D - Les Grignoux

Transcription

D - Les Grignoux
LE JOURNAL DES CINÉMAS
au 16 septembre
LE PARC & CHURCHILL
2004
cinémas
w w w. gr i gno ux . be
du 2 juillet
Bureau de dépôt
Liège X. Périodique
Les Inédits du
Cinéma. Paraît
toutes les six
semaines sauf août
C E N T R E
C U LT U R E L L E S
GRIGNOUX asbl
9 RUE SŒURS
DE HASQUE
4000 LIÈGE
American Leftist
N ° 140
BELGIQUE-BELGÏE
P.P.
4000 LIÈGE X
9/32
Printemps, été,
automne, hiver…
et printemps
3 FILMS
FAHRENHEIT 9/11
un film de MICHAEL MOORE · Palme d’Or Cannes 2004
CARNETS
DE VOYAGE
un film de Walter Salles
du au
p.
2
CONCERTS
d’été
café
parc
vo
ir
LE CID,
la légende
Samedi 3 juillet
ce s
[p Cu
as lt
m ure
al lle
]
s
Gr
at 5 o
du uit u 7
so po ¤
ir ur (*)
(d le
an s s
s l pe
Av
a ct
ec
lim a
de l’a
la ide
ite teu
à Pr de
Liè ov s
de rs d
ge in To
sp el
c
u
e
». d rn
la a s
e L ée
ce éa
iè s A
sd n
ge rt
isp ce
et &
de Vie
on de
« ,d
ib cin
Ça es
le ém
ba Af
s). a
la fai
n re
ve
nd
re
di
s
F
En
tré
e
rères Lumière, frères Dardenne ou frères humains tout
simplement, ils sont devenus fous ! Le portrait de Bush junior
dévore un bon tiers de la première page de L’Inédit, et en plus le
Parc sera fermé pendant un mois et demi !
On se calme et on suspend tout jugement précipité.
D’abord, le portrait de Bush est une œuvre d’un artiste
pacifiste américain qui a composé l’image du Président
à partir des photos des soldats américains tués en Irak
(vous pouvez télécharger l’œuvre sur le site d’American
Leftist : http://amleft.blogspot.com/). Et nous avons
choisi cette icône percutante pour annoncer la sortie de michael moore
la Palme d’or 2004, Fahrenheit 9/11 de Michael Moore.
Ce sera sans contexte l’événement de l’été, et on tient à saluer le geste
du distributeur (Paradiso) qui a eu le courage et la bonne idée de sortir
le film dès le 7 juillet.
Un tel choix nous encourage dans notre volonté de conserver une
activité vibrionnante en été. Cette sortie estivale tiendra compte de
vos vacances et le film sera mis en avant tant en juillet qu’en août et
septembre. Et pour la rentrée, il sera toujours à l’affiche et sera proposé
dans le cadre de notre projet pédagogique, Écran large sur tableau noir.
Dans la foulée du film de Michael Moore, d’autres films indépendants
des Etats-Unis vont vous révéler une Amérique enragée et fiévreuse,
une Amérique turbulente et adolescente (Long Way Home, Thirteen),
une Amérique qui chante, crée, résiste (les trois films de la collection
The Blues produite par Martin Scorsese, American Splendor, et Coffee
and Cigarettes de Jim Jarmusch).
Comme chaque année, vous pourrez ressortir de la cave votre sac à dos
de routard, et de la pellicule pour partir à la découverte d’horizons
cinématographiques inédits.
Avant de vous embarquer dès le 10 septembre sur la moto du jeune
Che Guevara pour une traversée de l’Amérique du Sud (Carnets de
voyage de Walter Salles), on vous conseille la Russie transie de la
craquante Baboussia, les marchés sénégalais de Madame Brouette, la
poésie zen du Sud-Coréen Kim Ki-duk (Printemps, été, automne, hiver…
et printemps) et les amours imprévisibles de la Libanaise Panda Chahal
Sabbag (Le cerf-volant).
Une fois encore, vous nous remercierez de ne pas laisser vos neurones
en jachère et de cultiver vos exigences cinéphiliques. Et notre petit
doigt nous dit que vous trouverez davantage de réflexions subtiles et
pertinentes sur l’Europe dans les films d’Eric Rohmer (Triple agent) et
de Manoel de Oliveira (Un film parlé) que dans les débats qui ont
accompagné les élections européennes de ce dimanche 13 juin.
Deuxième catastrophe après Bush, la fermeture du Parc du lundi 2
août au jeudi 17 septembre inclus. Il ne s’agit pas d’un caprice, d’une
fantaisie, d’une turpitude. Nous avons décidé de rénover le cinéma de
la rue Carpay de fond en comble. Après près de vingt ans de bons et
loyaux services (la dernière rénovation date de 1986 !), il en avait
largement besoin.
Nous allons installer de nouveaux sièges, modifier leur implantation,
remplacer l’écran, les tentures latérales et le tapis de sol, et faire des
travaux de peintures. De nouveaux WC seront construits à l’entrée du
cinéma.
Le travail de rénovation affectera également le café qui sera fermé du
dimanche 29 août au jeudi 2 septembre inclus.
Cette remise à neuf est nécessaire, on se devait d’optimaliser un travail
de rénovation indispensable au rayonnement de notre salle
« historique » qui continuera à vous recevoir dans un cadre accueillant
et très confortable. Ces investissements sont co-financés par la
Communauté française et les Grignoux.
Ces travaux tiennent bien entendu compte de notre projet de
construction de quatre salles supplémentaires place Xavier Neujean.
Ce projet suit son parcours normal et le (très beau) bâtiment imaginé
par les architectes du groupe V+ sortira de terre dès le printemps
prochain. Son ouverture est annoncée pour septembre 2006. Cette
nouvelle infrastructure culturelle sera complétée par un bistrot et un…
jardin.
Pour soulager la douleur de la fermeture du Parc qui affectera les plus
fidèles mais aussi les plus sensibles d’entre vous, nous avons décidé de
réouvrir les séances de midi au Churchill dès le 2 août. En outre, les
concerts d’été du Café du Parc, en plus du samedi, auront lieu
également le vendredi soir (voir annonce ci-contre) Bref, une
proposition de 17 groupes, un choix artistique éclectique qui se vivra
dans sa complicité chaleureuse, un plongeon salutaire dans des
bouffées sonores qui n’ont rien à voir avec les tubes et autres touristas
musicales de l’été. BONNES VACANCES !
&
édito
CO
NC
ER
d’ TS
u
a c ét
é
dup af
ar é
10
c
e
le ÉD
ss I
à am TI
21 e O
h dis N
page 2 > inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004
BEVERLY JO SCOTT (*) (blues)
Un répertoire de ballades langoureuses et de morceaux de dynamite, des compositions aux
racines folk, soul, blues et un esprit toujours rock. En trio acoustique. Cette formule et BJ :
du plaisir intégral.
Samedi 10 juillet
KOZUCK & CO (musique métissée)
Michel Kozuck, autodidacte éclectique, nous fera partager une musique métissée d’amitié,
de connivences et de textes poétiques. Avec Michel Kozuck (chant et guitare), Stéphane
Noirhomme (guitare et chant) et Marc Legros (flûtes).
Samedi 17 juillet
TANG’AFFAIRES joue Piazzolla
Comme le quintette de Piazzolla, le groupe est composé de cinq musiciens et mêle violon,
piano, guitare, contrebasse et accordéon pour nous emmener vers le Tango Nuevo.
Samedi 24 juillet
JAMA & CO (old time blues & protest songs)
Le trio (Pat Jacquemin, René Matagne et Phil Corthouts) s’amuse autour de thèmes traditionnels
folk, blues, country. Musiciens d’expérience, ils explorent les contrées de l’improvisation.
Une jeune violoniste (Alice Corthouts) jouera avec ce trio. Festival de guitares, banjos et
mandolines…
Samedi 31 juillet
ULISSES & RENO (chants et musique du Brésil)
Ulisses est brésilien. Il chante les petites gens et parle de la classe opprimée, sur des
musiques populaires du Nordeste ou de Rio. Sa poésie est simple et directe. Il est
accompagné du guitariste Reno. Le duo est renforcé par un flûtiste, Jean-François Hustin et
par un guitariste, Philippe Corthouts.
Vendredi 6 août
MIAM MONSTER MIAM (*)
Compositeur et arrangeur, l’homme-orchestre est aussi un interprète doté d’une voix
sinueuse oscillant entre accents bluesy et country, prête à toucher chacun là où il s’y attend le
moins. En duo acoustique.
Samedi 7 août
THE UGLY BUGGY BOYS
Ils sont trois et puisent leur inspiration dans le doux ronflement des Massey Ferguson de la
belle époque. Ils répandent la joie et la bonne humeur sur leur passage. Du swing, du hillbilly,
du country blues, du boogie, et le tout qui baigne dans le second degré.
Vendredi 13 août
JUDIT MA-AIÁN (Argentine)
Judit Ma-aián, chanteuse de tango, est née à Buenos Aires. Elle se produira au Café du Parc
pour la première fois en Belgique, et elle sera accompagnée par le pianiste Gabriel Vallejo.
Du tango authentique que « notre » public n’hésitera pas à découvrir.
Samedi 14 août
JACQUES STOTZEM (guitare picking) (*)
En solo et sur notre scène. Un des meilleurs représentants actuels de la guitare picking.
Toots Thielemans : « Jacques, tu “piques” comme un démon ! »
Vendredi 20 août
TURLU TURSU (musique métissée)
En interprétant des morceaux issus de nombreuses cultures intégrant l’accordéon à travers
le monde, ces musiciens provoquent à chaque prestation l’enthousiasme du public. Avec
Fabian Beghin (accordéon et flûtes), Etienne Plumer (drums) et Nicolas Dechêne (basse).
Samedi 21 août
SOL Y SOMBRA (flamenco)
Carlos et Diego ont enthousiasmé le Parc à plusieurs reprises. Ils se produisent ici en trio.
Les guitares, le chant de Carlos et les percussions : c’est tout le soleil de l’Espagne qui
déferle au bord de Meuse !
Vendredi 27 août
ZOP HOPOP (*)
Sacha Toorop en trio acoustique. Zop Hopop : de la simplicité et de l’intensité musicale avec
la superbe voix de Sacha. Ces qualités-là rendent sincèrement heureux ! Rien que du bonheur !
Samedi 28 août
ALEXONOR TRIO : « QUELQUES COQUINES »
Représentant de la nouvelle chanson française en Belgique, le Bruxellois Alexonor est auteur,
compositeur et interprète enflammé de textes décapants sur une musique champagne. Il a
raflé le premier prix des Révélations aux dernières Francofolies de Spa.
Vendredi 3 septembre
WILLY WILLY AND THE VOODOO BAND
Ne boudez pas votre plaisir. Willy Willy (ancien des Scabs, Vaya Con Dios..) ravira tous les
amateurs de rock’n’roll, rockabilly et R&B avec des interprétations personnelles de
standards et des compositions personnelles. Avec René Stock (bass) et Marty De Wager (drums).
Samedi 4 septembre
LE MERLE MOQUEUR
Le nouveau répertoire de Christian Legrève (Encore un dimanche). Un spectacle, des
chansons, des textes qui font merveille. Un spectacle qui fait souvent rire et parfois pleurer.
Le Merle (combien) Moqueur est accompagné par un clown blanc et un pianiste. On vous le
dit c’est bien, très bien !
Vendredi 10 septembre
O’TCHALAÏ
Un violon (Pascale Trussart), un accordéon (Monique Gelders) et une contrebasse (Alexandre
Furnelle) pour interpréter musiques et chansons tziganes de l’Est et des Balkans. Une musique
aux accents nostalgiques mais le plus souvent festive et qui vous met le cœur à l’envers…
Samedi 11 septembre
DÎNE À QUATRE
Jeune groupe aux mélodies simples et aux arrangements subtils. Piano, saxophone, guitare,
flûte et percussions se rencontrent autour de textes ironiques et décalés… Ils chantent l’amour
de la nature, l’engagement politique et humanitaire et la primauté des sentiments. A découvrir.
L’INÉDIT, le journal des membres des cinémas Le Parc & Churchill gérés par le centre culturel « Les Grignoux » asbl 9 rue Sœurs de Hasque 4000 Liège · Tél. 04 222 27 78
Fax 04 222 31 78 ■ Programmation et infos : http://www.grignoux.be ■ Programmation quotidienne sur répondeur : 04 343 24 67 · courriel : [email protected]
Les inédits du cinéma n° 140 du 2 juillet au 16 septembre 2004 ■ Tirage : 57 000 ex. ■ Equipe de rédaction : Michel Condé · Dany Habran · Michaël Ismeni
Jean-Pierre Pécasse · Anne Vervier ■ Illustrateurs : Pierre Kroll · Jean-Claude Salémi ■ Pré-presse : Yves Schamp ■ Impression : Masset sa
Contact publicité : Les Grignoux · Christine Legros · [email protected] ■ Editeur responsable : J.M. Hermand · 5 rue G. Rem 4000 Liège
Cinéma Le Parc · 22 rue Carpay Liège/Droixhe ■ Cinéma Churchill · 20 rue du Mouton Blanc Liège ■ Avec l’aide du Ministère
de la Communauté française, du Ministère de la Région Wallonne, de la Ville de Liège et le soutien d’Europa Cinemas
MEDIA · PROGRAMME OF THE EUROPEAN UNION
inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 > page 3
Voici les trois premiers films de la collection
produite par Martin Scorsese et dédiée aux
grands noms du blues
LE BLUES
The Soul of a Man
Premier film de la collection et réalisé par Wim Wenders, The Soul of a Man est celui d’un
amoureux fou qui veut faire partager sa passion
ous ne les connaissez pas, vous
n’avez même sans doute jamais
entendu leurs noms. Et pourtant !
Oubliés de tous après avoir connu un
brève période de gloire, Skip James, Blind
Willie Johnson et J.B. Lenoir sont morts
dans la misère, mais ont laissé un héritage capital, partie intégrante de la légende du blues. Ces trois méconnus sont les
bluesmen préférés de Wim Wenders. A
travers leur vie et leur musique, il nous
entraîne entre fiction, témoignage et
pèlerinage, dans une balade magique
V
dans l’histoire et la vitalité intacte du
blues.
Wenders a donc composé une sainte trinité réunissant ses trois idoles, qui
ne se sont jamais rencontrés même s’ils
ont eu l’occasion de jouer et d’enregistrer à la même époque. Skip James et
Blind Willie Johnson ont connu le blues
presque à sa naissance, dans les années
1920. Ils sont mis en scène dans des saynètes reconstituées en noir et blanc, avec
une grâce naïve. Après avoir enregistré
18 titres en 1931, Skip James s’évanouit
pour réapparaître en 1964, au Festival
de Newport. Ce qu’il fit pendant ce
temps reste un mystère, car s’il est une
ligne de laquelle The Soul of a Man ne
s’écarte jamais, c’est la préservation du
mystère du blues.
Entre des images d’archives rares et
souvent émouvantes, des musiciens
contemporains interprètent des reprises
des trois bluesmen mythiques : Bonnie
Raitt, Cassandra Wilson, Beck, Lou Reed,
Lucinda Williams… entre autres.
de Wim Wenders, USA, 2003, 1 h 43, VO
Avec Keith B. Brown et quelques pointures de la
musique blues et soul d’aujourd’hui
Parc/Churchill
Du Mali au Mississippi
Scorsese replonge dans la mémoire du blues et remonte jusqu’à ses origines… sur le continent africain
nitiateur de ce superbe projet de sept films consacrés au blues, Martin Scorsese
réalise ce deuxième volet. Retournant dans le delta du Mississippi où le blues
est né, à l’époque de l’esclavage, il revient sur des pionniers légendaires, tels que
Robert Johnson et Son House, mais aussi sur les figures plus proches, comme
Muddy Waters et John Lee Hooker. Avec enthousiasme et pédagogie, le cinéaste fait revivre la mémoire de toute une culture, rendant hommage à un ethnomusicologue qui, dès les années 20, a collecté des milliers d’enregistrements
d’une valeur inestimable.
Mais le plus remarquable, c’est que Scorsese retrouve, à travers un vieux
bluesman flûtiste, la preuve vivante du lien, ténu mais incontestable, qui unit
le blues à la musique africaine.
I
Studio
de Martin Scorsese, USA, 2003, 1 h 17, VO
Avec Corey Harris, Taj Mahal, Otha Turner, Ali Farka Touré, Satif Keita
www.bacfilms.com/presse/blues/
Churchill
Au-delà de la densité documentaire du
film, Scorsese emporte le morceau par la
manière dont il fait toucher du doigt la filiation
entre griots africains et bluesmen américains. Sur
ce plan, la vraie surprise du film c’est Otha
Turner, sorte d’archive vivante, de chaînon
manquant, qui tire des tonalités atonales et
barbares de son fifre rudimentaire, uniquement
accompagné par des tambours « jungle ». On est
très loin du blues électrique d’un John Lee
Hooker ou d’un B.B. King. C’est aussi cela que
Scorsese rend palpable : l’incroyable diversité des
genres du blues, continent à part entière au sein
de la musique noire américaine. (Vincent Ostria,
Les Inrockuptibles)
Red, White and Blues
On connaissait l’anglais Mike Figgis pour ses films à l’ambiance jazz (Stormy Monday, Leaving
Las Vegas). Aujourd’hui il révèle sa passion pour le blues anglais qui lui valut d’être musicien avant
d’être cinéaste
evenir cinéaste. Si Martin Scorsese
avait fait la traversée du Mali au
Mississipi (ou pour être plus exact du
Mississipi au Mali), dans ce troisième
volet de la collection « Le blues », Mike
Figgis fait le trajet historique et géographique de l’Angleterre aux Etats-Unis sur
D
les traces du blues. Avec comme guide
le dieu Eric Clapton (qui s’est senti investi d’une mission pour transmettre le blues
aux Blancs !) ou encore la « sexbomb »
Tom Jones (à mille lieues de ses numéros
disco music-hall), le réalisateur vient souligner que les premiers Blancs à avoir
La médiathèque est partenaire de cette activité
repris du blues sont des Anglais (les
Rolling Stones notamment), ce qui permettra à de nombreux white Américains
de découvrir la musique de leur pays !
Mike Figgis a surtout eu une idée
simple et originale : armé d’une caméra, il
a filmé en plan séquence et de l’intérieur
les plus grands rockers anglais et américains dans les mythiques studios d’Abbey
Road, captant les moindres changements
d’accord des musiciens et par la même
occasion, l’essence même du blues.
Matthieu Perrin, commeaucinema.com
de Mike Figgis, USA, 2003, 1 h 33, VO
Avec Tom Jones, B.B. King, Eric Clapton,
Van Morisson, John Porte
Churchill
Ve Symposium de sculpture
sur pierre bleue
2004
COMBLAIN-AU-PONT – Place Leblanc – DU 11 AU 31 JUILLET 2004
Six sculpteurs internationaux CHERIF ABDEL BADIE (Egypte), PATRICE BELIN (France),
DANIEL BRAGONI (Belgique), TON KALLE (Pays-Bas), JÜRGEN WAXWEILER (Allemagne) et
FRANÇOIS WEIL (France) travaillent durant trois semaines au centre de Comblain-au-Pont à la
réalisation d’une sculpture. Ils ont chacun à leur disposition un bloc de pierre calcaire brut
attribué par tirage au sort.
Exposition de fontaines et sculptures monumentales de Philippe ONGENA.
EXPOSITIONS
VISITES
SAMEDI 10 JUILLET
en plein air sur la Place Leblanc, dès 18 h
Vernissage du Symposium avec le
tirage au sort des pierres.
Vernissage de l'exposition de
sculptures et fontaines monumentales de Philippe Ongena.
SAMEDI 10 JUILLET de 10 à 18 h
Côté cœur, côté jardins : des privés ouvrent leur jardin
au public. Info : 04 369 26 44.
DIMANCHE 11 JUILLET à 13 h 30
Promenade « côté cœur, côté jardins » à la découverte
de sites naturels et de jardins privés.
Départ au Musée du Pays d'Ourthe-Amblève,
1 Place Leblanc. Gratuit. Info : 04 369 26 44.
DU LUNDI 12 JUILLET AU VENDREDI 16 JUILLET
au Musée du Pays d'Ourthe-Ambleve,
Place Leblanc, dès 18 h
Vernissage de l'exposition « Petits
formats » de Philippe Ongena au
Musée du Pays d'Ourthe-Ambleve
accessible tous les jours de 10 à
17 h jusqu'au 28 août 2004.
DIMANCHE 11 JUILLET
ET LES W-E DU 17 ET 18, 24 ET 25 JUILLET à 14 h
Visite commentée du Parc de sculptures Saint-Martin :
découverte des sculptures réalisées dans le cadre des
éditions précédentes du symposium.
Départ du Musée du Pays d'Ourthe-Amblève,
1 Place Leblanc. Gratuit.
CONFÉRENCE
Les vernissages sont suivis de concerts.
DU DIMANCHE 11 JUILLET
AU SAMEDI 31 JUILLET
à la Tour Saint-Martin
tous les jours de 14 à 18 h
Exposition « Petits formats » des
sculpteurs du Symposium.
A l'Administration communale,
Place Leblanc, tous les jours de 10 à 16 h 30
Exposition « Photographies de
Comblain-au-Pont ».
SAMEDI 17 JUILLET
Comblain-au-Pont accueille « les Samedis du Vif » :
promenades, marche du terroir, et animations
diverses (www.levif.be).
En soirée, banquet champêtre au Parc Saint-Martin.
SAMEDI 17 JUILLET ET VENDREDI 30 JUILLET
Balade « chauve-souris ».
Départ à 21 h 30, au complexe communal,
25 rue du Grand pré, Comblain-au-Pont.
Gratuit pour les moins de 6 ans, 3 ¤ pour les 6-12 ans,
5 ¤ pour les adultes et les plus de 12 ans.
Informations et réservation indispensable :
04 369 26 44.
STAGE POUR ENFANTS
Stage pour enfants :
sculpture sur pierre. Info 04 369 26 44.
VENDREDI 23 JUILLET à 20 h
Conférence sur la pierre présentée par Camille Ek,
géologue et Paul Xhaard, spéléologue.
Info : 04 369 26 44.
FÊTES ET BAL
MARDI 20 JUILLET en soirée
Bal aux lampions sur la Place Leblanc.
SAMEDI 31 JUILLET
Fête de clôture du Symposium avec animations
musicales, Place Leblanc.
Le programme est susceptible d'être modifié et complété.
Info : 04 369 26 44. Musée du Pays d'Ourthe-Amblève,
1 Place Leblanc, 4170 Comblain-au-Pont
page 4 > inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004
IMAGES DU MONDE… AVEC POINT DE VUE
Repoussez vos horizons cinématographiques avec ces cinq films venus d’ailleurs. De la Corée du Sud au Moyen-Orient en passant par la Russie et le Sénégal, ces
cinéastes bousculeront vos habitudes et feront entrer les vibrations du monde dans nos salles
Printemps, été, automne,
hiver… et printemps
Un vieux moine et son jeune disciple. Un cycle de quatre saisons avec ses joies et ses peines dans
la tranquillité d’un temple flottant sur l’eau. Un apprentissage spirituel, entre quiétude bouddhique et
tentations charnelles. Prix du Public au Festival de San Sebastian 2003, quatre Prix au Festival de
Locarno 2003
eux grandes portes en bois finement
sculptées apparaissent sur l’écran.
Quel secret enferment-elles ? Soudain,
comme poussées par une main invisible,
lentement elles s’ouvrent. Apparaît alors
un paysage d’une beauté exaltante. Et
là, au milieu d’un lac, au cœur de ces
montagnes recouvertes d’une forêt luxuriante, flotte, immobile, éternel, un
temple de bois. Tout y est parfait et on
resterait bien comme ça, serein, comme
grisés, pendant un temps infini, à
contempler ce paysage qui inlassablement se métamorphose au fil du temps,
comme cet enfant qu’un vieux moine
élève dans ce havre de paix. Tous deux
vivent isolés, coupés du monde extérieur.
La méditation, les rituels, l’apprentissage
des gestes essentiels rythment leur vie
jusqu’au jour où arrive, accompagnée par
sa mère, une adolescente malade. Elle
reste. Le vieux moine tente de la soigner,
mais le mal résiste, peut-être a-t-il plus
à voir avec l’âme de la jeune fille qu’avec
son corps.
