépendants US, loin des sentiers battus hollywoodiens, et toujours à la pointe de la dénonciation sociale (Thirteen et Long Way Home) et de l’inventivité cinématographique (American Splendor et Coffee and Cigarettes) American Splendor Entre comédie aux saveurs alléniennes et documentaire, avec quelques incursions jouissives dans le dessin animé, voici la mise en scène de la vie drôlement ordinaire d’un scénariste de BD underground. Grand Prix du Jury à Sundance 2003 n boulot sans intérêt à l’hôpital de Cleveland, une passion pour le jazz, un physique anodin, un look passe-partout : Harvey Pekar apparaîtrait comme un concentré de banalité s’il n’avait décidé de « story-boarder » des scènes de sa vie quotidienne sur papier. Occupation inoffensive jusqu’au jour où, lors d’un vide-greniers, il rencontre Robert Crumb, dessinateur « underground » culte. Emballé, ce dernier décide d’illustrer ses histoires. Destinée à un public adulte, la série American Splendor, née au cœur des années 70, rencontre le succès – ne reste à Pekar qu’à s’en accommoder… Spider Man, DareDevil, From Hell… voire, côté français, Astérix, Blueberry ou Michel Vaillant : voilà un temps maintenant que l’adaptation de bandes dessinées est devenue un genre cinématographique à part entière. Loin, toutefois, de ces super héros et autres personnages purement imaginaires, American Splendor s’inscrit dans une veine réaliste qu’avait initiée en son temps le Ghost World de Terry Zwigoff. Ce dernier portait sur la société américaine un regard peu amène ? Il n’en va pas autrement d’Harvey Pekar, auteur d’American Splendor. L’une des originalités de la série dont s’inspire le film tient en effet dans son énoncé à la première personne, Pekar signant une œuvre ouvertement autobiographique, où il se U Thirteen Loin des visions rose bonbon qu’Hollywood montre dans ses « teen movies », voici un regard percutant sur la « mauvaise » fièvre adolescente. Un pendant féminin d’Elephant, l’aspect criminel en moins. Grand Prix de la mise en scène à Sundance et Prix du Jury à Deauville 2003 racy, ado de 13 ans, découvre la drogue, l’alcool et le sexe, sous l’influence d’Evie, la fille la plus cool du lycée, qui est devenue son amie. Le premier atout de Thirteen est de pénétrer l’univers des jeunes filles, en montrant la force de leur amitié et leur quête éperdue d’identité, à travers les canons de la mode. Le tout est décrit avec une incroyable acuité. Nul doute que les auteurs du scénario – Catherine Hardwicke, dont c’est également le premier long métrage, et Nikki Reed, la jeune interprète d’Evie – ont puisé dans leurs expériences personnelles. T met en scène avec ses travers, ses doutes, ses mesquineries, et on en passe. A la texture du propos, on ajoutera l’inventivité de sa mise en scène. Si les histoires de Pekar ont pu compter sur quantité d’illustrateurs différents depuis que Crumb s’y intéressa, le récit cinématographique de sa vie repose sur les trésors d’ingéniosité. Outre la multiplication des incarnations de Pekar, le film opère un subtil va-et-vient entre documentaire et « intrigue » non sans laisser la vie déborder des cases de BD. Soit une œuvre stimulante et unique, à la mesure d’un créateur dont l’audace et… l’originalité ne sont pas les moindres des qualités. A voir absolument. d’après Jean-François Pluijgers, La Libre Belgique de Robert Pulcini et Shari Springer Berman, USA, 2003, 1 h 41, VO Avec Paul Giamatti, Harvey Pekar, Hope Davis, Joyce Bradner www.diaphana.fr/americansplendor Churchill Coffee and Cigarettes Les petits riens de gens célèbres. Devant un café et un paquet de cigarettes, Jim Jarmusch a filmé ses amis, acteurs et musiciens. Toute la poésie, le sens de la musique et l’humour du réalisateur de Ghost Dog en onze courts métrages Mais ce qui débute comme un témoignage sur la girly attitude se meut progressivement en descente aux enfers, où l’adolescente, « pour être cool », finit par perdre pied avec la réalité. Le virage à 180 degrés de la jeune Tracy fait frémir en même temps qu’il fait réfléchir. (Sophie Benamor, Studio) de Catherine Hardwicke, USA, 2003, 1 h 35, VO Avec Holly Hunter, Nikki Reed, Evan Rachel Wood, Jeremy Sisto, Brady Corbet www.thirteen-lefilm.com Churchill L’adolescence est un mélange de colère, de jalousie, d’envie. Catherine Hardwicke réussit parfaitement à donner le ton. Elle filme ici l’impuissance, la perte de contrôle face à cet âge qu’on appelle ingrat. Treize est un chiffre négatif, un chiffre qui véhicule le mauvais. La caméra pourtant reste neutre. Le spectateur est touché, ému par le mal-être de la jeune fille. Ceci tient aussi, bien évidemment à l’interprétation admirable de Nikki Reed. Elle devient cet être souffrant et fait naître la compassion du spectateur. La douleur prend corps. La vie est intense, accélérée, elle glisse entre les doigts comme des grains de sable. (Clémentine Guilbaud, Le quotidien du cinéma) Ecoles FPS Enseignement de Promotion sociale pour adultes NOUVEAU : • Gestion d’asbl. • Animation pour personnes en manque d’autonomie. • Initiation à Internet. • Conception et réalisation d’un site Internet. • Anglais (niveau 1 et 2). • Ouvrier tapissier-garnisseur. MAIS AUSSI : ue vous soyez ou non familier du cinéma de Jarmusch, ne manquez pas ce long métrage formé de courts sans lien scénaristique apparent. Si vous prisez le style poétique et dépouillé, comme en apesanteur, de l’Américain, vous adorerez ce voyage à travers sa carrière. Tourné par intervalles depuis 1986, il réunit, au fil de ses « épisodes », nombre des acteurs que le cinéaste a déjà dirigés (Roberto Benigni, Isaach de Bankolé, Steve Buscemi…), superbement mis en lumière par trois chefs opérateurs avec lesquels il a collaboré précédemment (Frederick Elmes, Robby Müller, Tom DiCillo). Chaque Q scène renvoie le cinéphile à ses souvenirs : l’itinéraire de Jarmusch est jalonné de ces films dont les actions s’enchevêtrent sans jamais se croiser. Chez lui, une histoire n’a nul besoin d’un début et d’une fin. Seule compte l’intensité des brefs instants de vie qu’il juxtapose les uns aux autres. (…) L’œil de Jarmusch se révèle ainsi particulièrement affûté dans sa mise en abyme de la question de la célébrité, à travers trois joyaux où Cate Blanchett, Bill Murray et le duo Alfred Molina-Steve Coogan s’en donnent à cœur joie dans leurs propres rôles. • • • • • • • • • • • Coffee and Cigarettes se déguste comme un recueil de nouvelles éclectiques. Il y est aussi bien question de glaces à l’eau que des mille et une façons de préparer le thé anglais… en compagnie d’un casting « cinq étoiles » où la crème des acteurs côtoie le meilleur de la scène musicale (Tom Waits, Iggy Pop, les White Stripes, RZA…). Cette auberge espagnole vaut la visite ! Humanités générales. Français langue étrangère. Service aux personnes. Animation. Restauration. Gestion. Relations Publiques. Informatique. Habillement. Ameublement. Artisanat. RENSEIGNEMENTS et INSCRIPTIONS : 20 rue Darchis 4000 Liège Tél. 04 223 68 61 Pour le secteur Service aux personnes : 22 quai du Longdoz 4020 Liège Tél. 04 223 02 53 Ou par mail : [email protected] Thierry Chèze, Studio de Jim Jarmusch, USA, 2003, 1 h 36, VO Avec Cate Blanchett, Steve Buscemi, Roberto Benigni, Bill Murray, Alfred Molina, Steve Coogan, Tom Waits, Iggy Pop, Isaach de Bankolé www.bacfilms.com/site/coffee/ Churchill Long Way Home Raising Victor Vargas Si vous croyez avoir tout vu de New York au cinéma, découvrez d’urgence ce premier film (Grand prix du Festival de Deauville) qui vous révèlera le quartier chamarré de Lower East Side avec un regard neuf, curieux et passionné ictor a 16 ans. Sûr de lui et de son sex-appeal, il fait l’admiration de son petit frère, l’indifférence feinte de sa petite sœur et l’exaspération de sa grandmère. Recueillis, à la mort de leurs parents, par celle qu’ils surnomment Maman, tous trois partagent une petite chambre dans son appartement d’un quartier latino de New York. Tandis que Victor fait la rencontre de Judy, une beauté mystérieuse, la grand-mère, persuadée qu’il a une mauvaise influence V sur ses frère et sœur, tente de le placer auprès des services sociaux. Pour sauver l’unité de sa famille et remporter le cœur de la belle Judy, Victor va devoir s’acheminer sur la voie des responsabilités… Rares sont les portraits d’adolescents aussi justes et lumineux. Refusant toute complaisance dans le misérabilisme, Sollett parle d’espoir et d’humour, même dans les situations les plus délicates, tant humainement que financièrement. Evoquant l’univers des premiers Spike Lee – la rage en moins –, Long Way Home se déguste avec le cœur et révèle une incroyable bande de comédiens non professionnels, dont le naturel confondant compte pour beaucoup dans ce plaisir infini qui traverse l’écran. Le cinéma indépendant américain a trouvé un nouveau ténor. (Studio) de Peter Sollett, USA, 2002, 1 h 24, VO Avec Victor Rasuk, Melonie Diaz, Judy Marte, Altagracia Guzman, Silvestre Rasuk www.raisingvictorvargas.com/ Churchill AGENDA > inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 > page 9 DU VENDREDI 2 JUILLET AU JEUDI 8 JUILLET P A R C C H U R C H I L L vendredi 2 juillet 14:15 Le rôle de sa vie 15:00 Harry Potter 3 14:00 Shrek 2 14:00 Aaltra 16:15 Shrek 2 16:00 La mort suspendue 18:00 Les choristes 17:00 La grande séduction 18:15 Sang et or 18:15 Viva Laldjérie 20:15 La vie est un miracle 20:00 Le rôle de sa vie 20:15 Gente di Roma 20:30 Aaltra 22:00 Le rôle de sa vie 22:15 La mauvaise éducation 22:15 The Soul of a Man 14:15 The Soul of a Man 14:00 Shrek 2 14:00 La mort suspendue 16:15 Shrek 2 16:15 Aaltra 17:00 La mort suspendue 18:15 Gente di Roma 18:00 Chemins de traverse 20:00 Le rôle de sa vie 20:15 Shrek 2 20:15 Aaltra 22:00 Le rôle de sa vie 22:15 La mauvaise éducation 22:00 Kill Bill : vol. 2 14:00 Le rôle de sa vie 14:00 Shrek 2 14:15 La mort suspendue 16:15 Le rôle de sa vie 16:15 Shrek 2 17:00 La vie est un miracle 18:15 Aaltra 18:30 Gente di Roma 17:00 Chemins de traverse 20:15 La vie est un miracle 20:15 Le rôle de sa vie 20:30 Shrek 2 19:30 La grande séduction 22:15 The Soul of a Man 22:30 La mauvaise éducation 21:45 Kill Bill : vol. 2 14:30 Le rôle de sa vie 14:00 Shrek 2 14:15 La mort suspendue 14:00 Harry Potter 3 17:00 Le guépard 20:30 La vie est un miracle au Café du Parc à 21 h CONCERT D’ÉTÉ samedi 3 juillet dimanche 4 juillet 14:00 Harry Potter 3 lundi 5 juillet 14:30 Deux frères 16:00 La planète bleue 17:00 Harry Potter 3 17:15 Le rôle de sa vie 18:00 Shrek 2 17:00 La mémoire du tueur 20:00 La vie est un miracle 19:45 Aaltra 20:15 Gente di Roma 20:00 La grande séduction 21:45 Le rôle de sa vie 22:15 Shrek 2 22:15 Chemins de traverse 14:00 Le rôle de sa vie 14:00 Shrek 2 14:15 The Soul of a Man 16:15 Le rôle de sa vie 16:15 Vodka Lemon 17:00 La vie est un miracle 18:15 Aaltra 18:00 Shrek 2 17:00 Viva Laldjérie 20:15 Le guépard 20:15 Le rôle de sa vie 20:15 La grande séduction 19:45 La mort suspendue 22:15 Thirteen 22:30 Vodka Lemon 22:00 Aaltra 14:00 Fahrenheit 9/11 14:00 Le rôle de sa vie 14:00 Shrek 2 14:15 La mort suspendue 16:30 La vie est un miracle 16:00 Vodka Lemon 16:15 Shrek 2 mardi 6 juillet 14:00 Harry Potter 3 mercredi 7 juillet 18:00 Le rôle de sa vie 18:15 Gente di Roma 17:00 Aaltra 19:45 Fahrenheit 9/11 20:15 Aaltra 20:15 Shrek 2 19:45 The Soul of a Man 22:00 Fahrenheit 9/11 22:00 Viva Laldjérie 22:15 Sang et or 22:00 La grande séduction 14:15 Le rôle de sa vie 14:00 Shrek 2 14:00 Thirteen 16:15 Shrek 2 16:00 La mauvaise éducation jeudi 8 juillet 14:00 Harry Potter 3 16:45 La vie est un miracle 17:00 The Soul of a Man 18:15 Aaltra 18:15 La grande séduction 20:00 Fahrenheit 9/11 19:45 Le rôle de sa vie 20:15 La mauvaise éducation 20:30 La mort suspendue 22:15 Fahrenheit 9/11 22:00 La mémoire du tueur 22:30 Vodka Lemon 22:30 Aaltra DU VENDREDI 9 JUILLET AU JEUDI 15 JUILLET P A R C C H U R C H I L L vendredi 9 juillet DU VENDREDI 16 JUILLET AU JEUDI 22 JUILLET P A R C C H U R C H I L L vendredi 16 juillet 14:00 Harry Potter 3 14:15 Le rôle de sa vie 14:00 Aaltra 14:00 Shrek 2 14:00 La prophétie des grenouilles 16:00 Chemins de traverse 16:15 Shrek 2 16:00 Les choristes 14:30 Fahrenheit 9/11 14:15 La mort suspendue 14:00 Shrek 2 16:00 Gente di Roma 16:45 La vie est un miracle 17:15 Le rôle de sa vie 18:15 La grande séduction 18:15 La mort suspendue 18:00 Le rôle de sa vie 17:15 Fahrenheit 9/11 17:00 La grande séduction 18:00 Lost in Translation 20:00 Fahrenheit 9/11 19:45 Le rôle de sa vie 20:30 The Soul of a Man 20:30 American Splendor 20:15 The Mother 20:00 Fahrenheit 9/11 19:30 La vie est un miracle 20:15 American Splendor 22:15 Fahrenheit 9/11 22:00 Kill Bill : vol. 2 22:30 La mauvaise éducation 22:30 Aaltra 22:15 Fahrenheit 9/11 