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S OCIÉTÉ F RANÇAISE LETTRE DES TRADUCTEURS D’INFORMATION N° 4/2004 ISSN 1164-9364 Éditorial Sommaire : Éditorial ........................................... p. 1 Résultats des élections ................ p. 2 Échos des commissions ................ p. 3 Échos des régions .......................... p. 4 Traducteurs d’édition ................. p. 8 Vie de la SFT ................................. p. 9 Agenda .......................................... p. 13 Messages reçus ............................ p. 13 Ouvrage publié ........................... p. 14 FIT flash ......................................... p. 15 SFT N otre assemblée générale s’est tenue le 4 décembre, à Paris. Il faut remercier chaleureusement celles et ceux qui ont pris le temps de se déplacer ou d’envoyer un pouvoir pour participer aux débats et prendre des décisions. Leur présence donne toute sa valeur au fonctionnement démocratique de la SFT. Le procès-verbal est en cours d’élaboration, nous espérons pouvoir vous l’envoyer dans un délai raisonnable. Nos statuts prévoient des conditions de quorum plus rigoureuses pour les assemblées générales extraordinaires : 20 % des adhérents présents ou représentés, avec une seule procuration par personne. Nous n’en étions pas loin, mais les délibérations ont dû être rapportées faute du quorum suffisant. Le comité directeur doit alors envoyer une deuxième convocation et prévoir une nouvelle assemblée à deux semaines au moins d’intervalle. Aucun quorum n’est requis pour tenir cette assemblée en deuxième convocation, mais puisqu’il s’agit de décider sur une éventuelle modification de nos statuts, nous souhaitons avoir le plus grand nombre possible de participants au vote. La délégation Rhône-Alpes avait prévu depuis longtemps son assemblée générale annuelle pour le 22 janvier. La logistique est prête, ce qui simplifie l’organisation, et nous pourrons vous soumettre cette décision dans le cadre d’une réunion représentative de la vie démocratique de la SFT. Merci à la délégation Rhône-Alpes qui se charge de tout pour nous accueillir. Venez nombreux, Lyon n’est pas si loin. Je voudrais profiter de cet espace pour remercier Muriel Valenta de ses deux années de travail en tant que rédacteur en chef de notre Lettre d’Information. En effet, Muriel a décidé de se consacrer l’année prochaine à la promotion de Traduire et aux traducteurs d’édition. Pour le temps passé à préparer notre LI, pour sa disponibilité et son efficacité, pour le respect des dates de publication… et pour la patience avec quelques retards de ma part dans la relecture des articles : un grand merci, Muriel. Quant au nom du prochain rédacteur en chef… vous le connaîtrez au prochain numéro ! C’est un grand classique à ce moment de l’année, mais l’amitié a des rendez-vous qu’elle ne saurait manquer. Que 2005 vous apporte, à vous et à vos proches, santé, bonheur, sérénité, travail et une bonne dose d’enthousiasme tout au long de l’année ! María Lebret-Sánchez pour le Comité directeur SFT – 22 rue des Martyrs – 75009 PARIS – Tél. : 01 48 78 43 32 – Fax : 01 44 53 01 14 – Courriel : [email protected] Permanence téléphonique les lundi, mardi, jeudi de 14 h à 17 h – Bureau ouvert au public le mercredi de 14 h à 17 h Site Internet : http://www.sft.fr Lettre d’Information SFT – N° 4 2004 – Page 1 Résultats des élections À l’occasion de l’Assemblée Générale de la SFT, qui s’est déroulée le samedi 4 décembre 2004 à la Maison de la Grèce, les adhérents étaient invités à renouveler un tiers du Comité Directeur. À noter que cette année, cinq sièges étaient exceptionnellement à pourvoir au lieu de quatre, l’un des membres du Comité Directeur ayant démissionné en 2004, en cours de mandat. Cette année, il y avait 307 votants (présents ou ayant voté par correspondance). 14 bulletins étaient nuls, ce qui donne 293 votes exprimés. Ont obtenu : Yacine Benachenhou : 79 voix Sabine Colombe : 237 voix Jean-François Dreyfus : 91 voix Marie-Christine Lemasson : 160 voix Bernhard Lorenz : 169 voix Olga Savkevitch-Litviakov : 108 voix Nicholas Marks : 120 voix Dominique Martin : 194 voix Vincent Ragot : 92 voix (Maurice Rouillard a retiré sa candidature avant le début des votes) Le Comité est donc heureux d’accueillir ou de retrouver : Sabine Colombe (membre sortant réélu) ; Marie-Christine Lemasson (membre sortant réélu) ; Bernhard Lorenz ; Nicholas Marks ; et Dominique Martin (membre sortant réélu). À l’issue de l’AG, le nouveau Comité s’est réuni pour voter la composition du Bureau : Présidente : Vice-président : Secrétaire Général : Trésorière : Sec. Gén. Adjoints : Trésorier Adjoint : Représentante Libéraux : Représentante Trad. d’Édition : Représentant Salariés : María Lebret-Sánchez (choix reporté au 10 janvier 2005) Christophe Villard Sabine Colombe Rupert Swyer et Nicholas Marks Bernhard Lorenz Dominique Martin Muriel Valenta Christophe Villard Les responsables des Commissions seront désignés au cours de la première réunion du Comité, le 10 janvier 2005. Agenda Dîner Île de France Vendredi 7 janvier 2005 Assemblée Générale Extraordinaire de la SFT Le samedi 22 janvier à 14 heures CNFETP, Lyon Expolangues Du mercredi 9 au samedi 12 février 2005 Paris-Expo, Hall 4, Porte de Versailles 25ème Salon du Livre : Les Lettres Russes Du vendredi 18 au mercredi 23 mars 2005 Paris-Expo, Hall 1, Porte de Versailles Congrès FIT 2005 à Tampere (Finlande) Congrès statutaire les 2 et 3 août 2005 Congrès général du 4 au 7 août 2005 Informations : http://www.fit-ift.org/francais/congres.html Conférence sur la traduction pour les médias à l'université Forli de Bologne Du jeudi 27 au dimanche 30 octobre 2005 Informations : http://screentranslation.sitlec.unibo.it/ Lettre d’Information SFT – N° 4 2004 – Page 2 Échos des commissions Commission Salariés La Commission Salariés souhaite avant tout ‘’rassurer’’ ses adhérents salariés – pour le cas où ils se seraient inquiétés – au sujet des modifications apportées à la fourniture des pièces justificatives afin de figurer dans l’Annuaire 2005 : les 3 dernières fiches de paie signalant la fonction de traducteur, nécessaires surtout pour les adhérents qui ne sont pas salariés d’un employeur tiers peuvent bien entendu être fournies en masquant le montant de la rémunération. Une attestation récente de l’employeur, faisant mention de la fonction de traducteur, est suffisante dans le cas d’un adhérent qui n’est pas salarié de sa propre entreprise… Après cet éclaircissement à priori utile, nous profitons également de la parution de ce dernier numéro de la Lettre d’Information de 2004 pour informer l’ensemble de ses adhérents salariés que des brochures d’information récentes (2003 et 2004) concernant d’une part les formations et les débouchés, et d’autre part les fonctions (documentation/traduction) seront tout prochainement mises à disposition au secrétariat de la SFT pour consultation et/ou renseignement par téléphone ou courriel. Un guide pratique détaillé – Métiers et Formations – ED. 2003-2004 – Les métiers des langues – L’Étudiant – a également été acquis et fera l’objet de la même procédure de mise à disposition. Cette documentation pourra, le cas échéant, être adressée aux différentes délégations régionales de la SFT pour qu’elle soit également mise à disposition de nos adhérents non Franciliens ! Elle pourra aussi être envoyée directement à toute personne intéressée qui en fera la demande expresse auprès du secrétariat qui transmettra la demande à la Commission Salariés. Un affichage sur le site pourrait également, après accord des sources ayant fourni les informations concernées, être envisagé. Nous signalons par ailleurs que la Commission proposera au Comité directeur, au cours de l’année 2005, un projet de cotisation modulable avec dégressivité pour les adhérents salariés, comme cela est déjà le cas pour nos collègues libéraux, notamment avec la demi-cotisation en fonction du chiffre d’affaires réalisé. Nous souhaitons pour cela vous associer directement à cette réflexion en vous invitant à nous faire part de vos suggestions, par le biais du secrétariat ou directement au responsable de la Commission Nous rappelons à cette occasion qu’il existe une liste dédiée aux salariés de la SFT à l’adresse [email protected], qui ne demande qu’à s’élargir. Enfin, nous profitons de cette fin d’année 2004 pour vous souhaiter, ainsi qu’à vos proches, de très bonnes fêtes et une bonne année 2005 avec … une augmentation de nos adhérents salariés ! Christophe Villard Responsable Commission Salariés [email protected] Commission Traduire Traduire n° 203 : Identités Multiples Dans son quatrième et dernier numéro de l’année 2004, Traduire publie les actes de la Journée de la Traduction Professionnelle organisée par la délégation régionale Rhône-Alpes en mars 2004 à Grenoble, et qui a permis de brosser le portait du traducteur et de mieux comprendre ses identités multiples et complémentaires : – Traducteurs, traductologues, théories et pratiques : petit état des lieux (Élisabeth Lavault-Olléon) – La préparation à l’auto-certification (Daniel Gondouin) – Traduction, technologie et droit d’auteur (Jean-Marie Vande Walle) – Le réviseur : Achille ou mentor ? (Michel Rochard) – Le traitement des textes sources déficients, casse-tête