PerformanceProcess - Centre Culturel Suisse

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PerformanceProcess - Centre Culturel Suisse
Dossier de presse
PerformanceProcess
Katja Schenker, vesuv / photo: Emanuelle Bayart
18 septembre - 13 décembre 2015
Contact communication / presse : Aurélie Garzuel / [email protected] / ligne directe : +33 1 42 71 95 67
FONDATION SUISSE POUR LA CULTURE PRO HELVETIA
30 ans de programmation de la culture suisse à Paris
Situé en plein cœur du Marais, le Centre culturel suisse est depuis 30 ans la vitrine parisienne de l’art et de la culture
helvétiques. Ce centre, qui est la représentation de Pro Helvetia en France et qui fait connaître la culture contemporaine de Suisse dans la capitale française, fait maintenant partie intégrante de la scène culturelle parisienne: près de
40’000 visiteurs s’y rendent chaque année.
Le Centre culturel suisse de Paris fête ses 30 ans. La célébration officielle de cet anniversaire a lieu le 18 septembre
en présence du conseiller fédéral Alain Berset. Elle inaugure PerformanceProcess, un projet interdisciplinaire qui met
l’accent sur la performance contemporaine en Suisse, propose de nombreuses productions inédites et constitue le programme le plus riche de l’année pour le CCS.
Une institution établie au sein de la vie culturelle parisienne
L’objectif du Centre culturel suisse de Paris, qui dispose de ses propres espaces d’exposition et de spectacle ainsi que
d’une librairie, est de faire connaître la création culturelle contemporaine de Suisse dans la capitale française et de
favoriser les échanges entre les scènes culturelles des deux pays. Traditionnellement, Paris représente pour la Suisse
romande un foyer culturel de première importance. Mais les artistes des autres régions linguistiques voient également
dans le Centre une opportunité non négligeable de se produire dans une métropole culturelle reconnue du monde entier
et susceptible de favoriser l’évolution d’un parcours artistique.
Les expositions et manifestations du Centre culturel suisse attirent tous les ans près de 40’000 visiteuses et visiteurs –
une tendance qui est à la hausse. «Malgré la forte concurrence, les deux codirecteurs qui ont repris la conduite du Centre
en 2008 ont réussi à l’ancrer solidement au sein de la scène culturelle parisienne», déclare Andrew Holland, directeur de
la Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia. En témoignent les nombreuses coopérations qu’ils ont instaurées avec
d’importantes institutions culturelles sur place, comme le Centre Pompidou ou «Nuit Blanche», un événement très populaire qui se déroule en plusieurs endroits de Paris.
Le premier centre culturel suisse à l’étranger
Pour la Suisse, le Centre culturel suisse de Paris a une signification particulière. C’est le plus ancien centre culturel
suisse de l’étranger. La création en 1985 et l’achat corrélatif des locaux du vénérable Hôtel Poussepin et du bâtiment
adjacent avaient été fortement soutenus à l’époque par le magazine suisse romand «L’Hebdo» qui, via son lectorat, avait
réussi à mobiliser des donateurs et à collecter ainsi un tiers du prix d’achat. Outre qu’elle dirige et finance le Centre culturel à Paris et qu’elle s’associe à d’autres centres culturels à New York, San Francisco et Rome (avec ses succursales de
Venise et Milan), la Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia gère ses propres bureaux de liaison dans quatre villes:
Johannesburg, Le Caire, New Delhi et Shanghai.
Informations aux médias : Sabina Schwarzenbach, Cheffe Communication
Tél. +41 44 267 71 39, [email protected]
INTRODUCTION
En 2015, le Centre culturel suisse fête ses 30 ans ! Pour célébrer cet anniversaire, en plus d’un livre retraçant 30 ans d’histoire, nous avons imaginé un projet consacré à la performance, médium aux multiples
définitions et aux confins de plusieurs disciplines. PerformanceProcess propose une approche subjective
de la performance en Suisse de 1960 à 2015, à travers les oeuvres de 46 artistes, compagnies ou groupes.
Le projet - un hybride exposition/festival - est composé de plusieurs sections aux formats multiples :
- une exposition composée d’une centaine d’œuvres et de documents réalisés par 35 artistes,
- douze focus monographiques de cinq jours,
- plus de 40 « performances » présentées en une centaine de « représentations », dans les espaces du CCS,
ainsi que dans onze lieux partenaires à Paris,
- un colloque regroupant une dizaine d’intervenants (de Suisse, de France et d’ailleurs),
- une scénographie réalisée par les architectes Bureau A, qui transforme le bâtiment,
- un site web dédié au projet conçu par le graphiste bâlois Ludovic Balland.
Le médium performance suscite un net regain d’attention depuis quelques années, comme en témoignent,
notamment, le festival Performa à New York, le Nouveau festival au Centre Pompidou, la future section The
Tanks à la Tate Modern à Londres, des projets concentrés sur des contextes géographiques précis comme la
Russian Performance au Garage Museum à Moscou, Une histoire de la performance sur la Côte d’Azur à la Villa
Arson à Nice, ou encore, en Suisse, l’apparition du Prix suisse de la performance.
PerformanceProcess s’inscrit bien sûr dans cette mouvance, mais découle aussi de la spécificité pluridisciplinaire du CCS. Depuis que nous concevons la programmation du CCS, nous avons consolidé et développé deux
axes majeurs : celui des arts visuels et celui des arts vivants. Nous envisageons ce projet comme un statement, une mise en valeur - sur un même plan et dans un même espace - d’œuvres d’artistes identifiés dans
les champs respectifs des arts visuels et des arts vivants. Nous assumons également une approche subjective
de la performance, puisque les artistes que nous avons choisis ne sont pas exclusivement performers, mais
développent leur travail en réalisant des performances parmi d’autres médiums.
Le champ historique pris en compte s’étend de 1960 à 2015. Il commence avec Jean Tinguely et ses machines
autodestructrices réalisées dans le jardin du MoMA à New York en 1960, puis traverse plus de cinq décennies,
jusqu’à prendre en compte des pratiques d’artistes qui ont 25 ans aujourd’hui. Films et vidéos, photographies,
sculptures, documents ainsi que performances constituent PerformanceProcess, un projet hybride entre exposition et festival, dont les enjeux seront analysés et élargis à l’occasion d’un colloque en fin de programme.
Le site dédié au projet, www.pprocess.ch, sera consultable dès le vernissage. Il sera ensuite alimenté durant
trois mois avec des photos, des captations vidéo, des entretiens filmés, des textes inédits, etc. Au final, il
constituera une ressource de référence sur la performance en Suisse.
Jean-Paul Felley & Olivier Kaeser
codirecteurs du CCS, commissaires de PerformanceProcess
PROGRAMME
> Performanceprocess du 18 septembre au 13 décembre
Une approche de la performance en Suisse de 1960 à 2015
Avec : John Armleder, Alexandra Bachzetsis, Heidi Bucher, Miriam Cahn, Luciano Castelli, Yan Duyvendak, EW,
Fischli Weiss, Foofwa d’Imobilité & Jonathan O’Hear, Massimo Furlan, Grauton (Karen Geyer), Oscar Gómez
Mata, François Gremaud, Fabrice Gygi, Eric Hattan, Thomas Hirschhorn, Gisela Hochuli, Marie-Caroline Hominal, Florence Jung, San Keller, La Ribot, Heinrich Lüber, Urs Lüthi, Ioannis Mandafounis & Aoife McAtamney,
Manon, Christian Marclay, Dieter Meier, Tony Morgan, Olivier Mosset, Gianni Motti, Guillaume Pilet, Peter Regli,
Anne Rochat, Darren Roshier, Christoph Rütimann, Marius Schaffter & Jérôme Stünzi, Katja Schenker, Schick
/ Gremaud / Pavillon, Roman Signer, Daniel Spoerri, Stauffer & Schaffter, Gregory Stauffer, Jean Tinguely,
Aldo Walker, Martina-Sofie Wildberger, Anna Winteler
> Festival Extra Ball 2015 du 18 au 20 septembre
Avec : EW, Gisela Hochuli, Marie-Caroline Hominal, Florence Jung, Ioannis Mandafounis & Aoife McAtamney,
Oscar Gómez Mata, Anne Rochat, Darren Roshier, Marius Schaffter & Jérôme Stünzi, Roman Signer, Gregory
Stauffer, Martina-Sofie Wildberger.
> 12 focus monographiques (expositions et/ou scènes)
du 22 au 27 septembre : Jean Tinguely
du 29 septembre au 4 octobre : Massimo Furlan-Numero23prod.
du 6 au 11 octobre : Heinrich Lüber
du 13 au 18 octobre : Dieter Meier
du 20 au 25 octobre : Guillaume Pilet
du 27 octobre au 1er novembre : Roman Signer
du 3 au 8 novembre : Foofwa d’Imobilité & Jonathan O’Hear
du 10 au 15 novembre : Urs Lüthi
du 17 au 22 novembre : Christian Marclay
du 24 au 29 novembre : Katja Schenker
du 1er au 6 décembre : Manon
du 8 au 13 novembre : Gianni Motti
> Une programmation arts vivants
Avec : John Armleder, Alexandra Bachzetsis, Yan Duyvendak, Massimo Furlan, François Gremaud-2b company,
San Keller, Dieter Meier / Out of Chaos, Christoph Rütiman, Gregory Stauffer & Marius Schaffter, Schick /
Gremaud / Pavillon.
Au CCS et dans des lieux partenaires.
> Une scénographie inédite
La scénographie du projet est réalisée par bureau A (Leopold Banchini et Daniel Zamarbide). L’espace est
transformé d’une manière inédite, pour tirer le meilleur parti des volumes existants et pour harmoniser la
présentation des oeuvres, des documents et des performances.
> Un site web couvrant au jour le jour l’actualité de PerformanceProcess
Conçu par le bureau de graphisme bâlois de Ludovic Balland, ce site, mis en ligne à partir du 18 septembre,
sera considérablement enrichi pendant l’automne. Il constituera une ressource de référence sur la performance en Suisse.
www.pprocess.ch
FESTIVAL EXTRA BALL 2015
Septième édition d’Extra Ball, le festival du Centre culturel suisse dédié aux spectacles vivants et plus particulièrement aux projets hybrides et transdisciplinaires. Cette année Extra Ball prend ses quartiers d’automne et
inaugure pendant trois jours le projet PerformanceProcess. Ou comment souffler les bougies du CCS avec la
jeune garde de la performance suisse.
