Février - Sustainable Business Associates

THE
DELTAreview
Year 5, Issue 46, February 2008
INDUSTRY • ENVIRONMENT • MEDITERRANEAN
Dear Readers,
A joint publication of DELTA Association and Sustainable Business
Associates (Switzerland)
CONTENTS/SOMMAIRE
The international community seems to agree that environmental
degradation significantly affects communities and countries. But opinions differ on the solutions to adopt.
We decided to dedicate our monthly dossier to the fundamental issue
- mostly not anymore questionned: Is economic growth the solution or
the source of environmental problems?
After providing recent growth data and environmental indicators of
Northern Africa, we will present the difference between the neo-liberal economic theory and the point of view of more critical thinkers.
Finally we will also explore current actions taken by different countries
towards sustainable development.
Furthermore we would like to draw your attention on the article dealing with the MS Beluga Sky Sail and that is reproduced in the Energy
section page 13. The container ship that is partially tracked by a giant
kite accomplished its maiden voyage on 5 February.
Enjoy the reading!
(click for instant access / cliquer pour l'accès direct)
DOSSIER (GRWOTH VERSUS DECLINE)
Economic Growth - p. 2
Effets de la croissance économique sur l'environnement - p. 3
Economic Growth: a problem or a solution? - p. 4
La Décroissance - p. 5
Economic Growth : Critiques - p. 6
The compromise : Environmental Sustainability. 7
ECONOMY & POLITICS
The great future of microfinance - p. 9
INDUSTRY
Ouverture du 1er Salon international de l'aéronautique - p. 10
CLEANER PRODUCTION
Cleaner Production in Jordan - p. 11
TECHNOLOGY
Quand le téléphone sert de banque - p. 12
ENERGY
Cargo ship cuts its fuel use using a kite-like sail - p. 13
ENVIRONMENT
UBS launches Greenhouse Index - p. 14
La pénurie d'eau fait débat à Davos - p.15
Chères lectrices, chers lecteurs,
Même si la communauté internationale semble être d'accord que la
dégradation environnementale affecte les communautés et pays, les
opinions diffèrent sur les solutions à envisager.
Nous avons décidé de vous offrir un aperçu sur la question fondamentale qui est restée depuis longtemps en marge des débats : Est-ce que
la croissance économique est la solution des problématiques environnementales ou en est-elle la source ?
Après une présentation de quelques indicateurs économiques et environnementaux récents de l'Afrique de Nord, nous analyserons le conflit entre économistes néolibéraux et penseurs critiques.
Finalement nous développerons quelques actions mises en œuvre
dans certains pays en vue d'un développement durable.
De plus, nous voudrions attirer votre attention sur l'article au sujet du
MS Beluga Sky Sail qui est présenté dans la section Energie à la page
13. Le port containeur, tracté en partie par un immense cerf-volant,
vient de terminer son premier voyage le 5 février au Venezuela.
Bonne lecture !
OTHER NEWS AND UPCOMING EVENTS
First Arab International Conference and Exhibition on The Uses of
White Cement, Cairo, Egypt, 28-30 April 2008 - p. 16
WITH THE SUPPORT OF:
-1-
GROWTH
Growth in North Africa
"Over the past decade, Africa has recorded an average growth rate of 5.4% which is at par
with the rest of the world," said Obiageli Ezekwesili, World Bank Vice President for the Africa
Region. "The ability to support, sustain and in fact diversify the sources of these growth indicators would be critical not only to Africa's capacity to meet the MDGs (Millennium
Development Goals on poverty, health and other issues), but also to becoming an exciting
investment destination for global capital."
This trend is shown in the Africa Development Indicators 2007 (ADI) released by The World
Bank. The report is based on more than a thousand indicators covering economics, human
and private-sector development, governance, environment and aid.
GDP growth rate average 2000-2005
in %
Algeria
Egypt
nominal
4.5
4
real per capita
3.6
1.7
Libya
2.9
0.7
Morocco
Tunisia
3.7
4.5
2.5
3.5
Source: ADI 2007 published by the World Bank
Traditionally, economic growth implies an increase in Gross Domestic Product (GDP) per capita thus
creating new consumption needs.
Tata Motors, India's largest automobile company, tackled this correlation between new needs and
welfare. Customers will not have to become richer, because cars will become cheaper. At the 9th
New Delhi Auto Expo in January 2008, Tata Motors presented its newest invention: the Tata Nano
that will be sold on the Indian market at 1'700 Euros. Ratan N. Tata, the grandson of the founder of
Tata Motors, is not only targeting the bottom of the social pyramid in his home country market, but also in Africa and Asia. He
explained why Tata Motors believes in the success of its new product: "I observed families riding on two-wheelers - the father driving
the scooter, his young kid standing in front of him, his wife seated behind him holding a little baby. It led me to wonder whether one
could conceive of a safe, affordable, all-weather form of transport for such a family. Today, we indeed have a "People's Car", which is
affordable and yet built to meet safety requirements and emission norms, to be fuel efficient and low on emissions. We are happy to
present the People's Car to India and we hope it brings the joy, pride and utility of owning a car to many families who need personal
mobility."
On the other hand, Biopact a Brussels-based connective of European and African citizens is very concerned about environmental
damages that the Tata Nano will bring: "So as well the people aspire to enjoy a form of personal mobility, that is, to own and drive a
normal family car. It remains the ultimate symbol of modernity and of membership of a kind of universal middle class. This explains
the ever expanding trade of used cars that are shipped from Europe to Africa.This potentially huge market obviously also drives Tata's
investment in the ultra-cheap Nano - the "People's Car" some hail as a giant leap towards the democratization of mobility, whereas
others call it a potential (climate) disaster for the planet.
The small vehicle might be far more efficient than any
Evolution du parc des véhicules routiers en Suisse de 1985 à 2006
European, Japanese or American car - but it too happens to
1985
1990
2000
2003
2006
have an internal combustion engine. That is, it needs a liquid
Total
des
véhicules
3'392'447
3'998'745
4'870'940
5'198'794
5'442'521
fuel (gaseous (bio)fuels would do too). In any case, an electric
Source:
Office
fédéral
des
routes
(OFROU,
MOFIS)
Nano that is equally affordable will not see the light for a long time."
Source:
worldbank.org
biopact.com
tatamotors.com
African Development Indicators (worldbank.org/)
lemonde.fr
-2-
LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE ET L'ENVIRONNEMENT
Effets de la croissance économique sur l'environnement en Afrique du Nord
Les craintes mentionnées ci-dessus se voient renforcées par les indicateurs environnementaux publiés par la Banque Mondiale, les
Africa Development Indicators 2007 (ADI). On constate que les indicateurs pour la dégradation environnementale ont des taux beaucoup plus élevés que les taux de croissance économique. Les données ci-dessous sont à interpréter à la lumière d'une importante
reforestation qui se met en place dans les pays d'Afrique du Nord ces quinze dernières années. Cependant, la question se pose : estce que la croissance économique implique forcément la dégradation de la qualité environnementale ?
Emission industrielles de CO2, 103 m3
1990
Utilisation d'énergie, 103 T de fuel (équivalent)
2003
1990
2004
Algérie
76’971
163’634
23’858
32’895
Egypte
75’414
139’626
31’895
56’881
Libye
37’762
50’179
11’541
18’193
Maroc
23’480
37’897
6’725
11’452
Tunisie
13’256
20’868
5’536
8’703
Source: African Development Indicators 2007 publiés par la Banque Mondiale en novembre 2007
La Banque Mondiale met en évidence une tendance qui a des répercussions sur la situation environnementale locale, mais aussi mondiale. En effet, de nombreuses économies de pays émergeant ou en développement d'Afrique, d'Asie et de Méditerranée sont catégorisées comme hotspots (points sensibles) potentiels vulnérables au changement climatique (cf. un rapport du German Advisory
Council on Global Change, voir aussi DELTA Review Numéro 45).