22:30 Aaltra 22:15 Viva Laldjérie 14:30 Fahrenheit 9/11 14:00 Shrek 2 14:00 La planète bleue 17:15 L’âme en jeu 17:00 La grande séduction 18:00 American Splendor 19:30 Fahrenheit 9/11 19:30 La vie est un miracle 20:15 Shrek 2 22:00 Fahrenheit 9/11 22:30 Aaltra 22:15 La mauvaise éducation 14:00 La planète bleue 14:30 La grande séduction 14:00 Shrek 2 19:45 Fahrenheit 9/11 22:05 Fahrenheit 9/11 14:00 Shrek 2 14:15 La mort suspendue 16:00 Aaltra 16:15 Shrek 2 16:30 Le rôle de sa vie 18:00 La grande séduction 18:15 The Soul of a Man 18:30 Gente di Roma 17:15 The Soul of a Man 20:15 Le rôle de sa vie 20:30 Shrek 2 20:30 La mauvaise éducation 19:30 Le rôle de sa vie 22:15 American Splendor 22:30 The Soul of a Man 22:30 Aaltra 21:30 The Mother dimanche 11 juillet 14:30 Harry Potter 3 au Café du Parc à 21 h est un miracle 14:00 La planète bleue CONCERT D’ÉTÉ 16:30 La vie au Café du Parc à 21 h 14:00 Fahrenheit 9/11 samedi 17 juillet CONCERT D’ÉTÉ samedi 10 juillet 16:00 Gente di Roma dimanche 18 juillet 13:45 Harry Potter 3 14:15 The Soul of a Man 14:00 Shrek 2 14:00 Le rôle de sa vie 16:30 Fahrenheit 9/11 16:15 Gente di Roma 16:15 Shrek 2 16:00 La grande séduction 18:15 Le rôle de sa vie 18:15 La mort suspendue 18:15 Shrek 2 17:00 Les choristes 19:00 La vie est un miracle 20:15 American Splendor 20:30 Aaltra 20:30 Le guépard 19:00 Le rôle de sa vie 22:00 Fahrenheit 9/11 22:15 Thirteen 22:15 La mauvaise éducation 21:00 The Mother lundi 12 juillet 14:15 Harry Potter 3 16:15 Fahrenheit 9/11 16:15 Shrek 2 17:00 La vie est un miracle 18:15 Gente di Roma 19:00 Fahrenheit 9/11 20:00 La mort suspendue 20:15 American Splendor 21:30 Fahrenheit 9/11 22:15 Thirteen 22:15 La mauvaise éducation 14:15 Harry Potter 3 14:30 Fahrenheit 9/11 14:15 La mauvaise éducation 14:00 Shrek 2 lundi 19 juillet 14:30 Fahrenheit 9/11 15:00 Harry Potter 3 14:00 Shrek 2 14:00 Viva Laldjérie 16:15 Shrek 2 16:15 Chemins de traverse 16:15 Gente di Roma 18:00 Les choristes 17:00 Fahrenheit 9/11 18:15 Le rôle de sa vie 18:15 The Soul of a Man 17:00 The Mother 17:15 L’âme en jeu 17:00 La mort suspendue 18:15 American Splendor 20:00 La vie est un miracle 19:30 Fahrenheit 9/11 20:30 Le rôle de sa vie 20:30 Gente di Roma 19:30 Le rôle de sa vie 19:45 Fahrenheit 9/11 19:30 La vie est un miracle 20:30 Shrek 2 22:00 Fahrenheit 9/11 22:30 La mort suspendue 22:30 Aaltra 21:30 The Soul of a Man 22:00 Fahrenheit 9/11 22:30 Thirteen 22:30 Aaltra 14:30 Fahrenheit 9/11 14:15 La mauvaise éducation 14:00 Shrek 2 16:30 La vie est un miracle 16:15 L’âme en jeu mardi 13 juillet mardi 20 juillet 14:30 Fahrenheit 9/11 15:00 Deux frères 14:00 Shrek 2 14:15 Le rôle de sa vie 14:00 La prophétie des grenouilles 16:30 La grande séduction 16:30 Vodka Lemon 16:00 Les choristes 18:30 Aaltra 18:00 Le rôle de sa vie 17:15 Lost in Translation 20:30 Le guépard 20:15 The Mother 19:45 Fahrenheit 9/11 20:00 La grande séduction 20:15 Aaltra 22:00 Fahrenheit 9/11 22:15 Shrek 2 22:15 American Splendor 14:00 Shrek 2 14:30 La grande séduction 14:15 La mort suspendue 17:30 Les choristes 17:00 Fahrenheit 9/11 19:45 La vie est un miracle 19:45 Fahrenheit 9/11 19:30 Shrek 2 22:15 American Splendor 21:30 La mauvaise éducation mercredi 14 juillet 14:30 Harry Potter 3 18:15 Gente di Roma mercredi 21 juillet 14:30 Fahrenheit 9/11 14:00 Shrek 2 14:00 Gente di Roma 16:15 Shrek 2 16:00 Aaltra 14:30 Harry Potter 3 16:15 Shrek 2 16:30 American Splendor 17:15 La vie est un miracle 17:15 Fahrenheit 9/11 18:15 The Soul of a Man 18:00 Le rôle de sa vie 17:15 Deux frères 18:15 La planète bleue 17:00 Fahrenheit 9/11 18:30 L’âme en jeu 20:15 Les choristes 20:00 Fahrenheit 9/11 20:30 Thirteen 20:15 La grande séduction 19:30 The Soul of a Man 20:15 Fahrenheit 9/11 19:30 La vie est un miracle 20:15 Gente di Roma 22:15 Fahrenheit 9/11 22:30 Shrek 2 22:30 Aaltra 21:30 Le rôle de sa vie 22:30 Aaltra 22:30 La mauvaise éducation 22:15 Viva Laldjérie 14:00 Deux frères 14:00 Shrek 2 14:15 La grande séduction 14:30 La mort suspendue 16:15 Les choristes 16:30 Lost in Translation jeudi 15 juillet jeudi 22 juillet 14:00 La grande séduction 14:00 Shrek 2 15:00 Harry Potter 3 16:15 Le rôle de sa vie 16:15 Shrek 2 14:15 Fahrenheit 9/11 17:45 Les choristes 18:15 Viva Laldjérie 18:15 American Splendor 17:00 Fahrenheit 9/11 18:15 Le rôle de sa vie 20:00 La vie est un miracle 20:30 Gente di Roma 20:15 La mort suspendue 19:45 Le rôle de sa vie 20:15 The Mother 22:30 Aaltra 22:30 Shrek 2 22:00 Fahrenheit 9/11 17:00 Fahrenheit 9/11 17:00 American Splendor 19:45 Fahrenheit 9/11 19:30 Aaltra 19:00 Le guépard 22:00 Fahrenheit 9/11 21:30 La vie est un miracle 22:30 Gente di Roma page 10 > inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 > AGENDA DU VENDREDI 23 JUILLET AU JEUDI 29 JUILLET P A R C C H U R C H I L L programmation : 04 343 24 67 vendredi 23 juillet 14:30 La prophétie des grenouilles www.grignoux.be 14:30 Fahrenheit 9/11 14:00 Shrek 2 17:00 Fahrenheit 9/11 17:00 La vie est un miracle 18:00 Le rôle de sa vie 19:45 Printemps, été, automne… 19:45 Fahrenheit 9/11 20:15 Reconstruction 20:15 Triple agent 21:45 The Mother 22:15 Fahrenheit 9/11 22:00 The Soul of a Man 22:30 Aaltra 14:30 Fahrenheit 9/11 14:00 Shrek 2 14:15 Le rôle de sa vie 16:30 Harry Potter 3 14:15 Madame Brouette 16:15 Le cerf-volant 14:00 Harry Potter 3 16:45 Les enfants du paradis 20:15 Printemps, été… 22:15 The Mother au Café du Parc à 21 h CONCERT D’ÉTÉ samedi 24 juillet 16:15 Shrek 2 17:00 La mauvaise éducation 18:15 Aaltra 17:00 Triple agent 19:45 Fahrenheit 9/11 20:15 La grande séduction 19:30 La vie est un miracle 22:15 Fahrenheit 9/11 22:30 Reconstruction 22:30 American Splendor 14:30 Fahrenheit 9/11 14:00 Shrek 2 14:15 Aaltra 16:30 La vie est un miracle 16:15 American Splendor dimanche 25 juillet 14:00 Harry Potter 3 17:00 La jeune fille à la perle 17:00 Fahrenheit 9/11 19:00 Printemps, été, automne… 19:45 Gaz Bar Blues 20:00 L’âme en jeu 18:15 Le rôle de sa vie 20:30 Le cerf-volant 21:00 The Mother 22:00 The Soul of a Man 22:00 La grande séduction 22:15 Reconstruction 14:30 Fahrenheit 9/11 14:00 La planète bleue 14:00 Shrek 2 16:00 Le cerf-volant 16:15 Madame Brouette lundi 26 juillet 14:15 La prophétie des grenouilles 16:15 Printemps, été, automne… 18:15 Les choristes 17:00 Fahrenheit 9/11 17:45 L’âme en jeu 18:15 Triple agent 20:15 The Mother 19:45 Le rôle de sa vie 19:45 La vie est un miracle 20:30 Aaltra 22:00 Fahrenheit 9/11 22:35 Reconstruction 22:15 American Splendor 14:30 Fahrenheit 9/11 14:00 Shrek 2 14:00 La mort suspendue 18:00 The Mother 17:15 Fahrenheit 9/11 17:00 Triple agent 18:15 Le cerf-volant 20:15 Printemps, été, automne… 19:45 Fahrenheit 9/11 19:30 Gente di Roma 20:00 American Splendor 22:15 Le rôle de sa vie 21:30 La vie est un miracle 22:00 L’âme en jeu 14:15 Harry Potter 3 14:30 Fahrenheit 9/11 14:00 Shrek 2 14:00 American Splendor 17:15 Printemps, été, automne… 17:15 Fahrenheit 9/11 17:00 La mauvaise éducation 18:00 L’âme en jeu 19:30 Les choristes 20:00 Le rôle de sa vie 19:30 La vie est un miracle 20:00 Gaz Bar Blues 21:30 Printemps, été, automne… 22:00 Fahrenheit 9/11 22:30 Reconstruction 22:15 The Soul of a Man mardi 27 juillet 14:00 La prophétie des grenouilles 16:00 La jeune fille à la perle 16:15 Lost in Translation mercredi 28 juillet CAFETERIA MATINALE 16:00 Gente di Roma PETITS-DÉJEUNERS À LA QUÉBECOISE jeudi 29 juillet Le jardin est ouvert 14:00 Harry Potter 3 14:30 Fahrenheit 9/11 14:00 Shrek 2 de 8 h 30 à 12 h 30 du mercredi au dimanche (et jours fériés) 14:15 La grande séduction 16:15 Shrek 2 17:00 Printemps, été, automne… 17:00 Le rôle de sa vie 18:15 Lost in Translation 17:00 Triple agent 19:30 Les enfants du paradis 20:00 Fahrenheit 9/11 20:30 L’âme en jeu 19:30 Madame Brouette 22:15 Gaz Bar Blues 22:15 Le cerf-volant 21:30 La vie est un miracle 27 rue de Tilleur derrière l’Eglise St-Gilles 04 252 46 46 DU VENDREDI 30 JUILLET AU JEUDI 5 AOÛT P A R C C H U R C H I L L programmation : 04 343 24 67 vendredi 30 juillet 14:15 Harry Potter 3 14:30 Fahrenheit 9/11 www.grignoux.be 14:15 La prophétie des grenouilles 14:00 Shrek 2 16:15 Le cerf-volant 16:15 Gaz Bar Blues 17:15 La vie est un miracle 17:15 Fahrenheit 9/11 18:00 L’âme en jeu 18:30 Baboussia 20:15 Printemps, été, automne… 20:00 Le rôle de sa vie 20:00 The Mother 20:30 Reconstruction 22:00 Fahrenheit 9/11 22:15 La grande séduction 22:15 Aaltra 14:30 Shrek 2 14:15 Les enfants du paradis 14:00 Aaltra 17:00 La mort suspendue 17:45 Le rôle de sa vie 18:00 L’âme en jeu 19:30 Fahrenheit 9/11 20:00 The Mother 20:00 La grande séduction CAFÉ-RESTAURANT Reliure-dorure 22:00 Fahrenheit 9/11 22:15 La jeune fille à la perle 22:15 American Splendor 78 rue sur la Fontaine 4000 Liège 17:45 Printemps, été… 20:00 La vie est un miracle au Café du Parc à 21 h 14:30 Troie CONCERT D’ÉTÉ samedi 31 juillet 16:00 Gente di Roma dimanche 1er août 14:00 Troie Marie et Etienne Pichault 14:00 Gente di Roma 14:30 Shrek 2 Plats à emporter 14:00 Harry Potter 3 04 223 65 86 16:00 L’âme en jeu 17:15 Printemps, été, automne… 18:00 Baboussia 17:00 Shrek 2 17:00 Fahrenheit 9/11 19:30 La vie est un miracle 20:15 Aaltra 19:45 The Mother 19:30 Le rôle de sa vie 22:00 American Splendor 22:00 La grande séduction 21:30 Fahrenheit 9/11 12:15 Gente di Roma 12:05 Printemps, été, automne… 12:00 Harry Potter 3 14:00 La grande séduction 14:15 Shrek 2 14:30 Fahrenheit 9/11 17:15 Reconstruction 17:00 The Mother 17:00 La mort suspendue 19:45 Baboussia 19:30 La vie est un miracle 19:45 Fahrenheit 9/11 21:45 L’âme en jeu 22:30 Le cerf-volant 22:00 Le rôle de sa vie 12:05 Madame Brouette 12:10 The Mother 12:00 L’âme en jeu 14:15 Shrek 2 14:15 Triple agent 14:00 Harry Potter 3 www.amourmaracasetsalami.com Ouvert à midi : du lundi au vendredi Le soir : le vendredi lundi 2 août RÉNOVATION DE LA SALLE mardi 3 août RÉNOVATION DE LA SALLE 16:30 La vie est un miracle 17:00 Fahrenheit 9/11 17:00 Le rôle de sa vie 19:45 Fahrenheit 9/11 19:45 Printemps, été, automne… 20:00 Reconstruction 22:15 American Splendor 21:45 Triple agent 22:00 La mauvaise éducation 12:10 Baboussia 12:05 Gaz Bar Blues 12:00 American Splendor 14:15 Le Cid, la légende 14:15 Shrek 2 14:00 La prophétie des grenouilles mercredi 4 août RÉNOVATION DE LA SALLE 16:00 Le rôle de sa vie 16:00 La grande séduction 18:00 L’âme en jeu 17:00 Fahrenheit 9/11 18:15 Triple agent 20:00 Fahrenheit 9/11 19:30 La vie est un miracle 20:30 Le cerf-volant 22:15 La mort suspendue 22:30 Aaltra 22:15 The Mother 12:05 Reconstruction 12:20 Le cerf-volant 12:10 Aaltra 14:15 Harry Potter 3 14:00 Shrek 2 14:15 Le Cid, la légende 16:15 La vie est un miracle 16:00 La jeune fille à la perle Chambre à coucher pour adultes et enfants, placards et dressings, meubles de séjour et de salle à manger : • MISURAEMME® JUILLET 2004 : SOLDES Divans et fauteuils : • DEMA • LEOLUX Tables, chaises, compléments : • ALBED • CATTELAN ITALIA • FLY LINE • PORADA Eclairage : • DELTA Light • PRANDINA LIT VITTORIA (MisuraEmme) jeudi 5 août RÉNOVATION DE LA SALLE 17:15 Fahrenheit 9/11 18:00 Gente di Roma 20:00 Fahrenheit 9/11 19:15 American Splendor 20:00 The Mother 22:15 La mauvaise éducation 21:15 Les enfants du paradis 22:15 Madame Brouette 1, 3 et 5 Place des Déportés 4000 Liège Près du Pont St-Léonard - Parking aisé devant le magasin Tél. 04 227 51 74 - Fax 04 227 53 59 AGENDA > inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 > page 11 DU VENDREDI 6 AOÛT AU JEUDI 12 AOÛT P A R C C H U R C H I L L programmation : 04 343 24 67 vendredi 6 août RÉNOVATION DE LA SALLE www.grignoux.be 12:10 Le rôle de sa vie 12:05 Gente di Roma 12:00 The Mother 14:15 Le Cid, la légende 14:00 Harry Potter 3 14:15 Shrek 2 CONCERT D’ÉTÉ 16:00 Triple agent au Café du Parc à 21 h 18:15 Baboussia 16:30 American Splendor MIAM MONSTER MIAM 20:15 Du Mali au Mississippi 17:15 Fahrenheit 9/11 18:30 L’âme en jeu 20:00 Printemps, été, automne… 20:30 Le cerf-volant 22:00 Fahrenheit 9/11 22:00 Gaz Bar Blues 22:15 Aaltra 14:00 Shrek 2 14:15 Harry Potter 3 14:00 Le Cid, la légende samedi 7 août RÉNOVATION DE LA SALLE CONCERT D’ÉTÉ au Café du Parc à 21 h THE UGLY BUGGY BOYS 16:15 Mambo Italiano 15:45 Reconstruction 18:15 Printemps, été, automne… 17:15 Fahrenheit 9/11 17:45 Le cerf-volant 20:30 Le rôle de sa vie 20:00 Fahrenheit 9/11 19:30 La vie est un miracle 22:30 Mambo Italiano 22:15 The Mother 22:30 American Splendor 14:00 Le rôle de sa vie 14:15 Harry Potter 3 14:00 Shrek 2 SÉANCES DE MIDI au Churchill du lundi au vendredi à partir du 2 août Entrée : 3,70 ¤ dimanche 8 août RÉNOVATION DE LA SALLE 16:15 Le Cid, la légende 16:15 La grande séduction 18:00 Printemps, été, automne… 17:00 Fahrenheit 9/11 18:30 Le cerf-volant 20:15 Fahrenheit 9/11 19:30 La vie est un miracle 20:15 Mambo Italiano 22:30 Long Way