Vendredi 18 septembre / 18h - 21h
> Ioannis Mandafounis & Aoife McAtamney
One One One (2015, 3h) / 18h
Ioannis Mandafounis et Aoife McAtamney invitent à déroger, déranger, perturber mais aussi interroger et interpeller les spectateurs et les passants en balade. Les danseurs traduisent les émotions du public, les transforment pour les lui restituer en une enveloppe dansée. Les artistes s’approprient l’espace public en tant que
terrain d’expériences et non de représentation. Pour cela, ils s’engagent physiquement et mentalement dans
une action de déstabilisation du réel et se donnent la possibilité d’explorer ses limites et son rapport à la transgression.
> Florence Jung
jung40 (création, 3h) / 18h
Preneur d’otages, contrebandière, princesse Disney, sirène, strip-teaseuse punk, conseiller financier spécialiste du marché de l’art immatériel, nail artist, vendeur clandestin... Florence Jung s’invente perpétuellement de
nouveaux rôles. Tout est vrai, pourtant rien ne le prouve : ses pièces n’étant jamais visuellement documentées,
elles évoluent en rumeurs, propagées au gré de ceux qui y étaient. Lors de PerformanceProcess, une action
non-spectaculaire, infiltre discrètement le vernissage. Soyez vigilant, il y a toujours un déjà-vu qui trahit la
matrice.
> Darren Roshier
Tentative d’entrer dans l’histoire de la performance suisse, épisode 1 (création, 10’) / 18h45
Pour ce projet, Darren Roshier explore l’idée de différentes temporalités dans une même performance, articulée en trois actes - la préparation, la représentation, l’archive. Il s’agit pour l’artiste de créer son propre
chapitre de l’histoire de la performance en Suisse et d’y entrer dans le contexte du programme PerformanceProcess.
Darren Roshier, artiste associé du farº, Nyon
> Roman Signer
Zelt mit Fussballkanone (2015, 10’) / 19h30
Au-delà de ses fameuses explosions et autres destructions sous contrôle, certaines interventions de Roman
Signer relèvent plutôt de «l’action» voire de la «sculpture temporelle». Le temps et l’espace sont déterminants
et chaque seconde compte dans le processus de transformation et de mutation recherché par l’artiste.
Samedi 19 septembre / 14h - minuit
> Marie-Caroline Hominal
Le Triomphe de la Renommée (2013, 20x15’) / 15h-21h
Le Triomphe de la Renommée fait partie d’un ensemble de 6 poèmes de Pétrarque (1304-1374) I Trionfi qui
décrivent les phases de la vie en opposant les vertus dans un combat singulier : la Renommée l’emporte sur la
Mort mais est vaincue par le Temps et l’Eternité. Marie-Caroline Hominal reçoit individuellement le spectateur,
dans une chambre, elle y défait les artifices des codes théâtraux dans un face-à-face fantasmagorique et
intime.
Réservation pour une personne toutes les 15 min. Pour prendre rendez-vous : [email protected]
> Martina-Sofie Wildberger
RE- (recréation, 25’) / 14h
Martina-Sofie Wildberger cherche à donner une forme au texte dans l’espace et ainsi thématiser l’aspect politique de l’expression poétique. Elle se concentre sur la composante sonore du texte parlé, comme matière
première, et la déploie en français, en allemand et en suisse allemand, comme terrains d’émergence du sens.
> Marius Schaffter & Jérôme Stünzi
Constructionnisme (2015, 30’) / 14h45
Avec Constructionisme, Marius Schaffter et Jérôme Stünzi proposent de reprendre le pouvoir sur la construction sociale de la réalité. Avant la performance publique, ils créent des objets d’études de toutes pièces, leur
donnant forme dans une perspective radicale d’Arts modestes. Le moment venu, Marius Schaffter présente,
analyse et dissèque les sculptures réalisées. Méticuleux, érudit, passionné, il reconstitue le sens qui réside au
fond – ou à la surface – de ces objets. Avec Constructionnisme, Marius Schaffter & Jérôme Stènzi ont été lauréats de Premio 2015, le prix d’encouragement suisse pour les arts de la scène.
> Gisela Hochuli
In Touch with M.O. (2013, 30’) / 15h
Gisela Hochuli fait référence dans cette performance à certaines œuvres de Meret Oppenheim (M.O.). Elle envisage le travail de cette artiste non seulement dans sa dimension esthétique, mais également dans sa matérialité et son importance dans un contexte historique et social. A partir d’une sélection d’œuvres, elle développe
un travail singulier centré sur le corps, l’étude du matériau et sa transformation. Avec In Touch with M.O., Gisela
Hochuli a été lauréate du Prix suisse de la performance 2014.
> Darren Roshier
Tentative d’entrer dans l’histoire de la performance suisse, épisode 2 (création, 10’) / 16h
> EW (duo composé de Arnaud Gonnet & Martin Roerich)
Les Métamorphoses du cercle (création, 30’) / 17h
La main gauche est dans la main droite, les pouces se touchent. Puis index, majeurs, annulaires et auriculaires
se rejoignent par leurs extrémités respectives et les mains forment une sphère. Dans cette performance, premier opus d’un cycle d’événements conçu à partir de l’expérience de pensée « la chambre chinoise » imaginée
par le philosophe américain John Searle, deux personnages interprètent une séquence d’opérations symboliques et enchaînent les transpositions. Le mouvement se traduit d’une forme à une autre, et c’est l’expérience
des transformations du cercle dans leurs résonances qui délimite la proposition. Le groupe EW travaille sur des
formes transversales qui interrogent les interactions entre corps, espaces construits et technologies.
> Anne Rochat, en collaboration avec Jonas Bühler et Ariel Garcia
3 Mat (création, 6h) / 18h
Anne Rochat déambule dans un espace théâtral, sa performance évolue selon un cycle temporel sensitif et physique dans un mouvement continu en harmonie avec la lumière et le son environnants. La performance s’articule
en 6 séquences aux ambiances toujours différentes. Le protocole gestuel varie, alternant la pleine conscience
et l’hypnose dans une démarche rappelant les états propres à la transe ou les compétitions sportives.
> Oscar Gómez Mata - L’Alakran
Quart d’heure de culture métaphysique (2015, 30’) /19h
Cette performance est la présentation d’un entraînement physique créé à partir du poème éponyme du poète
roumain Ghérasim Luca. L’objectif est de situer, sans dramatisme, les notions métaphysiques contenues dans
le poème (vie, mort, angoisses, vide, idées, tremblements) à travers la répétition d’exercices physiques et
sonores. Le poète apporte ainsi le méta, les performers le physique. Afin de divulguer et transmettre cette
méthode au plus grand nombre, Oscar Gómez Mata et Esperanza López sont accompagnés de quelques personnes adeptes de cette méthode à la fois physique et philosophique. Cette performance est la première pièce
d’une collection qui fait partie d’un projet plus vaste intitulé La Conquête de l’Inutile, où il s’agit d’insister sur ce
qui normalement n’est pas considéré comme important, efficace et performant.
> Gregory Stauffer
Walking (2015, 60’) / 20h30
Dans Walking, Gregory Stauffer se dédie à la marche. Les randonnées alpines tout comme les dérives urbaines
ont été sources d’inspiration dans le travail passé de l’artiste qui travaille entre la vidéo, les arts plastiques et
la performance. À présent, il fait de la marche la source d’inspiration tout comme le sujet de sa nouvelle création solo. Il examine avec un geste plein d’humour et d’ingéniosité le mécanisme qui transforme et lie l’esprit et
le corps au long de randonnées. Gregory Stauffer renonce ici à un stade complexe de la mise en scène spectaculaire et se limite à quelques accessoires et costumes. Tout se réduit à l’essence de l’errance : le sol et les
pieds.
Dimanche 20 septembre / 14h - 20h
> Marie-Caroline Hominal
Le Triomphe de la Renommée / 14h - 20h
Réservation pour une personne toutes les 15 min. Pour prendre rendez-vous : [email protected]
> EW
Les Métamorphoses du cercle / 15h
> Oscar Gómez Mata - L’Alakran
Quart d’heure de culture métaphysique / 15h45
> Gisela Hochuli
In Touch with M.O / 16h30
> Martina-Sofie Wildberger
RE- / 17h30
> Darren Roshier
Tentative d’entrer dans l’histoire de la performance suisse, épisode 3 / 18h30
Entrée libre
Réservations : 01 44 75 44 50 / [email protected]
FOCUS
Jean Tinguely
semaine du 22 au 27 septembre
Vernissage mardi 22 septembre de 18h à 21h
du 23 au 27 septembre / 13h-19h
* projections (en boucle)
Du jardin de sculptures du MoMA au désert du Nevada, sélection de films autour des « Machines autodestructrices ». Avec les actions Homage to New York (1960), Le Transport (1960), Study for an End of the World No.
2 (1962) et La Vittoria (1970).
Entrée libre
Mardi 22 septembre / 20h
* performance
Grauton (Karen Geyer)
A Voyage to the Outer Space (création 2015, 26’)
Karen Geyer est une artiste sonore qui vit entre New York et Zurich. Elle élabore des installations à partir
d’objets du quotidien (vélos, ventilateurs, bouilloires, tabourets) qu’elle transforme en instruments en les
associant à des matériaux simples comme le bois, du fil, de la corde. Le hasard propre à la composition des
sons donne l’impression que cet orchestre s’anime de lui-même, l’artiste ensuite mixe, filtre et amplifie le
matériel qu’elle recueille via des micros. Pour ce projet, elle s’est particulièrement inspirée de Für Statik, le
manifeste de Jean Tinguely lancé en 1959 au-dessus de Düsseldorf : «VIVEZ LE TEMPS PRESENT, VIVEZ SUR
ET DANS LE TEMPS. POUR UNE REALITE BELLE ET ABSOLUE !»
Entrée libre
Mardi 22 septembre / 21h
* table ronde
Discussion sur la pratique de l’action chez Tinguely, à l’occasion de la parution de l’ouvrage Jean Tinguely,
Torpedo Institut (éditions Patrick Frey, Zurich).
Avec Olivier Suter (auteur du livre) et Roland Wetzel (directeur du Musée Tinguely, Bâle).
