Qu`est-ce que la coexistence, et pourquoi une approche

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Qu`est-ce que la coexistence, et pourquoi une approche
Coexistence International* de
l’Université Brandeis
Approches Complémentaires du
Travail de Coexistence
Qu’est-ce que la coexistence, et
pourquoi une approche complémentaire?
Juillet 2007
Par Jessica Berns, avec la collaboration de Mari Fitzduff
Le Personnel de la Coexistence International
Jessica Berns, Directrice du Programme
Kristin Williams, Coordinateur du Programme
Cynthia Cohen, Directrice du Slifka Program in
Intercommunal Coexistence
Conseil Consultatif du Programme
Mari Fitzduff, Chair
Gaya Gamhewage, Vice Chair
Dekha Ibrahim Abdi
Mohammed Abu-Nimer
Thais Corral
Meenakshi Gopinath
Roberta Levitow
Barbara Merson
Tim Phillips
Stella Sabiiti
Alan B. Slifka
Paul van Tongeren
Howard Wolpe
Coexistence International
Mailstop 086
Brandeis University
Waltham, Massachusetts
02454-9110
781-736-5017
781-736-5014 fax
www.coexistence.net
[email protected]
Le terme “coexistence” a été utilisé pendant la majeure
partie du XXe siècle, dans les disciplines des relations internationales et des sciences politiques, pour décrire une relation pacifique mais limitée entre les États. On l’utilisait communément dans le contexte de la Guerre froide et des relations américano-soviétiques. Vers la fin des années 1980, la
politique de la coexistence pacifique comprenait des principes comme “la non-agression, le respect de la souveraineté,
l’indépendance nationale et la non-ingérence dans les
affaires internes.”1
Cette définition de la coexistence est maintenant problématique, car elle met
l’accent sur les valeurs négatives de la non-agression et de la non-ingérence,
et adopte une approche centrée sur les États. À ces égards, la définition
manque d’ambition et de vision, tant en ce qui a trait au potentiel des relations
entre les États qu’en ce qui concerne le potentiel pour des relations entre les
groupes au sein des États, tandis qu’en réalité, la plupart des conflits violents
actuels se produisent dans ces circonstances. Une redéfinition est devenue
essentielle alors que le besoin s’est fait croissant pour une gestion positive de
la diversité au sein des États et que les relations entre les groupes sont
devenues un défi crucial, auquel doivent faire face les chefs d’État et les
communautés à travers le monde, entre autres dans les Balkans, au Salvador,
au Moyen-Orient, en Inde, au Sri Lanka, en Indonésie et au Nigéria. La
diversité au sein des États, au XXIe siècle, est la règle plutôt que l’exception,
et la plupart des États font face à des difficultés importantes pour réagir aux
conflits entre les différents groupes culturels, religieux, linguistiques,
ethniques et politiques qui forment leurs sociétés. De plus, plusieurs de ces
différences se manifestent maintenant à l’échelle internationale, et mènent à
un monde de plus en plus craintif.
* Coexistence International, ou “CI”, conserve son nom anglais, même dans les textes qui, comme
celui-ci, sont traduits.
Jessica Berns est la directrice du programme Coexistence International de l’Université
Brandeis. Mari Fitzduff est directrice du programme de maîtrise sur la coexistence et
les conflits à l’Université Brandeis et présidente du conseil consultatif du programme
Coexistence International.
