Document PDF - Centre Culturel Suisse

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Dossier
de presse
Expositions
Scènes
Conférences
janvier - mars 2015
avril - juillet 2015
septembre - décembre 2015
Contact Communication/Presse : Aurélie Garzuel / [email protected] / ligne directe : +33 1 42 71 95 67
programme
16 janvier - 29 mars
Pierre Vadi Plus d’une langue
16 janvier - 29 mars 2015
Exposition
Avec ses sculptures, ses installations parfois quasi architecturales, ou ses environnements, Pierre Vadi (né en
1966, vit à Genève) crée des espaces fictionnels. Pour le CCS, il conçoit une exposition qui se déploie de la cour
à la grande salle avec des interventions in situ ainsi que plusieurs sculptures inédites. Espaces modifiés, murs
colorés, jeux de transparence et de lumière, ses propositions perturbent la perception des lieux. Les interactions entre les sculptures – dont certaines jouent avec l’aspect utilitaire du mobilier – créent un parcours
sensoriel complexe et esthétiquement étrange. Les titres des oeuvres font appel à de multiples références
langagières ou littéraires, accentuant ainsi l’ouverture du sens vers des champs déterminés mais ouverts.
Nicolas Party Pastel et nu
16 janvier - 15 février 2015
Exposition
L’esthétique des compositions de Nicolas Party (né en 1980, vit à Bruxelles) est aussi efficace que singulière.
Elle mêle une culture visuelle contemporaine, notamment issue du graffiti, à des sujets classiques, natures
mortes ou portraits, traités par des maîtres de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Pour la Pièce sur cour,
il réinterprète au fusain les Quatre torses (1916) de Félix Vallotton, sous forme de motifs déconstruits et
répétés. Des paysages colorés et encadrés se superposent aux grands nus de dos. Il intervient également sur
la grande porte d’accès à la cour du CCS avec une composition qui associe le même tableau de Vallotton à un
visage caractéristique de sa propre peinture.
Rémy Zaugg Un mot un tableau
20 février - 29 mars 2015
Exposition
Cette exposition au CCS s’inscrit dans une série de manifestations, prévues notamment au Museum für Gegenwartskunst à Siegen et au Consortium à Dijon, rendant hommage à Rémy Zaugg en 2015, dix ans après sa
mort. Intransigeante, l’œuvre de Rémy Zaugg fait la part belle aux mots ou aux phrases, parfois à peine visibles,
et remet en question les enjeux de la perception. Une sélection de peintures du corpus Un mot un tableau, réalisées entre 1985 et 1988, est présentée dans la Pièce sur cour. Des mots tels que PERSONNE, UN LIEU, UNE
IMAGE, UNE ABSENCE, nous interpellent sur des questions fondamentalement existentielles.
À l’occasion du vernissage, à 20h, projection d’un documentaire Vice/Versa de Claude Stadelmann sur Rémy
Zaugg, suivi d’une table ronde avec, sous réserve, Bernard Blistène (directeur du MNAM Centre Pompidou,
Paris), Marie-Claude Beaud (directrice du NMNM, Monaco) et Frank Gautherot (Le Consortium et Les Presses
du Réel, Dijon).
Kiku + Blixa Bargeld + Black Cracker mardi 20 janvier / 20h
Musique
KiKu (duo modulaire créé par Yannick Barman et Cyril Regamey) a fêté ses dix ans en 2013. A l’origine acoustique, leur musique s’est enrichie de sons électroniques et de rencontres multiples surfant entre jazz et musique contemporaine. Les virtuoses Barman (trompette) et Regamey (batterie) sont aussi des explorateurs
hors pair de friches artistiques. Pour ce projet, ils s’associent à Blixa Bargeld, fondateur du groupe berlinois
mythique Einstürzende Neubauten, connu également pour ses collaborations avec Nick Cave, et le New Yorkais
Black Cracker, MC, poète slameur et membre du trio Grand Pianoramax. Plus pop/rock que leur formation habituelle, ce concert - créé en 2013 au Crochetan à Monthey - associe guitare, batterie, trompette, samples, voix
et vidéo. Il accompagne la sortie en France de l’album Marcher sur la tête (Everest Records).
Constellation Polar mardi 24, mercredi 25, jeudi 26 et vendredi 27 mars / 20h
Musique
Il y a le Polar musicien et chanteur qui, depuis Polar 1 en 1996 jusqu’à Empress sorti en Suisse en 2014, propose des chansons existentielles, entre folk et pop rock, tantôt en français tantôt en anglais. Il y a Eric Linder
(alias Polar), le programmateur à Genève de Post Tenebras Rock à l’Usine de 1992 à 1996, du Festival de la
Bâtie de 1994 à 2006 et, depuis 2011, du Festival Antigel qu’il a cofondé. Et il y a le compositeur de bandes sons
pour des spectacles et des films. Le CCS propose à Polar une semaine où sa constellation artistique se déploie
sur scène : son groupe (Alexis Trembley, Michel Blanc et Alexandre Muller), ses amis musiciens Steve Wynn,
Bernard Trontin, le photographe belge Geert Goiris, les chorégraphes et danseuses Perrine Valli et Marthe
Krummenacher.
Charles Pictet mercredi 21 janvier / 20h
Architecture
L’année 2014 a été faste en prix pour Charles Pictet, architecte basé à Genève. Il a obtenu trois distinctions
à l’occasion de la DRA 3 / 2014 (Distinction Romande d’Architecture), le prix du jury à Der Beste Umbau ’14
(meilleure transformation), ainsi que deux distinctions au Arc-Award 2014 pour un immeuble et la rénovation
d’un atelier dans un bâtiment agricole. Réputé pour ses judicieuses transformations de maisons et ses villas
disséminées dans la campagne genevoise, le bureau de Charles Pictet réalise également des immeubles de logement au budget modeste, comme celui pour une coopérative d’étudiants (CIGUE) à Genève ou prochainement
un programme immobilier à Paris (Porte de la Chapelle) qui a fait l’objet d’un concours international.