Home 22:30 Du Mali au Mississippi 22:15 The Mother 12:05 Gente di Roma 12:10 Fahrenheit 9/11 12:00 L’âme en jeu 14:00 Le Cid, la légende 14:30 La mauvaise éducation 14:00 Shrek 2 15:45 Mambo Italiano 16:45 Le rôle de sa vie 16:30 Fahrenheit 9/11 lundi 9 août RÉNOVATION DE LA SALLE 18:00 Long Way Home 19:00 Gaz Bar Blues 19:00 Les enfants du paradis 22:30 Du Mali au Mississippi 21:15 La vie est un miracle 22:30 Printemps, été, automne… 12:10 L’âme en jeu 12:00 Reconstruction 12:05 Printemps, été, automne… 14:00 Le Cid, la légende 14:00 Harry Potter 3 14:15 Shrek 2 17:45 Le rôle de sa vie 17:00 Mambo Italiano 17:00 Fahrenheit 9/11 20:00 Printemps, été, automne… 19:30 La vie est un miracle 19:45 Baboussia 22:00 American Splendor 22:30 Du Mali au Mississippi 21:45 Fahrenheit 9/11 12:05 La mauvaise éducation 12:10 Long Way Home 12:20 Le cerf-volant 14:15 Fahrenheit 9/11 14:00 Shrek 2 14:00 Troie mardi 10 août RÉNOVATION DE LA SALLE 15:45 Madame Brouette mercredi 11 août VOIX ET CHANTS DU MONDE avec DOMINIQUE FAGARD Stage résidentiel du 9 au 13 août, au cœur de l’Ardenne Travail de la voix, chants polyphoniques, chants de fête, chants sacrés, approches corporelles, balades dans les bois… Lieu : Espace CréAcor - Grand-Halleux Coût : 430 ¤ RÉNOVATION DE LA SALLE 17:00 Printemps, été, automne… 17:00 The Mother 17:15 Triple agent 19:45 Fahrenheit 9/11 19:45 Le rôle de sa vie 19:30 American Splendor 22:00 Fahrenheit 9/11 21:45 La grande séduction 21:30 La vie est un miracle 12:05 Gente di Roma 12:10 Gaz Bar Blues 12:00 Baboussia 14:00 Le Cid, la légende 14:15 Madame Brouette 14:00 Shrek 2 15:45 Fahrenheit 9/11 16:30 Harry Potter 3 16:00 The Mother jeudi 12 août RÉNOVATION DE LA SALLE 18:00 Fahrenheit 9/11 Rens. : Asbl De Cœur à Oreille T/F : 04 365 93 75 18:15 Baboussia 20:30 Printemps, été, automne… 19:30 Reconstruction 20:15 La grande séduction 22:30 Aaltra 21:15 Les enfants du paradis 22:30 Mambo Italiano DU VENDREDI 13 AOÛT AU JEUDI 19 AOÛT P A R C C H U R C H I L L programmation : 04 343 24 67 vendredi 13 août www.grignoux.be 12:00 Mambo Italiano 12:05 Fahrenheit 9/11 14:00 Shrek 2 14:15 Le Cid, la légende CONCERT D’ÉTÉ 16:15 Le cerf-volant 16:00 Triple agent 15:30 The Mother au Café du Parc à 21 h 18:00 Reconstruction 18:15 Baboussia 17:45 Fahrenheit 9/11 JUDIT MA-AIÁN 20:00 Coffee and Cigarettes 20:30 Du Mali au Mississippi 20:15 Mambo Italiano 22:00 Fahrenheit 9/11 22:15 Ma mère 22:15 Aaltra 14:00 Le Cid, la légende 14:15 Shrek 2 14:00 Harry Potter 3 RÉNOVATION DE LA SALLE 12:00 La dolce vita samedi 14 août RÉNOVATION DE LA SALLE CONCERT D’ÉTÉ 15:45 Aaltra au Café du Parc à 21 h 17:45 Fahrenheit 9/11 17:00 Ma mère 17:00 The Mother JACQUES STOTZEM 20:15 Fahrenheit 9/11 19:30 La vie est un miracle 19:45 Mambo Italiano 22:30 Printemps, été, automne… 22:30 Reconstruction 21:45 Le rôle de sa vie 14:00 Le cerf-volant 14:15 Shrek 2 14:00 Harry Potter 3 16:00 Le Cid, la légende 16:30 La vie est un miracle dimanche 15 août RÉNOVATION DE LA SALLE 18:00 Printemps, été, automne… 17:00 Fahrenheit 9/11 20:15 Du Mali au Mississippi 19:45 Mambo Italiano 19:30 Fahrenheit 9/11 22:00 Coffee and Cigarettes 21:45 Ma mère 22:00 Aaltra 12:00 Triple agent 12:10 20h17 rue Darling 12:05 Baboussia 14:15 Shrek 2 14:15 La dolce vita 14:00 Le rôle de sa vie 17:00 Fahrenheit 9/11 18:00 Reconstruction 19:45 Printemps, été, automne… 20:00 Long Way Home 19:45 American Splendor 22:00 Mambo Italiano 21:45 Fahrenheit 9/11 21:45 Du Mali au Mississippi 12:00 Coffee and Cigarettes 12:05 Mambo Italiano 12:15 Le cerf-volant 14:00 Le Cid, la légende 14:00 Shrek 2 14:15 Harry Potter 3 15:45 Fahrenheit 9/11 16:15 Le rôle de sa vie 18:00 Printemps, été, automne… 18:15 20h17 rue Darling 17:00 La dolce vita 20:15 Fahrenheit 9/11 20:30 Aaltra 20:15 Ma mère 22:30 Reconstruction 22:15 The Mother 22:30 Mambo Italiano 12:15 Du Mali au Mississippi 12:05 Printemps, été, automne… 12:10 American Splendor 14:00 Fahrenheit 9/11 14:00 La vie est un miracle 14:15 Shrek 2 17:00 Fahrenheit 9/11 17:30 Coffee and Cigarettes 17:00 Troie 19:45 Printemps, été, automne… 20:00 Reconstruction 20:15 Le cerf-volant 21:45 Fahrenheit 9/11 22:00 Long Way Home 22:00 Du Mali au Mississippi 12:05 Le rôle de sa vie 12:10 The Mother 12:15 Aaltra 14:00 Shrek 2 14:30 Le Cid, la légende 14:00 La vie est un miracle 18:00 Printemps, été, automne… 16:30 Ma mère 17:00 Fahrenheit 9/11 20:15 20h17 rue Darling 19:00 Mambo Italiano 19:45 Fahrenheit 9/11 22:15 La mauvaise éducation 21:00 La dolce vita 22:00 American Splendor lundi 16 août RÉNOVATION DE LA SALLE 16:30 Harry Potter 3 mardi 17 août RÉNOVATION DE LA SALLE ENSEIGNEMENT DE LA PROVINCE i. mplo DE LIÈGE s d’e irée. o deur 5e étage de l’IPES 43 quai des Carmes 4101 Jemeppe man e et en srançaise s de f ur le n journé Comm. o Les langues, la bureautique, l’informatique p la se uité Grat rmation nus par appliquée, le secrétariat, la comptabilité, le métier Fo recon s d’auxiliaire polyvalente, la cuisine, l’œnologie, obtenir le Certificat Titre de connaissances de gestion vous intéressent ? mercredi 18 août RÉNOVATION DE LA SALLE jeudi 19 août RÉNOVATION DE LA SALLE INSTITUT PROVINCIAL D’ENSEIGNEMENT DE PROMOTION SOCIALE FORMATIONS POUR ADULTES 16:00 Baboussia Contactez-nous 04.237.94.14 - 18 - 19 à partir du 23 août page 12 > inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 > AGENDA DU VENDREDI 20 AOÛT AU JEUDI 26 AOÛT P A R C C H U R C H I L L programmation : 04 343 24 67 vendredi 20 août RÉNOVATION DE LA SALLE CONCERT D’ÉTÉ www.grignoux.be 12:05 Le rôle de sa vie 12:10 Ma mère 12:00 Triple agent 14:00 Mambo Italiano 14:15 Shrek 2 14:15 Harry Potter 3 16:00 Long Way Home 16:30 Fahrenheit 9/11 au Café du Parc à 21 h 17:45 Coffee and Cigarettes TURLU TURSU 20:00 Mambo Italiano 19:30 The Mother 20:00 Printemps, été, automne… 22:00 Fahrenheit 9/11 21:45 La vie est un miracle 22:15 Du Mali au Mississippi 14:00 Le Cid, la légende 14:00 Shrek 2 14:15 Troie 15:45 Fahrenheit 9/11 16:30 La vie est un miracle 17:15 Le cerf-volant samedi 21 août RÉNOVATION DE LA SALLE CONCERT D’ÉTÉ au Café du Parc à 21 h SOL Y SOMBRA (flamenco) 18:00 Le cerf-volant 17:30 Coffee and Cigarettes 20:00 21 grammes 19:45 Fahrenheit 9/11 20:00 Printemps, été, automne… 22:30 Reconstruction 22:00 Fahrenheit 9/11 22:15 Aaltra 14:00 Le Cid, la légende 14:15 Shrek 2 14:00 Harry Potter 3 15:45 Printemps, été, automne… 16:30 La vie est un miracle dimanche 22 août RÉNOVATION DE LA SALLE 18:00 The Mother 17:00 Fahrenheit 9/11 20:15 Mambo Italiano 19:45 La mauvaise éducation 19:45 Fahrenheit 9/11 22:15 Coffee and Cigarettes 22:00 Ma mère 22:00 Reconstruction 12:20 Reconstruction 12:00 21 grammes 12:15 Aaltra 14:00 Shrek 2 14:15 Troie 14:00 Triple agent lundi 23 août RÉNOVATION DE LA SALLE 16:15 Ma mère 16:15 La vie est un miracle 18:30 20h17 rue Darling 17:30 Fahrenheit 9/11 20:30 Mambo Italiano 20:00 Fahrenheit 9/11 19:30 Printemps, été, automne… 22:30 The Mother 22:15 Long Way Home 21:30 La dolce vita 12:05 Coffee and Cigarettes 12:10 Mambo Italiano 12:15 Le cerf-volant 14:00 Le Cid, la légende 14:15 Printemps, été, automne… 14:00 Harry Potter 3 18:15 Le rôle de sa vie 17:00 The Mother 17:00 Shrek 2 20:30 Du Mali au Mississippi 19:45 Printemps, été, automne… 19:30 Fahrenheit 9/11 22:15 21 grammes 22:00 Mambo Italiano 21:45 La vie est un miracle 12:10 Mambo Italiano 12:05 The Mother 12:00 La mauvaise éducation 14:00 Le Cid, la légende 14:15 Fahrenheit 9/11 14:00 Harry Potter 3 15:45 Shrek 2 16:45 Fahrenheit 9/11 mardi 24 août RÉNOVATION DE LA SALLE 15:45 Fahrenheit 9/11 mercredi 25 août RÉNOVATION DE LA SALLE 17:45 Printemps, été, automne… 17:00 Mambo Italiano 20:00 Coffee and Cigarettes 19:30 La vie est un miracle 19:30 Triple agent 22:00 Fahrenheit 9/11 22:30 Du Mali au Mississippi 21:45 Ma mère 12:05 Le rôle de sa vie 12:00 La dolce vita 12:15 Du Mali au Mississippi jeudi 26 août 14:00 Shrek 2 14:00 Le Cid, la légende RÉNOVATION DE LA SALLE 15:30 Mambo Italiano 16:00 Coffee and Cigarettes 17:00 Fahrenheit 9/11 17:30 Printemps, été, automne… 18:00 Le cerf-volant 20:00 Fahrenheit 9/11 19:45 Ma mère 20:00 Reconstruction 22:15 20h17 rue Darling 22:00 21 grammes 22:00 Aaltra DU VENDREDI 27 AOÛT AU JEUDI 2 SEPTEMBRE P A R C C H U R C H I L L programmation : 04 343 24 67 vendredi 27 août RÉNOVATION DE LA SALLE CONCERT D’ÉTÉ au Café du Parc à 21 h ZOP HOPOP www.grignoux.be 12:10 Reconstruction 12:05 The Mother 14:15 Le Cid, la légende 14:00 Shrek 2 14:15 Harry Potter 3 16:00 Just a Kiss 16:15 Printemps, été, automne… 18:00 Le cerf-volant 18:15 Un film parlé 17:00 Fahrenheit 9/11 • Tapis plain, lino, pose et rénovation de parquets et planchers, … 20:00 Just a Kiss 20:30 Coffee and Cigarettes 19:45 Ma mère 22:00 Fahrenheit 9/11 22:30 Red, White and Blues 22:00 Mambo Italiano • Textiles 14:00 Le Cid, la légende 14:15 Shrek 2 14:00 Le roi et l’oiseau 15:45 Red, White and Blues 16:15 The Mother 16:00 Printemps, été, automne… 17:45 20h17 rue Darling 18:30 Reconstruction 18:00 Alila 20:00 Fahrenheit 9/11 20:30 Just a Kiss 20:30 Printemps, été, automne… 22:15 Fahrenheit 9/11 22:30 Coffee and Cigarettes 22:30 La mauvaise éducation samedi 28 août au Café du Parc à 21 h ALEXONOR TRIO : Quelques coquines FERMETURE 14:00 Le roi et l’oiseau 14:00 Le Cid, la légende 14:15 Fahrenheit 9/11 DU CINÉMA 16:00 Shrek 2 15:45 Printemps, été, automne… 16:45 La vie est un miracle ET DU CAFÉ 18:15 Just a Kiss 18:00 Mambo Italiano 20:30 Aaltra 20:00 Coffee and Cigarettes 19:45 Fahrenheit 9/11 22:15 Red, White and Blues 22:00 21 grammes 22:00 Ma mère 12:15 Le cerf-volant 12:10 Coffee and Cigarettes 12:05 Fahrenheit 9/11 FERMETURE 14:00 Shrek 2 14:00 Le Cid, la légende 14:15 Harry Potter 3 DU CINÉMA 16:15 Fahrenheit 9/11 15:45 Le rôle de sa vie ET DU CAFÉ 18:30 Reconstruction 17:45 Un film parlé 17:00 The Mother 20:30 Just a Kiss 19:45 Printemps, été, automne… 19:45 Ma mère 22:30 Mambo Italiano 21:45 Fahrenheit 9/11 22:00 Alila lundi 30 août POUR RÉNOVATION mardi 31 août 12:00 Ma mère 12:05 Un film parlé 12:10 Aaltra FERMETURE 14:00 Le Cid, la légende 14:00 Shrek 2 14:00 La vie est un miracle DU CINÉMA 15:45 Just a Kiss 16:00 Le rôle de sa vie ET DU CAFÉ 17:45 Red, White and Blues 18:15 Coffee and Cigarettes 17:00 Printemps, été, automne… 19:45 Fahrenheit 9/11 20:15 Mambo Italiano 19:15 La dolce vita 22:15 Just a Kiss 22:15 21 grammes 22:30 Le cerf-volant POUR RÉNOVATION mercredi 1er septembre 12:10 Mambo Italiano 12:05 Fahrenheit 9/11 12:00 Alila FERMETURE 14:00 Le roi et l’oiseau 14:30 Le Cid, la légende 14:15 Shrek 2 DU CINÉMA 16:00 Le rôle de sa vie ET DU CAFÉ 18:00 Just a Kiss 17:00 Fahrenheit 9/11 20:15 Red, White and Blues 19:45 Fahrenheit 9/11 19:45 Printemps, été, automne… 22:15 Just a Kiss 22:00 Coffee and Cigarettes 21:45 Ma mère POUR RÉNOVATION 16:30 La vie est un miracle jeudi 2 septembre 12:05 Just a Kiss 12:10 The Mother 12:15 La mauvaise éducation FERMETURE 14:00 Le rôle de sa vie 14:15 Coffee and Cigarettes 14:15 Printemps, été, automne… DU CINÉMA 16:00 Reconstruction 16:15 Just a Kiss 16:30 Fahrenheit 9/11 ET DU CAFÉ 17:45 Le rôle de sa vie 18:15 Mambo Italiano 20:00 Just a Kiss 20:15 Coffee and Cigarettes 19:00 Alila 22:00 Fahrenheit 9/11 22:15 Un film parlé 21:15 La dolce vita POUR RÉNOVATION • Patines et techniques de restauration MESTDAG - sauf assurances - 58 rue des Eburons 4000 Liège tél et fax : 04.229.34.37 P R I X D ’ E N T R É E PA R C / C H U R C H I L L dimanche 29 août POUR RÉNOVATION • Etude et réalisation de projet d’aménagement • Devis gratuit RÉNOVATION DE LA SALLE CONCERT D’ÉTÉ • Peinture extérieure et intérieure 12:00 Fahrenheit 9/11 Avec carte de membre Sans carte de membre Séances de midi 3,70 ¤ 3,70 ¤ Films pour enfants (repris en page enfants) 4,30 ¤ 5¤ Séances normales 4,3o ¤ 5¤ – de 21 ans sur présentation de la carte d’identité 4¤ 4,30 ¤ Avant 18 h pour tous du lundi au vendredi (non férié) 4¤ 4,30 ¤ ABONNEMENT 10 SÉANCES NON NOMINATIF, valable pour toutes les séances au Parc et au Churchill : 40 ¤ GROUPE SCOLAIRES ET ASSOCIATIFS, sur réservation indispensable aux Grignoux (04 222 27 78) : 3,50 ¤ CARTE DE MEMBRE : 1,80 ¤ PLACE-CADEAU valables pour toutes les séances du Parc et du Churchill : 4,30 ¤ AGENDA > inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 > page 13 DU VENDREDI 3 SEPTEMBRE AU JEUDI 9 SEPTEMBRE P A R C C H U R C H I L L programmation : 04 343 24 67 vendredi 3 septembre RÉNOVATION DE LA SALLE 12:00 Fahrenheit 9/11 12:05 Printemps, été, automne… 12:10 Mambo Italiano 14:15 Fahrenheit 9/11 14:00 Just a Kiss 14:15 The Mother 16:15 Le rôle de sa vie 16:30 La dolce vita CONCERT D’ÉTÉ au Café du Parc à 21 h WILLY WILLY AND THE VOODOO BAND www.grignoux.be 17:15 Fahrenheit 9/11 18:15 Mambo Italiano 20:00 Just a Kiss 20:30 Coffee and