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ribordy contemporary Communiqué de presse
CHARLOTTE SEIDEL
‘I am so sorry to miss you’
*cellar window, project space
proposé par Isaline Vuille
Intervenant souvent de manière légère sur le réel, les œuvres de Charlotte Seidel accentuent et
pointent certains éléments qui retiennent son attention, et font affleurer un sentiment de réalité
augmentée. Plutôt qu’à être identifiées comme des œuvres d’art, elles cherchent d’abord à influer
sur la perception du spectateur, à interroger son regard et à stimuler son imaginaire.
L’artiste opère singulièrement dans les intervalles, qu’elle perçoit comme des éléments charnières,
générateurs de sens, d’images, d’histoires : ainsi elle est sensible aux lieux vides ou lieux de passage
(hall, chambre d’hôtel), aux moments d’attente, de désœuvrement, d’ennui ; ou, dans le langage,
aux doubles sens, aux écarts. Le titre de l’exposition, qui se réfère dans un anglais mal employé à
un rendez-vous raté, peut évoquer des histoires sentimentales de manque et d’absence.
Charlotte Seidel collectionne des images, photographies réalisées dans son environnement et lors
de ses voyages, ou trouvées dans des magazines. Ainsi, elle a rassemblé plusieurs images de
couples de danseurs, série sur laquelle elle a décidé de travailler pour l’exposition. Décomposée en
petits morceaux, puis recomposée de manière variable, la scène d’origine laisse place à une
composition abstraite, qui conserve parfois un mouvement, un fragment de geste, un motif caché à
imaginer. Volonté de s’éloigner d’une certaine littérarité, cela souligne aussi combien notre rapport
aux images est fragmenté et fonctionne par combinaison et associations – on peut penser à la
manière dont se structurent les images dans le souvenir et dans le rêve.
Entre visible et invisible… Il s’agit pour l’artiste de brouiller les pistes, d’ajouter des couches de sens,
et de suggérer des ouvertures. Dans d’autres œuvres, elle masque une partie de la photographie
par retranchement d’une portion de la couche sensible. Souvent au centre de l’image, ces formes
vides en cachent une grande partie, tout en soulignant certains aspects de la composition –
éléments d’un intérieur, d’une architecture, d’un paysage… Mais davantage, en ôtant certaines
particularités, Charlotte Seidel crée des blancs qui fonctionnent comme les zones laissées autrefois
vierges sur les endroits encore inexplorés de la mappemonde – le manque d’informations suscite le
travail de l’imaginaire et incite le spectateur à combler les vides avec ses propres histoires.
Charlotte Seidel, née en 1981 à Hamburg, vit et travaille à Paris. Après des études à la BauhausUniversität Weimar, elle a participé à la résidence du Pavillon, au Palais de Tokyo. Son travail est
présenté dans de nombreux lieux d’exposition, ainsi que dans des festivals de films, à Paris (not.
Palais de Tokyo, Fondation Ricard, Musée Nissim de Camondo), et dans plusieurs pays d’Europe
ou aux USA (not. Dallas Contemporary). En septembre 2012 elle prend part à l’exposition collective
Hiroshima Art Document 2012 au Japon, ainsi que dans l’espace d’exposition Shananay, dans le
cadre de la Biennale de Belleville à Paris.
Vernissage : jeudi 13 septembre 2012, 18h – 21h, en présence de l’artiste
Exposition du 13 septembre au 26 octobre 2012
7b, boulevard d’Yvoy, CH-1205 Genève
www.ribordycontemporary.com
T +41 (0)22 321 75 63
[email protected] ribordy contemporary Press release
CHARLOTTE SEIDEL
‘I am so sorry to miss you’
*cellar window, project space
curated by Isaline Vuille
It’s often in a subtle way that Charlotte Seidel’s works act on the reality – they accentuate and point
elements that catch her attention, and create a feeling of extended reality. Rather than being identified
as artworks, they first seek to influence the viewer's perception, questioning his/her gaze and
stimulating his/her imagination
The artist is significantly interested in working in intervals, which she perceives as bridge elements,
producers of meanings, images and stories: thus she likes empty or transition spaces (hall, hotel room),
waiting moments, idleness, ennui; in the language she likes double meanings and discrepancies. The
exhibition's title refers in misused English to a missed appointment and evokes sentimental stories of
miss and absence.
Charlotte Seidel collects images, photographs taken in her environment and while travelling, or found in
magazines. Thus, she gathered several images of dancers couples, series that she decided to work on
for the exhibition. Split into small pieces, then assembled in variable ways, the original scene transforms
into an abstract composition, which sometimes keeps from the former image a movement, a fragment
of gesture, a hidden pattern to be imagined. More than moving away from the image’s literal meaning,
this also underscores how our relationship to images is fragmented and operates by combinations and
associations – just think how images process into memories and dreams.
Between visible and invisible… The artist seeks in a way to cloud the clues, adding layers of meaning
and suggesting openings. In other works, she hides parts of the photograph by cutting off the
sensitive layer. Often in the very centre of the image, these empty forms hide a large part of it, while
emphasizing some aspects of the composition – elements of an interior, architecture, landscape.
Furthermore, by removing some important features, Charlotte Seidel creates blanks that evoke the
virgin areas in old maps, at the place of unexplored zones. Here and there, the lack of information
raises the imagination and encourages the viewer to fulfil the gaps with his/her own stories.
Charlotte Seidel, born in 1981 in Hamburg, lives and works in Paris. After studying at the BauhausUniversität Weimar, she participated in the residence Le Pavillon at Palais de Tokyo. Her work has been
shown in many exhibition spaces, as well as film festivals in Paris (not. Palais de Tokyo, Fondation
Ricard, Musée Nissim de Camondo), and in several countries in Europe and the USA (not. Dallas
Contemporary). In September 2012 she takes part in the exhibition Hiroshima Art Document 2012, as
well as in a group show at the exhibition space Shananay, in the context of the Biennale de Belleville in
Paris.
Opening: Thursday September 13th 2012, 6pm – 9pm, in presence of the artist
Exhibition from September 13th to October 26th 2012
7b, boulevard d’Yvoy, CH-1205 Geneva
www.ribordycontemporary.com
T +41 (0)22 321 75 63
[email protected]