habituel du traducteur (Claire Allignol) À ces interventions viennent s’ajouter un compte-rendu de lecture de l’ouvrage Versus : la version réfléchie – Repérages et paramètres, anglais-français, volume 1, de Michel Ballard par Freddie Plassard et la Rétrospective de Maurice Voituriez. Muriel Valenta Pour le comité de rédaction de Traduire [email protected] Abonnement à la revue TRADUIRE pour 2005 : 40 euros TTC par an pour la France pour 4 numéros, tarif Adhérents SFT. Tarifs pour l’étranger sur demande. Possibilité d’achat au numéro. Pour tout renseignement : www.sft.fr, ou [email protected] Lettre d’Information SFT – N° 4 2004 – Page 3 Échos des commissions Commission Assistance juridique et Arbitrage Mise en demeure des clients indélicats S uite à l’article paru au cours du premier semestre dans la Lettre d’Info, voici un petit mot sur la lettre de rappel. Vous avez reçu une commande d’un client, précisant la langue source, la langue cible, le tarif au mot (ou le tarif à l’heure en cas de révision), la date à laquelle le travail vous est confié, la forme du document (papier, électronique, télécopie, K7 etc.), la date de remise prévue, sous quelle forme et, si possible, le nom de la personne à laquelle vous pouvez poser des questions, le cas échéant. Vous avez émis votre facture, datée, numérotée et signée, dont vous avez gardé un double. Aucune contestation ne vous étant parvenue dans le mois suivant la date de facture, vous en attendez le règlement. S’il tarde trop, vous contactez le service comptabilité fournisseurs ou votre client final pour voir où en est le règlement, que ce soit par téléphone ou par courrier. Vous notez la date, l’heure de votre appel et le nom de votre correspondant. Vous conservez un double de tous vos courriers. Si votre facture n’est pas réglée dans les délais convenus (vérifiez vos extraits bancaires), vous envoyez une lettre de rappel reprenant les différents éléments (date du bon de commande, date, numéro et montant de facture, non contestation au cours du mois suivant votre facturation, mention de vos différents rappels téléphonique et courriers) et vous y écrivez « je vous mets en demeure de me régler ma facture » en toutes lettres. Le tout est envoyé par lettre recommandée avec accusé de réception. N’oubliez pas de joindre une copie de votre facture et de garder un double ! Ensuite, vous attendez le paiement. En cas de non règlement dans un délai raisonnable, il faudra passer à l’injonction à payer qui fera l’objet d’un prochain article. Je suis certaine que ces conseils ne font que refléter votre pratique actuelle mais mieux vaut prévenir que guérir ! Je vous souhaite à tous et à toutes des relations harmonieuses avec tous vos clients Marie-Christine Garcin Responsable Commission Juridique et Arbitrage [email protected] Échos des régions Compte-rendu de la réunion SFT Midi-Pyrénées du mardi 14 septembre 2004 à Toulouse J e remercie chaleureusement toutes les personnes présentes qui, en dépit de contraintes liées à leurs occupations professionnelles ou familiales, ont fait parfois bien des kilomètres et ont dû s'organiser pour être là ce soir. Je fais une rapide présentation de la brochure "Traduction : faire les bons choix" téléchargeable à partir du site de la SFT, de la Revue Traduire (à laquelle chacun peut s'abonner pour un an en envoyant un chèque de 38 € à l'ordre de la SFT) et du "Vade-mecum du traducteur", un guide pratique que l'on peut obtenir en envoyant un chèque de 15 € à l'ordre de la SFT. Je demande aux personnes présentes de remplir un questionnaire sur leurs souhaits en matière de formations, ceci afin de prévoir des formations adaptées à leurs besoins. J'évoque ensuite la Journée mondiale de la traduction du 25 septembre qui se déroulera à Paris ainsi que l'AG du 4 décembre et les ateliers du matin. Je rappelle à tous que les programmes des réunions, formations, bulletins d'inscription et autres actualités sont à consulter régulièrement sur le site de la SFT www.sft.fr Je remercie Chris Durban d'être venue à Toulouse pour nous parler d'un domaine qui nous intéresse tous : la recherche de clientèle, et je la présente. Chris remet aux participants un mémento intitulé "Comment se constituer une clientèle ?", ainsi qu'un exemplaire de "The Onionskin", rubrique consacrée aux conseils aux acheteurs de traduction qu'elle écrit pour ITI Bulletin et ATA Chronicle. Elle donne aussi l’URL d’une rubrique de conseils aux traducteurs qu’elle écrit en collaboration avec un collègue à Francfort (“ Fire Ant & Worker Bee ” dans le Translation Journal, www.accurapid.com/journal.) Chris évoque "Les Bons choix" et rappelle que cette brochure (disponible sur demande à la SFT) est destinée aux clients et qu'il est toujours utile de leur en remettre un exemplaire au moment d’envoyer un devis, lors de salons professionnels, etc. Elle entre ensuite dans le cœur des ses remarques sur la recherche de clientèle pour recommander à chacun et chacune de se poser un certain nombre de questions avant d'aller vers une clientèle potentielle. (Voir à ce sujet la LI 2/2004, page 10). Christine Thomelin Déléguée SFT Midi-Pyrénées et Aquitaine [email protected] Lettre d’Information SFT – N° 4 2004 – Page 4 Échos des régions RÉUNIONS – FORMATIONS Date (1) – MANIFESTATIONS SFT 2005 Région Évènement 7 janvier 05 Ile de France Repas des adhérents IdF - Paris 7 janvier 05 Rhône-Alpes Rencontre informelle autour d’un verre – Damier des Brotteaux – Lyon (1) 13 janvier 05 Rhône-Alpes Rencontre informelle autour d’un verre – La Taverne – Grenoble (1) 14/15 janvier 05 Ile de France Internet et gestion terminologique pour le traducteur – Forlog - Paris (2) 15 janvier 05 Ile de France Informatique pour les traducteurs – Forlog - Paris (2) 15 janvier 05 Rhône-Alpes Initiation à la TAO – Trados – ESTRI – Lyon 15 janvier 05 PACA Réunion régionale (1) (2) (1) 21/22 janvier 05 Ile de France Excel 2002 – Forlog - Paris (2) 22 janvier 05 Rhône-Alpes 10h : Assemblée générale délégation RA – CNFETP – Lyon (1) 14h : Assemblée générale extraordinaire de la SFT – CNFETP – Lyon 05 février 05 Ile de France Perfectionnement Trados – ISIT - Paris (2) 5 mars 05 Rhône-Alpes Perfectionnement Trados – ESTRI – Lyon (2) 12 mars 05 Ile de France Informatique pour les traducteurs – Forlog – Paris (2) 14 mars 05 Auvergne Réunion régionale (1) 19 mars 05 PACA Réunion régionale (1) 19 mars 05 Rhône-Alpes Réussir son implantation & recherche de clientèle – CNFETP – Lyon (2) 1 avril 05 Rhône-Alpes Rencontre informelle autour d’un verre – Damier des Brotteaux – Lyon (1) 9 avril 05 Rhône-Alpes Les NTIC adaptées aux besoins du traducteur – ESTRI – Lyon (2) 16 avril 05 Ile de France Formation Trados – Initiation – ISIT - Paris (2) 21 mai 05 PACA 21 mai 05 Rhône-Alpes Réunion trimestrielle SFT-RA – Grenoble (1) 27/28 mai 05 Ile de France Internet et gestion terminologique pour le traducteur – Forlog - Paris (2) 11 juin 05 Ile de France L’enrichissement de la rédaction en français – SFT - Paris (2) 13 juin 05 Auvergne 17 juin 05 Rhône-Alpes Journée de la Traduction professionnelle – Univ. Lyon 2 – Lyon (3) 23/25 juin 05 Ile de France Interprétation de liaison : mode d’emploi – ISIT - Paris (2) 1 juillet 05 Rhône-Alpes Rencontre informelle autour d’un verre – Damier des Brotteaux – Lyon (1) 2 juillet 05 PACA 4/9 juillet 05 Rhône-Alpes 12 sept. 05 Auvergne 17 sep. 05 Rhône-Alpes 17 sept. 05 PACA Réunion régionale Réunion régionale (1) (1) Réunion régionale ouverte (1) Séminaire de traduction médicale – Faculté de médecine – Lyon (2) Réunion régionale (1) Réunion trimestrielle SFT-RA - Lyon (1) Réunion régionale (1) 7 oct. 05 Rhône-Alpes Rencontre informelle autour d’un verre – Damier des Brotteaux – Lyon (1) 15 oct. 05 Rhône-Alpes Les compétences du traducteur dans l’industrie de la localisation – ESTRI - Lyon (2) 19 nov. 05 PACA 26 nov. 05 Rhône-Alpes 12 déc. 05 Auvergne 16 déc. 05 Rhône-Alpes 17 déc. 05 PACA Réunion régionale (1) Réunion trimestrielle SFT-RA - Lyon (1) Réunion régionale (1) Repas de fin d’année - Lyon (1) Réunion régionale (1) - Repas de fin d’année Rencontres et réunions SFT – (2) Formations – (3) Manifestations nationales SFT – (4) Manifestations avec présence SFT Un atelier « Réussir son implantation » et « Recherche de clientèle » sera proposé chaque mois à Paris. Vous pourrez consulter le site dès le 10 décembre 2004 pour connaître le calendrier précis 2005. Consultez régulièrement le site de la SFT pour connaître tout le programme des formations/ manifestations/ réunions SFT dans votre région. Un seul réflexe : www.sft.fr Lettre d’Information SFT – N° 4 2004 – Page 5 Échos des régions Réunion SFT-RA – 18 septembre 2004 – Lyon T Comment éviter d’attraper un virus ? out le monde a déjà entendu parler des virus informatiques, certains d’entre nous en ont déjà fait les frais, mais tout le monde ne sait pas forcément comment se protéger contre ces petites bêtes qui peuvent parfois être très méchantes. Voici donc un petit rappel sur les virus et sur les moyens à mettre œuvre pour se prémunir d’une bonne grippe. Qu’est-ce qu’un virus ? Définition : Un virus est un petit programme informatique conçu pour modifier le fonctionnement d’un ordinateur à l’insu de son utilisateur. Un morceau de code vient se fixer sur un fichier (ou se substitue