Cigarettes 20:00 L’effet papillon 22:00 La mauvaise éducation 22:30 Red, White and Blues 22:15 Ma mère 14:15 Shrek 2 14:30 La vie est un miracle 14:00 Le roi et l’oiseau samedi 4 septembre RÉNOVATION DE LA SALLE CONCERT D’ÉTÉ 16:30 Fahrenheit 9/11 16:00 Un film parlé au Café du Parc à 21 h LE MERLE MOQUEUR 17:30 Coffee and Cigarettes 18:00 Red, White and Blues 19:30 Fahrenheit 9/11 20:00 Mambo Italiano 20:00 Printemps, été, automne… 21:45 La vie est un miracle 22:00 The Mother 22:00 L’effet papillon 14:00 Le Cid, la légende 14:00 Shrek 2 14:15 Harry Potter 3 15:45 Just a Kiss 16:15 Printemps, été, automne… 18:00 Fahrenheit 9/11 18:15 Mambo Italiano 17:00 La vie est un miracle 20:15 Aaltra 20:15 Coffee and Cigarettes 20:00 Just a Kiss 22:00 The Mother 22:15 Red, White and Blues 22:00 Ma mère 12:00 The Mother 12:05 Fahrenheit 9/11 12:10 21 grammes 14:15 Le rôle de sa vie 14:15 Fahrenheit 9/11 14:30 Printemps, été, automne… 17:00 Red, White and Blues 17:15 Mambo Italiano 17:00 Alila 19:45 Fahrenheit 9/11 20:00 Printemps, été, automne… 20:00 20h17 rue Darling 22:15 Coffee and Cigarettes 22:00 Just a Kiss 22:00 Ma mère 12:05 Fahrenheit 9/11 12:10 Mambo Italiano 12:15 Un film parlé 14:15 Just a Kiss 14:00 Le rôle de sa vie 14:30 Printemps, été, automne… dimanche 5 septembre RÉNOVATION DE LA SALLE lundi 6 septembre RÉNOVATION DE LA SALLE mardi 7 septembre RÉNOVATION DE LA SALLE 16:30 La vie est un miracle 16:45 Fahrenheit 9/11 17:00 The Mother 19:45 Just a Kiss 20:00 Coffee and Cigarettes 19:15 La dolce vita 21:45 Fahrenheit 9/11 22:00 Printemps, été, automne… 22:30 Aaltra 12:00 La mauvaise éducation 12:10 Coffee and Cigarettes 12:05 Alila 14:00 Le Cid, la légende 14:00 Shrek 2 14:15 Le rôle de sa vie 15:45 Just a Kiss 16:15 Mambo Italiano 16:30 The Mother 18:00 Red, White and Blues 18:15 Aaltra 20:00 Fahrenheit 9/11 20:15 Printemps, été, automne… 19:00 L’effet papillon 22:15 Just a Kiss 22:15 Mambo Italiano 21:15 La vie est un miracle 12:05 Fahrenheit 9/11 12:10 The Mother 12:00 Le rôle de sa vie 14:15 Just a Kiss 14:30 La vie est un miracle 14:00 Alila 17:00 Printemps, été, automne… 17:30 Mambo Italiano 17:15 Aaltra 19:45 Just a Kiss 20:00 Ma mère 19:45 Un film parlé 22:00 Fahrenheit 9/11 22:15 Coffee and Cigarettes 21:45 21 grammes mercredi 8 septembre RÉNOVATION DE LA SALLE jeudi 9 septembre RÉNOVATION DE LA SALLE DU VENDREDI 10 SEPTEMBRE AU JEUDI 16 SEPTEMBRE P A R C C H U R C H I L L programmation : 04 343 24 67 vendredi 10 septembre RÉNOVATION DE LA SALLE 12:10 Le rôle de sa vie 12:05 Printemps, été, automne… 14:15 Carnets de voyage 14:15 Fahrenheit 9/11 14:00 Just a Kiss 17:15 Mambo Italiano 17:30 The Ladykillers 18:15 Un film parlé 19:45 Carnets de voyage 20:00 The Ladykillers 20:30 Just a Kiss 22:15 Carnets de voyage 22:00 Fahrenheit 9/11 22:30 Just a Kiss 14:15 Carnets de voyage 14:00 Shrek 2 14:15 Ma mère 16:15 Coffee and Cigarettes CONCERT D’ÉTÉ au Café du Parc à 21 h O’TCHALAÏ www.grignoux.be 12:00 Mambo Italiano samedi 11 septembre RÉNOVATION DE LA SALLE 16:00 Just a Kiss CONCERT D’ÉTÉ au Café du Parc à 21 h 17:00 Fahrenheit 9/11 18:00 Printemps, été, automne… 17:00 L’effet papillon DÎNE À QUATRE 19:30 Carnets de voyage 20:15 Fahrenheit 9/11 19:30 La vie est un miracle 22:00 Carnets de voyage 22:30 The Ladykillers 22:30 Coffee and Cigarettes 14:15 Carnets de voyage 14:00 Shrek 2 14:00 Le Cid, la légende 16:00 La mauvaise éducation 15:45 Just a Kiss 17:00 Fahrenheit 9/11 18:15 Red, White and Blues 17:45 Printemps, été, automne… 19:30 Carnets de voyage 20:15 Just a Kiss 20:00 Fahrenheit 9/11 22:00 Alila 22:15 Ma mère 22:15 The Ladykillers 12:05 Carnets de voyage 12:10 Coffee and Cigarettes 12:15 Printemps, été, automne… 14:30 Carnets de voyage 14:00 Fahrenheit 9/11 14:15 Just a Kiss 17:15 Mambo Italiano 17:00 Un film parlé 17:00 Alila 19:45 Carnets de voyage 19:45 Fahrenheit 9/11 20:00 Printemps, été, automne… 22:15 Coffee and Cigarettes 22:00 Ma mère 22:00 Just a Kiss 12:10 Mambo Italiano 12:00 Fahrenheit 9/11 12:05 Just a Kiss 14:15 The Ladykillers 14:15 Fahrenheit 9/11 14:30 Printemps, été, automne… 17:00 Carnets de voyage 17:15 Ma mère 17:15 L’effet papillon 19:45 The Ladykillers 20:00 Coffee and Cigarettes 20:00 Just a Kiss 21:45 Carnets de voyage 22:00 Fahrenheit 9/11 22:00 Printemps, été, automne… 12:00 L’effet papillon 12:05 The Ladykillers 12:10 Just a Kiss 14:15 Shrek 2 14:00 Le Cid, la légende 14:30 Harry Potter 3 dimanche 12 septembre RÉNOVATION DE LA SALLE lundi 13 septembre RÉNOVATION DE LA SALLE mardi 14 septembre RÉNOVATION DE LA SALLE mercredi 15 septembre RÉNOVATION DE LA SALLE 15:45 The Ladykillers 17:00 Fahrenheit 9/11 17:45 Mambo Italiano 17:30 Printemps, été, automne… 19:45 Carnets de voyage 20:00 Fahrenheit 9/11 20:00 Just a Kiss 22:15 Carnets de voyage 22:15 Fahrenheit 9/11 22:00 Alila 12:10 Alila 12:00 Fahrenheit 9/11 12:05 Red, White and Blues 14:15 Fahrenheit 9/11 14:00 Printemps, été, automne… jeudi 16 septembre RÉNOVATION DE LA SALLE 16:00 Just a Kiss 17:15 Alila 17:00 Un film parlé 18:00 The Ladykillers 19:45 Carnets de voyage 19:45 Ma mère 20:15 Printemps, été, automne… 22:15 The Ladykillers 22:00 L’effet papillon 22:15 Just a Kiss « LES NUITS DE SEPTEMBRE » Festival de Musique Ancienne Les Plaisirs de Terpsichore Après avoir exploré diverses époques de l’histoire de la musique, divers lieux et diverses périodes, Les Nuits de Septembre reviennent dans un concept plus visible, en quelque sorte une autre règle des trois unités : temps, lieu et esprit... Dorénavant, c’est de musiques anciennes qu’il sera question, dans l’acception très large réservée à cette appellation... du Moyen Age aux confins du classicisme ! Et c’est à la Salle Philharmonique, durant la première semaine de septembre, que ce rendez-vous des musiques anciennes sera pris avec le public liégeois. Cette année, Les Nuits de Septembre déclinent le thème général du Festival de Wallonie Rythmes et Danses en consacrant leurs concerts à diverses expressions de la musique de danse. Ce programme est dédié à Terpsichore, la Muse de la danse. • DIMANCHE 5 SEPTEMBRE 20 h « Balli da ballare » SPECTACLE DE DANSES ITALIENNES DE LA RENAISSANCE Ensemble DOULCE MÉMOIRE et les danseurs de la compagnie IL BALLARINO • VENDREDI 10 SEPTEMBRE 20 h « Suites à la française et Folies d’Espagne » M. MARAIS, F. COUPERIN Philippe PIERLOT, basse de viole Christophe ROUSSET, clavecin • LUNDI 6 SEPTEMBRE 20 h « Musique de danse à la cour impériale de V ienne » Œuvres de J.H. SCHMELZER, H.I.F. BIBER, A. BERTALI, G. M UFFAT ARS ANTIQUA AUSTRIA, Gunar LETZBOR, violon • SAMEDI 11 SEPTEMBRE 20 h « Danses de jongleurs et ménestrels » Ensemble MILLENARIUM Steve HOUBEN, saxophone • MARDI 7 SEPTEMBRE 20 h Eglise Saint Jacques ROLAND DE LASSUS, Magnum Opus Musicum (1604) LA FENICE, CHŒUR DE CHAMBRE DE NAMUR, Jean TUBÉRY, direction • MERCREDI 8 SEPTEMBRE 20 h « Il Canzoniere » (Poésie de Pétrarque au temps de Monteverdi) Œuvres de C. M ONTEVERDI, S. D’I NDIA, S. ROSSI, J. P ERI, S. L ANDI LA FENICE, Maria Cristina KIEHR, soprano, Jean TUBERY, direction • DIMANCHE 12 SEPTEMBRE 20 h « Les trois sens de la danse » G. HANDEL, Water Music A.M. GRETRY Suite de Ballet de W.A. MOZART, Danses Allemandes, Contredanses et Menuets LES AGRÉMENS Guy VAN WAAS, direction RENSEIGNEMENTS : 04 223 66 74 www.festivaldewallonie.be PREVENTE : Salle Philharmonique, Bd Piercot, 25 4000 Liège 04 220 00 00 [email protected] Fnac 090000600 www .fnac.com page 14 > inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 > MÉMO american splendor thirteen ■ AALTRA p. 6 de B. Delépine & G. Kervern, Belgique, 2004, 1 h 30 du vendredi 2 juillet au jeudi 9 septembre Churchill ■ ALILA d’A. Gitai, Israël, 2003, 2 h, VO du samedi 28 août au jeudi 16 septembre p. 4 Churchill ■ L’AME EN JEU p. 17 de R. Faenza, France/Grande-Bretagne/Italie, 2003, 1 h 29, VO anglaise du samedi 17 juillet au mardi 10 août Churchill ■ AMERICAN SPLENDOR p. 8 de S. Springer Berman et R. Pulcini, USA, 2003, 1 h 40, VO du vendredi 9 juillet au jeudi 19 août Churchill ■ BABOUSSIA p. 4 de L. Bobrova, Russie, 2003, 1 h 40, VO du vendredi 30 juillet au jeudi 19 août Churchill ■ CARNETS DE VOYAGE p. 20 de W. Salles, Brésil-Argentine, 2004, 2 h 06, VO espagnole du vendredi 10 septembre au jeudi 16 septembre Churchill ■ LE CERF-VOLANT p. 4 de R. Chahal Sabbag, Liban, 2003, 1 h 20, VO du vendredi 23 juillet au mardi 31 août Churchill ■ CHEMINS DE TRAVERSE p. 6 de M. Poirier, France/Espagne/Italie, 2004, 1 h 41 du samedi 3 juillet au lundi 12 juillet Churchill ■ LES CHORISTES de C. Barratier, France, 2004, 1 h 35 du vendredi 2 juillet au mercredi 28 juillet p. 6 Parc ■ LE CID, LA LEGENDE p. 18 de J. Poz Espagne, 2003, 1 h 20, version française du mercredi 4 août au mercredi 15 septembre Churchill ■ COFFEE AND CIGARETTES p. 8 de J. Jarmusch, USA, 2003, 1 h 36, VO du vendredi 13 août au mardi 14 septembre Churchill ■ DEUX FRERES de J.-J. Annaud, France, 2004, 1 h 49, version française du lundi 5 juillet au jeudi 22 juillet ■ LA DOLCE VITA de F. Fellini, Italie, 1960, 2 h 58, VO du vendredi 13 août au mardi 7 septembre p. 18 Parc p. 5 Churchill ■ DU MALI AU MISSISSIPPI p. 3 de M. Scorsese, USA, 2003, 1 h 17, VO du vendredi 6 août au jeudi 26 août à 12 h 15 Churchill ■ L’EFFET PAPILLON p. 5 d’E. Bress et J. Mackye Gruber, USA, 2003, 1 h 59, VO du vendredi 3 septembre au jeudi 16 septembre Churchill ■ LES ENFANTS DU PARADIS p. 5 de M. Carné, France, 1943-44, 3 h 09 Sam 24 juillet à 16 h 45 Parc Jeu 29 juillet à 19 h 30 Parc du samedi 31 juillet au jeudi 12 août Churchill ■ FAHRENHEIT 9/11 de M. Moore, USA, 2004, 2 h, VO du mercredi 7 juillet au dimanche 11 juillet du lundi 12 juillet au jeudi 16 septembre p. 20 Parc Churchil ■ UN FILM PARLE p. 17 de M. de Oliveira, Portugal/France, 2003, 1 h 36, VO du vendredi 27 août au jeudi 16 septembre Churchill ■ GAZ BAR BLUES de L. Bélanger, Québec, 2003, 1 h 55 du dimanche 25 juillet au jeudi 12 août ■ GENTE DI ROMA d’E. Scola, Italie, 2004, 1 h 33, VO du vendredi 2 juillet au jeudi 12 août p. 16 Churchill p. 6 Churchill ■ LA GRANDE SEDUCTION de J. Pouliot, Québec, 2003, 1 h 50 du vendredi 2 juillet au jeudi 12 août carnets de voyage p. 16 Churchill ■ LE GUEPARD p. 5 de L. Visconti, Italie, 1963, 3 h 05, VO Sam 3 juillet à 17 h Parc Mar 6 juillet à 20 h 15 Parc Dim 11 juillet à 20 h 30 Churchill Mar 13 juillet à 20 h 30 Churchill Jeu 22 juillet à 19 h Churchill ■ HARRY POTTER p. 18 ET LE PRISONNIER D’AZKABAN d’A. Cuaron, Grande-Bretagne/USA, 2004, 2 h 20, version française du vendredi 2 juillet au vendredi 30 juillet Parc du dimanche 1er août au mercredi 15 septembre Churchill ■ LA JEUNE FILLE A LA PERLE p. 5 de P. Webber, Angleterre, 2003, 1 h 40, VO anglaise Dim 25 juillet à 17 h Parc Mar 27 juillet à 16 h Parc Sam 31 juillet à 22 h 15 Churchill Jeu 5 août à 16 h Churchill ■ JUST A KISS p. 17 de K. Loach, Grande-Bretagne, 2004, 1 h 43, VO du vendredi 27 août au jeudi 16 septembre Churchill ■ KILL BILL : VOL. 2 p. 6 de Q. Tarantino, USA, 2004, 2 h 17, VO Sam 3 juillet à 22 h Churchill Dim 4 juillet à 21 h 45 Churchill Ven 9 juillet à 22 h Churchill ■ LADYKILLERS p. 15 de J. et E. Coen, USA, 2004, 1 h 44, VO du vendredi 10 septembre au jeudi 16 septembre Churchill ■ LONG WAY HOME de P. Sollett, USA, 2002, 1 h 24, VO du dimanche 8 août au lundi 23 août p. 8 Churchill ■ LOST IN TRANSLATION p. 5 de S. Coppola, USA, 2003, 1 h 42, VO du vendredi 16 juillet au jeudi 29 juillet Churchill ■ MA MERE de C. Honoré, France, 2004, 1 h 50 du vendredi 13 août au jeudi 16 septembre p. 15 Churchill ■ MADAME BROUETTE p. 4 de M. Sene Absa, Sénégal, 2003, 1 h 44 du vendredi 23 juillet au jeudi 12 août Churchill ■ MAMBO ITALIANO p. 15 d’E. Gaudreault, Canada, 2003, 1 h 39, VO du samedi 7 août au mercredi 15 septembre Churchill ■ LA MAUVAISE EDUCATION p. 6 de P. Almodovar, Espagne, 2004, 1 h 46, VO du vendredi 2 juillet au dimanche 12 septembre Churchill ■ LA MEMOIRE DU TUEUR p. 6 de E. Van Looy, Belgique, 2003, 2 h 03, VO Lun 5 juillet à 17 h Churchill Jeu 8 juillet à 22 h Churchill ■ LA MORT SUSPENDUE p. 6 de K. Mac Donald, Grande-Bretagne, 2003, 1 h 46, VO du vendredi 2 juillet au mercredi 4 août Churchill ■ LA PLANETE BLEUE p. 5 d’A. Fothergill & A. Byatt, Grande-Bretagne, 2003, 1 h 32, version française du lundi 5 juillet au lundi 26 juillet Churchill ■ PRINTEMPS, ETE, AUTOMNE, p. 4 HIVER...ET PRINTEMPS de Kim Ki-duk, Corée du Sud, 2003, 1 h 43, VO du vendredi 23 juillet au dimanche 1er août Parc du lundi 2 août au jeudi 16 septembre Churchill ■ LA PROPHETIE DES GRENOUILLES p. 18 de J. Girerd, France, 2003, 1 h 30 du vendredi 16 juillet au mardi 27 juillet Parc Ven 30 juillet à 14 h 15 Churchill Mer 4 août à 14 h Churchill ■ RECONSTRUCTION p. 17 de C. Boe, Danemark, 2003, 1 h 