Une nouvelle définition élargie de la coexistence,
correspondant à cette nouvelle réalité, a émergé vers la fin
du XXe siècle. En 2002, Oxfam Grande-Bretagne a défini la
coexistence comme “la reconnaissance mutuelle du statut
et des droits de la personne, le développement d’une vision
équitable et inclusive de l’avenir de chaque communauté et
la mise en œuvre du développement économique, social,
culturel ou politique pour combler les anciens clivages entre
les communautés.”2
•
•
La coexistence décrit les sociétés dans lesquelles la diversité
est perçue comme ayant un potentiel positif, l’égalité est
une poursuite active, l’interdépendance entre les groupes
est reconnue et l’utilisation des armes pour régler les conflits
est de plus en plus chose du passé. À l’examen des
situations préconflictuelles, conflictuelles et postconflictuelles
au plan international, il apparaît manifeste que pour atteindre
des relations positives et durables entre les différents
groupes ethniques, religieux ou sociaux, nous devons aller
au-delà du concept de la simple tolérance, vers une définition
de la coexistence qui intègre l’égalité, la diversité et
l’interdépendance. La coexistence se trouve attestée dans
les relations qui sont établies malgré les différences et sont
fondées sur la confiance, le respect et la reconnaissance
mutuels, et on l’associe généralement à l’inclusion et à
l’intégration sociales. Le terme coexistence met en particulier
l’accent sur les relations entre les groupes. Pour décrire une
vision similaire, on emploie également les expressions
“cohésion sociale,” “inclusion sociale” et “intégration
sociale.”
Les relations entre les groupes, dans de nombreux contextes
plus ou moins complexes, peuvent être comprises et
analysées avec l’optique de la coexistence:
• Au Ghana, où vivent plus de 51 groupes ethniques parlant
autant de langues, les relations paisibles et positives
entre les groupes sont durables depuis plusieurs années,
à l’exception d’un conflit circonscrit dans le nord du pays.
• Au Rwanda, le génocide perpétré principalement par un
groupe ethnique aux dépens de l’autre a mené à une
dégradation incommensurable de la coexistence, ce qui a
eu des conséquences horribles.
• Au Sri Lanka se déroule depuis plus de vingt-cinq ans un
conflit violent entre la majorité cinghalaise et la minorité
tamoule. La communauté musulmane de langue tamoule,
•
•
perçue comme un groupe distinct, a également subi les
conséquences de ces violences.
En Israël, où les citoyens israéliens juifs et arabes/
palestiniens ont longtemps vécu sans violence manifeste,
une récente demande claire par les Israéliens arabes pour
obtenir un droit à l’égalité plus équitable comme citoyens
au sein du pays a forcé l’élargissement des discussions
pour comprendre une définition de la coexistence jumelée
à l’égalité.
En Europe de l’Ouest, de nombreux pays s’efforcent de
trouver la meilleure façon d’intégrer les immigrants de
première et de deuxième génération d’une manière
accueillante, qui crée des occasions pour ces
communautés et leur permet tant de conserver leurs
cultures et leurs traditions que de s’assimiler à d’autres
traditions, par choix ou à travers le mariage.
En Irlande du Nord, il a fallu près de 30 ans de politiques
robustes sur les enjeux de l’égalité et de la diversité, y
compris l’éducation intégrée et une loi sur l’égalité et les
relations cordiales, pour assurer une entente de paix
durable entre les partis politiques.
Dans les pays baltes, qui ont obtenu l’indépendance dans
les années 1990, les activités touchant la coexistence
législative et sociale menées par l’Organisation pour la
sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont contribué
à amoindrir les difficultés liées à l’assimilation d’un
pourcentage extrêmement élevé de citoyens russes au
sein de la vie sociale et économique de l’Estonie, de la
Lettonie et de la Lituanie.
Qu’est-ce que le travail de coexistence?
Que comprend-il?
Des 194 États à travers le monde aujourd’hui, “peu sont
homogènes au plan ethnique ; presque tous portent le sceau
de l’hétérogénéité ethnique et culturelle. La structure de ce
pluralisme varie considérablement en termes du nombre des
communautés ethniques, de leur taille respective, de la
profondeur de leurs différences et de leurs similarités, et de
leur historique de relations intercommunautaires.”3 Parmi les
194 États souverains, il existe environ 4 000 entités
ethnoculturelles. Quarante pour cent des États comptent au
moins cinq de ces groupes ; moins du tiers ont une majorité
ethnique; certains États, comme l’Inde et le Nigéria,
comprennent plus de cent groupes ; d’autres, comme la
Belgique, Fidji, le Guyana, l’Irlande du Nord et Trinité-etTobago, sont divisés en deux groupes ethniques.4
Cette diversité riche, porteuse de promesses et de
possibilités, présente également certains des défis les plus
communs et les plus difficiles auxquels doivent aujourd’hui
faire face les États. Les gouvernements se débattent avec
les enjeux de la coexistence, comme les dimensions de la
citoyenneté, les cadres constitutionnels et politiques qui
reflètent la diversité au sein des frontières étatiques, les
droits linguistiques, les droits des minorités, la gestion du
territoire, l’égalité, les enjeux culturels et la participation
politique. Dans le monde de l’après 11 septembre 2001, les
tensions entre ce que certains perçoivent être les exigences
de la sécurité nationale et les droits civils des minorités ont
gravement menacé ces derniers et ont mené à des défis
juridiques, constitutionnels et sociaux sans précédent pour
les États-Unis, le Canada et les pays européens. Les
réactions à ces défis de la coexistence détermineront la
stabilité politique et la sécurité du monde entier au cours des
prochaines décennies. Notre capacité, de même que notre
volonté, d’entreprendre un tel travail peut représenter la
différence entre un avenir d’équité et d’harmonie sociales et
un avenir où les malaises sociaux sont endémiques et
soulignés par un nombre croissant de guerres civiles et
internationales.