à lui) provoquant ainsi un dysfonctionnement plus ou moins sérieux de l’ordinateur contaminé. Caractéristiques d’un virus : Il peut être gênant mais inoffensif. Ex : déclencher une animation de feu d’artifice à chaque fois que l’on ouvre un fichier ou qu’on lance une application. Il peut au contraire être malfaisant et/ou destructeur et alors : Détruire des fichiers Empêcher le lancement des applications Provoquer la perte de toutes les données contenues sur le disque dur Modifier les informations système et empêcher la reconnaissance des fichiers (ce qui peut s’avérer catastrophique) … Il peut être actif immédiatement ou être programmé pour se déclencher à une date précise (ex : 11 septembre, SaintValentin…) Il peut se propager automatiquement d’un fichier à l’autre ou d’un ordinateur à l’autre à l’insu de l’utilisateur, très souvent via Internet. Parfois c’est l’utilisateur qui bien involontairement propage le virus en transmettant des données à un ou plusieurs collègues. Les fonctions d’un virus : Un virus est donc une petite application programmée pour semer la zizanie dans votre machine. Mais comment agit-il ? Tout comme chez l’homme le virus de la grippe et celui de la varicelle déclenchent des maladies dont les symptômes sont très différents, les virus informatiques ne provoquent pas tous les mêmes dégâts. Tout dépend de la manière dont ils ont été programmés. Voici quelques exemples de ce dont un virus peut être capable. Cette liste n’est pas exhaustive. Il peut se dupliquer sur les disques durs, dans la mémoire… jusqu'à obtention saturation de l’ordinateur. Il peut se bloquer le système d'exploitation ou l’exécution d’un programme par destruction, déplacement ou détérioration des données présentes sur le PC. Il peut espionner les faits et gestes de l’utilisateur (on parle alors de « spyware »), pour pirater des données ou simplement apprendre des choses sur l’utilisateur et ses habitudes ou l’entreprise à laquelle il appartient, soit à des fins malhonnêtes (avec pour objectif de « piquer » des concurrents ou de « pirater » des projets de développement innovants confidentiels), soit à des fins marketing (par exemple pour revendre les adresses mail « ciblées » à des entreprises, vous envoyer des courriers susceptibles de vous intéresser…). Comment attrape-t-on un virus : Principalement : En téléchargeant des documents ou des applications dont la provenance est incertaine En ouvrant des fichiers reçus par courrier électronique sans s’assurer de leur innocuité En naviguant sur des pages web « piégées » (attention aux courriels qui contiennent simplement un lien vers un site sans autres explications) Comment éviter d’attraper un virus ? En utilisant un antivirus Norton, Mac Afee, Sophos ou tout autre antivirus sérieux, avec mise à jour quotidienne au lancement de l’ordinateur (dès qu’il est connecté sur Internet, l’antivirus est mis à jour). De nouveaux virus apparaissent tous les jours, il est essentiel d’avoir les signatures de l’antivirus à jour. Vous pouvez paramétrer votre anti-virus pour qu’il scanne automatiquement chaque fichier et chaque message entrant sur votre ordinateur. Cela vous évitera bien des désagréments. En utilisant un filtre anti-pourriel ou antispam Spamihilator (gratuit), SpamNet (payant), Spam Bully (shareware), SpamPal (gratuit)…. Ce ne sont là que quelques exemples. Ces programmes sont conçus pour éliminer les courriers indésirables. De nombreux pourriels qui contiennent des virus sont ainsi automatiquement éliminés. En utilisant un pare-feu (firewall) Un pare-feu est un système conçu pour protéger un ordinateur (ou un réseau local) des intrusions provenant d’Internet. Tout ordinateur connecté à Internet est susceptible de subir une attaque d'un pirate informatique (hacker). En effet, des pirates informatiques surveillent le réseau à la recherche d'une machine connectée (pour ce faire ils envoient des paquets de données de manière totalement aléatoire), puis cherchent une faille de sécurité afin de l'exploiter et d'accéder aux données qui se trouvent sur la machine concernée. Cette menace est d'autant plus grande que l’ordinateur est connecté en permanence à Internet pour plusieurs raisons : L’ordinateur concerné est susceptible d'être connecté sans pour autant être surveillé Il est généralement connecté avec plus de bande passante Il ne change pas (ou peu) d'adresse IP (Internet Protocol). Une adresse IP se présente sous la forme xxx.xxx.xxx.xxx. Chaque xxx représente un entier de 0 à 255. Ces numéros servent à l’identification des ordinateurs sur le réseau. Les internautes ayant une connexion permanente de type câble ou ADSL, doivent absolument se protéger des intrusions réseaux en installant un pare-feu. En mettant votre système d’exploitation à jour Sur le site « Windows update » (http:// windowsupdate.microsoft.com). Il est possible de configurer le système d’exploitation afin que la mise à jour se fasse automatiquement au lancement de l’ordinateur. Penser à appliquer les correctifs (patchs) de sécurité qui sortent régulièrement pour pallier les failles des différents systèmes. Ne pas hésiter à consulter le site de Microsoft pour être au courant des correctifs, des failles, des évolutions… En réfléchissant avant d’agir Ne pas télécharger ni installer d’applications dont on ne connaît pas la provenance et dont on n’est pas absolument sûr. Ne pas ouvrir de fichier dont on ignore l’origine. Désactiver les macros des fichiers reçus (Word et Excel), même si on connaît l’émetteur. Ne pas ouvrir les messages douteux envoyés à « undisclosed recipients » provenant d’adresses du genre [email protected], [email protected], [email protected]; [email protected].... sans objet et dont l’émetteur est inconnu dont l’objet est du genre (liste non exhaustive) : (Suite page 7) Lettre d’Information SFT – N° 4 2004 – Page 6 Échos des régions fichiers joints pour mises à jour des applications. (Suite de la page 6) Protect Your Loved Ones Incoming message incoming alert Mortage Notification RE : Message Notify Enlarge your penis ou enlarge your member Protected message Re : Msg reply Re : your order ou order details Re : Document RE : Protected message RE : my resume… Re : Hello RE : Text message Re : your invoice Re : your message ou you msg Re : Thank you ! no prescription… ou no prescription needed important Re : Thanks :) Medicine on line Incoming message Re : Yahoo ! Your details ou RE : Your details Notification ou important notification Site changes Viagra Protected message Update Changes.. Re : Document Re : Hi Encrypted document Re : Hello See attach. ou See attachment Fax Message Re : Hi test Forum notify Re : Incoming Message ou RE : Incoming Msg I forgot… Ne pas ouvrir les fichiers avec des extensions douteuses comme (liste non exhaustive) : .zlq – .dta – .bat – .swat.exe – .dir – .zlb – .zma – .pif – .vbs – .exe – .ska – .zl7 Rappelons que les fichiers «. exe » sont des exécutables. Certains clients peuvent être amenés à vous en envoyer pour la réalisation d’une prestation. Même si vous êtes au courant de l’envoi d’un tel fichier par un client, assurez-vous qu’il provient bien de la source attendue avant de l’exécuter. Se méfier des messages d’erreurs de type « Mailer daemon » qui sont souvent de faux messages d’erreurs et de vrais virus. Les virus en vogue La liste ci-dessous n’est pas exhaustive. Elle récapitule les virus les plus en vogue depuis le mois de juillet 2004. Elle est malheureusement susceptible d’évoluer chaque jour. La liste suivante est extraite du site Secuser. Vous trouverez des renseignements complémentaires à l’adresse : http:// www.secuser.com rubrique « alertes ». N’hésitez pas à consultez les autres pages de ce site très complet, vous y trouverez des informations mises à jour quotidiennement qui vous permettront d’éviter bien des déboires. Se souvenir que Microsoft n’envoie jamais de message avec des Nom Type Apparition Risque Bagle.AK virus 31/08/04 important Mydoom.S (= Mydoom.Q, Ratos.A) virus 15/08/04 Important DSO Exploit artefact 11/08/04 inoffensif Bagle.AL virus 09/08/04 Important Brador (= Brador.A, BackDoor-CHK) Troyen—WinCE 05/08/04 Moyen Mabutu.A virus 27/07/04 Important Mydoom.M (= Mydoom.O) virus 26/07/04 Important Bagle.AI (= Beagle.AG) virus 19/07/04 Important Duts (= WinCE.Duts.A, WinCE.Dust.A) Virus—WinCE 16/07/04 Moyen Bagle.AF (= Beagle.AB) virus 15/07/04 important Bagle.AD (= Beagle.Y) virus 04/07/04 Moyen S’informer Se protéger c’est bien, mais s’informer pour savoir se protéger, c’est encore mieux. Voici quelques sites sur lesquels vous trouverez des informations à jour. Secuser àsite http://www.secuser.com : pour être au courant des nouveaux virus et télécharger gratuitement les correctifs nécessaires. K-Otik : http://www.k-otik.com/index.php : pour être au courant des derniers virus mais également de l’actualité informatique, des cas de cybercriminalité, de l’évolution de la législation… Hoaxbuster àhttp://www.hoaxbuster.com/index.php : pour être au courant des nouveaux virus et de la véracité des informations qui circulent (et ainsi éviter par exemple de supprimer un fichier du type :Jdbgmgr.exe, désigné comme un virus dans un pourriel alors qu’il s’agit d’un utilitaire Windows). Hoaxkiller àhttp://www.hoaxkiller.com/ : traite uniquement des