Synthétiseur » six notes BUP pratique

BUP PRATIQUE
1597
« Synthétiseur » six notes
[email protected]
et Pierre LAFAYSSE
Certifié sciences physiques
Lycée Arnaud Daniel - 24600 Ribérac
RÉSUMÉ
Cet article propose la réalisation d’un « synthétiseur » six notes dans le cadre de
l’option MPI (Mesures physiques et informatique). Nous allons nous servir de six phototransistors couplés avec six faisceaux lasers. Quand un faisceau sera rompu par la main,
une note sera jouée...
PETIT APERÇU HISTORIQUE
Élaborée au XVIIe siècle par WERCKMEISTER (1645-1706) pour faciliter la transposition des partitions des instruments à corde aux instruments à clavier, la gamme tempérée
a particulièrement inspiré J.-S. BACH (1685-1750) qui a contribué à sa diffusion. Une
gamme est une suite de sons se succédant sur un intervalle d’une octave.
Une octave est divisée en douze demi-tons équidistants. Lorsqu’on passe d’une note
de fréquence f1 à la note de fréquence f 2, ces fréquences vérifient :
e
12
f2
f
o = 2 soit 2 = 12 2 . 1, 06
f1
f1
Chaque note est donc associée à une fréquence bien particulière dans une octave
définie que l’on peut faire « jouer » par un GBF associé à un haut-parleur.
PRINCIPE
Un phototransistor est un transistor dont la base est commandée par l’éclairement.
L’intensité dans la branche collecteur émetteur qui contient le phototransistor augmente
avec l’éclairement. Si nous envoyons de façon permanente le faisceau laser sur un phototransistor, un courant s’installe dans la branche collecteur émetteur. Nous sommes obligés
d’utiliser par la suite un transistor pour pouvoir disposer d’une intensité plus forte en
sortie. Le fait de mettre sa main pour couper le faisceau engendre la disparition de ce
courant dans la branche émetteur collecteur. Il faut donc trouver un moyen pour, en l’abVol. 98 - Novembre 2004
Sébastien GRASSET et Pierre LAFAYSSE
BUP pratique
par Sébastien GRASSET
Agrégé sciences physiques
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UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE
Figure 2
« Synthétiseur » six notes
Le BUP no 868 (1)
BUP PRATIQUE
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Une solution réside dans un composant électronique appelé « relais » : c’est un
interrupteur électromécanique commandé.
Il comporte :
♦ une ou plusieurs séries d’inverseurs à
deux positions. L’une des positions est
la position « Travail », l’autre est la
Figure 1 : Relais électromagnétique
position « Repos » et le contact bascuà deux contacts Repos-Travail.
lant est le « Commun » ;
♦ un enroulement à noyau de fer doux de résistance R. Une palette mobile en fer doux
est couplée avec la lame mobile de l’inverseur.
Si le courant est nul dans l’enroulement, l’inverseur est en position « Repos ». Si
l’enroulement est relié à une source de tension, l’inverseur est en position « Travail ».
Il ne reste plus qu’à interpréter une mélodie à six notes... Les élèves ont joué le
début d’« Armstrong » de Claude NOUGARO (le fichier son est disponible sur le serveur
de l’UdPPC : http://www.udppc.asso.fr/bup/udpbup.htm).
Sébastien GRASSET
Agrégé sciences physiques
Lycée Arnaud Daniel
Ribérac (Dordogne)
Pierre LAFAYSSE
Certifié sciences physiques
Lycée Arnaud Daniel
Ribérac (Dordogne)
Cet article comporte un complément nommé :
♦ 0868Armstrong.avi
Il est disponible sous la forme d’un fichier zippé : 08681597.zip
Vol. 98 - Novembre 2004
Sébastien GRASSET et Pierre LAFAYSSE
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sence de ce courant, fermer un circuit
contenant un GBF (dont la fréquence est
bien réglée à la note voulue) et un hautparleur associé.