Aziz Bouzaher, spécialiste en chef du changement climatique en Afrique auprès de la Banque mondiale et membre de la délégation
de Bali, a évoqué à la veille de la conférence de Bali les faits suivants :
· Le changement climatique est une question centrale pour le développement de l'Afrique. Des millions de personnes, parmi les
plus démunies, seront concernées. Une éventuelle inaction pourrait avoir un coût considérable et ruiner une grande partie des
progrès réalisés, en créant plus de misère encore. "
· Le territoire africain est particulièrement vulnérable au changement climatique, et ce pour des raisons multiples : hyper dépendance vis-à-vis des ressources naturelles, manque d'infrastructures, étendue de la pauvreté et faible capacité de réaction des institutions. On estime également que ce sera la zone la plus lourdement touchée par les catastrophes naturelles. "
· Le continent a connu un taux de croissance moyen de 5,4% au cours de la dernière décennie. Il est important de soutenir cette
croissance, tout comme son impact positif sur les économies locales, et de la consolider face au risque climatique. "
Un environnement en bon santé est d'autant plus important pour le future économique si on considère qu'environ 70% des pauvres
au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA) vivent en zones rurales. Même si ces zones ne subviennent aux besoins que de 43%
de la population totale. La majorité des pauvres continuera à vivre dans les zones rurales pendant au moins une vingtaine d'années.
Les zones rurales devront offrir davantage d'opportunités de revenu, permettre d'alléger les pressions de la migration vers les villes
et créer un environnement propice aux activités économiques et commerciales.
Dans de nombreuses parties de la région MENA, l'agriculture demeure le secteur générateur de
revenu rural le plus important. Etant donné que les zones arides et semi-arides, sujettes à des sécheresses fréquentes, représentent 85% de la superficie totale des terres et abritent 60% de la population, la région MENA et les pauvres vivants en zones rurales sont particulièrement vulnérables aux
variations climatiques; ainsi, les ressources en eau et la gestion du risque constituent des déterminants importants des décisions des ménages agricoles. Etant donné que la pression démographique
augmente dans la région, causant des changements au niveau des méthodes culturales, la gestion
durable des ressources naturelles constitue une part essentielle pour les moyens d'existence des
populations rurale.
Source :
worldbank.org
worldbank.org
iisd.ca
-3-
AN ECONOMIC ANALYSIS OF POLLUTION
Is economic growth the source of environmental degradation or the solution for stopping it?
The international community seems to agree that climate change will significantly affect communities and countries and that the
consideration of climate into development strategies is feasible. Nevertheless, opinions differ in how this should happen.
On one side, the neo-liberal economic theory suggests letting the market forces resolve the environmental problems. Growth is seen
as solution. On the other side, critical thinkers find the source of environmental problems in the economic growth itself and the
dependency to non-renewable fossil powers. Let us present here below those two positions.
The Environmental Kuznets Curve
During the 1990s the Environmental Kuznets Curve (EKC)
promoted a relationship between income and environment.
Beyond a threshold, when basic physical needs are met with
important environment impacts, interest in a clean environment rises, reversing the trend. Post-industrial societies have
the necessary funds, as well as the willingness to pay for pollution reduction. In this respect, Cropper and Griffith (1994)
examined the example of deforestation in Africa and Latin
America. A panel data for 64 countries over a 30-years period
was constructed and the authors found a turning point
around a GDP per capita of USD 4'700 to 5'400.
PRO
The Property Environment Research Center, an institute dedicated to research that brings market principles to resolving
environmental problems, writes about the EKC:
"There is no single EKC relationship that fits all pollutants for
all places and times.There are families of relationships, and in
many cases the inverted-U Environmental Kuznets Curve is
the best way to approximate the link between environmental change and income growth. The indicators for which the EKC relationship seems most plausible are local air pollutants such as oxides of nitrogen, sulfur dioxide, and particulate matter."
CONTRA
La Courbe de Kuznets Environnementale (ECK) explique la lutte contre la pollution en tant qu'un bien supérieur, c'est-à-dire l'intérêt
du consommateur pour ce bien s'établit après un certain niveau de vie.
Si dans le cercle d'économistes la ECK est en générale acceptée, il y a quand même des critiques provenant du même milieu :
· Un domaine d'application réduit à quelques pollutions locales.
· Le taux de croissance économique, la quantité et l'influence des polluants diffèrent d'un pays à un autre.
· L'ECK nous montre simplement l'effet de la délocalisation des industries polluantes vers les pays en développement, où les réglementations environnementales sont moins sévères.
· Il y a des limites biophysiques à la croissance économique.
Source:
Theodore Panayotou; CID Working Paper No. 56, "Economic Growth and the Environment"
André Meunié ; Document de Travail, " Controverse autour de la Courbe Environnementale de Kuznets "
perc.org
unine.ch
-4-
LA DÉCROISSANCE
La Décroissance
Dans " Survire au développement ", un livre publié sous l'égide de l'UNESCO, Serge
Latouche cite les moyens à déployer pour sortir du développement économique et de
ses conséquences néfastes. Similairement à J.K. Galbraith, il analyse la croissance "
comme une stratégie qui permet de vaincre la tendance des hommes à imposer des
limites à leurs objectifs de revenus ".
L'auteur commence son livre en expliquant que les fameux effets de retombées (trickle down effects) se transforment d'effet miracle en effet virage. C'est le cas notamment
de l'impact sur l'environnement. Dans un deuxième temps il introduit le terme de
décroissance, " la recherche de modes d'épanouissement collectif dans lesquels n'est
pas privilégié un bien-être matériel destructeur de l'environnement et du lien social. "
L'économiste proclame que la satisfaction se trouve dans le nombre limité de besoins
et non pas dans la croissance de la consommation. Pour déclencher la décroissance il
faut, selon Serge Latouche, l'abolition de la propriété privée, la remise en question des déplacements de marchandises et d'hommes
et de la publicité tapageuse et finalement une consommation plus limitée quantitativement et plus exigeante qualitativement. Six
objectives interdépendants enclenchent le cercle vertueux de décroissance : Réévaluer, Restructurer, Redistribuer, Réduire, Réutiliser,
Recycler.
Citons l'interview raccourcie avec Serge Latouche, professeur d'économie à l'Université de Paris Sud. Propos recueillies le 13 février
2007 par Christophe Schoune :
C.S. : Votre dernier ouvrage, Le pari de la décroissance, met en pièce le discours dominant fondé sur la nécessité de croissance
pour satisfaire nos besoins…
S.L. :La croissance, c'est une théorie économique. La décroissance c'est un slogan qui veut casser la langue de bois car on ne s'interroge pas assez. Pourquoi faudrait-il plutôt croître que décroître ? On prend pour fin ce qui ne peut être qu'un moyen. La croissance
pour satisfaire nos besoins, cela a sans doute du sens. Mais cette croissance est tel un fleuve en crue. La décroissance, c'est la décrue
nécessaire de ce cours d'eau qui inonde tout. Le groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution sur le climat vient justement
de repréciser la menace climatique en rappelant la nécessité de diminuer de 80 % notre dépendance aux énergies fossiles, d'ici 40
ans, pour éviter la catastrophe…
C.S. : Cela apporte-t-il de l'eau au moulin de votre "théorie" de la décroissance ?
S.L. Le concept de décroissance a deux sources : une source anthropologique qui est la critique ancienne de l'économie, de la modernité et de la base originelle de " l'homo oeconomicus ". Il est souhaitable de sortir de ce système qui nous mène à la catastrophe. Le
deuxième volet de la théorie de la décroissance, lié à l'écologie et au rapport du club de Rome, notamment, c'est qu'elle est impérative pour des raisons physiques. Il faut donc mêler les deux : le souhait et la nécessité. On peut vivre très bien autrement.
C.S. : La décroissance, c'est l'utopie du XXIe siècle ?
S.L. : Mes professeurs d'économie parlaient de cercles vertueux de la croissance et évoquaient le triangle " gagnant, gagnant, gagnant
". Mais non, il y a des perdants. Et la nature est clairement perdante. Le dérèglement climatique actuel, c'est " seulement " l'effet de la
prédation du Tiers-Monde et des trente glorieuses. Donc, cela signifie qu'on ne ressent pas encore l'effet des émissions que nous relâchons aujourd'hui dans l'atmosphère. Il est urgent d'engager un cercle vertueux de la décroissance. On vivrait mieux si on en sortait
de ce système dont nous sommes toxico-dépendants.
C.S. : Comment ?