Philippe Rahm
mercredi 4 février / 20h
Architecture
Le livre de Philippe Rahm, Constructed Atmospheres, publié aux éditions Postmedia Books en 2014, présente
une sélection de projets pour lesquels la lumière, la température, la pression, l’humidité sont des bases permettant la création d’une nouvelle discipline qu’on pourrait définir comme « design météorologique ». Ce livre
rend compte de la démarche de l’architecte à la fois comme théoricien et comme designer à travers ses derniers travaux et des entretiens réalisés avec Massimiliano Scuderi entre 2011 et 2014. Le travail de Philippe
Rahm est basé sur le principe que l’homme fait face à la réalité de l’intérieur et ne produit pas des objets, mais
des atmosphères.
Fuhrimann Hächler
mardi 3 mars / 20h
Architecture
Après des études à l’ETH de Zurich, Gabrielle Hächler et Andreas Fuhrimann débutent leur collaboration en
1995. Un grand nombre de leurs projets est lié au milieu de l’art contemporain. Parmi leurs clients, on trouve
essentiellement des collectionneurs, commissaires d’expositions, directeurs de galeries ou artistes. Ce fort
engagement auprès de la création contemporaine amplifie leur langage architectural vers des cultures visuelles et des perceptions nouvelles. Leurs réalisations se distinguent par une forte présence plastique tout en
conjuguant une adéquation sensible avec le paysage. Gabrielle Hächler et Andreas Fuhrimann enseignent à la
UDK (Universität der Künste) de Berlin.
Yasmine Hugonnet Le Récital des Postures (2014, 50’, 1re française)
mercredi 28 et jeudi 29 janvier / 20h
Danse
Le récital est une forme de concert pour un instrument : ici il s’agit d’un corps, dont la soliste exécute les
postures selon une partition de notes suspendues dans le silence, méditatives. Dans cet espace presque rituel
entre l’interprète et le spectateur, on assiste à la naissance de l’Idée d’un Corps. Par l’accumulation successive
de plusieurs corps-postures, sur un plateau dénué de tout artifice, se sculpte un corps scénique qui s’affirme
et se fait oublier, jusqu’à ce que la voix lui vienne et nous parle de l’intérieur de la peau. Yasmine Hugonnet a
fondé sa compagnie Arts mouvementés en 2010.
Cédric Leproust Nous Souviendrons Nous (2013, 40’)
mercredi 25, jeudi 26, vendredi 27 février 2015
Théâtre
Nous Souviendrons Nous cherche à explorer l’intime de chacun en le rappelant à sa nature mortelle. Avec cette
première création qui se veut davantage une expérience qu’un objet théâtral classique, Cédric Leproust, formé
à La Manufacture à Lausanne, dévoile un solo mêlant théâtre et performance. Partant de sa propre intimité et
l’appliquant sur chaque spectateur, il cherche à créer le trouble entre le vivant et le mortel. Loin d’une expérience mystique, il s’agit plutôt d’apprivoiser la mort et se demander comment les traces et héritages d’autres
vies peuvent s’incarner en nous.
Milo Rau / IIPM (International Institute of Political Murder) Théâtre
Breivik’s Statement (2012, 70’, 1re française, anglais, surtitré en français)
jeudi 5 mars / 20h
Cette performance est une lecture de la plaidoirie d’Anders B. Breivik, terroriste et meurtrier norvégien d’extrême droite, prononcée le 17 avril 2012 devant le tribunal d’Oslo. 77 morts, 151 blessés, c’est le sordide bilan
de la tuerie perpétrée sur l’île norvégienne d’Utoya et à Oslo. Appelé à la barre, Breivik y raconte, en détail et
sans émotions, ses massacres commis au nom de « la défense de l’identité européenne » et de la lutte contre
le multiculturalisme. Il professe ses affinités avec Al Qaida, avec l’interdiction des minarets en Suisse, avec le
groupe terroriste allemand Nationalsozialistischer Untergrund. Le metteur en scène Suisse Milo Rau développe
un théâtre documentaire en se focalisant sur des situations extrêmes de l’histoire contemporaine.
La représentation est suivie d’un débat avec l’écrivain Richard Millet, Milo Rau, la comédienne Sascha Ö. Soydan.
Modération : Arnaud Laporte (France Culture).
Milo Rau / IIPM
Hate Radio (2014, 52’, français et kinyarwanda, sous-titré en français)
jeudi 12 mars / 18h30
Cinéma
Les moyens utilisés pour massacrer près d’un million de membres de la minorité des tutsis au printemps 1994
au Rwanda étaient plus que rudimentaires: machettes, matraques, quelques fusils. Mais le principal instrument
du génocide était une station de radio : la RTLM – la Radio-Télévision Libre des Mille Collines. Ce film est une
invitation à plonger dans les coulisses de la production du spectacle éponyme de Milo Rau. Avec ce making-of,
on découvre les dessous de la pièce : le voyage de l’équipe artistique au Rwanda, la rencontre – entre autres
– d’anciens présentateurs de la RTLM. Aussi bouleversant que le spectacle, ce film nous rappelle, encore une
fois, que sur les collines de Kigali, on a d’abord tué avec les mots.
La projection est suivie d’une rencontre avec Milo Rau.