Entrée libre
Réservations : 01 44 75 44 50 / [email protected]
Biographie
Jean Tinguely
1925 – 1991 †, Berne
« Avec des actions comme sa soirée Cyclo-Matic, Art, Machines, and Motion (1959) à Londres et Homage to New York (1960), qui
présentent aussi des éléments d’un happening – comme cela a été défini par le fondateur du happening Allan Kaprow dans son livre
Assemblage, Environments & Happenings -, Tinguely évolue parmi les pionniers de l’art de la performance en Europe. » Pontus Hulten,
Jean Tinguely – « Méta », Paris, 1973, p. 107
Avec ses machines autodestructrices, Tinguely défriche un nouveau champ entre la sculpture et la performance. Le 17 mars 1960,
Homage to New York secoue les jardins du MoMA. Tinguely y utilise pour la première fois des matériaux impalpables comme la lumière,
l’air, l’eau, le feu et la fumée, en plus des moteurs, roues de vélos et de poussettes, ballon-sonde, tubes d’acier, un piano et d’autres
vieux objets. La sculpture comporte un système d’une centaine de processus. Le 21 mars 1962, Tinguely présente Study for an End
of the World no.2, à Jean Dry Lake dans le désert du Nevada, au sud de Las Vegas. L’opération est filmée et diffusée dans le David
Brinkley’s journal, sur NBC, le 4 avril 1962. Les agences de presse AP et UPI, Le Saturday Evening Post, Time, Life sont aussi présents.
Cette performance de fin du monde nécessite un convoi d’une dizaine de camions contenant du matériel, de 100 bâtons de dynamite
et 20’000 pièce d’artifice. La Vittoria, phallus monumental dressé devant la cathédrale de Milan en novembre 1970, qui « éjacule » de
feux d’artifice et de feu, est une autre action mémorable. Tout comme Le Transport, un défilé « sauvage » de machines dans les rues
de Paris, le 13 mai 1960, entre son atelier de l’impasse Ronsin à la Galerie des 4 Saisons pour son exposition.
Quelques expositions solo de son vivant: Musée d’art et d’histoire, Fribourg (1991) ; Maison centrale des artistes, Moscou (1990) ;
MNAM Centre Pompidou, Paris (1988) ; Centre culturel suisse, Paris (1987); Stedelijk Museum, Amsterdam (1983 et 1973) ; Kunsthaus,
Zurich ; The Tate Gallery, Londres (1982) ; Kunstmuseum, Bâle (1976) ; MoMA, New York (1975) ; Louisiania Museum, Humlebaek (1973)
; Moderna Museet, Stockholm (1972) ; Centre national d’art contemporain, Paris (1971) ; Museum of Contemporary Art, Chicago
(1968) ; Minami Gallery, Tokyo (1963) ; Museum Haus lange, Krefeld (1960)
Et quelques collectives : Visionäre Schweiz, Kunsthaus Zurich (1991) ; Biennale de Paris (1985, 1982) ; Paris-New York, MNAM Centre
Pompidou , Paris ; Documenta 6 , Kassel (1977) ; Les machines célibataires, Kunsthalle Berne, Biennale de Venise et tournée Europe
(1975-1977) ; Pittsburg International, The Carhegie Institute, Pittsburg (1970, 1967) ; Expo 70, Osaka (1970) ; The Machine as seen
at the End of the Mechanical Age, MoMA, New York (1968) ; Documenta 4, Kassel (1968) ; Expo 67, Montréal (1967) ; Biennale de Sao
Paulo (1965) ; Documenta 3, Kassel ; Biennale de Venise; Expo 64, Lausanne (1964); Dylaby: dynamissch labyrint, Stedelijk Museum,
Amsterdam (1962) ; The Art of assemblage, MoMA, New York (1961)
www.tinguely.ch
Massimo Furlan - Numero23prod.
semaine du 29 septembre au 4 octobre
Vernissage mardi 29 septembre de 18h à 21h
du 30 septembre au 4 octobre / 13h-19h
* projections (en boucle)
> Furlan/Morges (2013, 12’)
A l’origine de cette vidéo, il y a la horde de motards traversant la ville dans Fellini Roma (1972) et comme souvent chez Massimo Furlan, des souvenirs de jeunesse. Rejouant une scène d’adolescence, les mêmes protagonistes remontent sur leurs vieux vélomoteurs, trente ans plus tard, de nuit. Les lumières et les monuments
de la petite ville vaudoise se substituent à la cité éternelle.
> Tunnel (2015,43’)
D’autres souvenirs d’enfance surgissent ici, ceux des allers-retours entre la Suisse et l’Italie. L’artiste, d’origine italienne, parcoure en courant les 6 km du tunnel du Grand-Saint-Bernard, éprouvant ainsi physiquement
ce territoire frontalier, comme une ligne symbolisant à la fois le lien et la séparation.
Entrée libre
Mardi 29 et mercredi 30 septembre / 18h
* performance
> Après la fin - Le Congrès (création, 2h)
Six penseurs, différents d’un soir à l’autre, égrainent, en déambulant dans les espaces, une réflexion sur
différents thèmes propres aux relations que l’homme entretient avec son environnement et les êtres qui le
peuplent. Cette proposition est comme un préambule à la longue Nuit blanche du 3 octobre… sans en être ni
une répétition ni une réduction, mais une proposition en soi.
Entrée libre
Réservations : 01 44 75 44 50 / [email protected]
Samedi 3 octobre / dès 19h
Extra Muros
* performance / Nuit blanche
> Après la fin - Le Congrès (création)
Dans la cour rectangulaire du musée est installé un manège, un carrousel à l’ancienne. Cet objet familier et
populaire fait office de ready-made, recontextualisé dans un haut-lieu de la culture. C’est également un dispositif, une machine à penser, à faire tourner des mots, des phrases, des idées. Plusieurs penseurs, vêtus d’un
costume à carreaux et d’un masque de tête de mort, montent sur le manège, et se mettent à parler au fil de la
nuit. Ils énoncent des concepts, des récits qui touchent au monde de l’art et à la fin du monde.
Musée Nissim de Camondo, 63 rue Monceau, 75008 Paris
Entrée libre
Biographie
Massimo Furlan
Né en 1965, vit à Lausanne
A la base, Massimo Furlan est un artiste visuel. Il a ensuite réalisé des performances, puis a ajouté à sa pratique la mise en scène
de pièces de théâtre de grande envergure, sur lesquelles il travaille régulièrement avec Claire de Ribaupierre. Le fil conducteur
de ses différents projets est sa propre biographie. L’histoire d’un enfant de parents italiens, né en Suisse. Celle d’un adolescent
comme un autre. Les souvenirs d’une génération née dans le milieu des années 1960. Les projets prennent corps à partir d’une
image-souvenir : la photographie d’un chanteur qui se trouvait dans la chambre de la sœur (Je rêve/je tombe et Live me/Love me)
; les moments où, enfant, il jouait au football seul dans sa chambre en écoutant les matchs à la radio (Furlan/Numero 23 et Numéro
10) ; ou bien quand il était en pyjama avec un foulard autour du cou et qu’il s’imaginait être un Super héros ((love story) Superman).
Tout part d’une anecdote, puis on passe au récit, à la construction de la fiction.
www.massimofurlan.com
Heinrich Lüber semaine du 6 au 11 octobre
Vernissage mardi 6 octobre de 18h à 21h
du 7 au 11 octobre / 13h-19h
* performance évolutive
> Volute (création)
Heinrich Lüber, grande figure de la performance en Suisse, se met en scène dans des situations souvent
extrêmes – sur des façades d’immeubles, sur des toits, fixé à des structures. Avec Volute, une nouvelle création conçue pour PerformanceProcess, il cherche à incarner la parole dans un geste plastique et spatial.
S’inspirant de la figure comique d’Arlequin, il évolue sur un miroir elliptique, avec un cor baroque qui émerge
de son corps. Ce dispositif rotatif projette les actions et les paroles de l’artiste dans un mouvement de spirale
continu.
Entrée libre
Biographie
Heinrich Lüber
Né en 1961, vit à Zurich
Heinrich Lüber est une figure essentielle de la performance en Suisse depuis les années 1990. La plupart du temps, il performe luimême, jouant avec des objets qu’il fixe sur son propre corps, se mettant en scène dans des situations spatiales souvent extrêmes
– sur des façades d’immeubles, sur des toits, fixé à des structures. Concepteur des structures/sculptures qu’il fixe à son propre
corps, il a beaucoup développé son travail dans une dialectique entre corps et architecture.
www.lueber.net
Dieter Meier
semaine du 13 au 18 octobre
Vernissage mardi 13 octobre de 18h à 21h
du 14 au 18 octobre / 13h-19h
* photographies de performance
Dieter Meier est un artiste pluridisciplinaire : cinéaste, performer, plasticien et musicien. Dans les années
1970, il réalise des performances dans l’espace public, à Zurich, à New York ou à Kassel. En 1979, avec le musicien Boris Blank, il fonde le groupe YELLO qui rencontre un succès international. Depuis 2010, il se consacre
à nouveau à des expositions.
Entrée libre
Mardi 13 et mercredi 14 octobre / 20h
* concert
> Dieter Meier / Out of Chaos
Out of Chaos est le nouveau projet musical de Dieter Meier, il est accompagné de Ephrem Lüchinger (piano),
Tobias Preisig (violon), Alessandro Giannelli (batterie) et Ralph Sonderegger (basse).
Tarif : 12 €
Réservations : billetterie en ligne / 01 42 71 44 50 / [email protected]
Biographie
Dieter Meier
Né en 1945, vit à Zurich
Dieter Meier déploie plusieurs facettes entre approche conceptuelle, introspection, performances, farces grotesques, humour et
jeu. Dans le courant des années 1970, Dieter Meier réalise des performances conceptuelles dans à Zurich ou à New York, et expose
notamment au Kunsthaus de Zurich ou au New York Cultural Center. Il réalise même un projet dans le cadre de la Documenta 5 à
Kassel en 1972, sous forme de plaque au sol qui convoque un événement en 1994, qui aura lieu avec un nombreux public. En 1976, il
décide d’arrêter la « course de l’art » sans pour autant cesser de créer. Récemment, il a renoué avec les expositions, notamment à
la Sammlung Falkenberg, Deichtorhallen, Hambourg et au ZKM, Karlsruhe (2011-2012), au Watermill Center, New York (2013) et au
Aargauer Kunsthaus, Aarau (2013).
www.dietermeier.com
Guillaume Pilet
semaine du 20 au 25 octobre
Vernissage mardi 20 octobre de 18h à 21h
du 21 au 25 octobre / 13h-19h
* performance évolutive
> La Mesure harmonique (création 2015)
De l’humain applicable aux règles transgressées de la peinture étendue à l’espace
Artiste éclectique, Guillaume Pilet pratique autant la sculpture que la peinture, en passant par des installations, des photos et des vidéos. Depuis quelques années, la performance prend une place de plus en plus
importante dans son travail. Pour le CCS, il imagine une performance évolutive sur cinq jours. Chaque jour, un
performer, entièrement peint par l’artiste de zébrures colorées, interprète un script, ce qui engendre des
interactions avec le public et l’amène à se saisir d’un instrumentarium pour réaliser une peinture géante « en
direct ».