Coexistence International conçoit le travail de coexistence
comme couvrant la gamme d’initiatives requises pour assurer
que les communautés et les sociétés peuvent vivre
ensemble de façon plus équitable et pacifique. Ce travail
comprend la prévention et la gestion des conflits, le travail
de transformation durant et après le conflit, la sensibilisation
aux conflits, le renforcement de la paix, la réconciliation, de
même que le travail touchant le multiculturalisme et le
pluralisme.
Les
gouvernements
et
les
institutions
gouvernementales, les OIG, les ONG, les organisations et
les fondations communautaires, les institutions d’affaires, de
travail, les organismes culturels, sociaux et religieux peuvent
tous tirer profit des activités et de la pratique de la
coexistence. De nombreux types d’activités ou de stratégies
peuvent être inclus dans la définition du travail de
coexistence, y compris la médiation ou la réconciliation, le
travail touchant l’équité et la diversité, les programmes
touchant directement la population, la défense des questions
touchant l’immigration ou les droits ethniques et culturels, la
recherche sur les enjeux liés à la coexistence, de même que
l’élaboration de politiques tenant compte de la coexistence
au plan local, national, régional ou international.
Parmi les organismes internationaux et les institutions
intergouvernementales qui œuvrent en coexistence, l’on
retrouve: le Bureau pour la prévention des crises et du
relèvement du Programme des Nations Unies pour le
développement, International Alert, l’Institut international
pour la démocratie et l’assistance électorale, le Hautcommissariat pour les minorités nationales de l’OSCE et
Search for Common Ground. Au plan local, parmi plusieurs
centaines d’organisations, nous donnerons en exemple les
suivantes : le Réseau régional de construction de la paix en
Afrique de l’Ouest, la Fondation Arias pour la paix et le
progrès humain, la Fondation Berghof, Seeds of Peace, les
organisations de relations communautaires en Irlande du
Nord, l’initiative du Abraham Fund et Peace Child Israel. Des
groupes de réseautage importants effectuent également du
travail de coexistence, comme le Partenariat mondial pour la
prévention des conflits armés et ses partenaires régionaux.5
Plusieurs de ces organisations mettent l’accent sur des outils
différents pour atteindre la coexistence, mais tous travaillent
vers des objectifs similaires de paix et de justice.
Qu’est-ce qu’une approche complémentaire et quelle est son importance?
Coexistence International, de concert avec un nombre
croissant d’autres institutions et de partenaires, croit que
l’approche complémentaire est la plus efficace pour
contribuer à des sociétés pacifiques, équitables et durables.