Bonbon
jeudi 19 mars / 20h
Graphisme
Le bureau de graphisme Bonbon cherche des solutions individuelles pour des clients tels qu’institutions culturelles ou maisons d’édition, mais également des entreprises privées. Son champ d’actions s’étend du livre à
l’identité de marque, en passant par l’affiche et l’enseignement. Bonbon a été fondé en 2003 par Valeria Bonin
et Diego Bontognali à Zurich, où le bureau poursuit son activité. En 2014, Bonbon a été récompensé avec la
Lettre d’or au concours international « Les plus beaux livres du monde entier » pour Meret Oppenheim – Worte
nicht in giftige Buchstaben einwickeln. Valeria Bonin et Diego Bontognali enseignent à l’ECAL de Lausanne et à
la Schule für Gestaltung de Saint-Gall.
programme
17 avril - 12 juillet
Marc-Antoine Fehr Point de fuite
17 avril - 12 juillet 2015
Exposition
Marc Antoine Fehr (né en 1953 à Zurich, vit en Bourgogne) est un peintre atypique dans le paysage artistique
suisse. Son oeuvre, encore assez confidentielle, a fait notamment l’objet d’expositions personnelles au Helmhaus
Zurich en 2011 et aux écuries de Saint-Hugues à Cluny en 2014. Pour le CCS, il prépare un nouvel ensemble de
peintures, centré sur six toiles de grand format. Ses paysages, natures mortes ou scènes de genre créent des
atmosphères intenses, graves, étranges, qui demandent du temps pour être appréhendées. Des gouaches préparatoires, carnet de croquis, esquisses et objets d’étude complèteront l’accrochage. Un livre d’artiste centré
sur ce nouveau corpus d’oeuvres paraîtra à l’occasion de l’exposition, et comportera notamment un entretien
entre l’artiste et l’historienne de l’art Valérie Da Costa.
Seline Baumgartner
17 avril - 24 mai 2015
Exposition
Seline Baumgartner, née en 1980, est une artiste zurichoise vivant à New York. Ses vidéos, installations sonores ou sculptures étudient les principes et la grammaire des dynamiques individuelles et collectives. Elle a
reçu le Prix de la Fondation Dr. Georg et Josi Guggenheim (2014), de la Dance Movie Commission du Experimental Media and Performing Arts Center (2014) et a effectué des résidences au LMCC (Lower Manhattan Cultural
Council) en 2013-2014, à la Skowhegan School of Painting and Sculpture (2014) et via Pro Helvetia à New Delhi,
Inde (2011-2012) et Zurich (2009-2010). On trouve ses oeuvres à la Goetz collection de Munich, au Kunsthaus
Zurich et au Aargauer Kunsthaus.
Dominique Koch
29 mai - 12 juillet 2015
Exposition
Dominique Koch, artiste bâloise née en 1983 vivant à Paris, travaille sur la question de la langue comme outil
de communication mais également comme matière sonore. Au delà de la parole et de sa réception, le projet en
préparation pour le CCS interroge l’interaction entre langage et économie autour d’une question clé : la capacité
performative du langage à non seulement décrire des événements, mais également à potentiellement créer luimême des faits. Les œuvres ont été conçues à partir d’une série de rencontres avec des personnes étudiant les
mécanismes linguistiques dans plusieurs domaines comme l’économie ou la philosophie. L’installation, sous forme
de parcours filmique et sonore, complétée par quelques objets, devient un champ de réflexion conceptuel sur le
langage.
Carte blanche à la Montreux Jazz Artists Foundation
Musique
Pour la 7 année consécutive le Montreux Jazz s’invite au CCS.
e
28 avril 2015 > Dragos Tara
Compositeur, contrebassiste et manipulateur d’électronique, Dragos Tara partage son temps entre la composition et l’improvisation. Ses collaborations sont motivées par un intérêt pour la théorie des jeux, le détournement des rituels sociaux ainsi que la prolongation de l’instrument et du corps par la technologie.
29 avril 2015 > Me & Mobi
Philip Schlotter, Lisa Hoppe et Fred Bürki sont musicalement compatibles. Me & Mobi engage la synthèse du
trio jazz et de l’électronique en laissant une large place à l’improvisation et au plaisir des belles mélodies.
30 avril 2015 > Unesco International Jazz Day / Jerry Leonide
Le pianiste mauricien Jerry Leonide a été lauréat 2013 de la Parmigiani Montreux Jazz Solo Piano Competition.
A l’occasion de la sortie de son dernier album chez Act, concert en quintet précédé d’un «Steal the show». Ce
concept permet à un musicien en live de réinterpréter un classique des archives du Montreux Jazz Festival, ici
un concert de Monty Alexander dont le piano sera rejoué par Jerry Leonide.
Carte blanche à Swiss Vibes
2-4 juin 2015
Musique
Swissvibes.org est un blog dédié à la promotion d’une scène musicale suisse en pleine expansion. Swiss Vibes,
c’est aussi trois compilations, parues en 2009, 2011 et 2013. Du jazz à la pop, les groupes qui se succèderont
au CCS ont pour point commun une ouverture musicale, une vision de la musique à 360 °. Citons entre autres
les Genevois d’Orioxy emmenés par la voix intrigante d’une chanteuse israélienne et les arpèges incisifs d’une
harpe. Ou les Bernois de Pommelhorse (un nom qui signifie cheval d’arçon en allemand), qui de culbutes musicales en emprunts rythmiques, redéfinnsent les contours du jazz. Quant aux Lausannois de Larytta, ils sont
passés maîtres dans la confection d’une pop non dénuée d’humour, réhaussée de beats électroniques et de
sons faits maison. Leur talent leur a valu de croiser la route de Jamie Lidell ou de DJ Mehdi.
A côté de ces concerts, dans lesquels apparaîtront quelques invités surprises français, les Swissvibes live
sessions proposeront également le visionnage de clips, une émission de radio en direct et des échanges avec
des journalistes et acteurs importants de la scène musicale suisse.