Baboussia
A travers l’itinéraire chahuté d’une grand-mère craquante et
pourtant devenue indésirable parce que encombrante et peu
productive, le portrait poignant et tout en finesse d’une société
russe déboussolée
D
Simple comme une fable, le film liturgique de Kim Ki-duk affiche une joliesse
picturale pour prôner une discipline spiri-
tuelle. Aux tentations de luxure, de possession, il oppose la sagesse quasi démiurgique
du maître qui voit tout, sait trier d’instinct
les herbes comestibles et les plantes vénéneuses, connaît la manière de s’affranchir
des pulsions mauvaises et l’art de tirer le
meilleur parti du monde vivant. De belles
images parsèment cet itinéraire religieux :
des portes qui s’ouvrent sur un décor paisible, un bouddha sculpté dans la glace, un
chat dont la queue est transformée en pinceau, un homme qui se couvre les yeux de
papiers calligraphiés pour pleurer. Elles font
aussi de Printemps, été, automne, hiver…
et printemps un film à la poésie déconcertante. (Le Monde)
de Kim Ki-duk, Corée du Sud, 2003, 1 h 43, VO
Avec Oh Young-su, Kim Young-Min,
Seo Ja-Kyung, Ha Yes Jim
Parc/Churchill
Le cerf-volant
Une jeune réalisatrice libanaise signe une fable lumineuse sur la cruauté des frontières, la
naissance du désir et le besoin de liberté. Lion d’argent et Prix du Jury à Venise 2003
des barbelés. Lamia va traverser plusieurs fois les deux frontières malgré les interdits. Ses passages sont observés par un
jeune soldat israélien. Ils tombent amoureux l’un de l’autre.
amia a 16 ans. Elle vit dans un village au sud du Liban, frontalier avec Israël. Des barbelés séparent le village en deux,
cet espace est devenu le terrain de jeux des enfants. C’est là
que Lamia fait voler son cerf-volant, tout en observant la partie
du village où il lui est interdit d’aller. Lamia est donnée en
mariage à un cousin qu’elle n’a jamais vu et qui vit de l’autre côté
L
Le troisième long métrage de Randa Chahal Sabbag aborde le
douloureux problème du déracinement, lié à la situation politique
inextricable de cette région du monde. En outre, à travers le personnage de Lamia, son héroïne résolue à vivre comme elle l’entend,
elle évoque la place des femmes dans la société proche-orientale.
Le ton onirique employé par la cinéaste libanaise colle parfaitement
aux situations ubuesques décrites. Néanmoins, cette œuvre engagée n’est pas un film politique. Elle ne martèle rien. Elle revendique
simplement le droit à une vie meilleure pour tout un peuple, révèle l’envie de liberté et la volonté de coexister sans subir l’arbitraire des
annexions. Le cerf-volant délivre également un message d’espoir
en une jeunesse qui, à l’image de son héroïne, se prend en main
pour tenter d’écrire un avenir pacifique, en dehors du cadre étroit
imposé par des parents marqués par une guerre interminable.
(L’Humanité)
de Randa Chahal Sabbag, Liban, 2003, 1 h 20, VO
Avec Flavia Bechara, Ziad Rahbani, Anda, Asmar, Julia Kassar
http://pyramidefilms.com/cerf-volant/
Churchill
Le portait haut en couleur de Mati, une Sénégalaise fière et indépendante qui assure sa survie en
poussant sa brouette sur le marché de Sandaga. Une tragi-comédie toute de jaune et bleu, ponctuée
par de magnifiques chants griots
A
Rien qu’une compassion formidable pour
ces êtres dont elle partage la vie.
Sous ses dehors de conte intemporel,
le film parle, donc, de la Russie contemporaine. Lors d’une fête villageoise, des
enfants déguisés en marins rappellent la
tragédie du Koursk. Sur un mur, de vieux
dessins d’enfants sont signés Ivanov et
Semionov. Des noms cités à la télé, qui
énumère les morts d’un jour comme un
autre, en Tchétchénie. Ainsi procède Lidia
Bobrova : elle ne tonne pas, elle murmure. Que, dans ce pays-là, tout est peutêtre perdu, mais rien n’est impossible.
Pierre Murat, Télérama
de Lidia Bobrova, Russie, 2003, 1 h 40, VO
Avec Nina Choubina, Anna Ovsiannikova
www.baboussia.com/
Churchill
Alila
Un instantané qui sculpte le quotidien des habitants d’un
immeuble à Tel-Aviv. Amos Gitai nous offre un regard intime,
complexe, charnel et amusé sur la société israélienne
lila se déroule essentiellement dans
un immeuble de Tel-Aviv où vit un
échantillon d’humains les plus divers :
un couple adultérin qui copule dans la
clandestinité ; une mère de famille, jouée
par une Josiane Balasko du cru, qui vient
de virer son époux pour mieux se consacrer à son amant ; quelques vieux aussi
solitaires que hantés par la catastrophe ;
une virago très théâtrale qui essaie de
rajouter une pièce à son logement et qui
gueule contre tout et tous ; une femme
de ménage asiatique et silencieuse…
Chacun vaque à ses occupations, vit avec
plus ou moins de bonheur la promiscuité. Ainsi, le couple adultère qui se voulait
clandestin est tout de suite trahi par les
orgasmes bruyants de la femme – et c’est
très drôle. Amos Gitai filme ce lieu et ses
A
Madame Brouette
ccompagnée de sa petite fille Ndèye,
Mati, jeune femme divorcée, pousse
une brouette remplie de fruits dans les
rues de Dakar. Au fil des jours, elle récolte ainsi une modeste somme d’argent lui
permettant d’aider ses parents et de réaliser son rêve : ouvrir une petite gargote
avec son amie Ndaxté qu’elle a sauvée des
griffes d’un mari violent. Mais au hasard
d’une rencontre, notre jolie défenderesse
de la liberté féminine s’amourache d’un
policier crapuleux, et se fait à son tour
entraîner dans une relation difficile.
« J’ai voulu creuser la nature de
l’amour, savoir pourquoi certaines personnes restent 30 ans ensemble et
d’autres, deux mois, et pourquoi certaines femmes décident qu’à 35 ans, elles
ne veulent plus rien savoir des hommes !
Je voulais faire un portrait de ces
femmes… », explique le réalisateur
Moussa Sene Absa. Ces femmes, il les
représente comme fortes, déterminées,
se battant contre une société ne les
reconnaissant pas toujours à leur juste
valeur. Répudiant sa fille parce qu’elle
aboussia est vieille. Baboussia est
inutile. Baboussia est encombrante.
Cette Russie qui survit – si mal – n’a que
mépris pour ces grand-mères qui ont
sacrifié leur vie pour l’éducation de leurs
enfants et petits-enfants. Baboussia se
réfugie donc chez sa sœur. Mais ce n’est
qu’une halte : elle repart, ballottée, entre
les membres de sa famille qui, tous, la
rejettent…
Par moments, on dirait un film de
Luigi Comencini, L’incompris ou Un enfant
de Calabre. Ces mélos à la frontière de la
tragédie, où la sensiblerie s’effaçait devant
la sensibilité pure… Aucun passéisme
dans le regard de la réalisatrice. Aucun
exotisme, non plus, même si elle célèbre
les paysages qui font partie de l’âme des
personnages : ce traîneau qui file sur la
neige, ce village éclairé par le soleil levant.
B
occupants avec beaucoup de précision,
d’agilité, un mélange idéal de proximité et de distance. Les plans-séquences,
principales figures de style de ce film,
permettent au spectateur de saisir le
mélange permanent entre intérieur et
extérieur, d’avoir le temps de scruter
l’écran pour y repérer les mille détails
qui y fourmillent, bref, de ressentir avec
acuité le chaos même de la vie urbaine
contemporaine. Toute ressemblance entre
le microcosme de cet immeuble et le
macrocosme géopolitique de la région
n’est sans doute pas fortuite.
Serge Kaganski, Les Inrockuptibles
d’Amos Gitai, Israël, 2003, 2 h, VO
Avec Yaël Abecassis, Uri Ran Klauzner,
Hanna Laslo, Ronit Elkabetz
Churchill
Acheter et commander vos livres
à la librairie Entre-Temps
c’est déjà soutenir Barricade
est enceinte, le père de Mati affirme avec
conviction : « La vie de couple, c’est
comme la langue et les dents. Quand les
dents mordent, la langue ne s’en va pas
pour autant ». Les dents étant, bien
entendu, de nature masculine… Or, c’est
justement à cette vision patriarcale que
s’oppose le cinéaste Moussa Sene Absa
– aussi peintre, écrivain et musicien – en
soulevant un certain nombre de questions quant aux clivages existant entre
les générations, les sexes, la modernité
et les traditions.
Séverine Kandelman (www.voir.ca)
de Moussa Sene Absa, Sénégal/France/Canada,
2003, 1 h 44
Avec Rokhaya Niang, Aboubacar Sadik Ba,
Kadiatou Sy, Ndeye Seneba Seck
Churchill
ENTRE–TEMPS
Librairie
Toutes les commandes
sont possibles…
et dans les plus brefs délais !
(
rue Pierreuse 19 / 21 • 4000 Liège
tél-fax : 04 222 06 22
courriel : [email protected]
www.barricade.be
Ouvert du lundi au samedi de 13 h 30 à 18 h 30
inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 > page 5
Troie (Troy)
’enlèvement d’Hélène par Pâris est une insulte insupportable
infligée à son époux, le roi Ménélas. Le code d’honneur de cette
famille veut que tout outrage subi par Ménélas soit également subi
par son frère Agamemnon : ce dernier mobilise aussitôt toutes les
armées grecques dans le but de ramener Hélène à Sparte et de laver
l’honneur de son frère. Mais pour Agamemnon, la sauvegarde de
l’honneur n’est qu’un prétexte qui dissimule sa profonde avidité : il
lui faut s’emparer de Troie s’il veut dominer la mer Egée et consolider ainsi la puissance de son vaste empire. La cité fortifiée, sur laquelle veillent le roi Priam et l’illustre prince Hector, est une citadelle
qu’aucune armée n’a jamais réussi à pénétrer. L’avenir de Troie ne
dépend plus que d’un seul homme, Achille, réputé pour être le plus
vaillant guerrier de son époque.
L
de Wolfgang Petersen, Grande-Bretagne/Malte, 2004, 2 h 44, VO
Avec Brad Pitt, Eric Bana, Orlando Bloom, Diane Kruger, Brian Cox
www.warnerbros.fr/movies/troy/
Parc/Churchill
L’effet papillon (The Butterfly Effect)
urant son enfance, Evan Treborn était sujet à des pertes de conscience se produisant dans des moments de stress intense. Ainsi, il lui est
arrivé de s’évanouir à quelques reprises au cours d’événements traumatisants impliquant sa petite amie Kayleigh et le frère de celle-ci, le très
violent Tommy. Devenu étudiant en psychologie, Evan décide un jour
de retourner dans sa ville natale pour percer le secret entourant certains de ces incidents enfouis dans sa mémoire. Mais en ressassant ce
passé trouble, il entraîne le suicide de Kayleigh. Peu de temps après,
l’étudiant se découvre la faculté de revisiter certains moments précis
de son passé et de changer ainsi littéralement le cours de l’histoire. Il
décide alors d’utiliser ce don pour sauver la vie de Kayleigh, mais son
intervention a des conséquences catastrophiques.
D
de Eric Bress et J. Mackye Gruber, USA, 2003, 1 h 59, VO
Avec Ashton Kutcher, Amy Smart, Kevin Schmidt, Melora Walters
www.leffetpapillonlefilm.com/
Churchill
21 grammes (21 Grams)
e professeur de math Paul Rivers souffre d’une maladie qui le
condamne à mourir si on ne lui greffe pas rapidement un nouveau
cœur. Sur l’insistance de sa femme Mary, de laquelle il s’éloigne,
mais qui a toujours désiré avoir un enfant de lui, il accepte de donner du sperme pour une fécondation in vitro. De son côté, Jack est
un ex-repris de justice qui, tentant de renoncer à la violence et à
l’alcool par le biais de la religion, entreprend désormais d’aider de
jeunes délinquants. Quant à Christina, ex-toxicomane, elle mène
maintenant une vie heureuse avec son mari et ses deux fillettes, jusqu’au jour où survient un terrible accident aux conséquences tragiques, et qui affectera de diverses façons les destins de Paul, Jack
et Christina. 21 grammes est le 2e film d’Alejandro Gonzalez Iñarritu
(Amours chiennes).
L
d’Alejandro Gonzalez Iñarritu, USA, 2003, 2 h 05, VO
Avec Sean Penn, Benicio Del Toro, Naomi Watts
www.21-grams.com/
Churchill
La jeune fille à la perle
(Girl with a Pearl Earring)
a jeune Griet est engagée comme servante dans la maison Vermeer.
Nous sommes à Delft, au 17e siècle, l’âge d’or de la peinture hollandaise. Griet s’occupe du ménage et des enfants de Vermeer en
s’efforçant d’amadouer l’épouse, la belle-mère et la gouvernante,
chacune très jalouse de ses prérogatives. Au fil du temps, la douceur, la sensibilité et la vivacité de la jeune fille émeuvent le maître
qui l’introduit dans son univers. Dès les premiers plans, on est immédiatement confronté avec la peinture de Vermeer : le travail délicat
sur la lumière, le choix judicieux et nuancé des couleurs, le combat
permanent pour sculpter le réel, le magnifier, le transcender, installer les gestes, poses et objets quotidiens dans un éclat qui leur garantira l’éternité. Une première œuvre magistrale avec, dans le rôle titre,
Scarlett Johansson (Lost in Translation).
L
de Peter Webber, Angleterre, 2003, 1 h 40, VO
Avec Scarlett Johansson, Colin Firth, Tom Wilkinson
www.girlwithapearlearringmovie.com/
Parc/Churchill
La planète bleue (Deep Blue)
ien que les mers recouvrent plus des deux tiers de notre planète, nous connaissons mieux la surface de la lune que les fonds des
océans. La planète bleue est un étonnant voyage d’une infinie richesse sur le monde marin. Des espèces inconnues vivant à des profondeurs jamais atteintes par l’homme, en passant par la naissance des
crabes, la lutte des bancs de sardines contre les prédateurs de la mer
et des airs, les réunions incongrues des manchots, les jeux cruels des
orques, sans oublier les ballets des dauphins ou les balades majestueuses des baleines en voie d’extinction, ce film tout public vous
invite à un voyage qui rapproche le spectateur de tout âge de la
nature. Vous allez découvrir un monde méconnu qui regroupe plus
d’espèces vivantes que le monde terrestre. Vous allez découvrir une
planète inconnue : la mer.
B
de Alastair Fothergill et Andy Byatt, Grande-Bretagne, 2003, 1 h 32, version française
www.laplanetebleue.net
Churchill
Lost in Translation
e son expérience japonaise vécue là-bas lors de la sortie de Virgin
Suicides, Sofia Coppola signe une histoire d’amour inoubliable
sur fond de choc de cultures ; avec Bill Murray qui vieillit décidément bien, et Scarlett Johansson. Le premier campe Bob Harris, la cinquantaine bien faite, acteur de cinéma venu à Tokyo pour tourner une
pub ; la seconde est Charlotte, 25 ans, qui accompagne son mari
photographe, hyper absorbé par son travail. Seuls dans une ville
qu’ils ne connaissent pas, au milieu de gens qu’ils ne comprennent
pas, tenus éveillés par un décalage horaire inhumain, ils vont se rencontrer au bar de leur hôtel. A la recherche de repères dans l’inconnu nippon, Bob et Charlotte vont s’accrocher l’un à l’autre, et à
mesure de leurs escapades dans la ville, trouver doucement un nouveau sens à leurs vies égarées…
D
de Sofia Coppola, USA, 2003, 1 h 40, VO
Avec Bill Murray, Scarlett Johansson, Giovanni Ribisi
www.lost-in-translation.com
Churchill
LES CLASSIQUES DE L’ÉTÉ
Pour prolonger le plaisir des Classiques du Churchill, et pour vous faire
patienter jusqu’à la nouvelle saison qui s’annonce encore plus riche, avec des
découvertes qui côtoieront des valeurs sûres (première séance le lundi 27
septembre), nous vous proposons trois chefs-d’œuvre incontournables,
restaurés par la Cinémathèque Royale et présentés sur des copies neuves.
Marcel Carné (Les enfants du paradis), Luchino Visconti (Le guépard) et Federico
Fellini (La dolce vita) seront votre trinité classique de l’été 2004
La dolce vita
George Simenon, alors président du jury du Festival de Cannes 1960, attribuera
la Palme d’or à La dolce vita. Dans cette œuvre de la maturité, le double de Fellini,
Marcello Mastroianni, traverse un monde de débauches, une société en déclin, sans
espoir et livrée aux plaisirs vains
n chroniqueur mondain, Marcello passe ses
nuits à observer les débauches de l’aristocratie
romaine. Il y participe même quelque fois. Chargé
d’accueillir une star de cinéma, il tente de la séduire en lui faisant visiter la ville. Seules ses rencontres
avec une jeune fille au visage angélique, Paola, et
un intellectuel, Steiner, véritables îlots de pureté, le
font émerger de son monde de débauches. Accouru
sur les lieux d’un prétendu miracle, il assiste au tapage publicitaire organisé autour de deux enfants qui
auraient vu la Madone. Dans une rue de Rome, il
rencontre son père et l’entraîne dans un cabaret. Au
lendemain d’une orgie, il apprend le suicide de
Steiner…
Chef-d’œuvre de Fellini, La dolce vita marque
aussi un tournant dans l’œuvre du génial cinéaste
italien, qui rompt ici définitivement avec le réalisme de ses débuts pour aller vers un art où le quotidien n’échappera plus jamais à la douce emprise de
l’imaginaire. Assurément ironique, La dolce vita est
aussi onirique, poétique et touchant. L’humour y a
un goût acidulé, le baroque fellinien s’y exprime de
spectaculaire façon, notamment dans la scène universellement célèbre du bain d’Anita Ekberg dans
la fontaine de Trevi.
U
Le guépard
de Federico Fellini, Italie, 1960, 2 h 58, VO
Avec Marcello Mastroianni, Anita Ekberg, Anouk Aimée,
Magali Noël, Alain Cuny
Churchill
(Il gattopardo)
Palme d’or 1963 à Cannes, indémodable poème sur la fin d’un monde, adapté
du roman de Lampedusa, Le guépard est à voir pour la fabuleuse composition de
Burt Lancaster en prince Salina ; pour celle, fougueuse mais tout aussi méritante,
d’Alain Delon, extraordinaire en symbole du futur ; pour la beauté de Claudia
Cardinale. Et enfin pour la scène d’anthologie du bal final
860 en Sicile. Tandis que Garibaldi et ses chemises rouges
débarquent et sèment la terreur, le Prince Don Fabrizio Salina,
accompagné de sa femme, de ses enfants et de son « confesseur » se rend, comme chaque année, à son palais de
Donnafugata. Son neveu, Tancrède Falconeri, dont la famille
espérait jusqu’alors le mariage avec l’une des filles du Prince,
s’éprend de la resplendissante Angelica, fille du maire bourgeois de la ville. Ancien partisan de Garibaldi, le jeune homme
devient officier dans l’armée régulière du nouveau roi Victor
Emmanuel de Savoie, lorsque celui-ci est plébiscité…
1
On est impressionné par l’ampleur de cette fresque que domine
la fabuleuse composition de Burt Lancaster en prince Salina : fine
analyse politique, minutie et authenticité dans la reconstitution des
décors, morceaux d’anthologie du bal final… Tout est parfait dans
ce chef-d’œuvre du Septième art. Et il n’est pas interdit de reconnaître certains traits de Visconti dans le prince Salina : n’a-t-il pas lui
aussi, descendant de l’illustre famille milanaise, connu le même
problème d’adaptation à une nouvelle époque, adaptation qui l’a
conduit à s’engager à gauche ? (Jean Tulard, Guide des films)
de Luchino Visconti, Italie, 1963, 3 h 05, VO
Avec Burt Lancaster, Alain Delon,
Claudia Cardinale
Parc/Churchill
Les enfants du paradis
Réalisé pendant l’Occupation, Les enfants du paradis est le chef-d’œuvre
angulaire du duo Marcel Carné-Jacques Prévert. Un fresque magnifique de plus de
3 h, portée par des acteurs en complète harmonie avec leur personnage : Arletty est
Garance, Jean-Louis Barrault joue le mime Baptiste et Pierre Brasseur campe
Frédérick Lemaître. Incontournable sur grand écran
Paris, en 1840, les théâtres populaires donnent
la parade sur le boulevard du Crime. Garance,
une belle foraine liée à Lacenaire, un bandit plutôt
louche, s’y produit. Elle est remarquée par un jeune
mime, Baptiste Deburau, et par Frédérick Lemaître,
un jeune comédien qui séduira Garance. Tous trois
montent une nouvelle pantomime qui remporte un
grand succès : Les enfants du paradis. Soupçonnée à
tort de complicité avec Lacenaire, Garance ne doit
sa liberté qu’à la protection du comte de Montra,
son plus grand admirateur. Les années passent.
Frédérick triomphe dans Othello, Baptiste est marié
à Nathalie et père d’un petit garçon. Maintenant
riche, Garance revient chaque soir admirer en secret
Baptiste au théâtre. Quand ils s’avoueront leur
amour, les enfants du paradis vivront l’enfer…
Devenu un chef-d’œuvre du cinéma français, le film
n’en demeure pas moins une illustration de la mentalité de l’époque. Il développe le thème de l’amour impossible, il exprime une philosophie moraliste pour laquelle le bonheur se mérite. Nathalie représente l’idéal
féminin, pure, animée du sens du devoir, soucieuse de
fonder une famille. La sévérité de la condamnation de
Garance, pécheresse réduite à errer seule dans le tour-
A
billon enivrant des fêtes populaires, est à la mesure de la
fascination qu’elle exerce sur les hommes. C’est peutêtre dans cette ambiguïté que réside le secret de la réussite de ce film. (Jean-Pierre Bertin-Maghit, Guide des
films)
de Marcel Carné, France, 1943-1944, 3 h 09
Avec Arletty, Jean-Louis Barrault, Pierre Brasseur, Maria Casarès
Parc/Churchill
page 6 > inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 > PROLONGATIONS
Kill Bill : volume 2
Aaltra
ans le Volume 1, The Bride, assoiffée de vengeance, passait par sa lame aiguisée Vernita
Green et O-Ren Ishii, deux tueuses au service d’un
certain Bill, responsable du carnage de son mariage et de ses quatre années de coma. Au début du
Volume 2, The Bride est toujours aussi remontée
contre la bande à Bill : elle veut remonter sa piste
et s’apprêter à zigouiller Budd et Elle Driver, eux
aussi responsables de son calvaire marital.
Ceux qui avait regretté l’absence de dialogues « à la
Quentin » dans le premier épisode se réjouiront de retrouver la verve de l’auteur plus inspiré que jamais et toujours au service de son histoire, avant tout. Tarantino
a également développé, et Dieu sait s’il excelle dans le
genre, la psychologie de ses personnages. Dans le deuxième volet se dévoilent vraiment les personnalités des protagonistes. (d’après Philippe Manche, Le Soir)
eux voisins, joués par Benoît Delépine et
Gustave Kervern, les deux réalisateurs. Mal dans
leur travail, mal dans leur vie. Face à face en rase
campagne, quelque part dans le nord de la France.
La cohabitation est difficile. Ils se dérangent et se
détestent. Une violente dispute se termine à l’hôpital à cause d’une benne agricole qui s’est écrasée
sur eux pendant leur bagarre. Ils sont paralysés des
deux jambes et sortent de l’hôpital en chaises roulantes. Après réflexion, chacun renonce au suicide
et ils se retrouvent par hasard sur le quai de la gare.