Pour parler de l’approche complémentaire, on utilise parfois
des termes très semblables ou des synonymes, comme
“approche holistique,” “approche intégrée” ou “métaapproche.” Ces termes tentent d’exprimer que la résolution
de conflits et l’atteinte d’une coexistence durable, dans les
sociétés divisées, nécessitent des efforts intégrés et
complémentaires à travers divers domaines et niveaux (c’està-dire des efforts allant de communautaires à structurels et
de locaux à internationaux). Les causes des conflits sont
nombreuses, et les réactions devraient être stratégiques et
concertées. Pour être en mesure de régler les multiples
facettes d’un conflit, il faut l’intervention de disciplines
variées, comme la gouvernance, les droits humains, les
différences entre les sexes et le développement, qui mettent
pour la plupart l’accent sur la justice et partagent toutes une
vision similaire du monde. Il est donc logique d’encourager
l’apprentissage et la collaboration entre ces disciplines de
travail. Sans une telle coopération, les acteurs importants
travaillent souvent dans l’isolement les uns des autres, ce
qui peut causer des occasions manquées et des résultats
non durables. Il est important que le point de vue et les
valeurs de la coexistence influencent ces autres domaines
de travail, et que nous apprenions comment les approches
et les stratégies d’autres domaines peuvent avoir une
incidence positive sur les efforts touchant la coexistence.
Coexistence International croit que l’amélioration des liens
au sein du domaine de la coexistence et entre ce dernier et
les domaines qui y sont reliés (comme le développement,
l’éducation, l’environnement, la gouvernance, les droits
humains, la sécurité et les arts) contribue au monde
pacifique, équitable et durable auquel aspirent tous ces
domaines. Cette conviction ne requiert pas que tous les
praticiens ou décideurs emploient les mêmes tactiques ou
partagent entièrement le même point de vue, mais elle
s’inscrit en faveur d’une sensibilisation accrue aux éléments
de la vision, aux stratégies et aux connaissances requises
pour atteindre des relations pacifiques et équitables entre
différents groupes. En termes concrets, cela signifie
s’assurer que les agences œuvrant dans ces domaines
appliquent à leurs politiques une optique de coexistence en
plus d’une optique, par exemple, axée sur le sexe ou
l’environnement. Sans l’adoption d’une telle optique, leur
travail sur le développement, la sécurité l’éducation, etc.,
peut facilement diviser plutôt qu’unir les communautés:
“Manifestement, aucune personne ni institution ne peut
seule effectuer un changement à tous ces niveaux. Une
gamme très variée d’intervenants doit s’impliquer localement
et internationalement et ces intervenants doivent avoir des
rôles et des mandats complémentaires.”6
Une approche plus stratégique et complémentaire se
manifeste maintenant. Il s’agit d’une approche qui reconnaît
les différents domaines qui doivent être reliés pour aider un
pays à réussir à s’éloigner de la guerre, une approche qui se
manifeste dans les démarches de toute une gamme
d’agences, des organisations importantes du développement
aux initiatives communautaires. Un exemple probant d’un tel
travail complémentaire est reflété dans les approches
touchant les conflits qui ont été élaborées au sein des
domaines de l’aide au développement. Les agences
combinent de plus en plus souvent les besoins humanitaires
et les besoins de développement au besoin de tenir compte
des facteurs liés au conflit au sein des communautés et
entre elles. Au sein de la communauté des Nations Unies, le
PNUD vise à assurer que la dimension liée au développement
des situations de crise peut également, lorsque possible,
mener à des programmes de développement à long terme,
qui intègrent des mesures de prévention et de gestion des
conflits. La complémentarité est également de plus en plus
importante dans les approches de certaines agences
américaines, comme le U.S. State Department’s Office of
the Coordinator for Reconstruction and Stabilization, dont le
document stratégique sur les tâches essentielles de la
reconstruction postconflictuelle comprend l’exigence d’un
travail complémentaire effectué par la gouvernance, l’aide
humanitaire, la stabilisation économique, la justice et la
réconciliation.
Les
organisations
du
domaine
du
développement, comme la Banque mondiale, apprennent
également à s’assurer que leurs programmes de
développement économique et social ne favorisent pas les
divisions au sein des communautés bénéficiaires, mais
tissent plutôt des liens positifs de coopération entre elles.
Quelques réflexions sur la collaboration
entre divers domaines
Depuis sa fondation en 2005, CI a organisé une série de
rencontres visant à créer des occasions pour les
organisations de renforcer la collaboration et les liens entre
le domaine de la coexistence et d’autres domaines et de
réfléchir aux possibilités d’augmenter la complémentarité
entre ces domaines. Ces rencontres ont rassemblé des
personnes ayant des loyautés et des identités multiples : ils
sont entre autres praticiens, militants, politiciens, artistes,
féministes, universitaires et auteurs.