Tabea Martin
Duet for Two Dancers
5-7 mai 2015
Danse
Que signifie «être danseur»? Danser signifie-t-il uniquement danser? Les questions sociologiques sont au
coeur du travail de la chorégraphe Tabea Martin. Ici, elle s’intéresse au choix de la profession exercée et en
fonction de ce choix, aux identités construites. Pour traiter du thème de la construction identitaire de l’être
humain, plein de doutes et d’attentes, elle propose Duet for Two Dancers. Un duo masculin partage, avec beaucoup d’humour et d’énergie, ses pensées, ses questions sur le choix d’être danseur.
Emilie Charriot
King King Théorie
9-12 juin 2015
Théâtre
Diplômée de la Manufacture HETSR en 2012, Emilie Charriot a d’abord appris le théâtre en autodidacte, elle
l’enseigne ensuite en banlieue parisienne pendant 5 ans avant de s’installer à Lausanne. Touchée, dérangée par
le texte de Virginie Despentes, elle sent une nécessité de partager ces mots qui bruissent au quotidien et leur
donner une onde de résonnance. Elle aime la radicalité de l’auteure et la non condescendance qui exhale de ce
texte sans compromis. Sur scène, elle poursuit ce chemin qui ne cherche pas l’adhésion au discours et pour
lequel l’exigence d’oser choquer est un moteur. Dans cette optique, les interprètes travaillent au plus près du
texte, sans avoir peur du premier degré, du conflit que celui-ci peut engendrer. Julia Perazzini et Géraldine
Chollet, respectivement comédienne et danseuse, accompagnent Emilie Charriot sur ce terrain.
pool
12 mai 2015
Architecture
Né dans les années 1990 d’une plateforme de discussion de jeunes architectes, pool, qui regroupe huit partenaires, érige l’approche collective en postulat de travail. Le nom a valeur de programme : «pool est un creuset où se rencontrent les idées et les choses les plus diverses.» Qu’il s’agisse de concevoir des habitations,
des écoles et des établissements sportifs ou d’étudier des questions d’urbanisme, ces architectes travaillent
toujours de manière non conventionnelle et pensent le processus en fonction de sa finalité. Ils cherchent sans
cesse à affiner leur architecture par le dialogue afin de produire des constructions socialement pertinentes et
d’une qualité supérieure à la moyenne. pool a remporté en 2014 le Grand Prix suisse d’art / Prix Meret Oppenheim.
Marcel Meili, Markus Peter
19 mai 2015
Architecture
Le bureau d’architecture de Marcel Meili et Markus Peter a ouvert en 1987 à Zurich. Parmi leurs réalisations,
on trouve le pont de bois de Murau (Autriche, 1995), l’école suisse d’ingénieurs du bois à Bienne (1999), le
stade de football (2009) et la Tour Zölly de Zurich (2014). En 2007, l’agence établit un nouveau bureau à Munich
où elle réalise des projets à grande échelle sur Hohenzollernstrasse, Tübingerstrasse et le Freilager Complex
(réaménagement d’un entrepôt en immeuble d’habitation). Depuis 2010, l’agence travaille à la réalisation du
nouveau bâtiment du Sprengel Museum à Hannovre.
Frédéric Pajak (à confirmer)
Manifeste incertain 3
30 mai 2015
Nuit de la littérature
Dessinateur, écrivain, éditeur de revues étranges, Frédéric Pajak a remporté le prix Médicis Essai 2014 avec
le troisième tome d’une série sur Walter Benjamin. Des souvenirs éparpillés, la rumeur de la mer furieuse,
Samuel Beckett, Bram van Velde, le retour des Esprits, deux jeunes fascistes à la fin des années 1980, et puis
Walter Benjamin, rêveur abîmé dans le paysage, qui s’interroge sur l’avenir du roman, sur l’Histoire, sur l’avènement du nazisme et de la culture de masse. Après un premier séjour en 1932 sur l’île d’Ibiza, fuyant Berlin, il
y retourne en 1933. C’est l’heure du basculement, de l’exil définitif, de la pauvreté et de la solitude.
Roman anti-romanesque, méditation sur le roman, roman fragmenté, écrit et dessiné Manifeste incertain est
conçu comme un voyage dans la beauté, la fureur, la bêtise, les illusions et le désenchantement.
Julia Born
avril 2015 (date à confirmer)
Graphisme
Julia Born est une graphiste suisse vivant à Berlin, après son diplôme à la Gerrit Rietveld Academie en 2000, elle
commence à travailler à Amsterdam avant de s’installer à Berlin en 2012. Elle a travaillé notamment pour l’Office
fédéral de la culture en Suisse, le Stedelijk Museum d’Amsterdam, le Centre culturel suisse de Paris, la Kunsthalle
de Bâle, le Guggenheim Museum de New York, la Hamburger Bahnhof de Berlin, et fait partie des graphistes engagés pour la prochaine Documenta 2017 à Kassel/Athènes. Ses projets, réalisés en collaboration étroite avec
des institutions, des commissaires et des artistes, prennent la forme de livres, de magazines, de scénographies
d’exposition ou encore d’identités graphiques.
programme
11 sept. - 13 déc.
PerformanceProcess (titre de travail)
30 ans
En 2015, le Centre culturel suisse fête ses 30 ans. Pour célébrer cet anniversaire, une exposition / festival
sera consacrée à la performance en Suisse, il s’agira de mettre en valeur sur un même plan et dans un même
projet, des artistes issus des arts visuels et d’autres issus des arts vivants, tout en impliquant un bureau
d’architecte pour un dispositif spatial inédit, et un graphiste pour la réalisation en temps réel d’un ouvrage de
référence sous la forme d’un site web.