Entrée libre
Biographie
Guillaume Pilet
Né en 1984, vit à Lausanne
Le travail de Guillaume Pilet est basé sur une compréhension large et non restrictive de l’histoire de l’art classique depuis la préhistoire. Il s’intéresse à la conception de l’histoire de l’art développée par Aby Warburg, selon laquelle les images sont appréhendées
comme des histoires de fantômes pour adultes. Si la notion de style n’a plus aucun sens formel, elle peut encore être considérée
comme une esthétique de l’action. Dans une large mesure, l’idéal primaire de la créativité est au centre de son processus de travail.
Guillaume Pilet obtient son master à l’ECAL en 2010. Quelques expositions significatives : Kunsthalle Sao Paulo ; Kunsthaus Glaris
(2014) ; 1m3, Lausanne (2010) ; Centre culturel suisse, Paris (2008) ; Espace Forde, Genève (2007), ainsi que des participations à
Performance Proletarians, CNAC Le Magasin, Grenoble ; Bex&Arts, Bex (2014) ; Hôtel Abysso, Centre d’art contemporain, Genève
(2013), La jeunesse est un art, Aargauer Kunsthaus Aarau (2012), Môtiers 2011, Môtiers (2011), CCS à Liste, Bâle (2010). La galerie
Rotwand à Zurich présente régulièrement son travail depuis 2011. Il développe également une activité de commissaire d’expositions
et a codirigé l’espace Forde à Genève de 2010 à 2012. Il enseigne à la HEAD à Genève depuis 2011.
www.guillaumepilet.com
Roman Signer
semaine du 27 octobre au 1er novembre
Vernissage mardi 27 octobre de 18h à 21h
du 28 octobre au 1er novembre / 13h-19h
* projection (en boucle)
> Vers la flamme - Ein Konzert mit Störung (2014, 8’40’’)
La nature est l’atelier de Roman Signer, c’est pour lui un lieu d’expérimentation, d’inspiration et de collecte
de matériel. Dans toute son oeuvre, les quatre éléments – l’eau, le feu, la terre, l’air – jouent un rôle primordial. Rien de surprenant donc à ce qu’il choisisse le lac Vernagter (dans la vallée de Schnals) pour une de ses
performances. Un lac, un piano, un radeau constituent le décor dans lequel apparaît le jeune pianiste islandais Víkingur Ólafsson pour interpréter Vers la flamme, joyau mystique du compositeur Alexandre Scriabine.
Comme souvent chez Signer, un élément vient perturber le cours de l’action.
Entrée libre
Mercredi 28 octobre / 20h
* performance
> Ballon mit rotem Band (création)
* ciné-concert
> Restenfilme XX (1975-1989, 53’)
film mis en musique par le pianiste Yaron Herman (création)
Ce film est un montage des chutes, suppléments, ratés d’actions et autres repérages pour les films super 8 expérimentaux de Roman Signer. Les séquences révèlent toute l’inventivité et l’esprit des oeuvres de Signer entre humour
et esthétique du cause à effet. Il a accepté la proposition de le projeter avec le live d’un pianiste choisi par le CCS.
Tarif : 12 €
Réservations : billetterie en ligne / 01 42 71 44 50 / [email protected]
Biographie
Roman Signer
Né en 1938, vit à Saint-Gall
Depuis le milieu des années 1970, les œuvres de Roman Signer activent et réactivent des paradoxes. Les micro-spectacles ou non
évènements qui résultent de chacune de ses œuvres questionnent l’économie du spectacle, l’idée du rendement, l’obsession de
l’efficacité et notre enracinement profond dans le fonctionnalisme. Il est principalement connu pour ses « actions » et régulièrement
étiqueté comme artiste pyrotechnicien ou « artiste de l’explosion ». Il pratique la performance, la sculpture, le dessin, l’installation, la photographie et la vidéo. Il a notamment participé à Skulptur Projekte, Münster (1997) et à Documenta 8 à Kassel (1987).
Parmi ses expositions personnelles récentes : The Curve, Barbican Centre, Londres (2015), Le Point du Jour, Cherbourg (2015),
China Academy of Arts, Hangzhou (Chine) ; Kunstmuseum, St.Gall ; KINDL, Berlin (2014); The High Line, New York (2013) ; Aargauer
Kunsthaus, Aarau; HAB, Nantes (2012); Mercer Union, Toronto (2011); Sprengel Museum, Hanovre ; Swiss Institute, New York
(2010); Pavillon suisse, Biennale d’art de Venise (1999).
www.romansigner.ch
Foofwa d’Imobilité & Jonathan O’Hear
semaine du 3 au 8 novembre
Vernissage mardi 3 novembre de 18h à 21h
du 4 au 8 novembre / 13h-19h
* performance évolutive
> /Inutile : Don Austérité 2 (création)
Foofwa d’Imobilité conçoit ce projet comme une résidence, une occupation des espaces 24h/24h. Aux heures
de fermeture du CCS, un moniteur vidéo retransmet en direct les actions dans la vitrine de la Librairie. Pour le
chorégraphe, il s’agit de continuer un travail sur l’étirement du temps, pour Jonathan O’Hear (scénographe,
proche collaborateur de Foofwa depuis 2009), c’est l’occasion d’expérimenter un travail sur les différentes
phases de sommeil. /Inutile : Don Austérité 2 s’inscrit également dans une réflexion plus large sur Utile/Inutile ou comment, grâce à la pratique de la danse et de l’art, faire de l’inutilité et de la générosité des valeurs
sociales indispensables.
Entrée libre
Biographie
Foofwa d’Imobilité
Né en 1969, vit à Genève
Interprète pour le Ballet de Stuttgart, puis pour la Merce Cunningham Dance Company, Foofwa d’Imobilité fonde en 2000 à Genève
l’association Neopost Ahrrrt, avec laquelle il crée des OMNI (Objets Mouvants Non Identifiables), explore le corps numérique, l’histoire de la danse et invente la «dancerun». Depuis 2003, ses pièces sont présentées de par le monde. Il a reçu de nombreux prix,
dont le Prix de Lausanne en 1987, le Bessie Award de New York en 1995, le prix de la Fondation Leenaards en 1999, le Prix Suisse de
danse et de chorégraphie en 2006, ou encore le prix de la Fondation for Contemporary Arts de New York en 2009.
www.foofwa.com
Urs Lüthi
semaine du 10 au 15 novembre
Vernissage mardi 10 novembre de 18h à 21h
du 11 au 15 novembre / 13h-19h
* photographies de performance
Avec ses premiers autoportraits et ses performances, Urs Lüthi a exploré très tôt les questions d’identité
et de genre. Par exemple, il avait frappé les esprits avec ses autoportraits androgynes présentés lors de
la fameuse exposition Transformer au Kunstmuseum de Lucerne en 1974, organisée par Jean-Christophe
Ammann. Dès cette époque, il met à nu ses propres contradictions et obsessions. Pour PerformanceProcess,
le CCS a choisi d’exposer des tirages photographiques spécialement réalisés pour l’exposition, à partir de ses
rares performances des années 1970.
Entrée libre
Biographie
Urs Lüthi
Né en 1947, vit à Munich
A partir de 1968, toute l’œuvre d’Urs Lüthi se concentre sur et autour de lui-même, de son corps qui devient le support et le sujet
de son art. Dans ses autoportraits, véritables mises en scène, l’artiste se déguise ou se travestit, jouant de l’ambivalence sexuelle.
Il réalise quelques performances au début des années 1970. Dans les années 1970 et 1980, Urs Lüthi est une figure incontournable de ce courant artistique focalisé sur le corps humain, ses identités et ses transformations. Depuis 1966, il a réalisé près de
170 expositions personnelles, nortamment à De Appel à Amsterdam (1975), à la Kunsthalle à Bâle (1976), au Museum Folkwand à
Essen (1978), au Kunstmuseum de Berne (1981), au Kunstverein de Francfort (1982), au Kunstverein de Munich (1987), au Cabinet
des Estampes à Genève (1991), à la Galleria Civica à Modène (1994), au Swiss Institute à New York (2000), au National Museum of
Contemporary Art à Bucarest (2006), au Kunstmuseum à Lucerne en 2009 avec l’exposition Art is the better life qui tournera dans
4 autres villes européennes, ou au Centre culturel suisse à Paris en 2011. Urs Lüthi représente la Suisse à la 49e Biennale d’art de
Venise en 2001, et en 2009, la ville de Kassel lui décerne le prix Arnold-Bode.
www.ursluethi.com
Christian Marclay
semaine du 17 au 22 novembre
Vernissage mardi 17 novembre de 18h à 21h
du 18 au 22 novembre / 13h-19h
* installation vidéo
> Gestures (1999)
Gestures capte la main de Christian Marclay qui scratche, raye, contrarie la vitesse de rotation des disques
posés sur des platines. Ses gestes altèrent la nature analogique de l’enregistrement et transforment les vinyles
en véritables instruments de musique. Les vinyles noirs sont découpés, collés, « préparés » au sens où l’étaient
les pianos de John Cage et composent un patchwork multicolore, toile de fond de ce quatuor visuel et sonore.
Entrée libre
Mardi 17 novembre / 20h
* performances
> Ephemera (2009, 30’) interprété par le pianiste Jacques Demierre
Ephemera est le résultat de l’accumulation, après de longues années, de notations éclectiques et musicales,
glanées çà et là dans diverses publicités, illustrations, menus, etc. Ces éphéméras ont été assemblés, puis
photographiés et reproduits en une suite de 28 folios. À partir de cet ensemble de motifs imprimés, Christian
Marclay a créé une partition musicale du même nom, destinée à être jouée par des musiciens professionnels.
> Shuffle (2007, 30’) interprété par la harpiste Hélène Breschand
Shuffle est un livre qui prend la forme d’un paquet géant de jeu de cartes, sur chaque carte est reproduite une
photographie différente. A la fois boîte Fluxus, composition aléatoire de John Cage ou jeu de contruction de
Charles et Ray Eames, les cartes proposent une expérience visuelle mais sont également destinées à être jouées
telle une partition. L’ensemble comprend également des explications et instructions de la part de l’artiste.