S.L. : Dans le problème de la drogue, il y a les drogués et les drogueurs. Ces derniers, on les connaît, se sont regroupés au sein du
Conseil mondial pour le développement durable qui regroupe tous les plus gros pollueurs de la planète. Soit deux mille firmes
transnationales. Et les drogués, c'est nous. Le problème, c'est que les drogués ont du mal à ne plus fréquenter leur dealer plutôt que
d'entreprendre une cure de désintoxication. Et comme les drogueurs ne veulent pas que les drogués se libèrent, rien de tel, dès lors,
que de l'euphorisant.
Source :
blog.imainteractive.com
Serge Latouche ; " Survivre au développement " ; mille et une nuits ; octobre 2004
-5-
ECONOMIC GROWTH : CRITIQUES
Richard Heinberg
Other writers share Latouche's vision. Richard Heinberg, a member of the core faculty at New College of California, stresses in his work
the increasing consumption of oil. In his book "Power Down: Options and Actions for a Post-Carbon World" he discusses Peak Oil and
its implications for the global economy. Due to the dependence of industrialized society on cheap and readily available oil, Heinberg
argues that the post-peak period of global history is likely to be characterized by social and economic turmoil, disruption of trade,
declining standards of living, and warfare.
Heinberg outlines four possible strategies that nations could adopt to respond to the economic challenges associated with declining
oil production:
· Last One Standing: Global competition for remaining resources
· Powerdown: Global cooperation in reducing energy usage, conservation, resource management, and reducing population
· Denial: Waiting, and hoping that some unforeseen element will solve the problem
· Building Lifeboats: Preparing local areas to be sustainable in the event that the global economic project collapses
Source:
wikipedia.org
Urs P. Gasche, Hanspeter Guggenbühl
The two Swiss authors focus on the exponential form of growth. It's a
fact that if Gross Domestic Product (GDP) grows at 3% a year, the production of goods and services will double in 23.5 years and quadruple
in 47 years. In their recent publication "Das Geschwätz vom Wachstum",
they argue that the damages caused to the environment by economic
growth confirm that this trend can not be the solution for the long run.
Gasche & Guggenbühl support the idea that the most used indicator in
economics, the GDP, does not distinguish between production and
destruction. In this respect, the GDP will increase if there is an environmental accident, because cleaning services will be provided. Similarly,
air pollution caused by more cars on the road will be measured by an
increase of GDP in relation with the building of new roads and the selling of additional fuel. By using the example of growth in the fishing
industry and its perverse effects on the world fish stock Gasche &
Guggenbühl advocate for an energy taxation as well as for internalization of externalities in prices.
Source:
CNRS, La Lettre du changement global, 2006
Source:
Urs P. Gasche, Hanspeter Guggenbühl, "Das Geschwätz vom Wachstum", orell füssli, 2004
Quotes / Citations
"Growth as a strategic issue of a company will bring inevitably breakdown. Growth can only be healthy, if it's resulting of increasing
productivity." Fredmund Malik, Professor in economics at the University of St. Gallen, Switzerland
"The globalization practiced until now is disastrous to a lot of poor in the world and bad for the environment."
Joseph Stiglitz, Ex-Vice President of the World Bank
"Apart of a few ecological worriers everybody goes for more growth." Gerhard Schwarz, NZZ journalist
" Les coûts sociaux et écologique de la croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) dépassent l'utilité collective. "
Herman Daly, économiste au sein de la Banque Mondiale
" Parce qu'elle est la clef du progrès environnemental, parce qu'elle fournit les ressources permettant d'investir dans les technologies
propres, la croissance est la solution, non le problème. "
George W Bush, 14 février 2002 à Silver Spring
-6-
THE COMPROMISE: ENVIRONMENTAL SUSTAINABILITY
Environmental Sustainability
Environmental sustainability is linked to Sustainable Development. It contributes to
many of the streams of action generated by the UN Conference on Environment and
Development held in Rio in 1992. Environmental sustainability is defined as the ability of the environment to continue to function properly indefinitely. This involves
meeting the present needs of humans without endangering the welfare of future
generations. The goal of environmental sustainability is to minimize environmental
degradation, and to halt and reverse the processes they lead to. "Light sustainability"
is used, if the sum of different stocks of natural resources (local, national or global) has
to remain the same. "Strong sustainability" implicates equal stocks of each capital.
An "unsustainable situation" (following the "light" definition) occurs when the sum of
nature's resources is used up faster than it can be replenished. Sustainability requires
that human activity only uses nature's resources at a rate at which they can be
replenished naturally.
Sustainable Development is therefore seen as the perfect solution: growth is aloud, if
the rarity of natural resources is respected. Sustainable Development is mostly
accepted by political and economical leaders and implemented as an international standard in their home countries.
National Work
Since the 1970's industrialised countries have implemented environmental accounting (EA). Unfortunately methodologies are not
harmonised making comparisons between countries difficult. Normally the EA requires three accounts:
1. assets of natural resources: initial stock, variation and final stock.
2. flows of pollutions and materials
3. investment in environmental protection and management
The evaluation of the first two accounts is easier with a physical than with a monetary approach. In both cases, it remains an evaluation based on assumptions. However the EA provides useful indicators for testing economic activity on environmental sustainability.
For more information about ecological tax system, cf. DELTA Review June 2006 under sba-int.ch/
Source:
Andrea Baranzini, Cours d'Introduction à l'Economie de l'Environnement, Université de Genève, 2007
wikipedia.org
International Work
The World Trade Organization (WTO) has no specific agreement dealing with the environment. However the objectives of Sustainable
Development and environmental protection are important enough to be stated in the preamble to the Agreement Establishing the
WTO.
The ongoing Doha Development Agenda includes negotiations on trade and environment. Even though Pascal Lamy, Director
General of the WTO, showed at the Climate Change Conference in Bali that new issues have to be discussed during international trade
negotiations:
"My starting point in this debate is to say that the relationship between international trade - and indeed the WTO - and climate
change, would be best defined by a consensual international accord on climate change that successfully embraces all major polluters.
There is no doubt that an immediate contribution that the WTO can make to the fight against climate change is to indeed open markets to clean technology and services. The Doha Round of trade negotiations offers an avenue for expanded access to products such
as scrubbers, air filters and energy management services. But, as can be expected, what is and is not an environmental good is a topic
that is hotly debated.
A new and emerging concept is that of "food miles." In other words, the desire of consumers in certain countries to calculate the carbon emitted in the course of international transportation, with many already drawing the conclusion that it may be better to (quote
unquote) "simply produce goods at home" to minimize emissions."
The debate about food miles is carried over by the Soil Association, a leading certifier of organic products in the UK. The Association
calculated that emissions of greenhouse gases related to air freighted goods are 177 times greater than those associated with marine
transport (90% of worldwide transported goods). Its chairwoman said: "It is neither sustainable nor responsible to encourage poorer
farmers to be reliant on air freight but we recognise that building alternative markets that offer the same social and economic benefits as organic exports take time." The head of research at Oxfam, Duncan Green stressed that: "curbing greenhouse gas emissions is
an urgent and vital task, but rich countries should start by putting their own houses in order, not by effectively boycotting poor ones."
Source:
wto.org
International Centre for Trade and Sustainable Development; BioRes, Issue 2 December 2007
-7-
THE COMPROMISE: ENVIRONMENTAL SUSTAINABILITY
The United Nations Environment Programme (UNEP) launched the Global Network of Energy for Sustainable Development
(GNESD) as a so-called 'Type II' initiative at the 2002 World Summit on Sustainable Development held in Johannesburg. The creation
of GNESD came as a response to an United Nations General Assembly resolution, the recommendations of the ninth meeting of the
Commission on Sustainable Development and the Programme of Action for Least Developed Countries. 20 Centres of Excellence are
currently members of GNESD and nine developing country Centres are represented.The main objective of GNESD is to work for reaching the Millennium Development Goals by among the following and other means: working for a better understanding of the links
between sustainable energy and other development and environment priorities, leading to better articulation of practical policies
that can be adopted.
Source:
unep.org
gnesd.org
Scientific Work
De Bruyn et al. (1998) made an attempt to introduce dynamics by formulating a growth model based on "intensity-of-use" analysis,
which they estimated for CO2, NOx, and SO2 in the Netherlands, the UK and the USA.They found that the time series of emissions correlate with economic growth and attributed therefore any reductions in emissions to structural and technological changes. In this
respect, De Bruyn et al. defined "sustainable growth" as the rate of economic growth that leads to zero growth in emissions. In other
words: any increase in emissions due to scale expansion is offset by structural changes and technical progress.The calculations for the
USA show for example that 0.3% economic growth would maintain the level of emissions of C02.
