AUTONOMIE ALIMENTAIRE QUÉBEC
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AUTONOMIE ALIMENTAIRE QUÉBEC
POUR OUVRIR TIREZ ICI n xio ir e e l f ta ré de limen e a rc sou curité e t é llen la s bec e c e é x ir d u Qu ee a Un ’aven rl pou G s l ans O n o r a S té tr oles ras h g c s s San San oût n au g o b t e if Nutrit M OMIE N O T U A E NTAIR E M I L A C QUÉBE Produit-Mémoire Offert à la Commission de l’agriculture, des pêcheries et de l’alimentation Les nouveaux enjeux de la sécurité alimentaire au Québec RE CE TT EA UD OS Disponible gratuitement au Regroupement des cuisines collectives du Québec (voir à l’endos de l’emballage) ou dans la cuisine collective la 1 plus près de chez-vous kg Dans le texte, le féminin englobe le masculin INGRÉDIENTS: Des consommatrices inquiètes Sécurité/autonomie alimentaire Politique globale pour l’autonomie alimentaire Des actions à mijoter Avertissement: Ne contient aucune trace de mauvaise volonté 4 00 2 r t! vie entô n ja bi 22 nt... e é l ava iqu eur r b l Fa Meil Le Regroupement des cuisines collectives du Québec (RCCQ) présente son nouveau produit-mémoire AUTONOMIE-ALIMENTAIRE-QUÉBEC. Ce produit contient des ingrédients de réflexion essentiels pour jetter les bases d’une politique québécoise qui englobe toutes les composantes de la sécurité alimentaire « de la ferme à la table ». Nous pensons que la présente Commission n’a évalué que quelques aspects des enjeux de la sécurité alimentaire et nous souhaitons que celle-ci soit traitée dans toute sa globalité. Le RCCQ et ses membres servent donc leur réflexion à la Commission de l’agriculture, des pêcheries et de l’alimentation, Le RCCQ représente plus de 1 330 groupes de cuisines collectives, donc plus de 33 250 personnes qui sont à la toute fin du processus «de la ferme à la table » et qui subissent les actions de ceux qui les précèdent (producteurs, transformateurs, scientifiques, contrôleurs de qualité, décideurs politiques, publicitaires, chaînes d’alimentation, etc.) Le seul pouvoir qu’il leur reste et celui de choisir ou non les aliments. Mais peuventils vraiment le faire sans craindre pour leur santé? Ont-ils les moyens de choisir ? DES CITOYENNES CONSOMMATRICES INQUIÈTES... •qui connaissent très peu ce qui se trouve dans leur assiette, faute d’information claire et accessible. Elles se sentent lésées par l’information d’apparence frauduleuse inscrite sur les produits ou véhiculée dans les publicités, en matière de saine alimentation. Elles comprennent que la publicité et l’étiquettage protège davantage les fabricants que les consommatrices. •qui font peu confiance aux mesures de contrôle des aliments durant les étapes de production, de fabrication et de distribution. Elles se posent des questions sur l’importance de mettre en marché des aliments pour lesquels les recherches scientifiques ne certifient pas encore que leur santé n’est pas mise en jeu en les consommant. •qui sont déçues devant l’importance que l’État donne aux aspects économiques qui discriminent les consommateurs et met en jeu leur santé, au détrimant de la croissance des grands marchés économiques. •qui ne comprennent pas que les produits importés offrent très peu de certitude sur le fait qu’ils respectent nos critères de qualité. •qui n’ont pas les moyens financiers d’accéder à une alimentation saine et équilibrée, en toute dignité. •qui comprennent que la santé, le développement durable, le contrôle de la gestion des ressources et le respect de l’environnement ne sont pas toujours au coeur des préoccupations des orientations prises en matière de sécurité alimentaire. SÉCURITÉ/AUTONOMIE ALIMENTAIRE Dégustons d’abord la définition de la sécurité alimentaire selon l’Ordre des diététistes du Québec: «Pour être en situation de sécurité alimentaire, il faut que toute une population ait accès, en tout temps et en toute dignité, à un approvisionnement alimentaire suffisant et nutritif, à coût raisonnable et acceptable aux points de vue social et culturel, que les personnes aient un pouvoir d’achat adéquat et qu’ils aient accès à une information simple et fiable qui confère des habiletés et qui permet de faire des choix alimentaires éclairés» (Gauvin et al., 1996). Considérant l’importance des valeurs de dignité, d’autonomie et de prise en charge