Tarif : 12 € / Réservations : billetterie en ligne / 01 42 71 44 50 / [email protected]
Mercredi 18 novembre / 20h
* performance
> Simultaneous Duo Version (2014, 60’) avec Christian Marclay & John Armleder
La «scène» est divisée en deux parties parallèles, avec petites tables et bouquets de fleurs, divers instruments,
dont deux batteries et deux pianos. C’est aux claviers que John Armleder et Christian Marclay commencent leur
série performative avec un incontournable, 4:33, de John Cage (1952). Fluxus est de retour, un art qui, très
sérieusement, ne se prend pas au sérieux. De l’art avec rien, ou avec tout, avec la vie, dans la vie. Comme quand
les artistes se lancent un tourne-disque en marche. Ce Turntable Toss, Christian Marclay l’a imaginé en 1985
déjà. On termine avec un morceau de piano, estampillé John Armleder : des allers et retours sur le clavier.
Tarif : 12 € / Réservations : billetterie en ligne / 01 42 71 44 50 / [email protected]
Biographie
Christian Marclay
Né en 1955, vit à Londres
Auteur de sculptures, de photographies, de vidéos et d’installation, Christian Marclay a, depuis ses études d’art à Genève puis au
Massachusetts College of Art de Boston, constamment accordé une place primordiale à la musique. Il est considéré comme un pionnier dans l‘usage instrumental des platines vinyles pour créer des collages sonores. Marclay débute son exploration musicale dans la
série des Recycled Records (1980-1986), des vinyles fragmentés et réassemblés devenus des objets hybrides aux sons distordus. Sa
pratique de l’emprunt, de l’échantillon, de la citation l’inscrit dans la filiation de Dada et de Marcel Duchamp et relève de la démarche
émancipatrice de Fluxus tout autant que des stratégies du pop art ou de l’invitation du « Do It Yourself » punk. Parmi ses projets les
plus marquants, on peut relever sa perfomance Everyday, Biennale de Berne (2014) et Ruhr Triennale, Bochum (2012) ; The Clock
(2010) installation vidéo de 24 heures qui lui a valu le Lion d’or à la 54e Biennale d’art de Venise en 2011 et qui a été présentée depuis
dans les plus importants musées du monde ; Festival, exposition accompagnée de multiples performances impliquant environ 50 musiciens, Whitney Museum of American Art, New York (2010) ; Replay, Cité de la Musique, Paris (2007) ; The Bell and the Glass, Philadelphia
Museum of Art, Philadelphie (2003) ; Sampling, SF MOMA, San Francisco (2002) ; Berlin Mix, performance/concert avec 180 musiciens,
Stassenbahndepot, Berlin (1993) ; ou encore sa participation à l’exposition Broken Music: Artist’s Recordworks, DAAD, Berlin (1987).
Katja Schenker
semaine du 24 au 29 novembre
Vernissage mardi 24 novembre de 18h à 21h
du 25 au 29 novembre / 13h-19h
* performance évolutive
> Peau articulée (création)
Le travail de Katja Schenker s’articule autour de la performance et de la sculpture. Du processus de ses
performances résulte souvent un objet. Ses projets interrogent des notions existentielles: la relation entre
l’intérieur et l’extérieur, le Moi et les autres, la perméabilité et l’appartenance. Il s’agit d’émotion et de sensation corporelle. Pour le CCS, elle conçoit une performance fondée sur une image qui touche à l’inconscient,
celle de vouloir boucher des fissures, masquer toute ouverture, homogénéiser les surfaces de corps hétérogènes tout en respectant leur nature, leur polymorphie, leur mouvement, leur articulation. Le point de départ
du projet est une technique de crépi spéciale, appliqué sur les façades du Marais. Le choix du matériau et la
relation étroite avec l’architecture et le lieu donne le cadre métaphorique d’un tableau psychique complexe. La
performance est un savoir-faire sophistiqué et exige une symbiose totale entre l’artiste et la matière.
Entrée libre
Biographie
Katja Schenker
Née en 1968, vit à Zurich
Katja Schenker réalise des oeuvres pour des bâtiments ou pour l’espace public, des sculptures, des installations. Mais la performance est son médium de prédilection. Elle utilise des matériaux ou des objets qu’elle transforme souvent, dans leur forme et leur
taille. Ses performances, qu’elle réalise presque toujours seule, sont souvent très physiques, et débouchent régulièrement sur
une sculpture ou une installation in situ. Elle a présenté des performances à Arcoop, Genève (2014), Jinji Lake Art Museum, Suzhou
; Helmhaus, Zurich (2013) ; Theater Neumarkt, Zurich ; Festival Who Is Afraid of Performance Art?, Le Commun, Genève (2011) ;
Kunsthalle, Lucerne (2010) ; Performance Festival, Zurich (2009) ; deSingel, Anvers (2007) ; Les bains, Bruxelles (2006) ; Kunsthalle
Zurich (2005). Quelques expositions: Jinji Lake Art Museum, Suzhou (2013), Kunstmuseum Olten, Kunstmuseum des Kantons Thurgau Kartause Ittingen (2012), Môtiers - Art en plein air (2011 et 2007), Utopics 11e Exposition suisse de sculpture, Bienne (2009),
Seedamm Kulturzentrum, Pfäffikon (2004). Et quelques interventions artistiques dans des bâtiments (Kunst am Bau) : Université des
sciences appliquées, Muttenz (2017); Usine d’incinération, Winterthur (2014) ; Ecole cantonale, Wetzikon (2012) ; Hôpital cantonal,
Zoug (2011). Elle a reçu des bourses des cantons de Zurich et de St-Gall (2013), l’atelier Ankerfabrik, Vienne (2012), l’atelier Sitterwerk, St-Gall (2009), le Swiss Art Award (2003, 2004, 2005).
www.katjaschenker.ch
Manon
semaine du 1er au 6 décembre
Vernissage mardi 1er décembre de 18h à 21h
du 2 au 6 décembre / 13h-19h
* projection
> Manon Presents Man (1976)
Pionnière suisse de la performance et de l’installation, Manon questionne radicalement la construction de
l’identité de son propre corps et des stéréotypes sexuels, comme en atteste son fameux livre/manifeste On
Manon 74-77. Ces éléments sont au coeur de Manon Presents Man, une performance au cours de laquelle
sept hommes évoluent tel un tableau vivant dans la vitrine d’un magasin à Zurich. Inspiré par le quartier rouge
d’Amsterdam, ce dispositif fait des hommes à leurs tours des objets de désir (habillés et mis en scène par
l’artiste) mais tend surtout un miroir à Manon elle-même qui incarne la somme de ces fantasmes : le barbu
en manteau de cuir (Steppenwolf), l’homme en uniforme (SS Bösch), le dandy (Dorian Gray de Castelberg), le
travesti (Juicy Lucy), le garçon au t-shirt «Manomania» (The Great Blondino).
Une projection fixe, à la taille réelle de la vitrine, remémore la performance quarante ans plus tard.
Entrée libre
A voir également au Centre de la Photographie de Genève «MANON» du 18.09 au 27.11.2015
Biographie
Manon
Née en 1946, vit à Zurich
Dans les années 1960, Rosmarie Küng s’installe à Zurich et devient modèle. C’est à cette période qu’elle choisi son nom d’artiste
Manon, rencontre Urs Lüthi qu’elle épouse et s’expérimente à la photographie (autoportrait). Elle crée un personnage fictif, Manon,
qu’elle met en scène dans des métamorphoses sous forme de collages et de dessins et déploie cet univers dans ses performances.
Elle s’installe à Paris entre 1970-1980 où elle réalise entre autres la série de photos La dame au crâne rasé. De retour sur la scène
artistique dans les années 1990, elle se focalise sur la thématique de l’éternelle jeunesse, son évanescence et se crée un alter ego
masculin, Manon als Edgar (2006). Depuis 2004, Manon répertorie ses archives en un cycle des métamorphoses intitulé Diaries, couvrant aussi bien les œuvres de jeunesse que sa vie quotidienne. Une rétrospective, Manon – A Person, a été présentée au Helmhaus
à Zurich en 2008, et au Swiss Institute à New York en 2008-2009.
Gianni Motti
semaine du 8 au 13 décembre
Vernissage mardi 8 décembre de 18h à 21h
du 9 au 13 décembre / 13h-19h
* installation vidéo
> The Big Illusion (1994, 60 ‘)
En 1995, Gianni Motti rencontre Mister RG, un célèbre magicien. Il devient son assistant et apprend très
rapidement toutes les ficelles du métier au grand étonnement de son professeur qui peu à peu lui livre ses
tours les plus secrets. Ces six vidéos montrent le duo en exercice : l’artiste se fait découper en rondelles,
transpercer par une herse, flamber la tête, disloquer le corps jusqu’à flotter dans les airs, sans aucun effort.
* sculpture
> First Step in Belgium (2010)
Gianni Motti n’avait jamais foulé le sol belge. Pour son exposition à Bruxelles en 2010, Motti ne verse pas dans
la surenchère : chez D+T PROJECT il expose une seule dalle marquée de l’empreinte de son premier pas en
Belgique, sobrement intitulée First Step in Belgium, les galeristes l’ayant attendu à l’aéroport avec un bac de
ciment pour immortaliser l’évènement.
Entrée libre
* performance
Gianni Motti réalisera une performance entre le 18 septembre et le 13 décembre.
Biographie
Gianni Motti
Né en 1958, vit à Genève
Gianni Motti marque la scène internationale avec son activisme artistique très particulier. Fidèle à sa devise - être à la mauvaise
place au bon moment -, il intervient sur tous les fronts, souvent hors du monde de l’art. Véritable génie de l’appropriation et de la
manipulation des événements quotidiens ou médiatiques, il met au point une stratégie artistique faite d’infiltrations et de détournements de situations existantes. Souvent synonymes de désordre public, ses actions apparaissent comme le grain de sable susceptible de faire dérailler les systèmes les plus rodés. Gianni Motti a exposé dans de nombreuses institutions : Migros Museum,
Zurich (2012 et 2004), Synagogue de Delme et Ferme du Buisson, Marne-la-Vallée (2009), La Criée, Rennes (2008), Pavillon suisse,
Biennale d’art de Venise (2005), National Museum of contemporary art, Bucarest et Centre culturel suisse, Paris (avec Christophe
Büchel) ; Palais de Tokyo, Paris (2004) ; KW, Berlin (2002) ; Kunsthalle, Berne ; Swiss Institute, New York (2001) ; CNAC Le Magasin,
Grenoble (1996) et a participé à des nombreuses collectives, par exemple Centre Pompidou Metz (2009) ; Kunsthaus Zurich (2008)
; Frieze Projects, Londres (2007) ; PS1, New York (2006) ; Biennale d’art de Venise (2005) ; CCA Wattis Institute, San Francisco ;
Prague Biennial (2005) ; Manifesta 4, Frankfurt (2002).