Le champ historique pris en compte s’étend de 1960 à 2015. Il commence avec Jean Tinguely et ses machines
autodestructrices réalisées dans les jardins du Moma à New York en 1960 et dans le désert du Nevada en
1961, se poursuit dans les années 1970 avec des performances d’Urs Lüthi en Italie, de Dieter Meier à Zurich
ou à New York, de Manon à Paris ou à Zurich. Dans les années 1980, ce sont des artistes comme Roman Signer
ou Christian Marclay qui inventent de nouvelles pratiques performatives, relayés dans les années 1990 et
2000 par des artistes aux langages aussi diversifiés que La Ribot, Foofwa d’Imobilité, Gianni Motti, Heinrich
Lüber, Yan Duyvendak, Katja Schenker, Massimo Furlan, Alexandra Bachzetsis, et encore plus récemment des
jeunes artistes comme la 2b company, Guillaume Pilet ou encore Gregory Stauffer et Marius Schaffter. Des
très jeunes artistes qui pratiquent la performance participeront aussi à ce projet, notamment pendant le
week-end d’inauguration qui proposera une version spéciale du festival Extra Ball.
PerformanceProcess c’est :
Une exposition dans la salle principale agrandie d’une plateforme au-dessus du foyer, ainsi que dans la Pièce
sur cour, avec des œuvres et des documents.
13 focus situés centre de la salle principale occupé par une plateforme circulaire, soit 13 focus – petites
expositions monographiques de 5 jours – se succèderont pendant 3 mois, débutant le mardi soir et finissant
le dimanche soir. Certains de ces focus proposeront des événements live sur la plateforme, dans la salle de
spectacle, ou ailleurs.
Un programme de projets scéniques, dans la salle de spectacle ou ailleurs, dans des lieux partenaires.
Une architecture d’exposition, soit une scénographie réalisée par un bureau d’architectes.
Une publication de référence sur la performance suisse, sous la forme d’un site web, sera conçue en étroite
collaboration avec un graphiste.
Des lieux partenaires tels que le Musée de la Chasse et de la Nature, le Centre Pompidou ou le Musée Picasso,
qui pourraient participerà PerformanceProcess en accueillant - voir en coproduisant - certains projets.
L’inauguration de PerformanceProcess aura lieu le vendredi 11 septembre dès 18h en présence du Conseiller
fédéral en charge de la culture, Alain Berset.
Artistes pour les focus : Foofwa d’Imobilité / Massimo Furlan / La Ribot / Heinrich Lüber / Urs Lüthi / Manon
Christian Marclay / Gianni Motti / Dieter Meier / Guillaume Pilet / Katja Schenker / Roman Signer /Jean Tinguely
Artistes pour les événements en salle de spectacle ou ailleurs : Alexandra Bachzetsis / 2b company / Yan Duyvendak / Massimo Furlan / Schick Gremaud Pavillon / Dieter Meier / Gregory Stauffer & Marius Schaffter, etc.
Artistes potentiels pour l’exposition : Alexandra Bachzetsis, Luciano Castelli, Foofwa d’Imobilité, Fabrice Gygi,
Massimo Furlan, Thomas Hirschhorn, Gisela Hochuli, San Keller, La Ribot, Heinrich Lüber, Urs Lüthi, Manon,
Christian Marclay, Gianni Motti, Dieter Meier, Guillaume Pilet, Anne Rochat, Darren Roshier, Christoph Rütimann, Katja Schenker, Roman Signer, Jean Tinguely, Anna Winteler, Rémy Zaugg, etc.
Scénographie : Bureau A (Leopold Banchini et Daniel Zamarbide)
Graphisme : Ludovic Balland
FOCUS
Foofwa d’Imobilité
Exposition + Scène (danse)
Interprète pour le Ballet de Stuttgart puis pour la Merce Cunningham Dance Company, Foofwa d’Imobilité
fonde en 2000 à Genève l’association Neopost Ahrrrt, avec laquelle il crée des OMNI (Objets Mouvants Non
Identifiables), explore le corps numérique, l’histoire de la danse et invente la «dancerun». Depuis 2003, ses
pièces sont présentées de par le monde.
Il a reçu de nombreux prix, dont le Prix de Lausanne en 1987, le Bessie Award de New York en 1995, le prix de
la Fondation Leenaards en 1999, le Prix Suisse de danse et de chorégraphie en 2006, ou encore le prix de la
Fondation for Contemporary Arts de NewYork en 2009.
Massimo Furlan
Exposition + Nuit blanche (performance)
A la base, Massimo Furlan est artiste visuel. Il a ensuite réalisé des performances, puis a ajouté à sa pratique
la mise en scène de pièce de théâtre de grande envergure, sur lesquelles il travaille régulièrement avec Claira
de Ribaupierre. Le fil conducteur de ses différents projets est sa propre biographie. Une histoire d’un enfant
de parents italiens, né en Suisse. Celle d’un adolescent comme un autre. Les souvenirs évoqués sont ceux
d’une génération née dans le milieu des années 1960. Les projets prennent corps à partir d’une image-souvenir : la photographie d’un chanteur qui se trouvait dans la chambre de la sœur (Je rêve/je tombe et Live me/
Love me) ; les moments où, enfant, il jouait au football seul dans sa chambre en écoutant les matchs à la radio
(Furlan / Numero 23 et Numéro 10) ; ou bien quand il était en pyjama avec un foulard autour du cou et qu’il
s’imaginait être un Super héros ((love story) Superman). Tout part d’une anecdote, puis on passe au récit, à
la construction de la fiction.