Certaines des conclusions initiales de ces rencontres
comprennent:
• Pour maximiser l’impact des changements sociaux, le
domaine de la coexistence doit adopter une approche
holistique qui comprend l’intégration et la liaison du travail
fait
au
plan
gouvernemental
aux
processus
communautaires.
• Internationale coexistence doit aller puiser dans les
connaissances régionales et soutenir les priorités et les
solutions exprimées localement.
• Lorsque l’on traite de la nature du travail de coexistence
(comme profession ou vocation) et du professionnalisme
dans le domaine, il est important de distinguer les
initiatives des citoyens œuvrant pour le changement au
sein de leurs propres communautés et les initiatives de
ceux qui œuvrent dans des contextes culturels qui ne
sont pas les leurs. Les efforts de professionnalisation du
domaine ne devraient en aucune manière empêcher ou
décourager les gens de se porter à la défense de
l’inclusion ou de travailler à renforcer les relations entre
les groupes formant leurs communautés.
• Le domaine doit augmenter sa visibilité et faire ses
preuves à travers l’utilisation d’outils d’évaluation
efficaces et pertinents et la documentation méthodique
de ses pratiques, de ses réussites et de ses échecs.
Certains résultats sont mesurables et devraient être
documentés ; d’autres ne sont pas mesurables, mais
peuvent et doivent tout de même être documentés à
l’aide de méthodes appropriées.7
• Le domaine de la coexistence intégrée, fondée sur les
valeurs de l’inclusion et de la participation, doit concrétiser
efficacement son engagement envers la diversité et
l’égalité et permettre l’inclusion d’approches très
diverses.
Ressources Additionnelles À Ce Sujet
Rapports et Publications de Coexistence International
• Serie Complementary Approaches to Coexistence Work*
• Exploring the Possibilities and Limits of Collaboration:
Commonalities and Differences in Coexistence and
Related Fields*
• Pieces of the Coexistence Puzzle: Democracy, Human
Rights, Gender and Development, a conference overview*
Autres Articles et Publications
• Abu-Nimer, Mohammed. Reconciliation, Justice, and Coexistence: Theory and Practice (Lexington Books, 2001)
• Babbitt et al., Imagine Coexistence – Findings and
Recommendations for UNHCR (Fletcher School of Law
and Diplomacy, 2002)
• Church, Cheyanne and Rogers, Mark. Designing for
Results: Integrating Monitoring and Evaluation in Conflict
Transformation Programs (Washington, D.C.: Search for
Common Ground, 2006): http://www.sfcg.org/documents/
manualintro.pdf
• Cohen, Cynthia. “Engaging with the Arts to Promote
Coexistence”,
in
Imagine
Coexistence:
Restoring
Humanity After Violent Ethnic Conflict, eds. Martha
Minow and Antonia Chayes (2003)
• Fitzduff, Mari. Meta-Conflict Resolution*
• Ricigliano,
Rob.
Networks
of
Effective
Action:
Implementing an Integrated Approach to Peacebuilding*
• Schirch, Lisa. The Little Book of Strategic Peacebuilding
(Good Books, 2005)
• Weiner, Eugene. "Coexistence Work: A New Profession."
In The Handbook of Interethnic Coexistence, ed. Eugene
Weiner (New York: The Abraham Fund, 2000)
Sites Web et Publications par des Organisations
• Alliance for Peacebuilding: www.allianceforpeacebuilding.
org
• International Alert: 2004. Chapter 2 in Conflict-sensitive
approaches to development, humanitarian assistance and
peace building: http://www.conflictsensitivity.org/resource
_pack/chapter_2__266.pdf
• International Alert Diagram of Strategic Peacebuilding:
http://www.international-alert.org/pdfs/palette.pdf
• United States Institute of Peace, “An Integrated
Framework
for
Peacebuilding”
Building
Peace:
Sustainable Reconciliation in Divided Societies.
* Document disponible au www.coexistence.net
Notes
1 Weiner,
Eugene.