PROGRAMMATION ARTS VIVANTS
John Armleder jeudi 8 octobre / 20h
> Events (1967-2015, 1h30)
En 1969, John Armleder fonde et anime le groupe genevois Ecart, avec lequel il conçoit des performances et des
expositions dans l’esprit du mouvement Fluxus. Pour le CCS, il imagine une performance reliant des pièces anciennes
et nouvelles sous forme d’un projet inédit.
Tarif : 12 €
Réservations : billetterie en ligne / 01 42 71 44 50 / [email protected]
Biographie
John Armleder
Né en 1948, vit à Genève
Fondateur, en 1969 à Genève, du groupe Ecart et en 1973 de la galerie du même nom, John Armleder a développé un oeuvre incroyablement subtile et complexe, depuis les performances et installations dans les années 1970 jusqu’aux collages, compositions abstraites, emprunts explicites à l’histoire de l’art et réutilisations de mobilier (Furniture Sculpture), qui lui vaudront la consécration
dans les années 1980 et le feront figurer en première ligne dans la reconnaissance internationale du courant néo-géo.
Parmi ses très nombreuses expositions personnelles, relevons : Consortium, Dijon (2014), Swiss Institute, New York (2012), Carte
blanche à John Armleder, Palais de Tokyo, Paris (2011) ; Guggenheim Collection, Venise (2011) ; Lockremise/Kunstmuseum St.Gall
(2010) ; John Armleder/Jacques Garcia, Centre culturel suisse, Paris (2008) ; South London Gallery, Londres (2007) ; Mamco,
Genève ; ICA, Philadelphie ; Tate, Liverpool ; Kunstverein, Hanovre (2006) ; Kunsthalle, Zurich (2004) ; MoMA, New York (2000). Il a
notamment présenté des performances à Chiesa di San Paolo Converso, Milan (2015) ; ecal, Lausanne (avec Christian Marclay, 2014)
; Forde, Genève (2011) ; ICA, Philadelphie (avec Christian Marclay) ; Mamco, Genève (2007) ; Kunsthalle, Zurich (2004) ; Kunsthalle,
Berne (1999)
Gregory Stauffer & Marius Schaffter
Gregory Stauffer, performer et chorégraphe, et Marius Schaffter, comédien géographe et dramaturge, s’inventent un duo – Stauffer & Schaffter. Sous les yeux du public, ils le soumettent à un ensemble d’actions chorégraphiques et performatives pour établir son existence. Passant d’un vernissage à un concert diamanté bleu,
d’un rituel d’échauffement à une chorégraphie kaléidoscopique, de récits intimes aux éruditions savantes, ou
encore d’un défi sportif à la clôture des cérémonies, ils mettent leur duo à l’épreuve de la performance scénique autant qu’ils se servent de la représentation théâtrale pour se faire un nom et créer une communauté
instantanée avec les spectateurs.
Musée de la Chasse et de la Nature Mercredi 14 octobre / 19h30
Extra Muros
> Dans le salon de Schaffter & Stauffer (2014, 1h10)
Tarif : 6 €
Réservations : 01 53 01 92 40 / [email protected]
Musée de la Chasse et de la Nature, 62 rue des Archives, 75003 Paris
Centre culturel suisse
Jeudi 15 et vendredi 16 octobre / 20h
> Introducing Schaffter & Stauffer (2014, 1h10)
Tarif : 7 et 10 €
Réservations : billetterie en ligne / 01 42 71 44 50 / [email protected]
Biographie
Marius Schaffter & Gregory Stauffer
Nés en 1980, vivent à Genève.
Gregory Stauffer et Marius Schaffter ont créé ensemble et joué durant 8 ans dans la formation de rock expérimental et performatif Lune. Ils ont bourlingué et partagé les misères les plus banales comme les moments de pur bonheur et de confidence. Ils ont
performé ensemble sous le pseudonyme de Schaffter & Stauffer. Gregory Stauffer développe depuis 2006 un travail aux confins de
la danse et de la performance. Il a collaboré avec Bastien Gachet, avec l’artiste Tarik Hayward, et fait partie du collectif Authentic
Boys. Il tourne au Théâtre de l’Usine Genève, aux Urbaines Lausanne, au festival Far° Nyon, Festival de la Cité Lausanne, Stromereien
Zurich, Tanztage Berlin, Tanzfaktorinterregio. Marius Schaffter poursuit un parcours sinueux. Etudes de géographie où il travaille
sur la perception des espaces sonores et les biographies spatiales, danse pour son plaisir, tourne dans des films. Formation comme
comédien professionnel. Dramaturge, acteur et performer.
schaffterstauffer.tumblr.com / www.gregorystauffer.tumblr.com / www.lecabinetdescuriosites.ch
Yan Duyvendak
Mardi 20 et jeudi 22 octobre / 20h
> Keep It Fun For Yourself (1995, 10’)
En interprétant a cappella des chansons qui discourent sur l’art, Yan Duyvendak s’interroge avec ironie sur le
rôle de l’artiste. Respectant les tempos des chansons, jouant sur la gêne des temps morts, dépouillant la mise
en scène, il s’inclut lui-même dans cette mise à nu du spectacle.
> Une soirée pour nous (1999, 15’)
Une soirée pour nous mélange un zapping TV international (programmes, météo, publicité) avec un concert de
Céline Dion dédie à René, son mari et manager, malade. Elle lui parle en direct, et l’image de René apparaît sur
des écrans. Yan Duyvendak devient Céline Dion, objet d’aversion et de fascination.
> You Invited Me, Don’t You Remember (2002, 17’)
Yan Duyvendak s’affranchit de l’image pour s’appuyer sur le son des films. Les sons et les mouvements du performer donnent l’illusion des images. Et l’artiste convoque la figure du mal, qui peut prendre toutes les formes
mais qui est privé de toute apparence.
> You’re Dead ! (2003, 2 x 30’)
You’re Dead ! se réfère de l’univers des jeux vidéo en transformant le lieu de la représentation en paysage virtuel dans lequel l’artiste incarne un avatar qui se déplace, traque et tire. Sa réécriture chorégraphique traduit
l’écart entre réel et virtuel, et l’effort nécessaire à l’identification.
Mercredi 21 et vendredi 23 octobre / 20h
> Keep It Fun For Yourself (1995, 10’)
> Dreams Come True (2003, 23’)
Un parcours dérisoire de ceux à qui l’on promet que leurs rêves peuvent devenir réalité, par la téléréalité. Au
milieu de ces illusions, Yan Duyvendak intègre les solutions de ceux qui veulent lui apprendre à être une star. Il
démonte la machinerie de cette déshumanisante compétition.
> Self-service (2003, 15’)
Self-service , c’est d’abord une caméra sur pied fixant la photo d’un immeuble en béton, et un moniteur. Quand
l’artiste glisse le moniteur vers le sol, l’image révèle aussi les étages inférieurs de l’immeuble et la route. Dans
les mains de l’artiste, le moniteur ne diffuse plus l’image, mais la capte, comme une caméra.
> My Name Is Neo (for fifteen minutes) (2001,15’)
Peut-on être «l’élu» pendant quinze minutes? Et que reste-t-il une fois que la toile redevient blanche, que Batman, James Bond, ou «Neo, the One» ont disparu? My Name is Neo confronte un film d’action truffé d’effets
spéciaux avec la physicalité brute d’un être humain.
Tarif : 7 et 10 €. Réservations : billetterie en ligne / 01 42 71 44 50 / [email protected]
A voir également, à Nanterre-Amandiers, Sound of Music du 2 au 9 octobre
Biographie
Yan Duyvendak
Né en 1965, vit à Genève et Marseille
Yan Duyvendak s’est formé à l’École cantonale d’art du Valais et l’Ecole Supérieure d’Art Visuel de Genève. D’abord plasticien, il pratique la performance depuis 1995. Son travail vidéo est présent dans des collections, celles du Musée des Beaux-Arts de Lyon ou du
Museum der Moderne de Salzburg. Il a été lauréat de nombreux prix en Suisse, dont le Namics Kunstpreis für Neue Medien (2004), le
Network Kulturpreis (2006) ou le prix Meret Oppenheim (2010). Désormais intégré au circuit du spectacle vivant, il prépare pour 2015
Sound of Music, une comédie musicale coproduit par le théâtre de Vidy, le festival de la Bâtie, le Forum Meyrin en Suisse, et le théâtre
Nanterre-Amandiers.
www.duyvendak.com
Christoph Rütimann
> Cactuscrackling in the Grotto, une pièce pour cactus et outils de jardin (création, 30’)
Christoph Rütimann fait un usage particulier des cactus, tantôt instrument de musique, tantôt « aiguille » de
tourne-disque ou tout bonnement objet d’exposition. Pour cette performance, il équipe une série d’outils de
jardin et de cactus de capteurs sonores pour un concert inédit.
Serre tropicale du Jardin des Plantes Mardi 20 octobre / 17h et 18h
Extra Muros
Dans le cadre de la Fiac Hors les murs. Sur présentation du badge « Invité d’honneur ».
En collaboration avec Mai 36 Galerie, Zurich.
Centre culturel suisse
Mercredi 21 octobre / 19h
Entrée libre
Biographie
Christoph Rütimann
Né en 1955, vit à Mülheim
Le travail de Christoph Rütimann s’étend de la performance à l’installation sonore en passant par la photographie, la vidéo, le dessin,
la peinture et la sculpture. Malgré la diversité des moyens artistiques utilisés, on observe certaines constantes : l’étude de la ligne et
de la couleur, le hasard et la gravité et un intérêt pour les sciences en général. La ligne est omniprésente dans ses projets, comme
élément formel essentiel à ses dessins mais également dans ses vidéos où il perturbe la perception de la topographie en plaçant sa
caméra sur un rail. L’artiste revient régulièrement à la peinture comme espace privilégié de la couleur.
