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Jonathan LECHE EVALIER R Naanotechno ologies : unne Europee dominéee. Nanotechnologiies : une Europe E dominée. Les Etaats-Unis doominent ouutrageusemeent l’Europ pe sur le secteur s dess nanotechn nologies, considéré comme l’un des plus p porteurrs et stratég giques des 15 prochaaines années. Selon plusieurrs rapports, le marché mondial m s’élèvera à 1 000 0 milliardds de dollarss en 2015. L’Europpe n’a pas rattrapé soon retard deepuis la crééation en 1999 par Biill Clinton du NNI (Nationnal Nanotechhnology Innitiative). Celui-ci a po our but d’aaméliorer lees synergiess publicprivé enn facilitant les échangees technoloogiques entrre les entrepprises et ceentres de reecherche. Vingt-siix agences fédérales foont partie dee cette initiaative. Elle est e composéée du conseil NSTC (Nationnal Science and Technnology Couuncil) définissant les grandes g lignnes de la politique p nationalle pour cette technologgie ainsi quee du Nanosccale Science Engineeriing and Tecchnology (NSET)) Subcomm mittee compoosé des ageences, qui définit d les budgets b et la coordinaation des actions. La sommee des invesstissements réalisés paar le National Nanoteechnology Initiative I s’élève à 8 milliardds de dollarss. NI en Europpe. En Fran nce a été Il n’existe pas à cee jour d’équuivalent auussi efficacee que le NN lancé enn 2005 le programme p R3N (Réseeau Nationaal en Nanosciences et Nanotechn nologies) sur le modèle m amééricain, maiis avec un volet v 3P (p partenariats public-privvé) beaucou up moins concluaant. Les investissementts réalisés par p l’Europee en matièrre de nanoteechnologie sont compaarables à ceux dees Etats-Unnis ou du Jaapon. Ceuxx-ci sont d’aailleurs rennforcés par le 7ème Pro ogramme Cadre de d Recherchhe et de Dévveloppemennt Technolo ogique pourr la période s’étendant de 2007 e à 2013 (600 millioons d’euross injectés par an). Le budget euroopéen sera alors le 1er budget mondiall pour le seccteur des naanotechnoloogies. Le poiint faible européen n’est n pas la l recherch he académiique, satisffaisante aussi bien quantitaativement (brevets et publicationns) que quaalitativemennt : le prix Nobel 200 07 a été conjointtement attrribué à Albbert Fret (F France) et Peter Grünnberg (Alleemagne) po our leurs découveertes sur lee domaine des nanoteechnologies. La véritaable déficience provien nt de la recherchhe en entrepprise: 46% de celle-ci est réalisée par des enttreprises am méricaines, celle c des entrepriises européennes est quasiment q t trois fois plus p faible, à 17%. Il en ressort certains constatss : les recherches en naanotechnologies sur le vieux v continnent sont m moins orientéées à des fins com mmercialess, moins abbouties quee celles am méricaines qui q collent véritablem ment aux logiques de marchéé. Le savooir-faire enttrepreneuriaal américainn étouffe l’E Europe qui doit se canntonner à un n rôle de suiveur.. Le vieux continent se crispe ett opte tout d’abord poour une strratégie défeensive en lançant des progrrammes de recherche sur les risques liés aux nanottechnologiess et sur Jonathan LECHE EVALIER R Naanotechno ologies : unne Europee dominéee. l’éthiquue, au lieu de d concentrer ses efforrts sur la mise m au poinnt de la techhnologie. Lees EtatsUnis, dans d un sttade d’avanncement pllus élevé, ne consaccrent que 2 à 3% de d leurs investissements par p an, suur ces quuestions. Leur L approoche du ssujet, typiq quement entrepreeneuriale, esst de considdérer que less effets liés aux nanoteechnologies ne peuventt pas être clairemeent identifiéés tant que ceux-ci ne sont pas co ommercialissés sur un m marché. A l’opposé, les euroopéens prônent le principe de précaaution qui les limite daans leur proccessus de reecherche et dévelloppement. Les queestions de riisques et d’’éthique fonnt douter less entreprisees européennnes. Elles craignent c que cettte technologgie ne devieenne un nouuvel amiantte, ou que lee marché euuropéen se mette m en oppositiion, commee ce fut lee cas pour les OGM.. Cependannt, au vu ddes investisssements cumuléss par les différents d a acteurs, ainsi que des perspectivves du marrché, cette dernière hypothèèse n’est quue peu probbable. En Frrance, bon nombre n d’eentreprises rrefusent d’aannoncer leur R& &D en nanottechnologies, craignantt de subir un ne communnication néfaaste. Aux Etaats-Unis, unne nouvellee étape est enclenchée e : il s’agit du d « mind sshaping ».C Celui-ci a trois étaapes: rassurrer la sociéété civile puis p créer le besoin chhez le conssommateur par des conférennces et caampagnes de d communnication au niveau dees états, affin de rasssurer les entrepriises dans leuur investisseement. Au finaal, la maîtrrise des Etaats-Unis surr ce secteu ur est un exxemple de stratégie offensive o fructueuuse, par la concentratioon de ses forces f sur l’aspect entrrepreneuriall de la tech hnologie, aussi bien au niveaau public quue privé. Lees investisseements de l’’état américcain ne sontt plus les plus éleevés au moonde, mais sont ceuxx qui serven nt le mieuxx une strattégie de pu uissance. L’Europpe, à l’opposé, peine à jouer surr les parten nariats entreeprises-acaddémies et dilue d ses forces sur s d’autres aspects, teels que l’éthhique ou less risques. Il reste à voiir si le 7ème PCRD lancé paar la Comm munauté Euroopéenne reccevra un éch ho de la parrt des entrepprises. Jonathan LECHEVALIER Nanotechnologies : une Europe dominée. SOURCES • Sites internet : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/43389.htm, le 28 juin 2007 par Marina Pajak. http://www.lesechos.fr/info/metiers/4625875.htm , mercredi 7 Novembre 2007 par Alain PEREZ. http://www.nano.gov/ • Rapport pdf : Nanotechnology systems of innovation—An analysis of industry and academia research activities réalis ée par ELSEVIER en 2007. • LexisNexis : - Business Week Online du 6 Juillet 2007 : http://www.businessweek.com/globalbiz/content/jul2007/gb2007075_546185.htm - lettre d’information de l’ADIT du 1er juin 2006 : Les Etats-Unis et le Japon devancent largement l'Europe pour les brevets en nanotechnologie