individuelle et collective du grand mouvement des cuisines collectives et les différentes interprétations du terme «sécurité alimentaire», le RCCQ opte pour l’utilisation du terme «autonomie alimentaire». POLITIQUE POUR UNE AUTONOMIE ALIMENTAIRE Une politique pour une autonomie alimentaire devra être construite autour de la définition de la sécurité alimentaire et de ses composantes. Par la mise en marché de notre tout nouveau produit, le RCCQ espère ouvrir la réflexion et la discussion sur l’importance de mettre en place une politique québécoise globale pour une autonomie alimentaire; ceci en concertation avec les ministères concernés et les différents partenaires oeuvrant en sécurité alimentaire. Nous croyons qu’il est de la responsablilité de l’État d’assurer la santé, le bien-être, ainsi que le développement social, durable et économique de la collectivité. DES ACTIONS À MIJOTER UN APPROVISSIONNEMENT ALIMENTAIRE SUFFISANT ET NUTRITIF, À COÛT RAISONNABLE Le Québec produit, exporte, importe et distribue même gratuitement de la nourriture. Pour assurer une disponibilité et une accessibilité aux aliments... LE RCCQ PROPOSE... •Réglementer pour rendre disponibles les produits à coût raisonnable pour tous, en tenant compte des disparités régionales (contrôle des prix) •Réglementer afin d’avoir une diversité de modèles et de lieux de distribution dans toutes les localités •Encourager la mise en marché de produits biologiques •Règlementer afin de contrer le gaspillage alimentaire •Cartographier provincialement les sites alimentaires (production, transformation, distribution) incluant les lieux d’action communautaire, afin d’analyser l’accessibilité de la nourriture à la population et développper des stratégies durables. •Réglementer le milieu scolaire pour assurer la qualité nutritive des aliments offerts aux enfants. ET SALUBRE... •Réglementer le contrôle de qualité des aliments à toutes les étapes « de la ferme à la table» par des inspections obligatoires •Règlementer afin que les produits d’importation soient soumis aux mêmes normes que les produits locaux •Appliquer le principe de précaution et de protection de la santé publique en évitant la mise en marché d’aliments que l’on ne peut certifier sans risque pour la santé (OGM,etc.). Agir de façon pro-active plutôt que réactive. UN ACCÈS EN TOUT DIGNITÉ Nous vivons dans une société d’abondance où les inégalités sociales freinent encore l’accès pour tous à une alimentation saine et nutritive. LE RCCQ PROPOSE... •Appliquer la loi112 en incluant des actions concrètes concernant l’article 9.4 et répondre aux mesures urgentes du Collectif pour un Québec sans pauvreté. •Rendre accessible la nourriture en tenant compte de l’organisation du travail, de la réalité économique des personnes, sans discrimination. UN ACCÈS EN TOUT TEMPS Pour un système agroalimentaire qui n’épuise pas les ressources et qui encourage la biodiversité... LE RCCQ PROPOSE... •Avoir comme priorité le respect de l’environnement •Faciliter la mise en marché de produits locaux •Eviter les monocultures •Encourager l’agriculture biologique •Protéger la diversité des espèces •Agir pour viser l’autosuffissance alimentaire •Encourager le commerce équitable au Québec et ailleurs. UNE INFORMATION SIMPLE ET FIABLE Pour faire des choix alimentaires éclairés LE RCCQ PROPOSE •Appliquer un programme d’éducation à la population sur la santé et la nutrition (impact de la restauration rapide, OGM, savoir lire l’étiquettage, savoir reconnaître un aliment sain, etc) par des moyens diversifiés tels les médias, conférences, éducation scolaire, etc. •Réglementer les mesures de marketing publicitaires des aliments. Se nourrir est d’abord un besoin fondamental et non un commerce. •Réglementer l’étiquetage obligatoire compréhensible pour tous, incluant des côtes de qualité nurtritive. •Règlementer et appliquer un processus de tracabilité informatisé universel, utlilisable par les consommateurs, afin qu’ils puissent connaître l’histoire de l’aliment qu’il va consommé (viandes, fruits, légumes, céréales, autres)de sa naissance à notre assiette RECETTE AUTONOMIE-ALIMENTAIRE-QUÉBEC Autour d’une table, réunir les grands chefs cuisiniers des ministères: Premier ministre Ministère de finances Ministère de l’agriculture, des pêches et