canulars. Ces sites vous offrent la possibilité de vous abonner à une lettre d’information. Là encore, n’hésitez pas à le faire. Vous serez ainsi informé en temps réel des alertes virus et de la procédure à suivre pour éviter à votre ordinateur d’être contaminé. Lettre d’Information SFT – N° 4 2004 – Page 7 Nathalie Renevier [email protected] Traducteurs d’édition 21èmes Assises de la Traduction Littéraire, Arles du 12 au 14 novembre 2004 S ’il fallait choisir deux mots pour décrire ces 21èmes Assises de la Traduction Littéraire, ce seraient certainement force et douceur. Force tout d’abord, comme le mistral qui nous a gratifiés de pointes frôlant 150 km/h pendant deux jours. Et douceur, comme la voix d’Hélène Cixous, auteure de fiction, d’essais et de pièces de théâtre, et complice en écriture de Jacques Derrida. Elle a dans un premier temps évoqué les villes qui jalonnent sa vie et ses écrits, avant de nous présenter plusieurs de ses traducteurs (en anglais, catalan, italien et serbo-croate) et dont certains ont publié un recueil intitulé Joyful Babel : Translating Hélène Cixous. Ces derniers nous ont raconté les difficultés qu’ils rencontraient à traduire Mme Cixous dans leurs langues respectives, celle-ci jouant en effet constamment avec les mots, les sons, la respiration de la langue ou aimant à brouiller les genres masculin/féminin. Mais l’on se souviendra surtout de l’étonnante symbiose quasi-palpable qui unissait Mme Cixous à ses traducteurs, du respect et de l’amour qui semblaient circuler entre eux tous. Du reste, nous a-t-elle rappelé, comment traduire fidèlement sans amour ? Mais avant cette conférence de clôture, les Assises nous ont offert plusieurs conférences toutes plus intéressantes les unes que les autres. On retiendra notamment la table ronde « Retraduire Ulysses » avec cinq des huit traducteurs qui, pendant trois années, se sont consacrés à la retraduction de l’œuvre de James Joyce. Les intervenants ont commencé par évoquer la notion de travail collectif en traduction, et ont convenu qu’une traduction collective ne peut véritablement fonctionner que dans le cas d’ouvrages comme la Bible ou Ulysses, qui se composent de textes indépendants les uns des autres. Encore faut-il entendre « collectif » comme le regroupement de plusieurs traductions individuelles, et non pas une traduction à plusieurs mains ou plusieurs voix. Chaque traducteur était responsable de son ou ses épisodes (car pour Ulysses, on parle pas de chapitres mais d’épisodes), même si des réunions collectives permettaient de discuter des choix de chacun, poser des questions, demander des avis, etc. aux autres traducteurs. Les (re)traducteurs d’Ulysses ont aussi évoqué l’espace de liberté qui leur avait été offert avec cette retraduction, la première traduction ayant déjà levé la majorité des difficultés. Ils ont ainsi pu se consacrer pleinement à l’aspect créatif de leur travail, et notamment à adapter la langue française au style si particulier de Joyce – voire la forcer. Il faut du reste signaler que celui-ci ne croyait pas que son œuvre soit traduisible. L’épisode « Cyclope » d’Ulysses a servi de thème à l’atelier de traduction d’anglais, le samedi matin, et animé par sa traductrice, Tiphaine Samoyault. Celle-ci a commencé par nous exposer les principales difficultés qu’elle avait rencontrées, dont la traduction du parler irlandais, émaillé entre autres de nombreuses références à des chansons populaires. Dès le début, elle s’est par exemple demandée si elle devait traduire « bloody » de la même manière tout au long de l’épisode, avant de décider de varier les jurons en fonction du contexte immédiat. Autre difficulté : la traduction de l’argot. Valait-il mieux employer un argot très actuel, mais qui risquait de vieillir rapidement et de ne plus être compris dans quelques années, ou lui préférer un argot peut-être moins haut en couleurs mais promis à une plus longue vie ? La discussion fut tellement riche que nous n’avons pu travailler que sur 3 phrases en 1h30 ! Autre temps fort : la table ronde de l’ATLF intitulée « Qui a la responsabilité d’une traduction ? », et réunissant plusieurs traducteurs, un correcteur, une éditrice ainsi que des responsables de l’ATLF. Le débat a débuté sur un constat : le nombre de litiges concernant la qualité des traductions ne cesse d’augmenter. Jacqueline Lahana, présidente de l’ATLF, a rappelé l’existence et surtout l’utilité du Code des Usages (rédigé en 1984 et revu en 1993) et qui recommande de définir dans le contrat de traduction un maximum de critères dont le public visé, la collection de publication, la nécessité d’adaptation, etc. Chacun a ensuite exposé les responsabilités qui lui incombaient par rapport aux autres maillons de la chaîne éditoriale. Ainsi, les responsabilités de base du traducteur consistent à respecter les termes de son contrat avec l’éditeur (date de remise, notamment) mais aussi à rester fidèle au travail original de l’auteur dans sa traduction. Le préparateur/correcteur est pour sa part responsable du manuscrit en ce qui concerne les abréviations, les chiffres, les césures, la ponctuation. Il doit aussi vérifier la justesse des noms et des dates mentionnés, la cohérence des déplacements des héros, traquer les anachronismes, etc. Au fil de la discussion, il est apparu d’une part que la responsabilité d’une traduction est partagée, et d’autre part que le dialogue et la concertation permettent d’éviter les conflits. Par exemple, le responsable de collection ou l’éditeur doit expliquer clairement ses attentes au traducteur ; le traducteur doit signaler à l’éditeur d’éventuelles difficultés, voire s’adresser directement à l’auteur s’il en a la possibilité ; le correcteur doit soumettre ses suggestions au traducteur ; l’éditeur doit soumettre les épreuves au traducteur ; etc. Ces Assises de la Traduction Littéraire nous ont aussi offert quelques gourmandises littéraires, comme les « Croissants Littéraires » du samedi matin, accompagnés de lectures bilingues, ou d’agréables rencontres entre participants. Quel bonheur, en effet, de mettre enfin un visage sur un nom croisé régulièrement sur les listes de discussion ! Lettre d’Information SFT – N° 4 2004 – Page 8 Muriel Valenta Représentante des Traducteurs d’Édition [email protected] Vie de la SFT Compte-rendu de la réunion à La Coupole le 23 octobre 2004 M irella Lamolie accueille les participants (une cinquantaine) et parle des réunions d’information organisées au siège de la SFT le dernier samedi de chaque mois (voir dates sur le site) qui seront animées par Christine Durban et Philippe Callé. Ces réunions permettront aux nouveaux venus dans le métier de mettre plus facilement le pied à l’étrier et à tous les adhérents d’avoir des conseils éclairés en matière de prospection et de fidélisation de leur clientèle La SFT est aujourd’hui de plus en plus vivante et suscite de plus en plus d’intérêt auprès des jeunes candidats au métier de traducteur et d’interprète. Possibilité d’utiliser 3 glossaires en parallèle (par exemple : glossaire client = 1, glossaire perso = 2…). La vérification peut être forcée seulement sur le glossaire client, par exemple. Possibilité de normaliser les domaines .Une mémoire contient 500 000 à 1 000 000 de lignes. Wordfast comporte un compteur, qui compte le nombre de fois où une phrase a été traduite et approuvée, afin de mettre à jour la mémoire de traduction. Au démarrage, il faut configurer Wordfast de façon à travailler par écrasement, ou écraser seulement les attributs différents s’il y a plusieurs traduction dans la mémoire de traduction (on peut faire défiler les différentes traductions). Pour les segments, il est conseillé de rester compatible avec Trados afin de pouvoir échanger les mémoires de traduction. Il existe des liens directs avec Excel et Power Point. Ouvrir Excel, puis Word (document vide) : Wordfast recherche dans la mémoire de traduction et met le glossaire à jour au fur et à mesure de la traduction (idem pour PowerPoint). Le texte peut être modifié directement mais, dans ce cas, la mémoire de traduction n’est pas mise à jour). Le nettoyage met à jour la mémoire de traduction (« Clean up »). Fonction de pré-traduction à partir de ce qui existe en mémoire de traduction. Fonction d’analyse : donne un rapport concernant le nombre de répétitions… Wordfast tient sur une disquette, peut se télécharger avec ADSL, de même que le manuel en ligne, qui est mis à jour régulièrement (le manuel en anglais est conseillé). Il n’y a pas de dongle. SAV/Licence : 180 euros, donnant droit à un an de support en ligne. Des sessions de formation sont envisagées. Pour l’instant, les mises à jour de Wordfast sont gratuites pendant 3 ans. Quand Wordfast trouve un terme dans « Multiterm », il l’affiche, éventuellement avec les graphiques correspondants. Après configuration, possibilité d’afficher des dictionnaires en ligne, des pages web à partir d’un mot clé, possibilité d’interroger Multiterm, Google… Possède un outil de recherche de contexte et de recherche de concordance. Wordfast étant entièrement compatible avec Trados, on peut travailler sur tous les fichiers utilisés par Word (FrameMaker, QuarkXPress…). Wordfast a un complément (gratuit) « Plus Tool », qui permet de créer un glossaire, d’aligner des textes pour créer une mémoire de traduction. Le site « www.wordfast.net » propose une version de démonstration qui comporte 500 unités de traduction. Si on veut utiliser plus de 500 unités de traduction, il faut mettre cette version en mémoire d’arrière-plan (non limitée) pour pouvoir continuer à travailler. Wordfast... 