30, V 0 du vendredi 23 juillet au jeudi 2 septembre Churchill ■ THIRTEEN p. 8 de C. Hardwicke, USA, 2003, 1 h 35, VO du mardi 6 juillet au lundi 19 juillet Churchill ■ RED, WHITE AND BLUES de M. Figgis, USA, 2003, 1 h 33, VO du vendredi 27 août au jeudi 16 septembre ■ TRIPLE AGENT d’E. Rohmer, France, 2004, 1 h 55 du vendredi 23 juillet au mercredi 25 août p. 3 Churchill ■ LE ROI ET L’OISEAU p. 18 de P. Grimault, France, 1980-2003, 1 h 27 du samedi 28 août au samedi 4 septembre Churchill ■ LE ROLE DE SA VIE p. 7 de F. Favrat, France/République Serbe, 2004, 1 h 42 du vendredi 2 juillet au jeudi 15 juillet Churchill du vendredi 16 juillet au jeudi 22 juillet Parc du vendredi 23 juillet au vendredi 10 septembre Churchill ■ SANG ET OR de J. Panahi, Iran, 2004, 1 h 37, VO Ven 2 juillet à 18 h 15 Mer 7 juillet à 22 h 15 p. 15 Churchill ■ TROIE p. 5 de W. Petersen, Grande-Bretagne/Malte, 2004, 2 h 44, VO Sam 31 juillet à 14 h 30 Parc Dim 1er août à 14 h Parc du mercredi 11 août au lundi 23 août Churchill ■ LA VIE EST UN MIRACLE p. 7 d’E. Kusturica, France/République Serbe, 2004, 2 h 40, VO du vendredi 2 juillet au jeudi 15 juillet Parc du vendredi 16 juillet au jeudi 29 juillet Churchill Ven 30 juillet à 17 h 15 Sam 31 juillet à 20 h Dim 1er août à 19 h 30 du lundi 2 août au samedi 11 septembre ■ 21 GRAMMES d’A. Iñarritu, USA, 2003, 2 h 05, VO du samedi 21 août au jeudi 9 septembre ■ 20 H 17 RUE DARLING de B. Emond, Québec, 2003, 1 h 41 du lundi 16 août au lundi 6 septembre Parc Parc Parc Churchill p. 5 Churchill p. 16 Churchill ■ VIVA LALDJERIE p. 6 de N. Moknèche, Algérie, 2004, 1 h 53 du vendredi 2 juillet au mercredi 21 juillet Churchill ■ VODKA LEMON p. 6 de H. Saleem, Arménie, 2003, 1 h 30, VO du mardi 6 juillet au mardi 13 juillet Churchill p. 6 Churchill Churchill ■ SHREK 2 p. 18 d’A. Adamson & K. Asbury, USA, 2004, 1 h 45, version française du vendredi 2 juillet au mercredi 15 septembre Churchill ■ THE SOUL OF A MAN p. 3 de W. Wenders, USA, 2003, 1 h 45, VO du vendredi 2 juillet au mercredi 14 juillet Churchill Sam 17 juillet à 17 h 15 Parc Lun 19 juillet à 21 h 30 Parc Mer 21 juillet à 19 h 30 Parc Ven 23 juillet à 22 h Churchill Dim 25 juillet à 22 h Churchill Mer 28 juillet à 22 h 15 Churchill ■ THE MOTHER p. 17 de R. Michell, Grande-Bretagne, 2003, 1 h 51, VO du vendredi 16 juillet au mardi 27 juillet Parc du vendredi 30 juillet au jeudi 9 septembre Churchill INSTITUT DES LANGUES MODERNES Enseignement de Promotion sociale 2 rue Hazinelle 4000 LIEGE Tél. 04 223 34 22 Fax 04 221 31 72 Mail : [email protected] www.institutdeslanguesmodernes.com ALLEMAND · ANGLAIS · ARABE · ESPAGNOL ITALIEN · NEERLANDAIS · PORTUGAIS · RUSSE POLONAIS · LANGUE DES SIGNES NEERLANDAIS POUR L’ENTREPRISE ANGLAIS COURANT ET PROFESSIONNEL ANGLAIS POUR LE TOURISME ANGLAIS PRATIQUE POUR DEBUTANTS BUREAUTIQUE INTERNET GRADUAT EN SECRETARIAT inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 > page 15 Mambo Italiano Tantôt drôle, tantôt émouvant, Mambo Italiano explore avec un humour ravageur convulsions et contorsions d’une famille typiquement italienne qui doit jongler avec les mœurs et coutumes du nouveau monde et de la vieille Europe ngelo est un jeune homme dans la vingtaine né au sein d’une famille italo-canadienne de Montréal. Le conservatisme de ses parents, Maria et Gino, lui a toujours fait craindre le jour où il leur annoncera qu’il est gay. Mais depuis qu’Angelo partage sa vie avec le policier Nino, il sent le besoin de sortir du placard. Malheureusement, ses parents réagissent très mal à la nouvelle, à l’instar de Lina, la mère de Nino, qui rêve depuis si longtemps au mariage de son fils. Tout ce tumulte a pour effet d’isoler Angelo, qui se brouille non seulement avec ses parents, mais A aussi avec Nino, décidé désormais à jouer l’hétéro auprès de la belle Pina. Anna, la sœur d’Angelo, se fend alors en quatre pour réconcilier tout ce beau monde, mais tout en ayant à composer avec ses propres problèmes affectifs. Cette adaptation enjouée et inventive d’une pièce à succès d’un jeune Montréalais s’amuse à caricaturer gentiment les traits les plus folkloriques d’une certaine communauté italo-canadienne farouchement attachée aux traditions. Du même souffle, le film aborde le thème du conflit des générations, exacerbé ici par le fait que le jeune héros se sent forcé de prendre ses distances avec la communauté italienne, à laquelle il s’est toujours identifié, afin de se rappro- Ma mère Adapter Bataille au cinéma semblait une gageure. Défi relevé par Christophe Honoré qui s’aventure dans des zones transgressives aussi éloignées de la psychologie de comptoir que du chic et choc. Puissant et courageux iré du roman éponyme et posthume de Georges Bataille, Ma mère, le second long métrage de Christophe Honoré, est une bonne surprise. Bataille, réputé inadaptable au cinéma, prend soudain vie, s’incarne sous nos yeux. Peu importe au fond que le film soit fidèle ou non au roman d’origine, l’essentiel est que l’interprétation d’Honoré ait un sens. Le cinéaste a transposé l’action du roman à nos jours, aux îles Canaries, dans l’un de ces complexes touristiques de masse qui fleurissent dans la colonie espagnole. (…) Pierre (Louis Garrel), 17 ans, est venu aux Canaries retrouver son père et sa mère. Autant Pierre déteste par principe son père, autant il voue une véritable vénération, une adoration (il n’est pas question d’amour) par définition immodérée à sa mère (Isabelle Huppert), qui est un peu dépassée par cette passion sans limite dont elle ne se sent sans doute pas digne. Bref, nous voici en plein Œdipe, et ni Bataille ni Honoré ne font semblant d’ignorer que nous nous trouvons ici en pleine fiction, en pleine littérature, en pleine représentation. Et qui n’empêche pas le trouble. (…) Pierre et sa mère cherchent un absolu dont l’érotisme n’est qu’un instrument. Il n’est pas seulement question de plaisir, mais d’abjection, de pureté, de soif, de peur de la mort. La mère n’est pas la sainte que croit Pierre et, dès que le père meurt mystérieusement (on ne saura jamais pourquoi, comme dans le livre), elle va le lui prouver. C’est de la vérité qu’il est question ici, de l’aveuglante ou obscure vérité, nullement de psychologie de comptoir. La mère est alcoolique, débauchée, elle se donne sans retenue, sans complexe, sans limite. (…) Elle décide d’initier Pierre à la débauche, de le confier aussi à d’autres femmes qui l’entraîneront dans des jeux de plus en plus dangereux pour qui n’y est pas prêt. Ces scènes, on se gardera bien de les qualifier, parce qu’il y a des mots stéréotypés qui salissent les images, qui retirent toute force aux actes, qui marginalisent aussitôt ceux qui les commettent. Sexuelles, certes, mais surtout transgressives, et c’est tout le mérite d’Honoré d’avoir su sauvegarder l’essentiel de Bataille, la transgressivité, en l’adaptant à notre époque (notamment en occultant la dimension chrétienne de Bataille – mais la mort de Dieu n’exclut pas la recherche d’absolu). Les images nous entraînent dans des zones « infilmées » jusqu’à présent dans un film commercial, loin, bien plus loin que Ken Park ou que le dernier film de Catherine Breillat, Anatomie de l’enfer. T cher un peu de celle des gays. (…) Le film réussit à dépasser le stade de la caricature, dans lequel il menace de s’enfermer au début, en se métamorphosant contre toute attente en une peinture de moeurs chaleureuse, peuplée de personnages attachants et crédibles. Martin Girard, Mediafilm d’Emile Gaudreault, Canada, 2003, 1 h 39, VO Avec Luke Kirby, Peter Miller, Paul Sorvino, Ginette Reno, Stéphanie Vecchio www.metrofilms.com/mamboitaliano/ home.html Churchill Triple agent Un film d’agent secret, et pas seulement double mais triple, excusez du peu… mais, attention, ce film d’espionnage est signé Eric Rohmer ! e vous attendez donc pas à suivre des poursuites en voitures, à découvrir des gadgets en tout genre ni même à filer du regard de splendides créatures aux desseins funestes, vous serez déçu. Par contre, si vous aimez les intrigues riches, les psychologies complexes, les personnages troublants et si vous vous intéressez à l’histoire européenne du 20e siècle, alors là, Triple agent pourrait bien vous passionner. Pour ce film à la touche évidemment très personnelle, Rohmer a repris le principe déjà utilisé dans L’Anglaise et le Duc : à partir d’une trame de personnages et de faits réels, il va broder un récit où un individu lie son destin à des événements historiques qui vont le dépasser. Le tout étant conté « à la Rohmer », c’est-à-dire avec des dialogues qui occupent une large place et juste ce qu’il faut de décor pour soumettre le cadre, donner le style, faire naître l’ambiance. Mais à travers cette histoire d’espionnage, Rohmer nous livre aussi, comme à son habitude, un conte. Conte moral où le mensonge et la dissimulation sont au cœur des relations humaines, où les individus sont manipulés par les événements qu’ils pensaient contrôler et où l’intégrité politique et affective des protagonistes se révèle souvent très fragile sous le poids du pouvoir. Nous allons donc suivre le destin trouble et tragique de Fiodor, jeune général de l’armée tsariste réfugié à Paris, et de son épouse grecque Arsinoé… Nous sommes en 1936 et l’Europe est soumise à une intense agitation. Staline dirige d’une main de fer le défunt Empire Russe, la guerre civile vient d’éclater en Espagne, et pendant que les mouvements fascistes et nazis de Mussolini et Hitler prennent racine, le Front Populaire s’impose aux élections françaises. La rumeur d’une guerre mondiale commence à se faire entendre. Comme des milliers de Russes blancs ayant fui le régime rouge bolchevique après la Révolution, Fiodor vit en exil à Paris, au milieu de ses compatriotes, dans un confort honnête sans être ostentatoire, entre gens de bonne société. Il travaille pour le compte de cette armée blanche… mais pour qui réellement derrière elle ? Et pourquoi ? N d’après La Gazette Utopia d’Eric Rohmer, France, 2004, 1 h 55 Avec Katrina Didaskalou, Serge Renko, Cyrielle Claire, Amanda Langlet, Emmanuel Sabingen Churchill Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles de Christophe Honoré, France, 2004, 1 h 50 Avec Isabelle Huppert, Louis Garrel, Joana Preiss, Emma de Caunes Churchill Ladykillers (The Ladykillers) Même s’il s’agit d’un remake du film homonyme d’Alexander Mackendrick, ce Ladykillers porte la marque indélébile de l’humour des frères Coen : potache, burlesque et inventif. De l’entertainment voulu, mais du pur et du bon ! e Professeur Goldthwait Higginson Dorr prépare le casse du siècle : vider les coffres d’un casino du Sud américain. Son plan : percer un tunnel à partir d’une planque proche de l’établissement, empocher l’argent et repartir ni vu ni connu. Pour cela, il engage quatre « experts » : Garth Pancake, spécialiste en explosifs trop flegmatique pour être honnête ; le Général, un japonais taciturne qui fume décidément trop ; Lump, 100 % muscle, garanti sans neurone ; et Gawain MacSam, un jeune black infiltré dans le casino. On le comprend dès les premières minutes du film, ces gars-là sont des professionnels de l’amateurisme… Quant à la planque, il L s’agit de la cave d’une veille veuve, Mrs. Munson qui ne se doute de rien. Et pour cause, la bande se fait passer pour une troupe de musiciens à la recherche d’un endroit pour répéter. Mais les cinq malfrats ont bien sous-estimé la vieille, et lorsqu’elle découvre le pot aux roses et menace de tout révéler à la police, ils décident de s’en débarrasser. Après tout, éliminer une vieille veuve ne devrait pas être trop difficile… Pourquoi Ladykillers marche à merveille ? Evidemment, il y a les frères Coen à la réalisation, qui retrouvent les saveurs de leurs comédies passées (O’Brother, Le grand saut…). Mais surtout, il y a les acteurs : Tom Hanks, qu’on a rarement vu aussi potache ; J.K. Simmons, Tzi Ma et Ryan Hurst sont des gueules et des personnages aussi improbables qu’hilarants, qui fonctionnent à merveille ensemble. Enfin, il faut sortir du lot Marlon Wayans (le Black de la bande) avec ses impayables répliques et sa dégaine à la MTV, il est en parfait anachronisme avec les mœurs de l’époque, les années 50 ; et surtout, l’adorable mama joué par Irma P. Hall. Sa présence charismatique, son bagout, sa dignité et sa moralité en opposition avec le machiavélisme des voyous, jouent pour beaucoup dans la réussite de cette comédie entraînante. de Joel et Ethan Coen, USA, 2004, 1 h 44, VO Avec Tom Hanks, Irma P. Hall, Marlon Wayans, J.K. Simmons, Tzi Ma, Ryan Hurst http://ladykillers.movies.go.com/ Churchill page 16 > inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 QUÉBEC Avec l’aide de la SODEC (Société de développement