Voisins malgré eux, encore. Commence alors un
voyage improbable et atypique. Objectif : aller réclamer des indemnités au constructeur du matériel
agricole qui se trouve en Finlande. Ces deux paralytiques vont vivre un véritable parcours initiatique,
la découverte de son voisin.
de Quentin Tarantino, USA, 2003, 2 h 20, VO
Avec Uma Thurman, David Carradine, Daryl Hannah,
Samuel L. Jackson, Michael Madsen
www.kill-bill.com/
Churchill
de Benoît Delépine et Gustave Kervern, Belgique, 2004,
1 h 30
Avec Benoît Delépine, Gustave Kervern
www.aaltra-roadmovie.com
Churchill
de Nadir Moknèche, Algérie, 2004, 1 h 53
Avec Lubna Azabal, Biyouna, Nadia Kaci, Jalil Nacini
www.filmsdulosange.fr/viva_laldjerie/
Churchill
d’Erik Van Looy, Belgique, 2003, 2 h 03, VO
Avec Jan Decleir, Koen De Bouw, Werner De Smedt
http://ms.skynet.be/alzheimer/
Churchill
Les choristes
La mauvaise éducation
Chemins de traverse
Vodka Lemon
oici un film qui charrie tant de choses positives
qu’il finit par faire la tête au carré à la naïveté
qui le nimbe, pour devenir réellement émouvant.
France, 1949. Malgré bien des similitudes, Gérard
Jugnot n’est plus tout à fait Monsieur Batignole, mais
Clément Mathieu, qui vole d’échecs professionnels en
solitudes jusqu’à atterrir dans cet infâme pensionnat
de rééducation pour mineurs tenu par ce saligaud
de Rachin. Tandis que François Berléand s’attache à
rendre ce dirlo imbuvable, Clément Mathieu se met
en tête d’adoucir les mœurs des jeunes gredins en
fondant ici même une gentille chorale, ce qui semble
à première vue improbable. Mais miracle, la chose
prend si bien que cela finit par en agacer Rachin,
Mathieu ira même jusqu’à découvrir, parmi ces chères
têtes blondes, un talent en friche, une voix d’or qu’il
encouragera à se dépasser.
(La mala educacion)
anuel Poirier, le réalisateur de Western retrouve les routes bretonnes et son acteur fétiche,
Sergi Lopez pour tourner une comédie douce-amère,
l’un de ses plus beaux films, qui une fois encore
brille par sa justesse de ton, son dessin délicat, vivifiant et pertinent des émotions. Chemins de traverse
nous présente Victor, père de famille, parcourant
les routes de Bretagne avec son fils adolescent, Félix.
Ils se débrouillent comme ils peuvent, traînant un
passé difficile dont on se saura rien de prime abord.
Leur route est parsemée des magouilles de Victor
et des femmes qu’il rencontre sous l’œil peu indulgent de son fils. Mais ce voyage sera surtout pour
Félix une école de la vie. Et sa première rencontre
amoureuse l’aidera à mieux comprendre son père
et à se rapprocher de lui. Leur histoire est libre et
ouverte comme l’errance.
U
de Hiner Saleem, Arménie, 2003, 1 h 30, VO kurde, russe et
arménienne
Avec Romen Avinian, Lala Sarkissian, Ivan Franck,
Ruzan Mesropyan
Churchill
D
V
d’après Emmanuel Cirrode, CinéLive
D
eux garçons, Ignacio et Enrique, découvrent
l’amour, le cinéma et la peur dans une école
religieuse au début des années 60. Le père Manolo,
directeur de l’institution et professeur de littérature,
est témoin et acteur de ces premières découvertes.
Les trois personnages se reverront deux autres fois,
à la fin des années 70 et en 1980. Cette deuxième
rencontre marquera la vie et la mort de l’un d’entre
eux.
Pedro Almodóvar, dans la maturité rayonnante de
son art, nous offre un film sobre, vaillant et pessimiste
que l’on ne peut voir sans douleur… Il n’était jamais
allé aussi loin, il ne s’était jamais exprimé avec une précision et un engagement aussi déchirants : « Seule la
peine nous attend », semble-t-il nous dire. (Gustavo
Martin Gazo, El Païs)
D
Viva Laldjérie
(De zaak Alzheimer)
lger, l’hiver 2003. Installée dans la capitale pour
fuir l’horreur terroriste, une jeune fille, Goucem,
vit entre sa mère, ancienne star des cabarets locaux,
et Fifi, une voisine prostituée. Travaillant chez un
photographe pour un salaire de misère, Goucem
tente de colorer sa vie et ses rêves dans les bras d’un
homme marié ou en dansant jusqu’à l’épuisement
dans les boîtes de nuit de la ville.
A
Trois femmes au bord de la crise de nerfs et de la
crise d’identité, survoltées, drôles, pathétiques et vulnérables, qui vont se battre bec et ongles, mais aussi avec
humour et avec une certaine fatalité, contre la lâcheté
des hommes, l’hypocrisie de la religion et la force du
destin. Viva Laldjérie est un film qui fait du bien là où
ça fait mal. Autant dire que nous vous le préconisons
séance tenante. (Michel Rebichon, Studio)
M
de Christophe Barratier, France, 2004, 1 h 35
Avec Gérard Jugnot, François Berléand, Kad Merad,
Jean-Baptiste Maunier
www.leschoristes-lefilm.com/
Churchill
de Pedro Almodóvar, Espagne, 2004, 1 h 50, VO
Avec Gael Garcia Bernal, Fele Martinez, Javier Camara,
Francisco Boira
www.lamauvaiseeducation-lefilm.com/
Churchill
de Manuel Poirier, France/Espagne/Italie, 2004, 1 h 41
Avec Sergi Lopez, Kevin Miranda, Lucy Harrison,
Mélodie Marcq
www.cheminsdetraverse-lefilm.com/
Churchill
Sang et or (Talaye Sorkh)
La mort suspendue
Gente di Roma
(Touching the Void)
éhéran. Une bijouterie des beaux quartiers.
Hussein, venu se venger du gérant qui l’avait
humilié, le tue avant de se donner la mort. Quelques
jours auparavant, quand son ami Ali lui montre le
contenu d’un sac à main égaré, Hussein n’arrive
même pas à imaginer la somme astronomique indiquée sur le reçu qui s’y trouve pour l’achat d’un collier. Il sait que son salaire de misère de ne lui permettra jamais de s’offrir un objet aussi luxueux.
Lorsqu’un homme les prend pour deux petits escrocs,
Hussein le ressent comme une nouvelle humiliation.
Et quand on leur interdit l’entrée de la bijouterie
parce qu’ils sont trop mal habillés, son malaise grandit encore. Hussein est livreur de pizzas. Tous les
soirs, il sillonne à moto les quartiers riches et entrevoit la vie que l’on y mène derrière les portes fermées. L’hypocrisie omniprésente du système l’oppresse de plus en plus.
éalisé par un documentariste chevronné, le film
s’inspire du livre écrit par Joe Simpson, l’un des
deux protagonistes d’une aventure devenue légendaire, par ses implications morales, dans le monde de
l’alpinisme. Un documentaire bouleversant qui mêle
avec maestria réflexions intimes et récit épique
décoiffant. Mai 1985, Cordillère des Andes, au Pérou,
Joe Simpson et Simon Yates, deux alpinistes britanniques de talent, tentent d’escalader la face ouest
du Siula Grande. Ils atteignent le sommet, mais c’est
à la descente que se produit le drame. Dans la tempête, Joe tombe et se casse la jambe. A 6 000 mètres,
sur cette montagne isolée du monde, Joe n’a aucune chance de s’en sortir. Et Simon sait que s’il essaie
d’aider son ami, lui aussi est perdu ! Simon va devoir
prendre la décision la plus terrible qui soit : couper
la corde qui le relie à son ami Joe…
de Jafar Panahi, Iran, 2004, 1 h 37, VO
Avec Hussein Emaddeddin, Kamyan Sheissi, Shabram Vazirite
Churchill
de Kevin MacDonald, Grande-Bretagne, 2003, 1 h 46, VO
Avec Brendan MacKey, Nicholas Aaron
www.touchingthevoid.com
Churchill
T
R
La mémoire du tueur
u matin au soir en suivant un bus qui parcourt
les rues de la ville, le film rend hommage à
Rome à travers une mosaïque d’images, de personnages, de quartiers, d’histoires... Rome telle qu’elle
est aujourd’hui, telle qu’elle n’était pas il y a dix ans,
telle qu’elle ne sera plus dans une décennie. Du travail à la famille, des dialectes aux modes vestimentaires, de la cuisine aux loisirs, des Romains de souche
aux immigrés extra-communautaires, Ettore Scola
propose de feuilleter un album d’illustrations avec le
talent d’observateur et le ton caustique qui caractérisent son style. Gente di Roma est un hommage
affectueux et amer à une métropole capable d’accueillir, avec une indifférence empreinte de chaleur
et de muflerie, ceux qui y sont nés et ceux qui l’ont
élue comme ville adoptive.
D
d’Ettore Scola, Italie, 2004, 1 h 33, VO
Avec Giorgio Colangeli, Antonello Fassari, Fabio Ferrari,Stefania
Sandrelli
www.ocean-films.com/gentediroma/
Churchill
n exécutant un contrat, un tueur à gages se rend
compte qu’il est manipulé par ses commanditaires. Comme il souffre des premiers symptômes
de la maladie d’Alzheimer, il décide de mettre la
police sur la piste de ceux qui l’ont trompé afin de
pouvoir, lorsqu’il aura oublié leurs noms, les
éliminer.
Evitant d’imiter un cinéma hollywoodien que seul
Hollywood sait faire, le réalisateur Erik Van Looy nourrit son intrigue d’ambiguïtés au point que son film
devient certes un buddy movie où deux flics se chamaillent tout en pourchassant un criminel, mais où les
relations entre la proie et les prédateurs sortent des sentiers battus. L’action, l’émotion et l’humour sont bien
au programme, mais le cocktail se teinte de noirceur et
de mélancolie. (d’après Pierre Gilieth, Trois couleurs)
E
ne retraite de misère, quatre murs et un toit
qui font une maison, une vieille armoire, un
antique téléviseur soviétique et un uniforme militaire, voilà tout le capital d’Hamo, homme vieillissant
mais à la fière allure qui vit dans un petit village
kurde d’Arménie avec l’un de ses fils et sa petitefille. La vie est rude dans ce petit bled enseveli sous
une neige qui semble ne jamais fondre. Le travail
est rare, l’argent encore plus, la subsistance quotidienne tient de la débrouille…Mais une lettre de
son deuxième fils arrive de France. Une rumeur se
propage selon laquelle l’enveloppe serait pleine de
dollars...
En pétrissant ces fragments de vie le plus souvent
sans importance dramatique, Hiner Saleem impose (…)
un sens du récit, et un ton particulier, fait d’ironie douce,
d’amertume et de tendresse. (Florence Colombani, Le
Monde)
LE JOURNAL
DU PARC/CHURCHILL
EST DISPONIBLE
À TOUT MOMENT
À LA FNAC
Les programmes du Parc & du Churchill sont diffusés quotidiennement
sur le télétexte de RTC Liège
Toute l’info sur vos spectacles
04 222 11 11 / 92 En Féronstrée Liège
LE JOURNAL DU PARC/CHURCHILL
EST DISPONIBLE À TOUT MOMENT
AU STAND DU JOURNAL SPECTACLE
À BELLE-ÎLE
inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 > page 7
Le rôle de sa vie
Une comédie de mœurs finement jouée qui évoque les rapports tordus
entre une star au charisme dévastateur et une admiratrice transie. Quand
la dialectique du maître et de l’esclave est incarnée par un duo d’actrices
étincelantes : Agnès Jaoui et Karin Viard
igiste dans un journal de mode, Claire Rocher
(Karin Viard) rencontre par hasard Elisabeth Becker
(Agnès Jaoui), une star de cinéma. Tout les sépare :
leur caractère, leur rapport aux hommes et, bien sûr,
l’argent et la notoriété.
Mais il se trouve qu’Elisabeth apprécie Claire, et
l’engage comme assistante personnelle. La vie de Claire
va évidemment s’en trouver bouleversée et, peu à peu,
les deux femmes se lient d’amitié. Du moins Claire le
croit-elle…
J’avais envie de développer un sujet autour de l’admiration pour des êtres charismatiques et de la dépendance qui en découle. Des éléments de mon expérience
personnelle entraient en jeu. Je me retrouve plutôt dans le
personnage de Claire, dans son tempérament un peu timide et enfantin. D’autre part, je me suis servi de mon passé
d’assistant réalisateur, de mes observations sur la célébrité, le pouvoir qu’elle procure mais aussi son lot de solitude. D’où l’idée de confronter ces deux femmes aux caractères opposés, et de « mettre en scène » leur relation.
Des films m’ont influencé autour de cette thématique :
All about Eve de Mankiewicz, bien sûr ; d’autres aussi,
comme La garçonnière de Billy Wilder, où deux personnages se retrouvent dans une situation d’humiliation
proche de celle éprouvée par Claire et Mathias à l’égard
d’Elisabeth, un être qui les domine socialement…
Sans doute, de tels sentiments sont particulièrement
exacerbés dans le milieu du cinéma. Mais chacun peut
P
La vie est un miracle
Kusturica renouvelle son sillon : si le fond politico-historique ne change pas (celui de
la guerre en ex-Yougoslavie), le réalisateur serbe l’aborde cette-fois par le prisme de l’amour
et de l’émotion. Et le titre de devenir romantiquement provocateur
evoici donc Kustu et son orphéon, sa palette de coules éprouver dans d’autres milieux, vis-à-vis
leurs. Il est revenu avec ses bonnes vieilles tromd’un grand patron dans un groupe induspettes cabossées et le mystère dévoilé de ses voix slaves,
triel par exemple, ou d’un collaborateur doué
ses maisons branlantes, ses voitures rouillées et ses lits
et charismatique. Dans leur vie quotidienne,
qui volent dans les airs comme dans Little Nemo ou
les gens prennent l’habitude d’endosser des
un bon vieux Walt Disney. Il est revenu avec ses fêtes
rôles qui, parfois, ne leur correspondent pas.
sous les étoiles et sous les lampions où se mêlent des
Le film parle des acteurs, mais surtout des rôles
militaires couillus, des politicards véreux, des femmes
tenus par tout un chacun dans la vie de tous les
hystériques, des putes bariolées, des paysans à la
jours. D’où le titre, Le rôle de sa vie…
trogne impossible, des gallinacés excités et des chats
Le personnage d’Elisabeth Becker n’est pas
mouillés. Il a rapporté aussi ses lignes de coke
exclusivement inspiré d’actrices célèbres, mais
longues comme un rail de chemin de fer et ses
plus généralement de personnes détentrices d’un
binouses à la vodka, et puis ses coups de feu en
pouvoir ou d’une notoriété. Des personnalités dont
l’air dès que l’envie s’en fait sentir (à peu près tout
le narcissisme est sans arrêt encouragé par un
le temps), qui rythment ses bandes-son depuis
entourage servile et qui, en dépit d’une réussite
une décennie : sons et lumière, effets pyrotechapparente, sont confrontées à un isolement, une
niques garantis.
solitude extrêmement violents. (…) Par leur confronChez Kusturica, on casse du verre et de la
tation, les deux femmes parviennent à se libérer, à se
gueule, on pousse des cris et on chante, on s’aidécouvrir. Dans ce parcours, c’est avec leurs manques,
me, on crie et on pleure, et on a peur sous les
leurs défaillances, qu’elles se réalisent. Le but n’est
bombes. Oui, le revoici avec sa grande caravapas d’être un super-héros, mais d’accepter tout ce qui
ne balkanique, son cinéma « à l’énergie » qui
nous constitue : nos qualités, nos défauts, nos crises
vous donne la gueule de bois en deux temps
de colère, nos insatisfactions chroniques, nos comportrois mouvements, avec cet art de la mise en
tements parfois contradictoires… (François Favrat, réascène qui repose sur le bruit, les tremblelisateur)
ments, la fureur, et sur un savant et sans
de François Favrat, France, 2004, 1 h 40
doute très naturel talent à diriger des foules
Avec Agnès Jaoui, Karin Viard, Jonathan Zaccaï
et des groupes (…). Alors, on prend les
Parc/Churchill
R
mêmes et on recommence ? Oui et non, en fait. Car
Kusturica n’a pas rapporté que ses bons vieux ingrédients,
que ses tics. Il est revenu non pas avec un peu plus de
calme, mais avec une bonne dose d’émotion, cette émotion qui avait fini par déserter son cinéma.
Car La vie est un miracle raconte avant tout une histoire
d’amour sur fond de guerre, une belle histoire d’amour
entre Luka (Slavko Stimac, qui n’a rien d’un beau gosse,
est parfait) et Sabaha (Natasa Solak, solaire, pudique et
volcanique), bref entre un ingénieur serbe venu en Bosnie,
en compagnie de son épouse chanteuse lyrique et de
son fils apprenti footballeur, construire une voie de chemin de fer pour ouvrir le pays au tourisme, et une infirmière musulmane qui se retrouve otage dans la tourmente de la guerre de Bosnie en 1992.
C’est grâce à cette histoire d’amour qui se construit
patiemment, où chacun observe l’autre longuement avant
de se livrer corps et âme, que La vie est un miracle devient
un film poignant. Car Luka devrait logiquement échanger Sabaha contre son fils, qui a été fait prisonnier pendant la guerre. Mais comment pourrait-il s’y résoudre ?
Les événements prendront la décision à sa place.
Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles
d’Emir Kusturica, France/République Serbe, 2004, 2 h 40, VO
Avec Slavko Stimac, Vesna Trivalic, Natasa Solak, Nikola Kojo,
Mirjana Karanovic, Aleksndar Bercek, Davor Janjic, Stribor Kusturica
www.lavieestunmiracle.com/
Parc/Churchill
FÉDÉRATION BELGE DE YOGA • FBHY
reconnue par la Communauté Française
de Belgique organise un cycle de
PÉPINIÈRE
Formation
de professeurs
de yoga
à Liège à partir de septembre 2004
CONTACTS : 04 368 62 69 ou 04 365 90 67
[email protected] ou [email protected]
VIVACES et GRAMINÉES
ORNEMENTALES
PORTES OUVERTES
4 et 5 septembre
de 10 à 18 h
23c Froidbermont Olne
www.schampyves.be
0478 245 592
OUVERT le samedi de 10 à 18 h
ou sur rendez-vous
(Kad je zivot bio cudo)
restauration
au Café du Parc
page 8 > inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004
INDÉPENDANTS US
Jim Jarmusch conduit ce quatuor d’indépendants US, loin des sentiers battus
hollywoodiens, et toujours à la pointe de la dénonciation sociale (Thirteen et Long Way
Home) et de l’inventivité cinématographique (American Splendor et Coffee and Cigarettes)
American Splendor
Entre comédie aux saveurs alléniennes et documentaire, avec quelques incursions jouissives
dans le dessin animé, voici la mise en scène de la vie drôlement ordinaire d’un scénariste de BD
underground. Grand Prix du Jury à Sundance 2003
n boulot sans intérêt à l’hôpital de
Cleveland, une passion pour le jazz,
un physique anodin, un look passe-partout : Harvey Pekar apparaîtrait comme
un concentré de banalité s’il n’avait décidé de « story-boarder » des scènes de sa
vie quotidienne sur papier. Occupation
inoffensive jusqu’au jour où, lors d’un
vide-greniers, il rencontre Robert Crumb,
dessinateur « underground » culte.
Emballé, ce dernier décide d’illustrer ses
histoires. Destinée à un public adulte, la
série American Splendor, née au cœur des
années 70, rencontre le succès – ne reste
à Pekar qu’à s’en accommoder…
Spider Man, DareDevil, From Hell…
voire, côté français, Astérix, Blueberry ou
Michel Vaillant : voilà un temps maintenant que l’adaptation de bandes dessinées est devenue un genre cinématographique à part entière. Loin, toutefois, de
ces super héros et autres personnages
purement imaginaires, American Splendor
s’inscrit dans une veine réaliste qu’avait
initiée en son temps le Ghost World de
Terry Zwigoff.
Ce dernier portait sur la société américaine un regard peu amène ? Il n’en va
pas autrement d’Harvey Pekar, auteur
d’American Splendor. L’une des originalités de la série dont s’inspire le film tient
en effet dans son énoncé à la première
personne, Pekar signant une œuvre
ouvertement autobiographique, où il se
U
Thirteen
Loin des visions rose bonbon qu’Hollywood montre dans ses
« teen movies », voici un regard percutant sur la « mauvaise »
fièvre adolescente. Un pendant féminin d’Elephant, l’aspect
criminel en moins. Grand Prix de la mise en scène à Sundance et
Prix du Jury à Deauville 2003
racy, ado de 13 ans, découvre la
drogue, l’alcool et le sexe, sous l’influence d’Evie, la fille la plus cool du
lycée, qui est devenue son amie.
Le premier atout de Thirteen est de
pénétrer l’univers des jeunes filles, en montrant la force de leur amitié et leur quête
éperdue d’identité, à travers les canons de
la mode. Le tout est décrit avec une
incroyable acuité. Nul doute que les auteurs
du scénario – Catherine Hardwicke, dont
c’est également le premier long métrage, et
Nikki Reed, la jeune interprète d’Evie – ont
puisé dans leurs expériences personnelles.
T
met en scène avec ses travers, ses doutes,
ses mesquineries, et on en passe.
A la texture du propos, on ajoutera
l’inventivité de sa mise en scène. Si les
histoires de Pekar ont pu compter sur
quantité d’illustrateurs différents depuis
que Crumb s’y intéressa, le récit cinématographique de sa vie repose sur les
trésors d’ingéniosité. Outre la multiplication des incarnations de Pekar, le film
opère un subtil va-et-vient entre documentaire et « intrigue » non sans laisser la
vie déborder des cases de BD. Soit une
œuvre stimulante et unique, à la mesure
d’un créateur dont l’audace et… l’originalité ne sont pas les moindres des qualités. A voir absolument.
d’après Jean-François Pluijgers,
La Libre Belgique
de Robert Pulcini et Shari Springer Berman,
USA, 2003, 1 h 41, VO
Avec Paul Giamatti, Harvey Pekar, Hope Davis,
Joyce Bradner
www.diaphana.fr/americansplendor
Churchill
Coffee and Cigarettes
Les petits riens de gens célèbres. Devant un café et un paquet de cigarettes, Jim Jarmusch a filmé
ses amis, acteurs et musiciens. Toute la poésie, le sens de la musique et l’humour du réalisateur de
Ghost Dog en onze courts métrages
Mais ce qui débute comme un témoignage sur la girly attitude se meut progressivement en descente aux enfers, où
l’adolescente, « pour être cool », finit par
perdre pied avec la réalité. Le virage à 180
degrés de la jeune Tracy fait frémir en même
temps qu’il fait réfléchir. (Sophie Benamor,
Studio)
de Catherine Hardwicke, USA, 2003, 1 h 35, VO
Avec Holly Hunter, Nikki Reed,
Evan Rachel Wood, Jeremy Sisto, Brady Corbet
www.thirteen-lefilm.com
Churchill
L’adolescence est un mélange de colère, de jalousie, d’envie. Catherine
Hardwicke réussit parfaitement à donner le ton. Elle filme ici l’impuissance, la perte de
contrôle face à cet âge qu’on appelle ingrat. Treize est un chiffre négatif, un chiffre qui
véhicule le mauvais. La caméra pourtant reste neutre. Le spectateur est touché, ému par
le mal-être de la jeune fille. Ceci tient aussi, bien évidemment à l’interprétation
admirable de Nikki Reed. Elle devient cet être souffrant et fait naître la compassion du
spectateur. La douleur prend corps. La vie est intense, accélérée, elle glisse entre les doigts
comme des grains de sable. (Clémentine Guilbaud, Le quotidien du cinéma)
Ecoles FPS
Enseignement de Promotion sociale pour adultes
NOUVEAU :
• Gestion d’asbl.
• Animation pour personnes en manque
d’autonomie.
• Initiation à Internet.
• Conception et réalisation d’un site Internet.
• Anglais (niveau 1 et 2).
• Ouvrier tapissier-garnisseur.
MAIS AUSSI :
ue vous soyez ou non familier du
cinéma de Jarmusch, ne manquez
pas ce long métrage formé de courts sans
lien scénaristique apparent.