1. Un bref rappel des logiciels de traduction est effectué afin de situer le nouveau logiciel WORDFAST qui se présente comme un complément de Word Wordfast est un ajout à Word et présente les fonctions suivantes : Le texte à traduire est présenté en segments (en général, des phrases) définis par des balises La mémoire de traduction se constitue au fur et à mesure de la traduction Possibilité de coupler la mémoire de traduction avec le traducteur automatique (déconseillé) Dispose d’un outil de reconnaissance terminologique Fonctionne avec toutes les plates-formes Word, mais aussi avec Linux Est compatible avec Trados grâce à TMX et peut partager les mêmes mémoires Peut reprendre le glossaire Trados et les glossaires multiformes Toujours relire ce que propose la machine, même si elle affiche 100 % d’analogie Possibilité d’afficher les différences avec la mémoire de traduction Les termes surlignés en bleu sont ceux qui existent dans le glossaire ; on peut ainsi, avec une seule touche, saisir automatiquement des URL… Si possible, le glossaire doit être enregistré au format .txt Il est possible d’ajouter des termes au glossaire en cours de traduction La mémoire de traduction et le glossaire sont dédiés à une paire de langues Définir le domaine de traduction dans la mémoire de traduction Pénalités : indique les différences de traduction entre plusieurs mémoires de traduction partagées Glossaire accessible par Excel Wordfast affiche 6 champs dans le glossaire Possibilité de copie le segment source dans le segment cible. Fonction contrôle qualité : vérifie la ponctuation, les espaces insécables, les différences de termes… 2. Jackie Reuss nous dit quelques mots sur la norme… Nous sommes en phase d’enquête publique. On peut consulter le projet sur le site de l’AFNOR et consigner ses remarques ou en anglais, ou éventuellement en français. Il serait tout de même préférable de répondre directement en anglais, si possible, et envoyer ses commentaires (20 pays sont concernés). La consigne « en anglais » peut paraître « choquante », mais cela s’explique par le fait que les experts sont bénévoles et pour leur éviter une charge de travail supplémentaire. C’est utile pour valoriser notre profession, fixer des règles de base, les procédures indispensables. Cependant la norme ne concerne pas le résultat. Ce sont les sociétés de traduction qui sont prioritaires et non pas les traducteurs indépendants. Date limite pour envoyer les commentaires : le 5 décembre 2004 Question : La norme est-elle obligatoire ? Réponse : La norme n’est pas obligatoire, on y adhère ou pas. La certification est une longue procédure. Dans certains pays, il peut ne pas y avoir de certification possible. En Allemagne, par exemple, c’est sous forme d’auto déclaration. ISO 9000 est une certification extrêmement lourde et compliquée. ...Norme… ...Impayés... Lettre d’Information SFT – N° 4 2004 – Page 9 3. Vassiliki Chatziangelou nous parle des prochaines formations et en distribue la liste. 4. Les impayés Mirella nous indique que Marie-Christine Garcin, responsable de la Commission arbitrage n’ayant pu venir ce matin, elle distribuera en fin de session un modèle d’injonction à payer et un article paru dans la LI indiquant la marche à suivre. Pour les dossiers épineux, il est recommandé de s’adresser directement à Marie-Christine Garcin . Question : Est-ce qu’un courriel a une valeur juridique à partir du moment où la commande est confirmée ? Et s’il n’y a pas d’entête ? Dans ce cas-là, il faut demander au client un bon de commande en bonne et due forme. Un adhérent dans l’assistance affirme que le courriel a une valeur juridique (une voix dans l’assistance). L’essentiel, c’est d’avoir le numéro de bon de commande. Question : dans le cas d’un litige, lorsque le client est en liquidation judiciaire, sachant que la traduction est un bien intellectuel, comment se situe-t-on en tant que créanciers? Un exemple de litige cité avec un grand Joaillier : tous les prestataires ont été mis sur le même plan : le concepteur, le traducteur, le publiciste, l’imprimeur, etc. Recouvrements à l’étranger : pour ce genre (Suite page 10) Vie de la SFT (Suite de la page 9) de problème il convient de considérer la somme à recouvrer pour une somme inférieure à 1 500 euros, les frais sont trop importants pour que cela en vaille la peine. 5. Un point sur la retraite des professions libérales Marie Lemasson nous en fait un point complet mais non exhaustif. Retraite = 1 régime de base fixé par décrets + 1 régime complémentaire obligatoire dépendant des instances professionnelles + 1 régime facultatif à compléter de manière individuelle et volontaire assorti d’avantages fiscaux. Par ex. la CIPAV (140 000 cotisants) est un régime de base ET complémentaire. Toutes les professions libérales sont assujetties au régime de retraite de base, géré par la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des PL (CNAVPL). Depuis le 1er/01/04, vous pouvez demander votre retraite de base à partir de 60 ans au taux plein (sans décote) si vous totalisez une durée minimale d’assurance ou de périodes équivalentes reconnues. Actuellement, et jusqu’en 2008, 160 trimestres sont exigés, comme dans le régime général. Ce que change la loi Fillon : Le régime de base des PL est remodelé et des disparités disparaissent. Ceux qui exercent une PL pourront s’arrêter de travailler dès 60 ans, mais en acceptant une décote de 5 à 6 % par an, selon la profession, lorsque l’assuré n’a pas le nombre de trimestres nécessaires pour une retraite à taux plein. Le taux plein est acquis d’office à 65 ans. Comme pour les salariés, la durée d’assurance augmentera de 1 trimestre par an, pour atteindre 164 trimestres de cotisation en 2012. En revanche, quand on n’a pas le nombre de trimestres requis, il est possible de liquider ses droits entre 60 et 65 ans, mais un coefficient de minoration par trimestre manquant est alors appliqué. Enfin, à 65 ans, on bénéficie dans tous les cas d’une retraite à taux plein. Les règles de calcul des cotisations et des prestations des PL ont été modifiées le 1er/01/04. Les cotisations forfaitaires sont supprimées. La nouveauté, c’est la création d’une cotisation proportionnelle identiques pour toutes les professions, calculée à partir des revenus. Cette cotisation donne droit à l’acquisition de points. Et, au moment de la retraite, le montant de la pension est obtenu en multipliant le nombre de points par la valeur de ce point, fixée chaque année par décret. Comment optimiser sa retraite ? Rachat de trimestres auprès de sa caisse. Cf. les « sites.gouv » concernant le rachat de trimestres validés ou cotisés (pas le même prix !). L’intérêt n’est pas évident, à calculer au cas par cas, dépend aussi de l’âge. L’épargne retraite individuelle L’assurance-vie : un must de l’épargne à long terme Principe de l’assurance-vie En contrepartie d’une phase d’épargne à moyen ou à long terme, le contrat d’AV permet de se constituer des réserves au fil du temps afin d’en profiter une fois la retraite venue. Formule accessibles à toute les bourses, il est généralement possible de moduler les versements à la hausse ou à la baisse et les fonds investis dans ce type de produit ne sont pas plafonnés. La sortie = 2 solutions = capital ou rente viagère (parfois aussi rente de réversion) Attention, une conversion du capital en rente a deux impacts majeurs. D’abord une fraction de la rente est imposable en fonction de votre âge (par ex. 40 % de la rente si vous la demandez entre 60 et 69 ans). Ensuite, en cas de décès, vos bénéficiaires sont privés du capital. L’AV peut également être une solution avantageuse en cas de décès car pour les versements effectués avant 70 ans, le capital transmis est exonéré d’impôts jusqu’à 152 500 euros par bénéficiaire. Au-delà, une taxation de 20 % est appliquée. Et les versements effectués après 70 ans sont exonérés de droits de succession jusqu’à 30 500 euros. La fiscalité Tout au long de votre vie active, vous pouvez déduire de votre bénéfice imposable les versements effectués sur un tel contrat. Au plafond de 10 % du bénéfice imposable s’ajoute une enveloppe de déduction supplémentaire spécifique aux contrats Madelin, à savoir 15 % du bénéfice imposable compris entre 1 et 8 fois le plafond de la SS, soit entre 29 184 euros et 233 472 euros pour 2004. Autrement dit : un professionnel indépendant dont le bénéfice imposable (après déduction des charges professionnelles et abattement de 20 % pour les adhérents à des centres de gestion agréés) s’élève à 100 000 euros dispose d’un plafond de déduction annuel de 10 % x 100 000 + 15 % x (1000 000 – 29 184) = 20 622 euros. A l’image des contrats d’assurance-vie, les contrats Madelin peuvent être mono support ou multi supports. Retraite... La sortie Une fois retraité seulement, vous pourrez bénéficier de l’épargne ainsi constituée, obligatoirement sous forme de rente viagère. Selon les dispositions prévues par votre contrat, cette rente pourra être reversée