Source :
Theodore Panayotou; CID Working Paper No. 56, "Economic Growth and the Environment", University of Harvard
Critiques
" Le développement durable est la plus géniale invention sémantique pour tromper les gens. Il est un bricolage conceptuel visant à changer les mots à défauts de
changer les choses. " Latouche considère les
néolibéraux comme les vrais partisans du développement durable, car, dans leur vision du monde, la définition du développement est intimement liée à la durabilité. Il décrit le développement durable comme un
compromis entre écologistes et pollueurs. " Le terme
de développement durable ou soutenable peut ralentir ou atténuer, mais non modifier ce cours destructeur.
Il s'agit dès lors, non tant de ralentir ou d'atténuer, mais
de concevoir un nouveau départ. "
Source :
Serge Latouche ; " Survivre au
développement " ; mille et une nuits ; octobre 2004
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Economy / Politics
The great future of microfinance
A new study released last month by Deutsche Bank entitled "Microfinance: An
emerging investment opportunity" projects the rise of microfinance into its
own investment niche. The study anticipates a growth in microfinance to $20
billion by 2015 from the $4.4 billion that was invested in microfinance in 2006.
The study's author Raimar Dieckmann estimates that the microfinance sector
worldwide has a total outstanding loan volume of $25 billion. However, it is only
a small percent of the funds that could be used to fulfill the needs in areas
served by microfinance. Dieckmann puts the funding gap at $250 billion.
Involving the private investment sector to help close this funding gap is one of
the goals of the microfinance sector. Dieckmann suggests that microfinance
investments will continue to rise due to a number of factors, including the rising
interest in socially responsible investing over all. Another factor driving the
growth in microfinance is that microfinance is increasingly being seen as a positive way for a wide array of investors, not all necessarily social investors, to diversify their portfolios. The other important factor leading to the increase in microfinance investment is the creation of more microfinance institutes (MFI) that are
able to use international funding.
Currently, there are over 10,000 MFIs globally ranging from banks, credit unions,
NGOs to cooperatives. The study divides MFIs into four tiers, the highest being
mature, regulated financially sustainable MFIs which only make up 1-2% of the
all MFIs.The second tier MFIs are close to becoming microfinance banks and are
nearly profitable. The third tier MFIs are NGOs that approach profitability.
However, the majority (70%) of MFIs are placed in the lowest tier and are classified as start up MFIs and are largely unprofitable.
Although MFIs expanded their customer base in 2006 on average 23%, the
microfinance industry can still only meet the needs of a small fraction of its
potential borrowers. To put this in perspective, MFIs currently serve an estimated 100 million borrowers, while the total potential demand is roughly estimated at one billion people the study reports.
Source: socialfunds.com 11/01/08
Crédit Suisse et HSBC créditent l'Egypte de bons points
La zone MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) sera l'une des régions qui
intéressera le plus les investisseurs en 2008. Les causes vont au-delà de la vitalité et de l'attractivité qui dépassent celles du secteur des hydrocarbures. Les
pays de cette région ont identifié les vrais besoins et entamé les réformes nécessaires pour augmenter la participation du secteur privé dans leurs économies,
lit-on dans une note de recherche de Crédit Suisse datée du 4 janvier 2008. Le
changement le plus important pour ces pays concerne le climat d'investissement, devenu plus attractif pour les investissements directs étrangers (IDE). Ce
flux d'investissements étrangers s'établissait à 58 milliards de dollars en 2006
alors qu'il ne dépassait pas 14 milliards en 2003. De même, le PIB connaît une
progression réelle de 6,3% en 2006 contre 4,6 au début des années 2000.
L'exemple emblématique de l'essor du Moyen-Orient reste l'Egypte, le pays qui
profitera le plus des réformes engagées dans le moyen terme. Le PIB du pays, qui
a connu un taux de croissance de 6,8%, devait maintenir ce rythme à 7% à la fin
2007. Autre spécificité de ce pays, 80% des IDE sont engagés dans des secteurs
autres que les hydrocarbures.
Source: lesafriques.com 23/01/8
-9-
Les efforts de lutte contre le changement
climatique diminueront en 2008
Une focalisation croissante
sur les marchés financiers
turbulents et l'escalade
des tensions géopolitiques
en 2008 pourrait conduire
les gouvernements et les
compagnies à négliger les
risques moins immédiats
tels que le changement climatique, d'après le
Forum Mondial Economique.
" L'action pour limiter le changement climatique
par exemple, sera sans doute repoussée car elle
pourrait mettre en danger l'économie mondiale,
même si de nombreuses décisions qui façonneront le chemin futur du climat mondial auront
besoin d'être prises dans les cinq prochaines
années " a déclaré le Forum mercredi.
Source: environnement.com 09/01/08
Oil prices rally
Equity markets have tumbled this week on fears of
a US recession, a development that would
dampen demand for energy in the world's biggest
economy.
"The drop in demand is certain in the short term
with the economic slowdown in the United States
affecting sentiment worldwide," said Tony Nunan,
of Mitsubishi Corp.'s international petroleum business in Tokyo. "Everyone stops spending and that
will drive prices further down. I can see prices
dropping to the lower 80s or even the higher 70s
as we move towards the end of the first quarter."
Source: metimes.com
Les bourses africaines ne connaissent pas
la crise
La faible exposition des bourses africaines par rapport aux capitaux internationaux a finalement été
un bon paratonnerre face à la crise des subprimes.
Un constat vérifié même pour la place
sud-africaine, membre du top 20 des bourses
mondiales.
Avec 400 entreprises cotées et une capitalisation
boursière de 6000 milliards de rands (environ 600
milliards d'euros), le JSE (Index boursier
de l'Afrique de Sud) a vu son indice global en
augmentation de 29% sur les 11 premiers mois de
l'année dernière grâce à la bonne santé du secteur
minier et en dépit de l'augmentation sensible des
taux d'intérêt.
Source: lesafriques.com 16/01/08
Industry
Africa's new thirst for a local brew
Maroc-Tunisie : bataille dans le ciel
When Dutch brewer Heineken and
British drinks group Diageo teamed up
with a non-profit organisation to help
African farmers grow sorghum, little
did they realise that their social experiment would turn into a sustainable
business. For both companies, which
make beer as well as non-alcoholic
drinks from malted barley throughout
Africa, the project was a chance to
develop local sources of agricultural
raw materials and also to help local
economies.
Although African farmers have long
grown sorghum, a hardy crop that
grows easily in poor soils and is used in
porridge and beer, big brewers have been reluctant to become reliant on local
farmers.
The project, which has received some $2.8m in funding from the Common Fund
for Commodities - a branch of the United Nations - as well as Heineken and
Diageo, aims to establish a sustainable production chain so the companies can
rely on getting supplies from local farmers.
It also aims to show farmers that there is a long-term future in growing
sorghum. "Farmers need to build confidence that the market is there," Mr
Knipscheer says.
The farmers have been trained in cultivation methods aimed at increasing
yields, and arranging access to finance so they can buy seeds and fertilisers. It
has also organised the farmers into groups since grain traders do not like buying grain from individual farmers. "This is a technology that will fit us in countries where it is an important crop or where we see a similar opportunity," Mr de
Man says. Heineken does not sell sorghum-brewed beer under its core
Heineken brand. Diageo, which brews Guinness Foreign Extra Stout in some 28
locations around Africa, only makes it with sorghum in Nigeria (and now Ghana
and Sierra Leone). But if the trial in Sierra Leone is successful it will try to brew
the stout with sorghum in as many African countries as possible. It claims local
consumers cannot taste the difference between Guinness brewed with
sorghum and Guinness brewed with barley.
Source: wbcsd.org 10/01/08
Environ 6,7 millions de visiteurs, 37,4 millions de
nuitées et plus de 3 milliards de dinars en devises
touristiques (1,7 milliard d'euros) pour la Tunisie en
2007. Quelques 7 millions de visiteurs, 15,8 millions
de nuitées et 54,1 milliards de dirhams (4,8 milliards
d'euros) de recettes voyages à fin novembre pour le
Maroc. Le match Tunisie-Maroc pour capter les millions de touristes européens en quête d'ailleurs est
bien entamé. En insistant sur le développement de
ses capacités d'hébergement, le Maroc comble son
retard sur la Tunisie. Avec la libéralisation de son ciel
et la multiplication des liaisons directes, le royaume
est en train de prendre la main. D'autant que " l'offre touristique au Maroc est plus diversifiée ", concède un opérateur. Pour la première fois, en 2007, le
nombre de visiteurs internationaux au Maroc a
dépassé celui de la Tunisie.