Si vous prisez le style poétique et
dépouillé, comme en apesanteur, de
l’Américain, vous adorerez ce voyage à
travers sa carrière. Tourné par intervalles
depuis 1986, il réunit, au fil de ses « épisodes », nombre des acteurs que le
cinéaste a déjà dirigés (Roberto Benigni,
Isaach de Bankolé, Steve Buscemi…),
superbement mis en lumière par trois
chefs opérateurs avec lesquels il a collaboré précédemment (Frederick Elmes,
Robby Müller, Tom DiCillo). Chaque
Q
scène renvoie le cinéphile à ses souvenirs : l’itinéraire de Jarmusch est jalonné de ces films dont les actions s’enchevêtrent sans jamais se croiser. Chez lui,
une histoire n’a nul besoin d’un début
et d’une fin. Seule compte l’intensité des
brefs instants de vie qu’il juxtapose les
uns aux autres.
(…) L’œil de Jarmusch se révèle ainsi
particulièrement affûté dans sa mise en
abyme de la question de la célébrité, à
travers trois joyaux où Cate Blanchett,
Bill Murray et le duo Alfred Molina-Steve
Coogan s’en donnent à cœur joie dans
leurs propres rôles.
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Coffee and Cigarettes se déguste
comme un recueil de nouvelles éclectiques. Il y est aussi bien question de
glaces à l’eau que des mille et une façons
de préparer le thé anglais… en compagnie d’un casting « cinq étoiles » où la
crème des acteurs côtoie le meilleur de la
scène musicale (Tom Waits, Iggy Pop,
les White Stripes, RZA…). Cette auberge espagnole vaut la visite !
Humanités générales.
Français langue étrangère.
Service aux personnes.
Animation.
Restauration.
Gestion.
Relations Publiques.
Informatique.
Habillement.
Ameublement.
Artisanat.
RENSEIGNEMENTS et INSCRIPTIONS :
20 rue Darchis 4000 Liège
Tél. 04 223 68 61
Pour le secteur Service aux personnes :
22 quai du Longdoz 4020 Liège
Tél. 04 223 02 53
Ou par mail : [email protected]
Thierry Chèze, Studio
de Jim Jarmusch, USA, 2003, 1 h 36, VO
Avec Cate Blanchett, Steve Buscemi, Roberto
Benigni, Bill Murray, Alfred Molina, Steve Coogan,
Tom Waits, Iggy Pop, Isaach de Bankolé
www.bacfilms.com/site/coffee/
Churchill
Long Way Home
Raising Victor Vargas
Si vous croyez avoir tout vu de New York au cinéma, découvrez d’urgence ce premier film
(Grand prix du Festival de Deauville) qui vous révèlera le quartier chamarré de Lower East Side avec un
regard neuf, curieux et passionné
ictor a 16 ans. Sûr de lui et de son
sex-appeal, il fait l’admiration de son
petit frère, l’indifférence feinte de sa petite sœur et l’exaspération de sa grandmère. Recueillis, à la mort de leurs
parents, par celle qu’ils surnomment
Maman, tous trois partagent une petite
chambre dans son appartement d’un
quartier latino de New York. Tandis que
Victor fait la rencontre de Judy, une
beauté mystérieuse, la grand-mère, persuadée qu’il a une mauvaise influence
V
sur ses frère et sœur, tente de le placer
auprès des services sociaux. Pour sauver
l’unité de sa famille et remporter le cœur
de la belle Judy, Victor va devoir s’acheminer sur la voie des responsabilités…
Rares sont les portraits d’adolescents aussi
justes et lumineux. Refusant toute complaisance dans le misérabilisme, Sollett parle
d’espoir et d’humour, même dans les situations les plus délicates, tant humainement
que financièrement. Evoquant l’univers des
premiers Spike Lee – la rage en moins –,
Long Way Home se déguste avec le cœur
et révèle une incroyable bande de comédiens non professionnels, dont le naturel
confondant compte pour beaucoup dans ce
plaisir infini qui traverse l’écran. Le cinéma indépendant américain a trouvé un
nouveau ténor. (Studio)
de Peter Sollett, USA, 2002, 1 h 24, VO
Avec Victor Rasuk, Melonie Diaz, Judy Marte,
Altagracia Guzman, Silvestre Rasuk
www.raisingvictorvargas.com/
Churchill
AGENDA > inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 > page 9
DU VENDREDI 2 JUILLET AU JEUDI 8 JUILLET
P A R C
C H U R C H I L L
vendredi 2 juillet
14:15 Le rôle de sa vie
15:00 Harry Potter 3
14:00 Shrek 2
14:00 Aaltra
16:15 Shrek 2
16:00 La mort suspendue
18:00 Les choristes
17:00 La grande séduction
18:15 Sang et or
18:15 Viva Laldjérie
20:15 La vie est un miracle
20:00 Le rôle de sa vie
20:15 Gente di Roma
20:30 Aaltra
22:00 Le rôle de sa vie
22:15 La mauvaise éducation
22:15 The Soul of a Man
14:15 The Soul of a Man
14:00 Shrek 2
14:00 La mort suspendue
16:15 Shrek 2
16:15 Aaltra
17:00 La mort suspendue
18:15 Gente di Roma
18:00 Chemins de traverse
20:00 Le rôle de sa vie
20:15 Shrek 2
20:15 Aaltra
22:00 Le rôle de sa vie
22:15 La mauvaise éducation
22:00 Kill Bill : vol. 2
14:00 Le rôle de sa vie
14:00 Shrek 2
14:15 La mort suspendue
16:15 Le rôle de sa vie
16:15 Shrek 2
17:00 La vie est un miracle
18:15 Aaltra
18:30 Gente di Roma
17:00 Chemins de traverse
20:15 La vie est un miracle
20:15 Le rôle de sa vie
20:30 Shrek 2
19:30 La grande séduction
22:15 The Soul of a Man
22:30 La mauvaise éducation
21:45 Kill Bill : vol. 2
14:30 Le rôle de sa vie
14:00 Shrek 2
14:15 La mort suspendue
14:00 Harry Potter 3
17:00 Le guépard
20:30 La vie est
un miracle
au Café du Parc à 21 h
CONCERT D’ÉTÉ
samedi 3 juillet
dimanche 4 juillet
14:00 Harry Potter 3
lundi 5 juillet
14:30 Deux frères
16:00 La planète bleue
17:00 Harry Potter 3
17:15 Le rôle de sa vie
18:00 Shrek 2
17:00 La mémoire du tueur
20:00 La vie est un miracle
19:45 Aaltra
20:15 Gente di Roma
20:00 La grande séduction
21:45 Le rôle de sa vie
22:15 Shrek 2
22:15 Chemins de traverse
14:00 Le rôle de sa vie
14:00 Shrek 2
14:15 The Soul of a Man
16:15 Le rôle de sa vie
16:15 Vodka Lemon
17:00 La vie est un miracle
18:15 Aaltra
18:00 Shrek 2
17:00 Viva Laldjérie
20:15 Le guépard
20:15 Le rôle de sa vie
20:15 La grande séduction
19:45 La mort suspendue
22:15 Thirteen
22:30 Vodka Lemon
22:00 Aaltra
14:00 Fahrenheit 9/11
14:00 Le rôle de sa vie
14:00 Shrek 2
14:15 La mort suspendue
16:30 La vie est un miracle
16:00 Vodka Lemon
16:15 Shrek 2
mardi 6 juillet
14:00 Harry Potter 3
mercredi 7 juillet
18:00 Le rôle de sa vie
18:15 Gente di Roma
17:00 Aaltra
19:45 Fahrenheit 9/11
20:15 Aaltra
20:15 Shrek 2
19:45 The Soul of a Man
22:00 Fahrenheit 9/11
22:00 Viva Laldjérie
22:15 Sang et or
22:00 La grande séduction
14:15 Le rôle de sa vie
14:00 Shrek 2
14:00 Thirteen
16:15 Shrek 2
16:00 La mauvaise éducation
jeudi 8 juillet
14:00 Harry Potter 3
16:45 La vie est un miracle
17:00 The Soul of a Man
18:15 Aaltra
18:15 La grande séduction
20:00 Fahrenheit 9/11
19:45 Le rôle de sa vie
20:15 La mauvaise éducation
20:30 La mort suspendue
22:15 Fahrenheit 9/11
22:00 La mémoire du tueur
22:30 Vodka Lemon
22:30 Aaltra
DU VENDREDI 9 JUILLET AU JEUDI 15 JUILLET
P A R C
C H U R C H I L L
vendredi 9 juillet
DU VENDREDI 16 JUILLET AU JEUDI 22 JUILLET
P A R C
C H U R C H I L L
vendredi 16 juillet
14:00 Harry Potter 3
14:15 Le rôle de sa vie
14:00 Aaltra
14:00 Shrek 2
14:00 La prophétie des grenouilles
16:00 Chemins de traverse
16:15 Shrek 2
16:00 Les choristes
14:30 Fahrenheit 9/11
14:15 La mort suspendue
14:00 Shrek 2
16:00 Gente di Roma
16:45 La vie est un miracle
17:15 Le rôle de sa vie
18:15 La grande séduction
18:15 La mort suspendue
18:00 Le rôle de sa vie
17:15 Fahrenheit 9/11
17:00 La grande séduction
18:00 Lost in Translation
20:00 Fahrenheit 9/11
19:45 Le rôle de sa vie
20:30 The Soul of a Man
20:30 American Splendor
20:15 The Mother
20:00 Fahrenheit 9/11
19:30 La vie est un miracle
20:15 American Splendor
22:15 Fahrenheit 9/11
22:00 Kill Bill : vol. 2
22:30 La mauvaise éducation
22:30 Aaltra
22:15 Fahrenheit 9/11
22:30 Aaltra
22:15 Viva Laldjérie
14:30 Fahrenheit 9/11
14:00 Shrek 2
14:00 La planète bleue
17:15 L’âme en jeu
17:00 La grande séduction
18:00 American Splendor
19:30 Fahrenheit 9/11
19:30 La vie est un miracle
20:15 Shrek 2
22:00 Fahrenheit 9/11
22:30 Aaltra
22:15 La mauvaise éducation
14:00 La planète bleue
14:30 La grande séduction
14:00 Shrek 2
19:45 Fahrenheit 9/11
22:05 Fahrenheit 9/11
14:00 Shrek 2
14:15 La mort suspendue
16:00 Aaltra
16:15 Shrek 2
16:30 Le rôle de sa vie
18:00 La grande séduction
18:15 The Soul of a Man
18:30 Gente di Roma
17:15 The Soul of a Man
20:15 Le rôle de sa vie
20:30 Shrek 2
20:30 La mauvaise éducation
19:30 Le rôle de sa vie
22:15 American Splendor
22:30 The Soul of a Man
22:30 Aaltra
21:30 The Mother
dimanche 11 juillet
14:30 Harry Potter 3
au Café du Parc à 21 h
est un miracle
14:00 La planète bleue
CONCERT D’ÉTÉ
16:30 La vie
au Café du Parc à 21 h
14:00 Fahrenheit 9/11
samedi 17 juillet
CONCERT D’ÉTÉ
samedi 10 juillet
16:00 Gente di Roma
dimanche 18 juillet
13:45 Harry Potter 3
14:15 The Soul of a Man
14:00 Shrek 2
14:00 Le rôle de sa vie
16:30 Fahrenheit 9/11
16:15 Gente di Roma
16:15 Shrek 2
16:00 La grande séduction
18:15 Le rôle de sa vie
18:15 La mort suspendue
18:15 Shrek 2
17:00 Les choristes
19:00 La vie est un miracle
20:15 American Splendor
20:30 Aaltra
20:30 Le guépard
19:00 Le rôle de sa vie
22:00 Fahrenheit 9/11
22:15 Thirteen
22:15 La mauvaise éducation
21:00 The Mother
lundi 12 juillet
14:15 Harry Potter 3
16:15 Fahrenheit 9/11
16:15 Shrek 2
17:00 La vie est un miracle
18:15 Gente di Roma
19:00 Fahrenheit 9/11
20:00 La mort suspendue
20:15 American Splendor
21:30 Fahrenheit 9/11
22:15 Thirteen
22:15 La mauvaise éducation
14:15 Harry Potter 3
14:30 Fahrenheit 9/11
14:15 La mauvaise éducation
14:00 Shrek 2
lundi 19 juillet
14:30 Fahrenheit 9/11
15:00 Harry Potter 3
14:00 Shrek 2
14:00 Viva Laldjérie
16:15 Shrek 2
16:15 Chemins de traverse
16:15 Gente di Roma
18:00 Les choristes
17:00 Fahrenheit 9/11
18:15 Le rôle de sa vie
18:15 The Soul of a Man
17:00 The Mother
17:15 L’âme en jeu
17:00 La mort suspendue
18:15 American Splendor
20:00 La vie est un miracle
19:30 Fahrenheit 9/11
20:30 Le rôle de sa vie
20:30 Gente di Roma
19:30 Le rôle de sa vie
19:45 Fahrenheit 9/11
19:30 La vie est un miracle
20:30 Shrek 2
22:00 Fahrenheit 9/11
22:30 La mort suspendue
22:30 Aaltra
21:30 The Soul of a Man
22:00 Fahrenheit 9/11
22:30 Thirteen
22:30 Aaltra
14:30 Fahrenheit 9/11
14:15 La mauvaise éducation
14:00 Shrek 2
16:30 La vie est un miracle
16:15 L’âme en jeu
mardi 13 juillet
mardi 20 juillet
14:30 Fahrenheit 9/11
15:00 Deux frères
14:00 Shrek 2
14:15 Le rôle de sa vie
14:00 La prophétie des grenouilles
16:30 La grande séduction
16:30 Vodka Lemon
16:00 Les choristes
18:30 Aaltra
18:00 Le rôle de sa vie
17:15 Lost in Translation
20:30 Le guépard
20:15 The Mother
19:45 Fahrenheit 9/11
20:00 La grande séduction
20:15 Aaltra
22:00 Fahrenheit 9/11
22:15 Shrek 2
22:15 American Splendor
14:00 Shrek 2
14:30 La grande séduction
14:15 La mort suspendue
17:30 Les choristes
17:00 Fahrenheit 9/11
19:45 La vie est un miracle
19:45 Fahrenheit 9/11
19:30 Shrek 2
22:15 American Splendor
21:30 La mauvaise éducation
mercredi 14 juillet
14:30 Harry Potter 3
18:15 Gente di Roma
mercredi 21 juillet
14:30 Fahrenheit 9/11
14:00 Shrek 2
14:00 Gente di Roma
16:15 Shrek 2
16:00 Aaltra
14:30 Harry Potter 3
16:15 Shrek 2
16:30 American Splendor
17:15 La vie est un miracle
17:15 Fahrenheit 9/11
18:15 The Soul of a Man
18:00 Le rôle de sa vie
17:15 Deux frères
18:15 La planète bleue
17:00 Fahrenheit 9/11
18:30 L’âme en jeu
20:15 Les choristes
20:00 Fahrenheit 9/11
20:30 Thirteen
20:15 La grande séduction
19:30 The Soul of a Man
20:15 Fahrenheit 9/11
19:30 La vie est un miracle
20:15 Gente di Roma
22:15 Fahrenheit 9/11
22:30 Shrek 2
22:30 Aaltra
21:30 Le rôle de sa vie
22:30 Aaltra
22:30 La mauvaise éducation
22:15 Viva Laldjérie
14:00 Deux frères
14:00 Shrek 2
14:15 La grande séduction
14:30 La mort suspendue
16:15 Les choristes
16:30 Lost in Translation
jeudi 15 juillet
jeudi 22 juillet
14:00 La grande séduction
14:00 Shrek 2
15:00 Harry Potter 3
16:15 Le rôle de sa vie
16:15 Shrek 2
14:15 Fahrenheit 9/11
17:45 Les choristes
18:15 Viva Laldjérie
18:15 American Splendor
17:00 Fahrenheit 9/11
18:15 Le rôle de sa vie
20:00 La vie est un miracle
20:30 Gente di Roma
20:15 La mort suspendue
19:45 Le rôle de sa vie
20:15 The Mother
22:30 Aaltra
22:30 Shrek 2
22:00 Fahrenheit 9/11
17:00 Fahrenheit 9/11
17:00 American Splendor
19:45 Fahrenheit 9/11
19:30 Aaltra
19:00 Le guépard
22:00 Fahrenheit 9/11
21:30 La vie est un miracle
22:30 Gente di Roma
page 10 > inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 > AGENDA
DU VENDREDI 23 JUILLET AU JEUDI 29 JUILLET
P A R C
C H U R C H I L L
programmation : 04 343 24 67
vendredi 23 juillet
14:30 La prophétie des grenouilles
www.grignoux.be
14:30 Fahrenheit 9/11
14:00 Shrek 2
17:00 Fahrenheit 9/11
17:00 La vie est un miracle
18:00 Le rôle de sa vie
19:45 Printemps, été, automne…
19:45 Fahrenheit 9/11
20:15 Reconstruction
20:15 Triple agent
21:45 The Mother
22:15 Fahrenheit 9/11
22:00 The Soul of a Man
22:30 Aaltra
14:30 Fahrenheit 9/11
14:00 Shrek 2
14:15 Le rôle de sa vie
16:30 Harry Potter 3
14:15 Madame Brouette
16:15 Le cerf-volant
14:00 Harry Potter 3
16:45 Les enfants
du paradis
20:15 Printemps, été…
22:15 The Mother
au Café du Parc à 21 h
CONCERT D’ÉTÉ
samedi 24 juillet
16:15 Shrek 2
17:00 La mauvaise éducation
18:15 Aaltra
17:00 Triple agent
19:45 Fahrenheit 9/11
20:15 La grande séduction
19:30 La vie est un miracle
22:15 Fahrenheit 9/11
22:30 Reconstruction
22:30 American Splendor
14:30 Fahrenheit 9/11
14:00 Shrek 2
14:15 Aaltra
16:30 La vie est un miracle
16:15 American Splendor
dimanche 25 juillet
14:00 Harry Potter 3
17:00 La jeune fille à la perle
17:00 Fahrenheit 9/11
19:00 Printemps, été, automne…
19:45 Gaz Bar Blues
20:00 L’âme en jeu
18:15 Le rôle de sa vie
20:30 Le cerf-volant
21:00 The Mother
22:00 The Soul of a Man
22:00 La grande séduction
22:15 Reconstruction
14:30 Fahrenheit 9/11
14:00 La planète bleue
14:00 Shrek 2
16:00 Le cerf-volant
16:15 Madame Brouette
lundi 26 juillet
14:15 La prophétie des grenouilles
16:15 Printemps, été, automne…
18:15 Les choristes
17:00 Fahrenheit 9/11
17:45 L’âme en jeu
18:15 Triple agent
20:15 The Mother
19:45 Le rôle de sa vie
19:45 La vie est un miracle
20:30 Aaltra
22:00 Fahrenheit 9/11
22:35 Reconstruction
22:15 American Splendor
14:30 Fahrenheit 9/11
14:00 Shrek 2
14:00 La mort suspendue
18:00 The Mother
17:15 Fahrenheit 9/11
17:00 Triple agent
18:15 Le cerf-volant
20:15 Printemps, été, automne…
19:45 Fahrenheit 9/11
19:30 Gente di Roma
20:00 American Splendor
22:15 Le rôle de sa vie
21:30 La vie est un miracle
22:00 L’âme en jeu
14:15 Harry Potter 3
14:30 Fahrenheit 9/11
14:00 Shrek 2
14:00 American Splendor
17:15 Printemps, été, automne…
17:15 Fahrenheit 9/11
17:00 La mauvaise éducation
18:00 L’âme en jeu
19:30 Les choristes
20:00 Le rôle de sa vie
19:30 La vie est un miracle
20:00 Gaz Bar Blues
21:30 Printemps, été, automne…
22:00 Fahrenheit 9/11
22:30 Reconstruction
22:15 The Soul of a Man
mardi 27 juillet
14:00 La prophétie des grenouilles
16:00 La jeune fille à la perle
16:15 Lost in Translation
mercredi 28 juillet
CAFETERIA
MATINALE
16:00 Gente di Roma
PETITS-DÉJEUNERS
À LA QUÉBECOISE
jeudi 29 juillet
Le jardin est ouvert
14:00 Harry Potter 3
14:30 Fahrenheit 9/11
14:00 Shrek 2
de 8 h 30 à 12 h 30
du mercredi au
dimanche (et jours fériés)
14:15 La grande séduction
16:15 Shrek 2
17:00 Printemps, été, automne…
17:00 Le rôle de sa vie
18:15 Lost in Translation
17:00 Triple agent
19:30 Les enfants du paradis
20:00 Fahrenheit 9/11
20:30 L’âme en jeu
19:30 Madame Brouette
22:15 Gaz Bar Blues
22:15 Le cerf-volant
21:30 La vie est un miracle
27 rue de Tilleur
derrière l’Eglise St-Gilles
04 252 46 46
DU VENDREDI 30 JUILLET AU JEUDI 5 AOÛT
P A R C
C H U R C H I L L
programmation : 04 343 24 67
vendredi 30 juillet
14:15 Harry Potter 3
14:30 Fahrenheit 9/11
www.grignoux.be
14:15 La prophétie des grenouilles
14:00 Shrek 2
16:15 Le cerf-volant
16:15 Gaz Bar Blues
17:15 La vie est un miracle
17:15 Fahrenheit 9/11
18:00 L’âme en jeu
18:30 Baboussia
20:15 Printemps, été, automne…
20:00 Le rôle de sa vie
20:00 The Mother
20:30 Reconstruction
22:00 Fahrenheit 9/11
22:15 La grande séduction
22:15 Aaltra
14:30 Shrek 2
14:15 Les enfants du paradis
14:00 Aaltra
17:00 La mort suspendue
17:45 Le rôle de sa vie
18:00 L’âme en jeu
19:30 Fahrenheit 9/11
20:00 The Mother
20:00 La grande séduction
CAFÉ-RESTAURANT
Reliure-dorure
22:00 Fahrenheit 9/11
22:15 La jeune fille à la perle
22:15 American Splendor
78 rue sur la Fontaine 4000 Liège
17:45 Printemps, été…
20:00 La vie
est un miracle
au Café du Parc à 21 h
14:30 Troie
CONCERT D’ÉTÉ
samedi 31 juillet
16:00 Gente di Roma
dimanche 1er août
14:00 Troie
Marie et Etienne Pichault
14:00 Gente di Roma
14:30 Shrek 2
Plats à emporter
14:00 Harry Potter 3
04 223 65 86
16:00 L’âme en jeu
17:15 Printemps, été, automne…
18:00 Baboussia
17:00 Shrek 2
17:00 Fahrenheit 9/11
19:30 La vie est un miracle
20:15 Aaltra
19:45 The Mother
19:30 Le rôle de sa vie
22:00 American Splendor
22:00 La grande séduction
21:30 Fahrenheit 9/11
12:15 Gente di Roma
12:05 Printemps, été, automne…
12:00 Harry Potter 3
14:00 La grande séduction
14:15 Shrek 2
14:30 Fahrenheit 9/11
17:15 Reconstruction
17:00 The Mother
17:00 La mort suspendue
19:45 Baboussia
19:30 La vie est un miracle
19:45 Fahrenheit 9/11
21:45 L’âme en jeu
22:30 Le cerf-volant
22:00 Le rôle de sa vie
12:05 Madame Brouette
12:10 The Mother
12:00 L’âme en jeu
14:15 Shrek 2
14:15 Triple agent
14:00 Harry Potter 3
www.amourmaracasetsalami.com
Ouvert à midi : du lundi au vendredi
Le soir : le vendredi
lundi 2 août
RÉNOVATION DE LA SALLE
mardi 3 août
RÉNOVATION DE LA SALLE
16:30 La vie est un miracle
17:00 Fahrenheit 9/11
17:00 Le rôle de sa vie
19:45 Fahrenheit 9/11
19:45 Printemps, été, automne…
20:00 Reconstruction
22:15 American Splendor
21:45 Triple agent
22:00 La mauvaise éducation
12:10 Baboussia
12:05 Gaz Bar Blues
12:00 American Splendor
14:15 Le Cid, la légende
14:15 Shrek 2
14:00 La prophétie des grenouilles
mercredi 4 août
RÉNOVATION DE LA SALLE
16:00 Le rôle de sa vie
16:00 La grande séduction
18:00 L’âme en jeu
17:00 Fahrenheit 9/11
18:15 Triple agent
20:00 Fahrenheit 9/11
19:30 La vie est un miracle
20:30 Le cerf-volant
22:15 La mort suspendue
22:30 Aaltra
22:15 The Mother
12:05 Reconstruction
12:20 Le cerf-volant
12:10 Aaltra
14:15 Harry Potter 3
14:00 Shrek 2
14:15 Le Cid, la légende
16:15 La vie est un miracle
16:00 La jeune fille à la perle
Chambre à coucher pour
adultes et enfants,
placards et dressings,
meubles de séjour et de
salle à manger :
• MISURAEMME®
JUILLET 2004 : SOLDES
Divans et fauteuils :
• DEMA
• LEOLUX
Tables, chaises,
compléments :
• ALBED
• CATTELAN ITALIA
• FLY LINE
• PORADA
Eclairage :
• DELTA Light
• PRANDINA
LIT VITTORIA (MisuraEmme)
jeudi 5 août
RÉNOVATION DE LA SALLE
17:15 Fahrenheit 9/11
18:00 Gente di Roma
20:00 Fahrenheit 9/11
19:15 American Splendor
20:00 The Mother
22:15 La mauvaise éducation
21:15 Les enfants du paradis
22:15 Madame Brouette
1, 3 et 5 Place des Déportés 4000 Liège
Près du Pont St-Léonard - Parking aisé devant le magasin
Tél. 04 227 51 74 - Fax 04 227 53 59
AGENDA > inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 > page 11
DU VENDREDI 6 AOÛT AU JEUDI 12 AOÛT
P A R C
C H U R C H I L L
programmation : 04 343 24 67
vendredi 6 août
RÉNOVATION DE LA SALLE
www.grignoux.be
12:10 Le rôle de sa vie
12:05 Gente di Roma
12:00 The Mother
14:15 Le Cid, la légende
14:00 Harry Potter 3
14:15 Shrek 2
CONCERT D’ÉTÉ
16:00 Triple agent
au Café du Parc à 21 h
18:15 Baboussia
16:30 American Splendor
MIAM MONSTER MIAM 20:15 Du Mali au Mississippi