au bénéficiaire désigné en cas de décès. Versé à vie, ce revenu fixe et régulier est soumis à l’impôt sur le revenu après les abattements de 10 % et 20 %, et assujetti aux prélèvements sociaux. Les limites fiscales ayant été modifiées, il est conseillé de refaire ses calculs. Nous bénéficions d’une période transitoire de 4 ans pour cela. Il existe aussi…. L’épargne salariale à condition d’avoir au moins un salarié. Le PEA (Plan d’épargne en actions) pour faire fructifier son argent en Bourse pour ceux qui sont à plus de dix ans de la retraite. L’immobilier locatif : pour diversifier ses placements financiers. Il est fortement conseillé de se constituer des revenus pour compléter sa retraite ! Les années d’études La loi Fillon du 21 août 2003 permet aussi aux assurés de racheter jusqu’à 3 années au titre d’études supérieures ou d’années d’activité n’ayant pu donner lieu à validation de 4 trimestres. Cette mesure peut vous permettre d’atteindre le nombre de trimestres nécessaire pour une retraite à taux plein. Plus vous rachetez vos trimestres tôt, moins le rachat est coûteux. Le contrat Madelin : Formule d’épargne destinée à compenser la faiblesse notoire des régimes de retraite obligatoires des non-salariés. Dans ce cadre, les PL définissent une cotisation initiale dont le versement annuel est obligatoire jusqu’à la cessation d’activité. Le montant des versements annuels peut varier dans un rapport de 1 à 10 du montant de la cotisation initiale. Ces versements peuvent être déduits du bénéfice imposable et au moment de la retraite, l’épargne constituée est versée sous forme de rente viagère. La cotisation de base doit être versée sans faute tous les ans, sous peine de perdre les avantages fiscaux liés à ce produit. Pour tenir compte des irrégularités de revenus d’un non-salarié, une souplesse a donc été prévue par la loi : fourchette de 1 à 10. Par ex., si vous décidez de verser au minimum 1 000 euros par an, vous ne pourrez ensuite jamais verser plus de 10 000 euros chaque année. Divers Dès 50 ans ou au moins 2 ans avant le départ en retraite, demandez un relevé de carrière à votre caisse de retraite. Pensez à vous renseigner sur la pension de réversion et les droits du conjoint. Adresse utile pour les PL : CNAVPL (Caisse nationale d’assurance-vieillesse des professions libérales : téléphone 01 44 95 01 50 et www.cnavpl.fr. (Tous ces renseignements sont extraits du Guide Retraite de l’Express et AXA et de la réunion Retraite organisée par l’ARAPL le 18 octobre 2004). La réunion s’est terminée vers 13 h 00. Le prochain rendez-vous est fixé au 7 janvier pour un dîner parisien. Monique Bocquet [email protected] Ewa Pawlikowska [email protected] Il est fortement conseillé de se constituer des revenus pour compléter sa retraite ! Lettre d’Information SFT – N° 4 2004 – Page 10 Vie de la SFT Chevaux de rois, rois des chevaux Le cheval est « la plus noble conquête que l'Homme ait jamais faite » (Buffon) L e 25 septembre 2004, après avoir assisté à la Journée mondiale de la traduction, dont vous pourrez lire les débats dans la revue Traduire dans les prochains mois — certaines d’entre nous avons sauté l’apéritif de clôture pour nous diriger vers la grande écurie du château de Versailles et assister à la représentation de l’Académie du spectacle équestre, La Reprise Musicale nocturne. Annie Charrondière, coordonnatrice du FrenchNet (groupe électronique) de l’Institute of Translation and Interpreting (ITI) avait organisé cette soirée en collaboration avec Jacqueline Reuss. Quelques chevaux s’échauffent déjà pendant que nous prenons place dans la salle en gradins ornée de fresques de chevaux dessinées sur les murs par le peintre Jean-Louis Sauvat. Le manège (la scène), est habillé de bois et de miroirs et éclairé de lustres en verre de Murano. L’atmosphère est chaleureuse. Six magnifiques Lusitaniens, à la robe crème et aux yeux bleus, effectuent différents pas, tandis qu’on nous explique, sur fond de musique baroque, l’art équestre dans toute sa splendeur. D’autres chevaux se succèdent : des arabes à la robe noire, un quarter horse et six argentins de couleur gris souris et taupe. Les élèves-écuyers de l’Académie, qui ont tous fière allure, exécutent des chorégraphies de Bartabas, créateur du Théâtre équestre Zingaro : la leçon des Maîtres, la leçon d’escrime, le carrousel des longues rênes, le carrousel des écuyers, le tout suivi d’une improvisation équestre. Personnellement, cette dernière m’a beaucoup émue : quatre écuyers immobiles dans chaque coin du manège laissaient leurs chevaux échanger entre eux. On aurait dit un dialogue amoureux entre les deux couples — jeux de séduction, querelles, bouderies, réconciliation — et certains aimaient bien se regarder dans les miroirs… Ce spectacle de grande classe était parfois teinté d’humour : ainsi, l’entrée d’un minuscule poney, un Shetland croisé, tenu en laisse par une dame à la voix puissante et majestueuse, a provoqué des éclats de rire. Également, le pot-pourri de voix réglé sur le trot des chevaux avait également un côté amusant. Les écuyères de l’Académie sont pour la plupart âgées de 20 à 34 ans. Petite parenthèse, le monde équestre est paraît-il à 85 % féminin. Le seul homme, l’écuyer titulaire, a 31 ans. Ces élèves ont toutes été recrutées après un appel de candidatures international et choisies autant pour leur potentiel équestre que pour leurs qualités humaines, leur personnalité, leur capacité à apporter leur différence et à se fondre au groupe. Elles apprennent le chant, qui leur donne confiance en elles ; la danse, où elles apprennent à connaître leur corps ; l’escrime artistique, qui fait travailler les réflexes ; les arts plastiques, qui ouvrent aux couleurs et à l’espace et enfin, l’ostéopathie, pour comprendre les défauts de leur cheval, les accepter et en tirer profit, sans oublier l’acupuncture. Après ce spectacle grandiose, nous avons visité les écuries. Trente boxes surmontés d’enseignes au nom de chaque cheval, comme Neptuno, Géricault, Goya, Champagne, Picasso, Pasdedeux, l’Inquiet, Le Fourbe, abritent les chevaux. Tous étaient occupés à déguster leur avoine bien méritée. Ce spectacle visuel d’une grande beauté m’a permis d’apprécier le cheval à sa juste valeur, à le reconsidérer sous un autre angle, sans parler des écuyères (le féminin l’emporte sur le masculin cette fois !) dont les mouvements, l’élégance, et la concentration ne peuvent qu’être exemplaires. N’hésitez pas à en faire l’expérience. Pour plus d’information, consultez le site www.acadequestre.fr ou www.academieduspectacleequestre.com, ou téléphonez au 01 39 02 07 14. Pour effectuer des réservations : [email protected] ou pour les groupes : [email protected], fax : 01 39 02 07 96. Chevaleresquement vôtre, Marie Désy-Field Coordonnatrice du Réseau français d’ITI [email protected] Rappel Merci d’adresser les courriels destinés au secrétariat uniquement à : [email protected] Dîner Île de France de début d'année N'oubliez pas de réserver votre soirée du vendredi 7 janvier 2005. Nous sommes en train de choisir une salle de restaurant pouvant vous y accueillir nombreux, accompagnés des personnes de votre choix. Tous les détails vous seront donnés prochainement par courriel et seront aussi affichés sur le site de la SFT. Lettre d’Information SFT – N° 4 2004 – Page 11 Vie de la SFT Matinée studieuse sur la norme CEN pour la SFT en Poitou-Charentes C 'est autour d'un café (ou d'un thé) à l'Hôtel Ibis de Poitiers qu'ont été accueillis le samedi 20 novembre dernier vers 10h00 les dix participants à cette réunion, venus de la Vienne et des Deux-Sèvres. David Poppleton a commencé par faire un bref récapitulatif des étapes à l'origine du projet de norme et le contexte européen dans lequel elle est élaborée. Il a rappelé que Jackie Reuss participe depuis deux ans à l'élaboration de cette future norme au sein du Comité Européen de Normalisation, qui regroupe 28 pays. David et Jackie ont, à tour de rôle, détaillé les dispositions de la norme et ses annexes, en essayant d’attirer notre attention sur les points positifs et sur les problèmes qui se poseraient pour les indépendants. Jackie a rappelé qu'il existe en Europe (notamment en Allemagne et en Autriche) d'autres normes en matière de prestation de services de traduction et que la nouvelle norme CEN, si elle est adoptée, remplacera les normes nationales existantes et sera applicable dans les 28 pays européens. Siméon Fongang, membre de la SFT et responsable d'une société de traduction à Poitiers, Eurotra, a évoqué les difficultés qu'il rencontre souvent en amont pour faire comprendre ce qu'est la traduction à ses clients ; la norme aurait donc au moins le mérite d’être un outil pour éduquer les clients! Les autres participants, principalement des traducteurs indépendants, reconnaissent laisser ce "travail" aux agences pour lesquelles ils travaillent. D’autre part, selon Siméon, la norme établirait les critères minimums à exiger des traducteurs "candidats" dont il reçoit des CVs et qui en sont souvent loin. Ce projet de normalisation a pour but principal la protection du client en termes de respect d'exigences et de procédures précises dans la prestation du service, comme les compétences des différents acteurs, la formation professionnelle continue, la gestion