Le protocole de Kyoto

Traité de Kyoto
Le réchauffement de la planète :
La température moyenne de la Terre dans son ensemble n'est pas stable mais
varie avec le temps. Notre planète était par exemple plus froide d'une dizaine de
degrés il y a 20 000ans. Ces variations sont très lentes, la température n'a ainsi
augmenté que de 0,2 degré entre l'an mille et la fin du XIXe siècle.
Le fait qui inquiète la communauté internationale à l'heure actuelle est
l'accélération du phénomène, qui se produit inégalement par rapport au passé.
Ainsi, depuis la fin du XIXe siècle, en une centaine d'années à peine, la
température moyenne du globe a augmenté de 0.6 degré. Pire, les simulations par
ordinateur semblent indiquer que le réchauffement va s'accélérer et la
température moyenne pourrait en conséquence augmenter de 1,4 à 5,8 degrés
d'ici la fin du XXIe siècle. C'est ce phénomène que l'on appelle le réchauffement
planétaire.
Les effets du réchauffement
Les effets du réchauffement se font déjà voir avec, par exemple, le retrait de
certains glaciers, une montée d'une dizaine de centimètres du niveau des océans
par expansion thermique de l'eau, ainsi que la réduction d'épaisseur de la calotte
polaire arctique. L'accélération du phénomène au cours du XXIe siècle devrait
conduire à des effets plus marqués, en particulier une augmentation plus nette
du niveau moyen des océans et des variations extrêmes dans les conditions
météorologiques, avec à la clé vagues de chaleur et périodes de fortes
précipitations.
Les effets se feront bientôt sentir sur les populations humaines avec plus
d'inondations,
plus
de
périodes
de
sécheresse,
des
problèmes
d'approvisionnement en eau potable, le développement de maladies comme la
malaria, la disparition de certaines zones côtières ou d'îles à basse altitude. A
plus long terme, on peut envisager des phénomènes comme la fonte de la calotte
glaciaire qui recouvre le Groenland, ce qui résulterait en une montée de 6 mètres
du niveau des océans, avec disparition de la plupart des régions côtières du
monde.
Face à cette menace sur notre planète, la communauté internationale reste pour
l'instant assez timide. Le protocole de Kyoto, négocié en 1997, avait pour but de
forcer les pays industrialisés à commencer à réduire leurs émissions de gaz à
effet de serre. Avec la décision récente de la Russie de ratifier le traité, celuici a maintenant de bonnes chances d'entrer en vigueur. Mais sans la participation
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des Etats-Unis, de loin le plus grand producteur de gaz à effet de serre, l'effet
du protocole sera forcément limité. Comme le traité n'était de toute façon guère
ambitieux, il est peu probable qu'il ralentisse le réchauffement planétaire de
manière significative, et le pire est donc à craindre.
Le traité de Kyoto :
L’accord de Kyoto a été mis en place dans le but de stabiliser et de réduire les
émissions de gaz à effet de serre, afin d’empêcher toute perturbation
dangereuse du système climatique.
Bien que les négociations soient difficiles, les participants s’entendent pour
réduire leurs émissions entre 2008 et 2012. Ces réductions se feront par
rapport au niveau de 1990 pour les trois gaz les plus importants, à savoir le CO2,
le CH4 et le N20. Tandis que les émissions de l’hydrofluocarbure, le
perfluocarbone et l’hexafluore de souffre qui sont considérés comme des gaz à
« durée de vie » plus longue seront réduites par rapport au niveau de 1990 ou de
1995.
Le protocole de Kyoto laisse tout de même aux pays partisans une certaine main
libre, en effet les moyens d’atteindre ces objectifs de réduction sont choisis par
le pays.
Les pays ratifiant l’accord :
Les engagements au titre du Protocole varient d’une nation à l’autre. L’objectif
global de réduction des gaz à effet de serre de 5% par rapport à 1990 pour les
pays développés est à atteindre à travers des réductions de 8% dans l’Europe et
la Suisse, 6% au Canada, au Japon, en Pologne et en Hongrie, et aurait dû être de
7% aux Etats-Unis mais ceux-ci se sont retirés de l’accord. La Nouvelle Zélande,
la Russie et l’Ukraine doivent stabiliser leurs émissions, tandis que la Norvège
pourrait augmenter ses émissions de 1&, l’Australie de 8% (laquelle s’est par la
suite retirée du Protocole) et l’Islande de 10%. L’Union européenne a effectué un
arrangement interne en vue d’atteindre ses 8% de réductions en distribuant
différents taux a ses Etats membres. Ces objectifs varient de 28% de réduction
pour le Luxembourg et 21% pour le Danemark et l’Allemagne, à 25%
d’augmentation pour la Grèce et pour le Portugal. La Chine a bel et bien signé
l’accord mais elle ne doit encore rien faire. Pourtant, l’industrie chinoise est une
des plus polluantes au monde, mais la raison est en fait que la Chine est en plein
développement économique.
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Les Etats-Unis :
Sous Bill Clinton, les USA s'étaient engagés à signer le protocole de kyoto. Le
sénat voulait avoir, par contre, l'assurance que les pays en développement comme
l'Inde ou la Chine s'engageraient eux aussi à limiter leurs émissions.
Les américains sont les plus importants pollueurs au monde. Mais, en production
de gaz CO2 par unités de produit national brut, l'américain moyen émet beaucoup
moins qu'a l'unité en Chine. En fait, les américains dénoncent l'inefficacité
énergétique de certains pays comme une mise en péril de l'atmosphère
Mais, en 2000, tout espoir que le protocole soit accepté par les Américains a
disparu en même temps que Bush ait été élu à la présidence. En mars 2001, Bush
annonce que le protocole de Kyoto n'est pas acceptable car il irait dans le sens
contraire des intérêts économiques. Le président favorise le travail avec ses
alliés pour trouver un plan afin d'exiger que les pays en développement se
conforment aux normes environnementales. Par ailleurs, on pourrait constater
que Bush n'a pas tenu ses engagements qu'il clamait durant sa campagne
électorale. Mais la maison blanche a préféré suivre l'opinion des industries qui
était que de toute façon le réchauffement de la planète à cause de l'homme
était inévitable. En bref, les américains représentent 25% des pollueurs
mondiaux et sans eux, le protocole n'a quasiment plus aucune valeur. Les
républicains font donc passer les intérêts économiques avant la protection de
l'environnement.
Sources :
www.libres.org/francais/actualite/ archives/actualite_0305/kyoto_a3_0905.htm
www.amisdelaterre.org/article.php3?id_article=305
forum.doctissimo.fr/sante/pollution/ Traite-Kyoto-vaste-chantier-mensonge-sujet-143000-1.htm
scientist.dyndns.org/.../ 39-Le-traite-de-kyoto-ou-le-protocole-de-kyoto-Cest-quoi-la-difference.html
www.liberation.com/chroniques/dupin/dupin001122.html
douglas.ndp.ca/kyoto/fr/
coranet.radicalparty.org/pressreview/ print_right.php?func=detail&par=11637
french.people.com.cn/french/ 200106/13/fra20010613_47618.html
Karen
Page 3 06/06/2005
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