17:15 Fahrenheit 9/11
18:30 L’âme en jeu
20:00 Printemps, été, automne…
20:30 Le cerf-volant
22:00 Fahrenheit 9/11
22:00 Gaz Bar Blues
22:15 Aaltra
14:00 Shrek 2
14:15 Harry Potter 3
14:00 Le Cid, la légende
samedi 7 août
RÉNOVATION DE LA SALLE
CONCERT D’ÉTÉ
au Café du Parc à 21 h
THE UGLY BUGGY
BOYS
16:15 Mambo Italiano
15:45 Reconstruction
18:15 Printemps, été, automne…
17:15 Fahrenheit 9/11
17:45 Le cerf-volant
20:30 Le rôle de sa vie
20:00 Fahrenheit 9/11
19:30 La vie est un miracle
22:30 Mambo Italiano
22:15 The Mother
22:30 American Splendor
14:00 Le rôle de sa vie
14:15 Harry Potter 3
14:00 Shrek 2
SÉANCES DE MIDI au Churchill
du lundi au vendredi
à partir du 2 août
Entrée : 3,70 ¤
dimanche 8 août
RÉNOVATION DE LA SALLE
16:15 Le Cid, la légende
16:15 La grande séduction
18:00 Printemps, été, automne…
17:00 Fahrenheit 9/11
18:30 Le cerf-volant
20:15 Fahrenheit 9/11
19:30 La vie est un miracle
20:15 Mambo Italiano
22:30 Long Way Home
22:30 Du Mali au Mississippi
22:15 The Mother
12:05 Gente di Roma
12:10 Fahrenheit 9/11
12:00 L’âme en jeu
14:00 Le Cid, la légende
14:30 La mauvaise éducation
14:00 Shrek 2
15:45 Mambo Italiano
16:45 Le rôle de sa vie
16:30 Fahrenheit 9/11
lundi 9 août
RÉNOVATION DE LA SALLE
18:00 Long Way Home
19:00 Gaz Bar Blues
19:00 Les enfants du paradis
22:30 Du Mali au Mississippi
21:15 La vie est un miracle
22:30 Printemps, été, automne…
12:10 L’âme en jeu
12:00 Reconstruction
12:05 Printemps, été, automne…
14:00 Le Cid, la légende
14:00 Harry Potter 3
14:15 Shrek 2
17:45 Le rôle de sa vie
17:00 Mambo Italiano
17:00 Fahrenheit 9/11
20:00 Printemps, été, automne…
19:30 La vie est un miracle
19:45 Baboussia
22:00 American Splendor
22:30 Du Mali au Mississippi
21:45 Fahrenheit 9/11
12:05 La mauvaise éducation
12:10 Long Way Home
12:20 Le cerf-volant
14:15 Fahrenheit 9/11
14:00 Shrek 2
14:00 Troie
mardi 10 août
RÉNOVATION DE LA SALLE
15:45 Madame Brouette
mercredi 11 août
VOIX ET CHANTS DU MONDE
avec DOMINIQUE FAGARD
Stage résidentiel du 9 au 13 août,
au cœur de l’Ardenne
Travail de la voix, chants polyphoniques,
chants de fête, chants sacrés,
approches corporelles, balades dans les bois…
Lieu : Espace CréAcor - Grand-Halleux
Coût : 430 ¤
RÉNOVATION DE LA SALLE
17:00 Printemps, été, automne…
17:00 The Mother
17:15 Triple agent
19:45 Fahrenheit 9/11
19:45 Le rôle de sa vie
19:30 American Splendor
22:00 Fahrenheit 9/11
21:45 La grande séduction
21:30 La vie est un miracle
12:05 Gente di Roma
12:10 Gaz Bar Blues
12:00 Baboussia
14:00 Le Cid, la légende
14:15 Madame Brouette
14:00 Shrek 2
15:45 Fahrenheit 9/11
16:30 Harry Potter 3
16:00 The Mother
jeudi 12 août
RÉNOVATION DE LA SALLE
18:00 Fahrenheit 9/11
Rens. : Asbl De Cœur à Oreille T/F : 04 365 93 75
18:15 Baboussia
20:30 Printemps, été, automne…
19:30 Reconstruction
20:15 La grande séduction
22:30 Aaltra
21:15 Les enfants du paradis
22:30 Mambo Italiano
DU VENDREDI 13 AOÛT AU JEUDI 19 AOÛT
P A R C
C H U R C H I L L
programmation : 04 343 24 67
vendredi 13 août
www.grignoux.be
12:00 Mambo Italiano
12:05 Fahrenheit 9/11
14:00 Shrek 2
14:15 Le Cid, la légende
CONCERT D’ÉTÉ
16:15 Le cerf-volant
16:00 Triple agent
15:30 The Mother
au Café du Parc à 21 h
18:00 Reconstruction
18:15 Baboussia
17:45 Fahrenheit 9/11
JUDIT MA-AIÁN
20:00 Coffee and Cigarettes
20:30 Du Mali au Mississippi
20:15 Mambo Italiano
22:00 Fahrenheit 9/11
22:15 Ma mère
22:15 Aaltra
14:00 Le Cid, la légende
14:15 Shrek 2
14:00 Harry Potter 3
RÉNOVATION DE LA SALLE
12:00 La dolce vita
samedi 14 août
RÉNOVATION DE LA SALLE
CONCERT D’ÉTÉ
15:45 Aaltra
au Café du Parc à 21 h
17:45 Fahrenheit 9/11
17:00 Ma mère
17:00 The Mother
JACQUES STOTZEM
20:15 Fahrenheit 9/11
19:30 La vie est un miracle
19:45 Mambo Italiano
22:30 Printemps, été, automne…
22:30 Reconstruction
21:45 Le rôle de sa vie
14:00 Le cerf-volant
14:15 Shrek 2
14:00 Harry Potter 3
16:00 Le Cid, la légende
16:30 La vie est un miracle
dimanche 15 août
RÉNOVATION DE LA SALLE
18:00 Printemps, été, automne…
17:00 Fahrenheit 9/11
20:15 Du Mali au Mississippi
19:45 Mambo Italiano
19:30 Fahrenheit 9/11
22:00 Coffee and Cigarettes
21:45 Ma mère
22:00 Aaltra
12:00 Triple agent
12:10 20h17 rue Darling
12:05 Baboussia
14:15 Shrek 2
14:15 La dolce vita
14:00 Le rôle de sa vie
17:00 Fahrenheit 9/11
18:00 Reconstruction
19:45 Printemps, été, automne…
20:00 Long Way Home
19:45 American Splendor
22:00 Mambo Italiano
21:45 Fahrenheit 9/11
21:45 Du Mali au Mississippi
12:00 Coffee and Cigarettes
12:05 Mambo Italiano
12:15 Le cerf-volant
14:00 Le Cid, la légende
14:00 Shrek 2
14:15 Harry Potter 3
15:45 Fahrenheit 9/11
16:15 Le rôle de sa vie
18:00 Printemps, été, automne…
18:15 20h17 rue Darling
17:00 La dolce vita
20:15 Fahrenheit 9/11
20:30 Aaltra
20:15 Ma mère
22:30 Reconstruction
22:15 The Mother
22:30 Mambo Italiano
12:15 Du Mali au Mississippi
12:05 Printemps, été, automne…
12:10 American Splendor
14:00 Fahrenheit 9/11
14:00 La vie est un miracle
14:15 Shrek 2
17:00 Fahrenheit 9/11
17:30 Coffee and Cigarettes
17:00 Troie
19:45 Printemps, été, automne…
20:00 Reconstruction
20:15 Le cerf-volant
21:45 Fahrenheit 9/11
22:00 Long Way Home
22:00 Du Mali au Mississippi
12:05 Le rôle de sa vie
12:10 The Mother
12:15 Aaltra
14:00 Shrek 2
14:30 Le Cid, la légende
14:00 La vie est un miracle
18:00 Printemps, été, automne…
16:30 Ma mère
17:00 Fahrenheit 9/11
20:15 20h17 rue Darling
19:00 Mambo Italiano
19:45 Fahrenheit 9/11
22:15 La mauvaise éducation
21:00 La dolce vita
22:00 American Splendor
lundi 16 août
RÉNOVATION DE LA SALLE
16:30 Harry Potter 3
mardi 17 août
RÉNOVATION DE LA SALLE
ENSEIGNEMENT
DE LA PROVINCE
i.
mplo
DE LIÈGE
s d’e irée.
o
deur
5e étage de l’IPES
43 quai des Carmes 4101 Jemeppe
man e et en srançaise
s de
f
ur le n journé Comm.
o
Les
langues,
la bureautique, l’informatique
p
la
se
uité
Grat rmation nus par
appliquée, le secrétariat, la comptabilité, le métier
Fo recon
s
d’auxiliaire polyvalente, la cuisine, l’œnologie, obtenir le Certificat
Titre
de connaissances de gestion vous intéressent ?
mercredi 18 août
RÉNOVATION DE LA SALLE
jeudi 19 août
RÉNOVATION DE LA SALLE
INSTITUT PROVINCIAL D’ENSEIGNEMENT
DE PROMOTION SOCIALE
FORMATIONS POUR ADULTES
16:00 Baboussia
Contactez-nous
04.237.94.14 - 18 - 19
à partir du 23 août
page 12 > inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 > AGENDA
DU VENDREDI 20 AOÛT AU JEUDI 26 AOÛT
P A R C
C H U R C H I L L
programmation : 04 343 24 67
vendredi 20 août
RÉNOVATION DE LA SALLE
CONCERT D’ÉTÉ
www.grignoux.be
12:05 Le rôle de sa vie
12:10 Ma mère
12:00 Triple agent
14:00 Mambo Italiano
14:15 Shrek 2
14:15 Harry Potter 3
16:00 Long Way Home
16:30 Fahrenheit 9/11
au Café du Parc à 21 h
17:45 Coffee and Cigarettes
TURLU TURSU
20:00 Mambo Italiano
19:30 The Mother
20:00 Printemps, été, automne…
22:00 Fahrenheit 9/11
21:45 La vie est un miracle
22:15 Du Mali au Mississippi
14:00 Le Cid, la légende
14:00 Shrek 2
14:15 Troie
15:45 Fahrenheit 9/11
16:30 La vie est un miracle
17:15 Le cerf-volant
samedi 21 août
RÉNOVATION DE LA SALLE
CONCERT D’ÉTÉ
au Café du Parc à 21 h
SOL Y SOMBRA
(flamenco)
18:00 Le cerf-volant
17:30 Coffee and Cigarettes
20:00 21 grammes
19:45 Fahrenheit 9/11
20:00 Printemps, été, automne…
22:30 Reconstruction
22:00 Fahrenheit 9/11
22:15 Aaltra
14:00 Le Cid, la légende
14:15 Shrek 2
14:00 Harry Potter 3
15:45 Printemps, été, automne…
16:30 La vie est un miracle
dimanche 22 août
RÉNOVATION DE LA SALLE
18:00 The Mother
17:00 Fahrenheit 9/11
20:15 Mambo Italiano
19:45 La mauvaise éducation
19:45 Fahrenheit 9/11
22:15 Coffee and Cigarettes
22:00 Ma mère
22:00 Reconstruction
12:20 Reconstruction
12:00 21 grammes
12:15 Aaltra
14:00 Shrek 2
14:15 Troie
14:00 Triple agent
lundi 23 août
RÉNOVATION DE LA SALLE
16:15 Ma mère
16:15 La vie est un miracle
18:30 20h17 rue Darling
17:30 Fahrenheit 9/11
20:30 Mambo Italiano
20:00 Fahrenheit 9/11
19:30 Printemps, été, automne…
22:30 The Mother
22:15 Long Way Home
21:30 La dolce vita
12:05 Coffee and Cigarettes
12:10 Mambo Italiano
12:15 Le cerf-volant
14:00 Le Cid, la légende
14:15 Printemps, été, automne…
14:00 Harry Potter 3
18:15 Le rôle de sa vie
17:00 The Mother
17:00 Shrek 2
20:30 Du Mali au Mississippi
19:45 Printemps, été, automne…
19:30 Fahrenheit 9/11
22:15 21 grammes
22:00 Mambo Italiano
21:45 La vie est un miracle
12:10 Mambo Italiano
12:05 The Mother
12:00 La mauvaise éducation
14:00 Le Cid, la légende
14:15 Fahrenheit 9/11
14:00 Harry Potter 3
15:45 Shrek 2
16:45 Fahrenheit 9/11
mardi 24 août
RÉNOVATION DE LA SALLE
15:45 Fahrenheit 9/11
mercredi 25 août
RÉNOVATION DE LA SALLE
17:45 Printemps, été, automne…
17:00 Mambo Italiano
20:00 Coffee and Cigarettes
19:30 La vie est un miracle
19:30 Triple agent
22:00 Fahrenheit 9/11
22:30 Du Mali au Mississippi
21:45 Ma mère
12:05 Le rôle de sa vie
12:00 La dolce vita
12:15 Du Mali au Mississippi
jeudi 26 août
14:00 Shrek 2
14:00 Le Cid, la légende
RÉNOVATION DE LA SALLE
15:30 Mambo Italiano
16:00 Coffee and Cigarettes
17:00 Fahrenheit 9/11
17:30 Printemps, été, automne…
18:00 Le cerf-volant
20:00 Fahrenheit 9/11
19:45 Ma mère
20:00 Reconstruction
22:15 20h17 rue Darling
22:00 21 grammes
22:00 Aaltra
DU VENDREDI 27 AOÛT AU JEUDI 2 SEPTEMBRE
P A R C
C H U R C H I L L
programmation : 04 343 24 67
vendredi 27 août
RÉNOVATION DE LA SALLE
CONCERT D’ÉTÉ
au Café du Parc à 21 h
ZOP HOPOP
www.grignoux.be
12:10 Reconstruction
12:05 The Mother
14:15 Le Cid, la légende
14:00 Shrek 2
14:15 Harry Potter 3
16:00 Just a Kiss
16:15 Printemps, été, automne…
18:00 Le cerf-volant
18:15 Un film parlé
17:00 Fahrenheit 9/11
• Tapis plain, lino, pose et rénovation de parquets et planchers, …
20:00 Just a Kiss
20:30 Coffee and Cigarettes
19:45 Ma mère
22:00 Fahrenheit 9/11
22:30 Red, White and Blues
22:00 Mambo Italiano
• Textiles
14:00 Le Cid, la légende
14:15 Shrek 2
14:00 Le roi et l’oiseau
15:45 Red, White and Blues
16:15 The Mother
16:00 Printemps, été, automne…
17:45 20h17 rue Darling
18:30 Reconstruction
18:00 Alila
20:00 Fahrenheit 9/11
20:30 Just a Kiss
20:30 Printemps, été, automne…
22:15 Fahrenheit 9/11
22:30 Coffee and Cigarettes
22:30 La mauvaise éducation
samedi 28 août
au Café du Parc à 21 h
ALEXONOR TRIO :
Quelques coquines
FERMETURE
14:00 Le roi et l’oiseau
14:00 Le Cid, la légende
14:15 Fahrenheit 9/11
DU CINÉMA
16:00 Shrek 2
15:45 Printemps, été, automne…
16:45 La vie est un miracle
ET DU CAFÉ
18:15 Just a Kiss
18:00 Mambo Italiano
20:30 Aaltra
20:00 Coffee and Cigarettes
19:45 Fahrenheit 9/11
22:15 Red, White and Blues
22:00 21 grammes
22:00 Ma mère
12:15 Le cerf-volant
12:10 Coffee and Cigarettes
12:05 Fahrenheit 9/11
FERMETURE
14:00 Shrek 2
14:00 Le Cid, la légende
14:15 Harry Potter 3
DU CINÉMA
16:15 Fahrenheit 9/11
15:45 Le rôle de sa vie
ET DU CAFÉ
18:30 Reconstruction
17:45 Un film parlé
17:00 The Mother
20:30 Just a Kiss
19:45 Printemps, été, automne…
19:45 Ma mère
22:30 Mambo Italiano
21:45 Fahrenheit 9/11
22:00 Alila
lundi 30 août
POUR RÉNOVATION
mardi 31 août
12:00 Ma mère
12:05 Un film parlé
12:10 Aaltra
FERMETURE
14:00 Le Cid, la légende
14:00 Shrek 2
14:00 La vie est un miracle
DU CINÉMA
15:45 Just a Kiss
16:00 Le rôle de sa vie
ET DU CAFÉ
17:45 Red, White and Blues
18:15 Coffee and Cigarettes
17:00 Printemps, été, automne…
19:45 Fahrenheit 9/11
20:15 Mambo Italiano
19:15 La dolce vita
22:15 Just a Kiss
22:15 21 grammes
22:30 Le cerf-volant
POUR RÉNOVATION
mercredi 1er septembre
12:10 Mambo Italiano
12:05 Fahrenheit 9/11
12:00 Alila
FERMETURE
14:00 Le roi et l’oiseau
14:30 Le Cid, la légende
14:15 Shrek 2
DU CINÉMA
16:00 Le rôle de sa vie
ET DU CAFÉ
18:00 Just a Kiss
17:00 Fahrenheit 9/11
20:15 Red, White and Blues
19:45 Fahrenheit 9/11
19:45 Printemps, été, automne…
22:15 Just a Kiss
22:00 Coffee and Cigarettes
21:45 Ma mère
POUR RÉNOVATION
16:30 La vie est un miracle
jeudi 2 septembre
12:05 Just a Kiss
12:10 The Mother
12:15 La mauvaise éducation
FERMETURE
14:00 Le rôle de sa vie
14:15 Coffee and Cigarettes
14:15 Printemps, été, automne…
DU CINÉMA
16:00 Reconstruction
16:15 Just a Kiss
16:30 Fahrenheit 9/11
ET DU CAFÉ
17:45 Le rôle de sa vie
18:15 Mambo Italiano
20:00 Just a Kiss
20:15 Coffee and Cigarettes
19:00 Alila
22:00 Fahrenheit 9/11
22:15 Un film parlé
21:15 La dolce vita
POUR RÉNOVATION
• Patines et techniques de restauration
MESTDAG
- sauf assurances -
58 rue des Eburons 4000 Liège tél et fax : 04.229.34.37
P R I X D ’ E N T R É E PA R C / C H U R C H I L L
dimanche 29 août
POUR RÉNOVATION
• Etude et réalisation de projet d’aménagement
• Devis gratuit
RÉNOVATION DE LA SALLE
CONCERT D’ÉTÉ
• Peinture extérieure et intérieure
12:00 Fahrenheit 9/11
Avec carte de membre
Sans carte de membre
Séances de midi
3,70 ¤
3,70 ¤
Films pour enfants
(repris en page enfants)
4,30 ¤
5¤
Séances normales
4,3o ¤
5¤
– de 21 ans
sur présentation de
la carte d’identité
4¤
4,30 ¤
Avant 18 h
pour tous du lundi
au vendredi (non férié)
4¤
4,30 ¤
ABONNEMENT 10 SÉANCES NON NOMINATIF,
valable pour toutes les séances au Parc et au Churchill : 40 ¤
GROUPE SCOLAIRES ET ASSOCIATIFS,
sur réservation indispensable aux Grignoux (04 222 27 78) : 3,50 ¤
CARTE DE MEMBRE : 1,80 ¤
PLACE-CADEAU valables pour toutes les séances
du Parc et du Churchill : 4,30 ¤
AGENDA > inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 > page 13
DU VENDREDI 3 SEPTEMBRE AU JEUDI 9 SEPTEMBRE
P A R C
C H U R C H I L L
programmation : 04 343 24 67
vendredi 3 septembre
RÉNOVATION DE LA SALLE
12:00 Fahrenheit 9/11
12:05 Printemps, été, automne…
12:10 Mambo Italiano
14:15 Fahrenheit 9/11
14:00 Just a Kiss
14:15 The Mother
16:15 Le rôle de sa vie
16:30 La dolce vita
CONCERT D’ÉTÉ
au Café du Parc à 21 h
WILLY WILLY AND
THE VOODOO BAND
www.grignoux.be
17:15 Fahrenheit 9/11
18:15 Mambo Italiano
20:00 Just a Kiss
20:30 Coffee and Cigarettes
20:00 L’effet papillon
22:00 La mauvaise éducation
22:30 Red, White and Blues
22:15 Ma mère
14:15 Shrek 2
14:30 La vie est un miracle
14:00 Le roi et l’oiseau
samedi 4 septembre
RÉNOVATION DE LA SALLE
CONCERT D’ÉTÉ
16:30 Fahrenheit 9/11
16:00 Un film parlé
au Café du Parc à 21 h
LE MERLE MOQUEUR
17:30 Coffee and Cigarettes
18:00 Red, White and Blues
19:30 Fahrenheit 9/11
20:00 Mambo Italiano
20:00 Printemps, été, automne…
21:45 La vie est un miracle
22:00 The Mother
22:00 L’effet papillon
14:00 Le Cid, la légende
14:00 Shrek 2
14:15 Harry Potter 3
15:45 Just a Kiss
16:15 Printemps, été, automne…
18:00 Fahrenheit 9/11
18:15 Mambo Italiano
17:00 La vie est un miracle
20:15 Aaltra
20:15 Coffee and Cigarettes
20:00 Just a Kiss
22:00 The Mother
22:15 Red, White and Blues
22:00 Ma mère
12:00 The Mother
12:05 Fahrenheit 9/11
12:10 21 grammes
14:15 Le rôle de sa vie
14:15 Fahrenheit 9/11
14:30 Printemps, été, automne…
17:00 Red, White and Blues
17:15 Mambo Italiano
17:00 Alila
19:45 Fahrenheit 9/11
20:00 Printemps, été, automne…
20:00 20h17 rue Darling
22:15 Coffee and Cigarettes
22:00 Just a Kiss
22:00 Ma mère
12:05 Fahrenheit 9/11
12:10 Mambo Italiano
12:15 Un film parlé
14:15 Just a Kiss
14:00 Le rôle de sa vie
14:30 Printemps, été, automne…
dimanche 5 septembre
RÉNOVATION DE LA SALLE
lundi 6 septembre
RÉNOVATION DE LA SALLE
mardi 7 septembre
RÉNOVATION DE LA SALLE
16:30 La vie est un miracle
16:45 Fahrenheit 9/11
17:00 The Mother
19:45 Just a Kiss
20:00 Coffee and Cigarettes
19:15 La dolce vita
21:45 Fahrenheit 9/11
22:00 Printemps, été, automne…
22:30 Aaltra
12:00 La mauvaise éducation
12:10 Coffee and Cigarettes
12:05 Alila
14:00 Le Cid, la légende
14:00 Shrek 2
14:15 Le rôle de sa vie
15:45 Just a Kiss
16:15 Mambo Italiano
16:30 The Mother
18:00 Red, White and Blues
18:15 Aaltra
20:00 Fahrenheit 9/11
20:15 Printemps, été, automne…
19:00 L’effet papillon
22:15 Just a Kiss
22:15 Mambo Italiano
21:15 La vie est un miracle
12:05 Fahrenheit 9/11
12:10 The Mother
12:00 Le rôle de sa vie
14:15 Just a Kiss
14:30 La vie est un miracle
14:00 Alila
17:00 Printemps, été, automne…
17:30 Mambo Italiano
17:15 Aaltra
19:45 Just a Kiss
20:00 Ma mère
19:45 Un film parlé
22:00 Fahrenheit 9/11
22:15 Coffee and Cigarettes
21:45 21 grammes
mercredi 8 septembre
RÉNOVATION DE LA SALLE
jeudi 9 septembre
RÉNOVATION DE LA SALLE
DU VENDREDI 10 SEPTEMBRE AU JEUDI 16 SEPTEMBRE
P A R C
C H U R C H I L L
programmation : 04 343 24 67
vendredi 10 septembre
RÉNOVATION DE LA SALLE
12:10 Le rôle de sa vie
12:05 Printemps, été, automne…
14:15 Carnets de voyage
14:15 Fahrenheit 9/11
14:00 Just a Kiss
17:15 Mambo Italiano
17:30 The Ladykillers
18:15 Un film parlé
19:45 Carnets de voyage
20:00 The Ladykillers
20:30 Just a Kiss
22:15 Carnets de voyage
22:00 Fahrenheit 9/11
22:30 Just a Kiss
14:15 Carnets de voyage
14:00 Shrek 2
14:15 Ma mère
16:15 Coffee and Cigarettes
CONCERT D’ÉTÉ
au Café du Parc à 21 h
O’TCHALAÏ
www.grignoux.be
12:00 Mambo Italiano
samedi 11 septembre
RÉNOVATION DE LA SALLE
16:00 Just a Kiss
CONCERT D’ÉTÉ
au Café du Parc à 21 h
17:00 Fahrenheit 9/11
18:00 Printemps, été, automne…
17:00 L’effet papillon
DÎNE À QUATRE
19:30 Carnets de voyage
20:15 Fahrenheit 9/11
19:30 La vie est un miracle
22:00 Carnets de voyage
22:30 The Ladykillers
22:30 Coffee and Cigarettes
14:15 Carnets de voyage
14:00 Shrek 2
14:00 Le Cid, la légende
16:00 La mauvaise éducation
15:45 Just a Kiss
17:00 Fahrenheit 9/11
18:15 Red, White and Blues
17:45 Printemps, été, automne…
19:30 Carnets de voyage
20:15 Just a Kiss
20:00 Fahrenheit 9/11
22:00 Alila
22:15 Ma mère
22:15 The Ladykillers
12:05 Carnets de voyage
12:10 Coffee and Cigarettes
12:15 Printemps, été, automne…
14:30 Carnets de voyage
14:00 Fahrenheit 9/11
14:15 Just a Kiss
17:15 Mambo Italiano
17:00 Un film parlé
17:00 Alila
19:45 Carnets de voyage
19:45 Fahrenheit 9/11
20:00 Printemps, été, automne…
22:15 Coffee and Cigarettes
22:00 Ma mère
22:00 Just a Kiss
12:10 Mambo Italiano
12:00 Fahrenheit 9/11
12:05 Just a Kiss
14:15 The Ladykillers
14:15 Fahrenheit 9/11
14:30 Printemps, été, automne…
17:00 Carnets de voyage
17:15 Ma mère
17:15 L’effet papillon
19:45 The Ladykillers
20:00 Coffee and Cigarettes
20:00 Just a Kiss
21:45 Carnets de voyage
22:00 Fahrenheit 9/11
22:00 Printemps, été, automne…
12:00 L’effet papillon
12:05 The Ladykillers
12:10 Just a Kiss
14:15 Shrek 2
14:00 Le Cid, la légende
14:30 Harry Potter 3
dimanche 12 septembre
RÉNOVATION DE LA SALLE
lundi 13 septembre
RÉNOVATION DE LA SALLE
mardi 14 septembre
RÉNOVATION DE LA SALLE
mercredi 15 septembre
RÉNOVATION DE LA SALLE
15:45 The Ladykillers
17:00 Fahrenheit 9/11
17:45 Mambo Italiano
17:30 Printemps, été, automne…
19:45 Carnets de voyage
20:00 Fahrenheit 9/11
20:00 Just a Kiss
22:15 Carnets de voyage
22:15 Fahrenheit 9/11
22:00 Alila
12:10 Alila
12:00 Fahrenheit 9/11
12:05 Red, White and Blues
14:15 Fahrenheit 9/11
14:00 Printemps, été, automne…
jeudi 16 septembre
RÉNOVATION DE LA SALLE
16:00 Just a Kiss
17:15 Alila
17:00 Un film parlé
18:00 The Ladykillers
19:45 Carnets de voyage
19:45 Ma mère
20:15 Printemps, été, automne…
22:15 The Ladykillers
22:00 L’effet papillon
22:15 Just a Kiss
« LES NUITS DE SEPTEMBRE »
Festival de Musique Ancienne
Les Plaisirs de Terpsichore
Après avoir exploré diverses époques de
l’histoire de la musique, divers lieux et
diverses périodes, Les Nuits de
Septembre reviennent dans un concept
plus visible, en quelque sorte une autre
règle des trois unités : temps, lieu et esprit...