Ouverture du premier Salon international de l'aéronautique
Le premier Salon international dédié aux industries et services aéronautiques
(AeroExpo) a ouvert ses portes mercredi à Marrakech. Le Salon, réalisé sur une
superficie de 25000 m2 couverts, doit se poursuivre jusqu'au 26 janvier en
cours. AeroExpo se propose de placer le Maroc au coeur d'une véritable plateforme d'échanges, en regroupant des représentants des industries et services
aéronautiques civils et militaires du monde entier autour de plus de 160
exposants, issus d'une douzaine de pays. Ce Salon a pour objectif d'identifier de
nouveaux vecteurs de croissance dans le domaine de l'aéronautique sur
l'ensemble de la zone de l'Afrique de l'Ouest. Prennent également part à ce
Salon des représentants des pays de l'Afrique du Nord et de l'Ouest et du
Moyen-Orient, des ministères des Transports et de la Défense, des compagnies
aériennes, ainsi que des fournisseurs aéronautiques et des Etats Majors. De l'avis
des organisateurs, ce Salon est de nature à permettre au Maroc de renforcer sa
position auprès de ses partenaires commerciaux notamment les pays d'Afrique
de l'ouest pour proposer son savoir-faire aux grands donneurs d'ordres en
matière de maintenance et de formation, notamment les pilotes, les techniciens,
et les contrôleurs aériens.
Source: jeuneafrique.com 24/01/08
- 10 -
Source : lesafriques.com 27/01/08
London 2012 - Going for green at the
Olympics
London's Olympic organisers are challenging sponsors to become "sustainability partners" and meet
ambitious targets for a greener 2012 Olympics.
When the Olympic flame lights up the London
games in July 2012, it will have a green glow. Or at
least the sponsor EDF Energy hopes it will. Having
pledged to make a low-carbon flame, the French
firm is now searching for an eco-fuel that can burn
brightly enough. Fellow lead sponsors Adidas and
Lloyds TSB have decided not to pay more to be
green partners of the games. But like all commercial partners, they will have to meet the organisers'
targets outlined in a sustainability plan published
last November. So Goals include for example
becoming the first large sporting event to measure
its entire carbon footprint.
Source: wbcsd.org 16/01/08
Continuing boom in wind energy
The global wind energy markets have seen another
record year in 2007, with
20 GW of new installations. This figure, which
was released on Friday 18
January by the Global
Wind Energy Council (GWEC), is up by 30% compared to the new installations in 2006, while the
sum of the world's total installations has increased
by 27% to reach over 94 GW by the end of 2007.
Wind energy has now become an important player
in the world's energy markets. In terms of economic value, the global wind market is estimated to be
worth about 25bn EUR per year in new generating
equipment.
Source: ewea.org 18/01/08
Cleaner Production
Fin annoncée de l'ampoule à incandescence
US: Clean Technology Fund
L'ampoule à incandescence qui représente aujourd'hui deux tiers des ventes
mondiales d'ampoules, devrait peu à peu disparaître.
Les économies d'énergie, le réchauffement climatique ont fait
que depuis 2003, le marché des lampes à basse consommation
(ou lampes fluorescentes compactes) explose. 4 à 5 fois moins
énergivores que les ampoules classiques et avec une durée de
vie entre 6 et 15 fois supérieure, l'ampoule à basse consommation est également entre 2 et 4 fois plus chère qu'une ampoule à incandescence.
L'Irlande, l'Australie, certaines provinces canadiennes, la Californie, ont déjà
annoncé qu'ils interdiraient les ampoules à incandescence, parfois même dès
2010. Selon "L'Usine Nouvelle" paru le 17 janvier, "en Europe, une réglementation en application d'une directive sur l'éco-conception des produits utilisant de
l'énergie est en préparation. Elle devrait entrer en vigueur en 2009".
Les groupes Philips, Osram et General Electric (GE) ont déjà pris les devants.
L'Américain GE qui a lancé la restructuration de ses activités ampoules, a annoncé au mois d'octobre dernier la fermeture de 7 de ses 54 usines américaines et
brésiliennes de lampes à incandescence d'ici le mois de novembre prochain.
Convertir des unités de production de lampes à incandescence en usines de
lampes basse consommation est très difficile puisque les technologies diffèrent
et sont très coûteux.
Source: enviro2b.com 22/01/08
The United States will develop a multibillion-dollar
"clean technology fund" during the course of this
year. The fund will assist developing countries
finance technologies to limit emissions of greenhouse gases and other pollutants. The aim, said
David McCormick, Treasury Undersecretary for
International Affairs, is to "put a dent in the funding
gap" between more expensive advanced technology and older, cheaper technology. It could cost
developing countries an additional US$30 billion to
switch to cleaner technology over the period to
2030, according to McCormick.
Aramex first Jordanian Company to commit to reducing
carbon emissions
Aramex became the first Jordanian company that declares commitments to
reduce its greenhouse gas emissions. The commitments were displayed in
Aramex's "Sustainability report" that was published as an indication of its Social
and Environmental Corporate Responsibility package: "We expect the report to
be used extensively by sustainability experts. We also hope and intend to
encourage its use by all of our key stakeholders. We believe it presents an
outstanding platform for improved dialogue, collaboration, and sustainability
innovation." Aramex has previously announced its participation in the United
Nations 'Global Compact' initiative, a platform created to engage the private
sector in positive global corporate practices. Concerned with the human contribution to global warming, Aramex has already set an ambitious goal to become
the first carbon neutral total transportation provider worldwide.
The targets for 2009 are ambitious and include
1- All stations capable of certification against ISO14000
2- Reduce emissions by 50% per shipment (including NOx and others)
3- Reduce 20% of fuel consumption per shipment
4- Transition from leaded to unleaded fuel by 100%
5- Minimum of 10 hybrid celectric vehicles.
6- Reduce water consumption by 20%
7- Reduce paper consumption by 25% and achieve 90% paper recycling
Source : arabenvironment.net 02/02/2008
For more information: Global Compact initiative: unglobalcompact.org
Aramex's "Sustainability report": aramex.com
Source: tiempocyberclimate.org 23/01/08
CO2 : l'Europe pourrait taxer les produits
importés des pays pollueurs
En présentant mercredi ses mesures visant à lutter
contre le réchauffement climatique, la Commission
européenne espère que les pays émergeants et les
Etats-Unis suivent l'exemple européen. Si ces pays
ne prennent pas des mesures favorables à la
planète, l'Europe pourrait taxer les produits industriels en provenance de ces pays pollueurs.
"Cela ne sert à rien pour l'Europe d'être ferme" sur
la protection du climat, "si cela a seulement pour
conséquence de voir la production (dans l'Union
européenne) se déplacer vers des pays où les
émissions (de CO2) n'ont pas de coûts", a déclaré
mercredi José Manuel Barroso, président de la
Commission, selon l'AFP.
"La meilleure solution serait un accord international", mais si tel n'est pas le cas, "nous envisagerons
d'autres options" pour éviter une concurrence
déloyale et les délocalisations, a-t-il ajouté.
Source : enviro2b.com 25/01/08
Développement difficile pour la propulsion
en méthane
La JAXA (Japanese Aerospace Exploration Agency)
a fait état de la situation du développement de son
moteur fonctionnant au GNL (Gaz Naturel Liquéfié).
A la suite de difficultés techniques la JAXA étudie
actuellement deux types de moteurs. Le premier
type qui représentait la solution proposée
initialement est un moteur équipé de pompes
mécaniques d'appoint et refroidi par ablation.
Ce moteur avait cependant montré certains
problèmes au niveau de la chambre de combustion. Ce qui avait poussé le Japon à débuter l'étude
d'un moteur équipé de turbopompes et refroidi
activement. Pourtant ce dernier moteur ne donne
pas non plus entière satisfaction. A l'heure actuelle,
les deux types de moteurs font l'objet d'études
parallèles.