des entreprises culturelles du Québec), nous sommes en mesure de vous proposer, en exclusivité, deux films québécois non distribués en Belgique. Après Les invasions barbares et La grande séduction, voici deux preuves supplémentaires de la richesse de la production québécoise, tant au niveau des thèmes abordés que de la maîtrise de la mise en scène 20 h 17, rue Darling Par un hasard incongru, un loser échappe à la mort. Sur base de cette trame difficile, Bernard Emond réussit un film surprenant, oscillant entre littérature et peinture, entre verbe et regard, entre voix-off introspective et ambiances noires métaphysiques. Une vraie découverte, sensible et mélancolique, filmée à hauteur d’homme e réalisateur, Bernard Emond a été formé à l’école du documentaire. Cette influence est constamment présente dans 20 h 17, rue Darling. Tout d’abord, par le choix des lieux de tournage et la façon de les filmer. Car si son second long métrage est un road movie, il se déroule principalement dans quelques rues du quartier Hochelaga qui est à la fois l’un des plus pauvres de Montréal, celui où ont vécu le réalisateur et une partie de sa famille, et où se déroulent plusieurs de ses documentaires. Si l’expression anti-héros n’existait pas, il faudrait l’inventer pour le personnage principal du film, Gérard. Ancien journaliste d’un torchon à ragots, chômeur, trois fois divorcé, alcoolique sevré au bord de la rechute, il est ce qu’on appelle des deux côtés de l’Atlantique et selon nos critères occidentaux, un loser. Il serait, en prime, mort au début du film si un lacet défait ne l’avait retardé et évité de périr dans l’explosion qui, à 20 h 17, a soufflé l’immeuble de la rue Darling où il habitait. Six personnes sont mortes dans l’explosion. Gérard veut comprendre pourquoi eux et pas lui. Et, ainsi, recommencer à donner un peu de sens à une vie qui n’en a plus beaucoup. L Comme dans son premier long métrage et dans ses documentaires, Bernard Emond fait preuve d’une grande humilité et d’une grande humanité. Il nous fait aimer ces femmes et ces hommes laissés au bord de la route par une société impitoyable. Son autre grande force est de savoir choisir et diriger ses acteurs. Ainsi, Luc Picard qui incarne Gérard. Toujours à l’image, souvent en voix-off, tout le film repose sur ses épaules. C’est la confirmation pour ceux qui en doutent encore, qu’il est bien le meilleur acteur québécois de sa génération. Il faut voir Luc Picard, seul dans son « char » stationné en haut du Mont-Royal, évoquer le plaisir, pour un alcoolique, d’ouvrir une bouteille de scotch pour comprendre ce qu’est la dépendance et comment un acteur peut transcender un film. d’après Sylvain Garel, catalogue de la Semaine de la Critique, Cannes 2003 de Bernard Emond, Québec, 2003, 1 h 41 Avec Luc Picard, Guylaine Tremblay, Diane Lavallée, Markita Boies Churchill Gaz Bar Blues Un « gaz bar » au Québec, c’est une station d’essence. Voici la chronique tendre et drôle d’un gaz bar, petit coin d’humanité entre deux bandes d’asphalte où les hommes tentent de garder leur dignité dans un nouveau monde à naître. Une surprise à l’ambiance vraiment blues n 1989, à Québec. Le veuf François Brochu, dit le Boss, gère une station d’essence avec l’aide de son ami Gaston et de ses fils Réjean et Guy. Mais Guy préfère jouer dans des clubs de jazz, tandis que Réjean, passionné de photographie, s’envole pour Berlin en apprenant la chute du Mur. Inversement, Alain, le benjamin, rêve de travailler au gaz bar, mais à 14 ans, son père le trouve trop jeune pour tenir tête aux voyous qui multiplient les hold-up. Atteint de la maladie de Parkinson et étouffé par la concurrence, le Boss songe à fermer boutique, au risque de laisser un grand vide parmi les habitués de l’endroit. Louis Bélanger signe un film très personnel qui se déroule presque entièrement dans le décor d’une station essence de quartier. Le jeune cinéaste a puisé dans ses souvenirs d’enfance pour écrire cette chronique dans laquelle il pose un regard empathique sur les hauts et les bas d’un garagiste veuf et de ses fils. Bien que sans surprises dans ses développements dramatiques, cette relation père/fils n’en demeure pas moins décrite avec une simplicité et une justesse conquérantes. Et même si les protagonistes sont parfois dessinés avec plus de vivacité que de véritable profondeur psychologique, ils s’avèrent tous crédibles et attachants. En outre, cette histoire anecdotique au rythme décontracté déploie une savoureuse galerie de personnages secondaires qui, par désœuvrement, confluent au gaz bar chaque jour pour bavarder de tout et de rien. Il en résulte une belle étude de milieu où la tendresse, l’humour et l’amertume font bon ménage. (d’après Martin Girard, officecom.qc.ca) E de Louis Bélanger, Québec, 2003, 1 h 55 Avec Serge Thériault, Gilles Renaud, Sébastien Delorme, Danny Gilmore Churchill La grande séduction ainte-Marie-La-Mauderne est une petite île au large des côtes du Québec. Jadis prospère grâce à une industrie de la pêche florissante, l’île a sombré dans le chômage et la morosité. L’avenir des 125 habitants pourrait pourtant s’éclaircir avec l’arrivée d’une usine. Mais les assureurs de l’entrepreneur exigent la présence permanente d’un médecin sur l’île, désertée depuis bien longtemps par les disciples d’Hippocrate. Tous les habitants vont tout faire pour convaincre un médecin continental de s’installer à Sainte-Marie. Le plan « Grande séduction » peut commencer ! Il prendra des allures de plan de guerre hallucinant et les moyens mis en œuvre feraient pâlir tous les généraux d’Amérique du Nord ! Etonnement garanti à chaque séquence. Enorme succès au Québec, cette comédie hyper-sympa vous « fera tomber en amour », comme on dit là-bas. S de Jean-François Pouliot, Québec, 2003, 1 h 50 Avec Raymond Bouchard, David Boutin, Benoît Brière, Lucie Laurier www.lagrandeseduction-lefilm.com/ Churchill Strade del Cinema : les lauréats ’est le groupe liégeois El Silma (composé de Ludovic Médery et de Saïd Ouled el Bey) et le pianiste bruxellois Alexis Koustoulidis qui ont gagné les sélections liégeoises du Concours de composition musicale sur un court métrage muet qui se sont déroulées début juin au cinéma Le Parc (organisation : Les Grignoux). Ils iront au mois d’août à Aoste présenter la composition qu’ils doivent à présent écrire pour un film de Charley Chase, artiste éclectique et de grand talent, qui a collaboré avec les personnages les plus connus du muet : Fatty Arbuckle, Gloria Swanson, Stan Laurel, Oliver Hardy. Bonne chance à eux ! C alexis koustoulidis el silma Plus facile de braquer la caisse que de dire sa détresse. Alors il faut s’accrocher, survivre, tenir le coup, entre la concurrence des libres-services, les hold up répétitifs et les blessures. Le Gaz Bar Blues de Bélanger est un milieu de vie sans couleur, dépouillé, où l’humour ne traduit pas forcément la joie de vivre. Bélanger, qui ne recherche pas l’efficacité à tout prix, règle des dialogues haut de gamme et prend le temps d’observer un silence. (Michel Coulombe, Radio Canada) inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 > page 17 Just a Kiss (Ae Fond Kiss) A partir d’une belle histoire d’amour, Ken Loach nous montre à quel point religion et tradition peuvent briser l’émancipation des individus. Un Ken Loach pur jus inscrit dans la chair sociale de Glasgow avec en prime un souffle de romantisme asim, Pakistanais de seconde génération, est DJ et rêve d’ouvrir son propre club. Il rencontre Roisin, professeur de musique de sa sœur, et tombe amoureux d’elle. Bien que ses parents aient prévu de le marier avec sa cousine Jasmine dans quelques mois et que la communauté catholique ne voie pas cette relation d’un bon œil, les tourtereaux vivent leur amour. Mais jusqu’à quand, dans un tel climat ? Ken Loach, cinéaste de l’authentique, est de retour, et il a le bon sens de rester neutre dans cette histoire et d’exposer objectivement les différents points de vue en présence. D’un côté, cette famille pakistanaise qui vit encore dans la tradition sans se rendre compte que les enfants ont grandi à Glasgow et donc qu’ils ont deux vies. De l’autre, ce couple pris entre le respect et l’amour qu’ils éprouvent pour leurs parents, leur héritage culturel et le désir de se construire un futur à eux, celui qu’ils auront choisi. Et enfin la communauté catholique, dénoncée à travers cet ahurissant entretien qu’a Roisin avec le prêtre de sa paroisse. Alors que Roisin va chercher son certificat d’approbation il lui est purement et simplement refusé car elle vit dans le péché avec un Pakistanais. Alors soit elle se marie avec lui, soit elle n’a plus qu’à aller enseigner aux protestants ! D’un côté comme de l’autre les choses ne sont pas simples et le film ne cherche pas à donner raison à l’une ou l’autre des parties, il montre la situation comme elle se présente. The Mother Changement de registre pour le réalisateur de Coup de foudre à Notting Hill, Roger Michell. Il filme cette fois un Londres à cran et à cru, un nid à égoïsmes, frustrations et flambées de désirs intempestives C d’après Carine Filloux, www.filmdeculte.be de Ken Loach, Grande-Bretagne, 2004, 1 h 43, VO Avec Atta Yaqub, Ahmad Riaz, Pasha Bocarie, Eva Birthistle, Shabana Bakhsh www.aefondkissmovie.co.uk/ Churchill a raison de ce changement s’appelle Hanif Kureishi. L’écrivain anglais des modernes fêlures (Intimité, adapté par Chéreau) a écrit seul le scénario de The Mother. Cela commence par la visite d’un couple de retraités banlieusards chez leur fils « arrivé ». Ni ce dernier, ni sa femme, ni leurs mômes n’ont le temps ou l’envie de réserver aux deux vieux un accueil civilisé. Comme dans une version expéditive du Voyage à Tokyo d’Ozu, les anciens sont tacitement invités à débarrasser le plancher et à retourner pleurer Une œuvre poignante, de facture très classique qui évoque le destin tragique dans leur pavillon sur la disparition des valeurs familiales. Sans qu’un et hors norme de la première femme psychanalyste. Avec l’éclatante Emilia Fox lien de cause à effet soit établi, le grand-père meurt juste après. Commence alors ce qui sera la grande affaire du film : la résurrecdans le rôle titre tion de la grand-mère, effacée jusque-là, et qui demande à s’installer à Londres pour une durée indéterminée. The Mother c’est elle, May, la soixantaine, squattant tour à tour chez son fils et chez sa fille, écrivaine frustrée. Encombrante partout, livrée à elle-même, May cesse pourtant de se vivre comme un poids mort en désirant violemment le jeune menuisier qui construit la véranda de son fils et couche avec sa fille… L L’âme en jeu Louis Guichard, Télérama de Roger Michell, Grande-Bretagne, 2003, 1 h 51, VO Avec Anne Reid, Daniel Craig, Anna Wilson Jones www.sonyclassics.com/themother/ Parc/Churchill On pense justement à Intimité dans la manière dont Michell met en scène le désir, avec un mélange de crudité et de sensualité. Les cadres précis et la beauté froide de la lumière d’Alwin Küchler ne suscitent aucun malaise, mais offrent, au contraire, un cadre majestueux à chacune de leurs étreintes. On assiste à la prise de conscience par cette femme de son corps et, surtout, de l’effet qu’il peut encore susciter chez son amant… et auprès de ses enfants, pétris de honte. Mais la force du réalisateur consiste à ne jamais verser dans le misérabilisme larmoyant et dresse avec pudeur et sensibilité un splendide portrait de femme, épanouie malgré le qu’en-dira-ton. (Studio) Reconstruction Un OVNI danois qui fouille le sentiment amoureux jusque dans ses tréfonds, dans sa dimension hallucinée et fantastique. Un premier film fascinant qui a remporté la Caméra d’or à Cannes 2003 n 1905, un couple russe, de famille juive aisée, fait interner sa fille Sabina, qui présente des symptômes d’hystérie et d’anorexie, dans la clinique du docteur Bleuler, initiateur de la nouvelle psychiatrie. Après un traitement brutal de douches froides et de ans les rues de Copenhague, Alex, camisoles barbares, la patiente est prise en main par le disciple de Bleuler, un jeune photographe, croise le regard médecin nommé Carl Gustav Jung, qui s’intéresse aux choses occultes et cherche à d’Aimée : c’est le coup de foudre. entrer en contact avec ses malades, à les comprendre intimement. Abandonnant soudain Simone, sa comBrouillant les notions d’amour et de transfert, Jung guérit Sabina en la séduisant. Sous pagne, il se met à suivre cette parfaite l’œil jaloux d’Emma, l’épouse de Jung, la cure s’achève par une fiévreuse passion inconnue qui l’a bouleversé et qu’il est perentre le thérapeute et sa patiente. Otage de Sabina, qui menace de faire un scandasuadé d’avoir rencontrée en rêve. Ils devienle s’il refuse de lui