Dorénavant, c’est de musiques anciennes
qu’il sera question, dans l’acception très
large réservée à cette appellation... du
Moyen Age aux confins du classicisme !
Et c’est à la Salle Philharmonique, durant
la première semaine de septembre, que ce
rendez-vous des musiques anciennes sera
pris avec le public liégeois.
Cette année, Les Nuits de Septembre
déclinent le thème général du Festival de
Wallonie Rythmes et Danses en
consacrant leurs concerts à diverses
expressions de la musique de danse.
Ce programme est dédié à Terpsichore, la
Muse de la danse.
• DIMANCHE 5 SEPTEMBRE 20 h
« Balli da ballare »
SPECTACLE DE DANSES ITALIENNES DE LA RENAISSANCE
Ensemble DOULCE MÉMOIRE et
les danseurs de la compagnie IL BALLARINO
• VENDREDI 10 SEPTEMBRE 20 h
« Suites à la française et Folies d’Espagne »
M. MARAIS, F. COUPERIN
Philippe PIERLOT, basse de viole
Christophe ROUSSET, clavecin
• LUNDI 6 SEPTEMBRE 20 h
« Musique de danse
à la cour impériale de V ienne »
Œuvres de J.H. SCHMELZER, H.I.F. BIBER,
A. BERTALI, G. M UFFAT
ARS ANTIQUA AUSTRIA, Gunar LETZBOR, violon
• SAMEDI 11 SEPTEMBRE 20 h
« Danses de jongleurs et ménestrels »
Ensemble MILLENARIUM
Steve HOUBEN, saxophone
• MARDI 7 SEPTEMBRE 20 h
Eglise Saint Jacques
ROLAND DE LASSUS, Magnum Opus Musicum (1604)
LA FENICE, CHŒUR DE CHAMBRE DE NAMUR,
Jean TUBÉRY, direction
• MERCREDI 8 SEPTEMBRE 20 h
« Il Canzoniere »
(Poésie de Pétrarque au temps de Monteverdi)
Œuvres de C. M ONTEVERDI, S. D’I NDIA,
S. ROSSI, J. P ERI, S. L ANDI
LA FENICE, Maria Cristina KIEHR, soprano,
Jean TUBERY, direction
• DIMANCHE 12 SEPTEMBRE 20 h
« Les trois sens de la danse »
G. HANDEL, Water Music
A.M. GRETRY
Suite de Ballet de W.A. MOZART,
Danses Allemandes, Contredanses et Menuets
LES AGRÉMENS
Guy VAN WAAS, direction
RENSEIGNEMENTS : 04 223 66 74
www.festivaldewallonie.be
PREVENTE : Salle Philharmonique, Bd Piercot, 25
4000 Liège 04 220 00 00 [email protected]
Fnac 090000600
www .fnac.com
page 14 > inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 > MÉMO
american splendor
thirteen
■ AALTRA
p. 6
de B. Delépine & G. Kervern, Belgique, 2004,
1 h 30
du vendredi 2 juillet
au jeudi 9 septembre
Churchill
■ ALILA
d’A. Gitai, Israël, 2003, 2 h, VO
du samedi 28 août
au jeudi 16 septembre
p. 4
Churchill
■ L’AME EN JEU
p. 17
de R. Faenza, France/Grande-Bretagne/Italie,
2003, 1 h 29, VO anglaise
du samedi 17 juillet
au mardi 10 août
Churchill
■ AMERICAN SPLENDOR
p. 8
de S. Springer Berman et R. Pulcini, USA, 2003,
1 h 40, VO
du vendredi 9 juillet
au jeudi 19 août
Churchill
■ BABOUSSIA
p. 4
de L. Bobrova, Russie, 2003, 1 h 40, VO
du vendredi 30 juillet
au jeudi 19 août
Churchill
■ CARNETS DE VOYAGE
p. 20
de W. Salles, Brésil-Argentine, 2004, 2 h 06,
VO espagnole
du vendredi 10 septembre
au jeudi 16 septembre
Churchill
■ LE CERF-VOLANT
p. 4
de R. Chahal Sabbag, Liban, 2003, 1 h 20, VO
du vendredi 23 juillet
au mardi 31 août
Churchill
■ CHEMINS DE TRAVERSE
p. 6
de M. Poirier, France/Espagne/Italie, 2004, 1 h 41
du samedi 3 juillet
au lundi 12 juillet
Churchill
■ LES CHORISTES
de C. Barratier, France, 2004, 1 h 35
du vendredi 2 juillet
au mercredi 28 juillet
p. 6
Parc
■ LE CID, LA LEGENDE
p. 18
de J. Poz Espagne, 2003, 1 h 20, version française
du mercredi 4 août
au mercredi 15 septembre
Churchill
■ COFFEE AND CIGARETTES
p. 8
de J. Jarmusch, USA, 2003, 1 h 36, VO
du vendredi 13 août
au mardi 14 septembre
Churchill
■ DEUX FRERES
de J.-J. Annaud, France, 2004, 1 h 49,
version française
du lundi 5 juillet
au jeudi 22 juillet
■ LA DOLCE VITA
de F. Fellini, Italie, 1960, 2 h 58, VO
du vendredi 13 août
au mardi 7 septembre
p. 18
Parc
p. 5
Churchill
■ DU MALI AU MISSISSIPPI
p. 3
de M. Scorsese, USA, 2003, 1 h 17, VO
du vendredi 6 août
au jeudi 26 août à 12 h 15
Churchill
■ L’EFFET PAPILLON
p. 5
d’E. Bress et J. Mackye Gruber, USA, 2003,
1 h 59, VO
du vendredi 3 septembre
au jeudi 16 septembre
Churchill
■ LES ENFANTS DU PARADIS
p. 5
de M. Carné, France, 1943-44, 3 h 09
Sam 24 juillet à 16 h 45
Parc
Jeu 29 juillet à 19 h 30
Parc
du samedi 31 juillet
au jeudi 12 août
Churchill
■ FAHRENHEIT 9/11
de M. Moore, USA, 2004, 2 h, VO
du mercredi 7 juillet
au dimanche 11 juillet
du lundi 12 juillet
au jeudi 16 septembre
p. 20
Parc
Churchil
■ UN FILM PARLE
p. 17
de M. de Oliveira, Portugal/France, 2003,
1 h 36, VO
du vendredi 27 août
au jeudi 16 septembre
Churchill
■ GAZ BAR BLUES
de L. Bélanger, Québec, 2003, 1 h 55
du dimanche 25 juillet
au jeudi 12 août
■ GENTE DI ROMA
d’E. Scola, Italie, 2004, 1 h 33, VO
du vendredi 2 juillet
au jeudi 12 août
p. 16
Churchill
p. 6
Churchill
■ LA GRANDE SEDUCTION
de J. Pouliot, Québec, 2003, 1 h 50
du vendredi 2 juillet
au jeudi 12 août
carnets de voyage
p. 16
Churchill
■ LE GUEPARD
p. 5
de L. Visconti, Italie, 1963, 3 h 05, VO
Sam 3 juillet à 17 h
Parc
Mar 6 juillet à 20 h 15
Parc
Dim 11 juillet à 20 h 30
Churchill
Mar 13 juillet à 20 h 30
Churchill
Jeu 22 juillet à 19 h
Churchill
■ HARRY POTTER
p. 18
ET LE PRISONNIER D’AZKABAN
d’A. Cuaron, Grande-Bretagne/USA, 2004,
2 h 20, version française
du vendredi 2 juillet
au vendredi 30 juillet
Parc
du dimanche 1er août
au mercredi 15 septembre
Churchill
■ LA JEUNE FILLE A LA PERLE
p. 5
de P. Webber, Angleterre, 2003, 1 h 40, VO
anglaise
Dim 25 juillet à 17 h
Parc
Mar 27 juillet à 16 h
Parc
Sam 31 juillet à 22 h 15
Churchill
Jeu 5 août à 16 h
Churchill
■ JUST A KISS
p. 17
de K. Loach, Grande-Bretagne, 2004, 1 h 43, VO
du vendredi 27 août
au jeudi 16 septembre
Churchill
■ KILL BILL : VOL. 2
p. 6
de Q. Tarantino, USA, 2004, 2 h 17, VO
Sam 3 juillet à 22 h
Churchill
Dim 4 juillet à 21 h 45
Churchill
Ven 9 juillet à 22 h
Churchill
■ LADYKILLERS
p. 15
de J. et E. Coen, USA, 2004, 1 h 44, VO
du vendredi 10 septembre
au jeudi 16 septembre
Churchill
■ LONG WAY HOME
de P. Sollett, USA, 2002, 1 h 24, VO
du dimanche 8 août
au lundi 23 août
p. 8
Churchill
■ LOST IN TRANSLATION
p. 5
de S. Coppola, USA, 2003, 1 h 42, VO
du vendredi 16 juillet
au jeudi 29 juillet
Churchill
■ MA MERE
de C. Honoré, France, 2004, 1 h 50
du vendredi 13 août
au jeudi 16 septembre
p. 15
Churchill
■ MADAME BROUETTE
p. 4
de M. Sene Absa, Sénégal, 2003, 1 h 44
du vendredi 23 juillet
au jeudi 12 août
Churchill
■ MAMBO ITALIANO
p. 15
d’E. Gaudreault, Canada, 2003, 1 h 39, VO
du samedi 7 août
au mercredi 15 septembre
Churchill
■ LA MAUVAISE EDUCATION
p. 6
de P. Almodovar, Espagne, 2004, 1 h 46, VO
du vendredi 2 juillet
au dimanche 12 septembre
Churchill
■ LA MEMOIRE DU TUEUR
p. 6
de E. Van Looy, Belgique, 2003, 2 h 03, VO
Lun 5 juillet à 17 h
Churchill
Jeu 8 juillet à 22 h
Churchill
■ LA MORT SUSPENDUE
p. 6
de K. Mac Donald, Grande-Bretagne, 2003,
1 h 46, VO
du vendredi 2 juillet
au mercredi 4 août
Churchill
■ LA PLANETE BLEUE
p. 5
d’A. Fothergill & A. Byatt, Grande-Bretagne,
2003, 1 h 32, version française
du lundi 5 juillet
au lundi 26 juillet
Churchill
■ PRINTEMPS, ETE, AUTOMNE,
p. 4
HIVER...ET PRINTEMPS
de Kim Ki-duk, Corée du Sud, 2003, 1 h 43, VO
du vendredi 23 juillet
au dimanche 1er août
Parc
du lundi 2 août
au jeudi 16 septembre
Churchill
■ LA PROPHETIE DES GRENOUILLES
p. 18
de J. Girerd, France, 2003, 1 h 30
du vendredi 16 juillet
au mardi 27 juillet
Parc
Ven 30 juillet à 14 h 15
Churchill
Mer 4 août à 14 h
Churchill
■ RECONSTRUCTION
p. 17
de C. Boe, Danemark, 2003, 1 h 30, V 0
du vendredi 23 juillet
au jeudi 2 septembre
Churchill
■ THIRTEEN
p. 8
de C. Hardwicke, USA, 2003, 1 h 35, VO
du mardi 6 juillet
au lundi 19 juillet
Churchill
■ RED, WHITE AND BLUES
de M. Figgis, USA, 2003, 1 h 33, VO
du vendredi 27 août
au jeudi 16 septembre
■ TRIPLE AGENT
d’E. Rohmer, France, 2004, 1 h 55
du vendredi 23 juillet
au mercredi 25 août
p. 3
Churchill
■ LE ROI ET L’OISEAU
p. 18
de P. Grimault, France, 1980-2003, 1 h 27
du samedi 28 août
au samedi 4 septembre
Churchill
■ LE ROLE DE SA VIE
p. 7
de F. Favrat, France/République Serbe, 2004,
1 h 42
du vendredi 2 juillet
au jeudi 15 juillet
Churchill
du vendredi 16 juillet
au jeudi 22 juillet
Parc
du vendredi 23 juillet
au vendredi 10 septembre
Churchill
■ SANG ET OR
de J. Panahi, Iran, 2004, 1 h 37, VO
Ven 2 juillet à 18 h 15
Mer 7 juillet à 22 h 15
p. 15
Churchill
■ TROIE
p. 5
de W. Petersen, Grande-Bretagne/Malte, 2004,
2 h 44, VO
Sam 31 juillet à 14 h 30
Parc
Dim 1er août à 14 h
Parc
du mercredi 11 août
au lundi 23 août
Churchill
■ LA VIE EST UN MIRACLE
p. 7
d’E. Kusturica, France/République Serbe, 2004,
2 h 40, VO
du vendredi 2 juillet
au jeudi 15 juillet
Parc
du vendredi 16 juillet
au jeudi 29 juillet
Churchill
Ven 30 juillet à 17 h 15
Sam 31 juillet à 20 h
Dim 1er août à 19 h 30
du lundi 2 août
au samedi 11 septembre
■ 21 GRAMMES
d’A. Iñarritu, USA, 2003, 2 h 05, VO
du samedi 21 août
au jeudi 9 septembre
■ 20 H 17 RUE DARLING
de B. Emond, Québec, 2003, 1 h 41
du lundi 16 août
au lundi 6 septembre
Parc
Parc
Parc
Churchill
p. 5
Churchill
p. 16
Churchill
■ VIVA LALDJERIE
p. 6
de N. Moknèche, Algérie, 2004, 1 h 53
du vendredi 2 juillet
au mercredi 21 juillet
Churchill
■ VODKA LEMON
p. 6
de H. Saleem, Arménie, 2003, 1 h 30, VO
du mardi 6 juillet
au mardi 13 juillet
Churchill
p. 6
Churchill
Churchill
■ SHREK 2
p. 18
d’A. Adamson & K. Asbury, USA, 2004, 1 h 45,
version française
du vendredi 2 juillet
au mercredi 15 septembre
Churchill
■ THE SOUL OF A MAN
p. 3
de W. Wenders, USA, 2003, 1 h 45, VO
du vendredi 2 juillet
au mercredi 14 juillet
Churchill
Sam 17 juillet à 17 h 15
Parc
Lun 19 juillet à 21 h 30
Parc
Mer 21 juillet à 19 h 30
Parc
Ven 23 juillet à 22 h
Churchill
Dim 25 juillet à 22 h
Churchill
Mer 28 juillet à 22 h 15
Churchill
■ THE MOTHER
p. 17
de R. Michell, Grande-Bretagne, 2003, 1 h 51,
VO
du vendredi 16 juillet
au mardi 27 juillet
Parc
du vendredi 30 juillet
au jeudi 9 septembre
Churchill
INSTITUT DES
LANGUES MODERNES
Enseignement de Promotion sociale
2 rue Hazinelle 4000 LIEGE
Tél. 04 223 34 22
Fax 04 221 31 72
Mail : [email protected]
www.institutdeslanguesmodernes.com
ALLEMAND · ANGLAIS · ARABE · ESPAGNOL
ITALIEN · NEERLANDAIS · PORTUGAIS · RUSSE
POLONAIS · LANGUE DES SIGNES
NEERLANDAIS POUR L’ENTREPRISE
ANGLAIS COURANT ET PROFESSIONNEL
ANGLAIS POUR LE TOURISME
ANGLAIS PRATIQUE POUR DEBUTANTS
BUREAUTIQUE
INTERNET
GRADUAT EN SECRETARIAT
inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 > page 15
Mambo Italiano
Tantôt drôle, tantôt émouvant, Mambo Italiano explore avec un humour ravageur convulsions et contorsions d’une famille typiquement
italienne qui doit jongler avec les mœurs et coutumes du nouveau monde et de la vieille Europe
ngelo est un jeune homme dans la vingtaine né au
sein d’une famille italo-canadienne de Montréal. Le
conservatisme de ses parents, Maria et Gino, lui a toujours fait craindre le jour où il leur annoncera qu’il est
gay. Mais depuis qu’Angelo partage sa vie avec le
policier Nino, il sent le besoin de sortir du placard.
Malheureusement, ses parents réagissent très
mal à la nouvelle, à l’instar de Lina, la mère de
Nino, qui rêve depuis si longtemps au
mariage de son fils. Tout ce tumulte a
pour effet d’isoler Angelo, qui se brouille
non seulement avec ses parents, mais
A
aussi avec Nino, décidé désormais à jouer l’hétéro auprès
de la belle Pina. Anna, la sœur d’Angelo, se fend alors en
quatre pour réconcilier tout ce beau monde, mais tout en
ayant à composer avec ses propres problèmes affectifs.
Cette adaptation enjouée et inventive d’une pièce à succès d’un jeune Montréalais s’amuse à caricaturer gentiment
les traits les plus folkloriques d’une certaine communauté
italo-canadienne farouchement attachée aux traditions. Du
même souffle, le film aborde le thème du conflit des générations, exacerbé ici par le fait que le jeune héros se sent
forcé de prendre ses distances avec la communauté italienne, à laquelle il s’est toujours identifié, afin de se rappro-
Ma mère
Adapter Bataille au cinéma semblait une gageure. Défi relevé par
Christophe Honoré qui s’aventure dans des zones transgressives aussi
éloignées de la psychologie de comptoir que du chic et choc. Puissant et
courageux
iré du roman éponyme et posthume de Georges Bataille, Ma mère, le second long métrage de
Christophe Honoré, est une bonne surprise. Bataille, réputé inadaptable au cinéma, prend soudain vie, s’incarne sous nos yeux. Peu importe au fond que le film soit fidèle ou non au roman d’origine, l’essentiel est que l’interprétation d’Honoré ait un sens.
Le cinéaste a transposé l’action du roman à nos jours, aux îles Canaries, dans l’un de ces complexes
touristiques de masse qui fleurissent dans la colonie espagnole. (…) Pierre (Louis Garrel), 17 ans, est
venu aux Canaries retrouver son père et sa mère. Autant Pierre déteste par principe son père, autant
il voue une véritable vénération, une adoration (il n’est pas question d’amour) par définition immodérée à sa mère (Isabelle Huppert), qui est un peu dépassée par cette passion sans limite dont elle
ne se sent sans doute pas digne. Bref, nous voici en plein Œdipe, et ni Bataille ni Honoré ne
font semblant d’ignorer que nous nous trouvons ici en pleine fiction, en pleine littérature, en
pleine représentation. Et qui n’empêche pas le trouble. (…)
Pierre et sa mère cherchent un absolu dont l’érotisme n’est qu’un instrument. Il n’est pas
seulement question de plaisir, mais d’abjection, de pureté, de soif, de peur de la mort. La
mère n’est pas la sainte que croit Pierre et, dès que le père meurt mystérieusement (on
ne saura jamais pourquoi, comme dans le livre), elle va le lui prouver. C’est de la
vérité qu’il est question ici, de l’aveuglante ou obscure vérité, nullement de psychologie de comptoir. La mère est alcoolique, débauchée, elle se donne sans retenue, sans complexe, sans limite. (…)
Elle décide d’initier Pierre à la débauche, de le confier aussi à d’autres
femmes qui l’entraîneront dans des jeux de plus en plus dangereux pour
qui n’y est pas prêt. Ces scènes, on se gardera bien de les qualifier, parce
qu’il y a des mots stéréotypés qui salissent les images, qui retirent toute
force aux actes, qui marginalisent aussitôt ceux qui les commettent.