Source : enerzine.com 25/01/08
- 11 -
Technology
Electric car will cut oil needs
On Jan. 21 an ambitious plan to install the world's first electric car network by 2011
was announced by the Israeli authorities.The initiative is aimed at addressing global
dependence on foreign and mitigating the health and environmental damages
caused by emissions from gas-burning vehicles.
"Today is a new age with new dangers and the greatest danger is that of oil. It is the
greatest polluter of our age and oil is the greatest financier of terror," said the
country's President Shimon Peres.
In a joint venture, Project Better Place, owned by the entrepreneur Shai Agassi, will
provide lithium-ion batteries and the infrastructure to refresh or replace them, while
Renault and Nissan will build the cars.With the goal of making the country a laboratory test for a new model of environmentally efficient transportation, the governement will offer tax incentives to purchasers.
The innovative model,developed by Agassi,would provide consumers with inexpensive cars, and they would pay a monthly fee for expected mileage, like minutes on a
cell phone plan. Project Better Place will provide infrastructure including parking
meter-like plugs on city streets or service stations along highways at which batteries
can be replaced.
More than 200 firms in the country have so far developed environmental or
energy-related technology. National alternative energy expertise includes seven
universities that produce a higher number of engineers and scientists per capita than
any other nation.
Source: metimes.com 24/01/08
Quand le téléphone sert de banque
Quelques petits coups de pouce sur le clavier de son
téléphone portable suffiront bientôt pour envoyer de
l'argent à sa femme restée au pays. C'est déjà une réalité
au Kenya où l'opérateur de téléphonie Safaricom s'est allié
à des banques pour monter le système Pesa ("argent
mobile", en swahili) qui permet avec un simple SMS de
recevoir ou d'envoyer jusqu'à 400 dollars. D'ici quelques
mois,c'est le plus gros opérateur de transferts d'argent,Western Union,qui va s'y mettre à son tour.Associée à un groupement d'opérateurs de téléphonie mobile,elle met
au point un système qui desservira peu à peu toutes ses agences.
Une petite révolution qui pourrait accroître encore les transferts d'argent, déjà colossaux, entre les pays occidentaux et ceux en développement. Selon un rapport de la
Banque mondiale, à l'échelle de la planète, ceux-ci sont évalués à 240 milliards de
dollars pour 2007, deux fois plus qu'en 2002. Les chiffres officiels des transferts
seraient toutefois bien inférieurs à la réalité. Ils passent soit par des circuits informels
parfois risqués,mais peu coûteux,via des commerçants ou des voyageurs,soit,le plus
souvent, par les agences de transfert d'argent sûres, rapides et présentes dans de
nombreuses localités, mais onéreuses : les frais s'élèvent en moyenne à 10 à 15 % du
montant envoyé.
"Les transferts permettent à ceux qui sont restés chez eux de sortir de l'extrême
pauvreté, estime Jean-Pierre Garson, spécialiste des questions migratoires à
l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), mais leur
impact sur le développement n'est pas évident, surtout si l'on évalue en regard de la
perte de main-d'œuvre que représente l'émigration pour ces pays".
Source: syfia.info 11/01/08
Solution innovante pour stocker l'énergie
solaire
Pour la première fois, des scientifiques de l'institut de thermodynamique technique du centre de
recherche aérospatial allemand
(DLR) sont parvenus à mettre en
service un accumulateur de chaleur couplé à une
centrale thermoélectrique solaire. Il est capable de
stocker la chaleur pendant 10 heures et d'en
restituer, en temps voulu, jusqu'à 90%.
Parallèlement, les chercheurs du DLR souhaitent
atteindre des températures de stockage de plus de
300 degrés Celcius.
Source: synergy-space.com 14/11/07
Une voiture classique peut être plus écologique
qu'un hybride
L'analyse complète du cycle
de vie d'un objet permet de
déterminer son réel impact
sur l'environnement. C'est
précisément l'activité d'Yves
Loerincik, directeur de Ecointesys-Life Cycle
Systems, situé au parc scientifique de l'Ecole
polytechnique fédérale de Lausanne : " La source
de pollution la plus forte d'une voiture reste son
utilisation. Elle représente environ 70% de l'impact
écologique: 20% pour la fabrication du carburant,
50% pour sa combustion. Le reste de l'impact est lié
à la production et à l'élimination du véhicule (10%)
ainsi qu'à l'usure de la route (20%). La technologie
hybride permet une diminution de la consommation de carburant de 20 à 40%. Quant à l'impact
écologique de la production de la batterie, il
demeure relativement faible en regard de la
diminution des émissions de polluants. A condition
que la batterie soit éliminée correctement. Mais
une Lexus hybride qui consomme de 7 à 8 litres
demeure plus polluante qu'une voiture mini,
classique, qui n'en consomme que 6.
Source: forumdes100.com 01.03.07
Growth of bioplastics concerns recyclers
While bioplastics, made from plants such as corn,
are being promoted as a green alternative to
petroleum-based plastics, recyclers worry that
mixing even the smallest amount with traditional
oil-based plastics may cause severe contamination
issues.
David Cornell, technical director at the Association
of Postconsumer Plastic Recyclers in Washington
D.C. said : "We know that small amounts, as little as
0.1 percent, of incompatible plastics can ruin PET
(polyethylene terephthalate resin) for reuse. When
bioplastics are used for the same applications as
PET, such as bottles, the bioplastics may become
contaminants.
Source: americanrecycler.com 01/08
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Energy
Cargo ship cuts its fuel use using a kite-like sail
Wave Energy Going Commercial
19th
Back in the
century, the steam
engine replaced the sail as the
preferred mode of propulsion for cargo
ships. Now a cargo ship has gone full
circle, drawing on wind energy to help
reduce its fuel use. The MV "Beluga
SkySails," christened in mid-December,
employs a kite-like sail similar to a
paraglider to help tow it across the
ocean. Mounted on the bow of the ship, the towing kite system is fully automated to deploy the kite in favorable winds and to recover the kite when the winds
die down. The SkySails system includes a routing system that combines weather forecasting into a decision-making model to determine the optimal route for
the ship to follow. According to Beluga Shipping GmbH, the SkySails system is
the only convenient way to employ wind power in a modern cargo ship,
because it doesn't restrict the stowage space or hinder the loading and unloading of the cargo. The Beluga SkySails is currently using a 191-square-yard kite,
and Beluga expects it to cut the ship's fuel consumption by 10%-15%. Beluga
plans to eventually upgrade to a 383-square-yard kite, which is expected to cut
fuel consumption by 20%-30%. The company also plans to outfit two new
larger cargo vessels with kites more than 700 square yards in area. The system
was developed by SkySails and tested by Beluga under a European Union
co-funded project called WINTECC.
Source: eere.energy.gov 09/01/08
WWF and Abu Dhabi's Masdar Initiative
The WWF and Masdar, The Abu Dhabi Future Energy Company, launched a
"Sustainability Action Plan" to deliver the world's greenest city - Masdar
City. Located near Abu Dhabi International Airport, Masdar City will be the
world's first zero-carbon, zero-waste, car-free city, aiming to exceed the 10 sustainability principles of "One Planet Living™"- a global initiative launched by the
Worldwide Fund for Nature and environmental consultancy BioRegional. The
One Planet Living programme is based on 10 unique principles of sustainability. Masdar City will meet and exceed each of these. These targets are to be
achieved by the time the Masdar City is completed and fully functioning in
2015.
Masdar City's electricity will be generated by photovoltaic panels, while cooling
will be provided via concentrated solar power.Water will be provided through a
solar-powered desalination plant. Landscaping within the city and crops grown
outside the city will be irrigated with grey water and treated waste water
produced by the city's water treatment plant.
Jean-Paul Jeanrenaud, Director of WWF International's One Planet Living
initiative said: "Masdar is an example of the paradigm shift that is needed. The
strategic vision of the Abu Dhabi government is a case study in global
leadership. We hope that Masdar City will prove that sustainable living can be
affordable and attractive in all aspects of human living - from businesses and
manufacturing facilities to universities and private homes."
Source: masdaruae.com 13/01/08
Finavera Renewables Inc., a developer of wave
energy systems, took two major steps toward commercialization of its technology in late December: it
became the first ocean energy company to earn a
license from the US Federal Energy Regulatory
Commission (FERC), and it signed the nation's first
power purchase agreement for a wave power plant.