Il a représenté la Suisse à la Chiesa San Stae à la Biennale de Venise en 1993. Il prépare une exposition de dessins au Kunstmuseum,
Soleure, en 2016. Parmi ses autres expos solo, on peut relever Kunstmuseum Bonn (2008), Kunstmuseum, St.Gall ; Kunsttmuseum
Thurgau, Ittingen (2007) ; Aargauer Kunsthaus, Aaarau ; Kunstmuseum, Lucerne (2002) : Kunsthalle, Berne (1999) ; Westfälischer
Kunstverein, Münster (1995) ; La Criée, Rennes (1993), et, régulièrement, dans les galerie mai 36 à Zurich et Skopia à Genève.
Alexandra Bachzetsis
Centre Pompidou - Grande salle
Vendredi 23 et samedi 24 octobre / 20h30
Extra Muros
> From A to B via C (2014, 45’)
Au centre de ce projet, il y a la célèbre interprétation de Diego Velàsquez de la « Vénus au miroir » comme
image de référence de la perfection. Cette pièce est une chorégraphie complexe dans laquelle le mouvement,
l’observation et le jeu de miroir constituent des actions conscientes, transposées d’un corps dansant à l’autre.
Pendant moins d’une heure ce trio s’applique à décortiquer les systèmes qui produisent la chorégraphie en
recyclant les ressorts de la danse dite « conceptuelle » des années 1990 et 2000 : on retrouve les danseurs
énonçant leurs pas tout en les exécutant, les corps mêlés en « devenir-autre », ou encore l’utilisation de
chansons pop fusionnant émotion et autoréflexion. Mais ici, Alexandra Bachzetsis s’intéresse plus particulièrement à notre régime de consommation des images et à la mise à mal de notre aptitude à hiérarchiser entre
l’événement vécu et sa diffusion sur écran : à quoi donner la priorité ?
Commande de la Tate Modern à Londres, la Biennale de l’Image en Mouvement à Genève et la Fondation Jumex à Mexico.
A l’issue de la représentation du 24 octobre, entretien entre Alexandra Bachzetsis et Serge Laurent.
Tarif : 10 et 14 €
Réservation : www.centrepompidou.fr/billetterie
Centre Pompidou, Forum -1, place Georges Pompidou, 75004 Paris
Biographie
Alexandra Bachzetsis
Née en 1974, vit à Bâle et Athènes
Alexandra Bachzetsis est artiste, chorégraphe et danseuse. Elle a étudié à la Zürcher Kunstgymnasium (CH), à la Dimitrischule à
Verscio (CH), au Centre des arts de la STUK à Louvain (BE), puis a obtenu un postgrade à Das Arts à Amsterdam (NL). Depuis 2001,
elle crée ses propres pièces. Son travail interroge les genres de spectacles, les techniques de la chorégraphie et les formes de
comportement scénique. Elle s’intéresse aux codes qui régissent les gestes, dans la vie de tous les jours et sur scène. Elle analyse
l’influence mutuelle entre l’utilisation du geste et du mouvement dans la société de consommation (comédie romantique, soap TV, clip
vidéo) et celui des arts « nobles » (ballet, danse moderne et performance).
www.alexandrabachzetsis.com
San Keller du mercredi 4 au dimanche 8 novembre / 13h-19h
jeudi 5 novembre / 13h - 22h
> Je suis vos hommes (création)
San Keller s’est fait connaître pour ses performances participatives et ses actions éphémères. Les relations entre
l’art et la vie sont au cœur de sa pratique, envisagées de manière critique, conceptuelle ou ludique. Généralement ses
actions sont établies sur la base de règles et de dispositions contractuelles clairement énoncées mais l’intervention
du public rend le résultat toujours imprévisible. Pour cette création au CCS, il se met littéralement au lit et recueille
le témoignage du public féminin sur les performances de leurs partenaires.
Entrée libre, réservée aux femmes
Biographie
Né en 1971, vit à Köniz
San Keller met en place des actions éphémères et participatives chargées de poésie et d’humour. Il s’est fait connaître au mileu de
années 1990 en faisant une apparition remarquée à la télévision suisse, dormant sur le sol pendant le journal télévisé. Depuis ses
performances ne cessent de produire un discours critique, conceptuel et ludique sur les relations entre l’art et la vie. Il présente son
travail dans des expositions comme au Kunstmuseum, Olten (2015) ; Le Mouvement, Bienne (2014) ; Helmhaus, Zurich (2012), Biennale de Sharjah (2005), dans la galerie Brigitte Weiss à Zurich, ou dans l’espace public. Il participe à des festivals de performances
comme p.perf à Genève (2014) ou Bone à Berne (2015), et a récemment réalisé le film The L Word – No mas metales (2014).
www.museumsankeller.ch
.
François Gremaud - 2b company
mardi 17 novembre / 19h30 (épisode 1)
•
Bibliothèque historique de la Ville de Paris
mercredi 18 novembre / 19h30 (épisode 2)
•
Musée de la Chasse et de la Nature
jeudi 19 novembre / 19h30 (épisode 3)
•
La maison rouge
vendredi 20 novembre / 18h (épisode 4)
•
Musée national Picasso-Paris
dimanche 22 novembre / 17h (épisode 5)
•
Centre Pompidou - Petite salle
lundi 23 novembre / 19h (épisode 6)
•
Maison de la poésie
Mercredi 25 novembre / 18h30 (épisode 7)
•
Maison de Victor Hugo
jeudi 26 novembre / 20h (épisode 8)
•
Le Bal
vendredi 27 novembre / 19h (épisode 9)
•
T2G - Théâtre de Gennevilliers
Extra Muros + CCS
samedi 28 novembre / 14h (intégrale 8h)
•
Centre culturel suisse
> Conférence de choses (2014)
Conférence de choses est une déambulation au cœur du savoir encyclopédique participatif contemporain, révélant à la fois les vastes étendues qu’il recouvre et quelques-uns des improbables chemins qui le traversent.
Pierre Mifsud - sorte de Pécuchet contemporain – arrive dans un espace, salue l’audience et, de lien en lien, de
sujet en sujet, de rebond en rebond, du bison à la Reine Margot, de Descartes au bonbon Haribo, ne s’arrête plus
de parler. Le texte écrit laisse la place à des improvisations liées au contexte de la représentation/performance.
Tarif : 6 €. Réservations : ccsparis.com/billetterie
Sauf Centre Pompidou (centrepompidou.fr/billetterie), Musée Picasso (billetterie.museepicassoparis.fr) et
BHVP (gratuit)
Biographie
François Gremaud – 2b company
Compagnie fondée en 2005, basée à Lausanne, dirigée par François Gremaud
La 2b company constitue, au fil des années, un répertoire de créations originales, de spectacles et de petites formes, théâtrales
ou autres. La 2b company produit deux types de productions distinctes : les créations du collectif Gremaud/Gurtner/Bovay (KKQQ ;
Récital ; La Chorale ; Western dramedies…), collectif composé de François Gremaud, Michèle Gurtner et Tiphanie Bovay-Klameth, et
les créations du seul François Gremaud (Simone, two, three, four ; Re).
www.2bcompany.ch
Fischli Weiss
mardi 25 novembre / 20h
> Der Lauf der Dinge (1986-1987)
Soirée autour de Der Lauf der Dinge dont la première version était présentée à l’ouverture du CCS en 1985.
Discussion entre Peter Fischli et Philippe Quesne (metteur en scène et directeur du théâtre Nanterre-Amandiers) à propos du film, de ses enjeux, de ses suites et sur la question de la réaction en chaîne dans l’art et la
culture populaire et projections de vidéos relatives à Der Lauf der Dinge.
Entrée libre
Réservations : 01 42 71 44 50 / [email protected]
Biographie
Fischli Weiss
Peter Fischli, né en 1952, vit à Zurich
David Weiss (1964-2012)
Der Laufe der Dinge (Le cours des choses), met en scène une réaction en chaîne de 30 minutes où chaque élément, une fois déclenché,
vient activer un dispositif à sa suite. Peu après leurs premières oeuvres en duo, Fischli & Weiss s’attèlent, au début des années 1980,
à la réalisation de compositions aux allures de nature morte d’un nouveau genre. En empilant des objets ordinaires et en réinventant
leur équilibre, Fischli & Weiss délestent l’image pour s’en tenir à la simple confrontation des objets. Comme ils le racontent, tout est
parti de discussions au bistrot durant lesquelles les deux artistes empilaient machinalement des objets sur la table et restaient fascinés par cette énergie qui ne cessait jamais de les faire s’écrouler. Ils décident ensuite de mettre en scène cette “malédiction de la
gravité” vers un point précis, l’activation d’une seconde destruction, puis d’une autre et ainsi de suite rappellant le célèbre « effet
domino ». Si le résultat offre ainsi une véritable performance (bien que l’on puisse aisément dénombrer quelques coupes dans le montage final), le spectateur assiste au déroulé d’une réaction en chaîne autonome où les objets semblent presque possédés.
Parmi leurs très nombreuses expositions, relevons la rétrospective Fragen & Blumen, qui a tourné à la Tate Modern, Londres (2006)
au Musée d’art moderne de la ville de Paris ; au Kunsthaus Zurich (2007) et au Deichtorhallen, Hambourg (2008). Une autre grande
rétrospective sera présentée au Guggenheim Museum, New York, en 2016.
Schick / Gremaud / Pavillon
jeudi 10 décembre / 20h
> 40 minutes (2015, 40’)
Money is time. Voilà l’idée sur laquelle est construit X minutes, spectacle évolutif sous-titré comédie durable.
Soit une machine de production théâtrale lancée sur un principe purement commercial, sans aucune indication esthétique ni aucune précision de contenu a priori. Le trio Schick / Gremaud / Pavillon vend à qui la veut
une tranche de 5 minutes de spectacle, en précisant que les différentes tranches achetées par différents
théâtres ou festivals sont cumulatives. Le CCS est le huitième lieu à accueillir le projet, il a acheté les minutes
35 à 40 : le spectacle s’appelle donc 40 MINUTES, et il reprend les 35 minutes déjà créées ailleurs en y ajoutant
une nouvelle tranche, spécialement élaborée à et pour le CCS. La démarche est conceptuelle. Elle s’accompagne de quelques règles du jeu, purement formelles, par exemple : chaque tranche de 5 minutes est jouée
dans la langue ou en relation avec la langue de l’endroit où elle a été créée ; chaque acheteur offre un objet à
introduire sur le plateau.