Sexuelles, certes, mais surtout transgressives, et c’est tout le mérite
d’Honoré d’avoir su sauvegarder l’essentiel de Bataille, la transgressivité, en l’adaptant à notre époque (notamment en occultant
la dimension chrétienne de Bataille – mais la mort de Dieu
n’exclut pas la recherche d’absolu). Les images nous entraînent dans des zones « infilmées » jusqu’à présent dans un
film commercial, loin, bien plus loin que Ken Park ou
que le dernier film de Catherine Breillat, Anatomie de
l’enfer.
T
cher un peu de celle des gays. (…) Le film réussit à dépasser le stade de la caricature, dans lequel il menace de
s’enfermer au début, en se métamorphosant contre
toute attente en une peinture de moeurs chaleureuse, peuplée de personnages attachants et
crédibles.
Martin Girard, Mediafilm
d’Emile Gaudreault, Canada, 2003, 1 h 39, VO
Avec Luke Kirby, Peter Miller, Paul Sorvino,
Ginette Reno, Stéphanie Vecchio
www.metrofilms.com/mamboitaliano/
home.html
Churchill
Triple agent
Un film d’agent secret, et pas seulement double mais triple, excusez
du peu… mais, attention, ce film d’espionnage est signé Eric Rohmer !
e vous attendez donc pas à suivre des poursuites en voitures, à découvrir des gadgets en
tout genre ni même à filer du regard de splendides créatures aux desseins funestes, vous
serez déçu. Par contre, si vous aimez les intrigues riches, les psychologies complexes, les personnages troublants et si vous vous intéressez à l’histoire européenne du 20e siècle, alors là, Triple agent pourrait bien vous passionner.
Pour ce film à la touche évidemment très personnelle, Rohmer a repris le principe déjà utilisé dans
L’Anglaise et le Duc : à partir d’une trame de personnages et de faits réels, il va broder un récit où un individu lie son destin à des événements historiques qui vont le dépasser. Le tout étant conté « à la Rohmer »,
c’est-à-dire avec des dialogues qui occupent une large place et juste ce qu’il faut de décor pour soumettre
le cadre, donner le style, faire naître l’ambiance.
Mais à travers cette histoire d’espionnage, Rohmer nous livre aussi, comme à son habitude, un
conte. Conte moral où le mensonge et la dissimulation sont au cœur des relations humaines, où
les individus sont manipulés par les événements qu’ils pensaient contrôler et où l’intégrité politique et affective des protagonistes se révèle souvent très fragile sous le poids du pouvoir.
Nous allons donc suivre le destin trouble et tragique de Fiodor, jeune général de l’armée tsariste réfugié à Paris, et de son épouse grecque Arsinoé… Nous sommes en 1936
et l’Europe est soumise à une intense agitation. Staline dirige d’une main de fer le défunt
Empire Russe, la guerre civile vient d’éclater en Espagne, et pendant que les mouvements fascistes et nazis de Mussolini et Hitler prennent racine, le Front Populaire
s’impose aux élections françaises. La rumeur d’une guerre mondiale commence
à se faire entendre.
Comme des milliers de Russes blancs ayant fui le régime rouge bolchevique après la Révolution, Fiodor vit en exil à Paris, au milieu de ses compatriotes, dans un confort honnête sans être ostentatoire, entre gens de
bonne société. Il travaille pour le compte de cette armée blanche… mais
pour qui réellement derrière elle ? Et pourquoi ?
N
d’après La Gazette Utopia
d’Eric Rohmer, France, 2004, 1 h 55
Avec Katrina Didaskalou, Serge Renko, Cyrielle Claire, Amanda Langlet,
Emmanuel Sabingen
Churchill
Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles
de Christophe Honoré, France, 2004, 1 h 50
Avec Isabelle Huppert, Louis Garrel, Joana Preiss,
Emma de Caunes
Churchill
Ladykillers
(The Ladykillers)
Même s’il s’agit d’un remake du film homonyme d’Alexander Mackendrick, ce Ladykillers porte la marque
indélébile de l’humour des frères Coen : potache, burlesque et inventif. De l’entertainment voulu, mais du pur et du bon !
e Professeur Goldthwait Higginson Dorr
prépare le casse du siècle : vider les coffres
d’un casino du Sud américain. Son plan : percer
un tunnel à partir d’une planque proche de l’établissement, empocher l’argent et repartir ni vu ni
connu. Pour cela, il engage quatre « experts » : Garth
Pancake, spécialiste en explosifs trop flegmatique pour
être honnête ; le Général, un japonais taciturne qui fume
décidément trop ; Lump, 100 % muscle, garanti sans neurone ; et Gawain MacSam, un jeune black infiltré dans le casino.
On le comprend dès les premières minutes du film, ces gars-là
sont des professionnels de l’amateurisme… Quant à la planque, il
L
s’agit de la cave d’une veille veuve, Mrs. Munson qui ne se doute de
rien. Et pour cause, la bande se fait passer pour une troupe de musiciens à la recherche d’un endroit pour répéter. Mais les cinq malfrats
ont bien sous-estimé la vieille, et lorsqu’elle découvre le pot aux roses
et menace de tout révéler à la police, ils décident de s’en débarrasser.
Après tout, éliminer une vieille veuve ne devrait pas être trop difficile…
Pourquoi Ladykillers marche à merveille ? Evidemment, il y a les
frères Coen à la réalisation, qui retrouvent les saveurs de leurs comédies passées (O’Brother, Le grand saut…). Mais surtout, il y a les acteurs :
Tom Hanks, qu’on a rarement vu aussi potache ; J.K. Simmons, Tzi Ma
et Ryan Hurst sont des gueules et des personnages aussi improbables
qu’hilarants, qui fonctionnent à merveille ensemble.
Enfin, il faut sortir du lot Marlon Wayans (le
Black de la bande) avec ses impayables
répliques et sa dégaine à la MTV, il est en parfait
anachronisme avec les mœurs de l’époque, les
années 50 ; et surtout, l’adorable mama joué par
Irma P. Hall. Sa présence charismatique, son bagout, sa
dignité et sa moralité en opposition avec le machiavélisme des voyous, jouent pour beaucoup dans la réussite de
cette comédie entraînante.
de Joel et Ethan Coen, USA, 2004, 1 h 44, VO
Avec Tom Hanks, Irma P. Hall, Marlon Wayans, J.K. Simmons, Tzi Ma, Ryan Hurst
http://ladykillers.movies.go.com/
Churchill
page 16 > inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004
QUÉBEC
Avec l’aide de la SODEC (Société de développement des entreprises culturelles du Québec), nous sommes en mesure de vous
proposer, en exclusivité, deux films québécois non distribués en Belgique. Après Les invasions barbares et La grande
séduction, voici deux preuves supplémentaires de la richesse de la production québécoise, tant au niveau des thèmes
abordés que de la maîtrise de la mise en scène
20 h 17, rue Darling
Par un hasard incongru, un loser échappe à la mort. Sur base de cette trame
difficile, Bernard Emond réussit un film surprenant, oscillant entre littérature et
peinture, entre verbe et regard, entre voix-off introspective et ambiances noires
métaphysiques. Une vraie découverte, sensible et mélancolique, filmée à hauteur
d’homme
e réalisateur, Bernard Emond a été formé à l’école du documentaire. Cette influence est constamment présente dans 20 h 17, rue Darling. Tout
d’abord, par le choix des lieux de tournage et la
façon de les filmer. Car si son second long métrage
est un road movie, il se déroule principalement dans
quelques rues du quartier Hochelaga qui est à la fois
l’un des plus pauvres de Montréal, celui où ont vécu
le réalisateur et une partie de sa famille, et où se
déroulent plusieurs de ses documentaires.
Si l’expression anti-héros n’existait pas, il faudrait
l’inventer pour le personnage principal du film,
Gérard. Ancien journaliste d’un torchon à ragots,
chômeur, trois fois divorcé, alcoolique sevré au bord
de la rechute, il est ce qu’on appelle des deux côtés
de l’Atlantique et selon nos critères occidentaux, un
loser. Il serait, en prime, mort au début du film si
un lacet défait ne l’avait retardé et évité de périr
dans l’explosion qui, à 20 h 17, a soufflé l’immeuble
de la rue Darling où il habitait. Six personnes sont
mortes dans l’explosion. Gérard veut comprendre
pourquoi eux et pas lui. Et, ainsi, recommencer à
donner un peu de sens à une vie qui n’en a plus
beaucoup.
L
Comme dans son premier long métrage et dans
ses documentaires, Bernard Emond fait preuve d’une
grande humilité et d’une grande humanité. Il nous
fait aimer ces femmes et ces hommes laissés au bord
de la route par une société impitoyable. Son autre
grande force est de savoir choisir et diriger ses acteurs.
Ainsi, Luc Picard qui incarne Gérard. Toujours à
l’image, souvent en voix-off, tout le film repose sur
ses épaules. C’est la confirmation pour ceux qui en
doutent encore, qu’il est bien le meilleur acteur québécois de sa génération. Il faut voir Luc Picard, seul
dans son « char » stationné en haut du Mont-Royal,
évoquer le plaisir, pour un alcoolique, d’ouvrir une
bouteille de scotch pour comprendre ce qu’est la
dépendance et comment un acteur peut transcender
un film.
d’après Sylvain Garel,
catalogue de la Semaine de la Critique, Cannes 2003
de Bernard Emond, Québec, 2003, 1 h 41
Avec Luc Picard, Guylaine Tremblay, Diane Lavallée,
Markita Boies
Churchill
Gaz Bar Blues
Un « gaz bar » au Québec, c’est une station d’essence. Voici la chronique tendre
et drôle d’un gaz bar, petit coin d’humanité entre deux bandes d’asphalte où les
hommes tentent de garder leur dignité dans un nouveau monde à naître. Une
surprise à l’ambiance vraiment blues
n 1989, à Québec. Le veuf François Brochu, dit le Boss, gère une
station d’essence avec l’aide de son ami Gaston et de ses fils Réjean
et Guy. Mais Guy préfère jouer dans des clubs de jazz, tandis que Réjean,
passionné de photographie, s’envole pour Berlin en apprenant la chute
du Mur. Inversement, Alain, le benjamin, rêve de travailler au gaz bar,
mais à 14 ans, son père le trouve trop jeune pour tenir tête aux voyous
qui multiplient les hold-up. Atteint de la maladie de Parkinson et étouffé par la concurrence, le Boss songe à fermer boutique, au risque de
laisser un grand vide parmi les habitués de l’endroit.
Louis Bélanger signe un film très personnel qui se déroule presque entièrement dans le décor d’une station essence de quartier. Le jeune cinéaste a puisé
dans ses souvenirs d’enfance pour écrire cette chronique dans laquelle il pose
un regard empathique sur les hauts et les bas d’un garagiste veuf et de ses fils.
Bien que sans surprises dans ses développements dramatiques, cette relation
père/fils n’en demeure pas moins décrite avec une simplicité et une justesse
conquérantes. Et même si les protagonistes sont parfois dessinés avec plus de
vivacité que de véritable profondeur psychologique, ils s’avèrent tous crédibles et attachants. En outre, cette histoire anecdotique au rythme décontracté
déploie une savoureuse galerie de personnages secondaires qui, par désœuvrement, confluent au gaz bar chaque jour pour bavarder de tout et de rien.
Il en résulte une belle étude de milieu où la tendresse, l’humour et l’amertume
font bon ménage. (d’après Martin Girard, officecom.qc.ca)
E
de Louis Bélanger, Québec, 2003, 1 h 55
Avec Serge Thériault, Gilles Renaud, Sébastien Delorme, Danny Gilmore
Churchill
La grande séduction
ainte-Marie-La-Mauderne est une petite île au
large des côtes du Québec. Jadis prospère grâce
à une industrie de la pêche florissante, l’île a sombré
dans le chômage et la morosité. L’avenir des 125
habitants pourrait pourtant s’éclaircir avec l’arrivée
d’une usine. Mais les assureurs de l’entrepreneur exigent la présence permanente d’un médecin sur l’île,
désertée depuis bien longtemps par les disciples
d’Hippocrate. Tous les habitants vont tout faire pour
convaincre un médecin continental de s’installer à
Sainte-Marie. Le plan « Grande séduction » peut
commencer ! Il prendra des allures de plan de guerre hallucinant et les moyens mis en œuvre feraient
pâlir tous les généraux d’Amérique du Nord !
Etonnement garanti à chaque séquence. Enorme
succès au Québec, cette comédie hyper-sympa vous
« fera tomber en amour », comme on dit là-bas.
S
de Jean-François Pouliot, Québec, 2003, 1 h 50
Avec Raymond Bouchard, David Boutin, Benoît Brière,
Lucie Laurier
www.lagrandeseduction-lefilm.com/
Churchill
Strade
del Cinema :
les lauréats
’est le groupe liégeois El Silma (composé de Ludovic
Médery et de Saïd Ouled el Bey) et le pianiste bruxellois Alexis Koustoulidis qui ont gagné les sélections liégeoises du Concours de composition musicale sur un court
métrage muet qui se sont déroulées début juin au cinéma
Le Parc (organisation : Les Grignoux). Ils iront au mois
d’août à Aoste présenter la composition qu’ils doivent à
présent écrire pour un film de Charley Chase, artiste éclectique et de grand talent, qui a collaboré avec les personnages les plus connus du muet : Fatty Arbuckle, Gloria
Swanson, Stan Laurel, Oliver Hardy. Bonne chance à eux !
C
alexis koustoulidis
el silma
Plus facile de braquer la
caisse que de dire sa détresse.
Alors il faut s’accrocher,
survivre, tenir le coup, entre la
concurrence des libres-services,
les hold up répétitifs et les
blessures. Le Gaz Bar Blues de
Bélanger est un milieu de vie
sans couleur, dépouillé, où
l’humour ne traduit pas
forcément la joie de vivre.
Bélanger, qui ne recherche pas
l’efficacité à tout prix, règle des
dialogues haut de gamme et
prend le temps d’observer un
silence. (Michel Coulombe,
Radio Canada)
inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 > page 17
Just a Kiss
(Ae Fond Kiss)
A partir d’une belle histoire d’amour, Ken Loach nous montre à quel point religion et tradition
peuvent briser l’émancipation des individus. Un Ken Loach pur jus inscrit dans la chair sociale de
Glasgow avec en prime un souffle de romantisme
asim, Pakistanais de seconde génération, est DJ et rêve d’ouvrir son
propre club. Il rencontre Roisin, professeur de musique de sa sœur,
et tombe amoureux d’elle. Bien que ses parents aient prévu de le marier
avec sa cousine Jasmine dans quelques mois et que la communauté catholique ne voie pas cette relation d’un bon œil, les tourtereaux vivent leur
amour. Mais jusqu’à quand, dans un tel climat ?
Ken Loach, cinéaste de l’authentique, est de retour, et il a le bon sens
de rester neutre dans cette histoire et d’exposer objectivement les différents
points de vue en présence. D’un côté, cette famille pakistanaise qui vit
encore dans la tradition sans se rendre compte que les enfants ont grandi à Glasgow et donc qu’ils ont deux vies. De l’autre, ce couple pris entre
le respect et l’amour qu’ils éprouvent pour leurs parents, leur héritage
culturel et le désir de se construire un futur à eux, celui qu’ils auront choisi. Et enfin la communauté catholique, dénoncée à travers cet ahurissant
entretien qu’a Roisin avec le prêtre de sa paroisse. Alors que Roisin va
chercher son certificat d’approbation il lui est purement et simplement
refusé car elle vit dans le péché avec un Pakistanais. Alors soit elle se marie
avec lui, soit elle n’a plus qu’à aller enseigner aux protestants !
D’un côté comme de l’autre les choses ne sont pas simples et le film ne
cherche pas à donner raison à l’une ou l’autre des parties, il montre la
situation comme elle se présente.
The Mother
Changement de registre pour le réalisateur de Coup de foudre à
Notting Hill, Roger Michell. Il filme cette fois un Londres à cran et à
cru, un nid à égoïsmes, frustrations et flambées de désirs
intempestives
C
d’après Carine Filloux, www.filmdeculte.be
de Ken Loach, Grande-Bretagne, 2004, 1 h 43, VO
Avec Atta Yaqub, Ahmad Riaz, Pasha Bocarie, Eva Birthistle, Shabana Bakhsh
www.aefondkissmovie.co.uk/
Churchill
a raison de ce changement s’appelle Hanif Kureishi. L’écrivain
anglais des modernes fêlures (Intimité, adapté par Chéreau)
a écrit seul le scénario de The Mother. Cela commence par la visite d’un couple de retraités banlieusards chez leur fils « arrivé ».
Ni ce dernier, ni sa femme, ni leurs mômes n’ont le temps ou l’envie de réserver aux deux vieux un accueil civilisé. Comme dans
une version expéditive du Voyage à Tokyo d’Ozu, les anciens sont
tacitement invités à débarrasser le plancher et à retourner pleurer
Une œuvre poignante, de facture très classique qui évoque le destin tragique
dans leur pavillon sur la disparition des valeurs familiales. Sans qu’un
et hors norme de la première femme psychanalyste. Avec l’éclatante Emilia Fox
lien de cause à effet soit établi, le grand-père meurt juste après.
Commence alors ce qui sera la grande affaire du film : la résurrecdans le rôle titre
tion de la grand-mère, effacée jusque-là, et qui demande à s’installer à
Londres pour une durée indéterminée. The Mother c’est elle, May, la
soixantaine, squattant tour à tour chez son fils et chez sa fille, écrivaine
frustrée. Encombrante partout, livrée à elle-même, May cesse pourtant
de se vivre comme un poids mort en désirant violemment le jeune menuisier qui construit la véranda de son fils et couche avec sa fille…
L
L’âme en jeu
Louis Guichard, Télérama
de Roger Michell, Grande-Bretagne, 2003, 1 h 51, VO
Avec Anne Reid, Daniel Craig, Anna Wilson Jones
www.sonyclassics.com/themother/
Parc/Churchill
On pense justement à Intimité dans
la manière dont Michell met en scène le
désir, avec un mélange de crudité et de
sensualité. Les cadres précis et la beauté
froide de la lumière d’Alwin Küchler ne
suscitent aucun malaise, mais offrent,
au contraire, un cadre majestueux à
chacune de leurs étreintes. On assiste à
la prise de conscience par cette femme de
son corps et, surtout, de l’effet qu’il peut
encore susciter chez son amant… et
auprès de ses enfants, pétris de honte.
Mais la force du réalisateur consiste à
ne jamais verser dans le misérabilisme
larmoyant et dresse avec pudeur et
sensibilité un splendide portrait de
femme, épanouie malgré le qu’en-dira-ton. (Studio)
Reconstruction
Un OVNI danois qui fouille le sentiment amoureux jusque dans ses tréfonds, dans sa
dimension hallucinée et fantastique. Un premier film fascinant qui a remporté la Caméra d’or à
Cannes 2003
n 1905, un couple russe, de famille juive aisée, fait interner sa fille Sabina, qui présente des symptômes d’hystérie et d’anorexie, dans la clinique du docteur Bleuler, initiateur de la nouvelle psychiatrie. Après un traitement brutal de douches froides et de
ans les rues de Copenhague, Alex,
camisoles barbares, la patiente est prise en main par le disciple de Bleuler, un jeune
photographe, croise le regard
médecin nommé Carl Gustav Jung, qui s’intéresse aux choses occultes et cherche à
d’Aimée : c’est le coup de foudre.
entrer en contact avec ses malades, à les comprendre intimement.
Abandonnant soudain Simone, sa comBrouillant les notions d’amour et de transfert, Jung guérit Sabina en la séduisant. Sous
pagne, il se met à suivre cette parfaite
l’œil jaloux d’Emma, l’épouse de Jung, la cure s’achève par une fiévreuse passion
inconnue qui l’a bouleversé et qu’il est perentre le thérapeute et sa patiente. Otage de Sabina, qui menace de faire un scandasuadé d’avoir rencontrée en rêve. Ils devienle s’il refuse de lui faire un enfant, Jung confesse sa liaison à Freud.
nent amants le soir même. Mais le lendeAussi romanesque que soit le personnage de Sabina, il n’est pas le fruit de l’imamain, Alex se retrouve projeté dans un
gination des scénaristes de ce film de facture très classique. Sabina Spielrein a réelvéritable cauchemar : ni ses voisins, ni
lement existé. Après avoir harcelé Jung, puis contacté Freud, qui lui avait conseillé
Simone, ni même son père ne semblent le
de faire son deuil de cette relation, elle devint psychanalyste et épousa un médereconnaître… Il n’a plus d’appartement, plus
cin russe. Adepte de la doctrine freudienne, elle se trouve au centre du débat
de repères, plus d’identité. Sa rencontre avec
sur la schizophrénie avant d’œuvrer dans la pédologie et de soigner par la psyAimée, la nuit précédente, aurait-elle transforchanalyse des enfants difficiles et délinquants. On lui doit la notion de pulsion
mé le monde qui l’entoure?
destructrice et sadique, d’où naîtra celle de pulsion de mort. En butte au régiPrésenté à la Semaine de la Critique,
me stalinien et à l’antisémitisme, elle fut abattue par les Nazis en 1942.
Reconstruction a reçu la Caméra d’Or, lors du
Le film retrace deux histoires en parallèle. Celle de Sabina, brillamment
Festival de Cannes 2003. Une récompense en rien
interprétée par une Emilia Fox à la fois fragile et inquiétante, et celle de Marie
usurpée. Christoffer Boe (…) le réalisateur, s’amuse
Frankin Spielrein, une jeune étudiante française (Caroline Ducey) qui, quatreavec les conventions d’un genre – ici, le film d’amour –
vingt ans plus tard, vient faire des recherches à Moscou pour reconstituer le
comme avec un puzzle, qu’il construit, déconstruit et
parcours de Sabina et savoir si elle a un lien de parenté avec elle.
reconstruit sous nos yeux. Stimulée par ce traitement de
Jean-Luc Douin, Le Monde
choc, cette histoire classique d’adultère prend toute son
de Roberto Faenza, France/Grande-Bretagne/Italie, 2003, 1 h 29, VO anglaise
ampleur. La rencontre d’Aimée bouleverse ainsi la vie
Avec Emilia Fox, Iain Glen, Graig Ferguson, Caroline Ducey
d’Alex… au point que, dès le lendemain, aucun de ses
www.lameenjeu.com/
Churchill
proches ne le reconnaît.
E
D
Cauchemar ou réalité ? Vrai coup de
foudre ou love story désarmante inventée
par le mari écrivain d’Aimée ? Les amateurs d’intrigue à tiroirs vont se régaler à la
vision de ce long métrage, où le cinéaste
danois navigue sans cesse entre réalisme et
fantastique. (Studio)
de Christoffer Boe, Danemark, 2003, 1 h 30, VO
Avec Nikolaj Lie Kaas, Maria Bennevie
www.reconstruction-lefilm.com/
Churchill
Un film parlé
Au fil d’une croisière sur la Méditerranée, Manoel de Oliveira déploie un voyage didactique et une
réflexion sur notre civilisation. Un film « ligne claire » dans son propos, son dispositif et son style
n juillet 2001, une fillette accompagnée de
sa mère, professeur d’histoire de renom, traverse des millénaires de civilisation à la rencontre
de son père : dès l’incrustation du début du
film, tout est posé. Cette odyssée vers les origines se fera sur un paquebot parti de
Lisbonne pour Bombay, dont le capitaine est
un Américain d’origine polonaise (John
Malkovich).
A chaque escale de leur croisière (Marseille,
Naples, Athènes, Istanbul, Alexandrie, Aden),
la belle et « catholique romaine » Rosa Maria
(l’égérie oliveirienne Leonor Silveira) et sa fille
Maria Joana visitent les « bijoux » du berceau
de notre civilisation ».