FERC announced on December 20th that it issued a
conditioned five-year license to Finavera's Makah
Bay Offshore Wave Pilot Project in Washington
State. The license is conditioned on Finavera
obtaining all necessary federal permits for the
one-megawatt project,
which will consist of four
250-kilowatt
floating
buoys connected to shore
by a 3.7-mile underwater transmission cable.
Source: eere.energy.gov 09/01/08
A la recherche d'hydrocarbures sur la lune
La Nasa vient de lancer un programme
de recherche de molécules H2O sur
l'astre lunaire. Probablement sous
forme de glace, ces traces d'eau pourraient être présentes dans plusieurs cratères du
pôle sud, de la face cachée de la Lune.
La conception des caméras et capteurs de
recherche aurait déjà été finalisée. Ces instruments
seront embarqués sur un satellite qui pourrait être
lancé depuis Cap Canaveral à la fin de l'année. Une
fois placé dans l'orbite lunaire ce satellite enverra
les instruments de mesure dans les zones tests.
Les capteurs relèveront alors les traces sous forme
de gaz ou de liquide de présence, ou non, d'eau et
d'autres fluides tels les hydrocarbures.
Source : synergy-space.com
La plus grande centrale mondiale à la
biomasse
La plus grande centrale électrique à Biomasse au
monde vient d'être mise en service à l'est de
l'Allemagne dans un village appelé Penkun. Elle se
compose de gigantesques "digesteurs", des bacs en
béton de 2'500 m³ de capacité dans lesquels
fermentent des résidus agricoles de toute sorte.
Rien de particulièrement nouveau mais ce qui est
frappant, c'est surtout le gigantisme de l'installation. Ce sont les 10'000 hectares aux alentours qui
alimentent l'usine d'un mélange de maïs, blé et
purin en provenance de deux élevages laitiers. La
chaleur produite est exclusivement utilisée dans
l'usine elle même qui est autosuffisante tandis que
l'électricité est revendue à Vattenfall, l'un des gros
électriciens allemands.
Source : enerzine.com 25/01/08
- 13 -
Environment
UBS launches 'greenhouse' index
Environmental Finance, 10 January 2008 - Swiss investment bank UBS is to
launch an index tracking prices in both the weather derivatives and global carbon markets.
The UBS Greenhouse Index (UBS-GHI), which went live on 23 January, will be
comprised of three sub-indexes, with a 50:50 split between the weather and
carbon markets.
The emissions portion of the overall index is made up of two sub-indexes. EU
allowance (EUA) contracts, for trade in the EU Emissions Trading Scheme, will
make up 40% of the final UBS-GHI and contracts for certified emission reductions
(CERs), which are credits for emissions-reducing projects in the developing
world, the remaining 10%. All vintages, from December 2008 to December 2012,
will be tracked for both products.
The indexes will use EUA prices on the London-based European Climate
Exchange and CER prices from Nordic bourse Nord Pool.
Ilija Murisic, executive director of hybrid derivatives trading at UBS, said that the
development of the UBS-GHI grew out of customer demand. Around $100
million worth of products linked to the UBS Global Warming Index (UBS-GWI),
launched in April last year, have been sold, he said. The bank expects the new
index to attract retail institutional investors.
UBS' move follows Barclays Capital's December launch of a global carbon index,
tracking EUA and CER prices exclusively.
Source : wbcsd.ch 10/01/08
La création du réseau des aires marines protégées de
Méditerranée accuse du retard
Du 15 jusqu'au 18 janvier, la conférence des parties à la convention de Barcelone
pour la protection du milieu marin et du littoral de Méditerranée se déroulait à
Almeria, en Espagne avec l'ensemble des 21 Etats riverains de la Méditerranée et
la Commission européenne.
Rappelons que la convention pour la protection de la Méditerranée contre la
pollution, fut signée en 1976 à Barcelone, sous l'égide du Programme
Environnement des Nations Unies. Son objectif est d'assurer une protection
particulière aux espèces et aux habitats menacés dont l'importance est jugée
vitale pour la conservation de la Méditerranée.
Mais actuellement, la superficie protégée par les aires marines protégées de
Méditerranée est inférieure à 0,5% de la superficie totale du bassin et à 4% si l'on
inclut le sanctuaire Pelagos alors que les objectifs fixés par la Convention sur la
biodiversité (CBD) d'ici 2012 sont de 10%.
En effet, les régions côtières des pays non-européens ainsi que les écosystèmes
profonds et pélagiques du bassin méditerranéen, à l'exception du Sanctuaire
Pelagos, sont globalement sous-représentées dans le réseau actuel des aires
marines protégées. En outre, même si les habitats côtiers des 7 pays de l'UE
concernés (Chypre, Espagne, France, Grèce, Italie, Malte, Slovénie) sont les mieux
protégés actuellement, leur superficie protégée n'atteint pas les objectifs de la
CBD.
La création d'aires marines protégées est un outil pour fournir une protection
durable et permettre la restauration et un usage avisé du patrimoine marin en
Méditerranée. " Si elles protègent les milieux sensibles et les espèces menacées,
elles permettent aussi d'accroître la productivité des lieux de pêche, de réguler
les différents usages de la mer, d'encadrer un tourisme durable et de créer de
nouvelles activités qui générèrent de l'emploi ", estime Catherine Piante,
coordinatrice du réseau MedPAN au WWF-France.
Source : actu-environnement.com 16/01/08
Les forêts africaines, clés de l'équilibre du
climat mondial
Les forêts africaines sont appelées à jouer un rôle
essentiel et vital dans le maintien des équilibres de
l'écosystème. Lors du dernier sommet EuropeAfrique tenu à Lisbonne, les responsabilités des uns
et des autres ont été dégagées. Dans un rapport,
Greenpeace affirme que "les forêts tropicales
humides intactes d'Afrique régulent le régime des
précipitations de la région. Elles font également
office de frein à l'accélération des changements
climatiques". Elles stockent globalement 40 fois la
quantité de carbone émise chaque année par
l'utilisation des combustibles fossiles et la production de ciment.
Source : allafrica.com 15/01/08
New International Ranking of
Environmental Performance
European nations dominate the top places in the
new international ranking of environmental performance, which evaluates sanitation, greenhouse
gas emissions, agricultural policies, air pollution
and 20 other measures to formulate an overall
score, with 100 the best possible.
The list, which was released on 23 January 2008 at
the World Economic Forum in Davos, Switzerland, is
the fourth, and most refined, of a series of rankings
first issued in 2002. The top 10 countries, with
scores of 87 or better, were led by Switzerland,
Sweden, Norway and Finland. Daniel Esty, the
report's lead author, who is the director of the Yale
Center for Environmental Law and Policy said:
"Switzerland is the most greenhouse gas efficient
economy in the developed world, in part because
of its use of hydroelectric power and its transportation system, which relies more on trains than individual cars or trucks."
Source : nytimes.com 23/01/08
World's big polluters meet in Hawaii over
climate
The world's biggest greenhouse gas-polluting
countries were sending delegates to Hawaii for a
U.S.-hosted meeting aimed at curbing climate
change without stalling economic growth. In addition to the United States, by many counts the
biggest emitter of climate-warming carbon
dioxide, the conference is expecting representatives from Australia, Brazil, Canada, China, France,
Germany, India, Indonesia, Italy, Japan, Mexico,
Russia, South Africa, South Korea and the United
Kingdom. The United Nations and the European
Union will also be represented.
James Connaughton, the head of the White House
Council on Environmental Quality, played down
expectations for the Hawaii meeting.
"I think these will be iterative discussions, which the
initial goal will be to lay out a variety of options
without holding any country to a particular
proposal."
Source: wbcsd.org 27/01/08
- 14 -
Environment
World to cool slightly in 2008: British experts
The year 2007 tied for second warmest in the period of instrumental data, behind
the record warmth of 2005, in the US Goddard Institute for Space Studies (GISS)
analysis. 2007 tied 1998, which had leapt a remarkable 0.2°C above the prior
record with the help of the "El Niño of the century". The greatest warming has
been in the Arctic and neighbouring high latitude regions. Polar amplification is
an expected characteristic of global warming, as the loss of ice and snow engenders a positive feedback via increased absorption of sunlight. The large Arctic
warm anomaly of 2007 is consistent with observed record low Arctic sea ice
cover in September 2007.