faire un enfant, Jung confesse sa liaison à Freud. nent amants le soir même. Mais le lendeAussi romanesque que soit le personnage de Sabina, il n’est pas le fruit de l’imamain, Alex se retrouve projeté dans un gination des scénaristes de ce film de facture très classique. Sabina Spielrein a réelvéritable cauchemar : ni ses voisins, ni lement existé. Après avoir harcelé Jung, puis contacté Freud, qui lui avait conseillé Simone, ni même son père ne semblent le de faire son deuil de cette relation, elle devint psychanalyste et épousa un médereconnaître… Il n’a plus d’appartement, plus cin russe. Adepte de la doctrine freudienne, elle se trouve au centre du débat de repères, plus d’identité. Sa rencontre avec sur la schizophrénie avant d’œuvrer dans la pédologie et de soigner par la psyAimée, la nuit précédente, aurait-elle transforchanalyse des enfants difficiles et délinquants. On lui doit la notion de pulsion mé le monde qui l’entoure? destructrice et sadique, d’où naîtra celle de pulsion de mort. En butte au régiPrésenté à la Semaine de la Critique, me stalinien et à l’antisémitisme, elle fut abattue par les Nazis en 1942. Reconstruction a reçu la Caméra d’Or, lors du Le film retrace deux histoires en parallèle. Celle de Sabina, brillamment Festival de Cannes 2003. Une récompense en rien interprétée par une Emilia Fox à la fois fragile et inquiétante, et celle de Marie usurpée. Christoffer Boe (…) le réalisateur, s’amuse Frankin Spielrein, une jeune étudiante française (Caroline Ducey) qui, quatreavec les conventions d’un genre – ici, le film d’amour – vingt ans plus tard, vient faire des recherches à Moscou pour reconstituer le comme avec un puzzle, qu’il construit, déconstruit et parcours de Sabina et savoir si elle a un lien de parenté avec elle. reconstruit sous nos yeux. Stimulée par ce traitement de Jean-Luc Douin, Le Monde choc, cette histoire classique d’adultère prend toute son de Roberto Faenza, France/Grande-Bretagne/Italie, 2003, 1 h 29, VO anglaise ampleur. La rencontre d’Aimée bouleverse ainsi la vie Avec Emilia Fox, Iain Glen, Graig Ferguson, Caroline Ducey d’Alex… au point que, dès le lendemain, aucun de ses www.lameenjeu.com/ Churchill proches ne le reconnaît. E D Cauchemar ou réalité ? Vrai coup de foudre ou love story désarmante inventée par le mari écrivain d’Aimée ? Les amateurs d’intrigue à tiroirs vont se régaler à la vision de ce long métrage, où le cinéaste danois navigue sans cesse entre réalisme et fantastique. (Studio) de Christoffer Boe, Danemark, 2003, 1 h 30, VO Avec Nikolaj Lie Kaas, Maria Bennevie www.reconstruction-lefilm.com/ Churchill Un film parlé Au fil d’une croisière sur la Méditerranée, Manoel de Oliveira déploie un voyage didactique et une réflexion sur notre civilisation. Un film « ligne claire » dans son propos, son dispositif et son style n juillet 2001, une fillette accompagnée de sa mère, professeur d’histoire de renom, traverse des millénaires de civilisation à la rencontre de son père : dès l’incrustation du début du film, tout est posé. Cette odyssée vers les origines se fera sur un paquebot parti de Lisbonne pour Bombay, dont le capitaine est un Américain d’origine polonaise (John Malkovich). A chaque escale de leur croisière (Marseille, Naples, Athènes, Istanbul, Alexandrie, Aden), la belle et « catholique romaine » Rosa Maria (l’égérie oliveirienne Leonor Silveira) et sa fille Maria Joana visitent les « bijoux » du berceau de notre civilisation ». Elles font parfois des rencontres : un marchand de poissons sur le Vieux-port, un pope E au Parthénon, un comédien portugais célèbre devant les Pyramides (Luis Miguel Cintra), échangent quelques mots avec les uns, leur posent des questions sur les monuments qu’elles visitent. Chaque interlocuteur se montre d’une urbanité, d’une politesse, d’une disponibilité, bref, d’une civilité merveilleuse. Partout, il y a une fable, un mythe, une légende à raconter. Mais ce tour de Méditerranée en bateau avec une enfant, cette traversée aux allures tintinesques – par sa clarté proche de l’eau de roche et sa simplicité de trait, digne d’un vieil artiste parvenu au sommet de sont art –, va prendre un autre tour. Trois femmes très belles et célèbres sont montées lors de trois escales : à Marseille, Delphine, une femme d’affaires française (Catherine Deneuve herself ) ; à Naples, Francesca, une ancienne mannequin vedette italienne (Stefania Sandrelli) ; au Pirée, Helena, une grande chanteuse grecque (Irène Papas). Ces trois passagères incarnent trois mythes modernes : l’argent, l’apparence, la chanson populaire. Le capitaine les invite à sa table, et la conversation prend d’emblée le ton de la confidence. Chacun parle, de façon désabusée mais sans pathos, de son expérience de l’amour. d’après Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles de Manoel de Oliveira, Portugal/France, 2003, 1 h 36, VO Avec Leonor Silveira, John Malkovich, Catherine Deneuve, Irène Papas, Stefania Sandrelli, Luis Miguel Cintra Churchill page 18 > inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban VERSION FRANçAISE Le Cid, la légende VERSION FRANçAISE (Harry Potter and the Prisoner of Azkaban) (El Cid, la leyenda) Voilà une excellente occasion pour les plus jeunes à partir de 6 ans, de se frotter à l’une des légendes ibériques les plus importantes : celle du Cid et de ses amours contrariées avec Chimène odrigue de Vivar, dit Le Cid, fils d’un noble espagnol, est élevé à la Cour de Castille et amoureux de Chimène, la fille du commandant du Roi. Son futur semble assuré, jusqu’au moment où le vieux Roi Fernando meurt et Sancho, le prince héritier et meilleur copain de Rodrigue est assassiné. Rodrigue à son tour est chassé de Castille. Déterminé à s’innoncenter, Rodrigue s’entoure d’un petit groupe d’amis. Avec eux, il part en guerre contre Ben Yussuf, l’ennemi juré de Castille... Le Cid sera une sacrée occasion de se laisser emporter par une légende de la vieille Castille. Le film a mobilisé tous les talents et les énergies de l’animation espagnole pour nous plonger dans les amours contrariées et les exploits guerriers de Rodrigue de Vivar, dit Le Cid. Bien sûr, le film ne s’accroche pas aux anecdotes de l’histoire et il va préférer donner un coup de fouet à la dimension épique et romantique de la légende. Afin que celle-ci interpelle nos jeunes poussse gavées de Dragon Ball Z et autres mangas affriolants, scénaristes et dessinateurs ont imaginé une galerie R Deux frères n Indochine, deux frères tigres grandissent au cœur de la jungle, en compagnie de leurs parents qui ont établi leur territoire dans les ruines d’un vieux temple bouddhiste. Mais le temple est bientôt profané par un célèbre chasseur, obligé de ravaler son orgueil d’aventurier et ses rêves exotiques pour subsister en devenant un vulgaire marchand de statues. Il est accompagné d’une caravane de porteurs locaux, plutôt mal disposés à l’égard des tigres qu’ils considèrent comme une menace. Les réalités du monde des hommes sont alors brutalement introduites dans l’univers des deux jeunes fauves, séparés par une logique du profit qui implique la violence, l’exploitation et la déportation. Jean-Jacques Annaud (L’ours) confronte à nouveau le monde animal à la société des hommes dans un film d’aventures à la fois nuancé, haut en couleurs et non dénué d’humour. E de Jean-Jacques Annaud, France, 2004, 1 h 49, version française Avec les tigres Koumal et Sangha, Guy Pearce, Jean-Claude Dreyfus, Philippine Leroy-Beaulieu www.deuxfreres.com/ Le Parc Troisième année à Poudlard pour Harry, Hermione et Don, à nouveau aux prises avec les forces occultes de Lord Voldemort, dont la menace sur Harry se fait de plus en plus forte. Le film est présenté en version française durant l’été, et en version originale sous-titrée dès la mi-septembre a rentrée s’annonce difficile à Poudlard. En Ce dernier doit gérer l’arrivée à Poudlard des de personnages secondaires et de bestioles effet, une menace plane sur l’école et ses Détraqueurs, les gardiens déshumanisés d’Azkaban croquignolesques qui apporteront une dimenélèves : Sirius Black, un dangereux sorcier crienvoyés pour protéger les élèves de Poudlard. sion burlesque aux prouesses du Cid (on citera minel, s’est échappé de la terrible prison d’Alfonso Cuaron, Grande-Bretagne/USA, 2004, 2 h 20, notamment Babieca, son cheval et fidèle comd’Azkaban avec un seul et unique but : retrouversion française pagnon de route). ver Harry Potter. Selon la légende, Black Avec Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson, La qualité de l’animation n’est pas en reste et aurait jadis livré les parents du jeune sorGary Oldman, David Thewlis elle n’a rien à envier aux productions hollywoocier à leur assassin, Lord Voldemort, et www.harrypotter.fr diennes. On appréciera la griffe originale du dessin, Le Parc/Churchill serait maintenant déterminé à tuer Harry... l’approche artisanale dans la conception graphique des paysages et une partition musicale pertinente en VERSION harmonie avec le projet. FRANçAISE Bref, une œuvre aux résonances culturelles européennes qui peut se déguster en famille et en toute décontraction. Olé ! Après avoir combattu un dragon cracheur de feu et le méchant L Shrek 2 de Josep Pozo, Espagne, 2003, 1 h 20, version française A partir de 6 ans ■ www.elcidlaleyenda.com Churchill Le roi et l’oiseau e roi Charles Cinq et Trois font Huit et Huit font Seize règne en tyran sur le royaume de Takicardie. Seul un oiseau, au plumage somptueux, enjoué et bavard, qui a construit son nid en haut du gigantesque palais tout près des appartements secrets de Sa Majesté, ose le narguer. Le roi est amoureux d’une charmante et modeste bergère qu’il veut épouser sous la contrainte. Mais celle-ci aime un petit ramoneur. Tous deux s’enfuient pour échapper au roi et, réfugiés au sommet de la plus haute tour du palais, sauvent un petit oiseau imprudent pris à l’un des pièges du tyran. Le Père Oiseau reconnaissant promet en retour de les aider. Mais la poursuite s’organise derrière les amoureux… L Ce chef-d’œuvre du film d’animation nous revient sur les écrans après un important travail de restauration. Un impertinent volatile parlant le Prévert y raille un tyran et vole au secours d’une bergère éprise d’un ramoneur. de Paul Grimault, France, 1980-2003, 1 h 27 A partir de 7 ans Churchill La prophétie des grenouilles n nouveau déluge menace la Terre. Les grenouilles le savent et tentent d’avertir les hommes. Trop tard ? Presque... Un gars et une fille veulent bien les écouter : Tom et Lili vont en parler au papa adoptif du premier, Ferdinand, marin d’eau douce et bricoleur à ses heures. Autour d’eux, c’est toute la ménagerie d’un petit zoo familial qui va s’embarquer sur une arche improvisée, faite d’une grange et d’un énorme pneu de tracteur hyper gonflé. Comment tout ce petit monde d’enfants, d’adultes et d’animaux va-t-il s’entendre dans un espace si confiné ? Les carnivores devront mettre de l’eau dans leur Oxo et les herbivores faire preuve de beaucoup diplomatie pour ne pas servir de repas aux dents longues. Sans compter que les crocodiles arrivent... Ah ! les crocodiles... U Lord Farquaad pour obtenir la main de la belle Princesse Fiona, l’ogre Shrek doit maintenant affronter le plus grand challenge de sa vie : sa belle-famille... e retour de leur lune de miel, les jeunes mariés reçoivent en effet une invitation des parents de Fiona, le Roi Harold et la Reine Lillian. L’Âne, inséparable et disert compagnon, les accompagne dans ce voyage vers le Royaume Fort, Fort Lointain, où se préparent de monumentales festivités. Mais le Roi et la Reine sont horrifiés par leur gendre et affligés de voir que leur fifille chérie a acquis des manières et des habitudes alimentaires détestables. Sa nouvelle vie l’a manifestement... changée. D Il fallait s’y attendre ! Après les succès critique et public du premier épisode, voici la suite des aventures de notre ogre préféré, au cours desquelles nos héros vont à nouveau croiser la route des personnages du premier épisode (le dragon, le Prince Charmant…) et rencontrer de nouveaux personnages des contes de notre enfance, le Chat Botté en tête… d’Andrew Adamson et Kelly Asbury, USA, 2004, 1 h 45, version française A partir de 6 ans www.shrek2.com Churchill de Jacques-Rémy Girerd, France, 2003, 1 h 30 A partir de 6 ans www.laprophetiedesgrenouilles.com Le Parc/Churchill STAGES D’ETE POUR ENFANTS en ville et à la campagne : dessin, peinture, pastel, BD, terre-modelage, volumes, papier mâché, Land Art et plein d’autres idées pour créer ! STAGES POUR ADOS/ADULTES : taille de la pierre, du bois, travail de la terre, soudure, dessin peinture, graffiti mural 10 rue d'Harscamp 4020 Liège (Longdoz) Tél/fax : 04 349 03 00 