Exposition + Scène (danse)
La Ribot
La Ribot est une figure majeure de la danse contemporaine, et une des rares chorégraphes qui développe aussi un parcours dans le circuit de l’art contemporain. Chorégraphe, danseuse, performeuse, et artiste visuelle,
elle développe ses premiers travaux chorégraphiques dans le Madrid des années 1980. Elle s’installe dès 2004
à Genève, où elle a enseigné la performance à la HEAD (Haute Ecole d’Art et de Design) de 2004 à 2008. Elle
travaille parfois en collaboration, avec Mathilde Monnier pour Gustavia (pièce créée en 2008), ou avec Juan
Dominguez et Juan Loiriente pour El Triunfo de la Libertad (pièce créée en 2014). Son travail a été présenté
dans des institutions importantes, par exemple la Ruhr Triennale (2014), le MUAC - Mexico City’s Contemporary Art University Museum (2012), le Ballet de Lorraine à Nancy (2012), la Hayward Gallery à Londres (2011),
le Centre National Chorégraphique à Montpellier (2008), ou Art Unlimited à Art Basel (2006).
Heinrich Lüber
Exposition + Scène (performance)
Heinrich Lüber est une figure essentielle de la performance en Suisse depuis les années 1990. La plupart du
temps, il performe lui-même, jouant avec des objets qu’il fixe sur son propre corps, se mettant en scène dans
des situations spatiales souvent extrêmes – sur des façades d’immeubles, sur des toits, fixé à des structures…. Concepteur des structures/sculptures qu’il fixe à son propre corps, il a beaucoup développé son
travail dans une dialectique entre corps et architecture. Un film, Lüber in der Luft (82’), a été réalisé sur son
travail en 2007 par la jeune réalisatrice Anna-Lydia Florin.
Urs Lüthi Exposition
A partir de 1968, toute l’œuvre d’Urs Lüthi se concentre sur et autour de lui-même, soit de son corps qui devient le support et le sujet de son art. Dans ces autoportraits, véritables mises en scène, l’artiste se déguise
ou se travestit, jouant de l’ambivalence sexuelle. Il réalise quelques performances au début des années 1970.
Dans les années 1970 et 1980, Urs Lüthi est une figure essentielle de ce courant artistique focalisé sur le
corps humain, ses identités et ses transformations. Ce courant a fait l’objet de l’exposition mythique Transformer, organisée par Jean-Christophe Ammann au Kunstmuseum de Lucerne en 1974, dans laquelle le travail
d’Urs Lüthi occupait une place prépondérante. Depuis 1966, il a réalisé près de 170 expositions personnelles,
en 2009 avec l’exposition Art is the better life qui tournera dans 4 autres viles européennes, ou au Centre
culturel suisse à Paris en 2011. Urs Lüthi représente la Suisse à la 49e Biennale d’art de Venise en 2001, et
en 2009, la ville de Kassel lui décerne le Arnold-Bode-Preis.
Manon Exposition
Artiste suisse pionnière de la performance et de l’installation, l’œuvre de Manon questionne radicalement la
construction de l’identité de son propre corps, de la sexualité et des stéréotypes, bien avant que cela devienne
une pratique usuelle dans l’art et la société. Dans les années 1960, Rosmarie Küng s’installe à Zurich et devient modèle. C’est à cette période qu’elle se surnomme Manon, rencontre Urs Lüthi qu’elle épouse et s’expérimente à la photographie (autoportrait). Elle crée un personnage fictif, Manon, qu’elle met en scène dans
des métamorphoses sous forme de collages et de dessins et déploie cet univers dans ses performances. Elle
s’installe à Paris entre 1970-1980 où elle réalise entre autres la série de photos La dame au crâne rasé. De
retour sur la scène artistique dans les années 1990, elle se focalise sur la thématique de l’éternelle jeunesse,
son évanescence et se crée un alter ego masculin, Manon als Edgar (2006). Depuis 2004, Manon répertorie
ses archives en un cycle des métamorphoses intitulé Diaries, couvrant aussi bien les œuvres de jeunesse que
sa vie quotidienne.
Christian Marclay Exposition
Auteur de sculptures, de photographies, de vidéos et d’installation, Christian Marclay a, depuis ses études
d’art à Genève puis au Massachusetts College of Art de Boston, constamment accordé une place primordiale
à la musique. Il est considéré comme un pionnier dans l‘usage instrumental des platines vinyles pour créer
des collages sonores. Marclay débute son exploration musicale dans la série des Recycled Records (19801986), des vinyles fragmentés et réassemblés devenus des objets hybrides aux sons distordus. Sa pratique
de l’emprunt, de l’échantillon, de la citation l’inscrit dans la filiation de Dada et de Marcel Duchamp et relève
de la démarche émancipatrice de Fluxus tout autant que des stratégies du pop art ou de l’invitation du « Do It
Yourself » punk.
Dieter Meier
Exposition + Scène (musique)
Dieter Meier est un artiste pluridisciplinaire, cinéaste, performeur, plasticien et musicien dont les facettes se
situent entre approche conceptuelle, introspection, performances, farces grotesques, humour et jeu. Dans le
courant des années 1970, Dieter Meier réalise des performances conceptuelles dans l’espace public, à Zurich
ou à New York, et expose notamment au Kunsthaus de Zurich ou au New York Cultural Center. Il réalise même
un projet dans le cadre de la Documenta 5 à Kassel en 1972, sous forme de plaque au sol qui convoque un événement en 1994, qui aura lieu avec un nombreux public. En 1976, il décide d’arrêter la « course de l’art » sans
pour autant cesser de créer. En 1979, avec le musicien Boris Blank, il fonde le groupe YELLO dont le succès
international jusqu’à aujourd’hui. Récemment, il renoue avec les expositions, notamment à la Sammlung Falkenberg, Deichtorhallen, Hambourg et au ZKM, Karlsruhe (2011-2012), au Watermill Center, New York (2013)
et au Aargauer Kunsthaus, Aarau (2013).