Tarif : 7 et 10 €
Réservations : billetterie en ligne / 01 42 71 44 50 / [email protected]
Biographie
Schick / Gremaud / Pavillon
Trio constitué en 2014
Martin Schick vit à Berlin et la Suisse. Après Title, primé au Theaterspektakel Zurich, il a créé CMMN SNS PRJCT, suivi de Not my Piece
et Holiday on Stage, dans le cadre du Belluard Festival International. Il tourne au Far° de Nyon, Arsenic Lausanne, ADC Genève, Gessneralle Zurich, Beursschouwburg Bruxelles, Sophiensaele Berlin, Théâtre de la Bastille Paris, etc.). Il envisage le théâtre comme un
lieu de transformation permanente, orienté vers le drôle, l’imparfait et l’incertain, entravant les conventions et les standardisations.
www.martinschick.com
François Gremaud, est basé à Lausanne. En 2005, il fonde la 2b company et crée en 2006 My Way. Avec la 2b company, il crée Simone,
two, three, four, KKQQ en 2009 et RE en 2012; avec le collectif GREMAUD/GURTNER/BOVAY il crée Récital et Présentation en 2011,
Chorale (avec Laetitia Dosch) en 2013 et Western dramedies en 2014. Il tourne à Arsenic Lausanne, Théâtre Vidy-Lausanne, Belluard
Bollwerk-Fribourg, far° festival/Nyon, Centre Culturel Suisse Paris, Fondation Cartier, Comédie de Saint-Etienne.
www.2bcompany.ch
Viviane Pavillon, formée à La Manufacture à Lausanne, est comédienne avec Denis Maillefer, Muriel Imbach ou Julien Mages, collabore
avec le collectif Zooscope. En 2012, elle écrit et compose les chansons du spectacle Il n’y a que les chansons de variété qui disent la
vérité, mis en scène par Alexandre Doublet, créé à l’Arsenic et reprit au CCS.
COLLOQUE
La performance en questions
samedi 5 décembre / 11h-19h
Ce colloque vise à apporter des réflexions théoriques, critiques et historiques sur la question de la performance en Suisse, et de l’inscrire dans une perspective internationale. Proposé volontairemenet à la fin de
PerformanceProcess, les interventions pourront aussi s’appuyer sur l’exposition et les performances présentées les semaines précédentes.
Des questions telles que la présence de la performance dans les institutions artistiques, ou celle de ce qui
existe avant et après la performance (statements, esquisses, partitions, etc. / documentation, archives,
restes, etc.) seront abordées. Le programme complet sera disponible dans le courant de l’automne.
Interventions, entre autres, de Bernard Blistène (MNAM – Centre Pompidou, Paris), Jean-Paul Felley et Olivier
Kaeser (CCS), Christophe Kihm (critique, Paris ; HEAD, Genève), Eric Mangion (Villa Arson, Nice), Sybille Omlin
(ECAV, Sierre), Max Wechsler (critique d’art, Lucerne), Rachel Withers (critique d’art, Londres ; Bath School
of Art and Design, Bath) et table ronde modérée par Laurent Goumarre (France Inter, France 5).
Entrée libre
Réservations : 01 42 71 44 50 / [email protected]
Biographies
> Bernard Blistène,directeur du Musée National d’Art Moderne au Centre Pompidou. Fondateur et commissaire du Nouveau Festival,
exposition/festival qui met à l’honneur les arts performatifs depuis 2009.
> Christophe Kihm, membre de la rédaction de la revue artpress. Basé à Paris. Professeur à la HEAD (Haute Ecole d’Art et de
Design, Genève). Auteur de L’Epreuve de l’image : techniques et compétences des corps, éd. Bayard, Paris, 2013. Contributeur à
artpress2 N° 7, Performances contemporaines, 2007. Auteur d’articles sur Yan Duyvendak, Fabrice Gygi, Gianni Motti.
> Eric Mangion, directeur artistique de la Villa Arson, Nice. Il a notamment programmé un cycle d’expositions conçues à partir de
pratiques éphémères (son, poésie ou performance) : Ne pas jouer avec des choses mortes, 2008, Poésie Action de Bernard Heidsieck, L’Encyclopédie de la Parole et Le temps de l’écoute, 2011 et surtout À la vie délibérée ! Une histoire de la performance sur la
côte d’Azur de 1951 à 2011, 2012. Il a aussi été directeur artistique du Festival Printemps de Septembre pour l’édition 2010 avec
Une forme pour toute action.
> Sybille Omlin, directrice de l’ECAV (Ecole cantonale d’art du Valais) à Sierre. Editrice de Smokey Pokership – Perform the Exhibition Space, Verlag für Moderne Kunst Nürnberg, 2013. Co-auteur et coordinatrice de Le performatif – Les arts de la performance
en Suisse, éd. Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture, 2004
> Max Wetzler, historien de l’art et critique d’art. Très fin connaisseur de la scène suisse des années 1970, 1980 et 1990, et donc
d’artistes suisses présents dans PerformanceProcess comme Luciano Castelli, Thomas Hirshhorn, Christoph Rütimann, Roman
Signer, Aldo Walker, Anna Winteler, etc.
> Rachel Withers, critique d’art, contributrice à Artforum. Basée à Londres. Maître de conférences en Histoire et théorie de l’art et
design à la Bath School of Art and Design, Bath Spa University, Angleterre. Auteur de textes sur Roman Signer et La Ribot.
> Laurent Goumarre (modération), journaliste culturel. Basé à Paris. Producteur des émissions Le Rendez-vous sur France Culture
et Entrée libre sur France 5.
LANCEMENT DE LA PUBLICATION
30 ans du CCS à Paris
vendredi 11 décembre / 20h
À l’occasion de ses 30 ans, le CCS a pris le parti de publier un ouvrage de référence sur une histoire jalonnée d’une multitude de rencontres artistiques. Il contient un large entretien entre Jean-Paul Felley & Olivier
Kaeser et les anciens directeurs Daniel Jeannet et Werner Düggelin ; une chronologie richement illustrée sur
l’intégralité de la programmation du CCS de 1985 à 2015 ; ainsi que 30 textes inédits commandés à 30 auteurs
suisses et français sur 30 artistes. Ce corpus de textes est accompagné d’un projet photographique de Ludovic Balland et Mathilde Agius, qui propose un voyage à la rencontre de ces personnalités qui ont marqué l’histoire du Centre culturel suisse.
Des événements surprises accompagnent ce lancement.
Coédition CCS / Noir sur Blanc, graphisme : Ludovic Balland, parution décembre 2015
Entrée libre / Réservation : 01 42 71 44 50 / [email protected]
Liste des portraits
John Armleder, artiste par Emmanuelle Lequeux, journaliste, Le Monde / Le Quotidien de l’Art, Paris
- Alexandra Bachzestis, chorégraphe par Pierre Bal Blanc, curateur, Documenta 2017, Athènes
- Marc Bauer, artiste par Jean-Charles Vergne, directeur du Frac Auvergne, Clermont-Ferrand
- Nicolas Bouvier, écrivain par Isabelle Rüf, journaliste, Le Temps, Genève
- René Burri, photographe par Brigitte Ollier, journaliste, Paris
- Miriam Cahn, artiste par Laurent Wolf, auteur et journaliste, Le Temps, Paris
- Les Frères Chapuisat, artistes par Jean-Marc Huitorel, critique d’art, curateur, Rennes
- Jean-Quentin Chatelain, comédien par Daniel Jeannet, ancien directeur du CCS, historien du théâtre, Paris
- Silvie Defraoui, artiste par Jens Emil Sennewald, critique d’art, KunstBulletin, Zurich
- Yan Duyvendak, performer / metteur en scène par David Zerbib, critique d’art, Paris
- Fischli Weiss, artistes par Jean-Christophe Ammann, ancien directeur du MMK, Francfort
- Robert Frank, photographe et cinéaste par Urs Stahel, Fotomuseum Winterthur, Zurich
- Massimo Furlan, metteur en scène / performer par Samuel Schellenberg, journaliste, Le Courrier, Lausanne
- Oskar Gómez Matta - L’Alakran, metteur en scène par Bruno Tackels, journaliste, Paris
- Thomas Hirschhorn, artiste par Sebastian Egenhofer, professeur d’Histoire de l’art, Zurich
- Daniel Humair, musicien par Francis Marmande, journaliste, Le Monde, Paris
- Fredi M. Murer, réalisateur cinéma par Walter Ruggle, directeur de trigon-film, Zurich
- Christoph Marthaler, metteur en scène par Olivier Cadiot, auteur, Paris
- Ursula Meier, réalisatrice cinéma par Thierry Méranger, journaliste, Cahiers du cinéma, Paris
- Olivier Mosset, artiste par Michel Gauthier, MNAM Centre Pompidou, Paris
- Paul Nizon, écrivain par Frédéric Pajak, auteur, Paris
- Meret Oppenheim, artiste par Bice Curiger, directrice du Musée Van Gogh Arles, Arles/Zurich
- Dorian Rossel, metteur en scène par Marie-Pierre Genecand, journaliste, Le Temps/RTS, Lausanne
- Julian Sartorius, musicien par Bjoern Schaeffner, journaliste, NZZ, Zurich
- Daniel Schmid, réalisateur cinéma, par Stefan Zweifel, Zurich
- Gerda Steiner & Jörg Lenzlinger, artistes par Stephan Kunz, Coire
- Erika Stucky, musicienne par Arnaud Robert, journaliste, Le Temps / RTS, nomade
- The Young Gods, musiciens par Christophe Schenk, journaliste, www.bonpourlesoreilles.net, Lausanne
- Perrine Valli, chorégraphe par Mathieu Bertholet, metteur en scène, directeur Le Poche, Sion/Genève
- Cindy Van Acker, chorégraphe par Philippe Noisette, journaliste, Les Inrockuptibles, Paris
PARTENAIRES
Partenaires
Partenaires médias
Partenaires du vernissage et des soirées
rue de Turenne
Billetterie en ligne
www.ccsparis.com
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t +33 1 42 71 44 50
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Le CCS en ligne
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M
Saint-Paul
rue
Réservations
M° Rambuteau (ligne 11)
ou Saint-Paul (ligne 1)
Bus n° 29
Ra
mb
ute
au
Expositions, tables rondes,
conférences : entrée libre
Entrée au fond du passage
rue
Tarif plein spectacles : 12 €
Tarif réduit spectacles : 7 €
38 rue des Francs-Bourgeois,
75003 Paris
p le
Tarifs
Accès
em
-T
du
leeil
Vi
Expositions du mardi
au dimanche : 13 h - 19 h
de R
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Horaires
Musée
Picasso
ed
es
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Expositions / Salle de spectacle
EXPOSITIONS LIBRAIRIE
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