Elles font parfois des rencontres : un marchand de poissons sur le Vieux-port, un pope
E
au Parthénon, un comédien portugais célèbre
devant les Pyramides (Luis Miguel Cintra),
échangent quelques mots avec les uns, leur
posent des questions sur les monuments
qu’elles visitent. Chaque interlocuteur se
montre d’une urbanité, d’une politesse, d’une
disponibilité, bref, d’une civilité merveilleuse.
Partout, il y a une fable, un mythe, une
légende à raconter. Mais ce tour de
Méditerranée en bateau avec une enfant, cette
traversée aux allures tintinesques – par sa clarté proche de l’eau de roche et sa simplicité de
trait, digne d’un vieil artiste parvenu au sommet de sont art –, va prendre un autre tour.
Trois femmes très belles et célèbres sont
montées lors de trois escales : à Marseille,
Delphine, une femme d’affaires française
(Catherine Deneuve herself ) ; à Naples,
Francesca, une ancienne mannequin vedette
italienne (Stefania Sandrelli) ; au Pirée, Helena,
une grande chanteuse grecque (Irène Papas).
Ces trois passagères incarnent trois mythes
modernes : l’argent, l’apparence, la chanson
populaire. Le capitaine les invite à sa table, et
la conversation prend d’emblée le ton de la
confidence. Chacun parle, de façon désabusée
mais sans pathos, de son expérience de l’amour.
d’après Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles
de Manoel de Oliveira, Portugal/France, 2003,
1 h 36, VO
Avec Leonor Silveira, John Malkovich,
Catherine Deneuve, Irène Papas, Stefania Sandrelli,
Luis Miguel Cintra
Churchill
page 18 > inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004
Harry Potter et le
prisonnier d’Azkaban
VERSION
FRANçAISE
Le Cid, la légende
VERSION
FRANçAISE
(Harry Potter and the Prisoner of Azkaban)
(El Cid, la leyenda)
Voilà une excellente occasion pour les plus jeunes à partir de 6 ans, de se
frotter à l’une des légendes ibériques les plus importantes : celle du Cid et de ses
amours contrariées avec Chimène
odrigue de Vivar, dit Le Cid, fils d’un noble espagnol, est
élevé à la Cour de Castille et amoureux de Chimène, la fille
du commandant du Roi. Son futur semble assuré, jusqu’au
moment où le vieux Roi Fernando meurt et Sancho, le prince
héritier et meilleur copain de Rodrigue est assassiné. Rodrigue
à son tour est chassé de Castille. Déterminé à s’innoncenter,
Rodrigue s’entoure d’un petit groupe d’amis. Avec eux, il part en
guerre contre Ben Yussuf, l’ennemi juré de Castille...
Le Cid sera une sacrée occasion de se laisser emporter par
une légende de la vieille Castille. Le film a mobilisé tous les
talents et les énergies de l’animation espagnole pour nous plonger dans les amours contrariées et les exploits guerriers de
Rodrigue de Vivar, dit Le Cid.
Bien sûr, le film ne s’accroche pas aux anecdotes de l’histoire et il va préférer donner un coup de fouet à la dimension
épique et romantique de la légende. Afin que celle-ci interpelle nos jeunes poussse gavées de Dragon Ball Z et autres mangas
affriolants, scénaristes et dessinateurs ont imaginé une galerie
R
Deux frères
n Indochine, deux frères tigres grandissent au cœur de la jungle, en compagnie de leurs parents qui ont établi
leur territoire dans les ruines d’un vieux
temple bouddhiste. Mais le temple est
bientôt profané par un célèbre chasseur,
obligé de ravaler son orgueil d’aventurier et ses rêves exotiques pour subsister
en devenant un vulgaire marchand de
statues. Il est accompagné d’une caravane de porteurs locaux, plutôt mal disposés à l’égard des tigres qu’ils considèrent comme une menace. Les réalités du
monde des hommes sont alors brutalement introduites dans l’univers des deux
jeunes fauves, séparés par une logique
du profit qui implique la violence, l’exploitation et la déportation.
Jean-Jacques Annaud (L’ours) confronte à nouveau le monde animal à la société des hommes dans un film d’aventures
à la fois nuancé, haut en couleurs et non
dénué d’humour.
E
de Jean-Jacques Annaud, France, 2004, 1 h 49,
version française
Avec les tigres Koumal et Sangha, Guy Pearce,
Jean-Claude Dreyfus, Philippine Leroy-Beaulieu
www.deuxfreres.com/
Le Parc
Troisième année à Poudlard pour Harry, Hermione et Don, à nouveau aux prises
avec les forces occultes de Lord Voldemort, dont la menace sur Harry se fait de plus
en plus forte. Le film est présenté en version française durant l’été, et en version
originale sous-titrée dès la mi-septembre
a rentrée s’annonce difficile à Poudlard. En
Ce dernier doit gérer l’arrivée à Poudlard des
de personnages secondaires et de bestioles
effet, une menace plane sur l’école et ses
Détraqueurs, les gardiens déshumanisés d’Azkaban
croquignolesques qui apporteront une dimenélèves : Sirius Black, un dangereux sorcier crienvoyés pour protéger les élèves de Poudlard.
sion burlesque aux prouesses du Cid (on citera
minel, s’est échappé de la terrible prison
d’Alfonso Cuaron, Grande-Bretagne/USA, 2004, 2 h 20,
notamment Babieca, son cheval et fidèle comd’Azkaban avec un seul et unique but : retrouversion française
pagnon de route).
ver Harry Potter. Selon la légende, Black
Avec Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson,
La qualité de l’animation n’est pas en reste et
aurait jadis livré les parents du jeune sorGary Oldman, David Thewlis
elle n’a rien à envier aux productions hollywoocier à leur assassin, Lord Voldemort, et
www.harrypotter.fr
diennes. On appréciera la griffe originale du dessin,
Le Parc/Churchill
serait maintenant déterminé à tuer Harry...
l’approche artisanale dans la conception graphique
des paysages et une partition musicale pertinente en
VERSION
harmonie avec le projet.
FRANçAISE
Bref, une œuvre aux résonances culturelles européennes
qui peut se déguster en famille et en toute décontraction.
Olé !
Après avoir combattu un dragon cracheur de feu et le méchant
L
Shrek 2
de Josep Pozo, Espagne, 2003, 1 h 20, version française
A partir de 6 ans ■ www.elcidlaleyenda.com
Churchill
Le roi et l’oiseau
e roi Charles Cinq et Trois font Huit et
Huit font Seize règne en tyran sur le
royaume de Takicardie. Seul un oiseau,
au plumage somptueux, enjoué et
bavard, qui a construit son nid en haut
du gigantesque palais tout près des
appartements secrets de Sa Majesté, ose
le narguer. Le roi est amoureux d’une
charmante et modeste bergère qu’il veut
épouser sous la contrainte. Mais celle-ci
aime un petit ramoneur. Tous deux s’enfuient pour échapper au roi et, réfugiés
au sommet de la plus haute tour du
palais, sauvent un petit oiseau imprudent pris à l’un des pièges du tyran. Le
Père Oiseau reconnaissant promet en
retour de les aider. Mais la poursuite s’organise derrière les amoureux…
L
Ce chef-d’œuvre du film d’animation
nous revient sur les écrans après un
important travail de restauration. Un
impertinent volatile parlant le Prévert y
raille un tyran et vole au secours d’une
bergère éprise d’un ramoneur.
de Paul Grimault, France, 1980-2003, 1 h 27
A partir de 7 ans
Churchill
La prophétie
des grenouilles
n nouveau déluge menace la Terre.
Les grenouilles le savent et tentent
d’avertir les hommes. Trop tard ?
Presque... Un gars et une fille veulent
bien les écouter : Tom et Lili vont en parler au papa adoptif du premier,
Ferdinand, marin d’eau douce et bricoleur à ses heures. Autour d’eux, c’est
toute la ménagerie d’un petit zoo familial qui va s’embarquer sur une arche
improvisée, faite d’une grange et d’un
énorme pneu de tracteur hyper gonflé.
Comment tout ce petit monde d’enfants,
d’adultes et d’animaux va-t-il s’entendre
dans un espace si confiné ? Les carnivores devront mettre de l’eau dans leur
Oxo et les herbivores faire preuve de
beaucoup diplomatie pour ne pas servir
de repas aux dents longues. Sans compter que les crocodiles arrivent... Ah ! les
crocodiles...
U
Lord Farquaad pour obtenir la main de la belle Princesse Fiona,
l’ogre Shrek doit maintenant affronter le plus grand challenge de
sa vie : sa belle-famille...
e retour de leur lune de miel, les
jeunes mariés reçoivent en effet une
invitation des parents de Fiona, le Roi
Harold et la Reine Lillian. L’Âne, inséparable et disert compagnon, les accompagne dans ce voyage vers le Royaume
Fort, Fort Lointain, où se préparent de
monumentales festivités.
Mais le Roi et la Reine sont horrifiés
par leur gendre et affligés de voir que
leur fifille chérie a acquis des manières et
des habitudes alimentaires détestables.
Sa nouvelle vie l’a manifestement...
changée.
D
Il fallait s’y attendre ! Après les succès critique et public du premier épisode,
voici la suite des aventures de notre ogre
préféré, au cours desquelles nos héros
vont à nouveau croiser la route des personnages du premier épisode (le dragon,
le Prince Charmant…) et rencontrer de
nouveaux personnages des contes de
notre enfance, le Chat Botté en tête…
d’Andrew Adamson et Kelly Asbury, USA,
2004, 1 h 45, version française
A partir de 6 ans
www.shrek2.com
Churchill
de Jacques-Rémy Girerd, France, 2003, 1 h 30
A partir de 6 ans
www.laprophetiedesgrenouilles.com
Le Parc/Churchill
STAGES D’ETE POUR ENFANTS
en ville et à la campagne :
dessin, peinture, pastel, BD,
terre-modelage, volumes, papier
mâché, Land Art et plein d’autres
idées pour créer !
STAGES POUR ADOS/ADULTES :
taille de la pierre, du bois,
travail de la terre, soudure,
dessin peinture, graffiti mural
10 rue d'Harscamp 4020 Liège (Longdoz)
Tél/fax : 04 349 03 00
resp. N. Fabry: 0477 228 126
e-mail : [email protected]
[email protected]
L’ A S S O C I AT I O N D E S É C O L E S D E D E V O I R S
en Province de Liège
rr e c h e r c h e m a r r a i n e s e t / o u
répétiteurs bénévoles
pour aide scolaire
dans le primaire et/ou le secondaire
7 rue Stéphany 4000 Liège
04 223 69 07
INDISPENSABLES DANS VOS VALISES :
les petits jeux de cartes et de voyage,
ainsi que quelques livres de jeux, de suspens,
d’humour, de contes ou d’aventures…
Et, dès la rentrée, renseignez-vous
sur notre programme d’activités…
11 rue des Carmes 4000 Liège
tél. 04 222 42 66 \ fax 04 221 23 95
inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004 > page 19
Eté 2004 – Du soleil et des livres…
Olivier ADAM, Passer l’hiver, Editions de l’Olivier – 16 ¤
Ce jeune romancier est un redoutable nouvelliste et donne ici une série de petits tableaux de la société
contemporaine qui frisent le chef-d’œuvre ! Prix Goncourt de la Nouvelle 2004.
Paul AUSTER, La nuit de l’oracle, Actes Sud – 20 ¤
Après un séjour à l’hôpital, l’écrivain Sidney Orr cherche en vain le retour de l’inspiration. Un matin, il
découvre au hasard d’une promenade une petite papeterie au charme fou. Il entre et est irrésistiblement
attiré par un étrange carnet bleu. Le même soir, il commence à y écrire une captivante histoire, sans qu’il
ne devine où elle le conduira. Un récit passionnant, mise en abyme virtuose et remarquablement
intelligente du roman en train de se faire !
Patrick DEVILLE, Pura Vida ; vie & mort de William Walker, Seuil (Fiction & Cie) – 19 ¤
Une virée jubilatoire au paradis des héros perdus de l’Amérique Centrale. Une errance magnifique dans
les vies « ridicules et sublimes » des aventuriers ou révolutionnaires des deux derniers siècles.
« Pura Vida » au Costa Rica est le plus beau compliment qu’on puisse adresser à la vie.
On applaudit à ce roman total !
Margaret DRABBLE, La voie radieuse, Phébus (Libretto) – 12,90 ¤
L’Angleterre des années Thatcher… Cambridge, Londres…Trois amies de longue date (une psy, une prof,
une historienne de l’art) et leurs espoirs, leurs doutes, leurs désillusions aussi. Ce roman, enfin réédité, est
à l’image de son titre, ironique, spirituel et intensément dramatique tour à tour.
Claudie GALLAY, Seule Venise, Editions du Rouergue – 16 ¤
Une petite perle impressionniste… Pour tous les amoureux de Venise !
Anna GAVALDA, Ensemble, c’est tout, Le Dilettante – 22 ¤
Ce livre ne raconte rien d’autre qu’une histoire d’amour. Une histoire d’amour entre quatre éclopés de la
vie. Camille, Franck, Philibert et Paulette. Des bons à rien, des cabossés, des cœurs purs.
Quatre allumettes placées ensemble au-dessus d’une flamme. Et, pfiou… tout s’embrase.
Jens Christian GRONDAHL, Virginia, Gallimard – 11 ¤
« Elle venait d’avoir seize ans cet été-là, le seul qu’elle a passé dans cette maison au bord de la mer. Elle
n’avait pas sa place ici. Elle est sortie de nos vies, comme nous sommes sortis de la sienne… »
Avec beaucoup de finesse, l’auteur décrit les relations troublantes qui vont se nouer entre cette jeune fille
et le neveu de la maîtresse des lieux, des liens qui dureront bien plus qu’un été, et même au-delà de la
mort. Chaque page de ce mince roman est un bijou de classicisme. Un très beau récit qui impressionne
durablement !
Raphaël MAJAN, L’apprentissage, P.O.L – 12 ¤ & Chez l’oto-rhino, P.O.L – 12 ¤
Immoral et hilarant, intelligent et « novateur », Majan crée un nouveau personnage, Liberty Wallance.
Voici les deux premiers volumes de ce qu’on espère être une longue série. Vous allez adorer !
Wallace STEGNER, Le goût sucré des pommes sauvages, Phébus – 19,50 ¤
Un florilège de nouvelles qui sont autant de perles : humour, mélancolie, observation fine et empathie.
Les libraires de PAX vous accueillent : le lundi de 13 h à 18 h 30 – du mardi au jeudi : de 9 h à 18 h 30
les vendredi et samedi : de 10 h à 18 h 30 – le dimanche : de 10 h à 13 h 30 (sauf du 18/07 au 22/08 inclus)
coffee and cigarettes de jim jarmusch
NOS EXPOSITIONS
LA GALERIE DE WÉGIMONT PRÉSENTE AU CINÉMA CHURCHILL
Jeunes graveurs
de l’Académie des Beaux-Arts de Liège
René Weling, Claudine Evrard, Monique Dethier,
Marie-Jeanne Désir, Amalia De Lorenzi, Renée Noel,
Colette Schenk, Andrée Wellens, Maurice Antoine,
Isabelle Van Den Hove, Béatrice Graas, Geneviève Clockers, Li Yi,
Liangchen, Victor-Rarès Malureanu, Isabel Maria Martinez,
Lilia Moralles, Audrey Lo Bianco, Bernadette Mailleux,
Marcel Evrard, Jacques Bouchat.
DU 25 JUIN AU 8 SEPTEMBRE
La GALERIE PÉRISCOPE 20 rue du Mouton Blanc 4000 Liège dans le CINÉMA CHURCHILL présente
du 19 juin au 10 septembre LES PHOTOGRAPHIES DE
VERENA GÜNTHER : « Entre-deux » et de MICHEL BEINE : « Looking for »
4-8 Place Cockerill B 4000 Liège
Tél. 04 223 21 46
Fax. 04 232 12 24
[email protected]
Le Cabinet des Estampes
s’expose en
bande dessinée
Le cabinet des estampes s’expose
en bande dessinée
Du 11 juin au 5 septembre
Parc de la Boverie, 3 à 4020 Liège.
Du mardi au samedi, de 13 à 18h.
Le dimanche, de 11 à 16h30.
Fermé le lundi.
Infos : 04 342 39 23 – [email protected]
La Galerie Périscope est accessible aux heures d’ouverture du cinéma, tous les jours à partir de 14 h et midi en semaine. Les expositions à la Galerie Périscope sont
organisées en coproduction par l’asbl Périscope et l’asbl Les Grignoux, avec l’aide du Ministère de la Communauté française, de la Ville de Liège, des Services culturels
de la Province de Liège.
LA MARQUE JAUNE s’expose au cinéma Churchill
À la rencontre de Fifi et de ses élèves
du 27 juin au 29 août
Fifi, auteur et professeur à l’institut Saint-Luc de Liège,
présente aux côtés de ses étudiants un dialogue graphique qui
articule autour de leurs œuvres, l’apprentissage du dessin narratif.
INFO : La Marque Jaune 04 223 55 01
page 20 > inédit 140 > 2 juillet > 16 septembre 2004
Michael Moore, l’auteur de Bowling for Columbine, signe avec Fahrenheit 9/11 un
brûlot politique anti-Bush terriblement efficace. Provocation et panache sont au rendezvous de cette « Palme d’or de destruction massive » !
ourquoi les networks américains avec leurs millions de
dollars ne donnent-ils pas la parole aux soldats en Irak,
alors que les journalistes free lance avec lesquels je travaille
les ont rencontrés ? Mon film lève le voile. On y apprend
quelque chose à chaque instant. Le peuple américain déteste qu’on lui mente. Il va être choqué et j’espère qu’il va
réagir.
P
Michael Moore ne s’en cache pas. Avec ce documentaire militant en forme de réquisitoire, il souhaite
peser sur la campagne présidentielle américaine de
novembre prochain. Et empêcher la réélection de
George W. Bush.
Pour arriver à cette fin, Michael Moore a produit
un film de deux heures, dont il n’a tourné qu’un tiers
environ. Le reste provient de bandes d’actualité que le
réalisateur a remontées, commentées et illustrées musicalement, transformant les traces de l’histoire des EtatsUnis de novembre 2000 à avril 2004 en matériau cinématographique. L’idée étant d’évoquer une société qui
glisse vers le totalitarisme, d’où le titre, inspiré du roman
d’anticipation de Ray Bradbury, Fahrenheit 451.
d’après le Monde
de Michael Moore, USA, 2004, 2 h, VO
Palme d’Or Cannes 2004 ■ www.fahrenheit911.com/
Parc/Churchill
Au matin du 11 septembre 2001, alors que deux 747 viennent de frapper les Twin Towers, le
président des Etats-Unis d’Amérique est filmé dans l’exercice de ses fonctions : assis dans une salle de classe
au milieu des tout-petits pour le lancement d’une campagne en faveur de la lecture. Un conseiller vient lui
annoncer la nouvelle du premier crash, mais cela n’a absolument pas l’air de le perturber. Quand quelques
minutes plus tard, le même conseiller conclut sa deuxième annonce (chuchotée) par un lapidaire
« l’Amérique est attaquée », Bush Junior serre dans ses mains le livre de littérature qu’il est en train de lire. Il
le feuillette ainsi pendant sept minutes. Sept minutes d’un long silence, à lire un livre pour enfants de 6 ans.
Quelque chose du monde tel qu’on le connaissait vient de s’effondrer, qui ne perturbe pas l’impassible
illusion du dernier OUI-OUI qu’il continue de faire aux têtes blondes. Cette image, traversée tout à la fois
par le ridicule (de la situation), par un sentiment d’imposture politique (une effrayante absence de
réaction), par pas mal de psychanalyse (l’enfant Bush fait ses devoirs) et beaucoup de solitude du pouvoir,
balaie d’un revers de main salutaire toutes les politiques-fictions à venir.
Cette image a même quelque chose de programmatique. S’il est en effet important de lire à l’école
(comme le dit l’affiche derrière Bush dans cette séquence), c’est encore mieux d’apprendre à lire entre les
lignes de la politique américaine. Et c’est justement la croisade de Moore en tant que cinéaste américain.
(Libération)
Carnets
de voyage
(Diarios de motocicleta)
Walter Salles, le réalisateur de Central
do Brasil évoque le périple de jeunesse de
Che Guevara à travers l’Amérique latine.
Un voyage initiatique envoûtant, une
randonnée à moto gorgée de vie, de
doutes, d’émerveillement, de vibrations
juvéniles particulièrement revigorantes
n 1952, deux jeunes Argentins, étudiants en médecine en crise d’identité, décident de partir en expédition en Amérique latine. L’un s’appelle Alberto
Granado. L’autre, Ernesto Guevara, connaîtra un destin
mythique. Il est devenu une icône. Sa romantique image
de guérillero barbu, ses combats révolutionnaires à
Cuba, sont absents du film.
Voué à dépeindre Guevara « avant qu’il ne devienne le Che », le réalisateur brésilien s’est inspiré des nombreux ouvrages qui lui ont été consacrés, en particulier
de la biographie de Paco Ignacio Taïbo II. Il a surtout
adapté les carnets de voyage du Che, Diarios de motocicleta, livre culte pour de nombreux Latino-Américains,
pour reconstituer une double exploration : découverte
d’un continent, prise de conscience politique.
L’Argentin Guevara est issu de la bourgeoisie. Il a
23 ans. Sa vocation est de soulager les douleurs physiques de ses contemporains. C’est à cheval sur une
vieille moto Norton 500, qui tombe en panne et dérape, qu’il entame ce périple qui le changera à jamais.
Son copain ne pense qu’à séduire les filles ; lui est fiancé à une belle qui lui fera savoir qu’elle est lasse de l’attendre et qu’elle en épouse un autre. La scène où
Guevara apprend cette trahison est à l’image du film :
on voit son visage s’assombrir à la lecture d’une lettre.
Rien de plus.
Walter Salles n’assène aucun discours. Il montre des
épisodes, des étapes, les aléas du voyage, les ennuis
mécaniques, la difficulté à trouver un abri, à nouer des
liens. Le tempérament de feu des Latinos jaloux qui
surveillent leurs femmes. Des gestes, et un regard. Le
sujet du film, c’est le regard de Guevara. L’action se
reflète dans les beaux yeux de Gael Garcia Bernal.
Le raid mène les deux étudiants à travers l’Argentine,
dans les Andes, au Chili, chez les mineurs de cuivre,
au Pérou dans une léproserie d’Amazonie. Mais loin
d’une reconstitution historique, moins qu’un roadmovie, Carnets de voyage est la peinture du paysage
mental d’un jeune homme en mutation vers l’âge adulte, qui se découvre lui-même en même temps qu’il
appréhende la misère sociale. Rien d’idéologique : c’est
E
Un projet informatique ouvert
• initiation au PC et au Net
• usage et promotion de Linux
• soutien aux associations
infos :
rue Pierreuse 21 • Liège
tél-fax 04 222 06 22
[email protected]
www.bawet.org
Avec le soutien du Fonds Social
Européen et du Ministère Régional
Wallon de l’Emploi et de la Formation
le portrait d’un penseur hétérodoxe, hostile à l’exercice du pouvoir, une
sorte de saint laïque plongé dans une réalité humaine où les douleurs restent muettes.
L’authenticité du film vient de ce refus délibéré des personnages de
se prendre au sérieux, de leur sens de l’humour et de l’autodérision. Mais
aussi de l’osmose qui s’opère entre la fiction et le message. Carnets de
voyage arbore un aspect documentaire qui ne métamorphose pas seulement les deux compères lâchés par leur bécane. Salles et son équipe sont
aussi en pleine conversion. L’empathie du cinéaste pour les populations
rencontrées est communicative. Sa façon de refléter la diversité des visages,
des tempéraments, est particulièrement palpable dans les nombreuses
scènes de bals populaires qui rythment l’odyssée. Ces guinches à la bonne
franquette, ces pas de mambo, cette petite fête d’anniversaire chez les
lépreux, exhalent en même temps qu’une fraternelle simplicité une grande vitalité.
d’après Jean-Luc Donin, Le Monde
de Walter Salles, Brésil/Argentine, 2004, 2 h 06, VO
Avec Gael Garcia Bernal, Rodrigo de la Serna,
Mia Maestro
www.motorcyclediaries.net
Parc
rend le web + net
…et c’est
à
Barricade

Documents pareils