Gianni Motti
Exposition
Gianni Motti marque la scène internationale avec son activisme artistique très particulier. Fidèle à sa devise
- être à la mauvaise place au bon moment -, il intervient sur tous les fronts, souvent hors du monde de l’art.
Véritable génie de l’appropriation et de la manipulation des événements quotidiens ou médiatiques, il met au
point une stratégie artistique faite d’infiltrations et de détournements de situations existantes. Souvent synonymes de désordre public, ses actions apparaissent comme le grain de sable susceptible de faire dérailler les
systèmes les plus rodés.
Guillaume Pilet
Exposition + Scène (performance)
Le travail de Guillaume Pilet est basé sur une compréhension large et non restrictive de l’histoire de l’art classique depuis la préhistoire. Il s’intéresse à la conception de l’histoire de l’art développée par Aby Warburg,
selon laquelle les images sont appréhendées comme des histoires de fantômes pour adultes. Si la notion de
style n’a plus aucun sens formel, elle peut encore être considérée comme une esthétique de l’action. Dans une
large mesure, l’idéal primaire de la créativité est au centre du processus de son travail.
Katja Schenker
Exposition
Katja Schenker réalise des oeuvres pour des bâtiments ou pour l’espace public, des sculptures, des installations. Mais la performance est son médium de prédilection. Elle utilise des matériaux ou des objets qu’elle
transforme souvent, dans leur forme et leur taille. Ses performances, qu’elle réalise presque toujours seule,
sont souvent très physiques, et débouchent régulièrement sur une sculpture ou une installation in situ.
Roman Signer
Exposition
Depuis le milieu des années 1970, les œuvres de Roman Signer activent et réactivent des paradoxes. Les
micro-spectacles ou non évènements qui résultent de chacune de ses œuvres questionnent l’économie du
spectacle, l’idée du rendement, l’obsession de l’efficacité et notre enracinement profond dans le fonctionnalisme. Il est principalement connu pour ses « actions » et régulièrement étiqueté comme artiste pyrotechnicien ou « artiste de l’explosion ». Il pratique la performance, la sculpture, le dessin, l’installation, la photographie et la vidéo.
Jean Tinguely
Exposition
Avec ses machines autodestructrices, Tinguely défriche un nouveau champ entre la sculpture et la performance. Le 17 mars 1960, Homage to New York secoue les jardins du MoMA. Tinguely y utilise pour la première
fois des matériaux impalpables comme la lumière, l’air, l’eau, le feu et la fumée, en plus des moteurs, roues de
vélos et de poussettes, ballon-sonde, tubes d’acier, un piano et d’autres vieux objets. La sculpture comporte
un système d’une centaine de processus. Le 21 mars 1962, Tinguely présente Study for an End of the World
no.2, à Jean Dry Lake dans le désert du Nevada, au sud de Las Vegas. L’opération est filmée et diffusée dans
le David Brinkley’s journal, sur NBC, le 4 avril 1962. Les agences de presse AP et UPI, Le Saturday Evening
Post, Time, Life sont aussi présents. Cette performance de fin du monde nécessite un convoi d’une dizaine de
camions contenant du matériel, de 100 bâtons de dynamite et 20’000 pièce d’artifice. La Vittoria, phallus monumental dressé devant la cathédrale de Milan en novembre 1970, qui « éjacule » de feux d’artifice et de feu,
est une autre action mémorable. Tout comme Le Transport, un défilé « sauvage » de machines dans les rues
de Paris, le 13 mai 1960, entre son atelier de l’impasse Ronsin à la Galerie des 4 Saisons pour son exposition.
EVENEMENTS
Alexandra Bachzetsis
From A to B via C, 2014
Exposition + Scène (danse)
Alexandra Bachzetsis est artiste, chorégraphe et danseuse. Elle a étudié à la Zürcher Kunstgymnasium (CH),
à la Dimitrischule à Verscio (CH), au STUK à Louvain (BE), puis a obtenu un postgrade à Das Arts à Amsterdam
(NL).
Depuis 2001, elle crée ses propres pièces. Son travail interroge les genres de spectacles, les techniques
de la chorégraphie et les formes de comportement scénique. Elle s’intéresse aux codes qui régissent les
gestes, dans la vie de tous les jours et sur scène. Elle analyse l’influence mutuelle entre l’utilisation du geste
et du mouvement dans la société de consommation (comédie romantique, soap TV, clip vidéo) et celui des arts
« nobles » (ballet, danse moderne et performance).
2b company
Conférence de choses (intégrale 8h), 2014
Scène (théâtre)
Conférence de choses est une déambulation au cœur du savoir encyclopédique participatif contemporain, révélant à la fois les vastes étendues qu’il recouvre et quelques-uns des improbables chemins qui le traversent.
Pierre Mifsud - sorte de Pécuchet contemporain – arrive dans un espace, salue l’audience et, de lien en lien, de
sujet en sujet, de rebond en rebond, du bison à la Reine Margot, de Descartes au bonbon Haribo, ne s’arrête
plus de parler. Le texte écrit laisse la place à des improvisations liées au contexte de la représentation/performance.
Yan Duyvendak
Scène (performances)
Une soirée pour nous (15’) + My Name is Neo (15’) + You Invited Me (15’) +
Dreams Come True (15’) + Self-Service (15’) + You’re Dead! (env. 30’) + Keep It
Fun For Yourself (1995, 15’).
Yan Duyvendak s’est formé à l’École cantonale d’art du Valais et l’Ecole Supérieure d’Art Visuel de Genève.