“Coexistence
Work:
A
New
Profession.”
In
The
Handbook
of
Interethnic
Coexistence, éditeur (New York : The Abraham Fund,
2000), pages 13 à 24.
2 Babbitt et al., Imagine Coexistence – Findings and
Recommendations for UNHCR (Fletcher School of Law
and Diplomacy, 2002), 17. (http://fletcher.tufts.edu/chrcr/
pdf/imagine.pdf ).
3 Premdas, Ralph. Public Policy and Ethnic Conflict, http://
www.unesco.org/most/premdas.htm#introduction.
4 Ibid.
5 http://www.gppac.org/.
6 International Alert: Local Business, Local Peace: The
Peacebuilding Potential of the Domestic Private Sector,
http://www.international-alert.org/.
7 Voir, par exemple, An Approach to DAC Guidance for
Evaluating Conflict Prevention and Peaecebuilding
Activities
March
2007,
au
http://www.adb.org/
Documents/Papers/DAC-Guidance/Approach-DACGuidance.pdf.
Autres Publications de CI
Coexistence International
Fondée en 2005 à l’Université Brandeis,
l’initiative Coexistence International (CI) s’est
engagée à renforcer les ressources disponibles
pour les responsables des politiques, les
praticiens, les chercheurs, les défenseurs des
droits, les organisations et les réseaux qui font
la promotion de la coexistence aux plans local,
national et international. CI favorise une
approche complémentaire du travail de
coexistence à travers la facilitation des liens,
de l’apprentissage, de la réflexion et de la
pensée stratégique entre les acteurs du
domaine de la coexistence et des domaines
qui y sont reliés.
Qu’est-ce que la Coexistence?
La coexistence décrit les sociétés dans
lesquelles la diversité est la bienvenue pour
son potentiel positif, l’égalité est une
poursuite active, l’interdépendance entre les
groupes est reconnue et l’utilisation des
armes pour régler les conflits est de plus en
plus chose du passé. Le travail de coexistence
couvre la gamme d’initiatives requises pour
assurer que les communautés et les sociétés
peuvent vivre ensemble de façon plus
équitable et pacifique.
La Série
La fragmentation du domaine de la
coexistence, de même que les divisions
entre la coexistence et les domaines
connexes, entrave l’atteinte d’une paix réelle
et durable. Sans la coopération et la
reconnaissance de la complémentarité, les
principaux intervenants travaillent souvent
dans l’isolement, et cette situation mène à
des occasions manquées ou à des réactions
incomplètes devant les conflits.
Dans
cette
série
de
publications,
Coexistence International se penche sur les
points
d’intersection
entre
certains
domaines et le travail de coexistence. Quels
sont les défis et les occasions lorsque des
disciplinent s’unissent dans un même but,
celui d’un monde plus paisible et plus
équitable? Cette série illustre les possibilités
de l’atteinte d’une coexistence réelle par la
collaboration entre des domaines connexes.
Approches Complémentaires du Travail de
Coexistence
Qu’est-ce que la Coexistence, et Pourquoi une Approche Complémentaire?
(What is Coexistence and Why a Complementary Approach?)
Accent sur la Coexistence et les Arts
(Focus on Coexistence and the Arts)
Accent sur la Coexistence et le Renforcement
de la Démocratie
(Focus on Coexistence and Democracybuilding)
Accent sur la Coexistence et les Ressources
Naturelles
(Focus on Coexistence and Natural
Resources)
Accent sur la Coexistence et la Sécurité
(Focus on Coexistence and Security)
Études par pays
Cette série décrit l’état de la coexistence au
sein de différents pays à travers le monde, y
compris la République tchèque, l’Équateur, la
Lettonie, Maurice, le Myanmar, les Pays-Bas,
la Pologne et l’Afrique du Sud, et compare
leurs politiques touchant la diversité et la coexistence.
Les publications sont disponibles en ligne, au:
www.coexistence.net/pubs/publications.html.
Cette série de publications a été rendue possible grâce à un généreux don de la Fondation Alan B. Slifka.
Coexistence International
Mailstop 086
Brandeis University
Waltham, Massachusetts
02454-9110

Documents pareils