de l’alimentation Ministère de la santé et des services sociaux Ministère de l’emploi, de la solidarité sociale et de la famille Ministère de l’éducation Ministère du développement économique et régional Ministre de l’environnement Ministre des affaires municipales Y ajouter les acteurs en sécurité alimentaire Brasser les idées Faire mijoter Incorporer les ingédients des citoyennes et citoyens du Québec Servir pendant que c’est chaud et savourer. Bon appétit ! Frabriqué et distribué par: Regroupement des cuisines collective du Québec 1605, de Champlain, Montréal, (Québec),H2L 2S5 NOTRE MISSION Le RCCQ est un organisme sans but lucratif qui vise l’émergence et la consolidation des cuisines collectives au Québec. QU’EST-CE QU’UNE CUISINE COLLECTIVE ? C’est un groupe de personnes qui mettent en commun leur temps, leur argent et leurs compétences pour confectionner des plats sains, appétissants et économiques qu’elles rapportent à la maison. Les participantEs planifient ensemble des recettes, dressent la liste d’épicerie et font les achats. Ensuite, elles concoctent collectivement leurs mets. NOTRE HISTOIRE La première cuisine collective a eu lieu en 1982, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Elle est née de la débrouillardise de trois femmes qui se réunissaient pour planifier et cuisiner leurs recettes, tout en partageant les coûts. Pour elles, l’action de cuisiner ensemble répondait tout d’abord à une préoccupation première, celle de nourrir leur famille de façon saine et économique. Le RCCQ est né en 1990 et aujourd’hui, on compte 320 membres et dénombre, au bas mot, plus de 1 330 groupes répartis dans toutes les régions du Québec, atteignant plus de 125 000 personnes. NOTRE PHILOSOPHIE Les cuisines collectives travaillent sur le principe de faire AVEC les personnes et non de faire pour les personnes. Les participantes sont celles qui ont le pouvoir des décisions et elles peuvent exercer ce pouvoir avec dignité. Notre Base d’unité politique regroupe nos ingrédients de base, nos valeurs : respect et dignité , autonomie, prise en charge individuelle et collective, démocratie, solidarité, équité et justice sociale. L’IMPACT DES CUISINES COLLECTIVES « Les cuisines collectives ont changé mes habitudes de vie et celles de ma famille ». « J’ai pris confiance en moi et grâce aux cuisines collectives, je suis retournée aux études ». «J’ai changé mes habitudes alimentaires ». «Je me sens mieux dans ma peau et je me suis fais de nouveaux amis ». «Je suis moins stressé à cause des problèmes financiers, j’ai moins mal à la tête et je digère mieux ». « J’ai plus de temps à consacrer à mes enfants au retour de l’école, je suis plus patiente ». «Je peux nous payer des activités récréatives ». «Je fais des choses merveilleuses, je suis fière de moi…Je ne suis pas seule et ensemble, on continue d’améliorer notre collectivité ». Les cuisines collectives influencent les habitudes de vie, l’environnement physique et social, le milieu et les conditions de vie des familles. En fait, les cuisines collectives…C’est plus que de la cuisine! On constate l’ampleur de l’impact que les cuisines collectives ont sur la collectivité et les barrières qu’elles dépassent (Pérou, régions du Québec, France, peuple amérindien, Saskatoon). La prise de conscience politique et la prise de pouvoir des personnes (lutte des femmes, lutte contre la pauvreté, accès à l’emploi, accès à des rabais tout le mois, environnement et recyclage) sont des préoccupations sociales véhiculées. NOS SERVICES ET NOS ACTIONS Le RCCQ offre des ateliers sur le démarrage et l’animation des cuisines collectives, ainsi qu’un programme de formation permettant de transmettre les responsabilités citoyennes et de développer le sens civique. Il publie un bulletin Le CroqueNotes destiné à tous ses membres et partenaires. Notre Journée nationale des cuisines collectives, à chaque 26 mars, est un excellent moyen de promouvoir notre action. Le colloque annuel est un moment fort où les personnes participantes des cuisines collectives peuvent se rencontrer et partager leurs expertises. Les revendications continues du RCCQ contre la pauvreté, afin d’assurer une alimentation adéquate à tous les citoyens et citoyennes, témoignent de nos efforts à contrer les inégalités sociales.