D’abord plasticien, il pratique la performance depuis 1995. Son travail vidéo est présent dans des collections,
celles du Musée des Beaux-Arts de Lyon ou du Museum der Moderne de Salzburg. Il a été lauréat de nombreux
prix en Suisse, dont le Namics Kunstpreis für Neue Medien (2004), le Network Kulturpreis (2006) ou le prix
Meret Oppenheim (2010). Désormais intégré au circuit du spectacle vivant, il prépare pour 2015 Sound of
Music, une comédie musicale coproduit par le théâtre de Vidy-Lausanne, le festival de la Bâtie, le Forum Meyrin
en Suisse, et le théâtre Nanterre-Amandiers à Paris.
Marius Schaffter & Gregory Stauffer
Introducing Schaffter & Stauffer
Scène (théâtre) Extra Muros
Gregory Stauffer et Marius Schaffter ont créé ensemble et joué durant 8 ans dans la formation de rock expérimental et performatif Lune. Ils ont bourlingué et partagé les misères les plus banales comme les moments de
pur bonheur et de confidence. Ils ont performé ensemble sous le pseudonyme de Schaffter & Stauffer. Gregory Stauffer développe depuis 2006 un travail aux confins de la danse et de la performance. Il a collaboré avec
Bastien Gachet, avec l’artiste Tarik Hayward, et fait partie du collectif Authentic Boys. Il tourne au Théâtre
de l’Usine Genève, aux Urbaines Lausanne, au festival Far° Nyon, Festival de la Cité Lausanne, Stromereien
Zurich, Tanztage Berlin, Tanzfaktorinterregio. Marius Schaffter poursuit un parcours sinueux. Etudes de géographie où il travaille sur la perception des espaces sonores et les biographies spatiales, danse pour son
plaisir, tourne dans des films. Formation comme comédien professionnel. Dramaturge, acteur et performer.
Schick Gremaud Pavillon (Ingoodcompany)
X minutes
Scène (théâtre)
Martin Schick, François Gremaud et Viviane Pavillon ont lancé le projet X minutes en 2014. Le concept est basé
sur l’idée que les artistes créent 5 minutes de spectacle supplémentaires à chaque lieu où ils vont jouer. Le
premier spectacle s’appelle 5 minutes, dure 5 minutes, et est créé et joué uniquement dans le lieu du premier
acheteur! Dans le lieu suivant, 5 minutes inédites sont créées et ajoutées, pour ainsi former le spectacle 10
minutes, qui est joué à nouveau uniquement dans le lieu de ce nouvel acheteur. Et ainsi de suite… La création de
chaque tranche de 5 minutes supplémentaires sera influencée parle lieu et les circonstances. L’hôte devient
alors coproducteur, ainsi que propriétaire de ce spectacle particulier. Chaque tranche de 5 minutes est jouée
dans la langue ou en relation avec la langue de l’endroit où elle a été créée.
SCENOGRAPHIE
Bureau A
Fondé en 2012, Bureau A est l’association de Leopold Banchini et Daniel Zamarbide. Bureau A est une plateforme pluridisciplinaire, qui développe sa pratique dans la recherche et dans les projets, dans le champ élargi
de l’architecture.
Bureau A a réalisé les structures d’identifications des salles de concerts, des bars et des restaurants du
Montreux jazz festival, des displays pour des installations et des spectacles au festival Antigel, une architecture démontable et une scénographie pour un spectacle sur le Monte Verita. Un pavillon constitué de fenêtres
récupérées, un projet pour le Guggenheim Helsinki, un autre pour l’exposition nationale 2027. Ils donnent des
conférences à l’ETH à Zurich, à l’EPFL à Lausanne ou à la HEAD à Genève, s’associent à des artistes pour des
Kunst am Bau, ont des articles dans Esquire Magazine.
Ils ont conçu une première étape de dispositif architectural pour PerformanceProcess, qui prolonge le sol de
l’espace d’exposition au-dessus du foyer, qui propose notamment une plateforme circulaire de 8 mètres de
diamètre, et surélevée de 40 centimètres. Cette plateforme, autour de laquelle pourront être fixés des écrans
diffusant des vidéos, sera le lieu provilégié pour les focus. Les interventions de Bureau A joueront sur les
notions d’évolutivité, d’apparition/disparition, de combinatoire, etc.
PUBLICATION
Ludovic Balland
Ludovic Balland ouvre son agence, Typography Cabinet, en 2004. Parmi ses travaux récents, on peut relever
les identités visuelles du Musée d’art moderne de Varsovie, de la Biennale de Berlin ou du Théâtre de Bâle. Il a
remporté de nombreux prix dont « Les plus beaux livres allemands » en 2013 et « Les plus beaux livres suisses
» en 2008, 2010 et 2012 pour ses ouvrages consacrés à l’architecture, dont ABC Teaching Architecture,
Herzog & De Meuron, Buchner Bründler, Christ & Gantenbein, ou Barents Lessons. Passionné d’architecture,
son premier mandat important pour Herzog & de Meuron lui a permis d’acquérir une visibilité internationale.
Depuis 2003, il enseigne également la typographie à l’ECAL à Lausanne. Il vient d’être engagé comme l’un des
graphistes de Documenta 2017.
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M° Rambuteau (ligne 11)
ou Saint-Paul (ligne 1)
Bus n° 29
Ra
mb
ute
au
Expositions, tables rondes,
conférences : entrée libre
Entrée au fond du passage
rue
Tarif plein spectacles : 12 €
Tarif réduit spectacles : 7 €
38 rue des Francs-Bourgeois,
75003 Paris
p le
Tarifs
Accès
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-T
du
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Vi
Expositions du mardi
au dimanche : 13 h - 19 h
de R
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