resp. N. Fabry: 0477 228 126 e-mail : [email protected] [email protected] L’ A S S O C I AT I O N D E S É C O L E S D E D E V O I R S en Province de Liège rr e c h e r c h e m a r r a i n e s e t / o u répétiteurs bénévoles pour aide scolaire dans le primaire et/ou le secondaire 7 rue Stéphany 4000 Liège 04 223 69 07 INDISPENSABLES DANS VOS VALISES : les petits jeux de cartes et de voyage, ainsi que quelques livres de jeux, de suspens, d’humour, de contes ou d’aventures… Et, dès la rentrée, renseignez-vous sur notre programme d’activités… 11 rue des Carmes 4000 Liège tél. 04 222 42 66 \ fax 04 221 23 95 inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 > page 19 Eté 2004 – Du soleil et des livres… Olivier ADAM, Passer l’hiver, Editions de l’Olivier – 16 ¤ Ce jeune romancier est un redoutable nouvelliste et donne ici une série de petits tableaux de la société contemporaine qui frisent le chef-d’œuvre ! Prix Goncourt de la Nouvelle 2004. Paul AUSTER, La nuit de l’oracle, Actes Sud – 20 ¤ Après un séjour à l’hôpital, l’écrivain Sidney Orr cherche en vain le retour de l’inspiration. Un matin, il découvre au hasard d’une promenade une petite papeterie au charme fou. Il entre et est irrésistiblement attiré par un étrange carnet bleu. Le même soir, il commence à y écrire une captivante histoire, sans qu’il ne devine où elle le conduira. Un récit passionnant, mise en abyme virtuose et remarquablement intelligente du roman en train de se faire ! Patrick DEVILLE, Pura Vida ; vie & mort de William Walker, Seuil (Fiction & Cie) – 19 ¤ Une virée jubilatoire au paradis des héros perdus de l’Amérique Centrale. Une errance magnifique dans les vies « ridicules et sublimes » des aventuriers ou révolutionnaires des deux derniers siècles. « Pura Vida » au Costa Rica est le plus beau compliment qu’on puisse adresser à la vie. On applaudit à ce roman total ! Margaret DRABBLE, La voie radieuse, Phébus (Libretto) – 12,90 ¤ L’Angleterre des années Thatcher… Cambridge, Londres…Trois amies de longue date (une psy, une prof, une historienne de l’art) et leurs espoirs, leurs doutes, leurs désillusions aussi. Ce roman, enfin réédité, est à l’image de son titre, ironique, spirituel et intensément dramatique tour à tour. Claudie GALLAY, Seule Venise, Editions du Rouergue – 16 ¤ Une petite perle impressionniste… Pour tous les amoureux de Venise ! Anna GAVALDA, Ensemble, c’est tout, Le Dilettante – 22 ¤ Ce livre ne raconte rien d’autre qu’une histoire d’amour. Une histoire d’amour entre quatre éclopés de la vie. Camille, Franck, Philibert et Paulette. Des bons à rien, des cabossés, des cœurs purs. Quatre allumettes placées ensemble au-dessus d’une flamme. Et, pfiou… tout s’embrase. Jens Christian GRONDAHL, Virginia, Gallimard – 11 ¤ « Elle venait d’avoir seize ans cet été-là, le seul qu’elle a passé dans cette maison au bord de la mer. Elle n’avait pas sa place ici. Elle est sortie de nos vies, comme nous sommes sortis de la sienne… » Avec beaucoup de finesse, l’auteur décrit les relations troublantes qui vont se nouer entre cette jeune fille et le neveu de la maîtresse des lieux, des liens qui dureront bien plus qu’un été, et même au-delà de la mort. Chaque page de ce mince roman est un bijou de classicisme. Un très beau récit qui impressionne durablement ! Raphaël MAJAN, L’apprentissage, P.O.L – 12 ¤ & Chez l’oto-rhino, P.O.L – 12 ¤ Immoral et hilarant, intelligent et « novateur », Majan crée un nouveau personnage, Liberty Wallance. Voici les deux premiers volumes de ce qu’on espère être une longue série. Vous allez adorer ! Wallace STEGNER, Le goût sucré des pommes sauvages, Phébus – 19,50 ¤ Un florilège de nouvelles qui sont autant de perles : humour, mélancolie, observation fine et empathie. Les libraires de PAX vous accueillent : le lundi de 13 h à 18 h 30 – du mardi au jeudi : de 9 h à 18 h 30 les vendredi et samedi : de 10 h à 18 h 30 – le dimanche : de 10 h à 13 h 30 (sauf du 18/07 au 22/08 inclus) coffee and cigarettes de jim jarmusch NOS EXPOSITIONS LA GALERIE DE WÉGIMONT PRÉSENTE AU CINÉMA CHURCHILL Jeunes graveurs de l’Académie des Beaux-Arts de Liège René Weling, Claudine Evrard, Monique Dethier, Marie-Jeanne Désir, Amalia De Lorenzi, Renée Noel, Colette Schenk, Andrée Wellens, Maurice Antoine, Isabelle Van Den Hove, Béatrice Graas, Geneviève Clockers, Li Yi, Liangchen, Victor-Rarès Malureanu, Isabel Maria Martinez, Lilia Moralles, Audrey Lo Bianco, Bernadette Mailleux, Marcel Evrard, Jacques Bouchat. DU 25 JUIN AU 8 SEPTEMBRE La GALERIE PÉRISCOPE 20 rue du Mouton Blanc 4000 Liège dans le CINÉMA CHURCHILL présente du 19 juin au 10 septembre LES PHOTOGRAPHIES DE VERENA GÜNTHER : « Entre-deux » et de MICHEL BEINE : « Looking for » 4-8 Place Cockerill B 4000 Liège Tél. 04 223 21 46 Fax. 04 232 12 24 [email protected] Le Cabinet des Estampes s’expose en bande dessinée Le cabinet des estampes s’expose en bande dessinée Du 11 juin au 5 septembre Parc de la Boverie, 3 à 4020 Liège. Du mardi au samedi, de 13 à 18h. Le dimanche, de 11 à 16h30. Fermé le lundi. Infos : 04 342 39 23 – [email protected] La Galerie Périscope est accessible aux heures d’ouverture du cinéma, tous les jours à partir de 14 h et midi en semaine. Les expositions à la Galerie Périscope sont organisées en coproduction par l’asbl Périscope et l’asbl Les Grignoux, avec l’aide du Ministère de la Communauté française, de la Ville de Liège, des Services culturels de la Province de Liège. LA MARQUE JAUNE s’expose au cinéma Churchill À la rencontre de Fifi et de ses élèves du 27 juin au 29 août Fifi, auteur et professeur à l’institut Saint-Luc de Liège, présente aux côtés de ses étudiants un dialogue graphique qui articule autour de leurs œuvres, l’apprentissage du dessin narratif. INFO : La Marque Jaune 04 223 55 01 page 20 > inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 Michael Moore, l’auteur de Bowling for Columbine, signe avec Fahrenheit 9/11 un brûlot politique anti-Bush terriblement efficace. Provocation et panache sont au rendezvous de cette « Palme d’or de destruction massive » ! ourquoi les networks américains avec leurs millions de dollars ne donnent-ils pas la parole aux soldats en Irak, alors que les journalistes free lance avec lesquels je travaille les ont rencontrés ? Mon film lève le voile. On y apprend quelque chose à chaque instant. Le peuple américain déteste qu’on lui mente. Il va être choqué et j’espère qu’il va réagir. P Michael Moore ne s’en cache pas. Avec ce documentaire militant en forme de réquisitoire, il souhaite peser sur la campagne présidentielle américaine de novembre prochain. Et empêcher la réélection de George W. Bush. Pour arriver à cette fin, Michael Moore a produit un film de deux heures, dont il n’a tourné qu’un tiers environ. Le reste provient de bandes d’actualité que le réalisateur a remontées, commentées et illustrées musicalement, transformant les traces de l’histoire des EtatsUnis de novembre 2000 à avril 2004 en matériau cinématographique. L’idée étant d’évoquer une société qui glisse vers le totalitarisme, d’où le titre, inspiré du roman d’anticipation de Ray Bradbury, Fahrenheit 451. d’après le Monde de Michael Moore, USA, 2004, 2 h, VO Palme d’Or Cannes 2004 ■ www.fahrenheit911.com/ Parc/Churchill Au matin du 11 septembre 2001, alors que deux 747 viennent de frapper les Twin Towers, le président des Etats-Unis d’Amérique est filmé dans l’exercice de ses fonctions : assis dans une salle de classe au milieu des tout-petits pour le lancement d’une campagne en faveur de la lecture. Un conseiller vient lui annoncer la nouvelle du premier crash, mais cela n’a absolument pas l’air de le perturber. Quand quelques minutes plus tard, le même conseiller conclut sa deuxième annonce (chuchotée) par un lapidaire « l’Amérique est attaquée », Bush Junior serre dans ses mains le livre de littérature qu’il est en train de lire. Il le feuillette ainsi pendant sept minutes. Sept minutes d’un long silence, à lire un livre pour enfants de 6 ans. Quelque chose du monde tel qu’on le connaissait vient de s’effondrer, qui ne perturbe pas l’impassible illusion du dernier OUI-OUI qu’il continue de faire aux têtes blondes. Cette image, traversée tout à la fois par le ridicule (de la situation), par un sentiment d’imposture politique (une effrayante absence de réaction), par pas mal de psychanalyse (l’enfant Bush fait ses devoirs) et beaucoup de solitude du pouvoir, balaie d’un revers de main salutaire toutes les politiques-fictions à venir. Cette image a même quelque chose de programmatique. S’il est en effet important de lire à l’école (comme le dit l’affiche derrière Bush dans cette séquence), c’est encore mieux d’apprendre à lire entre les lignes de la politique américaine. Et c’est justement la croisade de Moore en tant que cinéaste américain. (Libération) Carnets de voyage (Diarios de motocicleta) Walter Salles, le réalisateur de Central do Brasil évoque le périple de jeunesse de Che Guevara à travers l’Amérique latine. Un voyage initiatique envoûtant, une randonnée à moto gorgée de vie, de doutes, d’émerveillement, de vibrations juvéniles particulièrement revigorantes n 1952, deux jeunes Argentins, étudiants en médecine en crise d’identité, décident de partir en expédition en Amérique latine. L’un s’appelle Alberto Granado. L’autre, Ernesto Guevara, connaîtra un destin mythique. Il est devenu une icône. Sa romantique image de guérillero barbu, ses combats révolutionnaires à Cuba, sont absents du film. Voué à dépeindre Guevara « avant qu’il ne devienne le Che », le réalisateur brésilien s’est inspiré des nombreux ouvrages qui lui ont été consacrés, en particulier de la biographie de Paco Ignacio Taïbo II. Il a surtout adapté les carnets de voyage du Che, Diarios de motocicleta, livre culte pour de nombreux Latino-Américains, pour reconstituer une double exploration : découverte d’un continent, prise de conscience politique. L’Argentin Guevara est issu de la bourgeoisie. Il a 23 ans. Sa vocation est de soulager les douleurs physiques de ses contemporains. C’est à cheval sur une vieille moto Norton 500, qui tombe en panne et dérape, qu’il entame ce périple qui le changera à jamais. Son copain ne pense qu’à séduire les filles ; lui est fiancé à une belle qui lui fera savoir qu’elle est lasse de l’attendre et qu’elle en épouse un autre. La scène où Guevara apprend cette trahison est à l’image du film : on voit son visage s’assombrir à la lecture d’une lettre. Rien de plus. Walter Salles n’assène aucun discours. Il montre des épisodes, des étapes, les aléas du voyage, les ennuis mécaniques, la difficulté à trouver un abri, à nouer des liens. Le tempérament de feu des Latinos jaloux qui surveillent leurs femmes. Des gestes, et un regard. Le sujet du film, c’est le regard de Guevara. L’action se reflète dans les beaux yeux de Gael Garcia Bernal. Le raid mène les deux étudiants à travers l’Argentine, dans les Andes, au Chili, chez les mineurs de cuivre, au Pérou dans une léproserie d’Amazonie. Mais loin d’une reconstitution historique, moins qu’un roadmovie, Carnets de voyage est la peinture du paysage mental d’un jeune homme en mutation vers l’âge adulte, qui se découvre lui-même en même temps qu’il appréhende la misère sociale. Rien d’idéologique : c’est E Un projet informatique ouvert • initiation au PC et au Net • usage et promotion de Linux • soutien aux associations infos : rue Pierreuse 21 • Liège tél-fax 04 222 06 22 [email protected] www.bawet.org Avec le soutien du Fonds Social Européen et du Ministère Régional Wallon de l’Emploi et de la Formation le portrait d’un penseur hétérodoxe, hostile à l’exercice du pouvoir, une sorte de saint laïque plongé dans une réalité humaine où les douleurs restent muettes. L’authenticité du film vient de ce refus délibéré des personnages de se prendre au sérieux, de leur sens de l’humour et de l’autodérision. Mais aussi de l’osmose qui s’opère entre la fiction et le message. Carnets de voyage arbore un aspect documentaire qui ne métamorphose pas seulement les deux compères lâchés par leur bécane. Salles et son équipe sont aussi en pleine conversion. L’empathie du cinéaste pour les populations rencontrées est communicative. Sa façon de refléter la diversité des visages, des tempéraments, est particulièrement palpable dans les nombreuses scènes de bals populaires qui rythment l’odyssée. Ces guinches à la bonne franquette, ces pas de mambo, cette petite fête d’anniversaire chez les lépreux, exhalent en même temps qu’une fraternelle simplicité une grande vitalité. d’après Jean-Luc Donin, Le Monde de Walter Salles, Brésil/Argentine, 2004, 2 h 06, VO Avec Gael Garcia Bernal, Rodrigo de la Serna, Mia Maestro www.motorcyclediaries.net Parc rend le web + net …et c’est à Barricade