de la qualité et de la relation entre le client et son prestataire de service. La documentation des procédures joue un rôle important. Pour certains participants, le respect de ces exigences et procédures semble lourd à mettre en œuvre au niveau individuel, et certains points seraient à améliorer. Le problème du prix d'achat de cette future norme et les modalités et le coût d’une éventuelle certification (encore à l’étude) ont également été évoqués. Jackie Reuss envisage des arguments que la SFT pourrait utiliser pour négocier un coût acceptable avec Afnor Certification. David et Jackie nous ont encouragés à communiquer nos commentaires via le site internet de l’AFNOR. La réunion a été suivie d'un déjeuner dans un restaurant à proximité dans un climat d'échanges très chaleureux. Nous espérons organiser d’autres réunions à Poitiers en 2005. Estelle Roy [email protected] WORDFAST (sur Internet : wordfast.net) Comme nous vous l’avions annoncé, nous avons organisé une réunion IDF à la Coupole le 23 octobre dernier autour d’une présentation du logiciel d’aide à la traduction Wordfast par son concepteur Yves Champollion. (Se reporter à l’article d’Edith Alexandre paru dans la LI no. 3 2004 pour y lire son portrait). Vu le grand intérêt des participants, monsieur Champollion nous a proposé un prix préférentiel réservé aux membres de la SFT de 100 euros nets (Yves Champollion n’étant pas assujetti à la TVA), au lieu de 180 euros, à partir de 10 commandes fermes. Si vous souhaitez l’acquérir à ce tarif, nous vous proposons de nous envoyer un courriel dans les meilleurs délais et dès que nous aurons 10 personnes intéressées, nous pourrons agir ! et mettre en place une ou plusieurs séances de formation. Confraternelles salutations. Marie Lemasson et Mirella Lamolie [email protected] ou [email protected] Prix littéraire de la traduction fondé par l’association Actions pour promouvoir le français des affaires (APFA), partenaire du Centre d’échanges d’informations pour la traduction littéraire de l’UNESCO, en collaboration avec l’Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF) et la Société Française des Traducteurs (SFT, représentée par Suzanne Boizard et Marie-Christine Garcin) Le Mot d’Or de la Traduction Le Mot d’Or de la Traduction est un signe de reconnaissance décerné pour la première fois en 2003 à un ouvrage traduit en langue française permettant de faire connaître au lectorat francophone des sociétés et des cultures qui lui sont inconnues ou méconnues, notamment sous leurs aspects socioéconomiques. Il récompense le traducteur pour son travail en faveur de la reconnaissance des autres cultures, de la valorisation de la diversité culturelle et du dialogue interculturel entre les peuples. Le jury composé par des professionnels mandatés par les instances organisatrices s’est réuni et a décerné le Mot d’Or de la Traduction 2004 à Madame Veronika Nentcheva et Monsieur Eric Naulleau pour leur traduction du bulgare du roman Abraham le Poivrot de Angel Wagenstein publié à L’esprit des Péninsules. Lors d’une cérémonie organisée le 18 novembre 2004 au Centre culturel des finances, Ministère de l’économie, des finances et de l’industrie, les lauréats ont reçu la médaille d’art du Mot d’Or, créée par Henri Chopin et la Monnaie de Paris. Marie-Christine Garcin [email protected] Lettre d’Information SFT – N° 4 2004 – Page 12 Messages reçus La traduction professionnelle a le vent en poupe : voici que le milieu universitaire s'intéresse très sérieusement au métier et à ses ficelles. Laurent Lagarde, de l'université de Lyon, vient d'entreprendre des recherches portant sur la manière dont le traducteur parvient à s'approprier un contexte et une terminologie… mais puisque personne mieux que l'auteur ne saurait exposer la nature de ses travaux, laissons-lui la parole, ou plutôt la plume : en thèse de doctorat à l’Université Lyon II, je travaille sur la question du traducteur professionnel face au texte É tudiant spécialisé et à la recherche documentaire. Nous appelons texte technique un texte qui véhicule un message nécessitant des connaissances spécialisées. Il s’agit par exemple d’un texte médical ou juridique. Pour traduire un texte technique, le traducteur utilise des sources documentaires ; ces sources documentaires sont « les outils extérieurs au texte à traduire que le traducteur utilise pour acquérir les connaissances lui permettant de parvenir au niveau de compréhension requis du texte de départ et de réexprimer de manière adéquate le contenu de ce texte en langue d’arrivée. » Ces sources documentaires peuvent être des documents sur support papier ou informatique. Cette thèse est une recherche empirique et naturaliste. Le but est d’observer ce qui « se passe dans la réalité ». Il s’agit de savoir comment les traducteurs professionnels procèdent lorsqu’ils passent par une phase de recherche documentaire. Y a t-il des facteurs linguistiques et extra-linguistiques susceptibles d’influencer la recherche documentaire ? Cette étude se situe donc en prise directe avec la réalité du traducteur professionnel. Nous n’avons pas pour objectif d’énoncer des principes de recherche documentaire mais d’analyser les stratégies employées. Ce type de recherche nécessite une enquête de terrain, le but étant d’obtenir des informations par le biais de questionnaires et d’entretiens avec des traducteurs. L’échantillon doit être assez large pour que l’étude soit fiable. Nous considérons que cette méthode est un moyen efficace d’avoir un maximum de données qui puissent être exploitables. Une recherche qui met en œuvre ces deux méthodes d’investigation permet aussi d’obtenir des informations complémentaires (sur le plan quantitatif et qualitatif). Cette étude est de nature rétrospective et aussi étiologique ; rétrospective, car elle fait revenir le traducteur sur sa démarche de traduction et étiologique, car elle permet au traducteur de réfléchir sur les causes et/ou les raisons pour lesquelles il adopte telle stratégie. Laurent Lagarde Université Lumière Lyon II [email protected] Bibliographie indicative Desblache, Lucile (2001) Aspects of specialised translation. La Maison du Dictionnaire. Paris. 191 p. Gile, Daniel (1993) Les outils documentaires du traducteur dans Palimpsestes, 8a. pp. 73-89. Gile, Daniel (1995) Basic concepts and models for interpreter and translator training. Benjamins Translation Library. Amsterdam/Philadelphia. 277 p. Wright, Sue Ellen et Wright, Leland (1993) Scientific and Technical translation. Benjamin Translation Library. Amsterdam/Philadelphia. 298 p. Ouvrage publié Redes : une autre manière de chercher les mots Publication du premier dictionnaire qui ne propose ni définitions ni synonymes, mais des combinaisons de mots par association de sens. Une équipe de philologues, dirigée par Ignacio Bosque, linguiste et professeur à l’Universidad Complutense de Madrid, a conçu un dictionnaire pionner en espagnol et dans n’importe quelle autre langue, qui propose les différentes combinaisons admises par les mots en fonction de leur sens et qui explique les raisons de ces emplois. Intitulé Redes et publié par Ediciones SM, le dictionnaire a été élaboré à partir d’un important corpus de 250 millions de mots issus de 68 publications espagnoles ou hispano-américaines et couvrant les 20 dernières années. « [Le dictionnaire] a pour ambition de dresser le portrait de la langue et de son usage par les locuteurs », a déclaré Ignacio Bos- que lors de la présentation de l’ouvrage. Contrairement à la majorité des dictionnaires existants, Redes ne contient ni définitions des termes ni liste de synonymes, mais il replace les différents termes en contexte et explique les raisons sémantiques de ces combinaisons. Bosque a aussi précisé que ce dictionnaire ne prend pas en compte la langue littéraire : « C’est une étude de l’espagnol courant qui s’appuie sur la langue de la presse » parce que, comme le disait María Moliner, « la langue des journaux est vivante, c’est celle que l’on utilise ». Bien que comptant plus de 2 000 pages, Redes ne contient pas tous les mots de la langue espagnole car ses auteurs se sont avant tout intéressés aux termes abstraits. Ainsi, le mot « manzana » [pomme] ne figure pas dans le dictionnaire et des mots comme « comer » [manger] n’ont droit qu’à un espace très limité étant donné que la liste de choses que l’on peut manger est interminable. À noter que Redes n’est pas un dictionnaire normatif, et qu’il n’indique pas si un usage est correct ou non. Ediciones SM, Madrid, 2004, 2016 p., ISBN 84-675-0276-2 Lettre d’Information SFT – N° 4 2004 – Page 13 D’après ELPAIS.es, 28 septembre 2004 Messages reçus Projet européen TECDOC-NET U n consortium d’associations de rédacteurs techniques, d’universités, d’instituts de formation et d’entreprises industrielles dans 11 pays européens ont formé – avec le soutien de la Commission Européenne – un réseau pour l’échange d’informations et de connaissances dans ce domaine. En France, le réseau est représenté par le Conseil des Rédacteurs Techniques. L’objectif de ce projet, nommé TecDoc-Net, est d’améliorer la qualité de la documentation technique. Dans le cadre du projet, le Conseil des Rédacteurs Techniques organise en France une série de séminaires sur des la documentation technique : questions juridiques, normes et directives, gestion de qualité, gestion documentaire, gestion de contenu, traduction, localisation, terminologie, outils et technologies etc. Ces séminaires s’adressent aux rédacteurs et traducteurs techniques, aux responsables de documentation et aux responsables du service après-vente travaillant pour toutes les branches industrielles. Vous trouvez les dates des séminaires sur : http://www.tceurope.org/tecdocnet/events.htm . Actuellement, les partenaires du projet développent un guide européen pour la formation professionnelle et continue des rédacteurs et traducteurs techniques. Le guide donnera un aperçu des connaissances indispensables que devrait avoir toute personne chargée de documentation technique. La version PDF sera disponible à partir de mai 2005. Pour toute information supplémentaire, contactez Ursula Wirtz: [email protected]; ou au 0049-711-6570444. Pour plus d’information sur le CRT, visitez http://www.chez.com/crt/ Madame, Monsieur, Je travaille au sein du laboratoire CNRS Cognition et Développement, unité dont les thématiques de recherche sont axées autour du développement de l’enfant. Nous nous intéressons notamment à l’acquisition du langage en situation monolingue mais aussi bilingue. Un de nos objectifs consiste à étudier la dynamique des transferts dans le traitement des phrases chez des sujets bilingues. Nous recueillons actuellement des données sur l’acquisition chez des enfants issus de couples mixtes français-anglais qui ont été dès la naissance en contact avec les deux langues. Nous recherchons également pour cette étude des adultes avec un profil identique. La situation que nous vous proposerons est une situation de détection d’erreurs grammaticales présentées auditivement (erreurs d’accord et erreurs concernant la position des mots dans la phrase). La recherche est pilotée par micro-ordinateur et dure environ 20 minutes pour chaque langue. Les passations sont individuelles. Nous vous distribuerons également un questionnaire destiné à évaluer de manière précise votre pratique langagière des deux langues. Si cette étude vous intéresse, n’hés i te z pa s à me con ta cter a u 01-55-20-54-06 ou à m’écrire : [email protected]. Les passations peuvent se dérouler à votre domicile. Je reste à votre entière disposition pour vous fournir des renseignements complémentaires. Magali Boibieux Le département d'études interdiscipliaires en traduction, langues et cultures est heureux de vous annoncer la tenue d'une conférence de trois jours sur la traduction pour les médias à l'université Forli de Bologne, du 27 au 30 octobre 2005 Le comité serait heureux de recevoir des interventions d'une vingtaine de minutes sur les thèmes suivants : - Nouvelles tendances en médiation http://screentranslation.sitlec.unibo.it/ENG/Trends.htm - Produits multilingues http://screentranslation.sitlec.unibo.it/ENG/ Multilingual.htm - Traduction pour les sourds et les malentendants http://screentranslation.sitlec.unibo.it/ENG/Audience.htm - Qualité http://screentranslation.sitlec.unibo.it/ENG/Quality.htm - Corpus et base de données http://screentranslation.sitlec.unibo.it/ENG/Corpora.htm -Traduction pour les médias http://screentranslation.sitlec.unibo.it/ENG/Media.htm La date limite pour envoyer les résumés des interventions est fixé au 15 février 2005. Pour soumettre des résumés sur la Toile et avoir un supplément d'information, veuillez vous rendre sur le site de la conférence sur la Toile à l'adresse suivante : http://screentranslation.sitlec.unibo.it/ Ouvrage publié On nous annonce la publication de la 4ème édition du « Dictionnaire des Sciences de la Terre » de Jean-Pierre Michel, Michael S.N. Carpenter et Rhodes W. Fairbridge. Ce dictionnaire, qui a été enrichi de 2 500 nouvelles entrées pour cette nouvelle édition, présente plus de 15 000 termes anglais et 9 000 termes français. Les auteurs ont réuni l’ensemble des termes scientifiques techniques et généraux les plus utilisés dans les divers domaines des Sciences de la Terre et de l’environnement : géochimie, géologie minière, géologie du pétrole, géophysique, géomorphologie, hydrogéologie, minéralogie, paléontologie, pédologie, pétrographie, planétologie, sédimentologie, stratigraphie, tectonique, volcanologie, etc. Éditions Dunod, 512 p., 55 € Lettre d’Information SFT – N° 4 2004 – Page 14 f i t flash Novembre 2004 Les traducteurs de Chine et la FIT sous les feux de la rampe Le Bureau de la FIT s'est réuni à Beijing les 29 et 30 octobre 2004 parallèlement au IVe Forum asiatique sur la traduction et à la Ve Assemblée nationale de l'Association des traducteurs de Chine. Le Bureau a également participé à l'ouverture d'une exposition sur les réalisations des traducteurs en Chine. Les trois événements ont suscité une large couverture dans les journaux, à la radio et à la télévision. Betty Cohen et Huang Youyi ont ainsi été invités à participer à une émission télévisée et ont été interviewés par Radio Chine Internationale. Certains articles sont également sur Internet aux adresses suivantes : http://www.china.org.cn/english/2004/Nov/111147.htm; http://www.china.org.cn/english/2004/Nov/111206.htm; http:// www.china.org.cn/english/2004/Nov/111249.htm; http://www.china.org.cn/english/2004/Oct/110745.htm Nouvelles des projets Lors de sa dernière réunion à Helsingborg, le Conseil a approuvé l'étude de plusieurs projets. Certains ont été abandonnés après étude et consultations, d'autres se poursuivent. Voici les dernières nouvelles. Projet Inttra.net – Il s'agissait d'une proposition de partenariat visant à offrir un portail Internet mettant en contact des demandeurs et fournisseurs de services de traduction. Après une étude approfondie de la proposition et de longs échanges de courriers électroniques, le Conseil a décidé de ne pas poursuivre dans cette voie. Le sentiment général était que la FIT n'avait pas les moyens d'assumer une fonction aussi exigeante. Les membres du Conseil avaient également des réserves quant à savoir si la FIT devrait s'engager dans une entreprise commerciale. Carte internationale de traducteur – Peter Krawutschke a lancé une consultation auprès des associations membres et reçu un accueil favorable. Il travaille à présent à la conception de la carte ainsi qu'au mécanisme et à l'organisation du service. Un projet complet sera présenté au Conseil en mai. Aide humanitaire pour les traducteurs – Sur le modèle de Reporters sans frontières, la FIT a cherché à mettre au point un système de veille pour la protection et la défense des traducteurs victimes d'abus ou d'oppression. Cependant, une telle organisation exige un financement et, malheureusement, la FIT étant une organisation internationale, elle ne satisfait pas aux critères de financement des gouvernements nationaux. Le projet ne peut donc pas être réalisé pour le moment. Michael Friel, président du Comité FIT sur les droits humains, étudie cependant les possibilités de collaboration avec Reporters sans frontières. Normes de compétences – Une petite équipe a été constituée pour réunir de l'information sur les normes existantes. Cette information constituera une base à partir de laquelle la FIT établira ses propres normes. Un projet sera présenté pour discussion et débat à l'occasion d'un atelier du congrès ouvert en août prochain. Histoire de la FIT Marion Boers, d'Afrique du Sud, a offert ses services bénévoles pour la traduction vers l'anglais du livre de René Haeseryn sur l'histoire de la FIT 1943-2003 Cinquante ans de la FIT. Le lancement officiel de la version anglaise aura lieu à Tampere en août prochain. Norme CEN Le Conseil Européen de Normalisation vient de publier un projet de normes pour les prestataires de services de traduction et demande des commentaires d'ici février 2005. Le document a été envoyé aux membres du Conseil pour commentaires. Les résultats de cette consultation seront ensuite résumés et envoyés au CEN à la date prévue. Congrès 2005 N'oubliez pas de marquer les dates du prochain congrès mondial de la FIT sur votre agenda 2005. Le Congrès statutaire aura lieu les 2 et 3 août et le congrès ouvert, du 4 au 7 août 2005. Tampere vous attend ! FÉDÉRATION INTERNATIONALE DES TRADUCTEUR Reproduction encouragée ! Lettre d’Information SFT – N° 4 2004 – Page 15 Rappel du code d’accès et du mot de passe pour le site SFT sft sft123 Si vous souhaitez réagir ou écrire un article, envoyez votre texte en fichier joint à votre courrier électronique à la SFT : [email protected], ou sur disquette, le tout au format Word pour PC ou RTF avec le moins d’efforts de présentation (texte au kilomètre), mais avec un maximum de respect pour l‘orthographe et la typographie. Date limite souhaitée pour la réception des articles : mardi 15 février 2005. Si votre texte est prêt avant cette date, pourquoi ne pas l’envoyer dès aujourd’hui ? Il sera traité sans précipitation. Merci. SFT LETTRE D’INFORMATION Société Française des Traducteurs 22 rue des Martyrs 75009 PARIS Directrice de la publication : María A. Lebret-Sánchez Rédaction : Muriel Valenta Composition : Carmen Alegría-Ballón Dépôt légal : Décembre 2004 La Lettre d’Information est destinée aux adhérents de la SFT. Reproduction interdite sans l’autorisation écrite du Comité Directeur. Lettre d’Information SFT – N° 4 2004 – Page 16