However, for 2008 the global temperature is expected to be 0.37 degree Celsius
above the long-term average of 14.0 degree in England, making it the coolest
year since 2000 when the value was 0.24 degree Celsius above the average.
The cooling comes against the background of an underlying warming trend, said
Professor Phil Jones, Director of the Climatic Research Unit at the University of
East Anglia. "The fact that 2008 is forecast to be cooler than any of the last seven
years -- and that 2007 did not break the record warmth set on 1998 -- does not
mean that global warming has gone away," he said.
Source :afp.google.com
giss.nasa.gov
La pénurie d'eau fait débat à Davos
Ban Ki-Moon, le secrétaire général de l'ONU, a tenu à rappeler
hier à Davos en Suisse, lors de la réunion annuelle du Forum
économique mondial, l'importance du problème de l'eau dans
le monde. Devant une assistance composée essentiellement
des PDG et leaders de la société civile du monde entier, Ban KiMoon s'inquiète de la pénurie qui s'aggrave et qui risque de
générer de nouveaux conflits. Le secrétaire général de l'ONU
attribue en grande partie à la sècheresse qui sévit au Soudan
depuis une dizaine d'année, la responsabilité du conflit du
Darfour, conflit qui a déjà fait près de 200.000 morts depuis 2003.
"L'expérience prouve que le manque d'eau peut entraîner des conflits, particulièrement dans les pays pauvres. La croissance de la population va aggraver le
problème, de même que le changement climatique. A mesure que l'économie
mondiale croît, sa soif va croître aussi. Beaucoup de nouveaux conflits se profilent
à l'horizon" explique-t-il avant de rappeler qu'il "reste suffisamment d'eau pour
nous tous, mais à condition que nous fassions en sorte de la laisser propre, de
l'utiliser à meilleur escient et de la partager plus équitablement".
Certains des responsables présents plaident en faveur d'une approche
économique du problème. Ainsi, Peter Brabeck, le PDG de Nestlé suggère de
laisser les forces du marché définir la valeur de l'eau. "Nous pourrions faire un
grand pas en avant" précise-t-il avant d'ajouter que "les actions isolées ne
résoudront pas le problème. Au lieu de cela, nous devons changer nos attitudes
et créer de nouvelles institutions pour fixer les bonnes incitations et faire en sorte
que la consommation de l'eau devienne plus efficace dans le monde et dans tous
les secteurs".
Source : enviro2b.com
Tunisie : Etablissement d'une cartographie
de la qualité de l'air
L'Agence nationale de protection de l'environnement entamera, sous l'égide du ministère de
l'Environnement et du Développement durable,
une étude sur l'établissement d'une cartographie
de la qualité de l'air dans le Grand-Tunis, dans le
cadre du projet de gestion de l'environnement
industriel et urbain dans le Grand Tunis (Qualité de
l'air) financé par l'Agence française de développement, et en application de la loi sur la qualité de l'air
promulguée le 4 juin 2007.
Ainsi, 220 points ont été choisis pour l'installation
des tubes passifs à diffusion pour l'analyse des
polluants atmosphériques, tels que l'ozone, le
dioxyde d'azote, le dioxyde de soufre et les
composés organiques volatils. Cette campagne
durera du 16 au 23 janvier 2008.
Source : allafrica.com 16/01/08
The Environmental Protection Fund in
Jordan
The Economics of environmental degradation in
Jordan have been calculated in a recent study by
the World Bank. The cost of environmental degradation in Jordan was estimated at JD 205 million or
3.1% of GDP.
Any national efforts in environmental protection
will need to be creative in securing financial
resources for environmental activities. The national
budget allocation is barely adequate for the
Ministry of Environment's running costs and core
activities. To develop and implement innovative
and effective options, financial resources have to be
mobilized from non-budgetary allocations. The
diminishing of donor support to Jordan and its shift
in focus has rendered the country unable to rely on
foreign aid for sustainable environmental management. Resources have to be mobilized from within.
One such alternative is public-private partnership.
The main sector in which the Ministry is trying to
work with the private sector is the recycling and
reuse of industrial waste water as two water reuse
treatment plants will be constructed in Zarqa and
Irbid funded by the private sector to link the industries and make use of large amounts of wastewater.
A new approach is being developed by the Ministry
of Environment to secure funds and provide
incentives for private sector. The objective is to
provide technical and financial tools for industries
and investments to enhance their environmental
protection systems. The main sources of money for
the fund will be Carbon trading through the Clean
Development Mechanism (selling Jordan's polluting rights of greenhouse gases to international
governments and companies) where expected
revenue of JOD 20.5 million between 2009 and
2012 estimated.
Source: arabenvironment.net 29/01/08
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Other news & upcoming events
8th Global Cement Environmental Conference, Moscow, Russia, 3-4 March 2008
The 8th Global Cement Conference Europe will concentrate on developments in Russia and the CIS states,
including modernisation, efficiency improvements, production enhancement technology, new capacity
additions and greenfield projects. With the resurgence of Russia's economy, growing demand for housing
and reorganisation of the sector, cement production in Russia and the CIS today is rapidly growing, making
it one of the hottest industrial sectors in the world. If your interest is in cement in Russia and the CIS countries, you should attend this
conference, which opens its doors the 3 March 2008.
Website: propubs.com
4th International Conference on Waste
Management and the Environment
Granada, Spain, 2-4 June 2008
First Arab International Conference and
Exhibition on The Uses of White Cement
Cairo, Egypt, 28-30 April 2008
The International Conference on Waste Management and the
Environment will address the need for the exchange of scientific
information among experts in this rapidly growing area of
research and applications. Waste Management is becoming one
of the key problems of the modern world, an international issue
that is intensified by the volume and complexity of waste
discarded by society's domestic and industrial waste.
Unfortunately, many of the practices adopted in the past were
aimed at short-term solutions without sufficient regard or knowledge for long term implications on health, the environment or
sustainability and this, in many cases, is leading to the need to
take difficult and expensive remedial action. The conference will
be of interest to environmental engineers, local authority representatives, waste disposal experts, research scientists in the area
of waste management, civil engineers and chemical engineers.
Website: wessex.ac.uk
The Arab Union for Cement and Building Materials (AUCBM)
organises its FIRST Arab-International Conference and Exhibition
on the Uses of White Cement. This event aims at introducing the
various applications of white cement in construction and other
fields, with a view of increasing the awareness of Arab users to
such applications.
This Conference will be held in Cairo, Egypt on 28th - 30th April
2008, and it will be accompanied by an Exhibition and adresses
itself at producers of white cement and its derivatives; Arab
Ministries of construction, housing, environment, industry,
tourism, chambers of commerce and industry, and other related
authorities; syndicates of engineers and contractors, consultancy bureaus, marketing establishments, Universities and research centers; Suppliers
for white cement producers
Website: aucbm.org
Second International Conference on Environmental Toxicology, Granada, Spain, 4 - 6 June 2008
With thousands of new chemicals entering the market every year, it has become necessary to assess their effects on the ecosystem as
well as to minimize their impact on the environment.
The goal of the International Conference on Environmental Toxicology is to bring together researchers, managers, policy makers and
other groups of the scientific community, who are active in the related areas and to give them a forum for exchanging information
through the presentation and discussion of papers dealing with the wide variety of topics listed on the Enquiry Form. Case study
papers are encouraged, while papers of a more theoretical nature, dealing with advanced mathematical and computational methods,
will also be within the scope of the conference.
Website: wessex.ac.uk
The DELTA Review,
Is a joint publication of the DELTA Association and SBA.
Published on a monthly basis, it compiles and reports recent
news and events in the fields of economy, politics, new
technologies,cleaner production.The information contained in
this newsletter is for information purposes only:
DELTA Association and SBA do not represent or endorse the
accuracy or reliability of any advice,opinion,statement or other
information contained in this review.
DELTA Association,
Is an international organization that contributes to the enhancement of management
in enterprises for an improved environment
and to better competitiveness nationally,
regionally, and internationally
(see www.deltaassociation.org).
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Sustainable Business Associates,
Sustainable Business Associates (SBA) is an
international NGO based in Switzerland. It
cooperates with enterprises to encourage
eco-efficiency, cleaner production and environmental management
(see www.sba-int.ch).